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Université Toulouse 3 Paul Sabatier (UT3 Paul Sabatier)
Thanh Hoai Lucie Nguyen
mardi 16 décembre 2014
ELABORATION DE COMPOSITES POLYMERE FERROELECTRIQUE/FILS
SUBMICRONIQUES FERROMAGNETIQUES : ANALYSE DES PROPRIETES
MAGNETOELECTRIQUES
ED SDM : Sciences et génie des matériaux - CO034
CIRIMAT/Physique des Polymères
Pr Maximilien Cazayous, Université de Paris Diderot (Président du jury) Dr Gisèle Boiteux, CNRS Université de Lyon (Rapporteur)
Pr Laurent Lebrun, INSA de Lyon (Rapporteur) Dr Gilbert Teyssèdre, CNRS Université de Toulouse
Pr Colette Lacabanne, Université de Toulouse Dr Antoine Lonjon, Université de Toulouse
Remerciements
Ce travail de thèse a été réalisé dans l’équipe Physique des Polymères du CIRIMAT-Institut Carnot de l’Université de Toulouse III.
Je remercie Monsieur Maximilien Cazayous, Professeur à l’Université de Paris Diderot, pour m’avoir fait l’honneur de présider mon jury de thèse. Je tiens à lui exprimer toute ma gratitude. Monsieur Laurent Lebrun, Professeur au Laboratoire de Génie Electrique et Ferroélectricité à l’INSA de Lyon, a accepté d’examiner et juger mon travail de thèse. Qu’il trouve ici toute ma reconnaissance et mon respect.
J’exprime mes sincères remerciements à Madame Gisèle Boiteux, Directrice de recherches CNRS du Laboratoire de l’Ingénierie des Matériaux Polymères de l’Université Claude Bernard Lyon I, pour l’intérêt qu’elle a porté et le temps qu’elle a consacré à ces travaux en acceptant d’être rapporteur.
J’adresse toute ma reconnaissance à Monsieur Gilbert Teyssèdre, Directeur de recherche CNRS au Laboratoire Plasma et Conservation d’Energie-Laplace de Toulouse, pour avoir examiné avec attention ce mémoire.
Je tiens également à remercier vivement le docteur Antoine Lonjon, Maître de conférences à l’Université de Toulouse, pour son aide incontestable grâce à ses connaissances et sa rigueur scientifiques durant ces trois années.
Mes vifs remerciements vont à Lydia Laffont, Maître de conférences à l’Ecole Supérieure des Ingénieurs en Arts Chimiques et Technologiques, pour avoir su si bien mettre en valeur mon travail grâce à son professionnalisme et sa persévérance.
J’exprime ma profonde gratitude à Colette Lacabanne, Professeur émérite à l’Université de Toulouse et Eric Dantras, Maître de conférences à l’Université de Toulouse, pour m’avoir accueillie au sein de l’équipe Physique des Polymères et avoir accepté de diriger ma thèse. Leur savoir, leur disponibilité et leur soutien en font des personnes rares.
Je voudrais aussi remercier l’ensemble des membres de l’équipe Physique des Polymères qui m’ont accompagnée quotidiennement durant mes travaux de thèse, et plus particulièrement Jany Dandurand et Sébastien Racagel.
Merci à Luis, Simon, Nicolas et Delphine pour m’avoir soutenue, écoutée, motivée et fait en sorte que ces trois années de thèse fussent un moment agréable.
Enfin, ce travail n’aurait pu être mené à bien sans le soutien sans faille de ma famille, parents, frères, ma grand-mère adorée, oncles, tantes et cousins. J’ai particulièrement une très forte pensée pour Léo. Mes plus vifs remerciements vont à Julien qui a été capable de me soutenir et de me supporter durant les périodes intenses de rédaction et de pré-soutenance.
Sommaire
INTRODUCTION...5 CHAPITRE 1 : ÉTUDE BIBLIOGRAPHIQUE ... 7 1 Matériaux électroactifs ... 7 1.1 Matériaux ferroélectriques ... 7 1.1.1 Matériaux inorganiques ... 7 1.1.2 Matériaux organiques ... 8 1.1.3 Piézoélectricité ... 9 1.2 Composites hybrides à matrice polymère ... 10 1.2.1 Propriétés électriques ... 10 1.2.1.1 Percolation électrique ... 10 1.2.1.2 Mécanismes de conduction ... 11 1.2.2 Propriétés mécaniques : modèles d’homogénéisation ... 12 2 Matériaux ferromagnétiques ... 13 2.1 Ferromagnétisme ... 13 2.2 Anisotropie magnétique ... 15 2.2.1 Anisotropie magnétocristalline... 15 2.2.2 Anisotropie magnétoélastique ... 16 2.2.3 Anisotropie de forme ... 17 2.3 Magnétostriction ... 18 3 Couplage magnétoélectrique ... 19 3.1 Définitions ... 19 3.2 Effet magnétoélectrique intrinsèque ... 21 3.3 Effet magnétoélectrique extrinsèque ... 23 3.4 Applications ... 25Sommaire CHAPITRE 2 : METHODES DE CARACTERISATION ET D’ANALYSE ... 27 1 Microscopie électronique ... 27 1.1 Microscopie électronique à balayage ... 27 1.2 Microscopie électronique à transmission ... 27 1.3 Analyse Thermogravimétrique ... 27 2 Analyse calorimétrique diatherme passive ... 27 2.1 Principe ... 27 2.2 Thermogramme du P(VDF‐TrFE) ... 28 3 Spectroscopie mécanique dynamique ... 30 3.1 Principe ... 30 3.2 Dispositif expérimental ... 30 3.3 Relaxations mécaniques : exemple du P(VDF‐TrFE) ... 31 4 Spectroscopie diélectrique dynamique ... 33 4.1 Principe ... 33 4.2 Dispositif expérimental ... 33 4.3 Phénomènes de relaxation : exemple du P(VDF‐TrFE) ... 34 5 Mesure de la conductivité électrique ... 36 6 Mesures magnétoélectriques ... 37 6.1 Mesure des propriétés électroactives ... 37 6.1.1 Protocole de polarisation ... 37 6.1.2 Mesure de l’activité piézoélectrique ... 37 6.2 Magnétomètre à SQUID ... 37 6.3 Mesure du couplage magnétoélectrique ... 39 6.3.1 Principe ... 39 6.3.2 Dispositif expérimental ... 40 CHAPITRE 3 : ÉLABORATION DES FILS SUBMICRONIQUES ET DES COMPOSITES ... 43 1 Elaboration des fils submicroniques ... 43 1.1 Elaboration des fils par voie « template » ... 43 1.1.1 Membrane poreuse d’alumine ... 43
Sommaire 1.1.5 Electrodéposition des alliages de fer‐nickel et fer‐cobalt ... 47 1.2 Caractérisation des fils submicroniques ... 47 1.2.1 Morphologie ... 47 1.2.2 Nanotexture cristalline ... 49 2 Mise en œuvre des composites P(VDF‐TrFE)/fils submicroniques ... 56 2.1 Matériaux ... 56 2.1.1 Matrice : le copolymère P(VDF‐TrFE) ... 56 2.1.2 Particules à faible facteur de forme ... 56 2.1.2.1 Nickel ... 56 2.1.2.2 Cobalt ... 57 2.1.3 Particules à haut facteur de forme ... 58 2.2 Protocole d’élaboration ... 58 2.3 Etude de la dispersion ... 59 2.3.1 Microscopie électronique à balayage ... 59 2.3.2 Analyse thermogravimétrique ... 60
