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Délocalisation d’un stage de formation en technologie et en gestion du transport fluvial et fluvio-maritime adapté aux PME et aux entreprises publiques d’Amérique du Sud

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Academic year: 2021

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Délocalisation d’un stage de formation en technologie et en gestion du

transport fluvial et fluvio-maritime adapté aux PME et aux entreprises

publiques d’Amérique du Sud (Prof. Jean MARCHAL, ANAST, ULg)

Le domaine de formation à délocaliser reprend en partie celui caractérisant le stage réalisé au Nord et intitulé « Formation en technologie et gestion adaptée aux PME de construction et de réparation navale des pays en développement » . Il se différencie cependant de celui-ci par une orientation marquée vers la problématique du transport par la voie d’eau. Une première expérience de délocalisation sera réalisée en Amérique du Sud (Equateur, Université Centrale de l’Equateur, CETIF, Quito) du 20 septembre au 17 décembre.

Il s’agit d’assurer un transfert de connaissances, permettant la maîtrise du développement technico-économique du transport fluvial et fluvio-maritime (y compris leur intégration dans des chaînes intermodales de transport) particulièrement adapté aux conditions locales des PVD.

La formation a un caractère pluridisciplinaire important puisqu’elle se compose de trois modules d’un mois, de nature technique, logistique, économique et socio-économique. Un stage dans ce domaine répond à un besoin vital de développement socio-économique des PVD avec le souci prioritaire de préserver l'environnement. La formation a donc l’ambition de donner aux acteurs potentiels publics ou privés, situés à différents niveaux de décision sur le plan exécutif et concernés par le domaine du transport fluvial et fluvio-maritime, une vue globale et transversale des problèmes qu'ils pourraient rencontrer dans leur vie professionnelle afin de prendre les bonnes décisions.

L’objectif subordonné est de développer un cycle de formation professionnalisante dans le Sud. Il s’agit, par le développement de ce stage, de renforcer l’institution du Sud et de participer ainsi à son rayonnement régional et à la création ou au renforcement de réseaux. Tous les pays d’Amérique du Sud ont décidé en commun qu’un axe prioritaire de leur politique extérieure respective sera de renforcer leur intégration par le transport, l’énergie et les télécommunications.

Pour en assurer la durabilité, la formation doit pouvoir être prise en charge totalement par l’institution du Sud à l’issue des trois années du projet. Outre l’analyse effective des potentialités humaines et matérielles réellement utilisées par le partenaire du Sud lors du projet, il faut assurer progressivement la qualité du management mis en place, la réelle dégressivité de l’aide apportée par le partenaire du Nord et, à l’issue du projet, les moyens de poursuivre le projet sur d’autres fonds que ceux attribués par la CUD.

Le programme de formation est adapté aux besoins et spécificités locales en contribuant à créer les conditions d’une meilleure gestion du transport fluvial et fluvio-maritime (avec intégration dans des chaînes intermodales de transport) et ainsi générer des effets multiplicateurs de toute première importance, notamment par l’accroissement de la mobilité de populations enclavées, de produits agricoles et l’accessibilité aux soins de santé et à la formation, avec le souci prioritaire de préserver l'environnement.

Pour réussir un tel challenge, il faut d’abord assurer une autocritique en prévoyant une méthodologie d’évaluation progressive, basée sur une matrice cadre logique qui précise par quels indicateurs les objectifs élargis, spécifiques et les résultats seront évalués et comment

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ses différents paramètres seront mesurés. L’évaluation sera effectuée chaque année sur l’ensemble des activités réalisées depuis le début du projet, ce qui conduit, en dernière année, à un rapport final critique. Ces rapports d’évaluation respectifs seront effectués par les deux coordonnateurs, respectivement des institutions du Nord et du Sud. Outre ce rapport, un questionnaire d’évaluation sera rempli par chacun des stagiaires en fin de chaque année. Les niveaux respectifs de qualité de la formation, de durabilité et d’adaptation aux besoins sont des paramètres incontournables qui définissent le produit offert. La matrice logique comporte donc également l’analyse des risques potentiels qui peuvent être encourus. Ceux-ci seront d’autant plus réduits que le partenaire du Nord a déjà réalisé des projets de formation dans le Sud et qu’il connaît particulièrement bien les potentialités du partenaire du Sud. Tel est le cas dans le présent projet puisque le CETIF est le fruit d’une longue coopération avec l’Université de Liège (ULg, ANAST) qui a débuté en 1987 : plusieurs projets ont été réalisés entre ces deux Institutions, soit en coopération bilatérale directe, soit en coopération bilatérale indirecte. De nombreux chercheurs et techniciens de l’UCE ont bénéficié de programmes de formation à l’ULg durant ces années. Des programmes de recherche et d’étude ont également été réalisés en commun.

Délocaliser dans le Sud une formation, développée et consolidée préalablement dans le Nord, est une vraie démarche de coopération qui se différencie nettement d’une simple assistance… Cette première expérience s’inscrit pleinement dans une volonté d’efficacité de la CUD « sur le terrain » en assurant la capacité d’une prise en charge, par le partenaire du Sud, d’actions qui contribuent au développement socio-économique durable de sa région.

UCE : Universidad Central del Ecuador

CETIF : Centro de Excelencia en Transporte Intermodal y Fluvial – UCE, Facultad de Ingeniera, Ciencas Fisicas y Matematica

ANAST : unité d’Architecture Navale et d’Analyse des Systèmes de Transport, département d’Hydraulique et de Transport

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