HAL Id: dumas-01739426
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Mise en interaction raisonnée des sources documentaires
disponibles du service documentation - Archives de la
communauté urbaine de Lille avec les dossiers
documentaires et élaboration d’un indice de pertinence
des sources.
Caroline Krawczyk
To cite this version:
Caroline Krawczyk. Mise en interaction raisonnée des sources documentaires disponibles du service documentation - Archives de la communauté urbaine de Lille avec les dossiers documentaires et élabo-ration d’un indice de pertinence des sources.. Sciences de l’information et de la communication. 1999. �dumas-01739426�
Caroline KRAWCZYK
MAITRISE EN
SCIENCES DE L'INFORMATION ET DELADOCUMENTATION
Rapport de
stage
Mise en interaction raisonnée des sources documentaires
disponibles
du service documentation - archives de la Communauté urbaine de
Lille avec les dossiers documentaires et élaboration d'un indice de
pertinence des
sources.Stageeffectué du 21 juin 1999au20 août 1999
au
serviceDocumentation- Archives dela CommunautéurbainedeLille.
Sousla directionde:
MadameChristineVANLANCKER,responsable universitaire
MonsieurPhilippe CARRU, chefdu service Documentation -Archives de la communautéurbainede Lille,responsable professionnel
LILLE 3 Septembre 1999
UNIVERSITE CHARLES DE GAULLE
UFRIDIST
B.U.C.LILLE3
JIIIIIIIIIIIIIIIIHIIII
Caroline KRAWCZYK
MAITRISE EN
SCIENCES DEL'INFORMATION ET DE LADOCUMENTATION
Rapport de
stage
Mise en interaction raisonnée des sources documentaires
disponibles
du service documentation - archives de la Communauté urbaine de
Lille avec les dossiers documentaires et élaboration d'un indice de
pertinence des
sources.Stageeffectué du 21 juin 1999au20 août 1999
au
service Documentation-Archives de la Communauté urbainedeLille.
Sous la directionde:
Madame ChristineVANLANCKER, responsable universitaire MonsieurPhilippeCARRU, chefduservice Documentation-Archives de la
communauté urbaine deLille, responsable professionnel
LILLE 3
UNIVERSITE CHARLES DE GAULLE
UFRIDIST
Tousmesremerciementsà MonsieurPhilippe CARRU,
ChefduserviceDocumentation-Archives,
pourm'avoiraccueillie danssonservice,
mais aussipour saconfiance etsa disponibilité.
A Madame LaurenceMALLEVAES età Monsieur Ronan CHIRON,
pourm'avoiraidée lors de la manipulation de l'outil informatique.
Et àtouslesmembres duserviceDocumentation-Archives.
Jeremercieégalement Madame Christine VANLANCKER
pour sonaideetsesconseils
SOMMAIRE
N°pages
INTRODUCTION 4
lérePARTIE :ANALYSE DE L'EXISTANT 6
1.1. Présentation de l'entreprise 6
1.1.1. Lescommunautés urbaines 6
♦ Historique 6
♦ Fonctionnement 6
♦ Compétences 7
1.1.2. Lacommunauté urbaine de Lille 7
♦ Présentation 7
♦ Organisation 8
1.2. Le service documentation-archives de la communauté
urbainede Lille :un centrede documentationd'entreprise 10
1.2.1. Lesmissions du service 10
1.2.2. Les profils d'usages etles usagersdu service 11
1.2.3. Les prestations du service 12
♦ Les panoramasdepresse 12
♦ Lesbasesde données 14
♦ Lesdossiersdocumentaire 14
1.3. Définition de la missionetanalyse de laproblématique 14
1.3.1. Définition de la mission 14
1.3.2. Analyse de la problématique 16
2èmePARTIE :LES ETAPES NECESSAIRES A LA REALISATION
DE LA MISSION 17
2.1. Analyse des sourcesdocumentaires duservice 17
2.1.1. Lesdossiers documentaires 17
2.1.2. Lesautressources documentairesduservice 20
♦ Lespériodiques 20
♦ La bibliothèque 21
♦ Lemultimédia 22
♦ Lessourcesd'informationenligne 22
2.2. Laréalisation duproduitetméthodologie de la mission 23
2.2.1. L'évaluation des sources 23
♦ Aménagementdu plan de classement 23
♦ Evaluation etsélection despériodiques 25
♦ Les ouvragesetles CD ROM 25
♦ La recherche desitesInternet 26
♦ La mise enphase dessources documentaires
duservice 27
2.2.2. Analyse de la valeur d'usage de chaque sourceetindice
depondération pourles livresetles périodiques 27
♦ Méthodeappliquéeaux livres 28
♦ Méthode appliquéeauxpériodiques 29
2.2.3. Dupapier à la base de données 31
♦ Laformalisationsousforme de tableaux 31
♦ Leproduitfini :la base de données 31
3èmePARTIE :BILAN ET PERSPECTIVES DU PROJET 35
3.1. Les problèmes rencontrés 35
3.1.1. L'indice de pondération 35
3.1.2. L'évaluation despériodiques 37
3.2. Perspective du projet 38
3.2.1. Veille documentaireet révision du fonds 38
♦ La révisiondufonds 38
♦ Veille documentaire 39
3.2.2. Larecherche multisupports sur l'intranet communautaire 40
CONCLUSION 42
BIBLIOGRAPHIE 44
ANNEXES 45
Introduction
INTRODUCTION
La communauté urbaine de Lille s'apparente par bien des aspects à une grande entreprise. Son action, bien que non commerciale, prenden compte la satisfaction d'un
besoin, celui des administrés qui lui ontremit, par leurs votes, la gestion de leurs cités.
C'est dans cet esprit que la communauté urbaine conduit ses projets et tient ses
engagements grâce auxcapacitéset à la motivation deses agents.
Si la communauté urbaine de Lille calque son fonctionnement sur celui d'une entreprise, elle en a également la structure. Les services opérationnels y sont
comparables par leur nature et leurs compétences et pour assurer leurs missions une bonne documentation etune information biengérée sontnécessaires.
