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Animer, évaluer et développer un réseau social interne dans une optique de veille collaborative et de partage des connaissances au sein d'une association professionnelle

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Academic year: 2021

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Animer, évaluer et développer un réseau social interne

dans une optique de veille collaborative et de partage des

connaissances au sein d’une association professionnelle

Vivien Mann

To cite this version:

Vivien Mann. Animer, évaluer et développer un réseau social interne dans une optique de veille collaborative et de partage des connaissances au sein d’une association professionnelle. Sciences de l’information et de la communication. 2011. �dumas-01552665�

(2)

gfii

Les acteursdu marché de l'information etde la connaissance

groupementfrançais de l'industrie de l'information

Animer,

évaluer

et

développer

un

réseau social interne

dans

une

optique de veille collaborative

et

de

partage

des connaissances

au

sein d'une association

professionnelle

L'exemple du réseau social AMICO

:

-Quels freins

aux usages

?

-Quelle politique d'animation

mettre en

place ?

Tuteur

professionnel

:

Mme.

Ruth Martinez, Déléguée Générale du GFII

Tuteur universitaire : Mr.

Stéphane Chaudiron, UFR IDIST

Assesseur : Mme. Perrine Cheval, UFR IDIST

Mémoire de stage réalisé auGroupement Français des Industriesde l'Information(GFII) dans le cadre du Master 2 ICCD, parcours PRISME, UFR IDIST, Université Lille 3 Charles de Gaulle, année universitaire 2010-2011. Soutenu et réalisé à l'UFR IDIST le 15/09/11 en vue de l'obtention du

diplôme de Master2.

MannVivien

(3)

Remerciements

Jeremercie toutparticulièrementRuth Martinezpourla qualité deson encadrement et

pourlaconfiance qu'elle m'a accordée durant ces 6 mois, Céline Rigeaud pour sonaccueil et

sadisponibilité, ainsi quel'ensemble desmembres du GFII qui ontacceptéde répondre àmes

questionsdans le cadre decetravail.

Jeremercie égalementtous lesmembres etanimateurs desgroupesde travail auxquels

j'ai eula chance d'assisterpourla richesse de leurs interventions,

Je remercie enfin Stéphane Chaudiron et Perrine Cheval pour la patience et la

compréhension dont ils ont fait preuve pour ce rendu de mémoire et tout au long de l'année universitaire !

(4)

Table des matières Remerciements 1 Préambule 5 Introduction 7 1. Présentationdu GFII 7 1.1.Histoireetdéveloppement 7 1.2.Composition du réseau 9 1.3.Missions etActions 10 1.4.Fonctionnementetmoyens 12 1.5 Spécificitésdu GFII 14 2. Présentationde la mission 18

2.1. Axen° 1 :veille, rédaction /gestiondecontenus surAMICO 18

2.2. Axe n°2 : évalueretdévelopper la plateforme AMICO 19

2.3. Autrestâches 20

3. Lesbesoins du GFII pourla miseenplace d'un RSE 22

3.1.Besoinset enjeux 22

3.2. Contraintes du cahier descharges 27

Premièrepartie: un état del'art surles RSE 30

1. Uneévolution«privative» des réseaux« ouverts» 31

1.1. Réseaux sociaux : les grandsconcepts 31

1.2. Typologiedes «réseauxsociaux » 35

1.4. LesRSE : des« environnementsde confiance»pour «l'entreprise étendue» 37

2. Les RSE : uneévolution« sociale»des groupwares 40

2.1. Dessolutions nées des mutationsstructurellesetmanagériales des organisations.40

2.2. Caractéristiquesfonctionnellesetlimites des « groupwares » 41 2.3. Le programmedes RSE : à rebours des « groupwares »? 42

2.4. Finalités et applicationsenentreprises des RSE 43

Deuxièmepartie :AMICO, un service d'information Jamespot.pro 49

1. AMICO d'unpoint devue «fonctionnel » 49

1.1.Dimensionsconversationnelle .49

1.2.Dimensionrelationnelle 50

(5)

1.3. Recherched'experts 51 1.4. Veille, collecte d'informationet diffusion sélective de l'information 53

1.5.Dimension«VeilleetKM» 54

1.6. Lagestion de communautésen administration 54

2. Les servicesd'informations d'AMICO 56

2.1. Catégorie«Viedu GFII » 56

2.2. Catégorie« Groupes de travail » 57

2.3. Catégorie« Observatoires» 58

2.4. Catégorie« LeOfif du GFII » 58

Troisièmepartie : les résultats de l'analyse des statistiques d'activité d'AMICO 60

1. Méthodologie etobjectifs 60

1.1. Mesurerlespratiques de contribution 60

1.2. Mesurerles interactionsentreles membres 61

1.3. Mesurerlespratiquesde consultation 62

2. Despratiquesde contributions fortement déséquilibrées 64 2.1. D'importants déséquilibresentre communautés 64 2.2. Des inégalités de participationencoreplus fortesentreutilisateurs 68

2.3. Lesprofils d'usagers quiendécoulent 72

3. Desinteractionsrésiduelles 73

3.1. AMICO : unréseau socialpresque silencieux 73

3.2. Ladistribution descommentairesépouse celle des contributions surle réseau 74 3.3. Lesquelques commentairespubliés sontqualitatifs etcentrés surlecontenu 76 3.4. Laconversation progresseàunrythme«naturel » 79

4. Despratiques de consultation« enmode mineur» 80

4.1. Leslimites de lamesured'audience« Site Centric » 80

4.2. Lalongue traîneseretrouvesurlenombre de visitesparspots : 81 4.3. Laconsultationsurlaplateforme :l'affaire d'une minorité 83

4.4. ... Qui génèretoutde mêmeuntrafic certain ! 84

4.5. Unfaible niveaud'appropriation du service 85

Quatrièmepartie : des usages atténués dans unenvironnementprofessionnel 87

1. Une appropriation« enmode mineur » 88

1.1. «Usages »/ «appropriation»/« non-usages » : quelquesclarifications 88

1.2. Unportail de DSI plus qu'un«réseau social » pour unemajorité silencieuse 90 1.3. «Usagerspassifs » : «lurkers » ou «participants périphériques »? 92