CHAPITRE 4 : TRANSITIONS ET RELAXATIONS DANS LES COMPOSITES P(VDF‐TRFE)/FILS SUBMICRONIQUES DE COBALT ... 63 1 Structure physique ... 63 1.1 Phase cristalline ... 63 1.2 Phase amorphe ... 66 2 Propriétés mécaniques ... 66 2.1 Partie conservative du module mécanique ... 67 2.2 Partie dissipative du module mécanique ... 68 3 Propriétés électriques ... 70 3.1 Comportement diélectrique des composites en deçà du seuil de percolation ... 70 3.1.1 Mise en évidence de l’hystérèse électrique par la permittivité diélectrique ... 70 3.1.2 Détermination de la constante de Curie‐Weiss ... 71 3.1.3 Influence du taux de charge sur la permittivité diélectrique ... 72 3.2 Seuil de percolation électrique ... 73 4 Discussion ... 74 4.1 Etude de la cristallinité ... 74 4.1.1 Taux de cristallinité ... 74
Sommaire 4.1.2 Structure cristalline ... 75 4.2 Organisation tridimensionnelle et facteur de forme apparent des fils submicroniques de cobalt ... 77 4.2.1 Approche mécanique ... 77 4.2.2 Approche électrique ... 79 CHAPITRE 5 : COUPLAGE MAGNETOELECTRIQUE ... 81 1 Polarisation électrique macroscopique ... 81 1.1 Protocole de polarisation ... 81 1.2 Coefficient piézoélectrique ... 83 2 Propriétés magnétiques ... 83 2.1 Fils submicroniques ... 83 2.2 Composites P(VDF‐TrFE)/particules ferromagnétiques ... 85 3 Propriétés magnétoélectriques ... 88 3.1 Influence du champ magnétique ... 89 3.1.1 Champ magnétique statique Hdc ... 89 3.1.2 Champ magnétique alternatif Hac ... 90 3.2 Influence du coefficient piézoélectrique ... 91 3.3 Influence de la composition des fils submicroniques ... 92 3.4 Influence de la concentration en fils submicroniques ... 94 4 Discussion ... 95 CONCLUSION...99 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES... 103
Introduction
La stratégie d’intégration de fonctions dans les matériaux incite à la recherche de matériaux multifonctionnels. Une abondante littérature concerne le couplage mécanique/électrique. Le couplage magnétique/électrique est plus complexe à réaliser. Ce concept qui consiste à polariser un matériau par un champ magnétique extérieur et vice versa a été imaginé par Pierre Curie en 1894. En 1960 Astrov a démontré l’existence de cet effet en mesurant un champ électrique induit par une magnétisation sur le cristal Cr2O3.
Les études se sont poursuivies sur des matériaux monophasés possédant un couplage magnétoélectrique intrinsèque (BiFeO3, TbMnO3, LuFe2O4, YMnO3...). Ce type de matériaux est
rare et leur effet magnétoélectrique est très faible voire nul à température ambiante. C’est la raison pour laquelle les études se sont tournées vers les composites à effet magnétoélectrique extrinsèque. Ces composites sont constitués de matériaux combinant deux propriétés : la piézoélectricité (polarisation induite par une contrainte mécanique) et la magnétostriction (déformation mécanique induite par un champ magnétique).
Parmi les matériaux magnétoélectriques, certains sont multiferroïques i.e. possédant au moins deux propriétés dites « ferroïques » e.g. ferroélectrique et ferromagnétique. L’intérêt de ces matériaux a été relancé dans les années 2000 avec l’élaboration de couches minces inorganiques à fort couplage magnétoélectrique. Ces matériaux multiferroïques ont diverses applications comme de nouveaux types de mémoire utilisant la polarisation et la magnétisation. De plus, ils peuvent être utilisés comme capteur de champ magnétique.
Les composites multiferroïques les plus performants élaborés dans les études précédentes sont à base céramique induisant une fragilité mécanique des matériaux et une forte permittivité diélectrique. L’objectif de ce travail est donc de réaliser un composite souple ayant un coefficient magnétoélectrique comparable. Pour cette étude, une matrice polymère ferroélectrique a été choisie : le poly(vinylidène fluoride trifluoroéthylène). Des particules magnétiques ont été dispersées dans cette matrice. Nous avons utilisé des particules de faible et de haut facteur de forme qui permettront d’analyser l’incidence de l’orientation. Diverses compositions ont été considérées : des éléments simples (nickel, cobalt, fer) et des composés binaires (fer‐nickel et fer‐cobalt). Nous étudierons l’influence de la fraction volumique de ces particules sur les propriétés électrique, mécanique et magnétique. Une attention particulière sera consacrée aux faibles fractions pour préserver les caractéristiques de la matrice.
Introduction générale
Cette thèse est constituée de cinq chapitres :
Le premier chapitre rassemble les éléments bibliographiques sur les matériaux électroactifs et ferromagnétiques utiles pour cette recherche. Un état de l’art sur le couplage magnétoélectrique est également présenté.
Dans le second chapitre, les méthodes de caractérisation permettant de préciser la nature et l’incidence de la dispersion dans le polymère sont exposées. Le principe des analyses mécanique, électrique et magnétoélectrique est rappelé.
Les matériaux sont présentés dans le troisième chapitre. L’élaboration des particules métalliques à haut facteur de forme et la mise en œuvre des composites hybrides constituent les deux parties.
L’influence de la fraction volumique des particules sur les propriétés des composites est exposée dans le quatrième chapitre. Nous nous sommes particulièrement intéressés à la structure physique de la matrice P(VDF‐TrFE) et aux propriétés mécaniques et électriques des composites.
Dans le cinquième et dernier chapitre, nous présentons les résultats obtenus sur les propriétés piézoélectriques et magnétiques des composites élaborés. Nous analysons enfin le couplage magnétoélectrique des composites et la discussion permet de situer leurs performances par rapport aux matériaux existants.