Il s'agit donc d'un milieu où le service de documentation tient lieu de moteur
d'activité etoùla diffusion de l'information est un enjeu du fonctionnement. Consciente
de ces aspects, c'est dans le service de documentation - archives de la communauté
urbainede Lille quej'ai effectuémon stagede maîtrise.
C'est dans la notion de service que réside l'enjeu de ce stage. La finalité d'un
service de documentations'exprime dans sacapacité à communiquer. Ses objectifs sont de transmettre, faciliter l'accès, faire découvrir et apporter l'information nécessaire aux utilisateurs. Pour parvenir à atteindre ces objectifs, il lui est nécessaire de réaliser des
« produits » etdes « services documentaires».
Afin de fournirà leurs usagers cesprestations, le service de documentation de la
communauté urbaine de Lille dispose d'un fonds documentaire varié et ses sources d'information disponibles sont multiples. Fournir l'information utile et pertinente à
l'usager revêt alors un caractère problématique et c'est cet aspect de la documentation
que j'ai analysé pendant deux mois. Il s'agit de trouver l'information qui pour les usagers serait pertinente et de leur fournirque de l'information ajustée, adaptée à leurs besoins.
Introduction
Ma mission consiste alors à mettre en interaction les différentes sources
documentaires du service avec les dossiers documentaires etde réaliser un indice pour
chaquesourcecapable d'indiquer leurniveaude pertinence.
Ce sujet peut se traduire par la problématique suivante xomment optimiser le fonds documentaire du servicepourles membres de l'équipe ?
Il s'agit d'unaspect important de la documentationquede savoirgérer unfonds documentaire important et varié dans un souci d'efficacité et de pertinence pour
satisfaireaumieux les besoins des usagers. Ce stage m'a donc amené à réfléchirsur ce
qu'était les besoins en documentation pour les agents de la communauté urbaine de Lilleetsurlesmoyensàmettre en œuvre pourles satisfaireaumieux.
Je montrerais donc, dans ce rapport comment j'ai mené cette mission et la méthode quej'ai utilisé pour satisfaire les objectifs du service de documentation de la
communautéurbaine de Lille.
Nous analyserons donc, dans une première partie, l'existant, le lieu de stage, en
présentant l'entreprise, puis le service documentation - archives de la communauté
urbaine de Lilleetendéfinissant les contours de la missionetsaproblématique.
Puis, dans une seconde partie, nous détaillerons les étapes de la réalisation du
projet ainsique la méthodologie nécessaire pourle réaliser. Etenfin, dans unetroisième
partie,nous dresseronsunbilan du stage etenvisagerons lesperspectives duprojet.
Analysedel'existant
lèrePARTIE : ANALYSE DE L'EXISTANT
1.1 .Présentationde l'entreprise
1.1.1. Les communautésurbaines
♦ Historique
Parueaujournal officiel du 4 janvier 1967, la loi n°66-1069 du 31 décembre 1966 relative aux communautés urbaines, stipule que «la communauté urbaine est un établissement public administratif» qui peut être crée dans une agglomération de plus de 50000 habitants.
L'objectif de la communauté urbaine est de créer, au - dessus des communes qui continuent d'exister, une entité forte de compétences multiples et dotée d'une
autonomie maximale dans les domaines de lafiscalité, de la finance etdupersonnel.
En d'autrestermes, unesuperstructure de gestion pluri-communale dont les prérogatives
se sontvues renforcées parla loi de décentralisation du 6février 1992.
Cette organisation permet ainsi aux communes membres de partager les
compétenceset lesmoyensde les assumer, en vued'une meilleure gestion.
♦ Fonctionnement
Entre respect de la personnalité des communes et conception communautaire,
cette collectivité territoriale calque sa structure surcelle communale.
Elleestadministrée par unconseil de délégués élus parchaque conseil municipal.
Ce conseil comprend entre cinquante et cent cinquante cinq membres et élit son bureau composé d'un président et de vice-présidents. Il règle, par ses délibérations, les
affairesqui sontde la compétence de la communauté.
Analysede l'existant
Le président et son cabinet représente l'organe exécutif de cette organisation représentantede la fonction publique territoriale.
♦ Compétences
Les douze communautés urbaines de France sont donc des entreprises publiques
de coopération intercommunale qui ont pour mission fondamentale de gérer les projets d'agglomérationtoutenrespectantles structurescommunales.
Les compétences des communautés urbaines sont étendues, elles vont de
l'aménagement du territoire aux transports urbains de voyageurs, en passant par le tri
sélectifetla voirie. Autrement dit ses deux grandsdomaines de compétence concernent
l'aménagementetles services publics.
Les communautés urbaines peuvent assurer leurs missions grâce à leur financement qui obéit aux mêmes règles que celui des communes : emprunts, impôts
locaux, dotation globale d'équipement et de fonctionnement ainsi que les fonds de
compensation de la T.V.A.
1.1.2. La communautéurbaine de Lille
♦ Présentation
Née le 22 décembre 1967, agglomération aussi bien urbaine que rurale, la communauté urbaine de Lille est constituée de 87 communes et de 1065467 habitants sur une superficie de 612 km2. (Voir Annexe 1 : carte des 87 communes de la
communautéurbaine deLille)
Devenue Lille - Métropole, la communauté urbaine de Lille est aujourd'hui une
organisation qui met tout en œuvre pour contribuer au développement de l'agglomération lilloise, qu'elle désire voir devenir internationaleettransfrontalière.
Analyse de l'existant
♦ Organisation
Afin de gérer cette superficie la communauté urbaine de Lille est équipée d'une
structure organisationnelle adaptée, comparable à celle d'une entreprise, comme nous
pouvons leconstatersurl'organigramme.
Organigramme simplifié de la Communauté urbaine de Lille
(voirannexe2 : organigramme officiel)
Analysedel'existant
Le conseil de communauté estl'organe exécutif de la Communauté urbaine, il se
compose de centcinquante cinq membres répartis en sixgroupes politiques etprésidés
par Pierre MAUROY; ce conseil gère et fixe les grandes orientations de la communauté.
