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Évaluation de l'état de santé bucco-dentaire dans une population de danseurs et circassiens

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: dumas-01470991

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01470991

Submitted on 18 Feb 2017

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Évaluation de l’état de santé bucco-dentaire dans une

population de danseurs et circassiens

Émilie Sornay

To cite this version:

Émilie Sornay. Évaluation de l’état de santé bucco-dentaire dans une population de danseurs et circassiens. Médecine humaine et pathologie. 2016. �dumas-01470991�

(2)

UNIVERSITÉ NICE-SOPHIA-ANTIPOLIS

UFR D’ODONTOLOGIE - FACULTÉ DE CHIRURGIE DENTAIRE

24 Avenue des Diables Bleus 06357 Nice Cedex 4

Evaluation de l’état de santé

bucco-dentaire dans une population de

danseurs et circassiens

Année 2016 ThÒse n° 

THÈSE

Présentée et publiquement soutenue devant

la Faculté de Chirurgie Dentaire de Nice

le 30/11/2016

Par

Mademoiselle Emilie Sornay

Née le 30 Avril 1986 à Guebwiller

Pour obtenir le grade de

DOCTEUR EN CHIRURGIE DENTAIRE

(Diplôme d’Etat)

Examinateurs de la thèse

Monsieur le Professeur M. BOLLA Président du jury

Madame le Professeur M. MULLER-BOLLA Assesseur

Madame le Docteur C. JOSEPH Directeur de thèse

Madame le Docteur A. OUEISS Assesseur

(3)

UNIVERSITÉ NICE-SOPHIA-ANTIPOLIS

UFR D’ODONTOLOGIE - FACULTÉ DE CHIRURGIE DENTAIRE

24 Avenue des Diables Bleus 06357 Nice Cedex 4

Evaluation de l’état de santé

bucco-dentaire dans une population de

danseurs et circassiens

Année 2016 Thèse n° 

THÈSE

Présentée et publiquement soutenue devant

la Faculté de Chirurgie Dentaire de Nice

le 30/11/2016

Par

Mademoiselle Emilie Sornay

Née le 30 Avril 1986 à Guebwiller

Pour obtenir le grade de

DOCTEUR EN CHIRURGIE DENTAIRE

(Diplôme d’Etat)

Examinateurs de la thèse

Monsieur le Professeur M. BOLLA Président du jury

Madame le Professeur M. MULLER-BOLLA Assesseur

Madame le Docteur C. JOSEPH Directeur de thèse

Madame le Docteur A. OUEISS Assesseur

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(5)

Année universitaire 2016/2017

CORPS ENSEIGNANT

56èmesection : DEVELOPPEMENT, CROISSANCE ET PREVENTION

Sous-section 01 : ODONTOLOGIE PEDIATRIQUE

Professeur des Universités : Mme MULLER-BOLLA Michèle Maître de Conférences des Universités : Mme JOSEPH Clara Assistant Hospitalier Universitaire : Mme PIERRE Audrey

Sous-section 02 : ORTHOPEDIE DENTO-FACIALE

Professeur des Universités : Mme MANIERE-EZVAN Armelle Assistante Associée-Praticien Associée : Mme OUEISS Arlette Assistant Hospitalier Universitaire : M. BUSSON Floriant

Sous-section 03 : PREVENTION, EPIDEMIOLOGIE, ECONOMIE DE LA SANTE, ODONTOLOGIE LEGALE

Professeur des Universités : Mme LUPI-PEGURIER Laurence Assistant Hospitalier Universitaire : Mme SOSTHE Anne Laure Assistant Hospitalier Universitaire : Mme BORSA Leslie

57èmesection : SCIENCES BIOLOGIQUES, MEDECINE ET CHIRURGIE BUCCALE

Sous-section 01 : PARODONTOLOGIE

Maître de Conférences des Universités : M. CHARBIT Yves

Maître de Conférences des Universités : Mme VINCENT-BUGNAS Séverine Assistant Hospitalier Universitaire : M. BORIE Gwenaël

Assistant Hospitalier Universitaire : M. RATHELOT Benjamin

Sous-section 02 : CHIRURGIE BUCCALE, PATHOLOGIE ET THERAPEUTIQUE, ANESTHESIE ET REANIMATION

Professeur des Universités Associées : Mme MERIGO Elisabetta Maître de Conférences des Universités : M. COCHAIS Patrice Maître de Conférences des Universités : M. SAVOLDELLI Charles Assistant Hospitalier Universitaire : M. PAUL Adrien

Sous-section 03 : SCIENCES BIOLOGIQUES

Professeur des Universités : Mme PRECHEUR-SABLAYROLLES Isabelle Maître de Conférences des Universités : Mme RAYBAUD Hélène Maître de Conférences des Universités : Mme VOHA Christine

58èmesection : SCIENCES PHYSIQUES ET PHYSIOLOGIQUES ENDODONTIQUES ET PROTHETIQUES

Sous-section 01 : ODONTOLOGIE CONSERVATRICE, ENDODONTIE

Professeur des Universités : Mme BERTRAND Marie-France Professeur des Universités : M. MEDIONI Etienne

Professeur Emérite : M. ROCCA Jean-Paul

Maître de Conférences des Universités : Mme BRULAT-BOUCHARD Nathalie Maître de Conférences Associé des Université : M. CEINOS Romain

Assistant Hospitalier Universitaire : M. MORKOWSKI-GEMMI Thomas Assistant Hospitalier Universitaire : Mme DUVERNEUIL Laura

Assistant Hospitalier Universitaire : M. GANDJIZADEH GHOUCHANI Mir-Payam

Sous-section 02 : PROTHESES

Professeur des Universités : Mme LASSAUZAY Claire Maître de Conférences des Universités : M. ALLARD Yves Maître de Conférences des Universités : M. LAPLANCHE Olivier

Maître de Conférences des Universités : Mme POUYSSEGUR-ROUGIER Valérie Assistant Hospitalier Universitaire : Mme CERETTI Léonor

Assistant Hospitalier Universitaire : M. OUDIN GENDREL Antoine Assistant Hospitalier Universitaire : M. SABOT Jean-Guy

Assistant Hospitalier Universitaire : M. SAMMUT Arnaud

Sous-section 03 : SCIENCES ANATOMIQUES ET PHYSIOLOGIQUES

Professeur des Universités : M. BOLLA Marc Professeur des Universités : M. MAHLER Patrick

Maître de Conférences des Universités : Mme EHRMANN Elodie Maître de Conférences des Universités : M. LEFORESTIER Eric

(6)

REMERCIEMENTS

A Monsieur le Professeur Marc BOLLA

Docteur en chirurgie-dentaire

Docteur de l’Université Nice Sophia-Antipolis Professeur des Universités - Praticien hospitalier

Ancien Doyen de l’UFR d’odontologie Université Nice Sophia-Antipolis Sous-section Sciences Anatomique et physiologique

Je vous remercie de me faire l’honneur de présider ce jury. Merci de l’intérêt que vous avez porté à ma passion.

A Madame le Professeur Michèle MULLER-BOLLA

Docteur en chirurgie-dentaire

Docteur de l’Université Nice Sophia-Antipolis Professeur des Universités - Praticien hospitalier

Sous-section Odontologie pédiatrique

C’est un honneur de vous avoir dans ce jury. Je vous remercie pour la qualité de votre enseignement en Odontologie Pédiatrique et votre gentillesse. Je vous remercie de l’intérêt que vous avez porté à

mes spectacles, et pour votre invitation au congrès de la SFOP, j’étais très heureuse de faire cette représentation pour vous.

A Madame le Docteur Clara JOSEPH

Docteur en chirurgie-dentaire Docteur de l’Université de Lyon

Maitre de conférences des Universités - Praticien Hospitalier Responsable de la Sous-section Odontologie pédiatrique

Je vous remercie d’avoir dirigé cette thèse. Je n’oublie pas tout le soutien que vous m’avez apporté durant mes études, toujours à l’écoute de vos étudiants. Je vous remercie également pour la qualité de

votre enseignement en Odontologie Pédiatrique.

A Madame le Docteur Arlette OUEISS

Docteur en chirurgie-dentaire Assistante Associée - Praticien Associée

Sous-section Orthopédie Dento-Faciale

Je suis heureuse de votre présence parmi ce jury. Je vous remercie sincèrement pour votre aide pour les statistiques. Je n’ai malheureusement pas eu la chance de travailler avec vous durant mes études,

mais je suis enchantée d’avoir fait votre connaissance. J’admire votre énergie.

A Monsieur Le Docteur René LE ROY

Docteur en chirurgie-dentaire Praticien hospitalier

Je vous remercie pour tout ce que vous m’avez apporté durant mes études, pour vos conseils, allant de mon apprentissage universitaire à ma vie artistique. Ils ont toujours été d’une grande aide !

(7)

Je dédie ma thèse …

A mon Papa. Tu es un Papa en or. Merci pour tout ! Nos études, ton amour et ton aide sans limite, tu es toujours là pour nous ! On t’aime très fort.

A ma Maman. Merci pour tout. Malgré les années, tu restes une Maman aux petits soins pour tes filles - On t’aime énormément.