(6)

1.5. Les contributeurs «hyperactifs» : des experts ? 95

1.6. Des usagesexternalisés qui« désocialisent»laplateforme 96 2. Cesinégalités d'usages nesontpaspropres à AMICO 99 2.1. Unphénomène depuis longtempsmodéliséparles statisticiens 99 2.2. Cesdéséquilibres existentsurtous lesdispositifs conversationnels 101 2.3. Retourd'expérience d'un réseau consulaire: CCI Haute Savoie 102

3. Les freinsàl'utilisation 104

3.1. Lesfacteurstraditionnelssont influents maispasdiscriminants .104 3.2. Laculture du groupede travailetlanaturede l'information échangée 105 3.3. L'auto-surveillancehorizontale (faceàlaconcurrence quel'on scrute) 106 3.4. L'auto-surveillance verticale(face auhiérarchique, omniprésent !) 108

4. L'épineuse questionde l'évaluation 110

4.1. Lesindicateurs traditionnels pourlecalcul duROI sontinopérants 110 4.2. OnnepeutévaluerunRSE que pardesmoyensqualitatifs 111

Cinquièmepartie : stimulerl'implication par unepolitiqued'animation 115

1. Unetâche difficilemais pasimpossible 116 1.1. Déterminerunefenêtredetirréaliste 116

1.2. Identifier les levierspertinentspourcréerde «l'induction » 117 2. Lesraresaméliorationssurlesupport etl'interface 119 2.1.Améliorerl'ergonomie et l'attractivité de laplateforme 119 2.2.Refonte de l'arborescenceetmiseencohérence des contenus 120 2.3.Editorialiser laplateformeetrenforcer la communicationsurl'outil 121 3. Lamise enplace d'un réseau d'animateurs 124 3.1 S'appuyersurlespersonnesactives enprésentiel 124 3.2. Cequ'onpeutattendre des animateurs 125 4.Valoriser les contributions de manièrepertinente 131 4.1. Larécompense : un levier à manieravecprécaution 131 4.2.Valoriserles compétencesdocumentaires etl'expertise 133 4.3.L'ouverture enextranet : unscénariodangereux 135

Bibliographie 138

(7)

Préambule

Ces dernières années, le marché du collaboratifa été témoin du boom des réseaux sociaux d'entreprises (RSE). Ils ont été présentés comme les successeurs des « groupwares »

traditionnels,jugéstroplourds,trop statiques etde facturetrop «documentaire» pourfaciliter

l'adoptionparle plus nombre etledéploiementde dynamiques collaboratives informelles.

Par opposition, les RSE ont été institués outils de «l'entreprise 2.0 » et support au

développement de«l'intelligencecollective ».

Toutefois, il sembleque la flamme des premiers jours sesoitun peutarie. En effet, on

trouve sur la toile de nombreux retours d'expériences mitigés montrant que les difficultés

d'adoption rencontrées sur les plateformes collaboratives traditionnelles persistent dans les

projets de RSE.

Atravers l'exemple d'AMICO, le réseau social réservé aux membres du GFII pour la

veille etlepartagedes connaissances,nous souhaitonsmontrer :

1. Quecettedésillusionestliée à des attentesde départtropambitieuses, 2. Quel'utilité d'unRSEne se mesure pas à l'aune dutauxde participation, 3. Quecetteutiliténe sesituepasnécessairementlà oùonl'attend.

Ceci nous invitera àquestionner les notions d'usages « atténués » et «périphériques »

qui caractérisent l'implication des membres sur AMICO. Ceci nous amènera également à

envisagerla manière d'évaluer unprojet de RSE ainsi queles leviers qui peuventêtre activés

pourstimulerl'usage deces services.

Nous présenterons dans unpremiertemps le GFII en insistant sur la spécificité de cet environnement : un groupement professionnel, ainsi que sur les besoins formulés par l'association pourle déploiement d'AMICO.

Nous procéderons dans un second temps à un état de l'art sur la question des RSE, suivid'une courteprésentationd'AMICO : sesfonctionnalités comme sesservices

(8)

Nous présenterons ensuite les résultats de l'analyse des statistiques de la plateforme

pour les mettre en perspective ensuite, avant de présenter les axes de recommandations que

nous avons pu identifier pour la mise en place d'une politique d'animation ayant

« enregistré»les freins à l'usage surle réseau.

(9)

Introduction

1.

Présentation

du

GFII

1.1. Histoire et

développement1

Le Groupement Français des Industries de l'Information (GFII) est une association

professionnelle, loi 1901, rassemblant les acteurs du marché de l'information professionnelle.

Le groupement est dans le contexte de l'émergence du marché des bases de données

bibliographiques à la fin des années 1970, soutenu par l'arrivée des premiers réseaux

informatiques dans la sphère professionnelle :

1. Création du premier réseau mondial de transmission de donnéespar paquets en 1978

(réseau «TRANSPAC ») : l'interrogation àdistance debases de données stockées sur

des serveurs démultiplie les possibilités pour la dissémination de l'information

bibliographique.

2. Apparition denouveauxintermédiaires dans la chaine de l'information : les «courtiers

eninformation », chargés d'accompagner l'utilisateur dans la consultationdesbanques

de données.

Afin d'anticiper ces mutations, le Bureau National de l'Information Scientifique et

Technique (BNIST), émanation du Ministère de l'Industrie et de la Recherche, impulse la

création du Groupement Français des Producteurs de Bases et Banques de Données

(GFPPBD) en 1979.

Sa mission : engager uneréflexion commune entre l'ensemble des parties prenantes de la chaine del'IST (producteurs debases etbanques de données, pouvoirs publics etutilisateurs) afin d'accompagner le développement du marché aux niveaux national et international. Dès

ses origines, le groupement entretient donc des relations étroites avec les pouvoirs publics et les institutionsencharge de la régulation dusecteur.