Pourappliquer les orientations votées parleconseil, cette organisation dispose de 2894agents répartis encinqdirections fonctionnelles.
Ces grandes directionssont:
Développement de la métropole
Ressourceshumaines,moyens générauxetsystème d'information Affairesjuridiquesetinstances
Financesetprogrammation pluriannuelle Directiongénérale des services opérationnels
Ces cinq directions rassemblent les principaux domaines d'intervention de la
communauté, à savoir:
Lestransports collectifs
L'écologie urbaine
Lacirculationetla voirie
L'aménagementetle développement
Le service incendieetsecours.
Cesontautour deces grands domaines de compétencesquetravaillel'équipe du service
documentation-archives de la communauté urbaine de Lille.
Analyse de l'existant
1.2. Le service Documentation - archives de la communauté urbaine de
Lille : un centre de documentationd'entreprise
1.2.1. Lesmissions duservice
Le service Documentation - archives est le seul service de documentation de la
communauté urbaine de Lille. Outre la documentation nécessaire au bon fonctionnement des services ainsi que la documentation privée des agents
communautaires,toutedocumentation se concentre dans ce service. Gérépar une équipe
dequinzepersonnes, dont deux documentalistes.
Ce service doitassurertroismissionsessentielles :
La conservation des documents constitutifs des archives de la communauté urbaine de Lille
La gestion etla diffusion de l'ensemble des périodiques et desouvrages commandés parles services et les élus
Letraitementetla mise àdisposition de l'information professionnelle, nécessaire au fonctionnement des servicesetdes élus.
Cette dernière mission, consiste dans un premier temps à traiter l'information professionnelle, par la sélection rationnelle, homogène et complémentaire des sources d'information. Il s'agit ici des opérations de collecte, de traitement et de mise à
disposition de l'information utile, à partir du champ de compétence communautaire.
De plus le service travaille sur la conception et l'exploitation des données documentaires, par l'analyse et la constitution de dossiers documentaires, par l'enrichissement de sa bibliothèque administrative et technique et par la gestion de fichiers etbases de données informatisées accessiblesenréseau.
Enfin, le service offre des prestations à destination des agents communautaires,
des élus et des usagers de la communauté urbaine de Lille, comme le traitement des
recherches documentaires etla diffusion sélective d'informations.
Analysede l'existant
1.2.2. Lesprofilsd'usages etlesusagersdu service
Yves - François LE
COADIC1
fait la typologie desusagers de l'information etlesdécritcommetel :
Les usagersdit «sur- site », c'est à dire les usagers d'un service de documentation
qui se trouvent dans le même lieu de travail, le même bâtiment que le service qui
leurfournit l'information dont ilsontbesoin.
Les usagers dit «hors site », ceux qui ont une activité professionnelle dans un lieu
différent de celui ducentre de documentation.
Lesusagers experts, qui sont capables de menerleurs recherches documentaires de
manièreautonome.
Les usagers novices, qui eux ont besoin de l'aide de professionnels de la
documentation.
Les usagersréguliers ouirréguliers Les usagerslégers,moyens ou lourds.
Le service de documentation de la communauté urbaine de Lille doit répondre aux
demandes de tous ces types d'usagers. Ses prestations concernent un public interne,
composé dupersonnel communautaire, ce qui n'implique pas une demande homogène
car ce personnel peut être juriste, technicien de la voirie, spécialiste de tel ou tel
domaine.
Le service répond également à un public externe composé essentiellement de
chercheurs, d'universitairesoud'étudiants.
Seul, ce service doit répondre à de multiples attentes. Il doit faire face à des domaines différents etàdes technicités différentes, il doitêtre capable d'être généraliste
ouparticuliersurtel outel sujet.
C'est pour cette raison qu'il est difficile d'évaluer la demande car elle est très variable. Ce serviceprivilégiedonc l'information bruteavec untraitement documentaire
minimum,comme nouspouvons leconstaterdans les prestations qu'ilpropose.
1
LECOADIC,Yves-François. Usagesetusagersdel'information. Paris :Nathan universitéADBS,
1997. Collection128 pagesInformation Documentation.P.63.
Analyse de l'existant
1.2.3. Lesprestations du service
♦ Les panoramasdepresse
Unedesactivitésessentielles du service documentation delacommunauté urbaine
de Lille est de mettre à disposition des agents, deux revues de presse sur l'intranet
communautaire, c'est à dire sur le réseau informatique de la communauté urbaine de Lille. Ainsi, sans se déplacer, le personnel communautaire reçoit sur son poste
l'information utile dont il a besoin, et qui est principalement constituée de la presse
écrite.
Par ce biais le service transforme donc un flux entrant d'information en flux
sortantimmédiatementdisponible.
Le service fournit deuxpanoramasdepressesous forme électronique :
Un panorama quotidien constitué d'informations générales issues essentiellement desquotidiens ethebdomadaires régionauxetnationaux. Ilapourbut d'informer les services sur cequise passesurle territoirecommunautaireetsurle plan national.
Un panorama hebdomadaire de la presse administrative et technique, plus scientifiqueetdestinéplus précisémentaufonctionnement des services.
Lasélection des articles se faitselonuneliste de thèmes définis enfonction desgrandes
compétences communautaires. Il s'agit alors de couper, coller et copier, et scannériser les articles selon le processus suivant :
Analysede l'existant Découpage et montage Saisie des résumés Exportation du résultat Reconnaissance des caractères etcorrection des documents
"fa
Scannérisation des articles Stockage des images Indexation T Messagerie Interrogationparl'utilisateur Utilisateur final
Accèsauxdocument:
Ce nouveau format procède d'une adaptation aux nouvelles techniques de
diffusion de l'information etde la communication, mais aussi d'un souci d'efficacité et
de rentabilité.
Analyse del'existant
♦ Lesbases de données
Il existe deux sortes de base de données au sein du service documentation de la communauté urbaine de Lille. Une base de données interne, constitué de la documentation administrative et du fonds documentaire. Et une base de donnée interne
composée des CD Rom achetés par le service avec leur licence d'exploitation, bientôt
disponibles surle réseau.
