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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Bulletin de l'Association des Anciens Élèves de l'ENSET et de l'ENS de Cachan n° 177

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0VS

C * C H « H 61, avenue du P ré s id e n t-W ilso n 94235 CACHAN Cedex Tél. : (1) 47 40 20 00 T élex : ENSC 250 948 F Fax : (1) 47 40 20 74

BULLETIN DE LASSOCIATION DES ANCIENS ELEVES DE

0 FEV. 1992

A IR E

Ass^il^léê. G ^érale de Cachan - Rapport d’activité Rapport financier - Originalité de l ’ École et les principales évolutions récentes

LU

Expose de M. MALIER au conseil d’administration du 10/12/91 Les elections • Archeoastronomie précolombienne par R. FAUGÈRE

I l i

ISSN 1164 - 1967 N® 1 77 A b o n n e m e n t (u n a n ) Le n u m é r o ISSN 1164 4® t r i m e s t r e 1991 1 9 0 F 6 5 F

(2)
(3)

ASSOCIATION

d e s A nciens et A nciennes Elèves d e s S ectio n s N orm ales, de l’Ecole Norm ale S u périeure d e l’E nseig n em en t T echnique

et de l’Ecole Norm ale S u p érieu re d e C achan

Présidents d 'h o n n eu r :

M M . les D irecteu rs gén érau x h o n o ra ire s de l ’E n seig n em en t te c h n iq u e .

M M . les anciens D irecteu rs de l’E cole N o rm a le S u p érieu re de l ’E nseig n em en t T e c h n iq u e . M . le D irecteu r de l’E cole N o rm a le S u p érieu re d e C a c h a n .

M . le D irecteu r A d jo in t de l’E cole N o rm a le S u p é rie u re d e C a c h a n . M . le R ecteur P . P A S T O U R .

Secrétaires généraux et Présidents honoraires :

R. C A N T A R E L (B 56-59) In sp e c te u r g énéral de l’E d u c a tio n n a tio n a le . P . P U E C H (A , 44-56), P ro fe sse u r h o n o ra ire .

J .M . R E F E U IL (E F 39-42), P ro fe sse u r h o n o ra ire . D. S A U V A L L E (B 46-48), P ro fe sse u r h o n o ra ire .

A . T H U IZ A T (A, 42-44), In sp ecteu r P rin c ip a l de l’E n seig n em en t T e c h n iq u e h o n o ra ire .

COMITE

Présidente :

M lle M . M È G E (E F 46-48), 48 b is, ru e B o b illo t, 75013 P A R IS .

Vice-Présidents :

Secrétaire générai :

B. B R A U N (A , 66-70), 20, allée A lb e rt-T h o m a s, 91300 M A SSY .

Secrétaire adjoint :

R . C H A S S IN A T (A, 44-47), 2, ru e des Fossés S ain t-M a rc e l, 75005 P A R IS .

Trésorier :

M . R E S S A Y R E (D 56-59), 10, ru e A u g u ste R enoir, 78860 S A IN T -N O M -L A -B R E T È C H E .

Trésorier A d jo in t :

M . JE A N E A U (A, 39-43), 20, ru e T o u rn e fo rt, 75005 P A R IS .

AUTRES MEMBRES DU COMITE

M . B E R M O N D (B 55-58), M M m es B E R N A R D (E F 46-48), B L A C H IE R (C 68), M m e B O N T O U X (D 70), M . C H E F D E V IL L E (A , 52-55), M lle D U P U Y (E F 60-64), M . L IÉ V R E M O N T (A , 61-65), M m e R E V E IL L È R E A n n e-M arie (C 49-51), M lle R IC A R D (A , 44-46), M . S A N T IN (B, 77-81).

ISSN I I 64 - 1967

ADRESSE ET COMPTE COURANT POSTAL :

ASSOCIATION DES ANCIENS ÉLÈVES E.N.S.E.T. ET DE L’E.N.S DE CACHAN 61, avenue du Président Wilson, 94230 Cachan (Val-de-Marne)

C.C.P. Paris 5488-99-K

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SOMMAIRE

• A ssem blée G én érale de C ach an 16 novem bre 1991... 5

R a p p o rt d ’A ctiv ité... 9

R a p p o rt F in a n c ie r... 12

O rig in alité de l’É cole et les principales év o lu tio n s récentes. . 14

L a F o rm a tio n à l’E N S ... 19

T itre 1 de l’arrêté du 23 juillet 1991... 22

Les réjo u issan ces de l’ap rès A ssem blée G én érale... 24

• A p ro p o s de l’a n n u a ire 1 9 9 1 ... 27

• E xposé de M onsieur M A L IE R D irecteur de l’E N S a u C onseil d ’A d m in istra tio n de l’EN S le 10 d écem b re... 28

• Les É lectio n s... 35

• A rc h é o a stro n o m ie préco lo m b ien n e p a r R. F A U G É R E 39 • N ous av o n s reçu ... 62

• “ Ce n ’é ta it pas p o u r to u jo u rs ’’... 64

• Vie fam iliale... 65

• T ré so re rie ... 66

(6)

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(7)

ASSEMBLEE GENERALE

DE CACHAN

16 N ovem bre 1991

Présents :

BERNARD née GARÇON Aline BLACHIER née M OCH Michèle BODINEAU Jacques

BONTOUX née BOULESTIN M. Noëlle BRAUN Bernard

BREUIL Jean CHASSINAT Robert COUDANE Hubert

COUDANE née SARMET Louise DUPUY Josée

FRITSCH née ABESCAT Jacqueline GARNERO Pierre

JEA N EA U Michel LIÉVREM ONT Maurice M ÈGE Marcelle

M ILSANT Francis PA U LIN E Georges

PIN D A T née SEILHAN M arie-Antoinette REFEUIL Jean-M arc

REFEUIL née CHAUD Madeleine RASTOUL Jean-Pierre

RESSAYRE Maurice REVEILLÈRE Gabriel

REVEILLÈRE née BEYLOT Anne-M arie RICARD Denise

SANTIN Jean-Jacques SAUVALLE Daniel

SENESCHAL née C H AIG NEAU Marie-France TR O N C IN Robert EF 46-48 C 68-71 G 59-63 D 70-74 A l 66-70 D 48-50 A 45-47 A l 44-46 EF 46-48 EF 60-64 A2 45-47 B 46-48 A 39-43 A2 61-65 EF 46-48 A l 35-37 EF 45-47 A2 52-57 EF 39-42 EF 39-41 A l 68 D 56-59 B 46-48 C 49-51 A2 44-46 B1 77-81 B 46-48 A 44-46 B 46-48

C O M PTE RENDU DE L’ASSEMBLEE GENERALE

A 14 heures 30 min. le Président de séance Jean-M arc REFEUIL p ro ­ cède à l’ouverture de l’Assemblée Générale. 11 remercie la Direction de l’Ecole normale supérieure qui nous accueille dans les locaux de l’Ecole, et qui organise chaque année, lors de notre réunion, l’apport et la mise à jo u r des inform ations relatives au fonctionnement, aux orientations et pers­ pectives d ’avenir de l’E.N .S. de CACHAN.

Le Président remercie également les Anciens Elèves présents aujourd’hui et réserve un accueil particulièrement chaleureux à Jacques BODINEAU qui a bien voulu accepter le statut de Vice-Président de l’Association après la disparition de G érard PO R C H ER , et à Jean-Jacques SANTIN membre du Com ité, nouvellement élu.

(8)

L’Assemblée Générale comprend trois grandes parties :

1 - Intervention de la Présidente de l’Association, Marcelle M ÈGE. P ré­ sentation du rapport d ’activité, suivie de questions, d ’échanges, de p ro­ positions et de décisions de l’Assemblée.

2 - Présentation du rapport financier par Maurice RESSAYRE, Trésorier de l’Association.

3 - Inform ations relatives à l’E.N .S. de CACHAN.

Cadre général et orientations par M aurice LIÉVREM ONT, Directeur adjoint de l’E.N.S.

Évolution récente. Form ation et relations internationales, par Jacques BODINEAU, Directeur de la form ation de l’E.N .S. de CACHAN.

INTERVENTION DE LA PRESIDENTE DE L’ASSOCIATION, M. MÈGE

Après avoir présenté les excuses reçues de plusieurs invités et de mem ­ bres de l’Association qui n ’ont pas pu se joindre à nous aujo u rd ’hui, M ar­ celle M ÈGE donne quelques inform ations d ’ordre familial. Puis elle pré­ sente le RA PPO R T D’ACTIVITÉ dont trois parties font l’objet d ’échan­ ges de vues et de décisions de l’Assemblée générale :

- le bulletin, - l’annuaire,

- l’organisation de l’Assemblée générale 1992.

P our le bulletin, les problèmes relèvent de deux types de difficultés : - les articles à publier.