(10)

Par lasuite, le groupementn'a cesséde s'adapteraux évolutions dusecteur etdesmétiers

de l'information spécialiséeen élargissant son périmètre ou en réorientant ses axes de mission:

1. En 1985, l'association change de statuts et devient le Groupement Français des Fournisseurs d'Information en Ligne (GFFIL), en réponse au développement du

secteurde la télématiqueetles nouvelles professions qui endécoulent.

2. En 1992, le Groupement Français des Industries de l'Information (GFII) né de la fusion du GFFIL et d'une autre association : l'Association des Centres de Serveurs

Français (ACSF). Objectif : représenter plus globalement l'ensemble des acteurs du

secteurdel'informationspécialisée, ens'ouvrant notamment auxéditeurs scientifiques

etprofessionnels.

3. Sur la dernière décennie, le GFII a continué à se diversifier enintégrant de nouvelles

catégories d'acteurs issus de l'explosion de l'information numérique et de la

démocratisation du web : agrégateurs de contenus, éditeurs de logiciels, gestionnaires dedonnées, consultants, prestataires deveille & IE.

4. Le groupementmène actuellementuneréflexionsurla composition desonréseaupour savoirjusqu'où élargir son périmètre tout en préservant sonADN «historique » pour ne pas diluer ses actions. Ceci en réponse à la montée en puissance des nouveaux

acteurs du web (e-réputation, réseaux sociaux, web sémantique) d'une part, et à la volonté de fournisseurs d'informations et de solutions de rencontrer davantage

d'acheteurs etd'utilisateurs auseindesgroupes detravail.

(11)

1.2.

Composition du

réseau

L'association compte aujourd'hui 108 membres adhérents (Août 2011) des personnes

physiquesoumoralesacteursdusecteur

(entreprises, organismes

publics, associations).

Comme lemontre le schéma ci-dessous, ses membres se positionnent à toutes les étapes

de la chaine de l'information spécialisée : des producteurs d'information aux utilisateurs

finaux, en passant par l'ensemble des «infomédiaires » chargés de faciliter le traitement, la diffusionoulaqualification decetteinformation.

«EWMB&€!A,CI90CM,»FD 0 KM* N T AftiQR,mif, CCiP,C&fMKSftS?,Ci.ivAD

4* OCv€,

msîStat?sstftur,TstaJ, Marné m. Omoki«I>OWS* mt mn eCsnsy'ïinç. r:TSi:Jig»^C :iu4«etC©nsfl> UTiUSATEURS CONSULTANTS BÛPSïbslE'**? Gc aifcoa,HSi^i.3, léM&Sfc -$3Gt!«r.Zfyp&gTï Eorreuas de LOGIOELS

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Achats, Lsre«si«-r. p«0Duemi«s T&«waASitë*i!8iSk W&tevmwv, Uss tfàÊk êim&i, 6&*» S*fViC*S, Servie i* Pres«,C«yfeara AQmAl$W%/ SERVEURS Qyastei AGENCES ABONNEMENTS SÊSCO, $&&&

Figure n°l :compositiondes membres duGFII2

2

Schéma réalisé par Ruth Martinez, voir annexes : «annuaire des membres» pour la

(12)

1.3. Missions etActions

1.3.1. Réflexion surlestendances dusecteur (groupesde travail).

Le GFII est structuré en groupes de travail dont la coordination est assurée par la

délégation générale. Les membres s'y rassemblent lors de réunions en présentiel pour

échanger sur une thématique précise. Les thématiques et les objectifs des groupes sont

soumis à validationpar le conseil d'administration car ils doivent refléter le positionnement de l'ensemble du groupement. Elles dépendent de l'actualité du secteur et des priorités de

l'agenda. Elles sontétroitement articulées àunobjectifprédéfinis :

1. Rédaction d'unlivrable (Livre Blanc, guide,vade-mecum)

2. Synthèse présentée lorsd'une journée d'étude

3. Emission derecommandations àdestination desorganesde concertation.

Ainsi, les groupes de travail forment un «écosystème» vivant en reconfiguration

permanente, selonles évolutions du secteur. Ontrouve :

1. Des groupes «historiques »dont l'approche et les objectifs sont

redéfinis

une

fois

chaque livrable réalisés (ex : «donnéespubliques », «IE »)

2. Des groupes «éphémères », fermés une fois leurs obectifs ponctuels réalisés (ex :

« contenuspourmobiles »).

3. Des groupes «intermittents» qui rentrent en sommeil et sont régulièrement réactivés selon l'agenda (ex : « abonnements », consacré à la mise àjour des vade-mecums publiés

par le GFII et d'autres associations sur les pratiques

de négociations

entre

éditeurs,

bibliothèquesetagencesd'abonnement).

Certains groupes sont divisés en sous-groupes thématiques ou sectoriels si nécessaire.

Ainsi, le groupe «donnéespubliques » se décomposeensous-groupes consacrés aux données des collectivités, données d'archives, àla questionde l'interopérabilité etdes formats, ou plus récemment àl'éditionpublique.

(13)

1.3.2Information etformation

Le GFII propose ses membres différents services d'information pour la veille sur le secteur, l'analyse et la capitalisation des connaissances sur les thèmes couverts par l'association :

1. AMICO, le réseau social fermé du GFII : une plateforme pour l'échange et la diffusion

d'informations dédiée à la veille sur le secteur et à la capitalisation des connaissances

accumuléesparles groupesdetravail.

2. La Dépêche du GFII (via AMICO) : une analyse d'une actualité ou d'une tendance du

secteurrédigéeparMichel Vajou, unjournalisteprofessionnel.

3. Le GFII 360(via AMICO) : des brèves économiques surl'actualité des acteursdu secteur,

alimenté parMichel Vajou.

4. Des publications de référence : études sectorielles ou thématiques sur marché de l'informationélectronique en France eten Europe, les pratiques d'achat d'information, ou lesmodèleséconomiques des acteursdumarché.