♦ Lesdossiersdocumentaires
Le servicepropose àses usagers deuxsortesde dossiers documentaires.
Les dossiers documentaires à la demande, c'est à dire commandés par un agent communautaire, ou constitué occasionnellement à la suite d'un événement, donc par
anticipation de la demande.
Les dossiers documentaires stables et thématiques en fonction des grandes compétences communautaires. Mais nous développerons sur ces derniers lors de notre
secondepartie.
1.3. Définition de la missionetanalyse de laproblématique
1.3.1. Définition de lamission
Quand il utilise un système d'information, l'usager veut aller au plus vite à l'essentiel, c'est àdire à l'informationpertinente.
C'est pourquoi, dans un service de documentation, un fonds documentaire cohérent est un atout essentiel de son fonctionnement. Si elle est mal gérée, une documentation variée et abondante peut entraîner des défaillances dans la gestion de la qualité.
Analyse de l'existant
Malgré desressources documentaires abondantes, les besoins des usagerspeuvent
n'être que partiellement satisfaits. Dans ce cadre il me fallu donc répondre à cette
question :quels sont lemoyenle plus adapté pourobtenirune informationpertinente, en
adéquationavecles besoins desusagers?
Ma mission a donc consisté dans le projet de mettre en interaction, d'établir des
complémentarités entre les différentes sources d'information, qui constituent le fonds
documentaire du servicedocumentationde la communauté urbaine de Lille.
Ces différentes sources devant être mises en phase avec les thèmes des dossiers
documentaires stables etpermanentsdu service, sousforme de tableaux.
Pour accroître l'efficacité du système etpermettre unaccès direct à l'information pertinentepourl'utilisateurune réflexion sur unindice depondérationdechaque source parrapportauthèmes des dossiers documentaireseramenée.
Ainsi, par ce biais, réunir dans un même endroit l'ensemble des informations
concernant un thème donné, pour éviter de se disperser lors de la recherche
documentaire. Cette méthode permettant alors un accès plus rapide et plus efficace à l'information et introduisant, par les indices de pertinence, des étapes dans
l'approfondissementdu sujet.
Il s'agit donc de déterminerce que Yves-François LE
COADIC2
appelle l'utilitéde l'information : « L'information dont on use peut être utile ouinutile, elle permet ou non larésolution d'un problème, la satisfaction d'un besoin. L'utilité d'une information
est alors une mesure objective de son importance. ». Dans ce sens, cette mission
consiste à déterminer pourchaquethème l'information utileencasde recherche.
2
Idemp.55.
Analyse del'existant
1.3.2. Analyse de laproblématique
Pour satisfaire ses usagers, le documentaliste se doit non seulement de connaître
parfaitement leurs besoins mais aussi de mettre en œuvre tous les moyens d'accèspour
trouverl'informationlapluspertinente
Ma mission s'inscrit donc dans le cadre d'une optimisation du fonds pour les membres de l'équipe qui réalise les recherches documentaire pour les usagers qui désirent obtenirrapidement l'information pertinente dont ils ontbesoin.
En effet, dans un service qui dispose d'un grand nombre de ressources documentaires, il est important d'étudier de quelle manière améliorer le taux
d'utilisation du fonds.
De plus, unservice de documentationcomme celui de la communautéurbaine est
soumis aux même règles qu'un centre de ressources documentaires d'entreprise, etpar
là même il doit répondre à des critères de productivité et doit être capable de gérer au
mieuxsonbudget.
Ainsi, la mise en concurrence des différentes sources d'information disponibles
dans ce service, peutpermettre à terme une évaluation du fonds, afin de rendre compte
desonadéquationaveclesbesoins duservice.
Après avoir annoncé les différents enjeux de cette mission, étudions maintenant
lesétapesnécessaires à la réalisation deceprojet.
Lesétapes nécessaires à laréalisation de la mission
2èmePARTIE . LES ETAPES NECESSAIRES A LAREALISATION DE LA
MISSION
2.1. Analyse des sourcesdocumentaires du service
Afin de mettre en interaction les différentes sources d'information disponibles avec les dossiers documentaires, il faut au préalable analyser les enjeux de ces sources
etleurs implicationsauniveau documentaire. Etudions les enlescomparant.
2.1.1. Les dossiers documentaires
Viviane COUZINET3 définit le dossier documentaire comme étant «un ensemble de pièces sélectionnées et organisées pour aider à résoudre un problème donné, réunies matériellement dans un emballage destiné à en faciliter le stockage, la manipulationetéventuellement letransport ».
Le service documentation-archives de la communauté urbaine de Lille dispose
d'une dizaine de dossiers documentaires, établis selon une liste de thèmes définis en
corrélation avec les grandes compétences communautaires, (voir annexe 3 : liste des
thèmes)
A ces dossiers stables, viennent s'ajouter quelques dossiers ponctuels ou liés à un événementparticulier.
Ils sont constitués dans le but de répondre globalement à la demande de
l'organisme dans lequel ils se trouvent, tout en préservant suffisamment de souplesse pourfavoriser la diversité des usages.
Ces dossiers sont constitués d'une sélection d'articles de presse ou de périodiques, ils sont accessibles sur place, à la demande, pour les usagers, mais constituentsurtoutunebase de recherche pourles documentalistes du service.
'
COUZINET, Viviane,etal. Ledossier documentaire. Paris ADBS, 1994. Collection Sciencesde
l'information, p.17.
Lesétapesnécessaires à la réalisation de la mission
Il s'agit donc d'une base d'informations brutes (non traitées) mais réalisée en fonction d'unplan de classementdéfini.
Viviane COUZINET établit une distinction entre le dossier documentaire outil et le dossier documentaire produit, et les inscrit dans la chaîne documentaire, de la manièresuivante :
Lesdossiers dans la chaînedocumentaire5
CONNAISSANCEDEL'ENVIRONNEMENT
COLLECTEDEL'INFORMATION
V
SELECTION DES DOCUMENTS
\7
ANALYSEDES DOCUMENTS
INDEXATION
CONSTITUTIONDUFONDSDOCUMENTAIRE
e¥<
DOSSIER OUTIL
\7
QUESTIONS DES UTILISATEURS
U
REPONSE DOSSIEROUTIL (Besoin standard) DOSSIER PRODUIT (Sur mesure) FEEDBACK(Enrichissement du dossier outil)
4
Idemp.5 5-56
5
Ibidemp.56
Lesétapes nécessairesà laréalisation de lamission
Dossier produit et dossier outil ont une composition et une utilité différente.