Marcelle MÉGE remercie notre cam arade René FAUGÈRE dont la con­ férence relative à l’archéoastronom ie (Bulletins 170-171-172) a été très appréciée.

Elle lance un appel à tous les Anciens Elèves pour q u ’ils apportent leur contribution à la rédaction du bulletin.

- les difficultés financières.

Le coût d ’un bulletin (impression et envoi) dépasse 22 000 F. La paru­ tion de quatre bulletins par an entraîne une dépense supérieure aux coti­ sations reçues.

Cette situation, exposée par le Trésorier de l’Association, lors des réu­ nions du Comité de l’Association, a provoqué la recherche de solutions. Le 29.09.91, M aurice LIÉVREM ONT a fait la proposition suivante :

I - Réserver à l’Association deux pages dans la lettre de l’E.N .S. de CACHAN dont la parution est mensuelle (10 numéros par an). Le prix de revient serait 1 750 à 2 000 F par lettre, envoi compris.

2 - Conserver la parution d ’un bulletin par an (en particulier pour les inform ations d ’ordre familial, pour le compte-rendu de l’Assemblée G énérale...).

(9)

Le Président de séance Jean-Marc REFEUIL précise que le Comité avait apprécié cette proposition et remercie M aurice LIÉVREMONT.

L’Assemblée Générale est favorable à cette solution et dem ande à Michèle BLACHIER de faire la recherche d ’une présentation, d ’un titre pour ces pages de la lettre de l’E.N .S.

Marcelle M ÈGE rappelle que la collecte d ’articles pour ces deux pages mensuelles, reste un problème capital. Elle lance également un appel de can­ didatures pour les élections des membres du Comité.

L ’annuaire a été composé et imprimé gratuitem ent, sous réserve pour l’éditeur (société OFERSOP) de rechercher des annonces publicitaires (voir bulletin n° 173 - 4 ' trimestre 1990). Mais l’envoi reste à la charge de l’Asso­ ciation. L ’annuaire est un document très im portant mais encore im parfait ; de nombreuses erreurs subsistent en particulier dans la dernière partie : liste des Anciens élèves de l’E .N .S .E .T . et de l’E.N .S. de CACHAN par acadé­ mie et par établissement d ’exercice. De plus, les noms des Anciens élèves des quinze dernières prom otions sont indiqués dans les listes par prom o­ tion, mais ne figurent pas dans la liste alphabétique.

Après la disparition de G érard PO R CH ER qui représentait l’Associa­ tion auprès de la société O FER SO P, celle-ci s’est adressée à la Présidente Marcelle MÈGE afin q u ’un membre de l’Association soit m andaté pour remplacer G. PORCHER dans ce travail et cette responsabilité. Michel JEA- NEAU accepte cette mission. Une commission est constituée pour l’aider dans cette tâche et pour effectuer le gros travail de corrections de l’annuaire page par page. Cette commission com prend : R. CHASSINAT, J.-M . REFEU IL et D. SAUVALLE. Ces rectifications très lourdes à effectuer sont aussi très urgentes car une nouvelle édition de l’annuaire doit être faite au cours du premier spmestre 1992 (prévu dans le contrat entre Association et éditeur). L ’éditeur qui avait d ’abord fixé une date limite de corrections fin 1991 a accepté de repousser cette date au 31 Mars 1992. P our la mise à jo u r de la troisième partie, il se charge en outre d ’expédier une lettre à chaque chef d ’établissement. Une entrevue sera proposée au représentant de la société O FERSO P par Michel JEANEA U et Robert CHASSINAT pour lui dem ander d ’introduire dans la liste alphabétique les noms des élè­ ves faisant partie des quinze dernières prom otions (1977 à 1991 inclus). Le matériel inform atique dont il dispose devrait permettre de réaliser facile­ ment cette opération.

Les Anciens élèves sont invités à transm ettre d ’urgence, à Maurice RESSAYRE, les fiches de mise à jour contenues dans les annuaires, après avoir noté toutes les indications utiles.

A l’unanim ité, l’Assemblée Générale exprime son accord pour m an­ dater tous les membres de l’Association qui travaillent à l’am élioration de l’annuaire.

(10)

L ’Assemblée Générale décide :

- de donner 200 annuaires (avec formulaires de mise à jour) au Bureau des Elèves de l’E.N .S.

- d ’en rem ettre quelques exemplaires à la Bibliothèque générale de l’E.N .S. de CACHAN.

- d ’expédier annuaire et fiche de mise à Jour à tout dem andeur sous réserve du paiement des frais d ’envoi évalués forfaitairem ent à 25 F par exemplaire.

L’Assemblée Générale 1992 doit se tenir à NANTES, probablem ent les 16 et 17 mai. L ’accueil est organisé par notre collègue CHEFDEVILLE qui a prévu plusieurs possibilités concernant lieu de réunion, repas, visites touristiques. Certaines réservations exigent des réponses urgentes. Après un échange concernant les choix éventuels, M. M ÈGE précise que le bureau reste en relation avec J. CH EFD EV ILLE, et q u ’une réunion du Comité en janvier perm ettra de fixer les modalités de déroulem ent de ces journées.

Parm i les autres questions évoquées, au sujet du courrier, une lettre de la Présidente, avec dem ande de rectificatif, au journal LE MONDE CA M PU S, après publication d ’un num éro relatif à l’Avenir des grandes écoles, est restée sans réponse. L ’Assemblée Générale souhaite q u ’une nou­ velle lettre soit envoyée nom inalem ent au responsable d ’édition.

Le rapport d ’activité est adopté à l’unanim ité. Le Président de séance traduit l’opinion de toute l’Assemblée en exprim ant nos remerciements à Marcelle M ÈGE, et en lui disant combien nous sommes sensibles à son dévouement et à son courage.

PRESENTA TION DU R A PPO R T FIN A N CIER COTISATIONS

Le Trésorier, Maurice RESSAYRE présente le rapport financier et fait part de son inquiétude en soulignant que, depuis quatre à cinq ans l’excé­ dent est toujours dans le sens dépenses sur recettes ; de plus, les amicalistes en activité sont de moins en moins nom breux.

Après lecture et contrôle des documents comptables, les Commissai­ res aux comptes (M.-Noëlle BONTOUX D 70-74 et Gabriel REVEILLÈRE B 46-48) constatent que les écritures sont conformes aux docum ents pré­ sentés par le Trésorier et invitent l’Assemblée Générale à lui donner quitus des comptes de l’exercice 1989-90.

Le rapport financier est adopté à l’unanimité par l’Assemblée Générale. Le Président de séance félicite le Trésorier pour sa bonne gestion et le remercie au nom de tous, pour l’ensemble des travaux q u ’il accomplit depuis de nombreuses années au service de l’Association.

(11)

La situation financière de l’ASSOCIATION restant très précaire, J.- M. REFEUIL propose une augm entation des cotisations, applicable dès l’année scolaire 1991-92.

Proposition : 190 F (au lieu de 180 F) pour les actifs. 170 F (au lieu de 150 F) pour- les retraités.

Cette proposition, soumise au vote de l’Assemblée Générale est adop­ tée à l’unanimité.

L ’ECO LE NORM ALE SU PÉRIEU R E DE C ACHAN INTERVENTIONS DE M. LIÉV REM O NT ET DE J . BODINEAU

Ces interventions très riches permettent aux Anciens Elèves de mieux connaître l’E.N .S. 1991-92, de com prendre les orientations de suivre l’évo­ lution de l’Ecole.

Le Président de séance remercie M. LIÉVREM ONT et J. BODINEAU pour la précision et la clarté de leurs intervention.

RAPPORT D ’ACTIVITE

Je voudrais vous faire part des regrets exprimés par des cam arades qui n ’ont pu venir ; Monsieur VAYVA intendant honoraire de l’ENSET, M on­ sieur le Directeur TH U R EA U , M adame VILLENEUVE Sous-Directrice H onoraire de l’ENSET, Monsieur M ALIER Directeur de l’ENS, Monsieur BERNET Directeur A dm inistratif et Financier de l’ENS, Messieurs les Ins­ pecteurs Généraux CH A M PÉM O N D , LEURIO N, FIG A R ELLA , ODER- M ATT, ASTOUX, CÉNAT, M onsieur BERMOND M aurice, M onsieur et M adame CAM Y-PEYRET.

Fidèles parmi les fidèles M onsieur et M adame PILLO N E nous avaient envoyé tous leurs vœux pour 1991.

