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Le positionnement d'un site internet et d'un site intranet dans l'offre documentaire du centre de documentation de la DRAC Nord-Pas-de-Calais

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HAL Id: dumas-01707677

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Le positionnement d’un site internet et d’un site

intranet dans l’offre documentaire du centre de

documentation de la DRAC Nord-Pas-de-Calais

Anne-Cécile Dourlens

To cite this version:

Anne-Cécile Dourlens. Le positionnement d’un site internet et d’un site intranet dans l’offre docu-mentaire du centre de documentation de la DRAC Nord-Pas-de-Calais. Sciences de l’information et de la communication. 2001. �dumas-01707677�

(2)

Anne-Cécile DOURLENS

MAITRISE EN

\

SCIENCES DEL'INFORMATIONET DE LADOCUMENTATION

/ , _ f * ' ■ : - ' ■ '

Rapport

de

stage

Stage

effectué du

5

juin

au

31

juillet 2001

Ala

Direction

Régionale des

Affaires

Culturelles du Nord-Pas-de-Calais

5ruedeLombard, Lille

Le

positionnement d'un site

Internet

et

d'un

site Intranet

dans

l'offre documentaire du

centre

de documentation

de la DRAC Nord-Pas-de-Calais

Sous la directionde :

MonsieurJérômeBERTONECHE,

responsable

universitaire

Madame Nicole

MOUSSARIE,

responsable

professionnel

LILLE 3 OCTOBRE 2001

UNIVERSITECHARLES DE GAULLE

UFRIDIST

(3)

SOMMAIRE

INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE:

Analyse

de

l'existant

:

la

gestion

de

l'information dans un service déconcentré de l'Etat.

1.1 LaDirection

Régionale

des

Affaires Culturelles

1.1.1 Rappelhistorique

1.1.2 Lesmissionsde laDRAC

1.2 Le service information/communication

1.2.1 Fonctionnementgénéral

1.2.2 Les nouvelles technologies dans le centre de documentation générale

1.3 Lamission de stage

1.3.1 Définition delamission

1.3.2 Laproblématique

DEUXIEME PARTIE : Mise en

pratique

:

étude préalable

à

la

réalisation d'un

site web documentaire

2.1 La démarche

marketing

pour

la mise

en

place d'un site web

documentaire

2.1.1 Analyse du public

2.1.1.1 Méthodologie 2.1.1.2 Lepublicexterne

2.1.1.3 Lepublic interne

2.1.2 Analyse de l'offre documentaire

2.2 Etude

comparative

2.2.1 La veille Internet

2.2.1.1 Lechoixdes sites

2.2.1.2 L'évaluation

2.2.1.2.1 Lessites des DRAC 2.2.1.2.2 Lesautres sites

2.2.1.3 Commentaires

2.2.1.3.1 Lessites desDRAC

2.2.1.3.2 Les autressites

(4)

2.2.2.1 Ala recherchede sites

2.2.2.2 Utilisation des données recueillies

2.3

Proposition d'architecture

pour

l'Intranet

et

l'Internet documentaire

de

laDRAC

2.3.1 Unenouvellemaquettepourle site Intranet

2.3.1.1 L'Intranet ducentrede documentation: état deslieux

2.3.1.2 Lesrubriques dunouveausiteIntranet

2.3.2Lecontenu documentairedusite Internet

TROISIEMEPARTIE : Bilan et

perspectives

3.1 Evaluationdutravailet de la

méthodologie

3.1.1 L'intégrationdansl'équipedu service documentation 3.1.2 Des débutsdifficiles: cernerla mission destage

3.1.3 La réalisation duprojet

3.1.4 Lestâches réaliséesen dehorsdela mission

3.2 La suite du

projet

3.2.1 Créeruneéquipedetravail

3.2.2 Sensibiliser lepublicetpromouvoir lesite 3.23 La collaboration avecles autresDRAC

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

(5)

INTRODUCTION

Dansnotre sociétéoù l'information estunerichesse essentielle etoùlesNTIC ontaccentuécettetendance, onpeut sedemandercomment l'Administration, souvent

accuser de lenteur et de retard, c'est positionner face aux nouveaux outils qui

symbolisentcettesociété de l'information, etprincipalement face àInternet. En 1996,

le sénateur Laffîtte dénonçait dans un

rapport1

le «retard» français en matière de

nouvelles technologies de l'information. Prenantacte, le gouvernement décide de se

r

lancer dans la bataille de l'Internet, et l'entrée de la France dans la société de

l'information devientune priorité. Concrètement, le gouvernement lance le PAGSI

-programme d'action gouvernementale pour la société de l'information - et les

administrations suivent lepas.

AlaDRACNord Pas-de-Calais, lecentrede documentationasuivi lavagueet

, c'est intéressé de près aux questions des nouvelles technologies età la possibilité de

mettre en place un site web. Placé au cœur de la gestion de l'information et de sa transmission aux usagers, c'est en tout logique que ce service fut le premier à ce tournervers ce nouvel outil. A la fois outil de recherche d'information etsupport de

diffusion de l'information, Internet peutreprésenter pouruncentre de documentation

unnouveaumoyen pourrépondreauxattentesdesonpublic.

C'est donc sous cesdeux angles-celui de l'Internet documentaireetcelui de

l'Internet au sein de l'administration- quec'estdéroulé mon stage. J'ai été accueilli

parle centrede documentation généralepourréfléchiraupositionnement ducentrede

documentation de laDRAC face à Internet. Le rapport qui suit est le résultat de ces deux mois de travail. Il s'agissait dans un premier temps de faire le point sur la

situation dedépart: présentation de la structure etde la mission; puis de présenter le

travail réalisé ainsi que la méthode employée; et enfin, de faire un bilan sur mes

activitésaucoursdecesdeux mois destage.

1

Citédans,J.PBasquiat, Internetetles administrations, la grande mutation, Berger-Levrault, Paris, 1999.

(6)

PREMIERE PARTIE

i.

ANALYSE DE

L'EXISTANT

:

LA

GESTION

DE

L'INFORMATION DANS UN

SERVICE DECONCENTRE

DE L'ETAT.