Pour Viviane COUZINET6 «le dossier outil correspond au dossier constitué par le
documentaliste pour sa propre activité de recherche et pour répondre aisément,
directement aux utilisateurs. Il est standard, perpétuellement ouvert et mis à jour constamment. » elle oppose ce dernier au dossier produit qui lui «est réalisé pour un
besoin unique, spécifique à un moment donné. Il est constitué sur mesure, sur une périodedéfinieetfermée. »
QUESTIONS PERMANENTES
£
ANALYSEDES BESOINS
&
COLLECTE DES DONNEES
XX
REGROUPEMENT (indexation)
xx
STOKAGE
DOSSIER OUTIL Fonds documentaire Autres sources DEMANDE OCCASIONNELLE
XX
ANALYSE DE LADEMANDE&
RECHERCHED'INFORMATIONXI
ANALYSEDESRESULTATS
XI
ORGANISATIONDUDOSSIER£
SYNTHESEXI
DOSSIER PRODUIT UTILISATEURS DESTINATAIRE Del'outilauproduit. 6 Ibid.p.13 19Lesétapesnécessaires à la réalisation de lamission
Le service documentation- archives a fait le choix de privilégier la création et
l'utilisation des dossiers documentairesoutils. Leurgestion estsimpleetcorrespondaux attentes du service, l'intérêt majeur résidant dans leur faible coût d'exploitation et leur rapiditéd'utilisation.
Ces dossiers sont entretenus régulièrement et évitent ainsiundécalage entre les attentes etles besoins d'unepart, etles prestations documentaires d'autrepart.
Ces dossiers peuvent également servir de base pour de futurs dossiers documentaires produits, car ceux- ci sontcomposés de pièces identifiées et datées, ce qui peut permettre dans le dossier produit de donner des évolutions, de dresser des bilans.
Après avoir étudié les dossiers documentaires, découvrons maintenant les autres
sourcesdocumentairesdisponiblesdu service.
2.1.2. Les autressourcesdocumentaires du service
♦ Lespériodiques
Lasource d'informationprincipale du service estconstituée de lapresseécrite. Il dispose, eneffet, d'un fonds d'une centaine de périodiques. Ceux- ci se répartissent
enplusieurs catégories :
- La
presse quotidienne ou hebdomadaire, nationale et régionale, qui est
principalement utilisée pour la revue de presse, et qui permet aux agents
communautaires «d'avoir un retour d'information» sur les actions et les projets
dont ils ont la responsabilité. Elle n'est gardée que quelques années avant d'être détruite.
-La presse administrativeettechnique, qui comprend les revuesspécialisées dans les domaines de compétences de la communauté urbaine (la gestion des communes, le
bâtiment, l'intercommunalité...). Les rubriques y sont variées, généralistes et
particulières à la fois, elles permettent de suivre l'actualité d'un domaine, 20
Lesétapes nécessaires àla réalisation de la mission
l'expérience d'autres institutions. Le service dispose d'un fond importantde cetype
derevue, pourcertaines d'entre elles le fondremonte auxannées soixante.
-La presse juridique qui se compose essentiellement les journaux et les bulletins officiels ainsi quedes périodiques spécialisésdansce domaine.
- Les brochures
diverses, gratuites ou par abonnement, souvent spécialisées dans un domainecomme l'eauoulesemplois jeunesparexemple.
Ces différentes revues sont rangées par type dans les armoires de stockage du
service. Elles sont classées par ordre chronologique dans des boîtes à périodiques
rectangulairesencartonfort,ouvertes surle devantetprésentées surleur longueur. Certains de ces périodiques sontdépouillés et des articles sontentrés et
indexés
fréquemment dansla baseTexto.
♦ Labibliothèque
Labibliothèque du service documentation- archives de la communauté urbaine
de Lille est une bibliothèque administrative. Son fond est constitué d'environ 1500
ouvrages.
Ces ouvrages sontdisposés dans les rayonnages selonun plan de classement qui comporte neuf thèmes. Il s'agit d'une classification DEWEY simplifiée et adaptée au fond de livres dont dispose le service, (voir annexe 4 : plan de classement de la bibliothèque)
Ces ouvragessont cataloguésdans la base de données Texto,qui sert à gérerles emprunts. Ils sont disponibles au personnel communautaire, qui peut les emprunter ou les consultersurplacedans le local de la bibliothèque.
Ils sont également un outil de travail pour les membres du service
documentation, quiypuissent l'information nécessaire à leur recherche
documentaire.
Lesétapesnécessaires à la réalisation de la mission
♦ Le multimédia
Ce nouveau mode de stockage de données que constitue le CD ROM trouve
égalementsaplace ausein de ce service de documentation. Facile de stockage etdense
parsoncontenu, ilpermetde fourniraux utilisateursune grande quantité d'informations
et une interface conviviale. Le service en possède une dizaine. La plupart concernent
des sujets techniques comme la construction et le bâtiment, les techniques liés à l'environnement et à l'urbanisme, mais également aux normes, aux cours des comptes, etc...
Ils sont disponibles, pour le personnel communautaire, à la demande. Consultables surplace,ils peuventparfois êtreempruntés.
Ce nouveausupporttend à remplacer dans certainscas le livre, caril permet, par sesmises àjour régulières,uneactualitéque nepermetpas l'éditionclassique.
♦ Lessourcesd'informationenligne
Ce service utilise deplus enplus, pour cesrecherches, les sources d'information
en ligne, etplus particulièrement Internet. Ce nouveau médiapermet un accès rapide à
l'informationsurtoutpourdesrecherchesprécises.
Comme se fut lecas pourlesrésultats durecensementde l'année 1999, l'équipe
du service s'est connecté au site de l'INSEE pour y puiser les informations dont ils avaient besoin.
