I
t
I
I
I
I
I
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I
I
I
I
I
I
I
I
OFF'ICE du
NIGER
-
ZONE
de
NIONO
Projet RETATL ttt
-
IJRDOC
République du Mali
-=-=-=.i.=-=-=-lJn Peuple - [Jn But - Une Foi
Octobre,
1998Kongotigui
BENGALY
Raphaëlle
DUCROT
unité De Recherche Développement observatoire Du changement B.P. 11 Niono région de Ségou Mali té1./fax 35 21 27
I
I
I
I
I
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I
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I
APTIOFACIRAD
CMDT
CV
GIPT
IER
ITCF
JTH
MS
ON
SÆURDOC
LISTE
DESABRIÛVIATIONS
Agence
pour
IaPromotion
des Filières AgricolesCentre de
Coopération
International
en RechercheAgronomique pour
le DéveloppementCompagnie
Malienne pour
Ie Développement des TextilesCoefficient
deVariation
Groupement national Interprofessionnel
de la Pomme deTerre
industrielle
et desindustries
detransformation
Institut
d'Economie Rurale
Institut
Technique
des Céréales et des Fourrages:Journée de
Travailleur
HommeMatière
Sèche Officedu
Niger
Suivi
Évaluation
T
I
I
I
I
I
I
I
I
I
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I
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I
I
. II. JUSTIF'ICATION DU
SUryI...
...2 . rrr. OBJECTTFS DUSUWI...
""""""""'2
.
rv.
*IÉTIIODOLOGIE DU SUIVIi...r..
"""""""""2
.2 Quer,quns ELEMENTS suR LES ITINERAIRES
TECHNIQIJES."...
"""4
.2.I Variabilité des techniques
d'implantation...-...
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.2.2 Variabilité des modesd'irrigation..'....'...
""""""7
.4 Er.asonerloN DU
.1.
t
Quetques Jactcrr.4.3 Détermination clu poids des tuberculesfils et du nombre des
tuberculesfils.
...""'9 .5 QuEI-quEs ELEMENTSECONoMIQUES.
""""
l0.
vI.
coNcLUSION ETPERSPECT[VES...
-..." 11.1 Poun
.2 Poun
.3 AUINT,S AXES DE
Résumé
Résumé
I
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I
I
I.
INTRODUCTION:
Dans le cadre de I'appui à la diversification des spéculations de contre saison dans les rizières de
I'Office
du Niger, à la demande des paysans,un
programme de diffusion dela culture
de pomme de terre a été initié durant la campagne lg97ll998
Ce programme a été organisé en partenariat entre :
l'Office
du Niger, I'APROFA et I'URDOC. Les deux premiers ont assuré la coordination des opérations d'approvisionnement en semences tandisqu'un volet
d'appuiau
développement dela dite
culture
a
été entaméepar Ie
projet URDOC durant cette première campagne.Les activités de ce volet ont concerné plusieurs types
d'appui
:L
Visite d'échange d'expérience au bénéfice de 10 paysans et de l'encadrement deI'Office
du Niger (6 agents del'Office
et 2 agents deI'URDOC)
du
13au
15novembrc
1997 dans la région de Sikasso.2.
Organisation de journées de formation pratiques au bénéfice de 35 paysans intéressés par la culture avec I'appui d'un paysan formateur de la région de Sikasso.3.
Organisationd'une
visite
inter-paysannepour les
paysans intéressés, accompagnés des conseillers agricoles, des zones deNiono,
Molodo
etN'Débougou
dans les parcelles déjà installées au cours de cette campagne l997l9S dans les trois zones.4.
Mise en placed'un
suivi légerde
14 parcelles paysannes couvrant une superficietotale
de 26,21 ares afin d'évaluerl'évolution
de cette première campagne de culture de pomme de terre dans la zoneI
I
I
I
I
I
I
I
.
TT.
JUSTIFICATION
DU
SUIVI
La
"
rareté"
dela
culture de pornme de terre dansIa
zonefait
que de nombreux paysans nemaîtrisent pas les techniques culturales, ainsi,
il
a
été demandéà I'URDOC
d'appuyer cette phase expérimentale afin de mieux cerner tous les contours. Ceci devrait permettred'éviter
des elreurs futureset
de mieux préparer aussi bien les paysans que I'encadrement deI'Office
du Niger à la promotion en vraie grandeur de cette culture.Au delà de I'organisation, des visites d'échange d'expériences et des formations pratiques pour les paysans,
il
s'agissait de faireun
suivi rapproché des premiers producteurs dè cefiecuitup
en vraie grandeur. Ce suivi qui a concerné quelques aspects agro-économiques de la culture de pomme deterre, dewait
permettred'identifier
les problèmes rencontrerpar
les producteurs afin de mieux orienter les types d'appuis dont ils auront besoins.. TII.
OBJECTIFS
DU
SUIVI
Le
suivi
rapprochéavait
pour objet
d'appuyerles
paysans engagés dansle
< programme pomme de terre > de la campagne 1997198, et d'évaluer, aucouri
de cette premièie*ner
O* production, les contrainteset
les potentialités de développement dela
culturede
pommede terre, afin de dégager les conditions de la promotion de cette culture en zone Office àu Niger.
.
IV.
METHODOLOGIE
DU
SUIVI
:L'échantillon du suivi était constitué de
22
exploitations paysannes reparties dans 6 villages des zonesde Niono
et
de
Molodo
(cf.
tableauI).
Cet
échantillon
a
été choisi parmi
les exploitations qui ont pu s'approvisionner en semence.Notons qu'à cause de certaines contraintes tous les paysans intéressés
n'ont
pas pu se procurer dela
semence.Il
s'agit
essentiellementde
problèmes organisationnelset
financiersqui
ont entraînésoit
un
retard
dansI'arrivée
des
semencesou
mêmedans
certainscas
É
non-acquisition (cas deMolodo)'.
Signalons également que des parcelles suivis
(2)
ont
été installéesà
titre
expérimental pour faire des démonstrations de certaines techniques culturales : Préparation de soilconfection
de poquets de semis), préparation dela
semence (découpages des tubercules en tranches), semiset conduite de
I'irrigation.
