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Pourquoi plourà ?

Patrick Sauzet

Patrick.Sauzet.73@normalesup.org

Communication au 8ème Congrès international de langue et littérature d’Oc. Liège (Août 1981)1

L’étude de la phonologie de l’occitan dans le cadre de la théorie générative est très peu développée. À part mes propres études, je ne connais que les travaux de Philippe Dalbera qui aillent dans ce sens (Dalbera 1977). Les questions que permet de poser une telle approche sont pourtant de nature à renouveler l’intérêt des études de dialectologie occitane, en particulier celle de la morphologie dialectale. Construire les systèmes de règles propres à chaque parler permet de saisir dans son fonctionnement une langue dialectalisée, tout en fournissant des matériaux à l’élaboration toujours en cours de la théorie phonologique.

Si l’établissement des règles est la tâche première, l’étude des exceptions, n’est pas moins intéressante. On peut distinguer divers ordres d’exceptions, dont l’analyse relève de perspectives diverses :

- parfois des formes échappent à un traitement parce qu’elles sont marquées pour des raisons extra-phonologiques. C’est le cas des formes d’emprunt partiellement assimilées, qu’il s’agisse de l’emprunt entre parlers occitans ou de l’emprunt au français, qui, comme l’application des règles facultatives, relève d’une approche sociolinguistique.

- parfois au contraire l’exceptionnalité soulève un problème formel. On a bien affaire à une régularité phonologique, mais le traitement par la contextualisation, qui définit normalement le champ d’application d’une règle, n’apparaît pas adéquat.

Ainsi, la règle de vocalisation de l final (l-FIN.VOC.) peut présenter des variations dont on rend compte sans difficultés en spécifiant le contexte d’application. Cette règle peut être très générale dans les parlers provençaux ou gascons et s’écrire donc:

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(1) l-FIN.VOC. (a) + sonant → - consonantique / ___ # + consonantique + haut - nasal + arrière - arrière - arrière - antérieur - coronal Soit dans une notation informelle plus rapide: (2) l FIN.VOC. (a)

l → w / ___ #

La vocalisation peut n’intervenir que dans un contexte plus restreint. Ainsi à Sumène, et selon Ronjat il en va de même à Nant, elle n’a lieu qu’après /e/ et /i/ (Ronjat 1932 § 395 γ). La- règle y aura donc la forme :

(3) l-FIN.VOC. (b)

l → w / + syllabique __# - arrière

- bas2

De là les contrastes entre les formes de (4)a et celles de (4)b : (4) Vocalisation d’-l final à Sumène

a) [ f ˈi w ] fiu « fil » [ f i l ˈa ] filar « filer » [ p ˈe w ] peu « poil » [ p e l ˈy t ] pelut « poilu » b) [ p ˈε l ] pèl [ p e l ˈa ] pelar « peler »

[ u s t ˈa l ] ostal [ u s t a l ˈe t ] ostalet « maisonnette » [ v ˈ l ] vòl « il veut » [ v u l ˈε n ] volèm « nous voulons » [ s ˈu l ] sol « seul » [ s u l ˈe t ] solet « tout seul »

Mais la contextualisation peut être délicate à exprimer. Ainsi, et on verra plus loin que la règle ci-dessus peut être concernée, quand la présence d’un segment empêche une règle de s’appliquer. La classe de toutes les voyelles sauf une (ou de toutes les consonnes sauf une) est difficile à définir simplement en traits. Il y a des cas où le contexte de non-application d’une

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règle est plus facile à définir que celui de son application. Les exemples que l’on va développer sont de ce type. De surcroît, on verra que, dans certains parlers, plusieurs règles ne prennent pas effet dans des cas où elles auraient du produire une même séquence. La généralisation possible et juste n’est pas dans de tels cas du côté de la règle, de sa formulation, mais du côté de la séquence qui est exclue.