1
1.1
Les de cara Nou prem 1.1. Sur piéz en l La p aléa cha préf l’écMatéria
Matéri
ferroélectri la polarisa actérisés pa us serons p mier temps, .1 Matér les 32 clas zoélectrique ’absence de polarisation atoirement mp électriq férentiellem helle macro Ma Figure 1 : ReCHAP
aux électr
iaux ferroé
ques sont d ation spont r une transit particulièrem , puis organ riaux inorga sses cristall es. Parmi ell e champ ext spontanée induisant u que extérie ment les di oscopique (F atériau non p eprésentatiPITRE 1
roactifs
électriques
des matériau anée en l’ tion ferro/p ment attent iques dans u aniques ines existan es, 10 poss érieur. Elles des différen ne polarisat eur aux bo pôles des d igure 1) [2]. polarisé ion planaire: Étude
s
ux polaires q ’absence de paraélectriqu ifs aux pro un second te ntes, 20 ne sèdent une s sont dites f nts domaine tion rémane rnes d’un différents d e du processe bibliog
qui possède e champ é ue se produi priétés des emps. possédant polarisation ferroélectriq es d’une cér ente macro matériau f domaines a us de polarigraphiq
nt au moins électrique e isant à la tem matériaux pas de ce spontanée ques. amique poly scopique nu erroélectriq afin d’obten Matériau isation dansque
s deux états extérieur [1 mpérature d inorganiquntre de sym à l’échelle ycristalline e ulle. L’appli que permet nir une po u polarisé s une céram s d’équilibre 1]. Ils sont de CurieTC. es dans un métrie sont micronique est orientée cation d’un t d’orienter larisation à mique [2] e t . n t e e n r à
Chapitre 1 L’applicatio champ coe d’hystérési spontanée champ Er. est la valeu valeur de c Figure Lorsque la perd ces p être de deu • La pré • La t per Cur 1.1.2 M La ferroéle : Etude bibl on d’un cha ercitif) à faib s entre la p
s
P est la v
A cette val ur de la pol hamp à atte e 2 : Évolutio températur ropriétés fe ux natures : transition o éférentielle d transition d rmanent acq rie. Matériaux or ectricité des iographique amp électriq ble fréquenc polarisation valeur maxi eur, un max larisation à eindre pour on de la pol re est supér erroélectriqu ordre‐désord dans la phas isplacive : d quièrent un rganiques s polymère e que Er cont ce aux born Pr et le cha imale que l ximum de d champ nul. annuler la p arisation en matériau f rieure à la t ues et devie
dre : elle a se paraélect des structure
e structure
s semi‐crist
tinu ou alte es d’un mat amp électriq la polarisati dipôles est o . La valeur a polarisation. n fonction d ferroélectriq température ent paraélec lieu lorsqu trique es cristalline ferroélectri tallins prov ernatif suffi tériau ferro que appliqué ion peut at orienté. La p absolue du . du champ éle que e de Curie T ctrique. Cett
ue les dipôl es symétriq ique au pas
ient du car
sant (E > E électrique p é (Figure 2). tteindre à h polarisation champ coe ectrique app C T du maté te transition es n’ont pa ues sans mo sage de la t
ractère biph C E avec E produit un c . La polarisa haute valeu rémanente rcitif EC e pliqué d’un ériau, ce der n de phase as d’orienta oment dipo températur hasique de C le cycle ation r de e Pr st la rnier peut ation laire e de ces
que 4]. Le méc uns 1.1. La p de exté inve élec La F Dan liée Ave de l e les polyam caractère caniques et par rapport .3 Piézoé piézoélectric certains cr érieure (com erse désigne ctrique. La p Figure 3 illus ns un systèm s en notatio ec i = 1, 2 ou a contrainte mides impair ferroélectri thermiques t aux autres électricité cité directe s ristaux d’ac mpression, t e la capacit piézoélectric stre ces deux Figur me d’axes o on matriciell u 3 et j = 1 e respective rs, le polym que d’un s de la zone , ce qui entr se caractéris cquérir une traction, tor té d’un ma cité peut s’a x phénomèn re 3 : Effet p orthogonaux e par un ten 1, 2, 3, 4, 5 o ment. ère fluoré P polymère e amorphe. L raîne une po se par la va e polarisati rsion). Ce ph atériau à se appliquer à d nes. piézoélectriq x (Figure 4), nseur de ran ij i d P = Δ ou 6 corresp PVDF ou le dépend de Les cristallit olarisation m riation d’un on induite hénomène e e déformer des cristaux que (a) direc la polarisat ng 2 appelé c j jΔ σ pondant à l’a 1.1 copolymère es cristallite es sont orie macroscopiq e polarisatio par une est réversib lorsqu’il es ou des poly ct, (b) invers tion ΔPet coefficient p axe de polar Matériaux é e fluoré P(V
es et des entés aléato que résultan on. Elle est contrainte le et la piéz st soumis à ymères sem se la contraint piézoélectriq risation et d électroactifs DF‐TrFE) [3, propriétés oirement les te nulle. la propriété mécanique zoélectricité un champ mi‐cristallins. te
Δ
σ
sont que dij. (1) ’application s , s s é e é p . t ) nChapitre 1 Fig Le coefficie contrainte coefficient Cette expr primaire, e dit seconda varie sous l Les différen le Tableau Quartz BaTiO3 PZT PVDF P(VDF‐TrF T
1.2
Com
1.2.1 Pr 1.2.1.1 : Etude bibl gure 4 : Défi ent piézoél dans la d piézoélectr ression est est dû à la va aire, il s’opp l’effet d’une ntes caracté 1. FE) 70‐30 Tableau 1 : Cmposites h
ropriétés éle Percolation iographique finition des d ectrique d direction de ique dij est composée ariation de pose au prem e contraction éristiques de Pr (mC.m ‐ 260 25‐47 30‐6 50‐10 Caractéristihybrides à
ectriques électrique e directions te 33 d représen e polarisat la suivante j i ij P dσ
⎜ ⎜ ⎝ ⎛ ∂ ∂ = de deux te la polarisati mier. Il est l n‐dilatation es principau m‐²) ε 0 70 0 00 iques des prmatrice p
ensorielles dnte le coef ion de l’éc : i V j i d d P P
σ
l − ⎟ ⎟ ⎠ ⎞ ermes. Le p ion sous une ié à un effet du matéria ux matériaux εr (à 20 °C) 4,5 1200 500 10 8 rincipaux maolymère
dans un mili fficient mes chantillon. j Vσ
ln premier, ap e contrainte t de volume u. x piézoélect d33(p 2, 11 57 ‐2 ‐2 atériaux pié ieu piézoéle uré par ap L’expressio ppelé effet e mécanique e dans leque triques sont C.N‐1) ,3 10 70 20 22 ézoélectriqu ectrique pplication d on générale piézoélectr e. Le second el la polarisa t reportées d TC (°C) 573 130 350 150 90‐100 ues [5] ’une e du (2) rique d est ation dans1.1 Matériaux électroactifs paramètre extérieur. Dans le cas des composites à matrice polymère chargée en particules conductrices, le phénomène de percolation électrique désigne le passage d’un comportement isolant à un comportement conducteur. Ce passage s’effectue au‐delà d’une valeur critique de concentration en particules conductrices appelée seuil de percolation. Ce phénomène de percolation a été mis en évidence dans diverses études [6‐8] Kirkpatrick [9] et Stauffer [10] ont décrit ce phénomène de percolation par une loi de puissance de la conductivité électrique au‐dessus du seuil de percolation :
(
)
t Cp
p
−
=
σ
0σ
(3)Avec
σ
la conductivité du système,σ
0 la conductivité pour p = 100 %, p la fraction volumique des particules, pc la fraction volumique des particules au seuil de percolation et t l’exposant critique universel dépendant de la dimensionnalité du système (1,1≤ t≤1,3 pour un système à deux dimensions et 1,6≤ t≤2 pour un système à trois dimensions). L’influence du facteur de forme des particules conductrices sur la valeur du seuil de percolation a été montrée par Balberg [11]. Il a complété ces résultats en établissant une relation entre la valeur de la fraction volumique de particules au seuil de percolation et le facteur de forme de ces particules [12]. Cette relation démontre que la fraction volumique de particules conductrices diminue considérablement quand le facteur de forme de ces particules augmente. La faible quantité de particules au sein d’une matrice polymère présente un intérêt particulier pour conserver les propriétés mécaniques de cette matrice et influencer le plus faiblement possible la valeur de sa densité volumique.1.2.1.2 Mécanismes de conduction
Dans le cas de composites conducteurs à matrice polymère, la structure des bandes électroniques est complexe du fait de la présence de particules conductrices dispersées dans une matrice isolante. Dans ce type de système, le transport de charges peut s’effectuer selon trois mécanismes :
• Mécanisme par effet tunnel (tunneling) : le porteur de charge franchit la barrière de potentiel par effet tunnel. Ce mécanisme s’effectue quelle que soit la température mais est seulement visible à très basse température.