Il
s'agit
d'une parcelle du Kolodougou et de celle deMolodo.
Ces semences ont été fourniespil
I'URDOC.
L'adhésion à ce programme de suivi était libre et volontaire. Le tableau
I
indique la répartition de ces parcelles par zone et par village.' Une oÉraton d'approvisionnement en "semences de pomme de terre" avait été lancee par I'Office du Niger avoc I'appui de I'APROFA. En dépit de ces interventons, les paysans n'ont pu recuper.il", semences qu'à
h
fin du mois de decembre. Car il semblerait que le premier stock arrivé suite à la commande de I'Office a gte recuperé par la coopérative des maraîchers de Ségou. Il a donc faltu attendre une nouvelle offre qui nonseulement a pris du retard, mais également était insuffisante.
I
I
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t
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t
I
I
Tableau
I
Répartition par village et par zone des parcelles suivies.Dans les parcelles, plusieurs facteurs faisaient
l'objet
d'observations.Le
protocole du suivi, en annexe, détaille la méthodologie de travail.Six parcelles parmi les 22 choisies
n'ont
pu être entièrement suivies, certaines mesures n'ayant pu être réalisées. Dans certains cas, la parcellea
été implantée avant que la caractérisation des bulbes semencesait
été
faite.
Dansd'autres
cas,les
parcellesoni
été récoltées avant la réalisation de toutes les observationJ. Ces récoltes précocesont
souvent été liées, à des risquesde
vols,
à
des
inondationsou
à
des
dégâts d'animaux.La
parcelle
de
démonstration deKolodougou
a
subi une coupure d'eauqui a
duré plusd'un
mois, asséchant tous les plants. Toutes ces parcellesont
été éliminéesdu
suivi. Les mesures de croissancen'ont
paspu
être faite régulièrement de sorte qu'ellesn'ont
pasfait
I'objet d'analyse.Zones Villages Nombre suivies Niono Foabougo u
-;-_
5 + Molodo Molodo I t + Km 26 I + I Km 30)
Km 36l0
Kolodou 2 goudc
parccllcsI
I
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I
I
I
I
I
I
:_Y1
s_E$ql,rArs
.7
Cycle et rendement
Le rendement-moyen sondépar parcelle cultivée (moyenne des poids de
tubercules récoltés par placette) est de 17.28
tlha
(CV
de 63%).
n
uuri*
.ntr.
0,3s et
4l
tÆra. 3 parcellesn'onr
pu être évaluée, les producteurs ayant récolté avant la réalisation des sondages.Le
rendement déclaré moyen par parcelle2 (12 cas) est légèrement inferieur (13,5 tlha) variant entre 2,5 tlha et ZS,4tlha.
Le
plus faible rendement (moinsde
I
tlha)a
été obtenu dans une parcelle sans buttage, non fertilisée, de cyclelong (91
jours).
Cette parcelle a souffert également d'inondations (Oismane dit Ambaba Traore). Le deuxième rendement (3,6 tlha) le plus faible est surtout caractérisé par une implantation particulièremenr tardive (2fewier
l99s).'
Ces rendements enregistrés, très variables dans I'ensemble, seraient le résultat des insuffisances techniques des producteurs dans
la
conduite des opérations culturales. Par ailleurs, selon N. Ahmadi et al-1999,1.9s principaux facteurs de variaiion des rendements semblent être I'origine des semences (qualité) et la date de plantation.
En
zone soudano-sahélienne, les rendements varient généralement entreZ0
-
40 tlha
(E&
1994).
A
Sikasso, la principale zone productrice de la pomme de terre auMali,
le rendementmoyen
au
niveau des producteursest
d'environ
30
tonnes
par
hectare(Koné
1995). Le rendement moyen obtenu àNiono
peut donc être amélioré.Les
parcelles cultivéesont
été
relativement petitesdurant cette
campagne
(2620
m2 pour I'ensemblede
l4
parcelles) :il
s'agissait pour les paysans d'évaluerl'intérêt
de cette nouvelle spéculation. Les superficies moyennes cultivées chezles 14 paysans suivis étaient d'environ 2 ares, variant entre 0.5 areet IZ
ares.Les
semis se sont étalées entrele
9/01/98 au 2/02/98, ce
qui
esttardif.
Ces implantationstardives
s'expliquentpar les difficultés
rencontréespar
làs
paysanspour arqùéri,
leurs semences.I
e cycle moyen de culture s'est étalé sur une duréedeTgjours
et est relativement peu variable(CV
9%).Ce
cycle moyen est relativement plus court que celui généralement donné dans lesréferences (90 à I l0 jours selon le mémento
dr I'agronoÂ")
Deux
cultivars-principauxont
été
plantés:
Lola
et
Léon ATLAS.
Mais on
nemet
pas en évidence de différence de rendement(17
et
18tlha
dansI'ordre) ni
de cycle (79et
Z6 iours dansI'ordre)
selonle
cultivar.
Il
faut
noter qu'une
duréede
io
à
B0lou6
leur avait
été conseillée parM
Traoré de Sikasso..2
Quelques élémenfs
sur
tesitinéraires
technigues,
Le
suivi couwe une grande diversité de parcelles :L'essentiel des parcelles
(10)
a
été implantésur
solede
simpleculture,
avecle riz
comme précedent cultural d'hivernage.Les
parcelles suiviescouwaient
I'ensemble des typesde
sols présent dans la région- Deux parcelles présentaient des problèmes de salinisation (satant blanc ou noir)-Le
tableauII
presente les précedents culturaux" la localisation et les caràctéristiques de chaque parcelle.t
Tableau
Il
Les caractéristiques des différentes parcelles suiviesEn
moyenne les paysansont utilisé
12,8kg/are
de tubercules mèresà la
plantation, mais commela
ventede
semence sefait
en
caissede 25 kg I'unité,
cette
quantité correspond environ à une demi-caisse par are, soit 50 caissespar
hectare ou 5 caisses pour un bassin de 1000 m2. Cette valeur a varié de 6 à 35 kg/ares (cf. TableauIII).
