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\ , v.\
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\ ... ' ) 'r;., " '. l '0uantlt~tjves , 1 concernant Id ~tratéqle alimentaire
dE-<;; 0 e r c h il ,,: des ,p e r C il t 1 a Î' e :; .. E fi::' j il n 5 1 il r ,1 \' l.è r-E
,j",s ,-'utaov31S et le 'fleuve S"lnt-Laurent
\.
l '
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, ~ean LOUIS Deveau
",
Li n 1 v E-r c: 1 t é ~1 [ G 1 1 1. !'î Ci n t r e a j\
\,
..
Tnese soumise à la Faculté des Etudes Grad~èes
et~Je la ~E/chet-che, d ~ltre 0 doport part;el er 'vue Ile
obtentlor, du· gr",de de Naitrl"e ès ,SClE!'ce:;
'"
..
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,
o , '! 1,
ï
"
1.
~ Thèse de lIai'trt se , "J. L. Deveau ~éoarte.ent des ressources renouvelables
,
,
,Co'.oariol sons Quant 1 tat 1 'l'es concernant- 1
a
stratéol e all.ental re, des perchaudes (Pe~.ca flav"esQerrsl dans la rIVIère "
.
des OutaouaIS et le fleuvè SaInt-~aurent
I!
Résumé
'\\
..
\\i
! < I V
Les effets de différents .types d'habItats su~\ la dens.Ité, et la
"
\\
dIverSIté Qe la faune benthiQue" aInSI Que l 'In~l,~,en'ce de la denuté
\\
.-des orOles sur l'étendue du réQllte alImentaIre
\~t
le coeffICIent 'l',,'
d'embonooint ôes oercMaudes (Perea flavescerrs) fur.ent\\co.parés dans le
• - ,';- 1
.. ,1'1\
St-LaurenLet dans l ',OutaouaIS. Pendant l'été de 199'2.\ SIX échantllions
, '1\
" ~\I
de lIacrOlnvertébrés et de oerchaudes,iurent recueiliif à l'aIde \d une
1,1
,
, .
\'j\
benne Ekman et ~e fIlets. Glalliants. resoectivellent. Pe/w.tant les 1-" et
.'~
, , ?, " \ ' \ , 1 ' '2- écharitliionnaoes. la densIttt de la ,fAune benthIQUe éÜV,t· o~us élevée
/~
dans le St-La-urent Due dans l 'Outàouals. tandIS ou 'elle ~éfalt plus
élevée dans 1 OutaouaIS lors des 4, dernIers échantIIlQnnaoes. La
dIverSIté (H')' étaIt olus élevée dans l 'Out.aoua15 Due dans -'le St~ Laurent •
~,~
1onoueur:-o,er~de5
seulellent.
'"
L'~tenQue du rèol.~ alImentaIre des oetltes Qerchaudes "
8S 'à 159 mil) dans le St-Laurent
...
déoassait celle des'de ce oroupe dans l 'Outaoua1S., aux 3- et 'S- é~hanh.llonnaoes
tandIS Que l'étendue du réoue allmentaire était plus large
pour les orandes oerchaudes (lonau~ur: 160 à 252 •• l dans l~ St-Laurent
dès' le 2- échantlll.onnage. Le t:Ioeff1CIent d'embonpolnt 'des perchaudes
\
dans 1 ~Outaouals éhit slonIf1càtIv,e.ent P1U5 élèvé (ut" ;: 2.952. Il
<
•
~
O.OI) oue celUI de'S oerchaudes dans le St-Laurent. Les' oerchaudes
conso.muent surtout dès AmphI00des et des"GasUrooodes 9an~ les deux
les
mesuraIent en;r.e 2 et bmm
~de lon~ueur.
, , , " 1t/ 1 1"
1
f /"
'1Quantltatlve camoarlsons concernino the
fee~lno ~trateDv,
o~
vellpw oerch
(P~rca flavesc~ns)ln the Ottawa
RIver and the st. Lawrence Rlver
" ,
Abstract
The
affects of\seleded habl ht
son the den!H tv and
dl ver!t~ tv of'berithlc
macrolnverteb~ates.\
as weIl as the Influence of Orey densltv on
the' dl'et bl"'eadth and tandlbon fador of yellow oerch (Perca flavescens)
w~re
comoared
lnthe St. lawrence River and
lnthe
Ott~wa R~yer.In the
'1
su~mer
of
1982.macrOlnvertebrates and perch
Nere sampled
SIXtlmes "lth
the'use
ofan Ekman dredDe and DIlI-nets. resoectlvelv.
ln
~he ~.tjnd
, 2
nclsamoles.
the
densltv of benthlc maèrOlnvertebratés
st.
1
n ( the
however. the Ottawa had a
,
~Lawrence
,l'las'oreater than that ,ln the Ottawa:
areater densl
tv dunno'
the 1ast
4salllP
1es.
Dl verSl tv (H')"asj oreater
'1 n Jthe
Ot~awa
than \n
t~'
St.Lawrence.
The dlet bre'adth
ofsmall
oerth
Oenoth:
85ta
159 mm)ln the
St.Lawren{:e
"aS
oreater than that of
s.all perch ln the Ottawa only durlno the
3rcland
5~hsa.pIes:
however.
l t
was
ol:"eater
.
<lforla-roe perch' <lenoth:
- .
160to
252 1111)ln
the
st.
Lawrenc~
beqlnQlnq at the 2
nd 5a.~le~The
condltlon factor
0'perth ln
,
the Ottawa
was
51gnlflcantlv greater than that of oerch
ln the St.
Lawrence
(t=
2.952. p 0.01).Alllphl'pods and
ga~tropodsl'lere the major
):o.ponen~of the~let of
perch ln both'r1ver svstU5.
Perch
ate allPhlpods
leas~rlng bet"ee~12and 6 ••
lnlenqth.
1
.' <"
,
.
.'
."
' \,,
-" , . / ,J, ~...
.
"
tes ·ressources flC\anClères· Dour ce orole~ oro,venalent du fonds
F.C.A.C. (F~rllatl0n de Chércheurs' et Action ConCQrtéel. thOlstere de
l'Educ.atlon du 'Québec. De Dlus. une bourse III a é~é accordée Dar le'
Ministère de l édui:atlon de la Nouvelle-Ecossè. 110n directeur de thèse.
l'e Dr. G. J. Doucet. Il a donne de Judlcleux conseils tout au'lona de,ce
"tra.vall. l~ Dr. D. J., Lew15. du Déoêi-rteeent d'entollo!oIJ1El. était
)
tQU1~Ur~ ,dlSDonlbl~ Dour de nO.breu~es consultations.
De alus.
le~Dr.I.e"l'S et ses collaborateurs'. le Or. Do;ucet et W. FalrcHtld • • 'ont perDllS
d utl-llser leur
donnèl:'~
nl.!.OUbllèe's concernant la densité desoacro,.'.0".,·r.5 'onth. o,ues 2n5
le';'5 do " " . . .
re "5 Outaou"5,
Lo
Dr. /'1. ·,Fanous. du
Dèoart~nt'
'de chllllleet
phYSIQue aOf"lcoles. afaCilité la tache de ... filre les analyses statlstllÎues. La méthode
'd'estUatlon Ylsuelle'" Dour analyser les contenus stollacaux des
oerchaudes Il a .etê expliQuée par le Dr. A. t;'.,east de l univerSIté'
1
Queen s.
La aéthode déchantilionnaoe
des .acroD~e5suIte, cl, des consul'tat'lons- avec ,le Dr. P.
Cha.ber~
rDéD'artemen , t debloloOlel et' le Dr. T. Meredlth (Déoartuent '·de Q~OOraohle') de
et le Dr. R. D. Tltun IDeOirtellent des ressources renouvelatlle's) 1I\:Ont
f~lt part de co •• entaires tr~s oert~nents sur ce tFa~all. Chrlstene
Rafuse'
a
collaboré à l'ech';antilionnaqe ·et l ')dentlflcatlon desaaerophvte'E>. Les autres oersonnes QUl ont fal t des êchantlll,olrnaQes de
-l
pOissons ou de lIacroHl,vertebrés benthiques ét~lent:, 1'1. Goudv, J. Robin.
