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A PROPOS DE L’ANNUAIRE

III LES “ OUTILS” DE NOTRE MISSION

Ils sont, pour l’essentiel, au nom bre de sept :

- l’association de la form ation scientifique de base, de la form ation à la com m unication et de la form ation par la recherche ;

- l’ouverture internationale ;

- les laboratoires de recherche situés dans l’Ecole ; - les actions Ecole - Industrie ;

- les structures de form ation à la com m unication ; - l’évaluation externe des normaliens ;

Examinons chacun de ces points :

1 - L’association de la formation scientifique de base, de la formation à la communication et de la formation par la recherche

La formation scientifique de hase est effectuée en étroite collabora­

tion avec, par disciplines, les meilleures Universités parisiennes. S’appuyant sur un environnement local très multidisciplinaire, elle vise aussi à rom pre définitivement avec les traditions d ’isolement de l’Enseignement Technique, traditions si longuement cultivées durant de longues décennies.

La formation à la communication repose à la fois sur une form ation

pédagogique théorique et pratique, d ’une part, et sur un approfondissement sérieux, par tous, de la connaissance de langues étrangères.

La formation par la recherche est considérée comme fondam entale,

y compris pour ceux de nos élèves qui, orientant leur avenir vers les Classes Préparatoires, n’en ont malheureusement pas encore l’obligation statutaire. S’agissant précisément des Grandes Ecoles, sans doute convient-il de noter le rôle privilégié que joue Cachan au m om ent où la plupart d ’entre elles s’attachent, en développant la recherche, à fixer un corps d ’enseignants cher­ cheurs permanent que nos élèves contribuent largement à abonder.

2 - L’ouverture internationale

Nous nous attachons actuellement à ancrer nos collaborations euro­ péennes en matière de form ation initiale et en matière de recherche princi­ palement en direction de l’Allemagne, de la Grande Bretagne, de l’Italie, de l’Espagne, de la Suède et des Pays Bas to u t en m aintenant les très bon­ nes relations passées avec les Universités nord américaines notam m ent.

Dans le même temps, nous accentuons nos engagements dans les échan­ ges Nord Sud tant nous croyons à notre vocation de coopération, principa­ lement appuyée sur le réseau d ’environ quinze “ E .N .S .E .T .” que l’Ecole a contribué à créer et à développer dans de nom breux pays (Algérie, Cam e­ roun, Congo, Côte d ’ivoire, G abon, M adagascar, M aroc, Sénégal, Syrie, Tunisie, Vénézuela, Viêt-Nam, Z aïre,...).

S’agissant de notre ouverture internationale, nous prenons toute la mesure - si souvent soulignée par nos partenaires européens - de l’avantage de l’Ecole, établissement très pluridisciplinaire avec ses départements scien­ tifique, industriel, économique et artistique.

3 - Les laboratoires de recherche

Malgré la très grande richesse de l’environnement parisien proche, la form ation par la recherche citée précédemment implique, pour une im pré­ gnation profonde des normaliens dès leur arrivée à l’Ecole, la présence de laboratoires d ’excellence à Cachan.

Grâce à l’action initiée par Monsieur le Directeur THUREAU dans les années 1975 et puissamment relayée et structurée par le Directeur M ON­ TEE et le Professeur GAUTHERIN dans le début des années 1980, les labo­ ratoires de l’Ecole ont pu, ces dernières années, atteindre un excellent niveau dans le Secteur des Sciences Physiques pour l’Ingénieur.

Tout en s’attachant à renforcer l’existant, notre politique, depuis plus de trois ans, a été de conduire un déploiement des activités de recherche

sur l’ensemble de l’Ecole et donc en direction des départements scientifi­ ques et des départements économiques. Ainsi, six professeurs d ’Université

(ou équivalents) conduisaient leurs travaux de rechèrche à Cachan en 1986 ; ils sont, au jo u rd ’hui, cinquante quatre à travailler dans nos douze labora­ toires. par ailleurs, administrativement rattachés ou pas à l’E .N .S ., tous participent aux enseignements que reçoivent les normaliens et contribuent ainsi à l’étroite liaison enseignement-recherche, récente pour C achan, que nous souhaitions tant développer.

4 - Les actions communes Ecole-Industrie

L’Ecole Normale Supérieure n ’a pas oublié qu ’elle fut, de 1912 à 1986, l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique et que son nom même soulignait la nécessité d ’une collaboration étroite avec les milieux économiques.

Cette collaboration, très forte, se fait aujourd’hui :

• par la présence de nombreux ingénieurs, professeurs vacataires à l’Ecole,

• par les stages industriels obligatoires pour tous nos éléves,

• par la recherche (environ 9 000 000 F de contrats annuels pour les seules équipes de mécanique, par exemple),

• par la participation à des actions de développement et de form ation continue, notam m ent sur des sujets valorisant la recherche effectuée à l’Ecole (passage du chiffre d ’affaires en trois ans de 1 900 000 F à 5 500 000 F).

Cette collaboration doit être poursuivie et, dans certains départements, amplifiée ; elle est nécessaire à un certain “ pilotage par l’aval” dont nous pensons que, à la condition d ’être convenablement mesuré, il est indispen­ sable à la vie sci'entifique de l’Ecole.

5 - Les structures de formation à la communication

Form ation pédagogique, form ation à la didactique, techniques audio­ visuelles, laboratoire de langues pratiques, centre de documentation et biblio­ thèque sont pour l’Ecole bien plus que d ’indispensables services horizon­ taux. Ils doivent constituer, pour le normalien et dès son arrivée à C achan, le premier maillon d ’une chaîne d ’échanges culturels entre spécialistes.

P ar ailleurs, deux projets nouveaux sont lancés cette année visant, pour l’un, à form er des enseignants d ’anglais ayant une forte sensibilité scienti­ fique et, pour l’autre, à ouvrir un véritable laboratoire de recherche en didac­ tique des disciplines scientifiques et techniques.

6 - L’évaluation “ externe” des normaliens de Cachan

Nous attachons beaucoup de prix à cette forme d ’évaluation car nous avons la conviction que, outre le contrôle de qualité q u ’elle représente, elle est la condition nécessaire à une relation enseignants-enseignés tout à fait riche de complicités positives.

Ainsi, sommes-nous particulièrement honorés par le fait que les 274

agrégations réussies cette année résultent des choix de jurys nationaux aux­ quels ne collaborent aucun enseignant ou enseignant-chercheur de Cachan. 7 - Les activités extra-scolaires

La qualité des étudiants d ’une Ecole se mesure aussi au dynamisme de leurs actions extra-scolaires, notam m ent celles conduisant à des prises de responsabilités individuelles et collectives.

Sans se substituer aux indispensables et très formatrices recherches de sponsors, l’Ecole encourage fortement et aide ces nombreuses activités parmi lesquelles on doit se réjouir que, à ce jour, le théâtre, joué en français et en anglais, tienne une place reconnue tout à fait exceptionnelle. IL est aussi particulièrement heureux que des actions à caractère social, m anifestations d ’un esprit de solidarité et de générosité, prennent une part im portante dans ces activités extra-scolaires.

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