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Dynamique d'un gaz de bosons ultra-froids dans un milieu désordonné : Effets des interactions sur la localisation et sur la transition d'Anderson

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Texte intégral

(1)

Dynamique d’un gaz de bosons ultra-froids dans un milieu

désordonné :

Effets des interactions sur la localisation et sur la transition d’Anderson

Benoît Vermersch sous la direction de Jean-Claude Garreau

(2)

Un gaz de bosons ultra-froids (1)

 1960 : Premier laser à Rubis

 1980-1995 : Refroidissement et piégeage des atomes

(3)

Un gaz de bosons ultra-froids (1)

 1960 : Premier laser à Rubis

(4)

Un gaz de bosons ultra-froids (2)

 1995 : Premier Condensat de Bose-Einstein

 1 objet quantique macroscopique (> 10000 atomes)

(5)

Un gaz de bosons ultra-froids (3)

 Des phénomènes spectaculaires : Soliton [Becker et al., 2008], Transition de Mott [Greiner et al., 2002], ...

(6)

... dans un milieu désordonné

(7)
(8)

Sommaire

Localisation d’Anderson

Le système unidimensionnel

Le système tridimensionnel

(9)

Sommaire

Localisation d’Anderson

Le système unidimensionnel

(10)

1.1 : Le cadre du problème

(11)
(12)

1.2 : Un phénomène non-intuitif

Potentiel d ´esordonn ´e

Probabilit ´e de pr ´esence

|φ(x)|2 ∼ exp[−2|x|/`]

(13)

Explication 1D

 Cristal parfait : Délocalisation du paquet

(14)

Rôle de la dimension

 Théorie d’échelle par “le gang des quatre” [Abrahams, Anderson, Licciardello et Ramakrishnan ]

 Comportement des systèmes électroniques de taille finie  Conductance g ∝ Lβ  β = d log g /d log L −4 −2 0 2 4 log g −5 −4 −3 −2 −1 0 1 2 β log ˜g D = 1 D = 2 D = 3 12

(15)

Rôle de la dimension

 Théorie d’échelle par “le gang des quatre” [Abrahams, Anderson, Licciardello et Ramakrishnan ]

 Comportement des systèmes électroniques de taille finie  Conductance g ∝ Lβ  β = d log g /d log L −4 −3 −2 −1 0 1 2 β log ˜g D = 1 D = 2

(16)

Exemple 2D

Sans désordre Avec désordre

(17)

1.3 : Situations physiques

 Courant électrique dans les solides [Anderson, 1958]

 Ondes électromagnétiques et sonores

[Chabanov et al., 2000, Hu et al., 2008].

 Ondes de matière (atomes froids)  Potentiel de tavelures optiques (speckle)

[Billy et al., 2008, Kondov et al., 2011, Jendrzejewski et al., 2012]

 Réseaux bichromatiques [Roati et al., 2008]  Rotateur pulsé [Chabé et al., 2008]

(18)

1.3 : Situations physiques

 Courant électrique dans les solides [Anderson, 1958]  Ondes électromagnétiques et sonores

[Chabanov et al., 2000, Hu et al., 2008].

 Ondes de matière (atomes froids)  Potentiel de tavelures optiques (speckle)

[Billy et al., 2008, Kondov et al., 2011, Jendrzejewski et al., 2012]

 Réseaux bichromatiques [Roati et al., 2008]  Rotateur pulsé [Chabé et al., 2008]

(19)

1.3 : Situations physiques

 Courant électrique dans les solides [Anderson, 1958]  Ondes électromagnétiques et sonores

[Chabanov et al., 2000, Hu et al., 2008].  Ondes de matière (atomes froids)

 Potentiel de tavelures optiques (speckle)

[Billy et al., 2008, Kondov et al., 2011, Jendrzejewski et al., 2012]  Réseaux bichromatiques [Roati et al., 2008]

(20)

Une expérience d’atomes froids (Institut d’Optique)

(21)

Le rôle des interactions dans un CBE ?

 Collisions entre particules↔Interférences quantiques

 Travail expérimental [Lucioni et al., 2010]  Approche à plusieurs corps [Delande et al., 2013]

 Simulations numériques dans le régime de champ moyen [Flach,

Shepelyansky, ..]

 Études des excitations du condensat

(22)

Le rôle des interactions dans un CBE ?