Beaucoup de collègues nous ont quitté depuis notre dernière Assem­ blée Générale : A LAU ZEN René (B 25-27), ANDRIEU Pierre (B 23-25), C H A R R E Jean (D 36-38), COURTIAU Pierre (EF 42-44), COURTOIS A ndré (D 25-29), DUCHÈN E Édouard (D 30-32), GIN IBRE née FRAYE Madeleine (EF 31-33), JA Q U IN Henri (B 36-38), JEA N EA U née PIQ U ET Yvonne (D 41-43), LUXEY née LAM IAUD Hélène (A2 25-27), LUXEY Roger (D 24-26), LE SAOS Roger (A | 36-38), MAYRAT Eugène (B 26-28), MINIER Jean (A ,25-27), MORINIERE Fernand (B 24-26), PARIZOT Ber­ nard (B 55-58), P lÉ T R l Raymond (A, 40-42), PO R C H ER G érard (B 53-56), RESPAUT Adrien (EF 26-29), RIVIÈRE Paul (A, 32-34), SAGNl- M ORTE née COTTO Yvette (EF 44-46), SERVAL Henri (A ,30-32), SOU- BIE Jeanne (D 19-21), STEYAERT Julien (A | 46-48). Je vous rappelle leur souvenir.

(12)

Je reviens à des problèmes matériels im portants pour notre associa­ tion. Nous nous sommes réunis en Comité 4 fois depuis la dernière Assem­ blée Générale ; 16/12/90 - 17/3/91 - 2/6/91 - 29/9/91.

I - Le bulletin

Vous avez reçu le numéro 174-175, le n° 176 est l’annuaire que vous devez avoir tous reçus, le 4 ' bulletin de 1991 le n° 177 vous parviendra, je pense, étant donnés les délais dans le courant du mois de janvier.

P our le bulletin, le problème est toujours le même : les articles et l’argent. Notre fidèle camarade FAUGÈRE m ’a envoyé un article fort inté­ ressant qui paraîtra dans un bulletin de 1992. Il me faut de nouveau faire appel à vos talents d ’écrivain d ’autre part, notre collègue Jans qui assure le dépouillement de la revue pendant quelques années a souhaité arrêter son activité, il faudra donc un volontaire pour lui succéder.

N otre trésorier sera éloquent tout à l’heure sur le problème des res­ sources de l’Association et des prix. Je souligne que l’annuaire ne nous a rien rapporté et qu ’il nous a coûté l’envoi (J ’en parlerai plus longuement tout à l’heure).

Notre réunion du 29/9/91 s’est posé le problème du prix de revient du bulletin. Une proposition de LIÉVREM ONT nous a suggéré de ne faire q u ’un bulletin par an (pour annoncer les élections, l’Assemblée Générale et les nouvelles de la Vie Familiale) et un encart de 2 pages ou de 4 pages dans la lettre de l’ENS qui est mensuelle le coût serait inférieur évidem­ ment. Mais se posera le problèm e des articles (leur longueur, les illustra­ tions ou croquis ne pourront être utilisés). Je dois reconnaître que je ne vois pas le problèm e avec optimisme car chercher des articles est déjà diffi­ cile pour 3 bulletins que dire pour 8 ou 10 parutions.

Lié aux problèmes du bulletin, il y a celui des élections. Cette année nous avons réussi à reculer la date d ’envoi des votes par rapport à la publi­ cation du bulletin. Les P et T n ’ont pas trop perturbé la distribution du courrier et nos collègues ont été un peu plus courageux.

Je vous demanderai de bien vouloir entériner l’élection de notre nou­ vel élu ; Jean-Jacques SANTIN.

Mais je souhaite toujours des candidatures, il faut que nous ayons au moins 18 membres du Comité et 2 d ’entre eux nous ont quittés sans être remplacés, aussi cherchez des postulants voilà 3 ans que je vous en parle.

II - L’annuaire

Je rapelle les faits : une circulaire puis un coup de téléphone m ’ont mis en relations avec l’agence Ofersop. Le Comité avait m andaté G. P o r­ cher pour se renseigner puis pour signer un contrat (3 avril 1990).

Pendant ce temps, M. Ressayre continuait à transcrire les corrections et les changements survenus depuis 1982 sur les deux premières parties de l’annuaire. Nous avions décidé q u ’il n ’était pas possible de rendre fiable la 3' partie faute de documents et de possibilités de connaître les change­ ments de poste. J. Despuy s’occupait de la duplication du manuscrit original. Ce texte a été fourni en mars D. Sauvalle a écrit la préface.

(13)

Le 2 juin, Porcher nous annonce q u ’Ofersop, pour des raisons publicitai­ res, veut absolument publier la 3' partie q u ’il est impossible de m ettre à jour, caduque déjà en 82. L ’article 3 subit de sérieuses atteintes : l’annuaire pèse plus lourd donc plus cher à l’envoi.

Après le décès de Porcher, O fersop demande tout de suite un interlo­ cuteur M. Jeaneau, J.-M . Refeuil et D. Sauvalle acceptent de s’occuper de l’annuaire. Ils vous parleront de l’entrevue du mois d ’octobre et de la réu­ nion du 14 novembre.

Ce que j ’ai retenu de mon premier contact avec l’annuaire ce sont noms estropiés, fautes d ’orthographe et une certaine désinvolture de l’agence. III - Le travail de la Présidente est toujours le même ; nombreux coups de téléphone, lettres de Nouvel A n, lettres officielles à rédiger, lettres bizarres frisant l’incorrection.

La composition du Conseil d ’A dm inistration de l’ENS ayant été fixée je suis de nouveau nommée par le Ministère pour vous représenter au CA le prochain aura lieu le 18 décembre.

Nous ne parlerons pas des l.U .F .M . cette année ; attendons q u ’il se soient installés dans leurs meubles pour juger sainement tout en espérant, que nos collègues qui ont été mis sur la touche aient retrouvé un poste qui les intéresse et une situation équivalente.

Une bonne nouvelle, Jacques Bodineau a accepté la tâche de Vice P ré­ sident pour remplacer Porcher ju sq u ’aux prochaines élections. Une autre bonne nouvelle, J. Bodineau m ’a appris au mois de septembre qu’avait paru au J.O . le décret de création d ’un concours pour l’ENS (langues étrangè­ res : com m unication et sciences pour l’ingénieur).

Le 17 octobre, J.-M . Refeuil, D. Sauvalle et moi, sur la dem ande de Mme Porcher, sommes allés trier les papiers de G. Porcher pour retrouver et em porter le dossier de l’annuaire et les dossiers relatifs à l’Association. IV - Assemblée Générale 1992

Elle aura lieu à Nantes les 16 et 17 mai.

Avant de vous laisser la parole je tiens à remercier tous les membres du Comité qui ont aidé à la préparation de cette A .G . M. RESSAYRE, M. LIÉVREM ONT, B. BRAUN, J. DUPUY, D. RICA RD , les volontai­ res de l’Annuaire M. JEA N EA U , J.-M . REFEU IL, d. SAUVALLE, R. CHASSINAT. Merci à tous.

(14)

RAPPORT FINANCIER

relatif à l’exercice com ptable du 15/09/1989 au 14/09/1990 présenté par le trésorier

RESSAYRE Maurice (D 56-59)

P our la vingt-cinquième fois consécutive, j ’ai l’honneur de vous pré­ senter ce rapport financier de notre association.

La situation financière est semblable à celle des années précédentes, l’excédent des dépenses sur les recettes étant de 5 277,05 F, soit un peu moins que l’an dernier (7 363,81 F). L ’excédent est couvert par le reliquat CCP).

Nos recettes ordinaires, c’est-à-dire pour l’essentiel celles relatives aux cotisations représentent 64 410 F. Nous avons eu 47 cotisations de moins que l’année précédente... L ’âge moyen des cotisants augmente sans cesse.

Nos dépenses ordinaires, c’est-à-dire celles relatives aux bulletins sont sensiblement celles de l’exercice précédent.

Bulletin 168 21 981,76 F

Bulletin 169 22 360,32 F

Bulletin 170-171 20 740,37 F 65 082,45 F

11 faut ajouter les couvertures, 5 000 F couvertures valant 5 039 F, ce qui permet de faire 6 bulletins, à savoir environ 840 F par bulletin. Chaque bulletin coûte donc environ 22 530 F.

Les tableaux suivants traduisent la situation financière au 14/09/1990.