• Mécanisme de sauts assistés par phonons : les sauts s’effectuent entre les états d’énergie localisés des queues de bande (associés au désordre). La conductivité observée est alors activée thermiquement.
• La conduction par sauts (hopping) : les électrons sautent d’un état localisé à un autre proche du niveau de Fermi. Ce mécanisme de conduction nécessite une énergie comme l’augmentation de la température.
Chapitre 1 : Etude bibliographique
Dans le cas de la conduction par saut, à basse température, les sauts peuvent avoir lieu à distance variable (Variable range hopping VRH) [13] d’une part, ou entre plus proches voisins (Nearest neighbor hopping NNH) [14, 15] d’autre part. Ces deux processus ont été modélisés par Mott [13] et Efros et Shklovskii [14, 15].
1.2.2 Propriétés mécaniques : modèles d’homogénéisation
Le modèle de Hashin‐Shtrikman (HS) [16] prédit l’évolution du module de cisaillement d’un matériau hétérogène en fonction de la concentration en particules dispersées dans une matrice avec une géométrie arbitraire. Ce modèle présente les limites haute et basse : haute lorsque la référence est le matériau le plus rigide et basse lorsque la référence est le matériau le plus ductile. Les particules sont considérées homogènes et sans interaction entre elles.
(
)
(
f f)
f f f f m f haut c G K G G K G G G G 4 3 5 2 6 1 1 + + + − − + =φ
φ
(4)(
)(
)
(
m m)
m m m m f m bas c G K G G K G G G G 4 3 5 2 1 6 1 + + − + − + =φ
φ
(5)Avec φ la fraction volumique en particules, Km et Gm les modules de compressibilité et de
cisaillement de la matrice respectivement, Kf et Gf les modules de compressibilité et de cisaillement des charges respectivement. Le modèle de HS ne tient pas compte du facteur de forme des particules. C’est la raison pour laquelle Halpin‐Tsai (HT) [17, 18] ont établi un modèle l’incluant.
ηφ
ξηφ
− + = 1 1 m c M M (6)ξ
η
+ − = m f m f M M M M 1 (7) L’équation de HT peut alors s’écrire : M +ξ
[
(
1−φ
)
M +M]
1.1 Matériaux électroactifs Avec φ la fraction volumique des charges, Mf le module des charges, Mm le module de la matrice. La variable ξ a été étudiée par Boyd [19]. Elle dépend du facteur de forme des particules et de la direction de sollicitation : • Direction transverse :
ξ
=
2
, • Direction longitudinale :d
L
2
=
ξ
avec L la longueur et d le diamètre des charges. Dans sa thèse, Van Es [20] a montré qu’il était possible de faire une approximation par le calcul pour des composites contenant des fibres orientées dans les trois directions. La valeur du module converge vers la valeur suivante :Efibres3D ≅0,184E// +0,816E⊥ (9)
Avec Efibres3D le module d’élongation du composite dans lequel les fibres sont orientées dans les trois directions, E// et
E
⊥ les modules d’élongation du composite dans lequel les fibres sont orientées parallèlement et perpendiculairement à la direction de la contrainte respectivement. Le module de cisaillementG
est déterminé par la relation suivante :(
+ν
)
= 1 2 E G (10) Avecν
le coefficient de Poisson.2
Matériaux ferromagnétiques
2.1
Ferromagnétisme
Dans un composé ferromagnétique, les moments magnétiques sont couplés. Il s'ensuit un alignement des moments à l'échelle microscopique et l'apparition d'une aimantation spontanée microscopique sans champ magnétique appliqué dans des domaines, appelés domaines de Weiss. Ces domaines sont séparés par des parois de Bloch ou parois de Néel. A l’échelle macroscopique, il est nécessaire d’appliquer un champ magnétique extérieur pour saturer entièrement l’échantillon. Les processus d'aimantation sont dominés par les changements topologiques des domaines (déplacements de parois et rotations d'aimantation) sous l'action d'un champ magnétique extérieur.
Si on soumet un échantillon ferromagnétique à un champ magnétique H, son aimantation décrit un cycle d’hystérésis (Figure 5).
Chapitre 1 Figure 5 L’aligneme L’aimantati agitation t températur transition f : Etude bibl : Évolution nt des mo ion est alors thermique e re, l’échant ferro/param iographique de la polaris oments ma s à 100 % de et devient tillon passe magnétique. e isation d’un magnéti agnétiques e sa valeur à nulle à la e de l’état
matériau fe ique appliqu est numé saturation. températu t ferromagn erroélectriq ué ériquement Elle est pro ure de Née nétique à ue en foncti parfait au ogressiveme el TN (Figu paramagnét tion du cham
u zéro abs nt diminuée ure 6). A c tique : c’es mp solu. e par cette st la
2.2
L’an liée faci libre selo l’an 2.2. Dan l’ori d’én l’aim plan cob [21] utili com F aim Pou Ave respAnisot
nisotropie m à l’orientat le aimantat e par rappo on l’axe de m isotropie m .1 Anisot ns un cristal ientation de nergie. Elle mantation sp ns cristallog alt hexagon ]. Cette orie isés pour dé mpacte. Figure 7 : Ma mantation, ur une symét ecK
1 etK
pectivementropie mag
magnétique e tion du vect tion. Elle estrt à l’orienta moindre éne agnétique.