(7)

1.1 LaDirection

Régionale

des

Affaires

Culturelles

1.1.1

Rappel historique

En 1959 l'Etatfrançaiscrée le ministèredelacultuçe. Loin de marquerles débuts de l'engagement de l'Etat dans les affaires culturelles, la créationduministère par la

toutejeune Vème République marque néanmoins la volonté defaire entrer la culture

dans le champ gouvernemental. Dès lors la culture fait partie des préoccupations

politiquesetestassociée àtouteslesgrandes orientations

gouvernementales.2

C'estnotammentle cas dans les années 1960 avecla naissancedumouvementde

décentralisation. Cette période marque la volonté de l'Etat de s'engager dans de

nouvelles politiques publiques : c'est l'époque des débuts de l'aménagement du

territoire-créationdelaDATAR en 1963 -etcettequestion d'un meilleur maillage de

l'espace français n'échappe pas au domaine culturel. André Malraux, le premier Ministre de laCulture, affirme lavolonté de nepas laisser le ministèredela culture horsdumouvementnaissantde décentralisationetde

planification.3

C'est dansce contexte que sontcréés les premiers Comitésrégionaux desaffaires

culturelles, ancêtres des DRAC, en 1963. L'étape suivante est la nomination de

directeurs régionaux aux affaires culturelles en 1969. Dès lors les bases sontjetées

pourla création devéritables services déconcentrés, mais il faudra attendrelafindes

années 1970 pour que chaque région soit dotée de servicesauxaffaires culturelles. En

1977 le décret de création des DRAC est signé, il officialise la naissance des

DirectionsRégionales desAffairesCulturelles.

L'ancrage des DRAC se poursuit dans les années 1980 avec la confirmation des

politiques dedécentralisation :missionélargie,recrutementde personnel,etattribution

debudgets déconcentrésquivontcroître d'annéeenannée; lesDRAC sestructurent et

deviennent devéritables relais de lapolitiquedu ministèredanslesrégions.

2

Dictionnaire despolitiquesculturelles, éditionsLarousse^ Paris, 2001

(8)

1.1.2 Les missions de la DRAC

LaDRAC estun service déconcentré de l'Etat. Elle représente le ministère de

la culturedans larégion. Placée sousl'autorité du préfet de région,elle apourmission

d'assurer la mise enœuvredes priorités de l'Etat, adaptées aucontexte régional, dans

le domaine culturel. Ces champs d'interventions sontceux du ministère : patrimoine,

musées, archives, livre et lecture, musique et danse, théâtre et spectacles, culture scientifiqueettechnique,artsplastiques, cinémaetaudiovisuel.

Chargée de l'application des directives ministérielles et de l'administration de

chaque secteur,la DRAC doitassurerla miseen oeuvredes objectifscommunsàtous

lessecteurs :aménagementdu territoire, éducationartistiqueetculturelle, économie de

la culture. Il est important d'insister sur la nécessité de cohérence avec la politique

générale de la région.

Ceci explique donc que le directeur de la DRAC soit placé directement sous

l'autorité du préfet de région et des préfets de chaque département qui compose la

région. Ledirecteura la charge degérer les services internes que l'on peutregrouper

autour de quatre pôles: les services sectoriels à la tête desquels on retrouve les

conseillers (aux arts plastiques, pour les musées, au patrimoine...etc.), les services

intersectoriels, aussi dirigés par des conseillers qui s'occupent de politiques transversales, les servicesadministratifs,etle service

information/documentation.4

1.2 Le service information/communication de la DRAC

1.2.1 Fonctionnement

général

Le centre de documentation générale de la DRAC fait parti du service

information/documentation qui regroupe la documentation générale et le service

communication. Ce service a été crée en 1986 avec l'arrivée d'un responsable de

l'information. En 1992, le service voit l'arrivée d'une documentaliste, responsable de

la documentation générale. L'équipe de travail est réduite: trois personnes à la

documentation- une documentaliste, un secrétaire de documentation etunobjecteur

3

extrait de:J.L.BODIGUEL,L'implantation du ministère de la cultureenrégion,Ladocumentation française,

Paris, 2000.

(9)

deconscience-etdeuxpersonnesàlacommunication-leresponsableduserviceaidé

lui aussid'un objecteurdeconscience.

A sa création le centre de documentation n'était destiné qu'à la gestion de

l'informationpour lepublic interne. Actuellement il ouvre sesportes augrand public,

mais il n'en restepas moins que la grande majorité des visiteurssont des spécialistes

ou des professionnels de la culture - entreprises culturelles, associations, artistes, et

aussi étudiants, professeurs, chercheurs...etc. Pour satisfaire les demandes de ce

doublepublic, lecentrededocumentation orientesonaction dans troisdirections :

- lerecueil etladiffusion de l'information

produiteparleministère,

- la mise à

disposition d'une documentation de réflexion sur les politiques

culturelles,

- l'orientationetl'informationdu

publicsurlavie culturelle de la région.

Le fond documentaire couvre un éventail de domaines allant du fonctionnement

del'administrationetdes structuresculturelles, auxpublicsetpratiques culturelles,en

passantbien sûrpar les politiques culturelles de l'Etatou encore la socioéconomique

de la culture. Quels types de documents renferme-t-il? Des documents spécialisés

réalisés par le ministère de la culture, des guides professionnels et pratiques, des

ouvrages et périodiques, des revues de presse nationales et régionales, des dossiers documentaires, des mémoires et thèses, des vidéos, quelques cd-rom. Cette

documentation est classée grâce à un plan de classement crée par le centre de

documentation5organisé selon des thèmestransversaux etpardomainesartistiques. Le catalogue comprend quelques 3000 référenceset couvre90% du fond documentaire ;

ilestinformatiséavec lelogiciel TEXTO.

La constitution du fond documentaire et sa gestion informatique sont les deux

principauxservices rendus parlecentre de documentation. Parallèlement, lecentrede

documentationassure:

- des services

systématiques: la revuede presse quotidienne, le dépouillement

des périodiques et leur circulation dans les différents services, des bulletins

d'informations sur les nouveautés, la veille documentaire, la diffusion

personnalisée de l'information.