EXERCICE COMPTABLE (15/09/1989 - 14/09/1990)

CAISSE N ATIONALE D ’EPARGNE (Livret 75 - 8293392 Y)

Débit Crédit

Solde le 15/09/1989 56 796,77 Solde le 14/09/1990 59 341,17

Intérêts 1990 2 554,40 __________

103 485,95 103 485,95

COM PTE COURANT POSTAL (Compte 5488-99-K Paris)

Débit Crédit

Solde le 15/05/1989 24 050,55 Somme des crédits 84 712,45

Somme des débits 79 435,40 Solde le 14/09/1990 18 773,50

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R EC ETTES/D EPEN SES

RECETTES DEPENSES

COTISATIONS 64 410,00 Frais de bureau 3 452,05

88-89 2 X 150 = 300 Frais de déplacement 1 X 120 = 120 et de comité 1 981,70 89-90 Ancien tarif 10 X 150 = 1 500 BULLETINS 70 121,45 44 X 120 = 5 280 n° 168 Nouveau tarif n° 169 169 X 165 = 27 885 n° 170-171 214 X 135 = 28 890 9 0 - 9 1 1 X 165 = 165 2 X 135 = 270 Congrès 1990 11 350,00 Congrès 1990 9 157,25 Solidarité 3 675,40 79 435,40 Excédent des dépenses

sur les recettes (couvert

par le reliquat CCF) 5 277,05

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Intervention de M. LIÉVREMONT

Originalité de l’école et évolution

M onsieur LIÉVREM ONT, Directeur-Adjoint, s’attache, dans un exposé synthétique, à m ettre en valeur l’originalité de l’Ecole et les princi­ pales évolutions récentes.

Il souligne dans un premier temps, la spécificité de l’ENS dont le sta­ tut d ’Etablissement Public à caractère Scientifique Culturel et P rofession­ nel (décret du 27/08/87) l’apparente aux Universités alors q u ’elle a par ail­ leurs les caractères et les structures propres à une grande Ecole. C ’est ainsi que Monsieur M ALIER, Directeur, représente l’établissement au sein de la conférence des Présidents d ’Universités mais également au sein du C on­ seil d ’A dm inistration de la Conférence des Grandes Ecoles.

L’originalité, c’est encore un recrutement sur concours sélectif (284 pla­ ces pour 5500 inscrits) et l’obligation, après l’admission, de continuer la préparation à des diplômes universitaires (licence-maîtrise, DEA) ou un con­ cours (agrégation), avant de poursuivre pour la moitié environ de nos élè­ ves la préparation d ’une thèse. A noter que dans ce dispositif l’Ecole ne délivre aucun diplôme et que chaque année nous sommes ainsi sousmis à un audit externe d ’autant plus rigoureux que notre déontologie nous fait interdire aux enseignants de l’Ecole d ’être membre d ’un jury d ’agrégation par exemple. A jouterai-je cependant que l’excellence de nos résultats nous conforte dans l’idée que cette contrainte nous impose de rester vigilant et exigeant.

Quand on com pare les flux des quatre ENS, l’on constate que Cachan représente près de 42 % des effectifs globaux. C ’est ainsi que son seul sec­ teur des Sciences de base (avec 83 élèves) n ’est guère inférieur à celui de l’ENS de la rue d ’Ulm (96) ou de Lyon (100). Mais Cachan c’est encore tout le secteur des Sciences pour l’Ingénieur (avec un flux de 114 élèves), des Sciences Humaines et Sociales (68 élèves) et encore du très particulier Arts et Création Industrielle (12). Avec un tel spectre des formations, Cachan affirm e sa spécificité d ’institut pluridisciplinaire tourné vers les sciences de transfert.

Les élèves admis à l’Ecole, soit en première année, soit en troisième année pour les post-maîtrises ou titulaires d ’un diplôme d ’ingénieur reçoi­ vent une form ation “ à et par la recherche” grâce à l’étroite symbiose réali­ sée par les enseignants-chercheurs entre les départem ents de form ation et les douze laboratoires de l’Ecole. P our autant, il ne s’agit pas de travailler en vase clos, les étudiants inscrits en DEA le sont très largement dans des laboratoires extérieurs à l’Ecole et il en est de même pour les quelques 85 Allocataires Moniteurs Normaliens (AMN) qui poursuivent en thèse au-delà de la quatrième année. A l’issue du cycle de quatre années d ’études, l’Ecole répond pleinement aux missions qui lui sont assignées puisque 45 % envi­ ron des élèves se destinent à des fonctions d ’enseignants dans les classes post-Baccalauréat, Classes Préparatoires, Sections de Techniciens Supé­ rieurs, Institut Universitaire de Technologie et 55 % à des carrières d ’enseignants-chercheurs dans les Universités, les Ecoles d ’ingénieurs ou de chercheurs.

(17)

Depuis trois ans un effort tout particulier a porté sur le développement des études doctorales ou de la recherche. L ’organigramm e scientifique (cf. tableau joint) atteste que désormais vivent sur l’Ecole des Laboratoires cor­ respondant pour l’essentiel aux départements de form ation. Dans le même temps l’on a considérablement élargi la gamme des DEA offerts aux étu­ diants en passant en trois ans de 5 à 14 DEA (cf. liste jointe). Ce dévelop­ pement s’est accompagné nécessairement d ’une progression marquée du nom bre d ’enseignants-chercheurs, soit parmi les chercheurs la répartition suivante :

niveau professeurs d ’Université ou habilités 54 Maîtres de conférences chargés de recherche 116

Une telle progression se traduit par une augm entation sensible des contrats de recherche avec les entreprises dont le m ontant annuel est d ’environ onze millions et demi de francs. Parm i nos principaux partenaires on peut rele­ ver : la Régie Renault, l’Aérospatiale, M atra Défense, Bouygues, Dassault Systèmes, Alsthom, SNECM A, E lf Aquitaine, la DRET, le CNES, P.S. A. etc...

Quelques mots encore sur l’organisation interne de l’Ecole. Sous l’auto­ rité du Directeur et du Directeur-Adjoint s’articulent deux directions, l’une dirigée par Monsieur BERNET pour les secteurs adm inistratif et financier, l’autre par Monsieur BODINEAU pour la Formation dans ses diverses com­ posantes : initiale, continue, relations internationales et transferts indus­ triels. Dans son fonctionnem ent l’Ecole représente un ensemble complexe dont l’importance peut être donnée par un seul chiffre, celui du budget con­ solidé qui s’élève à deux cent cinquante millions de francs et si l’on y ajoute l’Etablissement rattaché que représente le Centre National d ’Enseignement Technique (CNET) ont atteint les quatre cent cinquante millions de francs.

La rentrée de septembre 1991 a été m arquée par des évolutions im por­ tantes sur le cam pus. Les changements ont affecté essentiellement le CNET Etablissement Public A dm inistratif rattaché à l’Ecole.

- C ’est d ’abord le glissement du CFPET qui, conformément à la réforme nationale touchant à la form ation des maîtres s’est vu rattaché à l’Ins­ titut Universitaire de la Form ation des Maîtres (lUFM ) de Créteil, la direction administrative quittant Cachan pour s’implanter dans l’ex- ENNA de Paris Saint Denis. Cachan conserve cependant comme antenne de l’IUFM le secteur des génies : Mécanique, Electrique et Civil. - C ’est encore le C FIET qui a été intégré dans le nouveau Centre natio­ nal de Form ation des Corps d ’inspection implanté à Bessières. Actuel­ lement nous ne conservons, pour la présente année, que la prom otion qui achève sa form ation dans l’ancien cadre.

- Le Lycée Gustave Eiffel doit glisser sur le nouveau site de Chevilly Larue pour la rentrée de septembre 1994 ce qui aura pour effet de libérer des locaux perm ettant une restructuration des laboratoires industriels d ’enseignement et de recherche. Dans cette perspective on prévoit de rassembler, dans le bâtim ent des ateliers, tout le dom aine S .P .I. ce qui perm ettra de renforcer la synergie entre le secteur de la mécanique et le génie électrique.

(18)

- Enfin nous venons d ’obtenir l’accord et le financement pour la créa­ tion d ’un am phithéâtre modulable de 450 places avec des salles de tra ­ vail et d ’exposition annexées, construction qui doit s’insérer dans l’espace libre entre le Lycée Maximilien Sorre et la nef des Ateliers. La construction devrait être achevée pour mars 1993.

Dernier point qui touche à la vie statutaire de l’Ecole. C ’est le renou­ vellement des membres du Conseil d ’Adm inistration et du Conseil Scienti­ fique. A noter que le Ministère nous a refusé certaines de nos propositions parce que nous avions proposé des personnalités éminentes mais qui n ’étaient plus en activité. Cela nous a paru douloureux parfois quand il s’est agi de personnes qui s’étaient dévouées pour l’Ecole, mais dans une période diffi­ cile où il faut pouvoir rester présent et garder les attaches pour forcer cer­ taines portes, nous avons bien compris la position du Ministère. L ’Asso­ ciation des Anciens de l’ENSET et de l’ENS étant représentée es-qualité par son(sa) Président(e) au sein de notre Conseil, il peut sembler opportun de réfléchir sur le bien fondé d ’adopter, par analogie, les critères fixés par le Ministère. C ’est une réflexion qui pourra être conduite au sein de nos instances.

Cette présentation forcément condensée m ’a imposé d ’élaguer bien des points et en particulier tout ce qui touche à la vie interne et aux projets des élèves, néanmoins j ’espèce avoir pu vous faire percevoir que l’Ecole est bien vivante q u ’elle s’est considérablement renouvelée et q u ’elle ne m anque pas de projets.