D.~
Desaulnlers. 1'1.Durand~
tLJ'urgeon.
et S. !tcSeachY. Le.anluent
du1 v. f ' '.
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!,
1,.
,
"..
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) " .icro-ordlnateur.' IBM-PG. Il ,avec lequel cette thèse a
.~
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été \ éCrl t'e.
fut
(
Kzrbv. Le mervel Ù eux sfms de l' hUlliour
1
et la IUCldIt~
de
mon
collèguè W. Fa1rchIld ont per.ls de sufmonter denolftbreuses dIfficultés. Mes parents. AnÙa
et
Delbé.ont
aIdé à~
développer mon Intérêt
pourles pOIssons.
Ha flanc~e,Esther.
QUIétaIt
, \
toujours
Al
'~couteaux lIIolllénts les plus
dlfflclfes.
encourag~"ents néc~ssal res 'p'our achever ces travaux.
remercier tous Dour leur collaboratIon •
, 0 \ \ \ " J- \ : 1 , ,
-'
•
\
• 1/
v.
---
.
m'a donné
les
u Je désl re 1 es 1 .." \ r •
,
1
11
.[
1
.
.
Table des matières
p'age
Résumé ....•.•...•.•... , .•... : ...
11,
-Ab 5
t r a
c:t , '.' . .., ....
Il • • • • • 1 • • • • • • • • • ~ • • • • • • • • :1 . . . , • • • • • • • • • • • • ~l l lRem e r e l e men t 5 . . . 'f~ • • • • • • ' • 1 • 1 III . . . ' , ' • • • • .. 1 V
,(
.
LIstÉ? des tableaux . . . : .. · • . . . • . . . • . . . • . . . VlIl
LIste des flgures,., ••••..•.••.. , ..•• ,I.II.~, ••
,I... ....
x,
,Li ste des
annex~s
...•••..•. '''J .•...•... : ..•....•..•..•..•....)
1'.1
IntroductIon ....•.• ' . . . • .-2. 1 Matér 1 el et méthodes
:'
.
9 J'"
'-~2. 1 • 1 .D e s crI p t Ion d e i ' aIr e ..•..•.••. ". . . • • . • • . . . . . . . " ••. l'
2.1.2 Méthode d'échantliionnage •. < • • • • • • : . . . /
2.1.2.1
EchantIllonnage d~ la végétation . . . • . . .2.1.2.2
EchantIllonnage des ~acrolnvertébrésbeothl ques . . . ' . . . " ... . '", ... .
2.1.2.3 Echantllionnage des perchaudes . . . ..
2~1.3 TraItement de~ données ..•• : •..••••.•. ~ .•••...•....
, ~.1.3.1 Traltement des données de bentho's ... ' •.
f---'
2.1.3.2
Traltement des données des perchauMs .; ••.••.<' 2.4.3.3 Sélection parmI ·les tallle!:i de proIes . . .
2.1.3.4
Etendue du régIme alimentaire ~ .•...•...•....•2. 1 • ,). 5 Co e ff 1 CIe n t d' e III bon pOl nt •••.•••..•.•..••..•.•
,3.1 Résultats Jet dlScusslon . . . : . . . . .3.1.1
d
Macrolnvertébrés benthiques •.••..••...••.••.••....• 3: 1.1.1 Densité des macrolnvertébrés
benthiques dans l'Outaouais et le
5alnt-~
Laurent ~.~I •••••• a ••• I11, ••••• t • • • • • • o • • • • • • • • • • •
:>.
1 . 1 • 2 D'1 ver S 1 t é . . . • :". .'. • . . . : . . . . . .'. : . . . . . . ~ . . . •.. 3.1.2 Perchaudes • • • • • . . . • . • • . . . • . • . . . • • . • • . . . • . . .3.1.2.1 Pourcentage de volume . . . . 3.1.2.2 Varlatlons dans les ressources benthiques
et les eHets sur l'allmentatlon des
perchaudes .•....• ' . • . . . • . . . • . . .
3.~.2.3 Etendu~ du réglme alimentaIre •.••.••..•.•.... '
3.1.2.4 Selecflon de la grosseur desJproles . . . :.
3.1.2.5 CoeffICient d'embonpolnt . . . , . . . .
vi.
'. / \ )..
9 11-Il 12 14 15 15 16 17 18 19,
21 -: 21 21 28 30 :;0 ;\ 37 44 48, 49•
;:,
\1
,-. ; ,.
4. lConclusIons ....
,"
LIste des
r~f~rencesTablealJ'{
• 1 . . . ...
' f)gures ," •.•.••••
Annex.es-
, \,
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62 . 80 • • , Il .~.
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1
Llste des tableaux
Page
'Il
Tableau 1: Plan exoérimentai (1982' ... Il t . . . IJ . . . iii .. l , • .'62
"
",
~ ,Tablëau 2: La denslté IX
:!:
une erreu~ standard} des groupestaxonomlques majeurs dans ,1 :Outaoual Si 'n ;; 32 1 échantI llonnage
{ 1982) " ... 1 . . . " . . . , . . . ' . . . Il . . . 163
~ , .. ~'
Ta b 1 eau ::; : " Lad en s l t
e (x
:!:
une ~r r eu r '; tan d a rd) des 9 r 0 U P e s .taxonomlques majeurs dans le SaInt-Laurent;' n =
ip
1 échant111on~age( 1 9 B 21 ... 1 . . . . 0 . . . 1;' 1 .. , . . . ' • • , . . . ' . . . li:J 3
Table~u 4: la couverture et le ~ourcentage de la colonn€ d'eau
occupée
~ar
les macrophytes dans les 3s~tes (1982~
. . . : . . . :64, '
,Tàblea-u 5: Le nombrE de groupes taxonomrques "S", la dlverslté "W",
1
.1< 1 \
,~t la domInance "C" -dans l'OutaouaIS et le Sal,!t-Laurènt (1982>. . . 65'
-Tab!eau ~: Le nombre total d IndIVidus par groupe taxonomIque dans
1. OutaouaIS (19,82) •••....•••••••••..•••••••...•••••••••. , •••••••.••• 66
Tableau 7: Le nombre' total d Indlvidus par groupe taxonollilqu~ dans
l~ Salnt-Laurent (lq8~J . . . ! • • • • • • • • • • • • .' • • • : : • • • • • • • • • , • • • • • • • • • 67
Tableau 8: Valeur des paramètres ph~Slco-chlmlques des eaux de
l'OutaouaIS et du SaInt-Laurent " •.••••••••••.•••••• , . . . , , , •••• 68
,
Tableau 9: La moyenne du'nombre (No.) et du pourcentage de volume
(%VI ~ê cnaque gr~upe ta~onomlque consommé par les perchaudes
du groupe 1 dans l ' OutaouaIS (1982) .... : . . . ; . . . 69
r~
-:-ableau lu: La moyenne du nombre (No.) et du pourcentage de volume
(%V) de chaque groupe' taxonomIque ~on~oMmé par les perchaudes (
du groupe
.
2 dans l'OutaouaIs (1982) •••••••••••••••••••.•• ~ •••••••••• 70'
Tableau Il: La Moy.enne ,du nombre (No.) et d!l pourCEntage d,e volume
J'XV) de chaque groupe taxonORIl.Qu'e ct::ln~ommé par les 'perchaudes
,du groupe l dans.le SaInt-Laurent .(1982) . . .
,.> ...
71~.
Tableau 1:': La, moyenne du noœb.re .(No .. ) et du pourcentage de 'volume,
(XVI de chaQue'g~oupe taxonomI~ue consommé pa~ lis peichaudes
du groupe 2 dans1:-e Sétlnt-Laurent (1982): . . . : . . . " ... :.72
_TatH eau 1::a: l'étendue du, régUle alllnentaHe
groupes 1 ~t 2 da!,!s l'Outa9,ua~5 durant l'été
des perchaudes des ~
1982 ••••••••••••
(.~~~
Tableau' 13b: L'étendue
groupe$' l'et"r dans le
---
' / /""-du régue' aluenta'tre
d!.§-~1Îaude,s
des , /'f
Sa 1 nt -Laur en t dur:ant-'
r;
été 1982 ••••••••••• . ,., •. ;'. 73~,.