 Collisions entre particules↔Interférences quantiques  Travail expérimental [Lucioni et al., 2010]

 Approche à plusieurs corps [Delande et al., 2013]

 Simulations numériques dans le régime de champ moyen [Flach,

Shepelyansky, ..]

 Études des excitations du condensat

[Lugan et al., 2007, Gaul & Müller, 2011]

(23)

Le rôle des interactions dans un CBE ?

 Collisions entre particules↔Interférences quantiques  Travail expérimental [Lucioni et al., 2010]

 Approche à plusieurs corps [Delande et al., 2013]

 Simulations numériques dans le régime de champ moyen [Flach,

Shepelyansky, ..]

 Études des excitations du condensat

(24)

Le rôle des interactions dans un CBE ?

 Collisions entre particules↔Interférences quantiques  Travail expérimental [Lucioni et al., 2010]

 Approche à plusieurs corps [Delande et al., 2013]

 Simulations numériques dans le régime de champ moyen [Flach, Shepelyansky, ..]

 Études des excitations du condensat

[Lugan et al., 2007, Gaul & Müller, 2011]

(25)

Le rôle des interactions dans un CBE ?

 Collisions entre particules↔Interférences quantiques  Travail expérimental [Lucioni et al., 2010]

 Approche à plusieurs corps [Delande et al., 2013]

 Simulations numériques dans le régime de champ moyen [Flach, Shepelyansky, ..]

 Études des excitations du condensat [Lugan et al., 2007, Gaul & Müller, 2011]

(26)

Sommaire

Localisation d’Anderson

Le système unidimensionnel

Le système tridimensionnel

(27)

2.1 : L’équation d’Anderson-Schrödinger non-linéaire

discrète

i ˙φn =vnφn−φn+1−φn−1+g|φn|2φn

 Désordre : vn∈ [−W /2, W /2] est aléatoire

 Couplage : normalisé à 1.

(28)

2.2 : Stratégie 1 : Système de taille finie

 Destruction de la localisation aux temps très longs  Conséquence : Caractérisation complète impossible  Stratégie 1 : Système fini ouvert (absorbeur numérique)  Influence de la condition initiale L0

(29)

Exemple avec W = 2, L

0

= 7

Localisé g = 0 Chaotique g ∼ 10 Auto-piégé g ∼ 100

(30)

2.2 : Stratégie 1 : Système de taille finie

 Notre observable : probabilité de survie p(t) =Pn|φn|2

10−2 10−1 100 101 102 g 0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 p L0 3 7 13 21 31 41 Figure:t = 105 W = 4.

3 régimes : quasi-localisé, chaotique et auto-piégé. (décrit également par [Laptyeva et al., 2010])

(31)

Expérience à Florence :

0.1 1 10 15 20 25 30 35 40 ( m ) time (s)

(32)

Comprendre ces 3 régimes :



i ˙φn= vn+g|φn|2φn−φn+1−φn−1

 Localisé

 Chaotique (à un instant donné)

 Auto-piégé

(33)

Comprendre ces 3 régimes :



i ˙φn= vn+g|φn|2φn−φn+1−φn−1

 Localisé

 Chaotique (à un instant donné)

(34)

Comprendre ces 3 régimes :



i ˙φn= vn+g|φn|2φn−φn+1−φn−1

 Localisé

 Chaotique (à un instant donné)

 Auto-piégé

(35)

Comprendre ces 3 régimes :



i ˙φn= vn+g|φn|2φn−φn+1−φn−1

 Localisé

 Chaotique (à un instant donné)

(36)

Le régime auto-piégé :

 Argument énergétique :

E = Eint+ Epot+ Ekin

 Travail dans une bande de Bloch : Epot+ Ekin< Emax  Si Eint(t = 0)> Emax, Eint(t) = E − Epot− Ekin > 0

(37)

Comprendre ces 3 régimes :



i ˙φn= vn+g|φn|2



φn−φn+1−φn−1  Représentation en modes propres :

i ˙dν =νdν + g X ν1,ν2,ν3 Iν,ν1,ν2,ν3d ∗ ν1dν2dν3 (1)

 Localisé : Populations sont stables

 Chaotique : Excitation de nouveaux modes  Auto-piégé : Dynamique entre modes excités

(38)

2.3 : Stratégie 2 : Propriétés spectrales

 Objectif : Noter l’apparition des nouveaux modes

 → étudier l’apparition des fréquences correspondantes.  Régime chaotique ?

 Avantages numériques considérables.