4

Pourledétaildel'organigramme interne de la DRACseréférerà l'annexe1. 5

Détailenannexe2

(10)

- des services sur demande: la recherche documentaire au travers du service

question réponse, le prêt de documents (seulement en

interne), la gestion des

commandesetdesabonnements, l'initiation àInternet.

Cesservices documentairesamènent la créationdeproduits documentaires réaliséspar

le centrede documentation : bibliographies thématiques, bulletins de nouveautés,

dossiers documentaires, recueil d'articles, guide de ressources culturelles régionales

surleweb.

Ajoutons pourterminer que d'autres centres

de documentation

sont

présents

au

seinde la DRAC : celui dupatrimoine, de l'inventaire, desmonumentshistoriques,de

l'archéologie. La bonne communication entre les documentalistes et laspécificité de

chaque secteur éviteles empiétements d'un service sur unautre.Parcontre, le centre

de documentationgénéralepeutêtre amenéàréorienterses usagers versl'unoul'autre

decescentres dedocumentationspécialisés.

1.2.2 L'utilisation des nouvelles

technologies

dans

le

centre

de

i

documentation

générale

L'introduction des nouvellestechnologies a modifié les activités quotidiennes du

centrede documentation. Sans remettreen causeles activités traditionnelles-revuede 1

presse, gestion du fond documentaire, ... - les NTIC ont fait évoluer l'offre

documentaire et ont permis l'introduction

de

nouveaux services. Le centre de

documentationa sumettreàprofit l'usage de lamessagerie électronique,etle mail est

devenulemoyenprivilégié de diffusion,collectiveetpersonnalisée, del'information.

Laveille informative etle repérage desressources documentaires disponibles sur

Internet ont été un nouveau moyen de répondre aux demandes du public, interne et

externe, en les renvoyant vers des sites essentiels du monde culturel. Le recours à

Internet-etnotammentausite duministère de la culture-parlesdocumentalistesest

de plus en plus fréquent dans la recherche documentaire que demande le service

«question réponse ». Enfin, le centre de documentationa entrepris la constitution en

interne d'un guide des ressources web sur larégion Nord-Pas-de-Calais. Ce guide est

disponiblesur unIntranet embryonnairecréeàl'initiative duservice

documentation6.

6

paged'accueil:annexe3

(11)

Pourlecentrededocumentation, lesnouvellestechnologies del'information sont

donc à la fois un outil de recherche documentaire et un moyen de diffusion de

l'information. De ce fait, l'offre documentaire s'accroît et la création de nouveaux

produits est possible. Dès lors, il paraît logique pour le centre

de

documentation de

penseràlaprochaine étape : la création

d'un site

web,

dans

la

mesure

cenouveau

média apparaît être une formidable opportunité pour le

rapprochement du

centre

de

documentationavecsesutilisateurs.

1.3 La

mission

de

stage

1.3.1 Définition de lamission

LaDRACNord Pas-de-Calaisnedisposepasencoredeson propresite Internet et

pour le moment, il ne semble pas que cela soit une priorité pour l'administration

générale. Néanmoins, le centre de documentation souhaite entamerune réflexion sur

ce nouvel outil de communication et sur ses potentialités en matière d'offre

documentaire. L'objet de monstage estdonc de réfléchiraupositionnementd'un site

Intranet et d'un site Internet dans l'offre documentaire du centre de documentation. Mais il ne s'agit pas de penser au site web de la DRAC, ni à l'Intranet de

l'administration, mais devoircequepourraitproposerlecentrede documentationsur

l'Intranetet l'Internet de laDRAC, quand ceux-ci existerons. Lamission de ce stage

se place auniveau ducontenu informationnel d'un siteweb ; il ne s'agit pasd'établir

un cahier des charges sur la création d'un site mais de mener une étude sur la

pertinence de la création d'un site (en interne et/ou en externe) pour le centre de

documentationet sa complémentarité par rapport auxautres services documentaires.

Quelles informations et quelle offre documentaire pourraient proposer le centre de

documentation sur un site web,telle estla question centrale de mon stage. L'Internet

permettra-ild'aller au-delà des simplesproduitsetservices documentaires actuels ?

Dansce contexte, plusieurs considérations sontàprendre encompte etnedoivent

pasêtre perdues devue pourenvisager la création d'un site :

- toutd'abord le centrededocumentationdoit

répondreauxdemandes de deux

publics aux attentes différentes. L'étude des besoins des usagers en interne et

enexternedevramettreenlumièrecesattentes.

(12)

-Deuxièmement, la DRAC n'a pas de site web et ne l'envisage pas dans

l'immédiat; dès lors le centre de documentation devra penser à l'offre

documentaire qu'ilveut proposeràtravers unsiteendehors detoutestratégie

globaledecréationd'un siteparl'administration.

-Enfin, lecentre de documentationadéfini la finalité deson site web: plus

qu'une simple vitrine, ce site doitêtreun point d'entrée dans le centre de

documentation,etdoncproposerdes services documentairesenligne.

Dans sa volonté d'exploiterau maximum les potentialités duweb dans

l'offre

documentaire, le centre de documentation doit faire une véritable distinction entre

l'information proposée au public interne et au public externe : le contenu

informationnel desonIntranetdevranécessairement avoiruneforte valeur informative

et proposerdans lamesure dupossible un degré depersonnalisation de l'information.

Le site Internet devra, quant à lui, proposer une information standardisée et plus généraliste. Laseconde préoccupationpourle centre dedocumentation estlaposition de ce site web au sein de l'éventail de services et produits proposés : doit-il être le support de produits documentaires (existants ou futurs) ou doit-il être considéré

comme unproduit documentaireenlui-même ?

1.3.2 La

problématique

Le sujet de ce stage étant double - une orientation Internet et Intranet - les interrogations qu'il engendre sont aussi deux ordres. Nous verrons donc successivement les questions qu'entraînent la création d'un site Internet parle centre

de documentation de la DRAC, puis celles concernant mis en place d'un Intranet alimentéparcecentrededocumentation.