1
t
1
/
(
1 '.des tabJ eaux (SUI te)
Tableau 14 (a, hl: CQ~paraison entre la taIlle des AmphIpodes
dlsponlbles et leur' consoQmmatlon par les p'ercha'udes des groupes , ,
1 et . 2 dans l' Outaqual S et 1 e SaI nt-Laurent à 'chaque
échantIllonnage . . . I l ' 1 . ~ Il . . . , . . . ! . 1 " " " 1 " • • • : . 74
Tableau 14 (c, dl: (SuIte} . . . 75 , , .
~Tablèau 14 (e, -f):1 (SuIte) . . . • . . . : .... 76
i
Tableau 15a: La sélectIon (l'IndIce de Strauss) "quantItatIve des taIlles
d'AmphIpodes par les per:chaudes du grou~e
1
dans l 'Duta'ouals {1982r;----77~'l .. J ...
-Tableau 15b: La sél~ctlon (1 'Indlee de Str~lUs~) quantltatIVe des tallles
d'Amphlpodes par les perchaudes du groupe 2 dans l'OutaouaIS (1982-). 77
.
Tableau I6a: La sélectIon (l'IndIce de Strauss") quantItatIve des taliles d 'Amp~lpodes par les perchaudes du 'groupe 1 dans le Sa,lnt-Laurent
( 1982 ) . • . • . . . ' . . . . , . . . • • . . . . • . . . • . '" ...••..•.•• '. • • . . . • • •• 78
, " /
Tableau 16b: La,sélectlon (l'lndlCe,de Straus~) quantItatIve des tallies
d'AmphIpodes par le5 perchaudes du groupe 2 dans le Salnt-Laurent
( 1 982) 1 • • • • • • 1 Il • • • 11 , II • • • • • • 1 • - . • • • • • • 1 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 78"
'Tableau
17:
Le
coeffiCient de condltion"K"
des perchaudesl 'Outaouals et le SaInt-Laurent '(lJ82);~ . .•••••..•••••..• " , -~ - \ .
\
.
\
.
\ dans79
,.
" '. l' ."•
" ' " .' '\ -,.
, " ~. , n. 1 ' [ ,_.
)Llste des flgures (.1
Page
Flg~re
1: Emplacement de la station Ad~ns
la rJ..Nlère.. des Outaouals, et de."ta 'station B dans le f(euve Salnt-la\Îrent.. '," .80
\
FIgure 2: L'ils sItes
d'echant;llonnag~s
Al et /:\2dans 1 a [1 VI ère des Outaoual s . . . 82
,
FIgure 3a: Le macrophyte domInant dans le SaInt-Laurent, le
~ Myrlophylfe blarichlssant (H~rlophyllu. ex~lbe5cen5) •• ••••.•••••••.• 84
/
<lI '
Flgure 3b: les feuIlles dIsséquées du MYriophylle blanchIssant . . . . . '. 84
~
FIgure 4a: Le macrop~yte gominant dans le ~Ite
Al
de la rlYIèr~des_OutaouaIS, la Valllsnérlè amerlcalne (Vaiiisnefla alerlcalla) ... 86
Fl,gUre 4b: Les f'ïllles larges de la vall~snér,î'e amerl~alne .. " . . . 86
FIgure 5: Le macrophyte domInant dans 'le slte A2 de la rIVIère
."'~ OutaouaIS, la ZIzanIe aqu'atIque (ZlZanla aquatEa) . . . 88
Flgur-e 6 (a, b); Le nombre moyen d'Amphipodes pL.. m2 dans le
benthos'et le nombre moyen d'AmphIpodes consommés'par les perchaudes
dès groupes 1 (longueur: 85 à 159 mm) et 2 (longueur: J 60 à 252 mm)
dans.: a) l'OutaouaIs et b) .le SaInt-Laurent . . . 90
Flgure 7 (a, b): Le nrJmbre moyen de Gastéro~des par m2 dans '
1 e benthos et '1 e nombre moyen 'de GastèrôPiode ~'consommés Rar 1 es .
perchaudes des group'es 1 \longueur: 85 à 159 m ) et 2 (longueur: ~
160 à 252 mm) dans: a) l'OutaouaIS et b) le Salnt-Laurent. . • . . . 92
\
FIgure 8 (a, b): Le nombre moyen de Tnchoptères par m2 dans
,
'le benthos et 1 e nombre, moyen ,de Tr l choptères consommés par 1 es perchaudes des groupes 1 (longueur: 85 Il 159 mm) et 2 (longueur:
160 à 252 mm) dans: a) l'OutaouaIS et bl le .saInt-Laurent . . . 94 ....
Flgure 9 (a, b): Le nombre moyen de larves de' ChlrOnOmldes par m2
d~ns le. benthos et le nombre moye~ de larves de Chlronomldes
consommées par'les perchaudes des groupes 1 (longueur: 85 à 159
mil) et 2, (1
q
n gue ur: 1 6,0 à 252 mm) dan s: a) l ' 0 u tao ua 1 s e t b) 1 eSa 1 nt -Laur-en t ..•••••••. .
Ci; • •••••••••••••••••••••••••••• ; •••••••••••• •
9b J( • " .,
'.
..
/.
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.
,j
\
..
LI ste des annexes(
Page
,
Annexe 1: Données de base qtlllsées pour calculer l"éte~dûe
du régIme alImentaIre ~es perchau~es ~u groupe 1 dans l 'Outaoua~i
(1982) .. f • • • • • • • • • • • • • • • , • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • , . I l • • • • • • • •• ' • • • •
" l _;-';--.... ,
Annexe 2: Donn~es de base utIlIsées pour! calG:ul'er -l'étend4€
du régIme allmElntalre des perchaudes du groupe 2
da~s
l'Out'aouals'( 1982) 1 • • • • • • •
2 .- •••..•••••••••••••
1 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 1 • • • • • • 1 • • • ~ •~,
Annexe 3: Données de base utilisées pour calculer 1 étendue
du r:.églll)-,8 aIl mentalre d'es
perchauda~
du gr!Jupe 1 dans leSalnt-Lau r en
t
(1 9 ~ 2 ) . • . . . lA • • • , • ~ • • • • , • • • • • , • • • • • ' , ' • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • -99Annèxe
4:
Données de base utI 11 sées pour c.w,)ll er -1" étenduedu' régl~e allmentalre des perchaudes du gf!T1ife' 2 dans le
Salnt-Laurent (1982). '.' . . . I(.j • • • • • • • • • 1 ' / ' : \ • • • • • : • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ' , • • 99 # ,
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.
, ~' " 11
l, .
.,
\
,
'. 1.1 Introductlqn-
.
Les deux rlvlèr~s formant le lac Saint-LoUIS, sdlent la rivIère des'
Outaoùals et le fleuve SaInt-Laurent. sont dIstJnguées par dIfférentes
caractéristrques phYSICO-chlŒllques iBrundntt, 1963), Magnln (1970) il.
quantIfI~ la densIté de la faune benthIque dans 10 statIons dont' 6
é ta 1 en t 'S I tué e 5 dan sie 5 il. I nt - Lau r e n,t et 4 d il. fl s I ' 0 u tao ua l' S • En plu s des
c,racttrIstlques phYSIco-chImIques, ces statIons dIftéraient selon le
/ ,
substrat
et
le courant. Magnin (1970) a suggéré Que les facteurs1
aHectant la denSIté de la faune benthIque
.
éta~ent: la nature~du 'fond, l'actl'on des vagues, la nature physlco-chlmlque des eaux. la saIson. et,
. la végétatIon.
Q Magnln
et
\;.