Cette utilisation ponctuelle tend à se généraliser et une liste des sites Internet utiles aux services de la communauté urbaine de Lille est disponible sur l'intranet communautaireetpermet, grâce àdes lienshypertextes, unaccèsdirectau site demandé
sur unsimpleclic de souris, (voirannexe5 : listedes sites Internet utiles)
De plus le service dispose d'un accès à certains sites par un abonnement et
complète ainsises sourcesd'information disponibles.
Le service documentation - archives de la communauté urbaine de Lille tend
donc, par la multiplication de ces supports, à devenir pour ses usagers un centre de documentation multisupports. Néanmoins, pour les membres de l'équipe ce
Lesétapesnécessaires à laréalisation de la mission
foisonnement des sources rend plus difficile la recherche documentaire. Où chercher ?
Quelle source privilégier ? Comment coordonner ces différentes sources ? deviennent
des questions préalablesàtouterecherche.
Comment remédier à ce problème et guider la recherche sur les grands thèmes
établisenfonction desgrandes compétences delacommunautéurbaine?
La création d'un outil qui permette un accès plus rapide et plus efficace à l'information recherchée et qui rassemble les diverses sources documentaires paraît
alors nécessaire.
Etudions donc la réalisation d'un tel outil.
2.2. Laréalisation duproduitetméthodologie de la mission
2.2.1. L'évaluation des sources
♦ Aménagementdu plan de classement
Avant de coordonner les différentes sources documentaires, il a été nécessaire
d'étudier avec attention les grands thèmes des dossiers documentaires. Ils sont établis sous forme d'un plan de classement adapté aux besoins du service et en phase avec les
grandes compétences communautaires.(voirannexe 3 : liste des thèmes)
Ce plan de classement se présente sur le principe de l'arborescence des
classifications, à chaque thème ou mot - clé est associé des sous- thèmes qui le
définissent. Ces sous-thèmes renvoienteux-mêmes à d'autrestermes par des liens de
synonymie ou d'association. Ainsi le mot - clé «transport» peut renvoyer au «plan de
déplacements urbains » ouà la «loisurl'air ».
Chaque dossier documentaire renvoie à un mot - clé, à l'intérieur des dossiers
est constitué des sous - dossiers qui eux renvoient aux sous - thèmes et aux termes
associés.
Ainsi après avoir assimilé la liste de thèmes et compris la réalité qu'ils recouvrent, il a été nécessaire de sélectionner les thèmes avec lesquels mettre en
complémentarité lessources documentairesdisponibles du service.
Lesétapesnécessairesàlaréalisation de la mission
J'ai donc divisé certains thèmes en deux ou trois thèmes selon les cas, car
parfois, les sous-thèmes évoquaientdes réalités si fortes qu'ils pouvaient s'apparenter
à des thèmes. Par exemple, j'ai divisé le thème «écologie urbaine», en trois thèmes :
« eauetassainissement», «résidus urbains» et«protection de l'environnement ». Il en a
été de même pour les thèmes «ressources humaines», «aménagement et urbanisme»,
«urbanisme social et solidarité urbaine», «finances». Ainsi au lieu de douze thèmes,
j'en ai comptabilisé vingt deux.
Ces vingt deux thèmes vont servir alors de base à la sélection d'ouvrages et de
périodiques,quiserontmis enphasesousla forme d'un tableau.
Mais avant toute sélection, il est nécessaire de connaître la valeur de chaque
source et d'évaluer leurs différences afin d'appliquer une méthode d'analyse propre à chacuned'elles.
En effet, le livre est caractérisé par le fait que l'information qu'il contient est
figée. De plus l'information y est diffusée avec un certain retard. Au contraire, dans le
périodique ou la revue l'actualité est respectée, mais parfois analysée avec moins de
recul. Pour le texte juridique ou législatif, les informations sont immédiatement applicables, souvent durant de longues années, mais il faut surveiller les mises à jour. Enfin,pourle CD ROM, les mises àjoursontrégulières mais parfois espacées.
Ainsi à partir de ce constat, les principaux critères de sélection nécessaire pour connaître la valeur des documents étaient: La fiabilité du document (fiabilité de la source), sonactualité, lerespectdesdifférents points devue etdes différentes opinions.
Avanttoute sélectionje mesuis imposée de fairele pointsurlesdossiers, et lors de lasélection,j'ai vérifié régulièrement l'adéquation des documents sélectionnés avec lesbesoins définisetenréfléchissantauxélargissements possibles.
Il est très utile de réexaminer l'intérêt de chaque document à la lumière des autres documents, l'apport d'un nouveau document pouvant remettre en cause
l'utilité
desautres.
Je me suis donc fixée une liste de critères, des impératifs à respecter. L'intérêt
des documents adonc étérevupériodiquement, nonseulementà lalueur de cescritères
mais aussi enfonction de l'ensemble des documents. Les critères définis ontété croisé
afin de déterminer ledegré de pertinence du document.
Lesétapesnécessaires à la réalisation de la mission
♦ Evaluation etsélection despériodiques
Il s'agit ici de compléter les phases de la chaîne documentaire, développée par Jacques
CHAUMIER7.
Après l'analyse des besoins, la recherche des sources et leurs acquisition, vient la phase de sélectiondes documentsavantle catalogageetl'analyse.La phase de sélection et la plus délicate selon CHAUMIER car le
documentaliste ne peutpastraiter la totalité de la documentation de son service, il faut
donc choisir les documentsqui feront l'objetd'une analyse. Il s'agit desdocuments les pluspertinentsetutilespourle servicede documentation.
La phase
d'analyse8
consiste en deux opérations, celle de condensation quiconsiste àextrairel'informationutile quecontientchaque documentetà la sélectionnée, puis celle de l'indexation qui est une description du contenu du document à l'aide de
motsclés defaçon àproduireunensemblecohérent d'informations.