Ici
la
''rariabilitéde
cette
doses'explique
essentiellementpar le
mode
de
préparation des tubercules. Pour limiter les besoins en semences, le paysan formateur de Sikasso a conseillé le fractior.nement des tubercules mèresen
plusieurs morceaux.Les
tubercules mères étaient relativement peu variables àl'origine
I II
g
en moyenne(CV
17%)
pour un diamètre moyen de 4,6 r;m(CV
8%)
On comptait en moyenne près de 77 yeuxpar
l0
tubercules soit 8 yeux par tubercule(CV
13%). Le
nombre moyen de tranches obtenuespar
tuberculevariait
en revancl.ed'un
paysanà
I'autre.
E,n moyenne
70
tranchespour
l0
tubercules
(soit
7tranches/tubercule ) variant entre 53 et 95 tranches avec un
CV
del5
%.
Ainsi avec une même quantitti de semence les superficies ensemencées ont varié du simple au triple(cf.
TableauIII).
A
Sikassola
dose de semence appliquée serait de40
caisses (I
tonne)
par hectare selon lepaysan lormateur,
et
cette dosequi a atteint
en moyen plus de 50 caisses(1,28
tonnes) par hectare pour cette campagne d'essai àNiono,
pourrait donc être réduite prochainement avec la maîtrise des techniques de découpage. Cependant la dose de semence de pomme de terre reste variable en fonction de plusieurs facteurs. Selon Koné etal.
lgg6,le
type de semence constitue le premier facteur de variation de cette dose qui varie de 900à
1450k/ha
pour les semences certifiées et de 1600 à 5300kglhapour
les semences locales à Sikasso (Koné etal
1996)Tableau
III
RépartitI Parcelleri
i
ErplI
I
jYacouba Diana|
2
iMahamadou CorI 3-ffi]
| 4
iBarema Coulibal- 5 ffiiatta
Tr"ort|
6
iAbdoulaye Sidib|
7
;Ambaba'l'raoréI-8
lsr*"*"
C""ttble-ffi
I
l0
iAniitlou l)enrbel--I
ll
inhdottlave Demli--I 12
;aUUoulave DemlI t3
iSoulevmane DenI 14
:Siaka BOUARE t= Donnér:s manquantes nts. Méthode de rrégerminatior En caisse Sabte Sabt" S"bt" C'dis'se Sabte Sable et caisse C"it*" Caisse C'rts*" Sabt"C"**
Cair*" C'"ir* de tÀi
:cies suivant les exploi
-i
Nombre moyen de i tranches par tubcrcule:8
i6
#i6
:i iJm
:*
+i'
-,a it :-:l i/ +i1 II -'1 il i-t ,l +__i6
et des superfii
a"""titéi
de semence de semence Surface-1205-
84 t70 216 t70 140 7l 138 52---
-1 -1 62n
54 r54ion des quantités
-r
oitant
i -km26
i ---i-tlibaly -km30
int30
:_ tv -km30
i -kn30
i é - Foabougoui
-Foabougou i al)'- Foabougou i136
: é -krn36
; )elénI
-krn3t
*lé ""2 -kd6-l
rbelé -km36
i -Molodo
:Parcelles Erploitent i P""* hivern. PÉc. C.S.F l,ocalisation Type salent Sol
Yacouba Diana - kln26 Riz f'orrrate RDC Néant Moursi-blé
2 Maharnadou Coulibalv - km30 RLz Echalote RSC Néant Danga-hng
-) Sidiki Diarra - km30 Riz Tomate et Gombo RSC Néant Danga-furs
+ IJarerna Couhbaly - lun30 Rrz Néant RSC Néant l)anea-fina. Soumaila l-raoré - km30 Riz I'onrate RSC Salant noir Danga-fing
6 I Abdoulayersidibé - Foabougou Itiz Tomatc RSC Néant Boi-blé Ambaba f'raoré - Foabougou Rrz Ncant RSC Salant blanc Boi-blé
8 Sounrana Coulibaly - Foabougou Maïs Echalote SM Néant Boi-fure
I
Koni Traoré - km36 Gombo Echalote SM Néant Moursi-hne l0 Arnidou Dembelé - krn36 Néant Echalote SM Neant Moursi- lingll
Abdoulaye Dembelé nol - km36 Riz Echalote RSC Néant Morusi- finst2 Abdoulaye Dembelé n? - km36 Riz Neant RSC Neant Boi-blé
l3 Soulel'rnane Dembelé - km36 Riz Néant RSC Néant Moursi-noir
I
6
La
germination de certains tubercules étaienttrès
avancéeau
momentde la
plantation. La longueur moyenne des germes à la plantation pour toutes les parcelles était de 2.1 cm(CV
de92%).
La
moyenne par parcelle variait entre0.2
et
l0
cm. Les semencesont
été prégerméesde deux manières.
La
première méthode consistait à asperger de I'eau surla
semence dans la caissequ'on
plaçait dansI'obscurité
et
au bout d'une
semainela
semenceétait
prête. La seconde méthode consistaità couvrir de
sablela
semencequ'on
étalaitpar
terre
et
qu'on arrosait régulièrementjusqu'à
la
germination.Le
tableauIII
indiquela
méthode utilisée par chacun des producteurs.Les paysans ont appliqué
diftrents
types de fertilisation :o
Apports organiques : les apports, comme de façon générale sur les cultures maraîchèreà
l'ON,
sont de type et de dose, très variables (ordures ménagères, déjections bovinesou
depetits ruminants, son de riz).
.