Stancz~kowska (19711 ont démontré que la densIté de 1 apopul il. t 1 ?\de trol,s espèces de Mollusques d'Unionidae étalt net teme-n t
plus faIble et la crOIssance nettemenf plus fort~ dans 1 es eaux de l'Out aOU-<ll s ,q u e dan s i e S eau x d li ' SaI n t -Lau r e nt. D'autre' part.
Stanczykows~a et al. i1971) ont noté que la densIté, .la biomasse, 1 a
cro~s-sa'nce,
la production annuelle et la fecondl{'é c!e la populatlon du Mollusque ~lvlparus.alleatps
étalent superIeures dans l'Outaouais que1)
dans le SaInt-Laurent; De plus, la densité du Gastéro~ode Alnlcola
11.O;~ ètait plus falble dans le Saint-Laurent que dans 'OutaouaIS
IPInel-Alloul et Magnln. 197~J. Par contre, le Gastér~pode Blthynli
tentaculata, qui avaIt
\ une iorte abondance dans le Salnt-L~rent. n'étaIt pas p'résent dans l'OutaouaIS (PInel-Alloul et l'I~gnln, 1971).
D'après ces études, Il semble que les dIfférentes cari~térlstlques. phYSICo-ch'lmlques des
d~ux
rIVIères seralent la cause desdlffére~~s
~ ;..
! . 1. 1
1
/.
/
" " 1/
1 , \r
ce r t a l n s .. a c r
0'
1 n ver ,t éb
rés b e,n th 1 que 5 1t r a u v é s dan
5 ces ml Il eux.A partl: du mOlS de JUIn Jusqu'au'mols de septembcre, en.1980 et
1981, LewIs et al. (données non-publlées) ont étudIé la faune benthIque
dans le bas de la rlvleri des OutaouaIS afin de détermIner les effets de
dlHérents types d'habItats sur la denSIté des macro~nvertébrés
benthlqùes. Ils ont démontré que les lIeux peu profonds, ayant un fond
vaseùx avec de la végétatIon et un faIble courant, avalent la plus forte ")
den s 1 U: ( 1 374 I n d 1V 1 dus par m 2 ) • Par con t r e , les Il\" u ){
à
v e c 1 apI 'U <;faIble denSIté {2~ IndiVIdus par m2
) étalent SItués en eaux profondes et
1 1
.
étalent caractérlsés par un courant fort, un substrat rocheux, et
l'absence de végétatl.on. D autre' part. ~agnln (1970)" a démontré que la
.... • , tJ '
denslté de la faune benthIque varIaIt entre 7500 IndIVidus par m2 sur le
{)
bord et 45'00 IndIVIdus par m2 à'lOO m du bord. Ces résultats étalent
dOQc plus élevés que ceu~ de LeWIS et ses collaborateurs. Il est
dl
pOSSIble que Fetçe dIfférence fut causée SOit par l'utilIsatIon de
dIfférentes méthodes d'échantilionnag'e dans les de'ux 'études, ou que les
~l~es
échantIllonnés étalent SItués~ans
dlffèrents mIlieux.L~
majorIté des échantlllons'de Magnln (1970) proyenalent du Saint-Laurent, alors Il{J
semble que la denSIté de la faune benthique dans cet~e riVière étalt
plus élevée Que celle dans l~Outaouals.
La denSIté des proies est un facteur parmI plUSieurs qUI affectent
leur consommatIon par les pOissons-prédateurs. ivlev (1961) et Ware
_ (1972) ont démontré une blomasse plus élevée de prOI!?S dans les estomacs
f
des pOissons ,lorsque la denSIté des prOIes étaIt élevée. Dans un tel
cas, 1 1 semble 'que
"
1
lorsque' 1 e ",taux de
2
r en c on t r·es
~ avec les proies
(
, ~\ 1 •
"1
,J
1 l ',
-(.
~augment~,
un plus grand nombre de proIes sont consommées.
De plus,
1 agrosseur des proIes a un effet sur le taux de rencontres.
Etant
donné
Que les plus
gross~sproies sont plus faCIles
àapercevOIr, 1es pOIssons
y
~éagissentplus VIte,
donc celles-cl sont
conso~méesplus souvent que
les plus petites proies
(Ware,
1972;Zaret et Ker:foot,
1975;O"Brlen et
al.,
1976;Moore et Moore,
1976;,Confer et al.,
1978;et Bohl,
1982).De
plus,
Il
SEmble Que
les proies ayant une
par~ttularltédans
leur
~orphoIQgle,
les
~endantplus VISibles,
sont plus susceptIbles
d'~tremangé~s.
Zaret
et
kerfQot
(1975)ont démontré
Que
les Cladoceres,
Bosaina
lonqIrost"s,
ayant un oeIl plus foncé
ét~lentplus abondants
dans les contenu!t stoflacaux ,de l'Ielanuls chal}'resi (Athertnldae), dans le
1 "
1
ac
Gatun,
~niAmér
1Que dli Sud,
que l es autres dont
1a j!lorphol agi e
nI;!
présentaIt pas ce caractère.
Il 'apparatt
don~Que la,d.enslté, l-:i taIlle
et
la morphologle des
prole~.
tant des facteurs qUI détermInent le taux
l ,
de rencontres,avec les
p~Oles.L'effet de dIfférents taux de rencontres
est
le premIer pnnCIpe expliquant la sélection
denourrIture- chez
les
pOIssons (Eggers,
1977).Le
deUXIème
prIncIpe
-,
basé sur,
~a
1
•
par lequel les pOissons chOISissent
lear
faCIlIté de capture des dIverses
esp~ces-prOIes.
Les
proIes ,fac,l)e-S
àcapturer
sont plus abonda,,!tes dans
les
esto.acs des pOIssons (Hansen et Wahl,
lq81;Bohl,
1q82;et Unger et.
LeWIS,
1983).Le
trOISIème
prlnc~peexplIquant
le processus
pa~lequel
les
plussons ) se
nourrls~entest celUI de l 'optulsatlon du cOIIIPo.rteilerit
de
recherche des
prOIes ("optImal foraglhg theory").
Ce dernIer
affIrme
qu un
p~édateurpeut.lalsser de
c~téune prOIe .01ns favorable afIn
de
",. ,
-~,_"" __ v~--::<~~ . .
~
1
/11--3
1
.,
'/
'}
,
pOUVOIr se 'nourrIr ,d'une pr,ole lavec un apport énergétique .pl~s élevé
(MacArthur ét Planka, 1966; Emlen, 1966)., La méthode par ~a~uelle les
"
pOIssons déterminent la val~ur énergétique de leur proie est Inconnue.
Cependant. Puillam {1981l a proposé que les;,prédateurs sont possIblement
munis d'un mécanlsme dans leur système nerveUi\ permettant d'estlmer la
valeur nutritive des espèceS-pr?leS dans leur réglme alimentaire ilnSl
que le taux net d'énergie aSSimIlée. Il n'y a pas de test empIrique pour
, ,
vér
d\
er cet tell hypothèse. De touté {a,on, Il semble que i le~ pOissons \l '
chOISissent ,les proies avec la plus hau.te valeur nutqtlVe dans le but
de
maXlmls~'apport énerqétlq~e
et1971). Ife plus, 11 semble que 'lorsqu'un
leu.r adapt'ablllté (Schoener,
/
prédateur! rencontre' une praie,
, ' .
cette dernIère devrait: SOit toujours etre con sqmmée ou toujours exclue 1
!
,
!de la dIète du prédateur (Fuillam, 197
4) .
Donc 11 ne devrait.'
pas y avoIrde préférences partIelles. Le pr:ocessus pat,' lequel un prédateur peut
chOISIr quell, prOIe
I~clure ~ans
sadl~te!est
explIqué succinctement; ' , >
par Pyke
ef
al.! (1977) et nous le résumon%,' comm-e SUI t:,1
.