(39)

2.3 : Stratégie 2 : Propriétés spectrales

 Objectif : Noter l’apparition des nouveaux modes  → étudier l’apparition des fréquences correspondantes.

 Régime chaotique ?

(40)

2.3 : Stratégie 2 : Propriétés spectrales

 Objectif : Noter l’apparition des nouveaux modes  → étudier l’apparition des fréquences correspondantes.  Régime chaotique ?

 Avantages numériques considérables.

(41)

2.3 : Stratégie 2 : Propriétés spectrales

 Objectif : Noter l’apparition des nouveaux modes  → étudier l’apparition des fréquences correspondantes.  Régime chaotique ?

(42)

Définition d’une observable

 Représentation mode |φi =P νdν|νi  Nombre d’états : Nombre modes excités.

P = P 1 ν|dν|4

 Régime localisé P = P(t = 0)

 Régime chaotique : nouvelles fréquences  Régime auto-piégé : Nombre fini de fréquences.

(43)

Définition d’une observable

 Représentation mode |φi =P νdν|νi  Nombre d’états : Nombre modes excités.

P = P 1 ν|dν|4  Régime localisé P = P(t = 0)

 Régime chaotique : nouvelles fréquences  Régime auto-piégé : Nombre fini de fréquences.

(44)

Définition d’une observable

 Représentation mode |φi =P νdν|νi  Nombre d’états : Nombre modes excités.

P = P 1 ν|dν|4  Régime localisé P = P(t = 0)

 Régime chaotique : nouvelles fréquences

 Régime auto-piégé : Nombre fini de fréquences.

(45)

Définition d’une observable

 Représentation mode |φi =P νdν|νi  Nombre d’états : Nombre modes excités.

P = P 1 ν|dν|4  Régime localisé P = P(t = 0)

 Régime chaotique : nouvelles fréquences  Régime auto-piégé : Nombre fini de fréquences.

(46)

Définition d’une observable

 Spectre de puissance : Sf ∝ |TF [P(t)]|2 Localisé g ∼ 1 0.0 0.4 0.8 f 10−8 10−6 10−4 10−2 100 S (f ) (a) Chaotique g ∼ 10 0.0 0.4 0.8 f 10−6 10−4 10−2 100 S (f ) (b) Auto-piégé g ∼ 300 0.0 0.4 0.8 f 10−10 10−8 10−6 10−4 10−2 100 S (f ) (c) 28

(47)

Définition d’une observable

 Notre observable : Entropie spectrale H =

´

df Sf log Sf log fmax

 Sinusoïde : Sf =δ(f − f0) → H = 0  Bruit blanc : Sf = 1/fmax→ H = 1

(48)

Définition d’une observable

 Notre observable : Entropie spectrale H =

´

df Sf log Sf log fmax  Sinusoïde : Sf =δ(f − f0) → H = 0

 Bruit blanc : Sf = 1/fmax→ H = 1

(49)

Définition d’une observable

 Notre observable : Entropie spectrale H =

´

df Sf log Sf log fmax  Sinusoïde : Sf =δ(f − f0) → H = 0  Bruit blanc : Sf = 1/fmax→ H = 1

(50)

Résultats

10−2 10−1 100 101 102 103 g 0.00 0.02 0.04 0.06 0.08 H L0 3 7 13 21 31 41

 Les 3 régimes sont visibles

(51)

Caractérisation complète du système

10−2 10−1 100 101 102 ˜ g 0.00 0.08 0.16 0.24 0.32 0.40 ˜ H L0 3 7 13 21 31 41 Lois d’échelle ˜g = gL−3/4, ˜H = HL3/4(L ≥ `(W ))

(52)

Caractérisation complète du système

 et le désordre ! 0 10 20 30 W 0.15 0.30 0.45 0.60 ˜ Hm ax (a) 0 10 20 30 W 8 12 16 20 ˜gc (b) 0 10 20 30 W 1.5 2.0 2.5 3.0 σ (c) 32

(53)

Conclusion 1

„ere

partie

 Résultats :

 Description des régimes

 Mise en évidence de la nature chaotique  Lois d’échelles

 Caractérisation complète L0, g , W

 Autre approche : longueur de localisation effective  Effets de décohérence

 Perspectives :

 Comprendre l’exposant de la loi d’échelle L−3/40  Effets du bruit quantique

(54)

Sommaire

Localisation d’Anderson

Le système unidimensionnel

Le système tridimensionnel

(55)