DAP
:
10 producteursont
apportédu
DAP
à doses élevées (en moyenneDa
kgha)
mais très variables d'un producteur à
I'autre,
:o
Urée '. 97 kg/ha en moyenne très variabled'un
paysan à I'autre(CV
126%)/
6 n'ont
pas appliqué du tout d'urée,I
paysan a apporté deux fractions d'urée.A titre
indicati{
les doses de fumures minérales données dans le mémento de l'agronome sont :N:
100kdha
-P:Os:
100k/ha
-
K2O --f50
kg/ha.On
retiendra doncla
très
grandevariabilité
des techniquesde
fertilisation
tant en ce
qui concernela
nature des apportsque les
doses, datesou
fractionnement.Pour
envisager le développementde
la
culture
de
la
pommede
terre
dans ces casiers,il
faudra
sans doute préciser les niveauret
modesde fertilisation
intéressante dans les conditionsde
l'Office
du Niger.Tableau
IV
Doses de fertilisant et niveau d'humidité par parcelle.Poudrette = Dechet d'animaux en poudre (bovin, ovins. caprins). * = Données manquantes
.2.1 Variabilité
des techniquesd'implantation
La densité de semi appliquée est en moyenne 650 poquets par are. Elle a varié du simple à plus du double (de 425 à 975 poquets/are) avec un
CV
de25 Yo. Ce qui montre I'hétérogénéité des écartements pratiqués par les exploitants.Le semis a été fait dans des trous de
l0
à 20 cm de profondeur sur 20 à 30 cm de diamètre.A
la
diftrence
du semis sur billon, ce mode de semis ne nécessite pas de fréquents buttages pourI
I
I
Parcelles Exploitant Fumure
organique
DAPnature
iquantité(t/ha)i
lq/haUrée tie/ha
Humidité
I Yacouba Darra - kn26 Poudrette 9 207 0 Movenne
2 Mahamadou Coulibalv - km30 Poudrette 56 77 0 Movenne
J Sidiki Diarra - lnn30 Conpost+ Poudrette 42 588 294 Variable
4 Barema Coulibaly - km30 Tas d'ordure 51 92 46 Variable
) Soumaïla Traoré - km30 Tas d'ordure 52
ll8
118 Moverure6 Abdoula,ve Sidibe - Foabougou Son+ Psudrsllg t 143 214 Movenne
7 Ambaba Traoré - Foabougou Son de riz * 0 0 Variable
8 loqllatta Couliball, - Foabougou Tas d'ordure 74 72 73 Elevée
9 Koni Traoré - km36 Tas d'ordure 232 0 0 Movenne l0 Amidou Dembelé - krn36 Tas d'ordtrre t 0 0 Movenne
ll
AMoulave Dembelé n"l - km36 Son de riz * 321 162 Elevéet2 AMoulare Dembelé n"2 - km36 Compost + Poudrette * 0 4r7 Faible
l3 Souleymane Dembelé - km36 Paille * 140 186 Elevée
protéger
les
tubercules contreles
coupsde
soleil.
Généralementun
seul
sarclo-binage est suffisant avec cette technique selon les conseils du paysan formateur..2.2 Variabilité
des modesd'irrigation
Tous les paysans suivis arrosaient leurs parcelles à la calebasse mais les doses et les fréquences d'irrigations étaient très, variables.
Au
moment où certains arrosaientI
fois chaque 2-3 jours, d'autres irriguaient 2 fois parjour.
Ainsipour
apprécierI'impact
deI'irrigation
sur la culture, les niveaux d'humidification des parcelles ont été observés (tableauVI).
La conduite de
I'inigation
doit évoluer en fonction du stade de développement caractérisé par le coefficient culturalKc
de la pomme de terre consigné dans lafigure
I . Les besoins en eau de la pomme de terre sont calculés à partir deI'ETP
en utilisantKc.
Les valeurs de Kc varient en fonction du pourcentage de recouvrement du sol parlavégétation(fig
1).Figure
I
: Coefficient cultural Kc et stade de développement de la pomme de terre"E
Stades
Plan$tion,Êr"
,Ér"
R"*u**-ent
RecouJLme'ttotat
ntfu,
u"tu$'itolefæ
recou$rement
tofll
+3fiours
sén$ence
defafç
ry*tui++"€
1uæZ
. ;ri'il.i:-r'-'- - .'.r'-r*r'11ii.'. . d
g '"i:'::: " .'"':::1i""Ë -q
fr o,o r o,,
0,9 fr 1,os u 1
u
0,,
Source : GIPT - ITCF - ITPT. 1997
Les conseils donnés par le paysan fbrmateur retracent les grandes lignes de ce schéma. Selon lui, la dose
d'irrigation doit
augmenter du semis au développement maximum des plantes pour baisser vers I'approche de la maturité..3
Entretien
:Comme la technique de plantation appliquée ne nécessitait pas de buttage d'après le formateur,
la plupart
des producteursont
fait
deux sarclo-binages dans leurs parcelles. Cependant des tubercules verdis par le soleil ont été observés dans une parcelle à sol très argileux présentant des fentes larges (parcellen"l
l).
Nous
avons également observé dansla
parcelle no8
des tubercules exposés verdis qui germaient avant même d'être récolté. Ces deux cas nécessitaient un buttage.Aucune parcelle
n'a fait l'objet d'un
traitement phytosanitaire. Toutefois nous avons constaté des brûlures de feuilles dans deux parcelles. Nous n'avons pas pu identifier les causes réelles de ces brûlures. Elles pourraient être I'effet d'une mauvaise application d'urée d'une maladie..4
Elaboration du rendement.
.4.1
Quelques facteursinfluençant
le rendement.Le rendement final par parcelle est principalement déterminé par le nombre total de tubercules produits
ou
le nombre de tubercules sainsproduit :
en moyenne 27 50 tubercules produits parare
(R2_0.88,
Ppourcentage
de
bulbespourris
nejoue
pas
en
première approchesur
le
rendement (142 tuberculespourris
par are). Mais les deux composantes principales sont très variables d'uneI
I
I
I
I
ttparcelle à l'autre. Le poids moyen des tubercules fils à la récolte est de 63
g(CV
47%)
varianr entre 9et
157 g cequi
correspond à des bulbes de faibles poids.A titre
d'indication le poids moyend'un
tuberculede
semencesétait
de
111
g
variant entre70
et
150
g.