L'actuelle situation de la DRAC en matière d'Internet est simple : il n'existe

pasde sitewebdela DRAC etpourlemomentladirection n'envisagepas sacréation. Laquestionanéanmoinsdéjàétéévoquée mais l'Internetne faitpaspartidesobjectifs prioritaires de lastructure. D'autres DRAC enFranceontcréé leur Internetetc'estce

qui a mis en éveil certains chefs de service, et principalement la responsable de la

documentation générale. Internet étant un nouveau support permettant la diffusion

(13)

d'informationsil étaitlogiquequele serviceresponsablè de la gestion de l'infonnation

se pose la question de la mise en place d'un tel outil. L'idée du centre de

documentationestde réfléchirauxpotentialités

l'Internetenmatièredocumentaire.

Il s'agit pour lui de voir en quoi ce support permettrait de répondre plus facilement

aux besoins documentaires de son public; quels services ou produits documentaires

pourrait-on transférer surInternet, etenquoi cela permettraitd'allégeroudefaciliter

letravaildesdocumentalistes?

Dès lors laquestionquel'onpeutdeposerestdesavoirsiunservicepeutcréer

sonpropre site Internet alorsque lastructure n'en a pas etn'en voitpasl'intérêt pour

le moment? Le centre de documentation peut-il prendre une telle initiative

indépendamment de la décision de la DRAC ? Précisons tout de suite une chose: le

centre de documentation ne veut pas prendre la responsabilité de la création du site

généralede la DRAC, il n'en ani le tempsni lesmoyens enpersonnel. Doncdans un

tel contexte quels sont ses moyens d'actionetquels sont ses intérêts dans la création

d'un site web ? En ne créant que son propre site, le centre de documentation ne

pourrait-il pas être le fer de lance de la DRAC en matière web ? Il pourrait être un

moteur, une forced'impulsionpourdécider lastructure àselanceràsontourdans un

tel projet. H ne s'agit donc pas pour le centre de documentation ne porter sur ses

épaules l'ensemble d'un projet Internet pour la DRAC, mais son initiative, si elle

s'avérait concluante, pourrait donner envie à la DRAC de mettre àsontouren route

sonsiteweb.

Mais dèslors, une autrequestionsepose celle de lanécessitépourlecentre de

documentation de créer son propre site. A-t-il besoin de ce nouveau support de

diffusion de l'information ? Plus largement un centre de documentation peut-il

aujourd'hui se passer d'avoir son propre site web ? A première vue Internet apparaît

être une opportunité pour un centre de documentation de se rapprocher de ses

utilisateurs. C'est danscette démarcheque lacréationd'un siteweb documentaire doit

s'inscrire : laprise encompte desbesoinsdesusagersdoit êtreau cœurdu projet;il ne

s'agit pas de céder aux effets de mode et de créer un site web parce qu'aujourd'hui

«tout le mondea son site web». Si utilité il y a pour le centre de documentation de

mettre enplaceun site web, c'est dans la volonté deproposerà sesusagers unservice

de plus grande qualité. En cela le site web n'est qu'un produit documentaire de plus,

certes d'un nouveau genre mais il doit être élaboré comme tout autre produit

documentaire,àpartird'unmêmeobjectif:lasatisfactiondes besoins dupublic.

(14)

Concernant l'Intranet on pourrait se poser les mêmes questions que pour

l'Internet; laplusproblématique estcelle de lavalidité d'un site web interne créé et

alimenté uniquement par un seul service. A la différence du site Internet, le site

Intranet est beaucoup plus qu'un outil de diffusion de l'information, Intranet est un

moyen de communication qui peut permettre à toutes les entités d'une structure de mieux communiquer. Dans une structure telle que la DRAC où chaque service

sectoriel travaille indépendamment des autres et où leschefs de services se sentent

isolés de leurs «voisins», la mise en place d'un site Intranet pourrait permettre de

résoudre de tels problèmes en offrant un nouveau moyen de communication

transversale. Mais que devient la communication si seulement un service, en l'occurrence le centre de documentation, alimente le site en interneavec ses propres informations. Ne rïsque-t-on pas de passer à côté de l'opportunité d'une meilleure

circulation de l'information ? Là encore, il ne fautpas saper l'initiative du centre de

documentationcar il s'agitd'un premierpas qui pourrait porter ses fruits et stimuler

les autres services à s'investire dans le projet Intranet. Néanmoins, le centre de

documentationdoit,unefoissonsiteIntranet crée,adoptéeunedémarche pédagogique

dans le but de formeretdesensibiliser lesusagersdu site. Unephase de«promotion»

du siteIntranet semble doncnécessaire.

Afin de répondre au mieux à ces différentes interrogations, il est nécessaire

d'appréhender la création d'un site web documentaire à partir d'une démarche

marketing7.

Il s'agit de faireuntravailenamontsurl'analyse desusagersducentrede documentation, leurs besoins, leurs comportementsdocumentaires etleur attitude

vis-à-vis du web.

7

Créeretmaintenirsonsiteweb,coursINRRIA,28 sept-2oct 1998, Pau,ADBS.

(15)

DEUXIEME

PARTIE

n.

MISE EN

PRATIQUE

:

ETUDE

PREALABLE

A

LA

MISE EN

PLACE D'UN SITE WEB

DOCUMENTAIRE

(16)

2.1 La démarche

marketing

pour

la mise

en

place d'un site

web documentaire

Cette approche

marketing8

aconstitué la première partiedemontravailaucentre

de documentation de la DRAC. On entend par démarche marketing l'attitude qui

constitue à privilégier « l'orientation client» ou «l'orientation usager

»9

lors de la

création de nouveaux produits ou services documentaires. Il s'agit pour uncentre de

documentation de s'adapter aux attentes et aux comportements de son public. Donc

avant toutecréation denouveauxservicesil semble nécessaire defaireuneétudeduou

despublicsàquiestdestinée la nouvelleoffre documentaire.Le sitewebnecoupe pas à la règle, commetout autre produit documentaire il doitfaire l'objet d'une réflexion

préalablesurleservicequ'ilvarendreauxutilisateurs.