tropie magn
l, l’anisotrop es axes cris
décrit la pontanée. L raphiques. nal présente entation est écrire l’énerg aille hexago Mr l’aimant trie uniaxial 2
K
les con t etθ
l’anggnétique
est une pro teur aimanta t due à la d ation sponta ergie. Cette nétocristalli pie magnéto tallographiq dépendance L’axe de faci Cette anisot e une anisot suivant l’ax gie interne d onale compa tation et Hrc
r
et Mr et e e l’expressio Emc stantes d’a gle entre l’ax priété fonda ation suivan dépendance anée de l’aim partie rappe ine ocristalline ques. L’inte e de l’éne le aimantat tropie est a tropie uniax e cr à tempé d’aimantatio acte du coba H le champ m entrec
r
et H on de l’éner θ 2 1cos K = anisotropie xe cristallog amentale de nt une direc e de l’énerg mantation. L elle les diffé dépend de raction spin rgie interne ion se situe appelée anis iale selon la érature amb on dans le c alt avecc
r
l’ magnétique Hr respectiv rgie interne θ θ 4 2cos K + uniaxiales graphique de 1.2 Matér es matériaux ction préfére ie interne o L’axe de faci rentes cont l’angle entr n‐orbite este par rapp selon la dire sotropie uni aquelle l’éne biante. La Fi cas d’un cris ’axe cristallo e appliqué, θ vement. d’aimantatio θ du premier e facile aima riaux ferrom x magnétiqu entielle app ou la densit ile aimantat ributions qu re l’aimanta à l’origine port à la d ection d’un iaxiale. Par ergie intern gure 7 décr stal à maille lographique θ et ϕ les an on s’écrit : r et de se antation (
c
r
magnétiques ues. Elle est elée axe de té d’énergie tion se situe ui favorisent ation Mr et de ce type irection de des axes ou exemple, le e est stable it les angles hexagonale e de facile ngles entre (11) cond ordrer
dans le cas s t e e e t t e e u e e s e ) e sChapitre 1 : Etude bibliographique
de la maille hexagonale du cobalt) et l’aimantation Mr . Le terme du second ordre est négligeable devant le premier.
D’après cette équation, on peut confirmer que l’axe de facile aimantation est dans la direction de
c
r
, c’est‐à‐dire pourθ
=
0
.Le Tableau 2 regroupe les constantes d’anisotropie du nickel, fer et cobalt à température ambiante selon les deux configurations de maille (hexagonale compact (hc) et cubique faces centrées (cfc)) pour le cobalt.
Ni (cfc) Fe (cfc) Co (hc) Co (cfc)
K1 (102 kJ.m‐3) ‐5 48 440 ‐52 K2 (102 kJ.m‐3) 2 12 130 13 Tableau 2 : Constantes d’anisotropie de premier et du second ordre du nickel, fer et cobalt à température ambiante [22] Ce tableau montre que les propriétés magnétiques sont dépendantes des structures locales des atomes. La première constante du fer est positive : l’axe de facile aimantation se situe suivant les directions (100). Celle du nickel est négative : l’axe de facile aimantation est selon les directions (111). Les constantes d’anisotropie K1 et K2 du cobalt (hc) sont dix fois supérieures
à celles du cobalt (cfc), ce qui montre que cette structure définie une anisotropie très marquée.
2.2.2 Anisotropie magnétoélastique
L’anisotropie magnétoélastique est due à l’interaction entre l’aimantation et les déformations mécaniques du réseau cristallin. Le moment magnétique étant fortement lié aux orbitales atomiques, toute déformation du réseau cristallin sous l’action d’une contrainte extérieure induit une modification des propriétés magnétiques. Cette déformation peut même altérer la direction d’aimantation du matériau. L’énergie par unité de volume associée à cet effet s’exprime par : 2θ cos me me K E = (12) Avec
K
meλ
sT
2
3
=
,λ
s la constante de magnétostriction,T
la tension appliquée etθ
l’angle entre l’aimantation et la direction de déformation.La Figure 8 montre l’évolution de la constante d’anisotropie des alliages NixFe1‐x en fonction du
pourcentage molaire de nickel, étude réalisée par Kittel [23]. Cette constante change de signe à 70 % en nickel. La composition de cet alliage est très proche de celle du permalloy dont la
2.2. La F d’un Fig c L’an mai sup ce m plus la m Figure 8 : E .3 Anisot Figure 9 visu ne couche m gure 9 : Défi cristallograp appli nisotropie m s aussi à la érieur à 1 e même axe. L s complexe manière suiv Evolution de tropie de fo ualise les an mince dans u inition des a phique de fa iqué, θ et ϕ magnétique e a forme des et placé selo L’expression que la symé ante : la constant orme ngles utilisés un repère (x angles pour acile aiman les angles e est forteme s échantillo on l’axe yr p n générale es étrie globale te d’anisotro ambiante s pour décri x, y, z). r un matéria ntation, Mr l entre
n
r
et M nt liée à la s ns. En effet par exemple st une fonct e du système c K E=− opie des alli e [23] re l’énergie au magnétiq l’aimantatio Mr et entre symétrie cris t, un objet e a tendance tion complex e sera basse θ 2 cos 1.2 Matér iages NixFe1 interne d’a que en couch on et Hr le cn
r
et Hr resp stalline com magnétique e à garder so xe. Et son ex e. Cette expr riaux ferrom 1‐x à la temp aimantation he mince av champ mag pectivemen mme vu préc e de facteu on aimantat xpression se ression peut magnétiques pérature dans le cas vecn
r
l’axe gnétique nt. cédemment, ur de forme tion suivant era d’autant t s’écrire de (13) s s , e t t e )Chapitre 1 : Etude bibliographique
Avec
K
la constante d’anisotropie caractérisant la force de l’anisotropie du premier ordre. Elle est exprimée en unités de volume.Dans le cas de couches minces ou de multicouches, il est nécessaire de distinguer deux contributions : la contribution de surface Ks et la contribution de volume Kv [24]. On peut alors réécrire
K
selon l’équation suivante :t
K
K
K
s v+
2
=
(14)Avec Ks la constante d’anisotropie de surface, Kv la constante d’anisotropie de volume et t l’épaisseur de la couche magnétique.
2.3
Magnétostriction
D’une manière générale, la magnétostriction se présente comme l’ensemble des relations liant les propriétés mécaniques d’un corps à ses propriétés magnétiques. Elle trouve son origine dans l’interaction entre les moments magnétiques atomiques ainsi que dans l’anisotropie magnétique.
Le coefficient de magnétostriction
λ
est la différence relative entre la longueur d’élément mesurée sous champ magnétiqueH
et leur longueur mesurée dans la même direction en l’absence de champ (équation (15)).l
l
Δ
=
λ
(15)La saturation en magnétostriction se produit lorsque les directions d’observation et d’aimantation sont confondues (
θ
=
0
). Le coefficient de magnétostriction à saturationλ
s caractérise un matériau de base. Il est mesuré quel que soit l’état d’orientation initial à partir de la différence entre les coefficients de magnétostriction pour des champs saturant dans les directions parallèle (λ
//) et perpendiculaire (λ
⊥) à la direction de mesure :
(
)
⊥−
=
λ
λ
λ
//3
2
s (16)Le coefficient de couplage magnétomécanique k33 caractérise le rendement de conversion entre les énergies magnétique et élastique.
