• Aucun résultat trouvé

La mise en chantier de l'image comme transfiguration du réel dans la pratique de l'installation et de la photographie

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "La mise en chantier de l'image comme transfiguration du réel dans la pratique de l'installation et de la photographie"

Copied!
68
0
0

Texte intégral

(1)
(2)

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL Service des bibliothèques

Avertissement

La diffusion de cette thèse se fait dans le respect des droits de son auteur, qui a signé le formulaire Autorisation de reproduire et de diffuser un travail de recherche de cycles supérieurs (SDU-522 – Rév.01-2006). Cette autorisation stipule que «conformément à l’article 11 du Règlement no 8 des études de cycles supérieurs, [l’auteur] concède à l’Université du Québec à Montréal une licence non exclusive d’utilisation et de publication de la totalité ou d’une partie importante de [son] travail de recherche pour des fins pédagogiques et non commerciales. Plus précisément, [l’auteur] autorise l’Université du Québec à Montréal à reproduire, diffuser, prêter, distribuer ou vendre des copies de [son] travail de recherche à des fins non commerciales sur quelque support que ce soit, y compris l’Internet. Cette licence et cette autorisation n’entraînent pas une renonciation de [la] part [de l’auteur] à [ses] droits moraux ni à [ses] droits de propriété intellectuelle. Sauf entente contraire, [l’auteur] conserve la liberté de diffuser et de commercialiser ou non ce travail dont [il] possède un exemplaire.»

(3)
(4)
(5)
(6)

RÉSUMÉ

Qu'est-ce qui caractérise l'ensemble de ma démarche de création ? D'une façon générale, mon approche se caractérise par une attitude d'observation attentive de la réalité quotidienne, par l'intérêt que j'éprouve pour le processus d'élaboration de l'œuvre et par la fascination pour l'image. Ce que j'observe vraiment et ce sur quoi je veux attirer l'attention, c'est l'ordinaire, le quotidien, l'habituel, le commun. De cette réalité quotidienne peut se détacher un objet (objet matériel, geste ou image médiatisées) qui capte mon attention et qui fait image. Ce qui éveille ma curiosité, touche ma sensibilité, aiguillonne mon imagination et stimule ma créativité fait image pour moi, une image enrichie et teintée par mon histoire personnelle et mes racines culturelles.

Que se passe-t-il entre le moment où un objet fait image et celui où il est devenu un objet transformé et est présenté comme œuvre d'art? Entre ces deux moments, je réalise une mise en chantier de l'image où je joue avec toutes les possibilités, limites et zones grises de la perception, avec l'intention finale de partager avec des spectateurs les questionnements, les réflexions, les doutes, les étonnements et les découvertes qui m'habitent. Tout ce processus de création comporte trois grandes étapes. C'est tout d'abord l'observation critique avec la visée de bien scruter l'objet retenu, de le questionner et de le comprendre. Après quoi, prennent place des expérimentations par des manipulations et des transformations de l'objet, lesquelles s'actualisent par des actions telles que : modifier l'apparence ou l'intégrité de l'objet, le placer dans un nouveau contexte et tester ses fonctions ou ses caractéristiques. Arrive ensuite la troisième étape, la machination du regard. Cette étape identifie les actions

à

poser pour influencer le regard du spectateur : accrocher le regard, déstabiliser le spectateur et solliciter son imagination. Cette étape s'appuie sur le pouvoir de fascination de l'image, sur la possibilité de jouer avec les limites de la perception et sur les multiples interactions entre l'objet matériel et l'objet culturellement investi.

Qu'en est-il du corpus réalisé en cours de maîtrise? Ce corpus comprend trois œuvres utilisant trois médium différents : l'installation Parcourir le hors champ présentée

à

la Galerie de l'UQAM en février 2008, la photographie Le faux mouvement et la vidéo Tournis présentées au Musée d'art contemporain de Montréal, de mai

à

septembre 2008. Chaque œuvre est accompagnée d'une description, d'un carnet de pratique et de réflexions.

(7)
(8)
(9)
(10)
(11)
(12)
(13)
(14)
(15)
(16)
(17)
(18)
(19)
(20)
(21)
(22)
(23)
(24)
(25)
(26)
(27)
(28)
(29)
(30)
(31)
(32)
(33)
(34)
(35)
(36)
(37)
(38)
(39)
(40)
(41)
(42)
(43)
(44)
(45)
(46)
(47)
(48)
(49)
(50)
(51)
(52)
(53)
(54)
(55)
(56)
(57)
(58)
(59)
(60)
(61)
(62)
(63)

Les polyèdres {2004)

Présenté dans le cadre de l'exposition

Le point

à

la ligne,

Galerie Graff, Montréal.

Médium : Photographie, tirage Lambda

55

Montages photographiques reconstituant les cinq polyèdres réguliers (cube, pyramide, etc).

Les polyèdres ont d'abord été tracés dans une grille de douze zones : chaque zone contient

une ou plusieurs lignes de la silhouette du polyèdre. Des photographies d'allure banale

d'objets, de paysage et d'architecture ont ensuite été prises en tentant de calquer, le plus

fidèlement possibles, les lignes de chaque polyèdre. Les photographies sont ensuite

juxtaposées pour recréer formellement le polyèdre. La lecture ne se fait pas facilement. En

effet, plusieurs distractions rendent la lecture difficile : des couleurs et nuances

s'entrechoquent, des échelles de grandeur différente créant une tension entre les différentes

zones, des perspectives discordantes et des détails incongrus attirent l'attention. La

reconstruction de la forme géométrique par le regard du spectateur est difficile en raison du

contenu même des photographies.

(64)
(65)
(66)
(67)
(68)

Références

Documents relatifs

[r]

 Tout rayon de lumière issu d’un même point de l’objet et passant par la lentille, converge en un même point appelé point « image ». L’ensemble des points images

 Foyer image F’ : tout rayon incident parallèle à l’axe optique émerge de la lentille en passant par un point de l’axe optique appelé foyer image et noté F’. 

 Foyer image F’ : tout rayon incident parallèle à l’axe optique émerge de la lentille en passant par un point de l’axe optique appelé foyer image et noté F’. 

Il est alors possible dʼutiliser une lentille annexe convergente pour en refaire une image agrandie (en prenant la première image comme objet réel), mais cela est également possible

Dans ces conditions, le miroir étudié donne sur lʼécran une image AʼBʼ de lʼobjet virtuel AB (image réelle initiale utilisée comme objet virtuel). Connaissant la position

a- Une activité sportive qui développe le bien-être chez un individu b- Une discipline scolaire qui développe les capacités chez un individu c- Une activité sportive qui

Cet homme qui se regarde dans le miroir, voudrait bien s'y voir des pieds au chapeau ! a) Quelles sont précisément les deux points extrêmes de sa personne que son oeil doit voir ?