Le parler de Sumène, auquel j’ai consacré une étude spécifique (Sauzet 1975) présente, comme la plupart des parlers occitans, une règle de relèvement des voyelles atones. Cette règle convertit, hors de la position tonique, un /ɔ/ (voyelle ronde basse3

d’arrière) en [u] (voyelle ronde haute d’arrière), et un ɛ (voyelle basse d’avant) en e (voyelle moyenne d’avant). Cette règle rend compte de nombreuses alternances morphologiques et dérivationnelles, et de la distribution des voyelles dans le parler. Elle peut se formuler comme suit :

(5) REL

- haut → - bas / ___ #

α arrière α haut [- accentué]

α arrondi

(Je laisse de côté ici la question complexe des relations de cette règle et de la règle de redondance nécessaire par ailleurs qui a la forme:

+ arrondi → [+ haut] - bas

On considèrera en tous cas que dans ce parler un processus unique fait passer /ɔ/ à [u] en position atone.

Bien que très générale dans le parler, cette règle connaît quelques exceptions. Les unes ne sont qu’apparentes et résultent de faits de composition : un accent finalement effacé explique le maintient de [ɔ] (cf. Sauzet 1981). Mais d’autres exceptions ne peuvent être expliquées de cette manière. Ce sont les formes suivantes :

3 Nòta de 2011 : J’utilisais dans ce travail le système de traits proposés pour le vocalisme dans Dell 1973 qui fait

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(6) [ s ɔ w d ˈa ] soudar « souder »

[ p ɔ w r ˈy k ] pauruc « craintif », de même que les autres dérivés de [p ˈɔ w] paur « peur », rappelons que nous nous plaçons dans un cadre synchronique et que le parler de Sumène conservant par ailleurs la diphtongue [a w] il n’y pas de raison de poser un /a/ sous-jacent dans ce mot.

[ʤ ɔ w v ˈɛ r ] jòuvèrd (standard jolverd) « persil », qui n’est plus senti comme un composé.

Mais la forme la plus intéressante est le futur du verbe plòure, « pleuvoir », puisqu’elle s’inscrit dans un paradigme verbal dont les alternances peuvent être illustrées par les exemples suivants :

(7) [ p l ˈɔ w ] plòu « il pleut » [ p l u v j ˈɛ] plovià « il pleuvait » [ p l ɔ w r ‘ ɔ ] plourà « il pleuvra » [ p l u r j ˈɛ] plouriá « il pleuvrait »

Le relèvement a lieu, ainsi par exemple à l’imparfait, sauf quand un glide d’arrière est maintenu après /ɔ/. Quand la voyelle relevable est devant le terme consonantique de l’alternance [w]~[v] (alternance régulière et générale), ou quand le glide est effacé (au conditionnel per une règle qui, à Sumène, réduit systématiquement un groupe glide-r-glide à r-glide) le relèvement a lieu régulièrement. Ce qui semble donc provoquer la non-application de la. règle, c’est la présence de /w/ derrière le /ɔ/ relevable et l’éventualité d’engendrer une séquence [ u w ] . Cette séquence, par ailleurs exclue du parler, aurait aussi été produite si la règle (5) était appliquée eux autres exceptions déjà citées.

Dans d’autres parlers languedociens (cf. Alibert 35) le verbe mover (ou mòure), « mouvoir », présente une série de formes parallèles à celles de plòure. Il semble d’ailleurs que ces formes embarrassent Alibert : il écrit plòurà, mòurà, avec deux accents. Il suffit d’écrire plourà, mourà, le maintien du timbre étant général dans cette position particulière. Certains auteurs

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suivent d’ailleurs cette règle graphique naturelle. On voit en passant que la graphie occitane dite classique permet ici une notation simple, sans diacritique et conforme au fonctionnement de le langue, ce qui ne serait pas le cas si le digraphe « ou » notait le son [u].

Le parler de Sumène possède une règle de vocalisation de /l/ implosif non final de mot comme l’attestent les formes du verbe vaure [ v ˈa w r e ] (standard valer, « valoir »), par exemple.

(8) [ v a l ] val « il/elle vaut » [ v ɔ w r ɔ ] vaurà « il/elle vaudra »

etc.

Par ailleurs il n’y a pas, de manière générale, de [ l ] implosif non final dans ce parler. On relève toutefois l’exception systématique des séquences [ u l ], dont le /l/ s’il est implosif n’est pas vocalisé. On note ainsi les formes suivantes :

(9) [ e m b u l n ˈa ] embolnar « écrouler » [ p u l s ˈu s J polsós « poussiéreux ». [ m ˈu l z e ] mólzer « traire » [ b ˈu l d r ɔ ] boldra n.f. « lie »

La règle de vocalisation peut être formulée comme suit: (10) l-VOC.

l → w / ____ [- syllabique]

On voit que les cas où cette règle ne s’applique pas sont comme pour REL., ceux où elle aurait engendré une séquence [u w]. Cette limitation semble générale. Aucun des parlers languedociens vocalisant /l/ implosif ne le fait après /u/. On verra plus loin la situation du provençal à cet égard.