A ma Sœur. Mon double <3. Merci d’être là.

A mes grands parents. Nous avons eu bcp de chance d’avoir des gds parents comme vous, merci pour votre soutient et votre amour. On vous aime tellement… … et pour cette thèse, un énorme merci à mon Papi qui m’a accompagné tt au long de mon étude, malgré toutes les contraintes de trajets, d’horaires. Mais ça reste des moments inoubliables.

A Monique. Ma grand mère de la côte d’azur et à Dédé.

A Nico. Mon meilleur ami, malgré les années et les km de tes voyages, notre amitié ne change pas, tjs bcp de complicité. A Sylvie, à Christian. J’ai bcp de chance d’avoir des amis comme vs ! Merci pour votre soutient tt au long de mes études. Je me souviens de ces belles soirées à l’opéra au début de mes études, où Sylvie, tu étais soliste. Et Christian, mon partenaire des opérettes.

A Ileana. Je suis très fière d’être ta marraine, ma p’tite crevette !

A ma Vivi, après des années dans la même compagnie à se croiser, j’ai eu la chance d’apprendre à te connaître. Ma partenaire de cirque, ma meilleure amie, de très bons moments à bosser ensemble ! Je nous souhaite encore bcp de projets avec notre association.

A Régis. Merci pour cette belle amitié. Nos entrainements/apéro/plage sont tjs très sympas, tout comme les démontages de structure à des horaires improbable, merci Président !

A nos amis. Yann, Sissou, Guillaume, Camille, Fab, JB, Noun, Julien, Noémie… vous nous manquez. A Julie, une belle amitié, à Anaïs.

A Valérie, qui m’a transmis la passion de la danse, et à Stéphane.

A Lisa. J’ai été très contente de te retrouver depuis les années à l’Académie, et de voir ton beau parcours de danseuse. Merci pour ton aide précieuse au sein des Ballets de Metz !!

A Mike, à Romain. A Steve, tu nous manque tellement…

A Luca. Vos cours ont été une réelle motivation durant mes études, tjs avec mon red bull ! Merci. A Lorella

Mes études étaient prenantes, mais grâce à de nombreuses personnes j’ai pu continuer à vivre ma passion, mm si ce n’était pas tjs évident. Sylvie, Christian, Ophélie, Brigitte, Pad, Audrey, Agnès, Fred. Sab, et mes premiers portés.

Aux enseignants, qui nous ont suivis durant toutes nos études, au personnel des CHU (St Roch et Cimiez). ;;

Aux praticiens, et leurs équipes. Je vous remercie d’avoir été aussi généreux dans votre apprentissage ! Franck, Dominique Marie Helene, Nathalie, Nathalie S, Philippe, Martine, Franck, Nelly, Sophie, Sam, Johanne, Daniel. Ravie de vous connaître d’avantage, c’est tjs un plaisir de vous voir.

Je tiens à remercier les écoles et compagnies pour leur accueil exceptionnel! Merci : A l’école nationale de cirque de Châlons, en particulier à M. Wagner et Mme Ayla Tüfekci-öz et les étudiants ayant participés à l’étude. Aux Ballets de Monte-Carlo, en particuliers à Patrick Vereecken, aux danseurs et au Dr Elhorh pour son aide et son implication dans mon étude. Aux danseurs du Zelo’s, à Virginie Guichard. Aux Ballets de Metz-Métropole, en particulier à Mme Laurence May-Bolsigner, à Lisa Lanteri et aux danseurs. Merci pour ces quelques jours au sein de la compagnie ! A tous les artistes de cirque, en stages ou en formations. A tous mes amis qui ont accepté de participer à l’étude.

(8)

Table des matières

II

NTRODUCTION

...1

1

ERE

PARTIE

.

E

TAT BUCCO

-

DENTAIRE DU SPORTIF

-

ANALYSE DE LA LITTERATURE

- ...

4

I. Méthode de la revue de la littérature. ... 5

1. Stratégie de recherche ... 5

1.1. Sélection des études ... 5

1.2. Extraction des données ... 6

1.3. Résultats ... 6

II. Résultats - discussion des études sélectionnées ... 13

1. Les lésions carieuses ... 13

2. Les phénomènes d’usure... 13

3. La santé parodontale ... 16

4. Autres résultats ... 17

2

EME

PARTIE

.

E

VALUATION DE L

ETAT DE SANTE BUCCO

-

DENTAIRE DANS UNE POPULATION DE DANSEURS ET CIRCASSIENS

-E

E

TUDE DESCRIPTIVE

-

... 18

I. Matériel et méthode ... 19

1. Population étudiée ... 19

1.1. Critères de sélection ... 19

1.2. Critères d’inclusion ... 20

2. Recueil des données... 20

2.1. Par un entretien... 20

2.2. Par un examen clinique ... 20

3. Analyse statistique ... 21

4. Résultats ... 21

4.1. L’échantillon ... 21

4.2. Questionnaire ... 22

4.2.1. Les habitudes de vie ... 22

4.2.2. L’alimentation ... 23

4.2.3. Habitudes d’hygiène orale... 27

4.2.4. Le suivi médical ... 28

4.3. Examen clinique ... 29

4.3.1. Examen exo buccal ... 29

4.3.2. Examen endo-buccal. ... 31

5. Discussion... 32

Conclusion ...36

Bibliographie ...38

(9)

Table des figures

Figure 1: Recherches et sélections des articles références ...7

Figure 2: Les différents mécanismes d'usures dentaires [11] ... 14

Figure 3: Schéma étiologique de l'apparition des érosions [13]... 15

Figure 4: Facteurs de risques communs aux parodontopathies et aux tendinites [14] ... 17

Figure 5: Répartition des circassiens... 21

Figure 6: Répartition des danseurs ... 21

Figure 7: Lieu de vie ... 22

Figure 8: Consommation de tabac ... 23

Figure 9: Repas les jours des représentations ... 24

Figure 10: Types de collation ... 24

Figure 11: Consommation fruits acides (agrumes) ou vinaigre ... 25

Figure 12: Type de boissons consommées ... 25

Figure 13: Consommation d’alcool ... 26

Figure 14: Type de brosse à dents utilisé. ... 27

Figure 15: Motifs de la visite chez le dentiste. ... 28

Figure 16: Traitement ODF... 28

Figure 17 : Reflux gastro-oesophagien... 29

Figure 18: Examen des ATM ... 30

Figure 19: « Avez-vous la sensation de serrer les dents »... 30

Table des tableaux Tableau 1: Historique de la recherche électronique ...6

Tableau 2: Analyse des articles sélectionnés ...8

(10)

1

IIntroduction

(11)

2

Introduction

J’ai commencé la danse vers trois-quatre ans, et depuis je n’ai pas cessé d’en faire ; mon cursus dans les écoles, les conservatoires, ou à l’Académie à Monaco (16 ans) m’ont conduit dans une vie où il ne s’agit pas de pratiquer un sport, mais de vivre autour de cette passion. Puis vers l’âge de 20 ans j’ai commencé les arts du cirque et j’ai intégré une compagnie très rapidement. Pour ce travail de thèse, j’ai naturellement voulu en savoir plus sur l’influence de la pratique de ces sports, qui semblent similaires, sur la santé bucco-dentaire des artistes.

Le terme de « sport » a pour racine l’ancien français ‘desport’ qui signifie « amusement ». Il se défini comme « une activité physique visant à améliorer sa condition physique, ou un ensemble d’exercices physiques se présentant sous forme de jeux individuels ou collectifs, donnant généralement lieu à des compétitions, pratiqués en observant certaines règles précises, avec des formes particulières pour chaque activités » [1] Les formations professionnelles demandent un intérêt des disciplines souvent dès le plus jeune âge, maintenant un rythme soutenu entre entraîneme nts, compétitions, concours, matchs, tournois,… pour obtenir les meilleurs résultats sportifs combinés à une exigence de résultats sur le plan scolaire.

Chaque sport aura sa spécificité (activités d'endurance, de résistance, de force, de coordinatio n, d'adresse, de souplesse…) et les entrainements intensifs ont un impact sur l’état de santé des artistes (blessures, posture, forces développées, …). La danse et certains arts du cirque peuvent être considérés comme des sports. Des points communs sont retrouvés avec d’autres activités sportives (endurance, coordination, souplesse, adresse, …) mais étant donné que ces deux disciplines appartiennent au monde du spectacle, de nombreuses différence s séparent ces deux disciplines des autres sports. Autant dans les habitudes de vie (représentations nocturnes le plus souvent) que dans les performances sportives avec des exigences esthétiques (répercussion sur l’alimentation) et techniques (entrainements soutenus).

La danse est une discipline rigoureuse, exigeante, « une école de la vie ». Dès le plus jeune âge, les ‘petits rats’ de grandes écoles travaillent leur discipline et tout au long de leur carrière, leur perfectionnisme leur permet d’obtenir des contrats et des rôles très convoités dans ce métier.