D .E.A . 1991

RENOUVELLEM ENT ET CREATION

IN T IT U L E DES F O R M A TIO N S D O C TO R A LE S ETA B LIS S EM EN TS C O -H A B IL IT E S ET P R IN C IP A L NO M D ES R ESPO N SA B LES Renouv. C réa i. A u to m a tiq u e et tra ite m e n t d u signal

P a ris X I P aris V II - S upélec C N A M - B ures E n s C a ch an D. C L A U D E J .- P . L O U IS H . C L E R G E O T R E le c tro n iq u e P a ris XI E N S C a c h a n /IN S T N J . A U B E R T , P . DAVY R G én ie E le ctriq u e P a ris VI P a ris X I - Supélec E N S C a c h a n /C N A M M . P O L O U JA D O F F , J .- P . L O U IS R

P ro d u c tio n A u to m a tisé e N ancy I E N S C a ch an

M . V E R O N , P . B O U R D E T

R

M é can iq u e des solides et des stru c tu re s P a ris VI C o m p ièg n e - E N SA M IN S T N - E N P C P o ly te c h n iq u e E N S C a c h a n J . L E M A IT R E , P. L A D E V E Z E R

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IN T IT U L E DES FO R M A T IO N S D O C T O R A L E S

ETA B LISSEM EN TS

C O -H A B IL IT E S E T P R IN C IP A L NOM DES R ESPO N SA B LES

Renouv, C réa i. M écan iq u e des m atériau x P a ris X n i E C A M - E N P C E N S A M - E N SM E N S C a c h a n P o ly te c h n iq u e A . Z A O U I, D. M A R Q U IS R G én ie Civil E N S C a c h a n P a ris VI Y. M A L IE R , J . M A Z A R S C A nalyse N u m ériq u e et A p p licatio n s P a ris X I E N S C a c h a n R. T E M A M , J.-M . G H ID A G L IA C P ro b a b ilité s et A p p licatio n s P a ris VI E N P C P a ris - P a ris X l l l E S S E C - E N S C a c h a n M . JA C O D F . IR S C H C In fo rm a tiq u e P a ris XI E N S T A P a ris E N S C a ch an D . G O U Y O U - B E A U C H A M P S , A . F IN K E L C P hy sico -ch im ie m o lécu laire P a ris X I E N S C a ch an C . L E F O R E S T IE R A . B E S W IK , J . F A U R E R M a tiè re co n d en sée E N S C a ch an P o ly te c h n iq u e E S P C l - E N S U lm P aris VI - P a ris V il P a ris VI J . F A U R E C

Sciences Sociales P a ris X

E N S C a c h a n F. G R E S L E , J .- P . D A V IE T C Sciences de la décision et m icro éco n o m ie E N S C a ch an P a ris X II E N C R E E P aris B. M U N IE R R

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ECOLE NORMALE SUPERIEURE DE CACHAN

ORGAN IGRAM M E SCIENTIFIQU E

DIRECTEUR : Y. M A LIE R (47.40.20.01) DIRECTEU R-AD JO INT : M . LIE V RE M O N T (47.40.20.70) DIRECTEUR DE LA F O RM ATIO N : J. BOD INEAU (47.40.20.72) DIRECTEUR A D M IN IST R A TIE E T EINANCIER : E. BERN ET (47.40.20.70)

A G E N T CO M PTABLE : F. DUR (47.40.20.08)

DIRECTEUR DES R ELAT IO N S IN TE R N AT IO N A LE S : C. BORTOLUSSI (47.40.23.01)

10 D E P A R T E M E N T S D ’E N S E IG N E M E N T (1 3 a g r é g a tio n s ) S C IE N C E S • M A T H E M A T IQ U E S ( A I ) P . D E G O N D (4 7 .4 0 .2 1 .6 7 ) • P H Y S IQ U E (A 2) G . F O R T U N A T O (4 7 .4 0 .2 1 .0 0 ) • P H Y S IQ U E A P P L I Q U E E ( A ’2) J . - P . L O U IS (4 7 .4 0 .2 1 .1 5 ) • C H I M I E ( A ” 2) J . F A U R E (4 7 .4 0 .2 1 .2 8 ) • B IO C H IM I E , G E N IE B IO L O G IQ U E (A 3) J .- C . E H R H A R T (4 7 .4 0 .2 1 .3 6 ) T E C H N O L O G IE • G E N IE M E C A N IQ U E (B I - B3) P . B O U R D E T . D . M A R Q U I S (4 7 .4 0 .2 1 .8 2 ) • G E N IE C IV I L (B2) J . M A Z A R S (4 7 .4 0 .2 2 .6 1 ) • G E N IE E L E C T R I Q U E (B4) J . - P . L O U IS (4 7 .4 0 .2 1 .1 2 ) E C O N O M I E E T S C I E N C E S S O C IA L E S • E C O N O M I E E T G E S T IO N (D I ■ D 2) B . M U N I E R (4 7 .4 0 .2 1 .3 8 ) • E C O N O M I E E T S C IE N C E S S O C IA L E S (D 3) M . B IT A R D (4 7 .4 0 .2 1 .4 1 ) A R T S . C R E A T I O N I N D U S T R I E L L E (C ) R . G R A T A L O U P (4 7 .4 0 .2 1 .7 8 ) D E P A R T E M E N T S “H O R IZ O N T A U X ” • B IB L IO T H E Q U E F . B O IS S I E R E (4 7 .4 0 .2 1 .5 7 ) • I N F O R M A T I Q U E A . F L N K E L (4 7 .4 0 .2 2 .7 4 ) • L A N G U E S P R A T IQ U E S D . J A N I T Z A (4 7 .4 0 .2 1 .7 3 ) • S C I E N C E S E T T E C H N I Q U E S D E F O R M A T IO N E T D ’ IN F O R M A T I O N J L . M A R T IN A N D (4 7 .4 0 .2 4 .2 8 ) • A U D I O V I S U E L M . N I C O L E T (4 7 .4 0 .2 1 .5 1 ) • S P O R T S G . D E L A P O R T E (4 7 .4 0 .2 1 .8 0 ) L A B O R A T O I R E S D E R E C H E R C H E (14 F o rm a lio n s D o c to r a le s e n c o h a b ilita tlo n )

E C O N O M IE • G R O U P E D E R E C H E R C H E S U R L E R IS Q U E , L ’I N F O R M A T I O N , L A D E C IS IO N ( G .R .I .D .) U R A n ° 1419 B. M U N I E R (4 7 .4 0 .2 3 .7 6 ) M A T H E M A T IQ U E S • C E N T R E D E M A T H E M A T IQ U E S E T L E U R S A P P L I C A T I O N S (C .M .L .A .) J .- M . G H I D A G L I A (4 7 .4 0 .2 1 .4 6 ) E L E C T R IC IT E • L A B O R A T O I R E D ’E L E C T R I C I T E , S IG N A U X E T R O B O T IQ U E ( L .E .S .I .R .) U R A C N R S n ° 1375 C . S O L (4 7 .4 0 .2 1 .1 4 ) P H Y S IQ U E C H IM IE • L A B O R A T O I R E IN T E R D I S C I P L I N A I R E D ’E T U D E D E S S U R F A C E S E N S P E C T R O M E T R IE D ’E L E C T R O N S ( L .I .E .S .S .E .) U P R C N R S N '’0 0 2 8 0 I) J . - P . L A N G E R O N (4 7 .4 0 .2 1 .3 0 ) I N E O R M A T IQ U E • L A B O R A T O I R E D ’IN F O R M A T I Q U E F O N D A M E N T A L E E T A P P L I Q U E E D E C A C H A N ( L .I .E .A .C .) A . F L N K E L (4 7 .4 0 .2 2 .7 4 ) G E N IE B IO L O G IQ U E • L A B O R A T O I R E IN T E R D I S C I P L I N A I R E D E R E C H E R C H E E N B IO L O G IE A P P L I Q U E E ( L .I .R .B .A .) M . L IE V R E M O N T (4 7 .4 0 .2 1 .3 1 ) M E C A N IQ U E E T T E C H N O L O G IE • L A B O R A T O I R E D E M E C A N IQ U E E T T E C H N O L O G I E ( L .M .T .) U R A C N R S n “ 860 M . P R E D E L E A N U (4 7 .4 0 .2 2 .3 8 ) • L A B O R A T O IR E D E M E C A N IQ U E , M O D E L IS A T IO N E T C A L C U L U R A C N R S n ° 868 (P a r is V I) F . L E N E (4 7 .4 0 .2 1 .9 2 ) P H Y S IQ U E C H IM IE • L A B O R A T O I R E D E P H O T O P H Y S I Q U E E T P H O T O C H I M I E D E S M A T E R IA U X M O L E C U L A IR E S E T M A C R O M O L E C U L A I R E S ( L . P . P . M . ) U R A n ° 75 J . E A U R E (4 7 .4 0 .2 1 .2 6 ) (6 9 .4 1 .7 5 .6 9 O R S A Y ) P R O D U C T IQ U E G E N IE M E C A N IQ U E • L A B O R A T O IR E U N I V E R S I T A IR E D E R E C H E R C H E E N P R O D U C T IO N A U T O M A T IS E E ( L .U .R .P .A .) P . B O U R D E T (4 7 .4 0 .2 2 .1 5 ) S C IE N C E S S O C IA L E S • L A B O R A T O I R E IN T E R D I S C I P L I N A I R E DE R E C H E R C H E E T D ’E T U D E E N S C IE N C E S S O C IA L E S ( L .I .R .E .S .S .) U R A C N R S n ° 1470 J . - P . D A V IE T - C . M A R E N C O (4 7 .4 0 .2 1 .4 1 )

(21)

LA FORMATION A L ’ENS

Intervention de Jacques BODINEAU, Directeur de la Form ation à l’Ecole Norm ale Supérieure de Cachan.