L'une
des explications possiblesde
cette
différencede
poids, donc de
taille
des tubercules produitspourrait être les
traitements spéciaux(triage)
généralement appliquésaux
semences,à
la différence de la production totale..4.2
Les rendements selonla nature du
sol.Selon
la
naturedu
sol,
lesplus
élevés des rendementsont
été observéssur
des sols légers (sablonneux). Le tableauV
présente la variation des rendements suivant la nature du sol. TableauV
:
Variation du rendement en fonction de la nature du sol.I
t
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
... No.m..yg..nqc..qtatry_C_*Sp.l.. .... ..._.. T:pe.dqsgl-ggrresp.ondant Rendement en tonnes /ha
Boi Moursi Danga Seno Argileux Argilo-limoneux
.
Limono-sableux Sablonneux 62l
l8
32tr
existe également
une bonne
réponse
à
la
quantité de
DAP
appliquée
(Cf
figure suivante). Une seule parcelle se distingue:
elle a bénéficié d'apport particulierementdevè
en fertilisation (Urée,DAP et
fertilisation
organique)et
présentait des symptômesde
brûlures(Sidiki
Diarra).
Le
phosphoreest
un
élémentimportant
pour
la
précocité
et
favorise
ledéveloppement racinaire.
Il
semble que des niveaux élevés deDAP
sont nécessaires àI'Office
du Niger.
Et
il
convient de déterminer avec des doses et mode d'apport de cet élément pour le développementde
la
culture. Dans
la
déterminationde
ces niveauxde
fertilisation
il
sera important de prendre en compteI'effet
de la culture de pomme de terre sur la culture suivante(Riz)
Une culture
de
pomme
de terre
insuffisamment fertiliséeen DAP
risque
t-elle
depénaliser le rrz suivant ? Quels sont les niveaux-seuils ? De forts apports de
DAP
sur la pomme de terre pennettent-ils de limiter les apports deDAP
sur le riz suivant ?1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Ex ploita nts
Les effets de la fertilisation azotée dans ce suivi sont moins nets. On
doit
cependant garder en mémoire que la pomme de terre est assez exigeante en azote (100 kg/ha).9
.4.3
Détermination
du
poids des tuberculesfils
etdu nombre
des tuberculeslils.
.4.3.1
Nontbre detuberculesfils
pw
placette :Ce nombre n'est pas lié globalement au poids moyen
d'un
tubercule.Le
nombre de tubercules par placette n'est donc pas limitant pour la croissance des tubercules (pas de concurrence inter-spécifique).Il
est en revanche déterminé par lenombre
detubercule/plants
(R2:
0.72,P
< 0.00). Le nombre de tubercules par plant est logiquement lié au nombre de tiges aériennes (les tubercules sont des tiges souterraines; le nombre de tiges qui germent dépend entre autres de l'état physiologique du tubercule mère)La
quantité deDAP
apporté(pour
les doses inferieuresà
300kilha)
affectent faiblement lenombre
de
tubercules
récoltés
par
placette mais
joue
fortement
sur
le
nombre
detubercules/plante formés
(R2
:
0.77,p <
0.00) en dehorsd'une
parcelle(Sidiki
Diarra), les autres niveaux de fertilisation ne sont pas déterminants.Le
nombre de tubercules par plantes est également partiellementlié
àl'état
des semences à la plantation (diamètre des tubercules mèreset
longueur des germes)en
dehorsde
quelques parcelles. Globalement plus les gerlnes sont longs à la plantation plus le nombre de tuberculespar
plants est faible.On
sait queI'induction
dela
tubérisation dépendde
plusieurs facteurs dont la température, la photopériode et I'age physiologique du bulbe mère. Cette induction est plus ou moins réversible..4.3.2
Poids moyend'un
tubercule :Il
est faiblement linéairement corrélé au poids des feuillages.Le
remplissage des tubercules s'effectue en effet par la translocation d'assimilats des feuilles vers les bulbes.Le
poids moyend'un
tubercule
tend
égalementà
augmenteravec
I'augmentation
des
niveaux
de
DAP appliquées,4.4
En
conclusion :Les niveaux de rendements moyens sondés ( I 7 tlha'l sont moyens à faibles et la variabilité très forte
traduit
le caractère expérimental de cette culture. Des améliorations sensibles des rendements peuvent être envisagés.Le
rendement est principalement limité par le nombre de tubercules par plante liélui
même au niveau deDAP
appliqué et à l'état physiologique de la semence.La
qualité des semences est donc un élément déterminant des rendements.Les
tubercules obtenus
sont
relativementpetits.
Leur
poids
est
faiblement
lié
au développement des feuillageset
dansune moindre
mesureau
niveaude
DAP
appliqué notamment lorsque les doses appliquées sont faibles (moins de 200 kglha).Quelques problèmes phytosanitaires
ou
techniquesont
été observés (nécroses des collets brûlure, inondation) qui pénalisent les rendements.l0
.5
Quelques
élémenfs
économiques.
Compte
tenu
des petites superfrcies cultivées cette campagne,4
producteursde notre
suivi seulementont
commercialisé une partie de leur production(1,5
t
à6
kg).
Lesprix
de vente variaient entre 250 et 300FCFNkg
en fonction de la date de vente. Le reste de la production aété autoconsommée ou stockée.
Une première évaluation des revenus et des coûts de production peut être réalisé à partir de ce suivi. Cette première évaluation, bien qu'imparfaite (une seule exploitation), permet de dégager I'intérêt technico-économique de la culture de la pornme de terre dans la zone ON.
Elle
devra être complété par un suivi économique plus approfondi dans une seconde campagne.A
partir
des quantitésd'intrants
appliqués, des temps de travaux relevéslors du suivi et
desprix
de
vente,le
compted'exploitation
rapportéà
I'hectarede
la
parcelled'un
producteur(parcelle
n"l)
est présenté dans le tableauVL
Ce tableau présente deux cas de figure. Dans un premier cas les recettes sont calculées à partir du rendement sondé dela
parcelleet
dans le second cas ellessont
évaluéesà
partir
deIa
production globalede
la
parcelle rapportée à I'hectare.Tableau
VI
:
Compte d'exploitation rapporté à I'hectare de la parcelleNo
l.