J'ai donc appliqué cette méthode etj'ai, dans un premier temps, établis d'une fiche analytiquepourchaque périodique. Cesfiches comprenantles différentesmatières traitées, les grandes divisions et les idées clés développées en général pour chaque
revue. J'ai ensuite réalisé un résumé sur ces grandes tendances, grâce àun échantillon
représentatif de
plusieurs
années.Plusieurs observations et analyses ont été utile pour établir l'originalité de
certains périodiques, car de nombreuses revues du fond du service se ressemblent
beaucoup au premier abord, une étude plus profonde
s'impose
alors pour définir leurs différences depropos etd'objectif.Ces fiches établies, j'ai traduit les concepts retenus par rapport aux plan de classement.
♦ Les ouvragesetles CD ROM
Le choix des CD ROM ne m'a pas posé de problème car leur nombre restreint
permettait uneconsultation complète et attentive de leur contenu. Il a donc s'agit ici de les répartir selonles thèmes qu'ils pouvaientconcerner.
7
CHAUMIER,Jacques. Travailetméthodes dudocumentaliste. ESF, 1993. P.17-18.
8
Idem, p.43
Lesétapesnécessairesàlaréalisation de la mission
Les monographies peuvent sembler peu intéressantes pour qui a l'obligation de fournir des données récentes et de faire le point sur un problème d'actualité car les données utiliséesparl'auteursont généralementantérieur à l'année d'édition,mais elles
peuvent s'avérer être d'un grand secours car les problèmes peuvent être traités sous
différentsaspects, toutes les conséquencesetles implicationspeuvent être mentionnées. Cette exhaustivité peut être précieuse pour le documentaliste car elle permet de compléterles pistederechercheetd'envisagerle problème de manière plus globale.
J'ai sélectionné les livresselondes critères de pertinenceparrapportaux thèmes
concernésenrelevantsystématiquement les références bibliographiques de chacuneten
réalisant une analyse de contenu. J'ai privilégié les ouvrages de législation et de
jurisprudence. J'ai évalué dans un premier temps, grâce au sommaire, le contenu thématique des ouvrages, puis par une analyse plus poussée à considérer le type de
publicviséetlediscours proposéparl'auteur.
J'ai ensuite, par comparaison du contenu, choisi les ouvrages les plus complets etlesplus représentatifs desthèmesdu plan de classement des dossiers documentaires.
♦ Larecherche desitesInternet
J'ai abordé la sélection de sites web en m'appuyant sur la liste des sites utiles
répertoriés parlesmembresde l'équipe, (voirannexe5 : liste des sites Internet utiles)
Cette liste se compose essentiellementde sites institutionnels, car l'information yestfiableetcontrôlée, etcorrespondauxbesoins d'information du service qui relèvent
souventdulégislatifetde
l'information
institutionnelle.Afin de compléter cette liste, j'ai visité ces sites institutionnels, qui souvent
comportentdes liens qui renvoient àd'autres sites intéressants pourle service. Puis j'ai
utilisé les moteursderecherche(Yahoo etAlta vista)pourcompléter lacollecte de sites concernantles thèmes.
Si le réseau Internet a fourni une information importante, ses apports son
inégaux en fonction des thèmes. Toutefois Internet pose en général le problème de la fiabilité des sources, mais j'ai fait face à ce problème en privilégiant les sites institutionnelsetles sitesd'organismes contrôlés.
Lesétapesnécessaires à la réalisation de la mission
♦ Lamiseenphasedessourcesdocumentaires duservice
Lessourcesretenueslors de la sélectionsontensuite rassembléesparthème, une sourcepouvantconcernerplusieursthèmes.
Aprèsavoir sélectionné lessourcesà retenir, l'ordre de classement s'étudie selon
des critères de pertinence etpar l'établissement d'un indice de pondération calculable pourchaque source.
2.2.2. Analyse de lavaleur d'usage de chaque source etindice de pondération
pourles livresetles périodiques
Jacques
CHAUMIER9
évoque cette question. Pour lui, «l'objectifdu service de documentation est de procurer à l'utilisateur, en réponse à une question, tous les documents pertinents et seulement les documents pertinents. ». Il faudrait ainsi trouver,à côté des sourcesrépertoriées autourd'un thème, unemarque qui les différencie etqui
évoque leurvaleurd'usage pourle documentaliste, leur degré de pertinence par rapport
authème.
La création d'unindice capable d'indiquer lapondération, d'un ouvrage oud'un périodique par rapport à un thème donné est une opération complexe. D'abord, parce qu'il existe peu ou pas d'ouvrages de référence sur ce sujet, et qu'il s'agit d'un cas
particulier d'application, la pondération exprimant ici l'importance d'un document sur
unthème,saqualité, son adéquation.
Cette pondération qui permet d'augmenter le taux de pertinence, est, dans la plupart des cas, comme sur Internet, un calcul de la fréquence des termes dans les documents. Si dans un document on retrouve dix fois le terme «voirie», alors ce
document serapertinentetaura unfort indice de pondérationpourlethème «voirie».
Or dans le cas présent ce système de calcul ne convient pas car on ne peut pas
comptabiliser les récurrences des termes dans les différentes sources de manière
9
Ibidem. P. 13.
Lesétapes nécessaires à la réalisation de la mission
manuelle, il ne s'agit pas d'un système informatique capable de comptabiliser les
occurrences d'un terme dans un document, de plus certains termes peuvent être
polysémiques.
Il s'agit davantage ici de calculer le degré deproximité,oudesimilitudeentre un document et un thème, d'évaluer le degré d'expertise du document : Est - ce que tel
thème est évoqué de manière significative dans tel livre ? Lui est - il entièrement
consacré ? Est-ce que surtel thème, les documentalistes peuventse fier àcetouvrage
ou se référeràtel périodique, sans que cela occasionne du bruit dans leur recherche. Se
sontcesquestions qu'il faut avoirentêtepourétablirl'indice de pondération.
Dans ce cas l'analyse de la valeur d'usage d'une source se fait lors de la
sélection, si l'on retient un ouvrage ou un périodique c'est qu'il correspond alors de manière significativeauthèmeetqueson usage seraimportantencasderecherche.
D'autres critères sont à prendre encompte dans la réalisation d'un indice, outre
la correspondance entre une source etunthème, il faut s'intéresser aux sources elles
-mêmes.