Monsieur LIÉVREM ONT a tracé le cadre général et fixé les orienta­ tions. Il convient m aintenant d ’apporter quelques développements illustrés d ’exemples afin de présenter l’évolution récente et d ’attester de la volonté d ’ouverture.

1 - FORMATION INITIALE

Nous retiendrons plus particulièrement deux points forts, l’un concerne les concours d ’entrée, l’autre les résultats à l’agrégation.

1 - 1 - Les concours d’entrée : Depuis trois ans nous sommes sur ce chan­ tier semé d ’obstacles dont les plus difficiles ne furent pas d ’origine régle­ mentaire. Nous sommes parvenus en deux temps à faire publier des textes rénovant et actualisant la structure et les programmes des concours d ’admis­ sion. Ce fut d ’abord l’arrêté du 7 Mars 1990 relatif aux concours de troi­

sième année et, récemment, l’arrêté du 27 juillet 1991 pour ceux de pre­ mière année.

L’application du dernier texte sera effective à la session de 1993. Cette réform e des concours de première année porte sur dix concours qui s e subdivisent en options pour tenir com pte d e l’organisation p éd a g o g iq u e intégrant treize filières d’agrégation. L ’économie générale du projet est sous- tendue par quatre lignes directrices :

- La simplification du dispositif par l’instauration d ’épreuves communes

et la suppression de certains concours à faibles flux par recrutement de BTS- DUT remplacés présentement par d ’autres filières.

- L’élargissement du vivier de recrutement, par exemple dans le secteur

industriel B par l’introduction d ’une option ouverte aux élèves issus du Bac­ calauréat C qui s’ajouteront aux flux traditionnels T et TA.

- La recherche d ’une’meilleure définition du profil des candidats destinés à devenir des enseignants et enseignants-chercheurs de demain. C ’est ainsi que l’on renforce l’im portance de l’épreuve de français à l’écrit dans les sections industrielles, que l’on généralise une épreuve de langues étrangères à l’écrit et à l’oral et que l’on introduit l’outil inform atique aux épreuves d ’admission.

- La re-création d ’un concours donnant accès au Départem ent de Langues Etrangères (Com munication et Sciences pour l’Ingénieur) répond à la fois à l’am bition d ’ouverture sur l’Europe et à la double dem ande ém anant des écoles d ’ingénieurs et des classes post-baccalauréat.

Cette publication nous met ainsi au diapason avec les autres ENS qui avaient déjà réussi l’actualisation de leurs concours.

I - 2 - Les résultats à l’agrégation

La progression s’est m aintenue encore cette année 1989 = 234 admis

1990 = 265 admis 1991 = 274 admis

(22)

A noter que cet apport de l’Ecole Normale Supérieure de Cachan concerne les disciplines scientifiques et technologiques où les besoins sont considérables. Soulignons que globalement l’Ecole fournit 22 % des agré­ gés du concours externe dans les champs disciplinaires qui sont les siens. Les flux d ’agrégés peuvent être doublés si l’on peut disposer de locaux libérés sur le campus et si l’on étend le dispositif des allocations adopté pour les lU FM . Ce serait à la fois répondre aux besoins prioritaires du pays dans les disciplines scientifiques et technologiques et préparer une possibilité de poursuite d ’études et de prom otion personnelle pour les meilleurs éléments des lUFM.

2 - FORM ATION C ONTIN UE ET D ÉV ELO PPEM EN T

Au sein de l’Ecole la Form ation Continue répond à plusieurs objectifs essentiels :

- La form ation continuée des enseignants, l’ENS agissant comme Centre de Ressources National, qu ’il s’agisse de la préparation aux concours exter­ nes et internes, de l’organisation d ’Universités d ’été ou la form ation aux technologies nouvelles. C ’est ainsi que l’Ecole a signé un accord cadre avec le CNED (3 juin 1991) et coordonne les enseignements de l’agrégation externe et interne dans le secteur des génies industriels ; de même nous travaillons présentem ent à la mise en place d ’un centre de ressources en CFAO destiné à la fois à la form ation de form ateurs, à la recherche didactique dans la discipline, à l’expertise des produits.

- La valorisation de la recherche par l’organisation de colloques, en France ou à l’étranger. On peut citer les colloques sur les Bétons Hautes P erfor­ mances, l’Enseignement et l’Intelligence Artificielle, le Bureau d ’Etudes du F utur etc... Ces m anifestations contribuent heureusement au rayonnem ent de l’Ecole et à l’établissement de liens fructueux avec les milieux scientifi­ ques, français et étrangers.

- Le montage d’actions de formations reconnues par la Région Ile de France dont la particularité est de se situer au niveau III et au-delà et de présenter des dispositifs pédagogiques originaux.

Un second axe dans ces m ontagnes vise la réponse directe aux besoins exprimés par les entreprises. A noter que la dimension form ation se double très fréquemment d ’un volet de transfert de technologie. Dans ce domaine, l’une des originalités de l’Ecole est de fédérer les compétences pour répon­ dre aux besoins en ingénierie pédagogique. Dans cette perspective l’ENS se dotera à partir de janvier 1992 d ’un service “ Relation Industrielle et Trans­ fert Technologique’’.

3 - LES RELATIONS INTERNATIONALES

Traditionnellem ent l’Ecole a joué un rôle de tête de réseau à l’égard des diverses E .N .S .E .T . q u ’elle a contribué à créer et pour lesquelles elle a apporté une aide décisive dans la phase de démarrage : form ation de for­ m ateurs, ingénierie pédagogique tant pour l’élaboration des programmes que pour la mise en place des laboratoires. A ujourd’hui,.cette action a perdu de son intensité, mais la coopération perdure. C ’est ainsi q u ’en mai 1991

(23)

fut organisé à l’ENSET de RABAT un séminaire scientifique associé à une exposition regroupant vingt entreprises de l’Association France Didac. Cette m anifestation appuyée par le Ministère des Affaires Etrangères et le Minis­ tère de la C oopération fédéra le réseau des ENSET africaines représentées par diverses délégations.

Ces dernières années un effort tout particulier a été fait en direction de l’Europe : nous sommes présents dans le cadre d ’accords ERASMUS, COM ETT et plus récemment TEM PUS avec les pays de l’Est (Roumanie), nous le sommes également dans le domaine de la recherche avec la partici­ pation à des contrats BRITE.

Notre effort actuel porte donc sur le renforcem ent des actions avec les Centres Universitaires des pays industrialisés à haute technologie : Europe, Etats-Unis, Japon.

Deux nouveaux domaines de coopération portant l’un sur l’Amérique Latine, l’autre sur l’Extrême Orient constituent actuellement un nouveau cham p d ’action. C ’est ainsi qu ’une convention liant l’Institut Polytechni­ que National du Mexique (IPN) et l’ENS est dans la phase finale d ’élabo­ ration. La coopération concernera les troisièmes cycles et portera sur les échanges d ’étudiants et de professeurs et sur des actions de recherche et recherche-développement.

Plus directement encore l’engagement de l’Ecole se caractérise par une aide à la conception et à la création d ’un pôle universitaire en Sciences Appli­ quées et en Technologie à CAYENNE, pôle qui sera une com posante de l’Université Antilles-Guyane.

Ces liens tissés en direction de l’Amérique Latine répondent à une stra­ tégie d ’ensemble, c’est ainsi que l’Ecole participe au plan de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) en tant que centre de form ation et de recherche. Dans ce cadre l’Ecole organise le 29 Novembre I99I une journée de visite et d ’échanges à Cachan pour une forte délégation de l’ONUDI représentant onze pays de l’Amérique Latine.