Une fois cette étude du public effectuée, et les besoins d'information et

comportements des utilisateurs identifiés, il était nécessaire de la confronté avec une

autre analyse : celle de l'existant documentaire du centre de documentation. Faire le

point sur les activités et les services offerts par le centre de documentation était indispensablepourpouvoirdéfinir lescontenusdu site web.

L'analyse du public et l'analyse de l'existant documentaire ont été mené conjointementlors delapremière phasedemonstage.

2.1.1

L'analyse

du public

et

des besoins informationnels

Le centre de documentation générale de la DRAC doit répondre aux attentes de

deuxpublicscar,outrelepublic interne, ilouvreégalementsesportesaugrand public,

avec cependant quelques restrictions puisqu'il ne lui est ouvert que quatre

demi-journées par semaine et sur rendez-vous. Par contre la permanence téléphonique est

assuréecontinuellementpendantlesheures d'ouverture ducentrede documentation.

8

Voirnote6

9

LeCoadic, Usagesetusagersde l'information,Nathan université,collection 128, Paris, 1997.

(17)

Lebut del'analyse decesdeuxpublicsestd'avoirunemeilleure connaissancedes

usagers ducentre de documentation afinde pouvoir leurproposersur un

site

web

les

services les plus adéquats à leurs besoins. Il s'agissait de définir leurs besoins

informationnels, leurs comportementset leurs pratiques documentaires, leurs attentes

parrapportaucentre dedocumentation.

2.1.1.1 Méthodologie

Afin de connaître le public et ses besoins documentaires, la première démarche

aurait été de menerune enquête àpartir de questionnaires oud'entretiens. Je n'en ai

pas réalisé dans lamesure où une enquête de cette nature, très complète, composée

d'entretiensaveclesresponsables des servicesetcertains deleurs assistants, avait déjà

été effectuée par la responsable du centre de documentation au premier Semestre

200010. Elle m'a donné une bonne vision du public interne et de leurs attentes en

matièredocumentaire.

La connaissance du public interne a été complétée par des entretiens avec la

responsable du centre de documentation et le documentaliste du service. Plutôt

informels ces entretiens m'ont permis de mieux percevoir les profils d'usagers du

centrede documentation. J'aiestimé qu'il était préférabled'écouter longuementceux

qui travaillaient au quotidien avec le public que de confectionner moi-même un

questionnaire qui n'aurait peut-être pas retenu l'attention du personnel. Ce parti pris

estconstable maisj'ai estimé avoirunmatériel suffisantpour meneràbien lasuite de

mon projet de stage. D'ailleurs les mises en garde de ma responsable quant à la

disponibilité du personnel interne, et notamment des conseillés, a refroidi mes élans

d'investigation. J'ai pu avoir confirmation du manque de coopération du personnel

lors de l'envoi par e-mail d'une demande d'entretien au sujet de l'Intranet de la

DRAC: ce message aétéenvoyé àl'ensemble du

personnel11

etjen'ai obtenu qu'une

seuleréponse positive ! De plus, maresponsable avait préféré envoyer cemessage en

son nom, pensant ainsi avoir plus de succès ...il n'en fut rien. Cet exemple

anecdotique n'estlàque pourjustifiermon choix dene pas faire d'enquête auprès du

public interne : il m'a sembléqueje n'obtiendraispas d'informations plus pertinentes

10

Détail desquestionsdecetteétudeen annexe4. 11

Environ 80 personnes

(18)

et qu'il était donc superflu de refaire une enquête qui avait par ailleurs été réalisé

d'une manièreremarquableunanauparavant.

Pourlepublicexternejene disposaispas d'unoutil aussi

efficace

que l'étudedes

besoins dupublic interne. Le centre de documentationétantplus orientéversl'interne

que vers l'externe, une étude comparable n'a pas été réalisée. Par contre il m'a été

possible d'avoir une vision des besoins du public externe à travers les fiches de

demande d'information et de consultation remplies par les documentalistes lors de

chaque visite ouappel

téléphonique12.

Ces fichesne donnaient qu'une vision partielle,

c'est pourquoi j'ai assisté aux conversations téléphoniques faisant l'objet d'une

demande d'information de la part du public externe. Bien que d'une périodicité

irrégulière, les demandes d'informationpartéléphone m'ont permis d'appréhenderun

peu mieux les besoins du public. Et des discussions avec les documentalistes m'ont

permis de dresser lesgrands traits quicaractérisent le publicexterne etsesbesoins. Enfinj'aipu utiliser les résultats dessemaines detests«connaissance etdemande

du public»des mois de février, mars etjuin 2001. Ces tests sontréalisés à partir des

fiches de demande d'informations et permettent d'établir des statistiques sur la

composition du publicetlestypes de consultationetd'informationdemandés.

Pour récapituler, voici les sources que j'ai utilisé pour connaître le public du

centrede documentationetsesbesoins :

- des entretiens avec Mme

Moussarie, chargée d'étude documentaire et

responsable ducentrede documentation,etM. Zenzius, documentaliste

- l'évaluation de la satisfaction des

besoins, étuderéalisée aupremiersemestre

2000 par Mme Moussarie auprès des conseillés de la DRAC et de certains de leurs assistants

- les écoutes des

appels téléphoniques externes faisant l'objet d'une demande

d'information

- les tests «connaissance et demande du

public» des mois de février, mars et

juin 2001,tests quiontpermis d'établir des statistiquessurleprofil du public.

Ces différents éléments ont permis de faire une synthèse sur les besoins des

deuxtypesdepublic,externe et interne. Ajoutons unpetit bémol avantd'examinerun

(19)

peuplus endétail les deuxprofils :bienque les sources

utilisées

soientassezriches il

est néanmoins délicat de dresser un profil exact du public, exercice encore plus

difficilepourlepublicexterneque pourlepublic interne. Eneffet le public lui-même

n'est pas conscient de ses besoins documentaires et ne sait pas les exprimer

clairement. Il faut doncgarder àl'espritqueles analyses faitessurlepublic, et surtout

lepublic externe, sontdes interprétationsetqu'ilnefautpastoujours les prendrepour

des vérités définitives. A ce sujet les discussions avec les documentalistes m'ont

permis de mettre en perspective et de relativiser certains résultats des enquêtes par

rapportà laréalitédutravailsurle terrain.