Semences 625 kg/ha 760 475 000 FO 7 tlha 5000 35 000 Urée 0 kg/ha 200 0 DAP 207
k{ha
2004t
400 Redevance 4 900 4 900Total Intrants
556 300Préparation sol (labour) 20 000
Découpage Trouaison Plantation 75
I
000 75 000Binage JTH
/
ha 10I
000 10 000Irrigation JTFVha
l8
l
000 18 000Récolte 20
I
000 20 000Total
main dtoeuvre
r43 000i,:,.i jTôtil:i jfi"ufEd$il:ili'ii,:i.;li.::l.i.:..
,Ruuêitê$j;i.i.iii;ii:ii;i;::iii;;.ii:;i;:;;:iiiii;i;:;i;i.;:.;iii1,.iijiii:i:ii;:.i;;.;ii;i.i; -:.: :.:.: : :.:. j.:.t .; t.. .:.:.: :.:.:.t-:.t.1-t.j::.t-:::.:.:,t-:.:,:. ,,,,.,..:,:-.,:::.:..:.;:.:.;.:.:.;.:.:.:.:.:-;.;.:-;.;.:.:.:.:.::::::::-:::::::;:;:;:;:::::::::::::j::::::::::::. ..'I:Î:ilffi*,i .;f S0::rOnn:.:.. : : : . : , :' : . : . : ; - : . : : - :. : . : . : . : . : . :' : - : . : : : : . . : .
Ce tableau montre I'importance économique que pourrait avoir la culture de la pomme de terre dans
la
zone Officedu
Niger.Le
rapport dutotal
des charges parle
rendement nous permet d'estimerle prix
de revient
du
kilogrammede
pommede terre
à 42
F
cfa.
Or
lesprix
au marché deNiono
sonttoujours
supérieurs à cette valeur(le prix
moyen mensuelle
plus bas enregistré au marché deNiono
depuis 1995 jusqu'à nos jours est 165 F cfa. et le maximum est 865 F cfa).
Même avec unprix
de vente de 100 F/kg on peut réaliser environI
000 000F
deI
I
il
bénéfice
par
hectare.Ce
bénéficepourrait varier
à la
hausse caril
existedes
possibilités d'améliorer les rendements et de diminuer la dose de semence utilisée..5.1
Conclusion
:A
priori
même avec des rendements limités obtenus cette première annéede culture,
laculture de
la
pommede terre
se révèle intéressantepour
les producteursde
la
zone de Niono.Comparativement à l'échalote
(la
principale culture maraîchère de la zone), les rendements se rapprochent, mais la pomme de terre demande moins de main d'oeuvre compte tenu de son cycle pluscourt
et elle est plus rémunérée (le prix moyen dukg
de pomme de terre est plus élevé que celui de l'échalote)..
VI.
Conclusion et perspectives
Les résultats de ce suivi sur les premiers essais de la culture de pomme de terre dans la zone ON indiquent que
l'exploitation
de cette culture est intéressante sur plusieurs plans :-+ Cette culture
pourrait
amélioreret
diversifierla
ration
alimentaire des populationsde
la zone(sur
l4
exploitations suivis,4
seulement ont vendu une partie deleur
production les autres ont consommé leur production).-+ Elle peut augmenter les sources de revenu monétaire des exploitants,
+
En participant à la diversification des cultures maraîchères de la zone, elle peut contribuer àleur valorisation.
Il
n'y
a
pas d'obstacle majeurà
l'épanouissement de cetteculture
dansla
zone, les seules principales contraintes évoquées par les producteurs sont :les difficultés d'approvisionnement en de semence de qualité à temps,
Les
maladies constatées dansles
parcelles (fleutrissementet
dessèchementdes
plants, pourriture des tubercules)L'insuffisance d'espaces disponibles à temps pour cette culture,
L'insufiisance
de
la
maîtrise des techniques culturales (découpage, plantation, irrigation,fertilisation.
.).La résolution de ces contraintes nécessite des investigations et des appuis .
.1
Pour I'encadrement
:-+ Appui à I'organisation des producteurs pour leur faciliter l'approvisionnement en semences de qualité et à temps (en début de saison)
+
Organisationde
séancesde
fbrmations techniquesà
I'attention
des producteurssur
les techniques culturales de la pomme de terre (préparation de la semence,et du
sol, méthode de plantation, opération de buttage...).I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
t
I
I
I
t2.2
Pour
la
recherche
:-+
Caractérisation des niveaux de fertilisation économiquement rentable (notamment leDAp)
en tenant compte de la sensibilité de la culture suivante(riz
par exemple) et del'évolution
du statut du sol en DAP.
-+ Identification de
variétés intéressantes, dansle
contexte climatique particulier-rde
I'ON
(potentiel de rendement et de ses composantes, cycle), à
diftrentes
daies d'implantation.Il
s'agira également de comparer les résultats technico-économique potentiels par
rapport
àd'autres zones de production dans la sous région.
-+Evaluation
de l'intérêt technico- économique du découpage des tubercules-mère en tranchesà
I'implantation
(le
découpage des bulbes permetdè
timiter ta
quantitéde
semences àutiliser, mais quel est I'impact de cette technique sur les rendements ?)
+
Identification
des problèmes phytosanitaires réelsqui
se posenten
\ruede trouver
dessolutions adéquates.
,3
Autres axes de
travail
Pour une meilleure amélioration de la filière d'autres travaux pourront concerner :
*
La
déterminatiort des datesd'implantation
optimales enfonction
des cycles respectifs des variétëspour
une mise en marché,par
rapport aux besoins nationaux etinternatiinaui lcote
d'Ivoire).
tc
La
détermination
des qualités des
tuberculesrequise
pour
le
marché national
etinlernalional
(t ariété, calibre,coloration
e\c.),t< Des Ttortrritures de tubermles constatées ont suscitë des cTttesliotts
à .çavoit si elles sonl due à des ntalarJies ou a
la
méthode deplantation
(en poquets). ('eue technicltte est appliquë dans une zone (Sifusso)où le
niveaude
la
nappephréatirye dif/ère de
ce'luide
t'ON. Donc
il
serait intéressant a
litre
comparafifd'installer
des tests de semis surbillon
et en poquetspogt
déterminer Ia mëthode qui serait la
plus
adaptee aux condilions del'ON.