/ ,
al Ch'aque 'espèce-prole a une 'valeur- énergéhque 'exprimée SOIt en
calor'les ou par'le>p~lds ,de l·esl>èc~-prole. Les espèces'-pFOles sont
class~es dans, un ordre décrOissant/commençant p-ar celle ayant la plus
haute valeur énergétIque et JUSqU) celle ayant la plus, faIble' valeur
énergétique. , .
l ,
bl A part du temps néce55al~~ pour ~onsom.er une espèce-prOie,
(Ilhandling time"), Il y a un teps nécessaIre pour la recherche de
celle-Cl ("search hme"). En ~tllisant le temps de consommat~on, rIa,
valeur énergétique de l 'eSPècrPrOle et le temps' de recherche, nous
pouvons calculer le
taux
net d'é,nergle asslml.l~e ppui n'Importe quelledlète.
_ ( r ,"
c) La dléte optl~ale est déter~lnéè comme SUit. Les espèces-proies sont
addltlonnées dans la dlete tiu prédateur, cOllllllenltant par l'espèce-proie J
ayant la plus haute valeur énergéE~que, et contlwuant l '~ddltlon en
ordre d~crols5ant. Ce processus est ~alntenu tant et aUSSl longtemps, Que
4
,
'(
(,1
"
\
Il
, 0
l'addltion
d'une
nouvelle
énergét
1que
Que
1 e
taux'net
espè'ces-proles çonsommèes.
espèce-prOIe
a
une
plus haute
d'énergl~.assl.lléeproVenant
des
va 1
èur,
autres
\Les
études
dela sélection de nourriture ch
zles pOissons sont
dl~15éesen deux types:
1)la sélection de taille parmi plUSieurs de la
même
un
,
1
espéce-Pfjole .et
2)la sélectloon de certain
ensemble de différentes espéces-proles.
déterminé
que les crapets arleqUin?
(Lepo.lsespéces-prOles
parGIl
( 1974)
ont
les plus petItes orBles: celles ayant la plus
alble valeui énergétique,
, '
et se nourrIssaIent des plus grosses prOIes ayant une
pl~shaute
valeurénergétique,
lorsque la
densité
,elipérlence
de laboratOire fut
se·nourrissaient de
fa~onoptimale.
(198'a)
en
~llleunatuJel
ont d
\ ,
nourrissaIent dans le but d'optlmlS
que
'augmentaI t.
-~-~
que les
,p~ISSOn$1
es tit'udes de
MlUI'ebach
les
gros
pOls~onsse
\ "
apport énergétique tàndls que
, 1
es plu s
p e tl t's
pOl S son s con s 0 f1l male n t
d.es p e.t
Iles
proie s
a yan t"
une,
fa~ble
valeur
énergét~que.Il semble que ce
phéno~éneest 'causé par un
ou plUSieurs des'facteurs sUivants:
échantilloNnage parsemé des
divers
espèces-prOle.s dans l 'habItat (Krebs,
1978; Hughes, 1979); le niveau
de,
la faim
du
prédateur (Richards,
198~)ile conflit
prodUit
par
la
,
présence
de
prédateurs dans
l'habltat
oùles pOlssqns
se nourrlssent
( S I,h " 19'80:
'r
1tt
1e bac
h,198 1
a;Ce r
r Iet Fra s e r, 198:): l' e
fte t di:! l' age
du prédateu'r (Mlttlebach,
1981ajUngf;'r
'et Lew,ls, 1983) et l'effet de ne
p~5avoir
utilisé le bon modèle pour étudier
1e
c ompor telllen t
de-fourragement.
Waddlngton (1982) clte creux modèles différents: rencontre
séqûenll e.ll e
("seQuenttal
encount er")
et
rencontre' 'Simultanée
(" s1Illu ltaneous
encounter ") ,
,pour
expll.quer
le
comportement
de-,
5
,Ï'l 1
\
..-
\('
1 \-,
~
,, ' c f0l!rraqeÎ!le-nt des prédateurs; 1 l- est posslble d'avol-r des préférences
','
partlelles' lorsque le deu:< 1 ème modèle est utIlISé.
Selon<l'la documentation 'sclentlflque et en particulier les études de
'.
: \ ,Plnel-Alloul et Magrhn (1971, 1973)., 11 semble que les caractér1<;jt~ques'
, ~
~ \
dès ,eaux
. \ peuvent - déternllner la dlstrl~utlon, la
\
crOIssance, la dens~té et la productIon de certains macrolnvertébré~
\
benthiques. De plus, Lewls et-al. (données non-publIées) ont proposé Que
1, 'hétérogén-élté 'ltextur\ du...' fond, courant, profond~eur, cara~térlsbques
phYSlco-chImlQues, de l'é,au) ces habItats dans le lac SaInt-LouIS étrllt
"
possIblement la cause cle la faIble densIté des roaer 01 n ver fébrés
1
benthIques t'rouvés dans l'OutaouaIS pendant l ',été de 1980 'et celUI dé
-1981. Par contre, la denSIté dés
macrolnvertébr~s-benthlques oans le St-Laurent étaIt très élevée. Donc,
nous avàns propOSé de ven fier l' hypothèse, SUI vanJe;, Que l ' hétérogénél é
deI ' hab 1 ta t dé ter m 1 ne 1 a , den S l
't
è ,e t 1 il d l ver S ~ t è de l a t au n e b e Il t h\ '
\
ue,
l '
dans la rrvIère des OutaouaIs ,et \le fleuve SaInt-Laurent qUI pr senten~
des mIlIeux naturels bIen dIfférents. , La pr~dlctlon Que, ous avons
_ J;
" vérlflée étalt que:
1) la
denslt~
et la dIverSIté~es\macroinverté~rés
benthIques seraLentRlOlnS élevées dans l 'Oùtaouais que dans lE saint-rau~ent.
Etant~ donn~ que ,le temps de recherche pour les espèces-proles,
,ayant ~ne haute vale~r énergétIque, est faIble dans ur habItat avec une \ ' '
\
forte denSIté de ces types de prOIes, MacArthur et Planka (1966) ont
suggéré que l 'étendùe du réglme alImentaIre y seralt 1Il0lnS large. Par
contre, l'ét·endue du régImE' allœentalre seraIt plus ,
.
large dansun-habltat ayan~ une faIble denslté de ces types de prOIes. D'autre part,
\ 6
\
"
\
\ \\
\
\
Schoene'r (197tl cl prop<;,sé dans son modèle, concernant les stratégIes, ,."
'.
.
al'llllentaqj€s des prédat~urs, Que lorsque la valeur absolue de, la densi té ;
des proIes
est
faIble, 1devraIt augmenter.
l'étendue du régIme allJnentùlre des prédateurs
RaJùSllta
et
Vuorlnen /(1983) ont ,QuantIfIé l'étendue du r'égl,me"
alImentaIre de certalpes larves de pOI?sons Vlvant dans deux zones
SItUÉes dans la mer Archlpelago en FInlande, dont la bIomasse des prOIes
((--'- ayant une
fo~t~
valeur énergétlque dlfféralt. Ils ont démontré que leslarves de perchaudes (Perca,f1uvla(!llsl, d'éplnÇlches à trols épInes
(Gasterosteus aculeatu$) , 'd'épInoches, à neuf épInes (PungJtlu5
pungltIUS) et d'éperlans (O.aerus eperlanus), avalent une plus large
étendue du r lé 9 l me aIl mental r e l 0 r s que l' cl bon dan c e des pral es f a v a rl,t es
Al _
éLnt forte. Par contre, lorsque l'abond'ance de ces prol';s éta~t fa.ible,
~
les larves~ de pOIssons mangeaIent une plus grande varIété de prOIes.
CeCI correspond avec la héorle d'optimisatIon de la dl~te postulant que
l'étendue du régIme aIl entalre des pOIssons-prédateurs. dlmlnue lorsque
"
l'abondance des proies faVOrites est forte (~choener. 1971). Nous avons
proposé alors de VérlflJ j'hypothèse que la denSité des prOIes affecte
l'étendue du régime Ilmentane d,es perchaudes dans l'Outaouals où la
denslté ét,alt falble (Le~ls et al., données non-publiées) par rapport
â
la haute den'sIté de prOIes dans le Sa.lnt-Laurent (Magnln, 1970). Nous
\ avons vérIfIé la prédiction que:
2) l'é'tendue du régime alImentaIre des perchaudes ,d<1ns l'Ol,Jtaoual.s
se r d,l t plu s 1 a r 9 e que cel l e des p e r cha u'cl e ~ .d ans 1 e Sa lfit -Lau r en
t.