2.1.1.2 Lepublicexterne

Commelemontrelegraphique de lapagesuivante, lepublicexternereprésente

environ 52 % du public du centre de documentation. Il se compose de la manière

suivante: - étudiants :30 % -professionnelsde laculture: 50 % - autres : 20%

Il est relativement difficile de cerner les besoins de ce public et de trouver une

dominante dans les demandes qu'il adresse au centre de documentation.

L'hétérogénéité

des questions estprobablement due à la méconnaissance delapartdu

public du fonctionnement de la DRAC et de ses missions, ainsi qu'une

méconnaissance des structures spécialisées qui pourraient les renseigner directement.

Biensouventlecentre de documentationa unemission deréorientationdecepublic.

Une autre caractéristique du public externe est qu'il est plus demandeur

d'informationsquededocumentation,etles consultationssurplace nereprésententque

30% des demandes. L'usager n'a pas besoin du document mais du documentaliste : il

ne cherche pas à savoir où peut se trouver la réponse à sa question mais souhaite

obtenir directement laréponse. Ici ledocumentalisteestplus qu'un médiateuretqu'un

intermédiaire entre l'usager et le document. Ceci implique au quotidien une grande

disponibilitépourle travail surles questions réponsesetla recherche documentaire.

12

Voir laficheen annexe5

(20)

Statistiques

sur

la

composition du public du

centre

de

documentation

de

la DRAC

jblicinterne

.^içexfërpe

%brqpoâién(bpLi&Hahs

: ; <ï*

^echirisWfe

.' OseMaespËiirTïriax

(21)

Malgré la diversité des demandes on peut tout

de

même retenir quelques

thèmesetquestions récurrentes:

-quefaitla DRAC ?

-organigrammede la DRAC - lesaidesfinancières de la DRAC

-les listes :desbibliothèques, des musées, dessalles de spectacles, des compagnies dethéâtre,de danse, ..etc.

-j'aiunprojetculturel,commentfairepourleréaliser,pourobtenirunaide?

- commentobtenir laclassificatiohenmonument

historique ?

- licence

d'entrepreneurdu spectacle

- les activitésculturellesdans la

région(programmes)

/

Onvoitdoncàquel pointl'éventail des demandes estlargeetque lesréponses à ces questionsne sont pastoujours de ressort du service dedocumentation générale.

Chaque questionnécessite un traitement particulieret personnaliséqui meten valeur lescompétencesetles connaissances dudocumentaliste.

Dès à présent on perçoit une des questions qui se posera lors de la mise en place du site Internet : comment jongler avec la standardisation de l'information

qu'implique le support Internet, et le degré de personnalisation qui serait nécessaire pourrépondreaumieuxetpertinemmentaupublic ?

2.1.1.3 Lepublic interne

Grâce à l'enquête réalisée en 2000 sur la satisfaction des besoins, il est

possible de réaliserune analyse plus fine des besoins des usagers en interne. Comme

pour le public externe, les demandes d'informations sont plus importantes que les

demandes deconsultation. Parcontre,les questionssontbeaucoup plusciblées.

Un questionnaire a permis d'identifier quels étaient les services documentaires lesplus appréciésetles plusnécessairespourlepublic interne :

- leservice«

question réponse »

- la commande

d'ouvragessurdemande

(22)

- leslistes

(des bibliothèques, dessalles de spectacles, desmaires... etc.) - le

prêt

- les dossiersdocumentaires

- laconsultation

surplace

- la circulation des

périodiques - la

copie.d'article surcommande

Il estintéressant de noterqueles réponses issues decequestionnaire diffèrent

parfois de celle données en entretien ; c'est particulièrement le cas pour ta revue de

presse, citécommeunserviceunpeumoins important dans le questionnaireetcomme

leservice àne surtoutpasproscrire dans les entretiens. Ce serviceestressenti comme

incontournable par les conseillers. La lecture des résultats des entretiens permet de compléter laliste précédente, onpeutajouter lesservices suivants:

- larevuede presse

- ladiffusion

personnalisée del'information - ladiffusion des nouveautés

- les«mails»

thématiquesfaisant le pointsurunequestion.

Notons qu'enrègle générale le public interneest satisfaitdutravail faitpar le centre de documentation et des services proposés. Il insiste sur l'importance d'une

diffusion sélectiveetpersonnalisée de l'information.

Au niveaude la nature des informations demandées par le public interne, les

choses sontplusdifficilesàcerner. Néanmoins voiciles thèmesrécurrents :

- la

politique de larégion - les

personnalitéspolitiques de la région (un« who's who »)

- les collectivités territoriales

- desdonnées chiffrées

surles villes, les collectivités territoriales, ...etc., doncdes

statistiques.

- l'actualitédesdébats

parlementaires

- les

rapportsd'activités des directions ministérielles

- lescirculaires

- lestextes

législatifs

- l'intercommunalité

(23)

Dernier point : le public interne et les nouvelles technologies. L'emploi du

«mail» pour la communication interne semble être passédans les mœurs. Il semble

d'ailleurs essentieldans ladiffusion sélectiveetpersonnalisée de l'information. L'envoi

des«mails» thématiques demiseaupointsur unequestionesttrès apprécié. Certains

conseillésapprécieraientunerevuedepresse enligne.

Les attentes du public interne vis à vis du centre de documentation sont à placer au niveau de la veille : lerepérage des sites web estessentiel. Au niveau d'un intranetau sein de la DRAC le personnel semble sceptique, il ne semble pas que ce

soit lapriorité. D'ailleursnombre d'entre eux ne saventpas ce qu'est l'Intranet etne

peuventdoncpasvoir quels intérêts ils pourraientytrouverdans leur travail quotidien.