:
Compte tenu de la fréquence élevée des sols argileux et quetous
les prysans intéresséspar
la pomme de terre ne pourront pas accéder
à
uniol
léger,il
sersit
intireisant
devoir
quàtte, seraientles
techniques (niveau de prégerminationpar
exemple) Iesplus
adaptéesiur
sot argileux (nous qvons constatéque
surles
sols argrleux les semencesbiin
prégermées (germes atteignants au moins 5 cm) ont un taux de levëe plus élevé.'Le clinraL purement sahelien de la zone OIIice du Niger est particularisé par l'inlluence
de l'eau d'irrigation qui augmente I'hvgrometrie et le taux d'humidité préexistant dans le sol.
I
I
I
I
I
I
I
I
I
t
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
f)ffino rlrr È-l ina;-vrltve uu lttyv.7.cne
de
f\,!icncURDOC
nleîcreâi
21janvier
1998CULTURE
DE
LA
POMME
DE TERRE
PROTOCOLE
DE SUIVI
SUIVI
:Il
s'agit d'un suiviagronomique
et économiqtre (comnrercialisation des produits) visant à fairer-rn diagnostic des potentialités
de
la
zone en nratière de pontnre deterre
et
des problèmes rencontrés.15
parcelles paysannesdes zones
de Niono
et
Molodo en
fonction des
acquisitions desemences
i):rrrs
tlrailllg
f )iii't:,:ilr. lc sLriii
llortcrA srrrJ
;tlirce tlestit' .l
rrr:l.
SLr!_\|
;\(iR0\O\llOtil, -
C'AItAC'l'l!RISê-l l()\_l)F-S
tll,A(.1.1 l'l'FlS C'haque placette étudiée sera caractérisée à partir des élenrents suivarrts.
Nature dusol
être précis (norn vernaculaire conrplet du type de sol) prendre 4 échantillons de sols/placettesalant blanc, salant noir selon la nomenclature suivante
a
a
salinisation :
précédent :
Contre saison froide passée ?
.
Funrure organique 'l'r'pe d'i lri_9at i o rr Iocalisatiorr llarcellc Hivernage ?Contre saison froide Pomme de Terre
a a
Oui
/Non
Si apportindiquer
:la date d'apport,
la
nature (compost, poudrettede
parc, r,rai tirrnier avec paille, firnrier cle nrouton de cases. déchets organiques etc. )la cluantité apportée (nonrbre de sacs, de charrette, de bassines), sur{àce cl'épandage (toute la llarcelle. un tier-s i'le la parcelle. toute la superlicie de
nraraichage
)à la calebasse, à la raie. par srrbrrte rsiort
sole cie ntaraîchaue. _jardin. hors casier. rizicrc t)C' ou SC \i illa,_ue Knr -j 0 Foabor,rgou KolodousoLr
\orttbrrc
pa-\ \ans
l...rl''ilrr rrr\ I t.t !r I | \ | (. \
I
I
I
I
I
I
t
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
rlrltrrr hrrtrt Àt, 1,, tt(rÉ) --, r),\)rt/l vrrla \, rr\rla( \rv lcr ta.iv ttwLt\l ,','r.i. ( .rr\/'., l,r,i,ri, \?r.r,f,/.Jâ;r',rltl',.;,.|1r!tl !'!r,. l.:riir'.,:;lr.,rrit iz'r.. rrr-irkl..,:r,,.
(r\-'- r\rL l r! | I r(al(l\l r!. (a\r I \ r rt t!!.r. l/r \/(/t\.t I i!.
1., .r'rrr'.rr.r.r rr dt rf- | itrzlrrrrr' a(l .rvtrt(ltltv ll vf ll I lll\at\l(rv
,{'.rtt,I'ri) i-l ar.l,.itrrrrt Ll\&Lrlr! !\rlt!LttrL l.t .rlr r..,?rrrrr rl,' 1.,
r, !(tl(t(l(tvlt \a! rLl r.ri r' ,r I I /r
;t I'i1r'r{.r'.}!ia)11't'rrrrlls lrr. r'rrrrr.rirrt.rt i,,crr,,l.'r 1.,
ra I ll I l;(tll\/rr r \rtr(t.r r\.t ,\\tla.l.rr\.t
.1 la.-iiia .r taa
licqutnce '.le I'lt't'lqaticlt {
l.
l.
.l .,1r.jcur).
1.,'i)c,J e nlai n d',æu.,,re ( sa la li ée. fàr:li ! ial e. i)clnrar'!cn t ).
Si in'rgatioll "à la calebasse" lloltrbre de ilelscnne, dr.rr-ée'Je
tra'ail
par- ir-rigatio.n pour chaque irrigation,t')'pe recipiettt utilisé
pour
I'irrigation (calebasse/bassine) et contenance (en ncnlb!-e de litres) à estimer par une mesure.Durant une
irrigation
(pendanttoute
la durée
nresurerla
Curéetctale
Ce lrnrrÉref inn l àr vyv,
sl,\i,,!
-
mesurer) donner mesurerle
nontbre de calebasse. bassine dér'erséesur
leterrain.
Il
s'agit de pouvoir estimer les apports d'eau.R.epérer les jours
-
semaines où le rythnre C'irrigation est nlcins irnportantEt'Alllaticn cles tetïtps de
travaux
.
pour
!'érratuaticn Ces cor'rrs r'le ,urJ uv nrorJncticn Hr\.r\r(rvlil
lbut
ulle ér'alr"ration des renlps cleIrarraux
tous lesi
l4
i,ours. noter1-, rr.- I r vv r'l \r q!ll rnr.t,r,itr-v
rau-I o ,. ,. r'r''r h .- rl o ,. r.
!!