5. L'organisation de séminaires et de journées d'études (restitution des conclusions des groupesde travail).

LeGFIIorganise également desformations spécialisées à destinationdes professionnels surle thèmede laréutilisation des donnéespubliques.

1.3.3. Promotion etreprésentation desmembres

LeGFII offresesmembresunereprésentation àtraversdifférents canaux :

1. Son site officiel fhttn://www.gfii.fr/fr/f : diffusion des communiqués de presse dans

l'actualité desmembres,présentationgénérale dansl'annuaire des membres. 2. Lesévénementsqu'elle organise :

-i-expo, le salon de l'information numérique, co-organisé tous les ans par le GFII et la

Spat(http://www,i-expo.net/fr/)

- Lesmidis du GFII

: rencontres réservées aux membres avec unepersonnalité dusecteur

(14)

3. Son réseau européen d'échanges et de partenariats avec des universités, des institutions, d'autres associationsouacteurséconomiques dusecteuroudesecteurslimitrophes.

1.3.4. Lesactions delobbying

Depuis sa création, le groupement évolue au contact des instances de concertation et de

régulation nationales du secteur, à l'échelle nationale et européenne : Ministère de

l'Economie, des Finances et de l'Industrie, Ministère de de la Culture, Commission

européenne, CNIS, COEPIA, CNN (plus récemment).

La mission d'influence du GFII est donc essentielle, au même titre que sa mission d'information auprès des membres. Ilest difficile de la décomposeren actionsspécifiques car il s'agit d'une démarche globale dont la réflexion surles tendances du secteur, l'information

auprès desmembres etleur promotion/ représentation fontpartie.

Hautementstratégique, la missiond'influence estcomplexe àmener enraisondes spécificités de l'associationd'unepart, etde ses moyenshumains limités d'autrepart.

1.4. Fonctionnement et moyens

Lefonctionnement del'associationreposeessentiellementsurdeux instances :

1. Le Comité d'Administration, regroupant les administrateurs du GFII, renouvelé par

votetousles ans lorsde l'Assemblée Générale duGFII.

2. Le Secrétariat permanent, composée de la Déléguée Générale du GFII et de l'Assistante de Direction.

Le CA assure le pilotage «politique» de l'association en entérinant l'ensemble des décisions relatives à son développement (adhésion des membres, axes de travail annuel,

(15)

fonctionnement del'association.

Le Secrétariat assure le pilotage «opérationnel » des activités: coordination des groupes, detravail, communication auprès des membres, des journalistes etdesprospects, organisation des événements notamment i-expo, représentation du GFII lors d'autres manifestation,

animationdusiteofficiel etd'AMICO. Le Secrétariatassureaussi lagestionadministrative de l'association : comptabilité, bilans annuels,rapportsd'activités.

Des comités spécialisés ont également été créés pour assurer le pilotage d'activités

particulières, comme le comité scientifique d'i-expo qui définit le programme et attribue les prixdu salon i-expo.

Les moyens financiersethumains de l'association sont limités. Le GFIIestunorganisme à

but non lucratif : sa trésorerie annuelle est essentiellement alimentée par les cotisations des

membres et les recettes dégagées marginalement lors des événements organisés par le GFII

(Salon i-expo, journées d'études).

Aujourd'hui, seules deux personnesassurentlefonctionnement du GFIIàtempsplein :

1. RuthMartinez, laDéléguée Générale du GFIIqui prend en charge la coordination des

activités, le développement de l'association, la rédaction de certains livrables,

l'animation du site officiel, l'administration de la plateforme AMICO, et la communication du GFII(à l'interneetàl'externe).

2. Céline Rigeaud, l'Assistante de Direction, qui prend en charge les tâches administratives de l'associationet assurela permanencede l'association.

MichelVajou, journaliste professionnel spécialisé dans l'analyse dusecteurdes industries del'information estlié parcontratavecle GFIIpourrédiger les produits d'information

avancés dugroupement(LaDépêche du GFII, le GFII360 etplus ponctuellementcertaines études sectorielles). Ilest égalementun contributeur actifsurAMICO.

Nathalie Lesourd, ancienne salariée du GFII aujourd'hui prestataire en intégration et en

gestion de contenus web et multimédia est liée par contrat avec le GFII pour assurer le

(16)

Le fonctionnement de l'association repose ensuite sur l'implication de l'ensemble des

adhérents, notamment les membres actifs et les des administrateurs du GFII qui animent les

groupes de travail, animent la plateforme d'AMICO, pilotent la rédaction des livrables où

prennent des charges administratives au sein du Conseil d'Administration ou du Comité

Scientifique du salon i-expo.

1.5

Spécificités du GFII

1.5.1 Uneassociationprofessionnelle représentative de l'ensemble dusecteur

Un groupement professionnel est par définition un contexte spécifique. Mais à la différence d'une associationprofessionnelle organisée autourde ladéfense oupromotion des

•y

intérêts d'untype d'acteurs économiques , le GFII avocation à rassembler et faire dialoguer l'ensemble des acteurs des industries de l'information. Elle rassemble donc des membres aux intérêts potentiellement divergents :

1. Acteurspublics / opérateurs privés. 2. Sociétés concurrentes.

3. Producteurs d'informations etacheteursd'informations. 4. Editeursde solutions etutilisateurs de solutions.

5. Prestataires de servicesetclientsde services.

Ce positionnement très spécifique vise à faire émerger des positions communes, sinon

médianes, àl'ensemble des acteurspour:

1. Maximiserl'impact des actions d'influence.

2. Gagnerencrédibilité / légitimité auprèsdes pouvoirspublics. 3. Tirer, àl'arrivée, l'ensemble dumarché.

Sur les sujets les plus «sensibles» (Open Access, Données Publiques, eBook, ...), ce

3

Parexemple,l'ADBS, l'ADBU,ABESoul'APROGED,...