1.3 Couplage magnétoélectrique Matériau λs (en 10‐6) k33 TC(°C) Métaux Fe Ni Co ‐9 ‐35 ‐62 ‐ 0,30 ‐ 770 358 1130 Alliages métalliques 2V permendur (V 2 ‐ Co 49 ‐ Fe 49) +70 0,26 980 Permalloy 49 (Ni 45 ‐ Fe 55) +27 0,33 440 Alfer 13 (Al 13 ‐ Fe 87) +40 0,30 500 Co 4,5 ‐ Ni 95,5 ‐36 0,51 410 Co 18,5 ‐ Ni 81,5 ‐ 0,46 570 Cr 0,8 ‐ Co 2,4 ‐ Ni 96,8 ‐ 0,43 360 Fe 50 ‐ Co 50 +70 0,53 950 Fe 30 ‐ Co 70 laminé +130 Ferrites Fe3O4 +40 0,36 580 CoFe2O4 ‐110 510 NiFe2O4 ‐46 570 Ni0,948Co0,027Fe2O4 ‐30 0,38 590 Ferrite Ni‐Cu‐Co‐Fe (Ferroxcube 7A1) ‐28 0,3 530 Terres rares TbFe2 +1753 0,35 438 SmFe2 ‐1560 0,35 ‐ Tb0,27 Dy0,73 Fe2 +1068 0,53 ‐ Tableau 3 : Coefficient de magnétostriction λs, de couplage magnétomécanique maximal k33 et température de Curie TC pour différents matériaux [25‐27] En comparant les valeurs de
λ
s dans ce tableau, les céramiques à base de terre rare possèdent un coefficient de magnétostriction d’une décade au‐dessus de celui des autres matériaux (métaux ou ferrites).3
Couplage magnétoélectrique
3.1
Définitions
Un matériau est dit multiferroïque s’il possède au moins deux propriétés ferro‐ : • Ferromagnétisme • Ferroélectricité • FerroélasticitéLa première définition d’un multiferroïque a été donnée par Aizu en 1970 [28]. Dans cette étude, il définit qu’un cristal est multiferroïque s’il possède au moins deux états orientés en
Chapitre 1 : Etude bibliographique
l’absence de champ extérieur et que l’on peut passer entre ces états par l’application d’un champ magnétique ou électrique ou d’une contrainte mécanique. La plupart des études réalisées depuis se basent uniquement sur les matériaux présentant du ferromagnétisme et de la ferroélectricité.
La coexistence du ferromagnétisme et de la ferroélectricité permet d’envisager l’obtention d’un couplage magnétoélectrique (ME). L’effet magnét oélectrique peut se manifester de deux manières : • L’effet ME direct : modification de la polarisation induite par un champ magnétique
Δ
P
=
α
⋅
Δ
H
ouE
H
E⋅
Δ
=
Δ
α
(17) • L’effet ME inverse : modification de la magnétisation induite par un champ électriqueΔ
M
=
α
⋅
Δ
E
(18)Où
α
etα
E sont les coefficients ME.Des études sur l’effet ME ont été effectuées depuis plus d’un siècle. Elles ont commencé en 1894, avec Pierre Curie émettant l’hypothèse qu’il est possible de polariser électriquement un cristal sous un champ magnétique, et inversement, d’obtenir une magnétisation induite par un champ électrique [29]. En 1927, Van Vleck [30] prédit également un effet, n’ayant jamais été observé expérimentalement, qu’il appelle « effet magnétoélectrique directionnel ». En 1957, Landau et Lifshitz montrent que la symétrie magnétique doit être prise en compte et que l’effet magnétoélectrique doit se produire dans les structures magnétiques. L’année d’après, Dzyaloshinskii prédit l’existence d’un effet magnétoélectrique linéaire dans la phase antiferromagnétique du cristal Cr2O3. En 1960, Astrov confirme cette théorie en observant
expérimentalement un effet non nul dans le Cr2O3 en mesurant un champ électrique induit par
une magnétisation [31]. Il montre aussi que cet effet évolue linéairement avec le champ électrique. En 1961, Follen et al [32] étudient l’influence de la température sur l’effet ME également sur le Cr2O3 (Figure 10) et en 1964 sur le Ga2‐xFexO3. Astrov observe le même
Figu En c app rest élec jusq ava
3.2
La F Les de BiFe ure 10 : Dép calculant la pliqués simu te inférieur ctrique (α
ME qu’à l’appar it déjà émisEffet m
Figure 11 illu matériaux m manganite eO3 [35‐37], pendance en variation d ultanément à la racin E m ME<
χ
χ
ition du pre l’hypothèse
magnétoéle
ustre l’effet
Fig
monophasés ou de ferri TbMnO3 [3
n températu
de l’énergie à un milieu e du produ
). C’est la r emier comp e en 1948.
ectrique in
ME dans un gure 11 : Effe s présentant te. Par exe 8], Fe5LiO8 [
ure du coupl
libre lorsqu ME, Brown uit de la s raison pour posite ayant
ntrinsèque
n matériau m fet magnéto t un couplag emple, de n [39], LuFe2O lage ME α (sue les cham n et al [33] usceptibilité laquelle les t un effet M
monophasé. oélectrique i ge ME les pl ombreuses O4 [40]. 1.3 Coupl sans dimens mps magnéti ont montré é magnétiq s recherches ME extrinsèq ntrinsèque us connus s études ont age magnét sion) dans le
ique et élec é que le coe ue et la su s ont fortem que dont Te sont à base d t été effect toélectrique e Cr2O3 [32] ctrique sont efficient ME usceptibilité ment ralenti ellegen [34] de bismuth, tuées sur le e ] t E é i ] , e
Chapitre 1 Les Figure cristaux or donc pas po Figure 12 : Figure 13 4,2 K, (2) B : Etude bibl 12 et Figure rthorhombiq ossible d’en Polarisatio : Polarisati Bi0,55Gd0,45Fe iographique e 13 montre ques de Bi1‐ nvisager d’év n du TbMnO ion dans les eO3 T = 4,2 K e ent que les ‐xRxFeO3 son ventuelles a O3 soumis à tempé cristaux ort K, (3) Bi0,55Dy propriétés m nt négligeab pplications à différents c érature [38] thorhombiq y0,55FeO3 T = magnétoéle bles à temp avec ce type champs mag ques Bi1‐xRxF = 4,2 T, (4) B ctriques du pérature am e de matéria gnétiques en FeO3 (1) Bi0,4 Bi0,45Dy0,55Fe TbMnO3 et mbiante. Il n au. n fonction d 45La0,55FeO3 eO3 T = 77 K t des n’est de la T = [41]
3.3
Dan mag La F ME com pola con con piézEffet m
ns les comp gnétostrictio Figure 14 et direct, un c mposite, cet arisation pa trainte dan trainte est zomagnétismmagnétoéle
posites, l’eff on. Il est déc la Figure 15 champ magn tte contrai r piézoélect ns la partie transférée me inverse. Fig Figectrique ex
fet ME est crit par les éeffetMEdire
effetMEinve
5 illustrent le nétique (H
nte est tra tricité. Pour e ferroélect à la part gure 14 : Eff gure 15 : Effe
xtrinsèque
initié par d équations (1 mécan magné ect = mécan électr erse = es effets ME ) induit une ansférée su r l’effet ME rique du c tie magnéti fet magnéto et magnétoe
eux proprié 9) et (20). élec méc nique étique× mag méc nique rique × E direct et in e contrainte ur la partiinverse, un omposite p que et ind
oélectrique d électrique in 1.3 Coupl étés [42] : la ctrique canique gnétique canique nverse respe e sur la part e ferroélec champ éle par piézoéle duit une ai direct [43] nverse [43] age magnét a piézoélec ectivement. tie magnéto ctrique et ectrique (E) ectricité inv imantation toélectrique tricité et la (19) (20) Pour l’effet ostrictive du induit une ) induit une verse, cette (ΔM ) par e a ) ) t u e e e r