Cet aperçu des besoins informationnels du public montre à quel point les

demandesadresséesaucentrede documentationsontdifférentes. Lepublicexterne est

plus demandeurs d'informations de base sur l'institution, son fonctionnement,

d'informations pratiques, mais qui peuvent néanmoins être pointues. L'outil Internet

pourrait permettre au centre de documentation de mettre en ligne une information

standardisée pour répondre aux questions récurrentes. Il peut aussi être un moyen

simple etrapide, grâce auxliens hypertextes, de réorientation cepublic vers d'autres

sources d'information. Le public interne semble quant à lui ne pas exprimer de gros

besoins vis avis ducentrede documentation, sansdouteenraison d'ungrostravail fait

en amont par les documentalistes. La mise en place d'un site Intranet n'est pas la

préoccupationpremière, mais il n'en demeurepasmoins quepourles documentalistes

il serait unoutil d'unegrandeutilité dans la mesureoù,siunebonne utilisationenété

faite, il permettrait de désengorger le centre de documentation des questions lesplus fréquentes.

2.1.2

Analyse

de

l'offre documentaire

Parallèlement à l'étude du publicj'ai fait le point sur les produits et services

documentaires que proposait le centre de documentation à sonpublic. En compagnie

de maresponsable de stage nous avons dressé un tableau récapitulatifde cette offre

(24)

documentaire, en précisant pourchaque service l'intérêt qu'il y aurait à le transférer

surunsupportweb.

L'objectif de ce bilan était de déterminer quels seraient les services que le

centre de documentationproposerait sur son site web, etceci enadéquationavec les

besoins dupublic.

Amon arrivée à la DRAC cette tache n'étaitpas des plusfaciles. S'il m'était

simple de faire la liste des services proposés, grâce aux discussion avec les

documentalistes et des observations personnelles, il était en revanche plus délicatde

voirles intérêts de la mise enligne desces services. Ilme fallaitpourcela prendreun

peu mieux connaissance du mode de fonctionnement de la DRAC et des relations qu'entretenaient le publicavec son centre de documentation. Ce tableau de l'existant

documentaire a donc évolué dans le temps, et j'y ai rajouté ou supprimé des

rubriques13.

Première étape donc, recenser les services documentairesetles publicsàqui ils

sont destinés ; en effet tous les services proposés au public externe le sont aussi au

public interne, l'inverse n'estpasvrai. Quelssontcesservices:

- la

gestion du fond documentaire et l'enrichissement du catalogue : le centre

de documentation utilise le logiciel TEXTO comme base de données

documentaires. Le public n'a pas accès àcettebase et nepeut donc pas faire

des recherches libres.

- les

bibliographies thématiques: elles sont élaborées périodiquement en

fonction de la demandeetdesquestions des plusfréquentes.

- le service«

question réponse» - accueil du

publicetla consultationsurplace - les recherches documentaires

Certains servicesnesontdoncproposésqu'au personnel dela DRAC :

- Larevue

de presse :elle estquotidienneetpersonnalisée

- Le

dépouillement desrevues

- La diffusion des nouveautés

: ponctuellement le centre de documentation

envoie parmail la liste des dernièresnouveautésreçues.

- Ladiffusion sélective de l'information

(25)

- La veille Internet et le

repérage des sites web: elle s'est matérialisé par la

créationd'unguidederessources webrégionales,il estdisponible surle réseau

informatique interne de la DRAC. C'est une sorte de portail créer avec

I

NetscapeComposer.

- Le bulletin d'information

: il est envoyéparmail à l'ensemble du personnel

selonunepériodicité plusoumoinsrégulière -Leprêt

- Lesdossiersdocumentaires

- Lacirculationdes

périodiques

Remarque: il est intéressant denoter que lamajorité des services,et notammentdes services élaborés, sont destinés au public interne alors que la majorité des demandes

d'information émanent du public

externe1!

Ceci peut s'expliquer par la qualité du

travail réaliséen amontparle service de documentation qui, enanticipant lesbesoins

de sonpublic interne,réduit fortement les demandes d'information de cettepartie du

public.

Parmi l'ensemble de ces services il est évident que tous ne sont pas

transférables sur unsiteweb. Un choixadonc dû être fait. Dès lorsuneautrequestion

seposait:letypeetlanaturedesinformations misesenligne,ou end'autretermequel

serait le niveau de traitement de ces informations sur le site. Plusieurs options

existaient15 :

- Desinformationsbibliographiques

:catalogue,bibliographiesthématiques

-Desinformations brutes :

renseignements,textesintégrales

- Desinformations élaborées: dossiersdocumentaires,

synthèses

- Desinformations

pourorienter lepublic : signets, listes desitesweb

- Unservice«

question réponse» : forum,

FAQ16.

Ace niveau de réflexion surle site web ducentrede documentation, unemise au

point a du être nécessaire avec ma responsable : il ne fallait pas perdre de vue les moyensmatériels dont disposait le centre de documentationpourmettreen œuvre un 13

Letableaudel'existantdocumentaireestconsultableenannexe6 14

Voirgraphiquespage19

15

FlorenceMuet,Tirer parti desonsite web, article extrait de Archimag)vàn 1999, n°125.

16

Foire AuxQuestions

(26)

tel projet. Il ne s'agissait pas d'imaginer dans l'idéal ce que pourrait être

le web

du

centre dedocumentation mais devoir concrètement cequi étéréalisable actuellement avec les moyens, en temps, personnels, et moyens techniques, du centre de

documentation. C'est à partir de ce moment que ma responsable m'a demandé de

plutôt orientermontravailvers l'Intranet,etcepourplusieurs

raisons

:

1) l'activité quotidienne du centre de documentation étant plus

orientée

vers

l'interne, il était plus important dans l'immédiat de développer un nouveaumode de

diffusionpourle public interne de la DRAC.

2) le centre de documentation ne voulait pas prendre la responsabilité de la

création du site Internet de laDRAC, mais souhaitaitproposer sa contributionau site

webgénéral de la DRAC àtravers unerubrique «documentation» ou

d'une

manière

plus éparse à travers des rubriques thématiques. Il était donc difficile de réfléchirau

positionnement du service documentation sur le site Internet de la DRAC sans

connaître au préalable la stratégie générale du site. Comme nous le verrons dans la

deuxièmesous-partie (la veille Internet), enfonctionde lastratégie

de

communication

choisie, les servicesdocumentairesenligne

diffèrent17.