LI' dssl,mllahon des espèCEs-prOIes est mesurée par ~e \ coefflClent
,
d'elllbonpoint '~K~' des,polssons-prédateurs. Etant donné que la denSité des
7
,
\
\ \,
.
f
-
-, / " il / 1 ,1\-proIes
~éte~mlnele taux d'isslmllatlon,
Colle et ShHeman
(1980)ont
iuggéré que
le K des
pOls~o.ns-prédateursétaIt plus éI'evé lorsque la
denslté des espèces-proIes éta1t forte.
Nous avons proposé alors'
de
)
.
'(v
ér
1 fle r
,l'h Y
pot h ès e que l' ab
0n dan c e des es p
êces - p r'o
1es
a
ffe ct e
1 e>'K
v, 1des perchrudes dans les deux -systèllles rlVeralns.
La prédlctlon Que -nous
'c'
avons verlflee étalt Que:
3) le coefflclent d'embonpolnt des perchaudes de l 'Outaouals seralt'molns
élevé Que celuI des Rerchaudes dans le Salnt-Lauren(.
,..
,
.
"
- p~
-.
r \ , 1, J \.
tJ,
.
\ ",
"
'.
~,
.
"
", 8l,
o
2.1 l1atérrel
et
méthodesLa zone d'étyde étaIt ?Ituée dans le lac S~lnt-LoUIS, au sud de
1,'Ile de Montréal, entre 45°15' ~ 45°qü' de l~tlt1Jde nord' et 7~Q40' à
74 a 0 0 ' d e I 0 n g 1 tu de, 0 u est. Les eau x de, 1, a ' r 1 VI é r e des
~u
t ci 0 u aIS ( C 1-.
,après "OU") et les eaux du fleUVE! SaInt-Laurent' lCI-après "S!.:") se
rencontrent dans le
lac
Salnt-Lo~lS. Les eaux vertes du SL sontalcallnei, bIen oxygénées, et fortes e~ teneur de calcIum et magnéSium.
le dé~lt moyen du fleuve à son'entrée dans le iac est de 6371
m
3 /s(Magnln, 1970). ,les eau;, de la rIvière des OU sont brunes, faIbles en
oxygène, calClum. et magnéslUm et elles ont un pH é,gal à'\.7.0 (Bru~dr-Itt,
1963; Magnln, 1970). La rIVIère des OU c9ule du lac des Deu~ Montagnes
pour se Jeter dans le lac SaInt-LOUIS par deux branches qUI contournent
~
l'Il-e Perrot (figure li.' Nos études ont étè faItes dans la branche nord
qUI coule entre l'Ile Perrot et l'Ii'e de t1ontréa1. 'Le débIt des, deu;;
\---branches réunIes est dè 505 m'Ils 01agn1n, 197(11; cependant, cette mesure'
peut varIer dépendclnt de la crue au prlnte,mps et du llIode d opératlo'n du
'l,
barrage d'Hy~ro-Quéhec à CarIllon.
Afin de comparer les 5tratéglP~ alImentaires des pe~chaudes dans
\ deux habitats, -des stations ont été chOISIes ayant des macrolnvertébr.és
abonda~cete perchaudes •. Le pOInt A dans la
f/
)
...
station" dans
l'a
1.lère des OU QUI était en aval, Il
benthlques slmllalres et une
ftgur,e 1 IndIque la'
des -r a P ,1 des, ,d eSt e -\ A n ne,. d e:- Belle vue
l,
et le p!nnt B' IndHjUe la st'ahon
SI tuée - dans 1 e
5L.
l'échantIllonnage des! macrolnvertébrés et desperchaudes a été effectué à toutes les deux semalnes du ,12 JuIn Jusqu au
, <,
"
,
'19 août. 1982 (tableau 1). Les dates de récoltes ne sont pas utIlIsées
t,-omme tel dans
\
~'échantillonnage
la dlScusslon; nous utIllsons plutet le numéro
i 1
pour rèprés~nter chacune des SlX dates de .F-écoltes.
l'
.
Pour faCIliter 1 échantIllonnage des macrolnvertèbrès et des pOl~sons,
une éqUIpe
effe'ctua~t
la~êche
tandIS que l "autre équlpe procéda. t Làl'échantlllonnage des macrolnvertébrés benthIques.
Le substrat du SIte
da~le
5L étaIt composé prInCipalement de'.
S,able e't la profondeur de l'eau ·étalt de 255 cm. La plante prIncipale,
dans cette zone
e,albescf?r,;) (flgure 3a).
\ "
le, Myrlophylle
,
"'
blanchIssant (Hyrlophyl1ua
Cette plante conSIste en
une
tIge éentrale àpart 1 r de' 1 aquell e trol s 04 quatre ,t 1 ges aux 1111 cH res se propagent. Les
tIges auxilliaires mesurent,' en moyenne, ~OO cm. Les longue~ tIges
rameuses, creu'sèès de la!=unes aérlfères,
permet~ent
à la plante de ,sedre.s~er dans 'les eaux c:almes et 'd:occuper entrèrement la colonne d'eau
i Mar J e -V'l c; t 0 r 1 n , 1964). Les feUIlles mlncès, mesurant 12 à 3ü mm, sont
~
composées de 7 à Il paIres de s~gments capIllaIres (f1gur~ 3b.).
, ....
La statlon dans l'OU étaIt composI:fe de deux sltes, Al et A:z! étant
donné-que la végétation et la profondeur n'étalent pas homogène~ (figure
2). Le SIte
A:
avaIt un substrat de(vase organique et l~ profond~urétait de 230 cm. Le macrophyte domInant au sIte
Al
étalt la ValllsnerleamériCaIne (VallHnerlà a,erlC?na) (fIgure ,4al. Là Valllsnène possède
des rhIzomes stolon'lfères à partIr desquels Ult feulll~s
lInéaIres se dIffusent. ,Les fi!Ul--tiêS flasques et "rubanées" (flgure 4bl
mesurent envI ron 50 cm de longueur et de 3 à 8 mm de la~geur
VIctorIn, 1964). ,
,
10 . i' ,/-.
,.
l , '-l , ) J ' . /:;1
Le slte A2 pré~entalt un substrat de sable, avec petits et, gros
cadloux et la profondeur de l'eau étut ,de 120 cm. La Zizanie aquatIque
'(Zlzania aquatlCa). (f'lgure' 5) Y étaIt le macrophyte domInant. C~
lIIacrop~yte a une- chaume lIIesur'an~ de 200 à '300 cm de /longueur à partH ,de
, 1
laquelle
,
des feUilles mesurant deb
à15'cm.s~.d~~fusent.
Le substratdans
Iv
sIteA
2 étalt couvert d'algues, non-Identlflées.2.1.2
Méthode d'échantillonnage2.1.2.1 Echantvllonnage de la végttatlon .
L'échantlI'lonnage de "la végétatlon. avalt pour buts de: II décqre
1\
le macrophyte ,d0!lunant à ,chaque sl'te,
21
détert!\lnfi"",Je ,Pourcentage de la~~ç.,v
co)onne d'eau occupé par c,e macrophyt~, 3) et de quantIfier la
)
j
touverture de cette espéce dO~l~ante. La ~ouve;tu~e d'une espéce de
végétatIon est 'la distribution sur plac,t; d'une mê'me forme bIologique
(Pageau, 1959) .. Cette mesure est détermlnée 'en fonction du p.o\.tr·centage
1 "
du fond recouvert par un tel macraphyte.
Le pourtentage de la colonne
d>e~u'occup~ ~
le~acrophyte
<
, ,
.
doml
-,-nant à ch~que site aUété estimé vlsijellemen{ vers la fln des mOlS de
-JUin, JUillet, et août.