Chapitre 1 La Figure 1 • (a) • (b) • (c) Figure 16 Les coeffic Figure 17. I composés Comme no TeD ont l littérature. matériaux. : Etude bibl 6 montre le 1‐3 : Fibres 3‐0 : Particu 2‐2 : Couche : Les trois t ients ME
α
Il apparaît c de Terfeno ous l’avons s es plus ha Il n’est do iographique s trois types magnétique ules magnét es de compo types de com Eα
de différe lairement q ol‐D TbxDy1 souligné dan auts coeffic nc pas surp e s de compos es intégrées tiques dispe osés magnét mposites (a) ents compo ue les comp ‐xFe2 (x≈0 ns les partie cients piézo prenant d’o sites ayant u dans une m rsées dans u tiques/piézo ) 1‐3 fibres, osites précéd posites prés 3 , 0 ) (TeD) e es piézoélect oélectrique btenir un t un effet ME matrice piézo une matrice oélectriques (b) 3‐0 parti demment é entant le pl et de Pb[Z tricité et ma et magnét rès haut co : oélectrique, piézoélectr s intercalées icules, (c) 2‐ tudiés sont us haut coe rxTi1‐x]O3 (0
agnétostrict tostrictif me uplage ME rique, s. ‐2 multicouc reportés su efficient ME1
0
≤ x
≤
) (P tion, le PZT esurés dan entre ces d che ur la sont PZT). et le ns la deux(a) PV
3.4
En p pola FeR Mem il es [52, Une mon mag stru mag ce c méc prod PZT du Ni0,3Zn0,62Cu Ni/PZT/Ni VDF/TeD‐PVApplica
premier lieu arisation et RAMs (Ferro mories). Ain st possible d , 53]. e deuxième ntré la capa gnétique en ucture mul gnétostrictiv capteur est canique aux duisant des T. Le coeffici rapport de Figure u0,08Fe2O4/P 2‐2, (d) PZT VDF 2‐2, (g) Pations
u, l’effet ME la magnétis oelectric Ra nsi, avec la c d’envisager d application acité de cer n énergie é lticouche f ves de FeBS le suivant : x couches s charges él ient ME est conversion e 17 : Coeffic Pb(Fe0,5Nb0,5 T‐PVDF/TeD‐ PU/Ni 3‐0, ( P(VDF‐ peut être e sation sont ndom Acce coexistence de créer des de l’effet M tains compo lectrique [5 fibres de SiC pour l’a un champ de FeBSiC, ectriques. U maximal à du transfor cients ME po 5)O3 3‐0, (b) ‐PVDF/PZT‐ (h) PU/Fe3O ‐TrFE)/CoFe2 exploité com utilisées po ss Memorie de ces deux s systèmes ME réside da osites multi 54, 55]. Par PZT piézo ppliquer à u magnétique elle‐même Une tension la fréquenc rmateur. Le our quelque Ni0,3Zn0,62Cu PVDF 2‐2, (e O4 3‐0, (i) PVD 2O4 3‐0 [44‐ mme nouvea our encoder es) et les M x propriétés à quatre éta ans les capt iferroïques r exemple, oélectrique un capteur e imposé au e transférée dynamique ce de résona e champ ma 1.3 Coupl es composite u0,08Fe2O4/P e) PZT‐TeD, DF/Tb0,27‐xD 51] u type d’élé les informa MRAMs (Ma s dans un m ats logiques eurs magné multicouche Dong et al entourées magnétoéle u composite e à la couc e est appliqance qui co agnétique st age magnét tes Pb(Fe0,5Nb0,5 (f) TeD‐PVD Dy0,73‐yYx+yFe éments de m ations binair agnetic Ran matériau mu s dans un se étiques. Des es à conver l. [56] ont s de deu ectrique. Le e induit une
che de fib quée aux éle orrespond au tatique pro toélectrique 5)O3 2‐2, (c) DF/PZT‐ 2 3‐0 et (j) mémoire. La res dans les ndom Acces ltiferroïque, eul dispositif s études ont tir l’énergie étudié une ux couches principe de e contrainte res de PZT ectrodes du u maximum duit par les e a s s , f t e e s e e T u m s
Chapitre 1 bobines pe la tension d Enfin, il est en utilisant présenté e composé d d’autre. Le polarisation permittivité variable co : Etude bibl ermet de cha de sortie t possible d’e t les inducta en Figure 1 d’une couch e champ éle
n de l’élém é change en mmandée p iographique anger le poin envisager un ances variab 18 est simil e de PZT re ectrique sta ent magnét n fonction d par une tens Figu e nt de polaris ne troisième bles. Cette é aire à celu ecouverte pa atique perm tostrictif va u champ éle sion. ure 18 : Indu sation de l’é e application étude a été
i du capteu ar deux film met de défo rie en fonct ectrique app
uctance vari
élément mag
n utilisant u réalisée par ur ME déta ms de MetG
ormer la co tion de cett pliqué, on o iable [57] gnétostrictif n composite r Lou et al. [ aillé précéd las magnéti ouche de PZ te déformat btient alors f et de contr e multiferroï [57]. Le prin demment. Il ques de pa ZT. Le poin tion. Comm une inducta rôler ïque ncipe l est rt et t de me la ance
CHAPITRE 2 : Méthodes de caractérisation et d’analyse
1
Microscopie électronique
1.1
Microscopie électronique à balayage
Les observations des fils submicroniques et des composites présentées dans cette étude ont été réalisées avec un microscope électronique à balayage JEOL JSM 6700F en mode détection des électrons secondaires pour les fils et rétrodiffusés pour les composites, ce qui permet un meilleur contraste entre les fils submicroniques métalliques et la matrice P(VDF‐TrFE). La tension d’accélération la plus appropriée est de 10 kV.
Les échantillons observés en microscopie sont obtenus par cryofracture des nanocomposites. Les images réalisées permettent de visualiser l’état de dispersion des fils submicroniques dans la matrice polymère et de vérifier leur morphologie après élaboration.
1.2
Microscopie électronique à transmission
La structure et la texture des fils submicroniques ont été étudiées par microscopie électronique à transmission haute résolution (METHR). Les images MET et METHR ont été obtenues avec un microscope JEOL 2100 équipé d’un détecteur EDS. La tension d’accélération du canon à émission de champ appliquée est de 200 kV. Les fils submicroniques sont, au préalable, attaqués à l’acide sulfurique pour éliminer la couche d’oxydation en surface. Ils sont ensuite dispersés dans du toluène et une goutte de cette dispersion est déposée sur une grille de cuivre recouverte d’une membrane de carbone trouée.
1.3
Analyse Thermogravimétrique
L’Analyse Thermogravimétrique (ATG) permet de déterminer la température de dégradation d’un matériau par la mesure de la masse de l’échantillon en fonction de la température. Chaque composite a été vérifié par analyse thermogravimétrique (ATG) avec un TGA Q50 IRTF de 20 °C à 600 °C à 20 °C.min‐1 dans le but de déterminer avec précision le taux de charge.