La formation de circassien est différente et contrairement aux idées reçues, les arts du cirque ne sont pas toujours une histoire de famille. En effet, le spectacle de cirque reflète encore très souvent des familles légendaires, des numéros d’animaux... Pourtant les écoles de cirque permettent le développement du cirque contemporain et beaucoup d’entre eux ont eu une formation de danseurs,

(12)

3 gymnastes, ou de théâtre auparavant. Le cirque contemporain est un type de spectacle de cirque dans lequel plusieurs genres artistiques sont combinés et où il s'agit moins de présenter des numéros incroyables que de représenter des réalisations artistiques poussées. À l'inverse du cirque traditionne l où le divertissement et le spectaculaire priment, le cirque contemporain cherche davantage à faire sens et présente un propos, une vision artistique personnelle à chaque artiste. La volonté n'est plus de juxtaposer plusieurs numéros sans lien logique ou dramaturgique entre eux, mais au contraire de développer un spectacle complet, qui fait sens, dans lequel la notion même de numéro tend à disparaître. Les arts du cirque sont certainement une des disciplines les plus vastes, offrant un large éventail de disciplines très variées : jonglerie, contorsion, équilibre, main à main, spécialités aériennes, trampoline, acrobaties…

Ainsi ces sports pourtant proches présentent des différences : la danse est un travail de précision dans la qualité de mouvement, les arts du cirque demanderont, d’une manière générale, plus de force et des mouvements spécifiques pour réaliser des performances. Par ailleurs, selon les écoles ou les compagnies, le niveau de stress peut se révéler important et avoir ainsi une influence supplémenta ire sur la qualité de vie, les critères esthétiques, le relationnel entre les élèves et la pratique sportive. Toutes ces raisons incitent à comparer ces deux populations, et à observer les différentes répercussions sur le mode de vie, les habitudes alimentaires et l’état de santé bucco-dentaire de ces artistes.

Dans ce travail nous avons donc réalisé dans un premier temps une revue de littérature des études effectuées chez les sportifs. Nous avons ciblé les sports d’endurance, car les études sur les danseurs et circassiens sont inexistantes dans la littérature.

Dans un second temps, nous avons réalisé une étude, pour évaluer l’état de santé bucco-dentaire d’une population de circassiens et de danseurs, élèves d’écoles nationales ou des artistes professionnels. Tout en essayant par la même de les sensibiliser sur ce sujet.

(13)

4

11

ère

partie

Etat bucco-dentaire du sportif

Analyse de la littérature

(14)

5

Revue de la littérature

Notre objectif principal dans ce travail étant de faire un état des lieux de la santé orale des circassiens et des danseurs dans le cadre d’une étude descriptive. Notre revue de littérature, réalisée sur PUBMED ciblait les études épidémiologiques publiées sur ces deux populations. Nous avons alors été confronté au fait qu’il n’y avait aucune étude réalisée sur ces populations, nous avons donc décidé d’étendre notre revue sur les études descriptives de l’état de santé bucco-dentaire de population d’athlètes professionnels essentielle me nt « d’endurance » (pas de sport de force ou de natation). Dans un second temps tous ces facteurs relevés et les résultats des études ont été répertoriés dans un tableau afin de pouvoir par la suite les comparer avec les résultats de notre étude.

I. Méthode de la revue de la littérature.

1. Stratégie de recherche

Une recherche électronique a été réalisée sur PUBMED en utilisant les mots clés suivants : professiona l athlete, dance, sport, oral health, erosion, periodontal health, caries risk, quality of life.

Le logiciel Reference Manager version 12 a été utilisé afin de rassembler toutes les références des différentes recherches et d’éliminer celles qui étaient présentes plusieurs fois et de les regrouper en fonction des mots clés qui leur étaient associés.

1.1. Sélection des études

¾ Les articles identifiés par la recherche électronique étaient inclus s’ils décrivaient l’état de santé bucco-dentaire d’une population de sportifs et plus spécifiquement d’athèles et de professionnels. Etant donné le faible nombre d’études nous avons décidé d’inclure également les études qui donnaient les résultats de l’état de santé bucco-dentaires de ces populations, même si l’objectif principal de l’article ou de l’étude n’était pas uniquement de décrire l’état de santé bucco-dentaire des sportifs.

¾ Les articles n’étaient pas inclus s’il s’agissait de : ‚ Sportifs porteurs d’un handicap (physique ou mental)

‚ Individus non sportifs, personnes âgées ou de jeunes enfants

‚ D’une étude sur les effets des boissons pour sportifs (car seules les érosions étaient investiguées)

‚ Les études sur des populations de nageurs/plongeurs dont l’environnement (eau chlorée, variation de pression, …) très spécifique a des répercussions spécifiques sur l’état de santé oral des sportifs

(15)

6

1.2. Extraction des données

Les articles sélectionnés étaient étudiés afin d’extraire dans un tableau récapitulatif d’une part les méthodologies utilisées dans les études : le type d’étude, la population étudiée, l’échantillon, le questionna ire, l’analyse statistique. Et d’autre part, les principaux résultats sur les répercussions l’état bucco-dentaire sur la pratique du sport (et inversement) et les facteurs de risque qui étaient mis en évidence dans ces études.

1.3. Résultats

L’historique de la recherche électronique basée sur nos mots clés ayant pour objectif d'identifier tous les documents traitant des sportifs, leur santé bucco-dentaire, leur mode de vie et les facteurs de risques est présentée dans le Tableau 1.

Tableau 1: Historique de la recherche électronique

Recherches par mots clés Nombre

articles trouvés 1. professional athlete 2 750 2. dance 5 923 3. sport 245 498 4. oral health 120 021 5. erosion 24 685 6. periodontal health 14 433 7. caries risk 6 224 8. quality of life 281 682

9. ((((professional athlete) OR dance) OR sport)) AND oral health 1209 10. ((((professional athlete) OR dance) OR sport)) AND erosion 207 11. ((((((professional athlete) OR dance) OR sport)) AND oral health)) AND descriptive study 23

12. ((((((professional athlete) OR dance) OR sport)) AND oral health)) AND quality of life 60

13. ((((professional athlete) OR dance) OR sport)) AND periodontal health 52

14. (((((professional athlete) OR dance) OR sport)) AND caries risk 39

15. ((((((professional athlete) OR dance) OR sport)) AND erosion)) AND study 114

Aussi nous avons décidé de ne considérer que les recherches de 11 à 15, qui après élimination des références citées plusieurs fois, nous donnaient une sélection de 269 références (Figure 1).

De cette sélection, 226 articles n’ont pas été retenus pour lecture de l’abstract, puis 34 autres ont été éliminés à la lecture des abstract articles supplémentaires, ont été éliminés :

‚ 185 articles portaient sur des sujets médicaux hors dentaire, des études in vitro des études sur les animaux ou complètement hors sujets.

‚ 12 articles n’étaient ni en français ni en anglais

(16)

7 d’inclusions (sportifs handicapés, personnes âgées, adolescents, non sportifs, relation performance et sport, gouttière, érosions seules, boissons pour sportifs, tabac et sport…) et dont aucun ne décrivait l’état de santé bucco-dentaire d’une population de sportifs.

L’analyse des articles est présentée dans le tableau suivant (Tableau 2).

Articles exclus après lecture titre (N = 247) Articles originaux identifiés avec la recherche sur

PubMed (N=269)

Articles retenus pour la lecture du résumé (N=22)

Articles inclus (N=9)

Articles exclus après lecture résumé (N=13) Figure 1: Recherches et sélections des articles références

(17)