L a 'C 0 U ver t~ r e dei' e s p é cep r 1 n Cl P 'lI e dan s ~ h
a
que s 1 te. ,~ futdéter'llllnée' au dé?ut
d:
aoat, 1 0 r S.q u e l a v é 9 é ta '1 tl 0 n ét aIt à.s
0 n . st ad e. maXl~um de développement. En utliisant une corde de 10 m ("transect")
allongée dans une grll,l~.f~lt~ sur l'èaUr, nous avons pns hUIt mesures
de la couverture. La grille a été.établIe'de la falton ?ulvante.-A partIr
d:u'n -point fué dans l'eau ~a'r une.-flotte,
un
coté de la grlII~ étaitétabli en mesurant une distance~e.l0 Ipngueurs de bateau vers le nord.
'. 11 '
,
..: (,,
\ .-".1
• 1".
, 1 .' • JR'etoU/liant au, pOl nt de -r e p ère, l . autre cOté étal t fai t en allant 10
longueurs
, 0 ,
de bateau.,""x~rs l '.est': 'CeCI formaIt ,les deu:! cOtés délImltant
, , ' \ 4 ,
-dans laQUel110n ~etfalt la corde ,de 10 m. Pour déterminer' la
de cette corde, un premIer "pOlnt fut ChOISI 'alléatoirement à
une grIlle posItIon
l'IntérIeur de la gr.111e. 'De oce pOl'nt, La corde f-ut al'longée sur un
a~gle détermln~~
all'éatolremellt.Ln"cer~ea~
deP!as~rque
der615.. 75~m2
de.surface servaIt de Q~adrat que l'on pla~alt alléatoirement à hUIt pOlnt~
sur,
la'
corde. ,Là' couverture de l'espèce domInante' à l'IntérIeur' duo •
quadrat fut détermInée, sUlYant les déhnltlons de Pageau (1959). 1
2.1.2.2 Echantlll,onnage des macrolnvertébrés bentt\,lques
\
L'~chantilionnage des macrOlnvertébrés benthIques débutalt
\ 10
mInutes avant l'aube et se termInaIt 90 mInutes après celle-Cl. ,Les
SItes, marqués chacun par une flotte, étalent VlSItés avec l'aIde d'àn
-bateau ouvert mesurant 4 m 'de longueur. A cha'que éGhantIllonnage, un
"
,ensemble de quatre numéros (0-9) ont été. ChOISIS re'présentant des
longueurs' de bateau. Commenlj:ant .au".polnt de repère, et allant ,vers .---'
J .
l'ouest, nord, est, e~ sud dans cette ordre, le bateau étalt déplacé sur
une dIstance égale à deux fO'l} les nombres' ChOISIS, en I00.9ueur· de
bat(au.: A:"èhaqUe pOInt, un êchantllldn'étad prélevé à l'aIde de la
benne Ekman, aux 4 COIns du bateau, donc 16 f~lS dans le SL et 32 fOl~
dan s I ' OU.
Unè benne Ekman conveht4onn~lle, avec une ouverture de
232.26
cm2 ,a été utlllsée' dans le SL aInSI que dans le s''.lte Al, de l'OU. "'Dans les
-eaux mOIns profondes du 5'1 te A2 ,-r une benne Ekman montée sur une hge
12 , ,
)
, l, , '-1. / 1 1 (,J
~~~\.'
\,..
..
j " "- \ " 1) Il,J'
/ ' 0 .rI "...
r
, -" )cr:euse
a
travers'laquelle passalt un déclencheur,,'" comme celle décrüepar' Magnln (f970) , a fi;icIÙté le, prélèvement des échantillons. A chaque
~ v
descente de la benne, toutes les préc~utlons étaI~nt prises pour
,.ulnlformis,er l'échantlll'onnage.
Les contenu!> de 1 a benne Ekma; étal ent d ',abord 1 a 7 dans ~,n tan\~ s
dé (standard CanadIen, numéro 30 (maIlres de 0,60 mm),. Les organismes
o
benfhl ques étal ent ensuI te r:onservéS' oaps l '
a'l
cool à '70ï. dahs uneb 0 u tel 'Ile, Les boufeilles étalent IdentIfiées jEt transportées ,au
laboratolre; les contenus'étalent a~al
YçlS
ul tér~ eurement, , 'Les échantillons ramassés dans les bouteilles étalent, une fOlS
arrivés au
laborQat~~r~.;,
lavés dans un tamls'pour un,edernl~e
fOIS avant\
d'être versés dans un plateau' à demi rempli d'eau. L1!s macrOlnvertébrés
'--', /I~
.',
trouvés dans Il? fond du pla'teau !lu .sur la végé)t/~t'lon étalent dé~osés
dans un vase de Pëtrl par groupes taxonomiques.
Gr
~. nombre d'IndiVidus par groupes taxonomIques,
Après avoir enregistré
le~ organ~mes
étalent, placés dans des fIoles. Peu après, les groupes taxonomIques étaient
'"
IdentIt~és, au rylveau de l'ardre au de la famille, selon',. la
de Pennak· (1978) .-3ç~
,"
t.
"
" -6:,.
, " 1 ,"
•
\1 ;\
, ' \ -:+&
-"
;-r-..
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"
.
1.3 V-, 1'-"
0 -l J.: .... 1 ..
)
, \ç---....,.
:.
\.
,
~...
' l , \ , 1 1 .'2.1.2.3. tchantlllo~nage des per~haude5
D ' après nos études p r é'll ml n air es, 1 es p e r cha u des létal en t pl us
abondantes dans le SL, que' dans l'OU. Par conséqu~nt,," lks perchaudes étalent pêchées deux Jours dans l 'OU~ afin d'aVOir suffIsamment de
spéClmens, un Jour dans le SL â chaque échantillonnage. Pour
co~parer les contenus s~omacaux avec les macrrrinvertéb~és benthIques, la
p~[he éta\t rép~rtle sur une pérIode de 170 mlQutes et cOlncldalt dans
(le temps avec l'échantillonnage des macrolnvertébrés. Les captures
~t
effectuées' à l'aide de fllets maillants de tvpe e:(pérlffiental,
composés de SIX panneau:< mesurant 7.6 m de-longueur et .... ~ m de largeur.'
"
Chaque panneau présentait une dlfférente grosseur de ma 1 Il e étirée,
SOl t: 2.5 cm, 3.8 cm, 5, 1 cm, ' 6.4 "Cm, ,7.6 cm et' lu.2 cm. Lors des
p~ches, deux fllets étalent hés bout à bout.·
Intervalle de 30 mInutes. Après aVOlr
ldentlflé et énuméré les de pOl~Sons, to~tes les perchaudes
étalent retenues tandiS ue les autres spéCimens étalent remis à l'eau.
Les perchaudes étal ~nt tu
5
à l'al de d'une 501 utl on concentré~ d' e>t~ylm-amlnobenzoate methane sulphopate (MS-2221.
t,
longueu~ totale en mm et le pOIds en grammes.
~près aVOIr obtenu la
\
chaque perchaude étaIt
placée dans UA sac de plastIque,
;-.
ave~ une carte d'ldentlJicatlon, et le
tout" étal\ congelé. Lorsque les'Ùmpéra.tures de l'extérleur étalent
p~rtlcullèrement
élevées, le§ perchaudes~apturées
dans leSL;'
à causedé la d'lstance de, trans'port, étalent In.jectées avec du formol à lOi. pour
emp~cher la dIgestIon progressIve des proles'consommées. Une bouteille
\mu,nle d'une algullle hypodermIque telle que dé'crlte par'Emmett et al.
, ''<'1
,
\
f
, \
(1982) êta,l t
~~~l
sée
àcette fin.
Au laboratoire, les perchaudes étalent dIsséquées par groupe de 20.
"Toutes
les
pr01es se
~rouvantdans
la
part1e
antérieure
du
tube
dl
9es"t
If ,c' est -
à -dl r e
deI a b
0u che au p
yi 0r e é ta
1en
tpla c
ée s dan sun
ehole a.vec
101.de formol pour,"t!tre IdentifIées et
énumérées
quelques
semaines plus tard.