3.1 : Le rotateur pulsé quasi-périodique

h = p 2

2 + K cos x (1 +ε cos ω2t cosω3t) X n δ(t− n) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 t P u ls e s

(56)

3.1 : Le rotateur pulsé quasi-périodique

h = p 2

2 + K cos x (1 +ε cos ω2t cosω3t) X n δ(t− n) 100 101 102 103 104 105 t 100 101 102 103 104 105 106 107 108 hp 2i R´egime localis´e R´egime critique R´egime diffusif

 Régime localisé petits (K, ) → Régime diffusif grands (K, )

(57)

Résultats expérimentaux

 Récente démonstration expérimentale de l’universalité de la transition d’Anderson [Lopez et al., 2012]

A B C D E F G H I Data set 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 Critical exponent ν

(58)

3.2 : L’effet des interactions

 un condensat de Bose-Einstein quasi-1D  avec conditions aux bords 2π-périodique.

 Dans le régime de faibles interactions : Eint  Ekin  Équivalence brisée avec le modèle d’Anderson 3D

(59)

3.2 : L’effet des interactions

 un condensat de Bose-Einstein quasi-1D  avec conditions aux bords 2π-périodique.

(60)

3.3 : Équations de Bogoliubov

 Le condensat est-il stable ?

Ψ =√Nφ +X k

bkuk + b†kvk∗

 Évolution du condensat (équation GP) i ~dtφ = hφ + g|φ|

 Évolution de la fraction non-condensée [Castin & Dum, 1998] : i ~dt  uk vk  =  Q Q∗   h + 2g |φ|2− µ g φ2 −g φ∗2 −h − 2g |φ|2+ µ   Q Q∗   uk vk   Nombre d’excitations Nb =hvk|vki 39

(61)

3.4 : Stabilité du condensat

0.0

0.2

0.4

0.6

0.8

1.0

t

×10

4

10

−5

10

0

10

5

10

10

N

b g = 0.01 g = 0.1 g = 1 g = 4

(62)

3.4 : Stabilité du condensat

0.0

0.2

0.4

0.6

0.8

1.0

t

×10

4

10

−5

10

0

10

5

10

10

N

b g = 0.01 g = 0.1 g = 1 g = 4

 Un condensat pulsé est stable pour les faibles forces d’interactions.

(63)

Régime localisé

0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 t ×104 0 50 100 150 200 hp 2i condensat excitations g = 0.0001 g = 0.01 g = 0.1

(64)

Régime diffusif

0 100 200 300 400 500 t 0.0 0.8 1.6 2.4 hp 2 i ×104 condensat excitations g = 0.0001 g = 0.01 g = 0.1 42

(65)

Propriétés critiques

 Hypothèse :

σ2= tβFh(K− ˜K )tαi,

 ν exposant critique pour longueur de cohérence ξ ∼ |K − ˜K|−ν  limites localisées et diffusives ⇒

(66)

Propriétés critiques

10−4 10−3 10−2 10−1 g 6.2 6.3 6.4 6.5 ˜ K condensat excitations

 Le condensat et les excitations possèdent le même paramètre de stochasticité critique ˜K

(67)

Propriétés critiques

10−4 10−3 10−2 10−1

g

1.0 1.2 1.4 1.6 1.8 2.0

ν

condensat excitations

(68)

Conclusion 2

ème

partie

 Le formalisme de Bogoliubov nous a permis de :  montrer la stabilité d’un condensat pulsé

 mettre en évidence l’universalité de la transition d’Anderson pour un gaz de bosons ultra-froids

 Perspectives

 Construire l’expérience

 Caractériser le condensat pour des temps plus longs

 Nouvelles approches théoriques : Wigner,Husimi tronquée, TEBD, théories Bogoliubov ordre supérieur

 Construire l’expérience

(69)

Le défi des simulateurs quantiques

 Comprendre des systèmes complexes à l’aide de petits systèmes, plus simples

(70)

Merci

Merci pour votre attention

(71)

Anderson, P. W. (1958) Physical Review, 109 (5), 1492–1505. Becker, C., Stellmer, S., et al. (2008) Nature Physics, 4 (6), 496–501.

Billy, J., Josse, V., et al. (2008) Nature (London), 453, 891–894. Castin, Y. (2011).

In : http ://www.phys.ens.fr/∼castin/.

Castin, Y. & Dum, R. (1998) Physical Review A, 57 (4), 3008–3021.

Chabanov, A. A., Stoytchev, M., et al. (2000) Nature (London), 404(6780), 850–853.