Autre domaine de coopération, l’Extrême Orient. A la suite d ’une mis­ sion scientifique que M onsieur M ALIER, l’Ecole participe présentement à la phase d ’expertise et d ’étude pour apporter ultérieurement une coopé­ ration à la formation de formateurs dans le cadre d ’un projet industriel visant à l’im plantation d ’un grand groupe autom obile français à W U HAN. Déjà un élève de quatrièm e année des sections B effectue un stage d ’un an au Service Scientifique de l’Ambassade de Fraude à PEKIN pour apporter une contribution à ce stade préalable de l’étude.

Voilà brossées à larges traits quelques unes de nos orientations, c’est assez dire que nous avons la volonté de dépasser le pré carré de notre implan­ tation cachanaise pour contribuer, avec notre potentiel humain et techno­ logique, au rayonnement de l’Ecole.

(24)

MINISTERE DE L ’EDUCATION

NATIONALE

Arrêté du 23 juillet 1991 fixant les conditions d ’admission en première année à l’Ecole norm ale supérieure de Cachan.

NCR. MENZ9I01789A

Le ministre d ’E tat, ministre de l’éducation nationale ;

Vu la loi du 23 décembre 1901 relative aux fraudes dans les examens et concours publics ;

Vu la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 relative aux droits et obligations des fonctionnaires ;

Vu le décret n° 49-1239 du 13 septembre 1949 portant dispositions communes applicables aux fonctionnaires stagiaires de l’Etat ;

Vu le décret n° 85-789 du 24 juillet 1985 portant création d ’établisse­ ments publics à caractère scientifique, culturel et professionnel ;

Vu le décret n° 87-506 du 8 juillet 1987 relatif aux écoles normales supé­ rieures et au Centre national d ’enseignement technique de Cachan ;

Vu le décret n° 87-698 du 26 août 1987 relatif à l’Ecole norm ale supé­ rieure de Cachan ;

Vu l’avis du Conseil national de l’enseignemnet supérieur et de la recherche ;

Arrête :

TITR E 1"

DISPOSITIONS GÉNÉRALES

A rt. 1 " — Les éléves de l’Ecole norm ale supérieure de Cachan sont

recrutés par la voie de concours donnant accès, en première année, aux départem ents ou aux sections de départem ents dont la liste est fixée con­ formément au tableau suivant :

D E P A R T E M E N T S E T S E C T IO N S

C O N C O U R S P ' A N N E E o u v e rts aux c a n d id a ts titu laires D u b a c c a la u ré a t D ’u n D .E .U .G ., o u d ’u n B .T .S . M a th é m a tiq u e s - A l ... B iochim ie - G énie b io lo g iq u e - A3 ... P h y siq u e - A 2 ... C h im ie - A 2 ” ... E le c tro n iq u e - éle c tro te c h n iq u e - a u to m a tiq u e

(E .E .A .) :

P h y siq u e a p p liq u ée - A 2 ’ ... G én ie é lectriq u e - B 4 ... G énie m écan iq u e : M é can iq u e et c o n c e p tio n - B1 ... Sciences d e la p ro d u c tio n - B 3 ... G én ie civil - B 2 ... A rts, c ré a tio n in d u strielle C ... C o n c o u rs A l C o n c o u rs A3 C o n c o u rs A2 C o n c o u rs A2 C o n c o u rs A2 C o n c o u rs B C o n c o u rs B C o n c o u rs B C o n c o u rs B C o n c o u rs C C o n c o u rs B4

(25)

D E P A R T E M E N T S E T S E C T IO N S

C O N C O U R S 1" A N N É E o u v erts aux c a n d id a ts titu laires D u b a c c a la u ré a t D ’un D .E .U .G .,

o u d ’un B .T .S . E c o n o m ie et gestion

(éco n o m ie, d ro it et gestio n ) - D l ... E c o n o m ie et g e stio n (é c o n o m ie , m é th o d e s

q u a n tita tiv e s et gestion) - D 2 ... Sciences sociales - D 3 ... L angues é tra n g è re s (c o m m u n ic a tio n et sciences

p o u r l’in g é n ie u r ) ...

C o n c o u rs D3 C o n c o u rs E

C o n c o u rs D l C o n c o u rs D2

A rt. 2 — Le nom bre de postes offerts aux concours, leur répartition

entre les différents concours et les dates des épreuves sont fués chaque année par arrêté du ministre chargé de l’enseignement supérieur.

(26)

LES REJOUISSANCES DE

L’APRÈS ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

A la fin des travaux de l’Assemblée, un apéritif est servi à l’ENS, il permet non seulement de se désaltérer mais aussi de renouer des liens et d ’évoquer des souvenirs.

Puis c’est le départ vers l’IUFM d ’A ntony (ENNA - Paris Sud). Nous sommes reçus par le Directeur de l’IUFM Monsieur P H IL IP P E et par Josée DUPUY qui a assuré le choix du menu et l’installation des invités.

Sont venus nous rejoindre Monsieur Em manuel DUC, Président du bureau des Élèves de l’ENS, et Mademoiselle C orinne M ANGIN, respon­ sable de publication de la lettre de l’ENS de CA CH A N . Une grande table réunit tous les convives qui s’installent selon leurs désirs.

Monsieur MONTEE, M et Mme COUDA NE, M et Mme LIÉVREM ONT, M. BODINEAU, MM. et Mmes REFEU IL, REVEILLÈRE, BLACHIER, SAUVALLE, Mesdames DUPUY, RICARD, PINDA T, SENESCHAL, HEGE, Messieurs RESSAYRE, BRAUN, JEANEAU, RASTOUL, CHAS- SINAT, PA U LIN E, BREUIL.

Le menu est délicat et très apprécié : Cocktail Herminé

Coquille Saint-Jacques à l’Em beurré de choux Magret de canard aux M ures, chartreuse au miel Chèvre chaud sur lit de salade

F ondant au chocolat et aux oranges confites Sauce anglaise à la menthe

Le tout accompagné de C hâteau Capet Fronsac 1989 et de cham pa­ gne. Vers 23 heures la compagnie se sépare.

Dimanche 17 novembre, le rendez-vous était fixé à 10 h 30 sur le p ar­ king du Château du Vaux le Vicomte.

A. BERNARD s’était excusée pour une raison familiale. O nt participé à la visite M. et Mme REFEU IL, M. et Mme GARNÉRO, M. et Mme REVEILLÈRE, M. et Mme SAUVALLE, M. et Mme M ILSANT, M et Mme TR O N C IN , M. et Mme RESSAYRE, Mmes SENESCHAL, RICARD, M ÈGE, MM. PA U LIN E, CHASSINAT.

En 1641 Nicolas Fouquet achète une propriété près de Melun. Le jeune M aître des Requêtes au Parlem ent de Paris devient P rocureur Général au Parlem ent de Paris puis Surintendant des Finances adjoint de Mazarin. En même temps que Fouquet occupe des positions de plus en plus im portantes la propriété s’accroit en superficie et, le vieux Château disparaît pour être remplacé par l’actuel Château à la construction et à la décoration duquel participent trois artistes que l’on retrouvera à Versailles. Le Vau - Le Brun - Le Nôtre. Fouquet offre en 1661 une fête à Louis XIV et à sa cour. 3 semaines après le roi le fait arrêter à Nantes. C ’en est fini du Mécène de Molière, de la Fontaine, de Mme de Sévigné, de Melle de Scudéry,

(27)

de Pellisson. 11 m ourra à Pignerol. Le Château passe de main en main. Il est racheté en 1875 par Monsieur A. Sommier qui décide de rendre au C hâ­ teau l’aspect qui était le sien au X V IP siècle.

La fin de la matinée est donc consacrée à la visite du Château et nous adm irons des plafonds peints par Le Brun dans la chambre du Surinten­ dant et dans le salon des muses un portrait de Nicolas Fouquet du même Le Brun. Une tapisserie des Gobelins, des gravures d ’après Van der Meu- len des guerres de Louis XIV, des gravures des jardins, des croquis du C hâ­ teau. Nous passons des petits appartem ents aux pièces de réception (Salons des Muses, d’Hercule, grand salon, cabinet des Jeux) puis au sous-sol (cui­ sine - office - cellier).

Après un repas agréable pris à l’Ecureuil installé dans les communs du C hâteau (Salade de l’Ecureuil,

Fricassée de volaille. Brie de Meaux, G âteau maison) Nous continuons la visite.

L ’après-midi est consacré d ’abord au Musée des Équipages puis il s’agit de vérifier si la vision de la Fontaine est juste et si elle est une vision du bonheur.

“ Errer dans un jardin, s’égarer dans un bois. Se coucher sur des fleurs, respirer leur haleine. Ecouter en rêvant le bruit d ’une fontaine. Ou celui d ’un ruisseau roulant sur des cailloux” .