2
Analyse calorimétrique diatherme passive
2.1
Principe
L’analyse calorimétrique diatherme (ACD) d’un matériau permet l’analyse de ses transitions thermiques. La cristallisation, la fusion ou la transition ferro/paraélectrique, induisent un flux
Chapitre 2 : Méthodes de caractérisation et d’analyse
de chaleur. Ces transitions sont associées à une discontinuité de la dérivée première de l’enthalpie libre de Gibbs et sont désignées par transition du premier ordre. La transition vitreuse se caractérise par un saut de capacité calorifique qui correspond à une discontinuité de la dérivée seconde de l’enthalpie libre de Gibbs : cette transition est du pseudo second ordre. Lors d’une rampe en température, la différence de température entre l’échantillon et la référence est mesurée par des thermocouples. Cette différence permet de déterminer le flux de chaleur différentiel entre la référence et l’échantillon (équation (21)). D R T dt dQ =Δ (21)
Avec ΔT la différence de température entre la référence et l’échantillon, RD la résistance
thermique du disque de constantan et dt dQ
le flux de chaleur. La mesure du flux de chaleur permet de mettre en évidence les différents processus physiques et chimiques, endothermiques (fusion), exothermiques (cristallisation, polymérisation) ou athermiques (transition vitreuse).
2.2
Thermogramme du P(VDF‐TrFE)
Le copolymère P(VDF‐TrFE) 70‐30 a été choisi comme matrice pour l’élaboration des composites multiferroïques du fait de son caractère ferroélectrique.
Le thermogramme ACD du P(VDF‐TrFE) est représenté en Figure 19. Le P(VDF‐TrFE) a été fondu à 200 °C pendant 5 min et refroidi à 20 °C.min‐1. La vitesse de montée en température est également de 20 °C.min‐1.
La température de transition vitreuse Tg pour les copolymères fluorés est basse. Elle augmente avec le pourcentage molaire d’unités de TrFE [4]. La détermination de la transition vitreuse à partir des thermogrammes obtenus est très difficile comme remarqué précédemment par Ngoma [58]. Cependant, Capsal et al. l’ont localisée à Tg = ‐30 °C [59]. D’après le thermogramme en Figure 19 avec les mêmes conditions de mesure, nous déterminons une température de transition vitreuse de l’ordre de ‐40 °C. L’écart de 10 °C entre ces deux valeurs montre la difficulté de détermination de cette température avec précision.
Fig Aut pic se m ferr calc ferr Ave TrFE déte Clem PVD
ΔH
H Δ P(V ure 19 : The our de 100 endothermi manifeste à roélectrique cul du taux ro/paraélect ec ΔHfp l’en E) etΔH
∞ l’ erminée à ments [60] ( DF et TRFE (7 ∞H
= 91,45 J fp H = 19,85 J DF‐TrFE) 70/ ermogramm °C, la transi ique lors de à environ 6 . La fusion x de crista trique et se c nthalpie asso ’enthalpie d partir des e (Tableau 4). 70/30), on e J.g‐1. L’entha .g‐1 et l’enth /30 est de l’ mes ACD du P ition ferro/p la montée 60 °C, ce q du P(VDF‐T llinité tient calcule de la(
%
Cχ
ociée à la tra de fusion thé enthalpies d Connaissan en déduit l’e alpie du pic halpie de fus ’ordre de 52 P(VDF‐TrFE) 20 °C.m paraélectriq en tempéra ui met en TrFE) se prodt compte d a manière su
)
%
Δ
+
Δ
=
H
H
f ansition de éorique du P de fusion d nt la masse m enthalpie de c de transitio sion ΔHf = 2 %. 2.2 Analyse ) obtenus po min‐1 ue ou trans ature. Lors d évidence u duit à 150 ° du pic end uivante :100
×
Δ
+
∞H
H
fp Curie et HΔ P(VDF‐TrFE) es entités P molaire de c e fusion du P on ferro/pa = 27,97 J.g‐1 e calorimétr our une ram ition de Cur du refroidiss n hystérèse °C et la cris dothermique0
f H l’enthalp 100 % crista PVDF et TrF ces entités e P(VDF‐TrFE) raélectrique 1 . Le taux de rique diathe mpe en temp rie se manif sement, cett e, caractéri stallisation àe de la tra
pie de fusio allin. Cette d FE pures ca et le rapport 70/30 100 % e mesurée p e cristallinité rme passive pérature de feste par un te transition stique d’un à 140 °C. Le ansition de (22) n du P(VDF‐ dernière est alculées par t molaire de % cristallin : par ACD est é calculé du e n n n e e ) ‐ t r e : t u
Chapitre 2 : Méthodes de caractérisation et d’analyse ΔH∞(kJ.mol‐1) M (g.mol‐1) PVDF 6,7 64,03 TrFE 5,4 81,02 P(VDF‐TrFE) 70/30 6,3 69,13 Tableau 4 : Enthalpies de fusion à 100 % de cristallinité et masse molaire du PVDF, TrFE et P(VDF‐TrFE) 70/30 [61]
3
Spectroscopie mécanique dynamique
3.1
Principe
Lors d’une déformation sinusoïdale de pulsation fixée ω, la viscoélasticité d’un polymère induit un déphasage entre la déformation dynamique imposée (γ
*=γ
0exp( )
iω
t ) et la contrainte dynamique mesurée (σ
*=σ
0exp[
i(
ω
t+δ
)
]
). Ce déphasage est quantifié par l’angle de perteδ
. Le module mécanique complexe G* est défini par : G i G G = = ′+ ′′ * * * δ σ (23)La partie réelle
G′
du module mécanique complexe est le module de conservation caractéristique de l’énergie emmagasinée de manière réversible dans le matériau (composante élastique). La partie imaginaireG′′
du module mécanique complexe est le module de perte mécanique ou dissipatif caractéristique de l’énergie dissipée dans le matériau par frottement. Le facteur de perte d’énergietan
δ
est le rapport entre le module dissipatif et le module conservatif : G G ′ ′′ = δ tan (24)3.2
Dispositif expérimental
Les essais d’Analyse Mécanique Dynamique (AMD) en torsion sont réalisés avec un rhéomètre à déformation imposée ARES (Advanced Rheometrics Expansion System) de TA Instrument. La sollicitation en torsion impose une déformation par le mors inférieur. Un capteur de force est placé sur le mors supérieur pour mesurer le couple de torsion de l’échantillon en réponse à la déformation imposée (Figure 20). Il est enregistré lors d’un balayage en température pouvant aller de ‐140 à 250°C.Les effe Dan éch extr éch
3.3
Les min mm La F tem échantillon ectuées dan ns l’ensemb antillons a raits du de antillons enRelaxa
échantillon n sous une p m d’épaisseu Figure 21 r mpérature de Figure 20 : s caractéris s le domain ble des esssubi deux uxième bal gendrée pa
ations méc
s de P(VDF‐ ression de 0 r, 10 mm de représente e 3 °C.min‐1 : Schéma du és en AMD ne linéaire àais, la vite montées en ayage. Le p r leur mise e