(72)

Delande, D., Sacha, K., et al. (2013) New Journal of Physics, 15 (4), 045021.

Gaul, C. & Müller, C. (2011) Physical Review A, 83 (6), 063629–. Greiner, M., Mandel, O., et al. (2002) Nature (London), 415, 39–44.

Hu, H., Strybulevych, A., et al. (2008) Nature Phys. 4, 945–948. Jendrzejewski, F., Bernard, A., et al. (2012) Nature Physics, 8 (5), 398–403.

Kondov, S. S., McGehee, W. R., et al. (2011) Science, 334 (6052), 66–68.

Laptyeva, T. V., Bodyfelt, J. D., et al. (2010) EPL (Europhysics Letters), 91 (3), 30001.

(73)

Lopez, M., Clément, J.-F., et al. (2012) Physical Review Letters, 108(9).

Lucioni, E., Deissler, B., et al. (2010) Idea, (x), 8.

Lucioni, E., Deissler, B., et al. (2011) Physical Review Letters, 106(23), 230403.

Lugan, P., Clément, D., et al. (2007) Physical Review Letters, 99 (18), 180402–.

(74)

Bonus

 b H = ˆ dxΨb⊥(x )h(x, t) bΨ(x ) + g1D 2 ˆ dxΨb⊥(x ) bΨ⊥(x ) bΨ(x ) bΨ(x )  h = p 2

2 + K cos x (1 +ε cos ω2t cosω3t) X n δ(t− n)  b Ψ =baφφ + bΨ⊥ , hbΨ†Ψb⊥i  hba†φbaφi  [Castin, 2011] b Ψ⊥= q baφ ba†φbaφ+ 1 ∞ X k=1 bkuk + b†kvk∗ 52

(75)

Bonus

 b H = ˆ dxΨb⊥(x )h(x, t) bΨ(x ) + g1D 2 ˆ dxΨb⊥(x ) bΨ⊥(x ) bΨ(x ) bΨ(x )  h = p 2

2 + K cos x (1 +ε cos ω2t cosω3t) X n δ(t− n)  b Ψ =baφφ + bΨ⊥ , hbΨ†Ψb⊥i  hba†φbaφi  [Castin, 2011] b baφ ∞ X

(76)

Bonus

 b H = ˆ dxΨb⊥(x )h(x, t) bΨ(x ) + g1D 2 ˆ dxΨb⊥(x ) bΨ⊥(x ) bΨ(x ) bΨ(x )  h = p 2

2 + K cos x (1 +ε cos ω2t cosω3t) X

n

δ(t− n) 

b

Ψ =baφφ + bΨ⊥ , hbΨ†Ψ⊥b i  hbaφbaφi

 [Castin, 2011] b Ψ⊥= q baφ ba†φbaφ+ 1 ∞ X k=1 bkuk + b†kvk∗ 52

(77)

Bonus

 b H = ˆ dxΨb⊥(x )h(x, t) bΨ(x ) + g1D 2 ˆ dxΨb⊥(x ) bΨ⊥(x ) bΨ(x ) bΨ(x )  h = p 2

2 + K cos x (1 +ε cos ω2t cosω3t) X

n

δ(t− n) 

b

Ψ =baφφ + bΨ⊥ , hbΨ†Ψ⊥b i  hbaφbaφi  [Castin, 2011]

b baφ

(78)

Propriétés critiques

 Assumption :

σ2 = tβF [(K − Kc)tα],

 ν critical exponent for the coherence length ξ∼ |K − Kc|−ν ξ ∝ σ ⇒ F(y) ∼ y2ν , K < Kc

ξ ∝ σ2/t⇒ F(y) ∼ yν , K > Kc

 localized limit : σ2 ∼ tβ[(K − Kc)tα]2ν ∼ cste, ⇒β − 2αν = 0  diffusive limit : σ2 ∝ tβF [(K − Kc)tα]ν ∼ t⇒β + αν = 1  critical regime σ2 = t2/3F(K− Kc)t1/3ν[?, Lopez et al., 2012]

(79)

Bonus

 Λ =hp2it−2/3= F(K − Kc)t1/3ν=⇒ d log Λ dK  Kc ∝ t 1/3ν 3.6 3.8 4.0 4.2 ln p 2 t − 2/ 3  0.25 0.30 0.35 0.40 0.45 0.50 0.55 0.60 0.65 lo g( lo g ′ Λ ) Kc= 6.42g= 100.0 ν= 1.48

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