(17)

positionnement est un réel défi. Les groupes de travail sur ces problématiques peuvent être

traversés pardes rapports de forces plus ou moins conflictuels selon l'importance des enjeux

économiques ou de l'urgence de l'actualité. Mais c'est précisément la fonction du GFII que d'offrir à ces concurrents l'occasion et les moyens de se rencontrer pour approfondir leur

connaissance mutuelle, mieux comprendre leurs positions respectives pour, à l'arrivée, résorberces tensions.

1.5.2. Unpérimètreà la fois largeetspécialisé: «l'information professionnelle »

Laseconde spécificité du GFII tient à son « scope » : lesecteurde«l'information

professionnelle», ou «spécialisée », paropposition àl'information «généraliste » (voir définitionsinfra).

En effet, l'information professionnelle repose sur des logiques de production, de diffusion et d'usages, différentes de l'information grand-public. Ces logiques sont complexes

dans leurs ramifications économiques, technologiques oujuridiques. Aussi, leur spécificité

estsusceptible d'échapperauxpouvoirs publicsou au Législateur.

Ainsi se conçoitdoncl'approche duGFII :

1. Clarifier /Augmenterla connaissance qu'onles membres de l'ensemble dusecteur. 2. Dégagerdes positionscommunes,sinonmédianes,surles points sensibles.

3. Surcettebase : alerter lespouvoirspublics.

Par exemple, sur la question du «prix unique du livre numérique», l'action du GFII a consisté à alerter lesparlementaires etle Ministère dele Culture surla spécificité du marché de l'information spécialisée parrapport au marché de l'édition traditionnelle dans la mesure où ce projet de loi a manifestement été conçu pour assurer les intérêts des éditeurs

traditionnels sous l'influence du puissant Syndicat National de l'Edition (SNE). En l'état, ce

projetprésentait notammentle risque d'assécher les investissements étrangers dans le secteur

(18)

Information professionnelle

On définitgénéralement l'information professionnelle commel'information utile aux acteurs del'organisation dans la conduite de leurs activités, quel que soitson support(numériqueou

papier), sa forme documentaire (étude, rapports, chiffres-clés), sa granularité (document,

données) oul'origine de cetteinformation (interneouexterne)

Le GFII a formulé une définition plus stratégique de l'information professionnelle, en lien avec sa finalité décisionnelle : «Le terme d'information professionnelle définit l'information

dontont besoin les différents niveaux de décision de l'entreprise ou de la collectivitépour élaborer et mettre en œuvre defaçon cohérente la stratégie et les tactiques nécessaires à l'atteinte des objectifs définis dans le but d'améliorer sa position dans un environnement concurrentiel».

Information spécialisée

Le terme d'information spécialisée désigne, par opposition à l'information généraliste

(loisirs, culture, littérature) ou scolaire, une information appliquée à un domaine d'activité

particulier. Aussi, le terme est souvent employé comme synonyme «d'information

professionnelle ».

L'information spécialisée est transversale à tous les domaines d'activités du monde

professionnel. C'est pourquoi on la décompose traditionnellement en segments dans le but

de mi eux l'appréhender : information économique, financière, juridique, presse, marketing,

multisectorielle, IST(M), information sur les entreprises, sur la propriété intellectuelle, et

information desecteurpublic.

1.5.3. Uneapproche centréesurlescontenusprofessionnels

La réflexion conduite au sein des groupes de travail est guidée par une approche

spécifique centrée sur les contenus B-to-B (modèles économiques, valeurs, usages, ...)

indépendammentde:

1. Laquestiondusupport(papierounumérique)

2. Laquestiondu canal oudispositif employépourladiffusion

En d'autres termes, la dimension «info-technique » sera prise en compte uniquement si

elle impacte l'accessibilité, les usages, ou la valeur de ces contenus. Par exemple, le GFII s'intéresse aux usages professionnels des terminaux mobiles en entreprise avant de s'intéresserauxfonctionnalitésdéveloppéesparlesconstructeursde tablettes.

(19)

De même, sur la question des données publiques, le GFII a émis des recommandations sur la question des formats car une simple mise à disposition des jeux de données sous la forme d'unfichier .pdf rendces gisementsinexploitablesparles opérateurs privés.

(20)

2.

Présentation de la mission

Le GFIIbénéficie demoyens financiersethumains limités. Les stagiaires employés

parl'associationsontsollicitéspourdes tâches très diverses. Notremission s'est décomposée

endeuxaxes essentiels : veille etrédactiondecontenussurAMICO, réflexion de fonds surle

développementdu réseau social.

2.1. Axe n° 1 :

veille,

rédaction /

gestion

de

contenus sur

AMICO

Notremission a principalement consisté àmener une veille sur l'ensemble des sujets surveillés par les groupes de travail pour animer et alimenter la plateforme AMICO en informationsbrutes eten synthèses. Cette partie du travail fut la plus importanteen termes de

temps compte tenu de la diversité des groupes de travail qui nous a obligé àmettre en place

un dispositif de veille assez

large4.

La consultation, le filtrage et la publication des résultats

nousontoccupés plusieursheuresparjours durant les périodes les plus chargées.

La veille sur le secteur est une activité essentielle du GFII, au point que certains membres utilisentd'abord l'association comme une source d'information (etnon pas d'abord comme un canal de promotion / représentationpar exemple). L'information fournie doit être

qualitative etciblée selon les besoinsdes membres.

Entant que simple étudiant stagiaire nousn'avions ni les compétences ni la légitimité

pour proposer une analyse de l'information suffisamment aboutie, sous la forme d'articles

originaux ou de commentaires. Eneffet,comme nous le verrons,AMICOestun réseau social silencieux sur lequel chaque information diffusée à un impact fort dans la mesure ses membres sont des professionnels, «experts » dans leur domaine et situé à un haut niveau de décision dans leur hiérarchie (des «top manageurs »). La prise de parole sur ce réseau est donc fortementimpliquante etl'expressiony estd'une manière générale « auto-contrôlée ».