8 Ta bl ea u 2: A na ly se d es a rt ic le s sé le ct io nn és T it re, a ut eu rs , an e A nal ys e de s ar ti cl es : O bje ct if(s ), ty pe d ’é tu de , po pu la ti on étu di ée ch an ti ll on , m ét ho de , su lt at(s ), con cl us io n 1. T he pr ev al en ce of or al h ea lt h pr ob le m s in pa rt ic ip an ts o f th e 1992 O ly m pi c Ga m es i n B arcel on a. So le r B ad ia D ., B at che lo r P. A . and Sh ei ha m A . 1994 [2 ] x O bj ec tif : ra por te r une e tude e nt re pr is e pe nda nt le s je ux ol ym pi qu es d e 1992 dont le s donné es ont é té r ec ue illie s lo rs d es c on su lta tio ns d es p ar tic ip an ts à la clin iq ue d en ta ire d u villa ge o ly m piq ue . Ils pr opos en t é ga le m en t de s re co m m anda tions pour le s fut ur es in st alla tio ns de s cl in ique s de nt ai re s de s JO e t i ns ta ur en t au ss i de s m oye ns pour c ont inue r de c ol le ct er d es donné es s ur la s an té b ucco -d en ta ire s d es s po rt ifs d es J O . x Type d ’é tude : é tude é pi dé m iol ogi que d es cr ip tive tr ans ve rs al e su r 24 jo ur s. x Popul at ion ét udi ée (é cha nt ill on) : 478 at hl èt es p ar tic ip an ts a ux J .O . x Mé thode : 1 . Q ue st ionna ire ( angl ai s, e sp agnol e t fr anç ai s) pour obt en ir de s inf or m at ions su r : popul at ion dé m ogr aphi que e t l’ im pact d e le ur s pr ob lèm es buc co -d en ta ires , l es p ro bl èm es b ucco -d en ta ires , l es h ab itu de s al im en ta ire s, s ant é gé né ra le , l e spor t pr at iqué , d at e de rdv , â ge , s ex e, p ay s, p ré se nc e de doul eu rs , se ns ib ilit és , i nc on fo rt , d is gnos tic in iti al e t t ra ite m en t suggé ré . 2. D ia gnos tic s et s oi ns s ous le c ont rô le d e la f ac ul té d en ta ire s de B ar cel on e. x R és ul ta ts : dé te rm ina tion de l a pr év al en ce de s pr obl èm es buc co -d en ta ire , qui s ont l es p lu s co ur an t ap rè s le s pr ob lèm es g én ér au x (1 2, 5% ), dev an t les tr au m at is m es ou le s pr obl èm es o rt hopé di que s, S oi t un à 4 cons ul ta tions p ar jour . 1 1% d es a th èl es s ont v enus c ons ul te r, ce rt ai ns pa ys s ont p lu s que d ’au tre s (e x :7 8% d es a th lè te s de G am bi e) : pl us d e 20 % é ta it pa rm i le s pa ys le s m oi ns dé ve loppé s ou is su es d es p et ite s équi pe s. Le s pa ys d év el oppé s ont m oi ns d e pr obl èm es : U SA , E sp agne e t A lle m agne ont 2 % . La F ra nc e, R oya um e-U ni e t l ’A ut ra lie : 1% . Le s pr obl èm es le s pl us fr éque m ent r en cont ré s: d en t f ra ct ur ée > pul pi te (1 6, 1% ) > de nt n éc ro sé e > pé ric or onna rit es > doul eu r de nt s de s ag es se . 2. A cid ic D ie t an d D en tal E ro si on am on g A th le te s. Si rim ah ara j V, B re ar le y Me ss er L , M or ga n MV 2002 [3 ] x O bj ec tif : dé cr ire le s cons om m at ions d 'a lim en ts e t de boi ss ons a ci de s pa r l es a thl èt es ; enr eg is tr er le ur s ér os ions e t e nquê te r s ur la re la tion en tr e le s m ode s de cons om m at ion et le s ér os ions d en ta ire s. x Type d ’é tude : é tude é pi dé m iol ogi que d es cr ip tive tr ans ve rs al e x Popul at ion ét udi ée (é cha nt ill on) : 32 c lubs s por tif s de l’ U ni ve rs ité d e Me lbour ne (690 m em br es ) so it 508 sp or tif s. x Mé thode : une le tt re e xpl ic at iv e, un fo rm ul ai re d e cons en te m ent e t un que st ionna ire (3 2 que st ions s ur le s ha bi tude s d’ hygi èn e ora le , la s an té d en ta ire , l e ré gi m e al im en ta ire, l e se xe , l'âg e du p ar tic ip an t, l’ or igi ne e thni que , l 'oc cu pa tion et l' ac tiv ité s por tive ) ont é té di st ribué s. L 'a ppr oba tion ét hi que a é té obt enue à pa rt ir du C om ité d 'é th ique d e l'U ni ve rs ité d e Me lbour ne . ( ré gr es si on logi st ique m ul tiva rié es ) Le s cl ubs ont é té c la ss és e n 8 gr oupe s ba sé s su r l a si m ilit ud e de l' ac tiv ité s po rt iv e. x R és ul ta ts : l 'é ro si on de nt ai re d ia gnos tiqué e ch ez 2 5, 4 % de l’ éc ha nt ill on ( do nt 37 ,4 % c he z le s ath lè te s d’ ar ts m ar tia ux ). La c ons om m at ion d' al im en ts e t de boi ss ons a ci de s ét ai t f ré que nt e ch ez la pl up ar t des a th lè te s. A ss oc ia tions non si gni fic at iv es = > en tr e l'é ros ion de nt ai re e t la f ré que nc e de boi ss ons g az eu se s ou spor tive s. O u en tr e ér os ion de nt ai re e t l es re flux g as tr o -oe sopha gi en s ou de goût a ci de d an s la bouc he . A ss oci at io ns s ig ni ficat iv es = > en tr e l'ér os io n de nt ai re e t l e gr oupe d 'â ge ( p= 0, 004 ), la fré qu en ce d e pri se d es ju s de fru its (p= 0, 05 ), et la s en si bilit é de s de nt s (p= 0, 001 ). x D is cus si on/ conc lu si on s: l' éva lu at ion de s ef fe ts d es boi ss ons e t a lim en ts a ci de s, e t d ’a ut re s f ac te ur s s ur l ’é ros ion de nt ai re , su r l a ba se de r épons es à d es que st ionna ire s, ne four ni t pa s de donné es p ré ci se s et s er ai en t pl us p er tine nt es a ve c un ex am en c lin iq ue . C et te é tude indi que un be so in im por ta nt d e pr om ouvoi r de s pr ogr am m es de p ré ve nt ion pour le s at hl èt es (c ons ei ls d ié té tique s ap pr opr ié s, d e sa nt é buc co de nt ai re , ba in d e bouc he d e fluor ur e de s odi um , pa s de b ro ss age im m édi at a pr ès une b oi ss on ac ide e t l im it er l a cons om m at ion de c elle -c i).