,,L," 'u.! .,-
1'-l-lio!'l!'ic:i c()!lcerllées eI lYi)rr (lùItcures .Jebut et heure llrr
o i).::,' (.(\ ri;- ,r,,.,.i;.,\_r! r r_!\'rr!
.
l)lrill:;lllr i'elllii,ll'l
. 11/',r',r[',rr. rrl'-rrrri ,rle/-artrr rrt r]{llttJll.i, t{t. tt!:rrrf 5,/l1e ir\/rrr(/r v yr(rrrr!' l/tr.vv!av Li ii\liaiiliL .\jU i_;i(iiii
ç
s;ur 10 plants par placette. nornbre cle tubercules s'.tr chaqLre i)lant.
Poids des tubercules parplacetteG
Nombre de tuberculesê
Poids moyen d'un tuberculeÊ
9/o I\4S dans les tubercules récoltésÇ
poids total de bulbes récoltés sur la superficie\/I
COMME
RCIAI.ISATION
[)ar foire,
tlual:tité
*"elt(llle {être p!-ecis) âLt bescir'! enlui
Celtranciantde
irrcci:rer so!tgnlte
cle vente (calebasse, bassine. nontble de tr.rbercules nto)/ens, f,g),r-tri *' al ,- r/arr'riê
l/r r.\ LrV v
vttl!-Qui achete (lèrrrrie .Jrosstis;lc) 'l liclr
iie
.,,entc Au ','i!lag,.: L\u ll'.i [lefché!:.','allratioll lic:; coLlt:;
llr
1;rolluctions i..ar ilr'()(ir.rctci.lr sr.lr'lî
-Ç Ç
c
-ANNIIXI'
III.
ÇARACTET{ISAT'ION
DESBULBES
MEI}ES
Le
rendementde la
pornmede
terreest fbrtement
déternrinépar
l'état
physiologiqrre dubulbe
nrèr'ect donc l'état
de
la
setnence.La
caracterisation del'état
de cette senrence estdonc essentiel On notera donc les points suivauts collectés juste avant le senris ou au sernis :
.
\/ariété.
Calibre moyen:
diarnètres moyenssur
l0
bulbes nrères.
Poids moyen d'un bulbemère
(peséeà
réaliser sur3
x
5
bulbespuis
on
ajusteà
un bulbe de préference sinon surI0
bulbes dans fiche de donnée préciser le mode de calcul).
Nombre d'æil sur le bulbe.
Nombre de gennes développés sur le bulbe (comptagesur
I0
bulbes
entier
de préférencepréciser ,rur
le
comple s'estfail
xtr
un
bulbe mèreou des
sous bulbes-compter
alors
le nombre moyen de gerntes d.éveloppéswr
50
stttts bulbes-
bien prëciser I'unité de notqtionwr
la.fiche bulbeentier/sous-bulbes)
'.
Nombre de sous-bulbes obtenus lors de la préparation des semences surl0
bulbes.
Longueur des gennes à laplantation
(sur
I0
bulbes entiers ou 50 sous bulbes).
Aspect des bulbes:
couleur, fermeté (avec une echelle de3
points+r
trèsfermg
+I
moyen, - peu ferme)III.
SUIVI
DESTTINERAIRBS TECHNIOUES
On notera les principaux éléments de I'itinéraire technique. IIs serviront entre autres à estimer les coùts de production de la pomme de terre.
.
Densité de sernis : nonrbre de bulbes rnères/ha. nonrlrre de sousibulbes /ha.
Date de plantationr
Ecartenlerit des poquets.
Etat du sol au senris.
Apport organique au semis (quantité et nature).
Fertilisation minérale . nature date et dose.
Date des difïérents buttagesAu
prenûer
buttage,
relevéde l'état
du
peuplement (maladie, accident, couleur)importance des adventices
Au deuxième buttage : idem
o
Suivi des températures journalières:
min.
mæ(. moyenne (ces températuresjouent
sur la croissance du feuillage)IV. SUIVI
DU
PEUPLEMENT
o
Date d'apparition des tiges.
Date de début de tubérisation (date à laquelle les tiges s'arrêtent de croître).
Nombre de tiges apparues en surface.
Suivi
hebdomadaire
de
la
croissancedes tiges
(réalisé sur3
tiges
sur
3
plants par
placctte) . P
Pour obtenir les plants à suivre
.
(l)
tirage aléatoire de3
nombres (surcalculette).
(2)
Partir de I'arrête sud de la placette, comptage jusqu'au plant considéré(nombre
l-
plants I )puis comptage (nonrbre
2 -plant 2)
puis nornbre3
-
plants3. (3)
Sur
chacun des plants, prendre3
tiges(la prentièrc tige, la
lrui.siènrc eT la ,sixienta-à
da./hulla
clernièra). Ilaire un repèresur la
based'un
næud avecun
ruhanfin
colore
(4)
nresurer chaque semaine laI
I
I
I
I
I
I
t
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
t
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
ANi\iÎXR
2Facteurs étudîés au semis ou en cours de végétation (gras,
italique)
Facteur étudié à la récolte (.souligné ou encadré dtrn double
trait)
EL.I.BORAT!Oi{
DU
RENDE|VIENTDE
LA
POMME DE TERRE
Facteurs déterminant
le rendement
ETAT PHYSIOLCGIQUE DU BULBE MERE
nduction tubérisation
:
arrêt croissance tiges et stolons ontbre de gerntes du bulhes ntèresVitesse de croissance des gernres
'ontbre de tiges par plantes
icocité de la tubérisation
rée de la croissance
I nrportance du feuillage
Durée de r,égétation
Nonrbre et calibre des tubercules rendenrent
Etat physiologique du bulbe mère
du
feuillage-
li
la
température hotopériodeI
I
I
I
t
I
I
I
I
I
I
I
I
t
I
I
I
I
t
I
. VIII.
BIBLIOGRAPHIE
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Fiches techniques de culture (Gomnbo, Oignon,Pomms de terre, Tomate)Ministère de la Coopération et du Développement I 991 . Mémento de l'agronome,