Le Songe de Vaux Le parc est déjà roussi par l’autom ne, le ciel un peu gris mais nous pouvons adm irer les parterres et leurs broderies de buis, ces “ tapis de tur- querie” l’allée centrale nous amène au grand bassin bordée par des statues d ’enfants porteurs de corbeilles de fleurs, nous apercevons les grilles d ’eau où Molière créa les Fâcheux lors de la visite de Louis XIV à Vaux. Nous allons ju sq u ’à la grotte de Neptune mais il n ’y a que le bruit de l’eau. Les Nymphes se sont tues malgré les conseils de la Fontaine.

“ Remplissez l’air de cris en vos grottes profondes : Pleurez, Nymphes de Vaux, faites croître vos ondes” .

L ’heure tourne et vers 16 h 30 le groupe se sépare. C ’est le départ après une station dans le magasin de souvenirs, cartes postales et livres. Nous lais­ sons le Château, le souvenir de la Fontaine et de sa fidélité à Fouquet.

“ Il est assez puni par son sort rigoureux : Et c’est être innocent que d ’être m alheureux” .

(28)

i

La façade du Château vue du jardin

Un des parterres

(29)

A PROPOS DE L’ANNUAIRE 1991

L ’annuaire 1991 est le n° 176, 3 ' trim estre 1991 du bulletin. Il a été envoyé à la fin du mois de septembre. 11 est donc en votre possession.

Il y aurait à dire sur ce premier annuaire car il est fort im parfait. L ’agence OFERSO P essaiera de perfectionner son travail : introduire dans la liste alphabétique les prom otions ajoutées rendu plus conform e à la réa­ lité et à la vérité la liste par établissement. Les quatre collègues qui se sont chargés des contacts avec l’agence R. CHASSINAT, M. JEA N EA U , M. REFEUIL, M. SAUVALLE se sont chargés de l’annuaire. Aidez nous en envoyant à M. RESSAYRE le plus de remarques et de corrections à utiliser.

L ’AG du 16 novembre a décidé de proposer aux anciens élèves non amicalistes l’annuaire moyennant 25 F de frais d ’envoi. Ci-joint une cor­ rection des premières pages signées par D. Sauvalle.

M. Mège ENSET ENS CACHAN

A nnuaire 1991 ERRATA

- Page 5, première ligne, lire “ a dû rnéditer” (au lieu de mériter). - Page 5, fin du huitième paragraphe : remplacer le deux-points par un

point-virgule après langue et après partenaires.

- page 7, le quatrième paragraphe est à récrire comme suit :

E3 représente l’ensemble des membres de l’A P T E P (2), Association des Professeurs de Technologie de l’Enseignemnt Public (non reconnue d ’inu­ tilité publique!). Son titre est explicite : toutes les spécialités et tous les niveaux sont sollicités. Sa revue, “ A P T E P -IN F O ” , a su - notam m ent - mêler l’hum our à,la Productique : cela mérite le respect. Plus com pli­ quées que ci-dessus, mais aussi fécondes, des relations existent entre E3, E l et E2.

(30)

N ous remercions M onsieur M A L IE R Directeur de l ’E N S de C A C H A N de nous avoir perm is de publier l ’exposé q u ’il a prononcé au conseil d ’adm i­ nistration du 10 décembre 1991.

I - PRESENTATION DE L’ECOLE NORMALE SUPÉRIEURE (ET DU CENTRE NATIONAL D ’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE) DE CACHAN

Cette brève présentation des structures nous paraît nécessaire à l’occa­ sion de cette première réunion de notre nouveau Conseil d ’A dm inistration.

1 - L ’Ecole est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (Décret du 27 août 1987). Très pluridisciplinaire, elle est

organisée ;

- en départements d’enseignement préparant à treize spécialités d ’Agré­ gations et à quatorze Diplômes d ’Etudes Approfondies.

- en laboratoires de recherche parfois communs à différentes Ecoles ou Universités et dont plusieurs sont Unités Associées au C .N .R .S. L ’Ecole accueille annuellement des prom otions de 280 normaliens aux­ quels s’ajoutent environ 200 étudiants (auditeurs étrangers, thésards, audi­ teurs libres,...), soit un total d ’environ mille deux cent cinquante étudiants. P our assurer ses enseignements et ceux, nom breux, auxquels elle con­ tribue à l’Université, l’Ecole bénéficie de la collaboration de :

- 78 enseignants-chercheurs affectés à Cachan

- 43 enseignants agrégés détachés de l’enseignement secondaire - 250 vacataires issus de l’industrie, de la recherche, des Universités

et des Ecoles, de l’enseignement secondaire.

2 - Administrativement rattaché à l’Ecole Normale Supérieure et installé dans ses locaux, le Centre National d ’Enseignement Technique (C .N .E .T .), établissement public à caractère adm inistratif (Décret du 8 juillet 1987) était constitué ju sq u ’à ces dernières semaines :

- du Centre de Formation des Professeurs de l’Enseignement Techni­

que (C .F .P .E .T .) 700 postes d ’élèves-professeurs de première année

au l'"^ octobre 1990 (3 année d ’études) ;

- du Centre de Formation des Inspecteurs de l’Enseignement Techni­

que (C .F.I.E .T .) 25 Inspecteurs stagiaires par an (2 années d ’études) ;

- d ’une Section de Lycée Economique et Scientifique (Lycée Maximi- lien Sorte) 552 élèves pré-baccalauréat, 560 élèves post-baccalauréat ; - d ’une Section de Lycée Scientifique et Technique (Lycée Gustave Eif­

fel) 542 élèves pré-baccalauréat, 282 élèves post-baccalauréat ; - d ’un Laboratoire d’Essais des Machines-Outils de l’Enseignement

Technique (L.E.M .O .).

La création récente des L U .P.M . a naturellement conduit au glisse­ ment adm inistratif du C .F .P .E .T . vers le Centre lUFM de Créteil, tout en lui gardant son rôle national et une forte im plantation à Cachan (315 étu­ diants à la rentrée).

(31)

La création d ’un centre unique de form ation des inspecteurs de l’E du­ cation Nationale a aussi conduit au glissement adm inistratif du C .F .I.E .T . vers ce Centre (Bessières) dont il est désormais une com posante.

3 - Les fonctionnements administratif et technique de l’Ecole Normale Supé­ rieure et du Centre National d ’Enseignement Technique sont conjointement assurés, en incluant la Cité (1 000 chambres et 5 000 repas par jour), par :

- 104 adm inistratifs ;

- 58 techniciens et 6 ingénieurs ; - 200 ouvriers et agents de service.

Construits sur un Campus de 18 hectares, les locaux de l’Ecole N or­ male Supérieure et du Centre N ational d ’Enseignement Technique repré­ sentent environ 100 000 m^ bâtis.

L ’ensemble des deux Etablissements accueille quotidiennement plus de 6 000 personnes.

II - LES MISSIONS STATUTAIRES DE L’ECOLE

L ’Ecole Norm ale Supérieure de Cachan prépare des élèves se destinant à la Recherche Scientifique Fondamentale ou Appliquée, à l’Enseignement, au service des Adm inistrations de l’E tat et des Collectivités Territoriales, de leurs Etablissements Publics ou des Entreprises nationales (article 2 du

Décret du 28 août 1987).

A partir de cette large définition et compte tenu des im portants besoins actuels et futurs du Pays en form ateurs de haut niveau, nous avons choisi

de nous consacrer principalement à la préparation d’enseignants-chercheurs et de chercheurs. Ainsi, à la sortie de l’Ecole, nos élèves se retrouvent donc :

- dans les Universités ;

- dans les Ecoles d ’ingénieurs ou de Commerce ; - dans les Classes Préparatoires et les classes de B.T.S. ; - dans les Organismes de recherche publics ou privés.

Notons aussi combien nous attachons du prix à développer, pour les disciplines techniques, les meilleures complémentarités d ’objectifs et les plus étroites liaisons scientifiques entre l’E.N.S. et le C .F .P .E .T ., ce dernier ayant la mission de former désormais, au sein des L U .P.M ., des professeurs de Lycées Techniques en nombre suffisant.

III - LES “ OUTILS” DE NOTRE MISSION

Ils sont, pour l’essentiel, au nom bre de sept :

- l’association de la form ation scientifique de base, de la form ation à la com m unication et de la form ation par la recherche ;

- l’ouverture internationale ;

- les laboratoires de recherche situés dans l’Ecole ; - les actions Ecole - Industrie ;

- les structures de form ation à la com m unication ; - l’évaluation externe des normaliens ;

Figure

Fig.  I  -  Stèle  ohnèque.
Fig.  3  -  M O N T E  A L B A N   -  L ’esplanade.
Fig.  5  -  M O N T E  A L B A N   -  L ’Observatoire.
Fig.  8  -  T E O T IH U A C A N   -  Pyramide  de  la  Lune.
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