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9 3. C om par is on of t he H eal th C on di ti on be tw ee n th e 8020 A ch iev ers a nd t he 8020 N on -Ac hi ev er s K at sum i Ya m ana ka , H ar uo N ak aga ki , Ic hi ro M or ita , H isa sh i S uz ak i, M asa to sh i H ash im ot o an d Ta ke sh i S aka i 2008 [4 ] x O bj ec tif s: C om pa re r l'é ta t d e sa nt é en tr e 8020 at hl èt es e t 8020 non spor tif s à pa rt ir d ’é tude publ ié e da ns 2 5 ar tic le s qui ont é té publ ié s pr in ci pa le m ent a u Ja pon. Me tt re e n pl ac e une c am pa gne , c ibl an t l es pe rs onne s âg ée s af in que c el le s-ci c on se rv en t a u m in im um 20 de nt s à l'â ge d e 80 an s (8020) . x Type d ’é tude : Mé ta -a na ly se x Popu la tio n ét ud ié e (é ch an til lo n) : 8020 A th lè te s et 8020 non spor tif s, pa rm i de s popul at io ns d e di ff ér ent p ay s. x Mé thode : r éa lis at ion d’ une m ét a-an al ys e, à p ar tir de 25 a rt ic le s publ ié s pr inc ip al em en t au J apon, s ur une popul at ion de p er sonne s de to us les p ay s. Mi se e n pl ace d’ une c am pa gne , ci bl an t le s pe rs onne s âg ée s (a nc ie nne s at hl èt es ou non) a fin que c el le s-ci c ons er ve nt a u m ini m um 2 0 de nt s (jugé s uf fis ant pour une pe rs onne pour m ange r) à l' âg e de 80 an s, m is e en p lace de pu is 1991 au J apon. C et te c am pa gne , appe lé e conc ep t 8020, s’ ét ab lit s ur le s 8020 at hl èt es q ui pouva ie nt a tt ei ndr e ce t obj ec tif . Ex am en clin iq ue : L e pa rodont e : -I ndi ce par odont al a ve c : 0 , e n bonne s an té ; 1 , s ai gne m ent a pr ès s onda ge ; 2 , l e ta rt re de nt ai re ; 3 , de la p ro fonde ur d e poc he 4 -5 m m ; 4, pr of onde ur d e poc he 6+ m m -P lèvem en t s al iv ai re (doubl e pos iti f, pos iti f ou né ga tif ) -L a c apac it é m as ti cat oi re é va lué e à l’a ide d ’un que st ionna ire e t de gom m e à m ac he r. -L a de ns it é m iné ra le os se us e (DM O) : p ar di ffé re nt s te st s : a bs or pt iom ét rie bi phot oni que à ra y ons X ou la m ét hode à u ltr a son, te st G rip d e pr éh en si on … -F onc ti on d' exer ci ce : Ta ille , po id s et in di ce d e m as se c or po re lle ( IM C ) O bt ent ion d’ un sc or e à pa rt ir du que st ionna ire s ur la s an té buc co -d en ta ire d es 8020 at hl èt es . U n que st ionna ire c om pos é de 1 1 que st ions indi vi due lle s (s ty le s de v ie e t l es ha bi tude s al im en ta ire s) a é té u tilis é pour v ér ifi er l es m ode s de v ie d es ré si de nt s et obt en ir un sc or e en vue d e pr om ouvoi r la p ré se rv at ion de p lu s de 2 0 de nt s à l'â ge de 8 0 an s. x Ré su lta ts s ur l’ ét at d e sa nt é buc co -d en ta ire : L e pa rodont e : l es di ff ér ent es m ét hode s d ’a na lys es s e re jo igne nt , l e pa rodont e de s at hl èt es e st p lu s sa in que c el ui de s non spor tif s. L a m as tic at ion es t pl us p er fo rm an te c he z le s spor tif s. E n gé né ra l l a D MO d es fe m m es s por tive s es t s igni fic at iv em en t pl us é le vé que c el le d es non spor tive s, p ar c ont re la D M O de s hom m es n' es t pa s si gni fic at iv em en t supé rie ur e che z le s spor tif s. L ’I M C es t s ig ni ficat iv em en t pl us él ev é ch ez les fem m es spor tive s. U ne re la tion inve rs e ét ro ite e nt re le nom br e de d en ts e t l e ry th m e ca rdi aque a é té not é. L es a th lè te s m ange nt b ea uc oup d e type s d' al im en ts d iff ér ent s, ce pe nda nt , m oi ns c al or ique s et a ve c de s ni ve au x in fé rie ur s d' hydr at es d e ca rbone p ar ra pp or t a ux non spor tif s. L es hom m es s por tif s ont une e sp ér an ce de v ie si gn ifi cat iv een t pl us é le vé e pa r r appor t a ux non spor tif s, pa r cont re , pa s de d iff ér enc e pour le s fe m m es ( al cool , ta ba gi sm e) . D ep ui s la c am pa gn e 8020 le s condi tions s e sont a m él io ré es . x D is cus si on/ conc lu si on : n om br eu se s di ff ér en ce s sig ni fic at iv es d ’u n m eille ur é ta t d e san té b uc co -d en ta ire ch ez les a th lè te s. Le s pr ot oc ol es n e sont p as d év el oppé s et il s er ai t i nt ér es sa nt de c onna itr e l’ or igi ne e xa ct e de c es ré sul ta ts . 4. El it e A th let es a nd Or al H ea lt h B rya nt S , Mc La ughl in K , M or ga in e K , D rum m ond B . 2011 [5 ] x O bj ect if: I den tif ier l es fact eu rs d e ris qu e de car ie e t d 'ér os ion da ns une popul at ion de tr ia thl èt es d 'é lit e. x Type d ’é tude : E tude é pi dé m iol ogi que d es cr ip tive tr ans ve rs al e; x Popul at ion ét udi ée ( éc ha nt ill on) : 31 tr ia th lè te s d' él ite s de N ouve lle -Z él ande e t du C lub de D une di n ( m aj eu rs e t ay an t 1 0 h d ’en tr ai ne m en t par s em ai ne m ini m um ) ont é té s él ec tionné s pour ré pondr e à un que st ionna ire e t 1 0 at hl èt es du cl ub de tr ia thl on de D une di n ont é té c hoi si s au h as ar d pour e xa m en cl in ique . x Mé thode : L 'a ppr oba tion ét hi que a é té a cqui se à l' U ni ve rs ité de Ot ag o . L es a thl èt es re çoi ve nt de s fic he s d' inf or m at ion, s igne nt un cons en te m ent . Q ue st ionnai re pour ide nt ifi er l es f ac te ur s de ri sque s de s ér os ions e t de s ca ries : qu es tio ns g én ér al es , s po rt , l e ré gi m e al im en ta ire, s an té b uc co -d en ta ire, sa nt é buc co -d en ta ire, fo rm at io n et la co m pét iti on . E xam en c li ni que (C A O D , pa rodont e, é ro si on en not an t l a pe rt e d’ ém ai l) et ra di ogr aphi es . x Ré su lta ts : que st ionnai re : 1 5 hom m es e t 1 6 fe m m es . A ya nt un te m ps m oye n d’ en tr aî ne m en t d e 20, 6 h pa r s em ai ne : 83 ,9 % d es tr iat hl èt es c ons om m ent d es boi ss ons pour s por tif , 9 3, 5% m ange nt p enda nt le s sé an ce s d’ ent ra în em en t, cont re 6 2, 1% pe nda nt le s ent ra in em en ts d e cy cl is m e. Le r ég im e alim en ta ire d es tr ia th lè te s d' élit e et la p ris e alim ent ai re f ré que nt e au c our s de la f or m at ion = > ris que é le vé pour le s lé si ons c ar ie us es ou d ’é ros ion. B ro ssa ge : au m oi ns u ne fo is p ar jo ur ( 100% ) dont 74 % d eu x fo is /jour ; 36 % r appor te nt q u’ ils ont de s ér os ion s et 2 3% ont ra ppor té d es s en si bilit és de nt ai re s. E xa m en c li ni que : 7 ho mme s et 3 f emme s ; 23 ,5 a ns d ’â ge m oye n. T ous ont é té é va lu és a ve c un R C I él evé ma is bonne s an té p ar odont al e, 4 s uj et s pr és en te nt de s car ie s act iv es e t au cu n cas d ’é ro si on n’ a ét é di agnos tiqué cl in ique m ent . Pa s as se z de p ar tic ip an ts pour une a na ly se s ta tis tique c om pl èt e. x D is cus si on/ conc lu si on : L es a thl èt es n e sont p as s uf fis am ent c on sc ie nt s du ris que de le ur c om por te m ent a lim en ta ire e t d ’hygi èn e pour le ur s ant é buc co