Par ailleurs, en tant qu'étudiant stagiaire rattaché à la Délégation Générale du GFII,

4

Environ 15alertes mailsetplus de 20 Newsletters.

(21)

nous devions diffuser des informations respectant un principe de neutralité. Il en allait de

l'image du GFII et de la confiance des membres envers l'administration qui doit respecter

l'équilibreetne pasprendre positionpour un acteuraudétriment d'unautre.

Par conséquent, nous sommes arrêtés à un niveau de signalement d'informations brutes et de synthèses (résumé de sources volumineuses, résumé d'une actualité sur une tendance ou un acteur économique adossé sur plusieurs sources) dans le but de faciliter le

travail d'assimilationetd'analyseaccompliparles membres.

2.2.Axe n°2 : évaluer et

développer

la

plateforme AMICO

Fortdenotreexpérienceentantqu'utilisateur du réseau social, nous avonsmener

uneréflexionde fondssurlaplateformepour :

1. Formaliser un premier bilan sur les usages du réseau, un an et demi après son

déploiement.

2. Proposer des recommandations afin d'augmenter l'implication des membres sur le réseau.

L'objectif n'était pas de conduire une étude d'usages au sens de type scientifique du

termemais deproduireun guideopérationnel pourledéveloppement de la plateforme. Poury

parvenir,nous avons croisédifférentes approches :

1. Quantitative :

Analyse statistique des fichiers« logs»de la plateforme.

Questionnairesadressés auxmembres. 2. Qualitative :

Entretiens téléphoniques ciblés auprès des membres les plus actifs et des animateursduréseau.

Questions poséespar «petites touches »àl'occasion d'une enquête de satisfaction

téléphonique menéeparle GFII sur sesdifférents services etactions.

3. Observations marginales sur l'ergonomie, l'arborescence, et l'éditorialisation de l'informationsurlaplateforme.

(22)

Nous avons rencontré des difficultés pour mener à bien cette mission. D'une part, l'actualité chargée de l'association sur la première moitié du stage nous a contraint à

repousser ledébut de l'étude. En effet, l'organisation d'i-expo enmai 2011 a étésuivie parle

déménagement du GFII en juin. Cette contrainte fût aussi une opportunité car elle nous a

permis de nous acclimater à la plateforme ainsi qu'à l'environnement du GFII pour mieux

comprendre les enjeux liés à certaines thématiques et cibler les besoins des membres avec

davantagede pertinence.

Cependant,nous avons eudu mal à«embrayer» surl'enquête enpériode estivale. Les membres étaient en vacances et donc indisponibles pour passer des entretiens. Le taux de

réponses aux questionnaires fût très faible. Nous avons donc pris unretard important sur cet

axedemission,surlequelnous travaillons toujoursenrédigeantcemémoire.

Néanmoins, nous avons pu analyser dans le détail les «logs » de la plateforme qui offrentune matièresuffisantepournourrirnotreproblématique. Par ailleurs,cette analyse, qui

a nécessité un temps important pour la collecte et la préparation des données (toutes les

informations n'étaient pas disponibles à l'exportation, il a fallu en extraire manuellement),

complétera notrebilan enfournissantunréférentiel en vue d'une évaluation future du réseau. Ceci dans ma mesure où elle fournit une vue d'ensemble, objective et quantifiée, des

pratiquessurle réseausur6mois.

Par ailleurs, nous avons déjà pu réaliser trois entretiens et en menons encore sur le moisde septembre. Nous nous référerons à ces échanges si nécessaire mais il est encore trop tôt pourdresser des conclusions formellessurla base des entretiens qualitatifs.

2.3. Autres tâches

Le GFII jouit de moyens humains limités. Aussi, nous avons été sollicité pour des tâches très diverses. Celles-ci furent là encore l'occasion de mieux comprendre le fonctionnement de l'association.

(23)

Parmi elles, nousretenons

1. La participation aux groupes de travail et la rédaction des compte-rendus : des documents essentiels pourla capitalisation connaissances accumulées par les groupes detravail etpourla rédaction des livrables.

2. Laconduite d'uneenquêtede satisfaction téléphonique auprès des membres surles actionsdu GFIIet surlacomposition du réseau (encoreen

cours)5.

5

Cetteenquête,très stratégique, n'apas pourbut premierl'étude desusagesdu réseau AMICO. Néanmoins, des

questions portantsurles servicesd'informationetla communication du GFIInous ontpermisde faire remonter

des informations qualitatives par « petitestouches» sur les pratiques et le regard des membres sur cet outil.

(24)

3.

Les

besoins du

GFII pour

la

mise

en

place d'un RSE

3.1. Besoins et

enjeux

«J'aiplein d'informations sur mon disque duret dans ma boite mail. Commentpuis-jefairepour enfaire

profiter les membres de l'association ? J'aimeraisque lestravauxdesgroupes de travailsoient mieux misen

valeuretqueles échangescontinuentaprès les réunionssur unblogou unwiki.J'aimeraismettreenplaceune

veille surle secteur etenfaire profiternosmembres. Jepense que notresite Web devrait être notre vitrineet

mettreplusenvaleurnostravauxetnosproductions. »Ruth Martinez,Déléguée Générale du GFII

En 2008-2009, le GFII aremis àplat sastratégie de communication et de valorisation de l'information à l'interne comme à l'externe. Jusqu'alors, le secrétariat du GFII, et plus

particulièrement la déléguée générale Ruth Martinez, jouait unrôle d'interface systématique dans latransmissionde l'informationentre :

1. Les administrateurs duGFII et les membresdu GFII.

2. Les animateurs desgroupes de travail etlesmembres des groupes de travail. 3. Les collaborateursextérieurs auGFIIetles membres duGFII.

Le schéma suivant nous montre que le secrétariat était le point nodal du circuit de

l'informationausein del'association6 :

6

(GUIDEZ,Jacques)

(25)

?