2.1.3 Traitement des données
2.1.3.1
Tral tement des données' du benthos
1 ~
La ,denSité et la diverSité des
.acrolnv~rtébrésont été déterllllnées
\
pour, chaque
statIon.
La 'de'ns-It,é de chaque groupe Jaxonolllîque
a été
c.alculée ,en multIpllant le nàmb-re,lIloyen d'l()'dlfdUS de
chaqu'e
groupe
taxono~lqu~,obtenu dans un échantillonnage,
par une constante.
Cette
constante
est
égale au nombre (43. (5)
de
bouçhes
de
bennes
E-kman
'\
r e qUI ses pou r
COUv r
1r
.\,ffie sur- f ace de \
1,m:2.
\
La diversité d'une càmmunauté peut tHre
>exprlm~e. de deu),: fat;ons:
,1"SOIt
par
des courbes d'Importance des
esp~cesou 2) par un
Indl~ede
\dIverSité (Whlttaker,
1972'.Etant donné que le but était de comparer la
diverSité
des
macrolnvertébrés dIsponibles pour les perchaudes,
nous
avons
utilisé un
IndIce de diverSIté.
La dIverSité d'une
communauté
prend
en consIdération le nombre
~'espéces"5" ("specles rlchness")
et
l'uniformité de distribution des IndiVidus parmI ces espèces, déterminée
par l 'indlce de Shannon-Welner
(Sh~nnonet Weaver,
1949'.La
formule
"
,
\
où H'
est -la, olverslté,'
s
H' :: -
L>i~Ogp;
l '>Id
S lndlque 'le
nombre de
g~oupestaxonomIques
/
,1'
.. \ /
Pl
IndlQue la proportion du total qUI Gorrespond au groupe
taxonomlque
l-.
15 ",1/
/,
.
.,.
.
"1".
La
domInance
a
aUSSl étd calculée en utlilsant
la forlule
d~Slmpson
(1949).Cette formule
li
s'écrlt comme
S C =D2j.,
(:1SUlt:
Lorsque
1 •la dOffilnance et
C
est égal
à Piest éqUI val ent
à 1a
proportIon
d'IndIVIdus du ty,pe
"1". "LadIverslté et la domInance ont une
r\lation
Inverse COdum, 1971; Whlttarer,L1972I,
""
\2, 1 . 3. 2, T
raI
t
e men t d
~
don née s des p e"Ac h a u des
'--J
l '
. Afln d'analyser la
5~ratéglealImentaIre des perchaudes,
FortIn et
Magnln
(1972a)
ont
dlVlsé les'perchaudes en deux groupes
selon leur
t,allIe pUIsqu'elles se nourrlssalént de ddférents ailffients dépendant de
leur grosseur.
Donc,
pour compar?r avec ces études, nous avons utlllSé
les
m~mesgroupes de perchaudes:
celles du groupe
1mesuraIent entre
85mm ,et
159mm et celles du groupe
2mesuraIent entr,e
160mm et
,252mAI.
Les
perchaudes du groupe 1 etaIent de la
[r.,2·,
et 3- classe d'age
tandIS
que
celles du groupe 2 étalent de la 3- classe
d~âgeoU
plus
;'
3gées (Fortln et Magnln,
1972bjChêneltert,
1981).Pour comparer les habItudes ailmentaires des dIfférents
g~oupesde
perchaudes,
nous avons utIlISé deux méthodes:
la méthode d'énumératIon
et
la
méthode
de pourcentage de
volume
(Hynes,
1950).La
méthode
1
d'énumérat~on
permet
de
détermlner le nombre de prOles qUl
ont
été
consommées
dans
l'habItat.
Cecl
permet d'établIr le succès
de
la
stratégle allmentalre
des différents groupes
~eperchaudes.
Afin de
VOI~
)
'lmportanc~des différentes espèces-proIes,
nous avons utilisé la
méthode de pourcentage de volume (Vlbert et LagIer,
1961).La
méthode
tradltlonnelle pour
calculer le
pb~rcentagede volume ne pouvalt être
"
, ,,.16 .
'>
....
; ,
utlllsée car les' volumes des espèces-prOIes étalent 'trop faIbles.
~
Donc
la
méthode
d'évaluatlon
vlsuelle de
Keast
(comm.
pers.)
a
été
ut
1 Il sée.PrO u r ,ut 1 1
1 Fier cet t e méthode 1 1 1 faIl al t étal
~r 1 es
contenus
stomacaux
de chaque
~erchaudedans un vase de PétrI,
sous lequel étaIt
, ,
~ttachée,
une grille.
Cette dernIère étal t
const~tuée'de carrés mesuran,t
\
mm
2ch aC,un.
Sur
c~ttegrIlle,
nous
avons
répandu
les contenus
stomacaux
par
groupe
t a x
0 n o,m 1 que en une seuleépaIsseur.
Une
mince
('ouche 'd'eall étaIt nÉcessaIre afIn de malntenI!;- toutes les prOIes sur un
,m~~e
plan dans le vase de Pétrl.
Le nompre de carrés recouverts par les
/
, .
IndIVIdus
de chaque"groupe taxonomIque a ét-é compté afin de
détermIner
le pourcentage de chaque groupe
~axonomlquedans un même échantIllon.
2.1.3.3 Sélection parmI les tailles de prOIes
Pour détermIner .la sélectIon quantltative de dIfférentes taIlles de
prOIes,
nous avons employé la formule de Straus:J(,1979).
s'écrIt comme SUIt:
Cette formule
.
où Lest l'indite de sélectIon,
ri et Pi sont la proportIon de ce
type
de proIe dan s I ' est
0 IRace t dan s I ' hab
1 ta t, r e s p
E; c t 1 Ve
IDen t.
's
e u lem e n t les
Amphlpodes ' étalent
ut~llsé~pourdétermlner la sélectlon de
grosseu~de
prOIes car les autres groupes'taxonomiques Q'étaient pas assez
nombreux
,r' ;1
dans
les contenus stomacaux des perchaudes.
La
longue~rdes
A~phipodesétaIt détermInée en
utIlIsant la grIlle qUI servaIt
pour établIr
les
',-: '~~ourcentage5
de volume.
Chaque IndIVIdu dans les estomacs étaIt mesuré
~ndlS
Hu'un
échantIllon prIS ,alléatoirement parmI
les
fIol'es
d'AmphIpodes
provenant des deux statlons étalt utlllsé pour
détermIner
17
'l
{
,
.
, "
•
1
lilongueur des pral es dafls l' hab
1tat,
,
2.1.3.4
Etendue du
régime allmentalre
L'IndIce- de Levlns
(1968)a été utlllsé pour déter"'l'ner
l'étendue
du régime alimentaIre, cl-après "ERA". Cet IndIce s'écrit comme SUIt:
r
B=
fll
l J2 , .:1où B
Indique' l'ERA,
nombre de groupes taxonpmlques, et
P 1 J '1 a f
r
é que
n
c e
d ' ull
II 5a t
1on, de
1 a ressource "J "par
l'es p
é ce' "1" ,Cet
1IndIce
mesure
l'uniformité du nombre 'de proIes consommées
de. chaque
groupe taxonomique. Cependant"ll est suggéré que la source de vanat,lo.n
dan s i ' ER
A,est las é
1e ct
1a
n'~de proIe spa rIe pal s son, al
0r s que
l' 1n dl ce
1 '\.1
qu,!!
nous
proposons d'ufiliser
ne
mesu~eque
la varIabIlité
de
l'utilIsatIon des espèces-proles dlsponlbles (Petraltls,
1979),De plus,
,
.
en
utilIsant cet IndIce,
nous devons assumer que chacune des
espèces-}
proies a
1 a même disponIbilIté (Petraltls,
1979) .Colwell et Futyma
1
( 1971)
soutlennent que nous ne pouvons faIre èette allégation et Ils ont
.\ \
s~ggéré