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-10 de nt ai re ( se ul s 3, 2% c onç oi ve nt l’ im por ta nc e de c e ris que) . L e ré gi m e al im en ta ire, la m an ièr e de c on so m m er ( pet ites g or gées fr éque nt es d e boi ss ons a ci de s) et l’ ent ra în em en t, as so ci é à une f ai bl e hygi èn e buc co -d en ta ire e nt ra ine un R C I et r is que d ’é ros ion im por ta nt . Le s fa ct eu rs d e ris que int rins èque s as so ci és au spor t s ont la r es pi ra tion buc ca le e t l a dé shydr at at io n qui e nt ra in er ai t une d im inut ion du flu x sa liv ai re e t la m odi fic at ion de s a co m pos iti on. L e rô le p ro te ct eu r de la s al iv e pe ut ê tr e ré dui t. Il es t i m por ta nt d ’e nvi sa ge r l a pr om ot ion de la s ant é buc co -d en ta ire c he z le s at hl èt es . 5. S tu dy of t he E ff ec t of O ra l H eal th o n P hys ic al C on di ti on of P ro fe ss ion al S occer P la ye rs o f th e Foot ba ll C lu b B arcel on a. Co sm e G ay -E sc oda , Da rio -Mi gue l Vi ei ra -Du ar te -P er ei ra , Jor di A rdè vol , R ic ar d Pr un, Ja vi er Fer na nd ez , Edua rd Va lm as eda -C as te lló n. 2011 [6 ] x O bj ect if: E val ue r l'ét at d e sa nt é bu cco -d en ta ire fo ot ba lleu rs p ro fe ss ionne ls d u F .C . B ar ce lone e t s a re la tion av ec l' in ci de nc e de s bl es sur es s por tive s. x Type d ’é tu de : é tu de é pi dé m io logi que d es cr ip tive . x Popul at ion ét udi ée (é ch an til lon) : 30 j oue ur s de foot ba ll pr of es si onne l du F .C . B ar ce lone . x Mé thode : E xa m en r éal is é à l’i nf irm er ie m éd ical e de B ar cel on e par le m êm e den tis te . L es ex am en s cl in iq ue s on t é té m en és a ve c un écl ai ra ge s ci al iti qu e et un pl at ea u d’e xa m en . P rot oc ol e de re ch er ch e: é va lua tion de l’ ét at buc co -d en ta ire s ur 3 a ns ont é té e nr eg is tr é lo rs d e l’ ex am en c lin iq ue : le C A OD, l ’in di ce de pl aque ( PI ), l’i ndi ce g ingi va l (G I) , l’i ndi ce de m al oc cl us ion, l a pr of onde ur d e poc he s au s onda ge (P PD ). Pa r aille ur s ils o nt é té in te rr og és s ur l’ ex is te nce év en tu el le d e tr aum at is m es de nt ai re s ou au n iv ea u de s A T M . T out es le s aut re s bl es su re s phys ique s subi es p ar l es j oue ur s au c our s de l a sa is on ont é té doc um en té s pa r le s se rv ic es m éd ic au x du F .C . B ar ce lo ne . x R és ul ta ts : A ge m oye n de s joue ur s ét ai t de 2 1 an s. L e C A O D m oye n é ta it d e 5, 7 (S D 4 .1 ), le P I m oy en d e 2,3 ( SD 1 .1 ), le G I m oy en d e 1, 1 ( SD 0 ,8 ), le P P D m oye n de 1 ,9 m m ( SD 0 ,3 ). Le s sa igne m ents gi ngi va ux é ta ie nt le s ym pt ôm e le pl us fr éque nt s igna lé p ar le s joue ur s (6 0% ). L' ana ly se d e Pe ar son a m ont ré u ne co rr él at ion si gni fic at ive e nt re le P I et le G I (p = 0, 006 <0 ,01) c or ré la tio n po si tiv e (r = 0, 487) . M ai s pa s de c or rél at io n en tr e PP D e t P I ou G I. N euf joue ur s (3 0% ) pr és en ta ie nt d es s igne s de b ru xi sm e et a ut an t de s m al oc cl us ion s sév èr es . I l n 'y a va it pas d e co rr él at io n en tr e la s év ér ité de la m al oc cl us io n et le s pr euve s de tr aum at is m es de nt ai re s (p = 0 ,368) . D ou ze j ou eu rs ( 40% ) av ai en t su bi u n tr au m at is m e di re ct em en t à l'ar ticu la tio n te m po ro -m andi bul ai re . Se pt (23, 3% ) av ai en t s ub i d es fr act ur es c or on ai res . L’ inc id en ce de s bl es su re s phys ique s ét ai t de 8 ( SD 3 .4 ) pa r j oue ur e t l e nom br e m oye n de lé si ons int rins èque s ét ai t de 5 ,5 ( SD 2. 6) , (t endi ni te s, m us cu la ire s, ar ticu la ires … ). Le s PI e t PP D ont m ont ré une c or ré la tion s ta tis tique m ent s ig ni ficat iv e av ec b le ss ur es m us cu lai re s (p <0 ,05) . Ma is a uc une c or ré la tion st at is tique m ent s igni fic at ive n ’a é té m ont ré e av ec l'i ndi ce d e m al oc cl us ion et le s aut re s va riab le s. x D is cus si on/ conc lu si on : Le s joue ur s de f oot ba ll ont d es p robl èm es de s an té buc co -d en ta ire i m por ta nt s : lé si ons c ar ie us es non tr ai té es , gi ngi vi te s, m al occl us io ns , t rau m at is m es d en ta ires ( su ite à le ur s act iv ité s spor tive s) … L eur c ondi tion phys ique pour ra it éga le m ent ê tr e as so ci ée à la s an té b ucco -d en ta ire. 6. O ral H ea lt h an d Im pa ct on P er for m an ce of A th let es P ar tic ip at in g in th e L on do n 2012 Ol ym pi c G am es : A C ro ss -S ect io na l St ud y N eed le m an I , e t al . 2013 [7 ] x O bje ct if : év al ue r la s an té b ucco -d en ta ire, s es d ét er m in an ts et s on ef fe t su r le b ie n -êt re , la f or m at io n et la pe rf or m an ce d es a th lè te s pa rt ic ipa nt a ux J eu x O lym pi c de L ondr es 2012 . x Type d ’é tude : ét ude é pi dé m iol ogi que d es cr ip tive x Popul at ion ét udi ée ( éc ha nt illo n) : 302 at hl èt es d e 25 sp or ts d iff ér en ts , p ar tic ip an ts a ux J O d e Londr es e n 2012 . x Mé thode : L e re cr ut em en t a co m m enc é 10 j our s av an t l a cé ré m oni e d' ouve rt ur e et s ’e st te rm iné 1 jour a pr ès la c ér ém oni e de c lô tu re . L’ ex am en c lin iq ue a é té ré alis é à la p ol yc lin iq ue d an s le v illa ge de s at hl èt es p ar d es d en tis te s aya nt s ui vi une for m at ion d ’un e he ur e pour le ur c al ib ra ge . A pr ès si gna tu re du cons en te m ent é cl ai ré , le s at hl èt es ré ponda ie nt à u n que st ionna ire e t un ex am en c lin ique é ta it ré al is é. L es r és ul ta ts é ta ie nt a nonym is és . Le que st ionna ire re ns ei gna it s ur la dé m ogr aphi e de s at hl èt es , l eu r sa nt é gé né ra le , l eu r ét at d e sa nt é bu cco -d en ta ire et u ne a ut o-éva lu at ion su r l es imp ac ts d e le ur s ant é buc co -d en ta ire s ur le ur qua lit é de v ie . Le s donné es c lin ique s en re gi st ra ie nt le s lé si ons c ar ie us es (é m ai l ou de nt in e) e t l e nom br e de d en ts a ve c de s re st au ra tions . L 'é ro si on de nt ai re a é té m es ur ée e n ut ilis an t l’in di ce d e B EW E m od ifi é. L es t ra um at is m es ( an cie n ou récen t) é ta ie nt rép er to riés a ins i que le ur ét io logi e (dû au s por t ? ). La s an té p ar odont al e a ét é év al ué e en u tilis an t le ‘ Pe riodont al B as ic E xa m ina tion ’ da ns le que l un sonda ge é ta it ré al is é et le s sc or es not és s ur s ix s ex ta nt s. L a m uque us e a ét é év al ué e co m m e sa in e ou m al ade ( bl an c/ rouge , t ac he ou ul cé ra tion) e t le s pé ric or ona rit es é ta ie nt not ée s. L ’im pa ct d e la s an té b ucco -d en ta ire su r l a per fo rm an ce, l ’e nt ra in em en t et la qu al ité de v ie é ta it m es ur é en ré ponda nt a ux que st ions s ui va nt es : D ans que lle m es ur e av ez -vous é té g ên é ou eu d es s en si bilit és d an s vo tr e bouc he , da ns vos d en ts ou vos g en ci ve s au c our s de s 12 de rn ie rs m oi s? D ans que lle m es ur e vot re bouc he , l es de nt s ou le s ge nc iv es ont-el le s af fe ct ée s gl oba le m ent vot re qua lit é de v ie a u cour s de s 12 d ern ie rs m oi s? D ans que lle m es ur e vot re bouc he , l es de nt s ou le s ge nc iv es ont-el le s af fe ct ée s vot re p er fo rm an ce s por tive ou vot re e nt ra ine m ent a u cour s de s 12 d er ni er s mo is ? x R és ul ta ts : S ur l es 302 at hl èt es v en us à la c lin iq ue d en ta ire , 2 78 ont s igné le c ons en te m ent pour la c ol le ct ion et l ’u tilis at io n de s donné es . L 'â ge m oye n de s at hl èt es é ta it de 25 ,7 an s. 4 6, 5% d es a th lè te s on t d éc la ré ne p as a voi r cons ul té d e de nt is te d an s le s 12 de rn ie rs m oi s et 8 ,7 % o nt d écl ar é ne jam ai s av oi r reçu de s oi ns . L es ré su lta ts de l’ ex am en cl in ique ont d ém ont ré d es n iv eau x él ev és d e m au va is e sa nt é bu cco de nt ai re : lé si ons c ar ie us es (5 5% d es a th lè te s) , l 'é ros ion