Figure n°2:lacommunicationausein du GFIIavantAMICO

Le déploiement progressif d'AMICO, étroitement articulé à la refonte du site internet officiel du GFII enjanvier2011, estdoncvenurépondre auxbesoins suivants :

1. Rationaliser lacirculationde l'information auseinde l'association. 2. Améliorer ladiffusion sélective de l'informationauprèsdes membres.

3. Distinguerles prises de positions officiellesdu GFII etl'analyse des contributeurs. 4. Stockeretvaloriser les contenusproduits parles groupes de travail.

5. Capitaliserles échanges informelsentre les membres. 6. Renforcer lacohésion de l'association.

3.1.1. Rationaliser la circulation del'information ausein del'association

Toutel'information à destination du réseau du GFII transitait systématiquementpar le secrétariat. L'information transmise par les membres était de nature diverse : documents de

travail, communiqués de presse, mais aussi résultats de veille pour rediffusion par Ruth

(26)

Martinezaurestedu réseau.

En résultait un accroissement considérable de la charge de travail pour le secrétariat, difficilement tenable au regard de la diversité et de l'intensité des tâches à accomplir pour coordonnerles activités de l'association.

Par ailleurs, la chaine de production et de diffusion des «Dépêches du GFII» et des

«brèves du GFII» (devenues « GFII 360» surAMICO) étaitredondante. Les articles, rédigés parMichel Vajou, étaient transmis ausecrétariatpourêtre, après correction /validation, saisis

n

unepremière fois dans FlashMaker , et une seconde fois dans «KiosqueIST». Cette

double-saisie, répétée plusieurs fois par semaines selon les rythmes de l'actualité, représentait une

pertedetempsnonnégligeable.

Le secrétariat du GFII avait donc besoin d'un support optimisant les process

communication, qui lui permette de déléguer au reste du réseau une partie des tâches de

production et de diffusion de l'information. Ce support devait par la même permettre de

mettreenplaceuneveillecollective plus efficace surlesecteur.

3.1.2.Améliorer la DSIenversles membres.

Ruth Martinez ne savait pas nécessairement à qui rediffuser les informations à caractère

transversal / contextuel remontées par les membres. Le ciblage de l'information n'était pas

optimisé dans la mesure où les besoins informationnels des membres n'avait pas étaient formalisés etadossés à descanaux dédiés.

Le GFII avait donc besoin d'unsupportpourla diffusion sélective de l'information.

3.1.3. Distinguer les prises depositions officielles du GFIIetl'analyse des contributeurs

Le secrétariat recevait régulièrement des retours, positifs ou négatifs, de certains membres à propos des «Dépêches du GFII», rédigées par Michel Vajou. Ces retours

7

(27)

engendraient là encore une charge de travail certaine pour Ruth Martinez qui évalue à 3h / semaines le temps passé à yrépondre. Dans un contextede suractivité, untel volume horaire

estimportant.

Surtout, les retours négatifs pouvaient poser des problèmes «politiques » car les membres ne faisaient pas la distinction entre les prises de positions officielles du GFII et

l'analyse de Michel Vajou, forcément subjective.

Lamise en place d'un réseau social sur lequel chaque contributeur est identifié, ainsi que le choix tactique de ne plus diffuser les Dépêches que par ce seul canal a permis de

«désambiguiser» la communication. Les positions officielles du GFII, validées par le CA,

sont accessibles à tous sur le site du GFII. L'analyse de Michel Vajou est un service réservé aux membres disponible surAMICO à partir duquel les abonnés souhaitant réagir peuvent

directement le contacter. Lapersonnalisation des contributions surle réseau social s'applique aussi à l'ensembledes contributeursqui s'exprimentdessus au nomde leursociété.

3.1.4. Stockeretvaloriser lescontenusproduitsparlesgroupesdetravail

L'association rencontrait aussi un problème de capitalisation de l'information produite par les groupes de travail dans le cadre de leurs activités : documents de travail,

compte-rendus deréunions,résultats de veille, supportsde présentations, ...

Tous ces documents circulaient parmails à partir de listes de diffusion dont lamise à

jour peut s'avérer fastidieuse. Leur stockage était disséminé entre les ordinateurs du

secrétariat, ceux des animateurs des groupes, et dans les archives de l'association au format

papier. Ruth Martinez nous a ainsi confié qu'il arrivait que certain compte-rendus « se

perdent» lors des navettes entre les animateurs et les intervenants pour correction et

validation.

Lamiseneplace d'un réseau social devaitpermettrede fluidifier l'adressage des documents

(28)

3.1.5. Capitaliser les échanges informels ausein desgroupes

En tant qu'association professionnelle, le GFII est par un «réseau naturel

»8,

composé

de collaborateurs qui échangent, au sein et autour des groupes de travail, de manière informelle(oralementou parmails).

Ces échanges sont susceptibles d'intéresser le reste du réseau lorsqu'ils servent à

signaler une information, une ressource, ou à livrer un point de vue, une analyse. Il fallait doncunsupport pourcanaliserces échanges, engarderunetrace, etles rendre accessibles au

reste des membres.

3.1.6. Faciliter leréseautageetrenforcer la cohésion de l'association

L'association est composé de 108 «entités » membres; Néanmoins, certaines entités

sont représentés par plusieurs interlocuteurs. Aussi, le réseau humain rassemblé par

l'association est bien plus vaste que son réseau «juridique». AMICO rassemble ainsi 831 membres (septembre 2011), bien qu'il ne s'agisse que d'un indicateur (AMICO accueille aussi descollaborateursd'entreprises«membres affiliés »).

Si l'association repose sur unestructure soupleen groupes de travail susceptibles dese

recomposer et entre lesquels des ponts existent (certains membres circulent entre plusieurs

groupes), ilrestedeux niveaux de cloisonnement :

1. Entre les membres appartenant à des groupes différents et ne se rencontrant

jamaishors destempsforts du GFII (Assemblée Générale, iExpo, ...)

2. Entre les membres d'un même groupe se déplaçant aux réunions et ceux ne

pouvantpas yassister,notammentlespersonnes résidantenProvince.