Eneffet, il fautprendre enconsidération la date de parution dupériodique oula
date d'éditiondu livre, carce critère est importantpourconnaître le crédit à accorder à
la source. Qu'il s'agisse d'un exemplaire récent ou ancien influe sur la validité de
l'information, car les techniques évoluent. La nature de l'ouvrage est également un critère, dans ce service de documentation la réglementation sera privilégiée. La
collection disponible dans le service est aussi un critère qui permet d'évaluer les
sources.
Ainsiunensemble de critèresaété défini enfonction de lasource.
♦ Méthode appliquéeauxlivres
Lechoix d'un indice chiffréparaîtalors plusapproprié pourcaractériser le degré
depertinence.
J'ai donc établi pour les ouvrages de la bibliothèque trois critères, avec un
systèmede points.
Lesétapesnécessaires à la réalisation de la mission
- Le critère date
: l'ouvrage choisi obtiendra 10 points s'il a été écrit dans les deux
dernières années, 8 points entre 1995 et 1997, 6 points pour les années 1990, 4 pointspourles années 1980,et2 pointspourles ouvragesécritsavant 1980.
La date estun critère importantpourles monographies car comme nous l'avons vu
plus hautsavaleurendépend.
Le critère éditeur : 10 points s'il s'agit d'un éditeur spécialisé dans le domaine de
connaissance du thème, 8 points s'il est spécialisé dans la branche d'activité, 6 pointspourles éditeurs généralistes mais s'il s'agitd'une collection surledomaine, 4 points pour un éditeur généraliste et 2 points pour les éditions étrangères. Ce
critère ayant pour but de caractériser l'information par sa source et par ce biais la légitimer.
Ce critère détermine la fiabilité de lasource, étantdans un système qui nécessitede
l'information contrôlée il est nécessaire de prendre en compte ce facteur. L'éditeur devient legarantdel'informationqu'il diffuse.
Le critère nature de l'ouvrage : 10 points pour un manuel de réglementation, 8 points pour les actes de colloques ou les rapports de conférence, 6 points pour les
ouvrages techniques, 4 points pour ceux théoriques et 2 points pour les ouvrages
menant une réflexion générale du sujet. Cet ordre correspondant aux besoins du
service.
Même si les besoins des usagers sontdifficiles à évaluer dans ce service, il apparaît
néanmoins que le besoin en information législative et réglementaire et grand et constant pour les agents de la communauté. C'est pourquoi j'ai privilégié les
ouvragesde réglementation. Les actesde colloquesou de congrèsont unnombre de
points importants carsouventon y débatdes sujets d'actualité, ilssontune occasion
de recherche et d'information et permettent d'additionner les apports des
spécialistes, de procéder à des synthèses par une société savante. Ce genre de
documents est une source privilégiée du service notamment lors de recherches
pointussurcertains sujets.
Lesétapes nécessaires àla réalisation de la mission
Ainsi ces critères sont appliqués pour chaque ouvrage sélectionné. Les points sont additionnés, le total est ensuite divisé par trois (le nombre de critères), puis il est
transforméenpourcentage.
Uneméthode similaire aétéutilisée pourévaluer les périodiques.
♦ Méthodeappliquéeauxpériodiques
L'évaluation despériodiquesse faitselon trois critères :
Le critère nature : 2 points sont accordés au périodique dont les articles sont
générauxouthéoriques, 4 points si les articles thématiques sontponctuels, 6 points s'il s'agit d'articles techniques, 8 points s'ilstraitent de l'actualité du domaine et 10 pointssi les articles du périodique rassemblentcesdifférentsaspects.
Le critère de la collection disponible dans service : 10 points si le service dispose d'un grand fond etqu'il estencore abonné à ce périodique, 8 points si le fond date des années 1980 et que le service est encore abonné, 6 points si le fond date des
annéesl990, 4 points si le service dispose d'un grand fond mais qu'il n'est plus abonné et 2 points s'il n'y a que peu de fond et pas d'abonnement comme c'est souventlecaspourles brochures.
Le critère de la fréquence : 10 points pour les revues entièrement consacrées au thème étudié, 8 points si cette revue a une rubrique consacrée au thème à chaque
numéro, 6points pour une rubrique fréquente, 4 points pour une rubrique rare et2 pointssi larevuefaitparaître unarticleponctuel.
Ainsi suivant la même méthode que pour les ouvrages de la bibliothèque ces
critèressonttransformésenpourcentage, pourdonnerunindice de pondération.
Nousobtenonsdonc,pourchaque source sélectionnée, unindice correspondantà la valeurde lasourceparrapportàunthème.
Il s'agit alors de formaliser ces données sous forme papier dans un premier
temps,puis sousla forme d'unebase de données.
Lesétapes nécessaires à laréalisation de la mission
2.2.3. Dupapier à labasede données
♦ Laformalisationsousforme de tableaux
Les informations ainsi récoltées doivent alors être mises en forme suivant un
tableauqui metenphase lessourcesdocumentaires entreelles pourchaque thème, (voir
annexe 6 :échantillon des tableauxréalisés)
Ces tableaux permettent alors d'un seul coup d'oeil de visualiser l'ensemble des
sourcesdisponiblespour unthèmeetde les classer selonunordre d'importancequant à
leurpertinence.
Après avoir élaboré ces tableaux, il m'a semblé pratique et plus rapide de les transformerenbase de données.
♦ Leproduitfini: la base de données
La base de données a été réalisée sous le logiciel ACCESS, privilégié par les
membres duservicepour safacilitéd'accès.
J'ai donc choisi de créer une base de trois tables : une table thème, comportant
les différents thèmes d'interrogation, unetable sources avecles différentes informations nécessairesàl'identification dessourcesetunetablenature desources.
Voici le MCDetle MLDcorrespondantà la base :
Lesétapesnécessaires à la réalisation de la mission
MCDcorrespondant à la base de données (modèle conceptuel de données) Lestermessoulignée correspondentauxclés primaires des tables.
MLDcorrespondant à la base de donnée(modèle logique de données)