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11 (4 5% ) et m al ad ie s pa rodont al es (gi ngi vi te 7 6% , pa rodont ite 1 5% ). Le s lé si on s car ie us es a ur ai en t u n ef fe t su r l eu r per fo rm an ces s por tive s (p =0 ,001) . Pa r aille ur s, l e qu es tionna ire m ont re que p lu s de 4 0% d es a th lè te s ont é té «gê né s» p ar le ur s ant é buc co -d en ta ire : 28 % s igna la ie nt un im pa ct s ur le ur qua lit é de vi e et 1 8% s ur le ur e nt ra in em en t et le ur pe rf or m an ce . 30 % d es a th lè te s ont e u une e xp ér ie nc e tr au m at ique o ro fa ci al . x D is cus si on/ conc lu si on : L a m auva is e sa nt é buc co -d en ta ire de s at hl èt es pa rt ic ip an t au x JO d e Londr es 2012 a un im pa ct n ég at if, im po rt an t su r l e bi en -êt re , l’en tr ai ne m en t et la p er fo rm an ce. I l se ra it néces sa ire de m et tr e en p lace rap id em en t un s ys tèm e de p ro m ot io n et d e pr év en tio n bu cco -de nt ai re pour opt im is er la p er fo rm an ce at hl ét iq ue . 7. Effe ct o f en du ra nc e tr ai ni ng o n de nt al er os io n, c ar ie s, an d sa liv a Fr es e C , Fr es e F, K uhl m ann S, S au re D , R eljic D , St ae hle H J, Wo lff D . 2015 [8 ] x O bj ect if : Le but d e ce tt e ét ude é ta it d’ éva lu er s ’il y av ai t un im pa ct d e la sa nt é bu cco -d en ta ire ( lés io sn cai re us es , ér os io n, p ar am èt re s sa liv ai re s) s ur l’e nt ra ine m ent d es s por tif s d ’e ndur an ce . x Type d ’é tude : ét ude é pi dé m iol ogi que . x Popul at ion ét udi ée /é cha nt illo n : 35 t ria th lè te s du cl ub de s por t de H ei de lb er g (A lle m agne ) et 3 5 té m oi ns non spor tif s (s e pr és ent an t e n pr em iè re c ons ul ta tio n da ns le d ép ar te m en t d ’O C E de l' H ôp ita l U niv er si ta ire d e H ei de lb er g ). x Mé thode : C ritè re d ’in cl us io n d es s po rtif s: m aj eur s, a ya nt s igné s un cons en te m ent , a ya nt un en tr aî ne m ent he bdom ad ai re c um ul at if de 5 he ur es m in im um , et spor t d ’e ndur an ce c our se … êt re e n bonne s an té e t c ons er ve r s on hygi èn e bu cco -d en ta ire. G roupe m oi n: ê tr e m aj eu r, cons en te m ent é cr it, ne p as p ra tique r de s por t d ’e ndur an ce , ê tr e en bonne s an té e t c ons er ve r s on hygi èn e buc co -d en ta ire. C ri re s d 'excl us io n : f em m es e nc ein te s ou a lla ita nt es , p ris e d’ A T B d ur an t le s 30 d ern ie rs jo ur s et le s ét udi an ts d en ta ire s ou m em br es du pe rs onne l de nt ai re . x Ma té rie l e t m ét hode: que st ionnai re : â ge , s ex e, t aille , po id s, H B D , te m ps d ’e nt ra in em en t endur an ce e t de s por t i ndi vi duel , a nné es d ’a ct iv ité s por tive , t ype d e boi ss ons c ons om m ée s (e au, boi ss ons s por tive s, ri en) e t l a nut rit ion spor tive (ge ls d e gl uc id es , b ar re s én er gé tique ) e t l a cons om m at ion d' al co o l ( m l pa r he ur e) et d e la nut rit ion pe nda nt l'e nt ra în em en t. E xam en c li ni que : ré al is é pa r 2 ex am in at eu rs c al ib ré s (doubl e ex am en ). Le pr ot oc ol e com pr end l’ an am nè se , un ex am en i nt ra -or al ( ef fe ct ué a ve c une la m p e sc ia ly tique , m iroi rs e t s onde s af in d e re le ve r le s co re B EW E et le C A O D ), phot ogr aphi es . D es te st s sa liv ai re s (pouvoi r ta m pon, p H e t f lu x su r s al iv e st im ul ée et non st im ul ée - ki t : Sa liv a C he ck B uf fe r, gode t gr adué e t pa pi er p H ) che z le s su je ts n ’a ya nt ri en ingé ré s de pui s 45 m in, a u re pos e t lo rs d ’un en tr ai ne m ent (s ur 1 5 vol ont ai re s). A nal ys e s tat is ti que : te st χ 2 à ét é ut ilis é pour le s va ria bl es d e ca té gor ie s, le te st t pour le s va ria bl es c ont inue s. U n m odè le d e ré gr es si on m ul tiv ar ié e a é té ré al is é af in d e dé te rm in er l 'in flu en ce de s pa ra m èt res de l' ér os ion de nt ai re . D an s le s 2 gr oupe s, d es c or ré la tions ont é té é va lu és pour le s va ria bl es B EW E, l e C A O D , et le p H de la s al iv e à l'a ide du co ef fic ie nt de c or ré la tion de S pear m an (R ). p <0, 05 : s ta tis tique m ent s igni fic at if. L es donné es ont é té tr ai té es à l' ai de du logi ci el st at is tique S A S. x Ré su lta ts : ch ez le s ath lè te s /té m oi ns : l’i ndi ce d e m as se c or p or el le e st inf ér ie ur à c el ui d es té m oi ns (p = 0 ,0 1) , le nom br e d' ér os ion es t s upé rie ur (p = 0, 00 1) . Sc or e cu m ul é B EW E de s at hl èt es d e 9, 6 ± 2, 3, s ig ni ficat iv em en t pl us é le vé e que c el ui d es té m oi ns ( 7, 3 ± 1, 5, p = 0 ,001) . U ne c or ré la tio n si gn ifi cat iv e a ét é tr ouvé e en tr e la p ré va le nc e de s lé si ons c ar ie us es e t le t em ps d ’e nt ra in em en t he bdom ad ai re ( r = 0, 347, p = 0, 04 ). Pour 1 h /s em ai ne d ’e nt ra ine m ent suppl ém en ta ire le C A O D e st a ugm en té d e 0, 24 . L’ augm en ta tion de la fr éque nc e de l'a ppor t nut rit ionne l e t non pa s le s he ur es d ’e nt ra ine m ent s er ai t r es pons ab le de c ette a ug m en ta tio n . L es m és ur es a u m ax im u m de l ’a ct ivi té phys ique d ’e ndur an ce le s déb its s al iv ai re s av ai en t di m in ué s (p =0 ,001 st im ul ée ; p= 0, 01 no n st im ul ée ) et le pH s al iv ai re a a ugm en té d e m ani èr e si gni fic at ive ( p = 0, 003) . x C onc lu si on : le r is que d ’é ro si ons d en ta ire s, de l és ions c ar ie us es , dé pe nd de l ’e xc er ci ce phys ique e t d es c ha nge m ent s de s pa ra m èt re s sa liv ai re s qui e n déco ul en t. La pr év en tio n bu cco -d en ta ire do it s’ ad ap te r à l’act iv ité s po rti ve e t s es s pé ci fic ité s. 8. P oor O ra l H eal th In cl ud in g A ct iv e C ar ie s in 187 U k P rof es si on al M al e Foot ba ll P laye rs : C lin ic al D en ta l Ex am in at io n P er fo rm ed by x O bj ec tif : év al ue r la s an té buc co -d en ta ire d ’un éc ha nt ill on re pr és en ta tif de f oot ba lle ur s pr of es si onne ls a u R oya um e-U ni . Le s fa ct eu rs in flu an çan t la s an té buc co -d en ta ire et leu r im pa ct s ur le bi en -ê tr e, l’ en tr ai nem en t et p erfo rm an ce . x Type d ’é tude : é tude é pi dé m iol ogi que d es cr ip tive x Popul at ion ét udi ée / é ch an tillo n : 187 jo ue ur s de fo ot ba ll pr of es si onne ls a u R oya um e uni , i ss us de 8 é qui pe s di ff ér ent es . x Mé thode : C rit èr es d 'inc lu si ons : m em br e de l’ équi pe , âg é d’ au m oi ns 1 8 an s, c ap ab le d e co m pr endr e le c ons en te m ent e t l e que st io nna ire . x Si x de nt is te s on t r éa lis é le s ex am en s clin iq ue s av ec u n éc la ira ge a da pt é (la m pe s fr ont al es ) : ét ai en t n ot é le s lé si on s car ie us es , l es ér os io ns (i ndi ce s B EW E ), et la s an té p ar odont al e. L es t ra um at is m es de nt ai re s et o ra ux f ac ia ux ont éga le m ent é té e nr eg is tr és . U n que st ionna ire d ’a ut o-éva lu at ion in cl ua it l es donné es dé m ogr aphi que s, la s ant é gé né ra le , l es doul eu rs e t se ns ib ilit és b uc co -d en ta ire s. D es q ue st io ns s ur l’ im pa ct é ve nt ue l d e la s an té b uc co -d en ta ire s ur le ur b ie