Il était donc souhaitable de faciliter l'identification et la mise en relation de tous à

travers un réseau social virtuel et, ce faisant, d'offrir aux membres des possibilités pour

«reseauter».

8

(GAKNIER,Alain)

(29)

3.2. Contraintes du cahier des

charges9

3.2.1. Une solutionintégrable àmoyensconstants

Comptetenudesmoyens financiers ethumains limités de l'association, seuleunesolution

à moyens constantsétait envisageable, c'est-à-dire :

1. Intégrable dans le budget annuel de l'association sur unebase fixe

2. Nenécessitant pasplus demoyenshumainspour assurersamaintenanceau furetà

mesuredesa croissance.

3.2.2. Une solutionfermée etmodulaire

Le choix d'une solution« fermée» s'estimposécommeunenécessité, cecipour

plusieurs raisons :

1. L'accès auservice doitresterunavantageréservéauxmembrescarceux-ci le

financent àtraversleurs cotisations annuelles.

2. L'informationqui circuleau seindesgroupes de travail n'estpasàproprement

stratégique maispeut êtredenaturesensible (données commerciales, documents de

travail pourla rédaction des livrables). Parprécaution,unediffusionrestreinteest

préférable.

3. Surtout : quel intérêtpourles membres àpayer pourassisteraux groupes de travail si

lasynthèseestrendue publique ?

Par conséquent, il fallait envisager une solution à deux niveaux de fermeture, offrant une

gestion avancéedes communautés etdes droits d'administration :

1. Un écosystème global réservé aux membres, garantissant la sécurité et la confidentialité de l'information.

9

(GUIDEZ,Jacques)

(30)

2. Al'intérieur de cet écosystème, des sous-espaces thématiques épousant la structure de

l'associationengroupes detravail, dont l'accès soit paramétrables en administration :

Espaces «privés» : accessibles àtousles membres de l'association

Espaces«privatifs» : réservés à certainsmembres seulement.

Conclusion :

La mise en place d'AMICO s'inscrivait en réponse à des problématiques d'ordre

communicationnelle autant qu'à un besoin de veillecollaborative sur le secteur. Ceci doit-être prisencomptedans l'évaluationdu projet.

Pourrépondre à ses besoins, le GFII a déployéun «réseau social d'entreprise» (RSE),

et non pas un autre système collaboratif («groupware », portail de diffusion, blog interne). Aussi convient-il de définir précisément ce qu'est un RSE avant de décrire plus avant les

fonctionnalités etles services d'AMICO.

Dans cette optique,voustrouverezunrapide état de l'artsurla question des RSE dans la section suivante. Celui-ci nous permettra de mieux souligner la spécificité d'AMICO par la suite.

(31)
(32)

Première

partie

: un

état

de

Part

sur

les

RSE

Toute innovationest accompagnée pardes discours à finalité «marketing» véhiculés

par les parties prenantes au développement de marchés associés (fournisseurs de solutions, consultants ou leaderd'opinions (« early-users »). Ces discours ont généralement tendance à abstraire l'innovation deson histoirepourla présentercomme une création «ex-nihilo », une

révolution culturelle. Ils sont ainsi sous-tendus parune intention performative dont l'objectif

estdefaçonnerdes comportements.

Les RSE n'échappent pas à la règle et sont annoncés comme un « changement de

paradigme »par les professionnels. Lablogosphère ITles présente ainsi comme des supports

au développement de «communautés pratiques» fonctionnant sur le mode de la «collaboration douce » entre salariés apprenants et « experts », pour créer, davantage

«d'intelligencecollective » ausein de«l'entreprise 2.0 ».

Noussouhaitonsici resituerlesRSEdans unecontinuité :

1. Celle des réseaux sociaux ouvertsbien sûr : les RSE s'inscrivent dans unmouvement

de «reprivatisation»desespaces numériquesenligne.

2. Celle des «groupwares »traditionnels : les RSEreprésententune évolution«sociale» des «groupwares ».

Cette mise en perspective nous permettra de mieux questionner les arguments des fournisseursdeRSE à lalumière denotreexpérience surAMICO.

(33)

1. Une

évolution

«

privative

»

des

réseaux

«

ouverts

».

1.1. Réseaux sociaux : les

grands

concepts

1.1.1. Réseausocial/Réseausocialnumérique:définitions

Le terme «social network» est une création de la sociologie des réseaux. Il fut pour la

première fois employé par l'anthropologue John Barnes en 1954 dans un célèbre article étudiant les récurrencesde relations dansunvillage de pécheurs

Norvégiens10.

Le terme a étérepris parles acteurs de la théorie des réseaux (Network Theory), comme

Stanley Milgram ouMark Granovetterpour finirpardésigner, dans le langage courant : « un ensembled'identités sociales telles quedes individusouencoredes organisations reliées entre

ellespardes liens créés lors d'interactions sociale

»".

Unréseausocial numériquese composed'au moins trois «couches» :

1. Le réseau humain : l'ensemble des entités sociales (individus, groupements), reliées pardes liens plus oumoins forts etformels, créés lors d'interactions sociales, formant

àl'arrivéeunestructure dynamique.

Au centre de la notion de réseau social se trouvent les notions de «relations » et

«d'interactions ». Ainsi, un réseau social est « unesituation collective quiestfaite de

connexions et d'acteurs » . Sur la toile, ces réseaux sont parfois appelés «réseaux

IRL» (« InReal Life»),paropposition auxréseaux sociauxvirtuels^.

2. Le réseau social virtuel : un service permettant au «réseau IRL» de se prolonger, se

densifier, parfois même d'exister sur une plateforme en ligne favorisant la mise en

relation, laconversation etl'échange d'informations entreles utilisateurs.

10

Class and Committees inaNorwegianIsland Parish

11

Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau social#cite note-1

i2(BAKIS,1993) 13

«Les réseauxorganiquementIRL (In Real Life)sont aujourd'huiconcurrencésfrontalementpar les réseaux

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