Il fallait doncprendreenconsidération lesmoyensréelsdont disposait lecentre

de documentation pour réaliser son site, et donc pour choisir les services

documentaires àmettre enligne. Maisavant defaire ces choixil asemblé nécessaire

devoircequ'ilsefaisaitailleursenmatièred'Internetetd'Intranet documentaire.

2.2 Etude

comparative

2.2.1 La veilleInternet

L'objectif premier de l'observation de sites web était d'avoirun aperçu de ce

quiexistaiten matière deweb documentaire.Même si mamissiondestage,commeje

l'ai expliqué précédemment, s'est orientée vers l'élaboration de la structure du site

Intranet, la veille Internet a néanmoins été une bonne source d'informations pour la

définition des contenus des sites du centre de documentation. De plus, cette veille

17

(27)

Internet était nécessaire dans la mesure où je n'avais pas laissé tomber l'étude du positionnement du centre de documentation sur un site web Internet, mais où nous

avions recadré,encompagnie demaresponsable, montravailconcernantl'Internet : il

>

ne s'agissaitplus de définir la structurede l'Internet documentaire, mais simplement

de voir quel type de rubrique le centre de documentation pourrait proposer le site

Internetde laDRAC.

2.2.1.1 Lechoixdessites

Au regard du sujet de stage il a été facile de choisir les sites à analyser ; le

choixs'estnaturellementporté surles sites des DRAC déjà existants. Les DRACayant

toutes le même fonctionnement et les mêmes missions, la comparaison de leur site

web était évidemment pertinente pour le sujet qui nous préoccupait. Que font les

DRAC dans les autresrégions en matière de web et quepeut-on adapter à la DRAC

Nord-Pas-de-Calaisen fonction desonproprecontexte,telle étaitla questioncentrale

quiaconduitàl'analyse des sites web desautresDRAC.

Dans l'analyse des sites web une attention particulière a naturellement été portéeàla place de la documentationausein du site,etsiunerubrique documentation

existait,sonétudeaété pluspoussée.

Voicila liste des sites

analysés18

:

-DRAC Corse -DRAC PACA - DRAC Rhône-Alpes - DRAC Limousin - DRAC Poitou -Charente - DRAC Paysdela Loire - DRAC Auvergne - DRAC Bourgogne - DRACLorraine - DRAC Champagne -Ardennes - DRAC Bretagne 18

Lessites web des DRACsontaccessiblesparla rubrique "région" du site du ministère de la culture:

(28)

- DRACAlsace

Unefois les sitesdes DRAC visités il asemblé intéressant de voircequed'autres

centres de documentation, dans d'autres structures et dans d'autre domaine que la

culture, faisaient enmatière d'Internet. Devantl'étendue des sites web documentaires

existants (une recherche faite avec unmoteurde recherche engendretrop de bruit), la

sélection a été plus problématique et le choix s'est porté de façon arbitraire sur les

sites :

- descentres deressourcesculturelles recensés

parle ministère de la

culture19

- des

ministères,desadministrations

publiques20

- de

quelques bibliothèques universitairesoubibliothèques publiques

- des

partenaires deDRAC (préfecture, CRDP,conseil régional, conseil général, IRMA,etc.)

2.2.1.2 L'évaluationdessites

2.2.1.2.1 Les sites webdes DRAC

*Lagrille d'évaluation

L'objectifétant d'étudierl'offre documentaire que pourraitproposerlecentre de

documentation surunsiteInternet, l'analyseaprincipalementporté surlecontenudes

rubriques documentaires. Le but de cette évaluation n'était pas de faire ressortir les

bons sites des mauvais mais d'étudier la pertinence de leur contenu par rapport à

l'activité d'un centre de documentation. Ce qui suit n'estpas àproprement parlerune

grille d'évaluation avec une notation, comme on en rencontre habituellement, mais

uneliste de critères incontournablespour cernerlecontenudocumentaire.

Ilnem'a passemblé nécessaire d'établirunevéritable grilled'évaluationpour

les sites web observés car de nombreux critères relevant de la spécificité du support

webne faisait l'objetde monétude. Lisibilité, ergonomie, navigationsontdescritères

qui devraient être prisen compte pour réaliser une grille d'évaluation complète d'un

site,maisdans lamesureoùmontravailn'étaitpasde rédiger le cahier des charges du

19

lalisteestaccessibleparle site du ministère de laculturedont laréférenceaété citée précédemment.

20

Lessitesgouvernementaux sontaccessiblesparle biaisdusitedela fonction public www.servicespubtics.fr

(29)

site web du centre de documentation, ces critères n'ont pas été mis en avant dans

l'étude quej'airéalisé.

Lescritèresretenuspourl'évaluationontétéles suivants:

- la

stratégie de communication du site : est-elle clairement exposée ? Le site

est-ilplusunevitrine culturelle ou unesimpleprésentation de lastructure?

- l'orientation

géographique :l'orientation régionale est-ellenettementmarquée ? / .

_

- la

place accordée à la documentation : le service documentation a-t-il une

rubriqueousaprésence est-elle diffuse dans d'autresrubriques?

- la nature des informations

proposées parla documentation : les informations

données ont-elles une forte valeur informative ? Sont-elles pérennes ou

nécessitent-t-ellesd'êtreactualisée?

- le

typede produitsetservices documentairesproposés:sont-ils variés ? Ont-ils

été créésspécialementpourlesite web?

- la

qualité des contenus : sont-il riches ? Précis ? Redondants avec d'autres

sourcesd'information?

- les

types de fichiers : y a-t-il des fichiers qui demandent un téléchargement ? Vers quels types de fichiers renvoient les liens hypertextes : pages html, fichiersWord, Excel...etc. ?

-Quelestlepublicvisé ?

2.2.1.2.2 Lesautressites

A l'exception des critères propres à l'identité des DRAC (la stratégie de

communication, l'orientation géographique), les critères d'évaluation ont été les

mêmes que pourlessites desDRAC.

2.2.1.3 Commentaires

2.2.1.3.1 Lessites des DRAC

La première constatation est qu'il est possible d'établir une typologie des sites

web de DRAC, en fonction de leur stratégie de communication et, critère plus

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