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n-12 De nt is ts . N eed le m an I , e t al . 2015 [9 ] êt re , l eu r en tr ai nem en t et leu r pe rf or m an ce é ta ie nt é ga le m en t pos ée s. x R és ul ta ts : L 'â ge m oye n ét ai t de 2 4 an s (1 8-39 a ns ). E xa m en c li ni que : on re m ar que une m auva is e sa nt é buc co -d en ta ire c he z le s foot ba lle ur s : 8 4% a va ie nt a u m oi ns un e lé si on ca rie us e ou une d en t r es ta ur ée , l e C A O D m oye n ét ai t d e 4 ,6 et 3 7% d es jo ue ur s av ai en t d es lé si on s car ie us es act iv es . L 'ér os ion de nt ai re é ta it pr és ent e ch ez 5 3, 1% , de s gi ngi vi te s ch ez 80% , de s pa rodont ite s m odé ré es à s év èr es c he z 5% e t le s pé ric or ona rit es ( aut our d es d en ts d e sa ge ss e) c he z 3, 2% d es fo ot ba lle ur s. P ar a ille ur s, 1 5, 6% d es joue ur s on t décl ar é avoi r de s pr obl èm es ou doul eu rs buc co -d en ta ire , 10 ,2 % , de s doul eu rs lié es a ux d en ts , 27 ,4 % , de s se ns ib ilit és a u ch au d ou a u fr oid , 14, 1 % , d es an técéd an ts d e pé rico ro na rit es au n iv eau d es d en ts d e sa ge ss e. Q ue st ionnai re : 45 % d es joue ur s ont é té g ên és p ar d es doul eu rs ou se ns ib ilit és b uc co -d en ta ire , 2 0% o nt r appor té un im pa ct s ur le ur qua lit é de v ie e t 7 % , su r le s en tr ai ne m ent s ou le ur p er fo rm an ce . 73 ,4 % d es joue ur s af fir m en t avoi r cons ul té da ns le s 12 de rn ie rs m oi s un de nt is te e t 21 ,7 % ont e u un tr au m ati sm e or of ac ia le dû au s por t. La c ons om m at ion de boi ss on spor tive a u m oi ns t roi s fo is p ar s em ai ne a é té indi qué e pa r 63 ,7 % d es joue ur s. L’ ét ude ra ppor te d es a ss oc ia tio ns s igni fic at iv es e nt re qua lit é de v ie /p er fo rm an ce e t l a pr és en ce d e lé si on s ca rie us es (p =0, 007) , le C A O D ( p= 0, 037) , le s doul eu rs buc co -d en ta ire s (p =0, 002) , le s doul eu rs d en ta ire s (p= 0, 010) , le s se ns ib ilit és d en ta ire s (p =0, 003) et le s an té cé da nt s de p ér ic or ona rit es a u ni ve au de s de nt s de sa ge sse (p =0 ,0 23 ). x D is cus si on/ conc lu si on : l a m auva is e sa nt é buc co -d en ta ire de s fo ot ba lle ur s pr of es si onne ls a un im pa ct s ur le ur bi en -ê tr e et le ur p erfo rm an ce . I l y a u n ré el be so in d e m et tr e en p la ce de s m ét hode s de p ré ve nt io n buc co -d en tai re . 9. A sso ci at io ns be tw ee n P oor O ral H ea lt h an d R ei nj uri es i n M al e El it e S occer P laye rs : A C ros s-S ec tio na l S elf -R epo rt S tu dy . So lle ve ld e t a l. 2015 [10] x O bj ect if: ét ud ier l' as so ci at io n en tr e la m au va is e sa nt é bu cco -d en ta ire e t b le ss ur es c he z le s joue ur s de foot ba ll. x Ty pe d ’é tu de : é tu de é pi dé m io lo gi qu e (s ep te m br e 2011 - dé ce m br e 2012) . x Popul at ion ét udi ée / é ch an til lo n: 290 fo ot ba lle ur s pr of es si onne ls d e ci nq cl ubs N ée rla nda is , qua tr e cl ubs B el ge s et un cl ub B rit anni que . x Mé thode : L es foot ba lle ur s de va ie nt s igne r un cons en te m ent e t r em pl ir un que st ionna ire d ’a ut o-éva lu at ion anonym e av ec 7 1 que st ions . I l a é té d ’a bor d te st é su r 1 2 foot ba lle ur s am at eur s, e t de va it dur er m oi ns d e 30 m in. I l a ét é tr adui t en 9 l angue s (a ngl ai s, f ra nç ai s, e sp agnol , a lle m and, I ta lie n, d anoi s, por tu ga is , ru ss e et e st oni en ) pui s tr adui t à nouve au e n né er la nda is pour s ’a ss ur er de l' ex ac tit ude . C e que st ionna ire c onc er na it l'â ge , la pos iti on du joue ur d an s le je u, les bl essu re s (c ra m pe s m us cu la ire s, b le ssu re s au n iv ea u de s m usc le s e t de s te ndons ), la s ant é buc co -d en ta ire ( pr obl èm es g ingi va ux , re st au ra tions … ) et l es pr obl èm es p sy chos oc ia ux . D ans le que st ionna ire «1 » ou «0 » ét ai t not é pour e nr eg is tr er la pr és en ce du pr obl èm e ou son ab se nc e. L e nom br e fina l de s di ffé re nt s pr obl èm es d e sa nt é buc co -d en ta ire a é té u tilis é co m m e un in di ca te ur d e sa nt é bu cc od en ta ire (‘S um De nt al ’ : 0 = pa s de p robl èm e de s an té buc co -de nt ai re , 1 = un type d e pr obl èm e de s an té buc co -d en ta ire e t 2 = d eu x ou pl us ie ur s type s de p robl èm es d e sa nt é bu cc o-den ta ire) . x R és ul ta ts : 3 7% d es joue ur s n’ ont p as s igna lé d e pr obl èm e de s an té buc co -d en ta ire , 4 3% ont d éc la ré a voi r un pr obl èm e de s an té b uc co -d en ta ire et 2 0% o nt ra ppor té a voi r de ux ou pl us ie ur s pr obl èm es d e sa nt é buc co -d en ta ire . U ne a na ly se m ul tiva rié e a ét é ré al is ée pour l es d iff ér ent es v ar ia ble s : âg e, pos iti on du joue ur , m auva is es h ab itude s al ie nt ai re s, v ar ia bl es p sy chos oc ia le s (c om m e la pe ur d e se b le ss er , l e st re ss , l a pr es si on d e l’é qui pe o u de l’ en tr ai ne ur ) et c omme va ria bl e dé pe nda nt e ‘S um D en ta l’ : une a ss oc ia tion st at is tique m ent s igni fic at ive a é té re tr ouvé e pour le s cr am pe s m us cu la ire s à 1. 82 ( IC à 95% : 1. 07, 3 .1 2) , le s bl es su re s m us cul ai re s ou te ndi ne us es à 1 ,5 7 (I C à 9 5% : 1. 01 , 2. 45) e t l es a ut re s ty pe s de b le ss ur es à 1, 88 (I C à 95% : 1, 19, 2 ,97) . x C onc lu si on : le s bl es su re s ch ez l es f oot ba lle ur s sont fr éque nt es , pui sque 9 5% d es joue ur s ont a u m oi ns une b le ss ur e pa r an, l es lé si on s m us cu la ire s et te ndi ne us es c om pr en ai en t pr ès d e la m oi tié de tout es le s bl es su re s. L es ré sul ta ts d e ce tt e ét ude jus tif ie nt un sui vi ré gul ie r de la s ant é buc co -d en ta ire .

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13

II. Résultats - discussion des études sélectionnées

L’ensemble de ces études sont de faible niveau de preuve, avec des biais plus ou moins important (pas de calcul de la taille de l’échantillon, les conditions d’examen ne sont pas toujours précisées ou sont incomplètes, les diagnostics des lésions carieuses sont peu ou pas définis (ICDAS, lésions actives ? ...).

Certaines d’elles n’ont pas pour objectif principal de définir la santé bucco-dentaire des sportifs mais elles le décrivent néanmoins pour des populations de sportifs jeunes entre 21 et 25,7 ans en moyenne qui suivent un entrainement sportif soutenu. Nous n’avons repris dans le tableau que les résultats concernant cet état de santé bucco-dentaire des sportifs.

1. Les lésions carieuses

On retrouve suivant les études, la présence de lésions carieuses chez 55 % des athlètes [7], des lésions carieuses actives chez 34 % ou des lésions carieuses et obturations chez 84 % des athlètes [9]. Une corrélation significative a été trouvé entre la prévalence des lésions carieuses et le temps d’entrainement hebdomadaire (p=0,04), une heure par semaine entraine une augmentation du CAOD de 0,24 [8]. L’augmentation de la fréquence de l'apport nutritionnel serait responsable de l’augmentation des lésions carieuses plutôt que les heures d’entrainement [8]. Une étude [7] a mis en évidence une mauvaise santé bucco-dentaire chez les athlètes, avec un impact sur la qualité de vie et une répercussion significative sur leur formation et leurs performances (p=0,001) [7,11]. Une association significative de cet impact avec les lésions carieuses (p=0,007), le nombre de dents cariées ou obturées (p=0,037), les douleurs dentaires (p=0,010) et les sensibilités dentaires (p=0,003) a été rapportée [7].

2. Les phénomènes d’usure

L’alimentation, le mode de vie et l’activité des artistes de danse et de cirque font que certaines pathologies dentaires telles les « usures dentaires » sont plus fréquentes que dans la populatio n générale. Ces mécanismes sont de forme et d’usures différentes et d’étiologies variées (Figure 2). [12]

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14 Figure 2: Les différents mécanismes d'usures dentaires [11]

L’érosion est la pathologie la plus étudiée dans les études sélectionnées. Elle est définie comme une perte de tissu dentaire calcifié (émail, dentine, cément). Cette perte de substance résulte d’une dissolution acide et/ou une chélation progressive des tissus calcifiés de la dent (atteinte de la couche supérieure des cristaux d’hydroxyapatite et de la structure des cristaux de fluoroapatites). Ce phénomène est purement chimique, sans intervention de micro-organismes, il s’agit donc d’une lésion non carieuse. (Figure 3)

On distingue les érosions d’origine intrinsèques (RGO, vomissements…) et extrinsèq ues (boissons, nourriture, médicaments, modification du flux salivaire et du pouvoir tampon salivaire, environnement, piscines chlorée…). Les érosions palatines et occlusales sont souvent associées aux étiologies intrinsèques alors que celles des faces vestibulaires ont des étiologies plutôt extrinsèq ues [12].

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15 Figure 3: Schéma étiologique de l'apparition des érosions [13]

Le régime alimentaire des athlètes d'élite, la manière de consommer (prise fréquentes d’alime nts et de petites gorgées de boissons acides) et l’entraînement, associé à une faible hygiène bucco-dentaire entraine un risque carieux et un taux d’érosion élevé.

La présence d’érosion est plus importante chez les athlètes et différentes selon les études : 25% [3], 45 % [7], 53,1 % [9], et le score de BEWE est plus élevé que chez des sujets non sportifs.

La consommation d'aliments et de boissons acides (pH souvent entre 2,5 et 4) est fréquente chez la plupart des athlètes. Les boissons pour sportifs ont généralement des niveaux de pH en dessous du pH critique de déminéralisation de l'émail (< 5,5) [3, 23] et par conséquent, ont un potentiel érosif [11], à cela s’ajoute la production d’acides par les bactéries contenues dans la plaque bactérienne lors de la digestion du sucrose, fructose et autres hydrates de carbone contenus dans ces boissons [11]. Cependant, aucune association significative entre la prise des boissons pour sportifs et l’érosion n’a pu être mise en évidence dans ces études [3, 7, 9, 11]. Une association significative de l’érosion avec l’avancée en l’âge (p = 0,004), la fréquence des prises de jus de fruits (p = 0,05), et la sensibilité dentaire (p = 0,001) [3].

Figure

Tableau  1:  Historique  de la recherche  électronique
Tableau 2: Analyse des articles sélectionnés Titre, auteurs,  année
Figure  4: Facteurs  de risques  communs  aux  parodontopathies  et aux  tendinites  [14]
Figure  7: Lieu  de vie
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