Voici quels semblent être les faits pour les formes comportent une séquence / ɔ l/ sous-jacente, et qui peuvent se trouver soumises au deux règles REL et l-VOC. Il n’y a pas d’exemple clair pour ce type à Sumène. Le verbe vore (standard voler « vouloir ») dont le

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radical est / v ɔ l / et qui devrait donc fournir des formes cruciales, a, comme l’indique déjà son infinitif, une conjugaison « irrégulière » qui nous prive de ces données. Alibert cite les formes suivantes:

(11) [ v ˈɔ w r a ] / [ v u l(d)r a ] vourà, volrà « il/elle voudra » [ m ɔ w r ˈa ] / [ m u l(d) r a ] mourà, molrà « il/elle moudra » [ d ɔ w r ˈa ] / [ d u l(d)r a ] dourà, dolrà « ça fera mal »

Alibert ne donne pas de localisation permettant de savoir si les formes du deuxième type peuvent appartenir à des parlers « vocalisants ». Si c’est le cas, cela signifie que dans ces parlers l-VOC. suit REL., alors que dans les parlers où l’ordre est inverse on obtient des résultats du premier type. C’est la règle qui s’applique la dernière qui produirait la séquence dont l’engendrement est exclu (*[ u w ] ), c’est donc elle dont l’application est évitée. Si on ne trouvait dans les parlers « vocalisants » que des formes du premier type, il faudrait en conclura que REL suit toujours l-VOC., puisque dans ce cas c’est cette règle qui est bloquée. Le provençal présente des faits analogues bien que leur détail diffère. On y rencontre en effet des [ o ] toniques (et qui ne sont pas une simple variante contextuelle de /ɔ/, en syllabe ouverte par exemple, comme c’est le cas dans de nombreux parlers). Ronjat note: « On ne trouve plus [o] que dans la diphtongue « óu » (Ronjat 1930 § 85). Il cite en exemple les formes sóupre n.m. (« soufre n.m. »), móure (« traire ») etc. Dans les équivalents languedociens de ces formes, c’est la vocalisation de /l/ qui est bloquée (si le parler la possède) d’où : [s u l p r e] solpre, [ m u l z e] mólzer. On voit que le provençal évite lui aussi de produire une séquence [ u w ], mais en bloquant le relèvement de la voyelle. Plus précisément ce n’est pas la règle REL. dont l’application est évitée, mais le sur-relèvement. On a déjà évoqué le fait qu’alors que dans le série d’avant [ɛ] et [e] toniques s’opposent et alternent avec [e] atone, dans la. série d’arrière, les voyelles dont le comportement est parallèle sont [ɔ] et [u]. La règle languedocienne de relèvement spécifie cette asymétrie dans sa formulation par le recours aux variables. Si le relèvement est bloqué on aura donc maintient de [ɔ] en position atone (devant w). Par ailleurs on ne trouve pas non plus en languedocien de séquences [o w] toniques.

Il faut au contraire poser en provençal deux règles distinctes qui interagissent. Il y a d’une part une règle de relèvement symétrique, et de l’autre une règle indépendante de sur-relèvement. Soit:

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(12) REL (Provençal) α arrière → [- bas] / ___ # α arrondi [- accentué] (13) sur REL. +arrondi → [+ haut] -bas

Cette dernière règle peut être indépendamment bloquée (pour ne pas engendre *[ u w ]), ce qui explique que l’on ait en provençal :

- des séquences [ o w ] toniques,

- des séquences [ o w ] prétoniques, et non [ ɔ w ].

Ces dernières sont nombreuses en provençal occidental où leur origine est diverse et parfois obscure selon Jules Ronjat qui cite: « óufri », « óubrié », « óudour » etc. (= oufri, obrier, oudor per ofrir, obrièr, odor) (Ronjat 30 § 171). Une séquence [o w] prétonique peut le cas échéant entrer dans deux types d’alternances :

- soit elle alterne avec elle-même, ainsi par exemple :

(14) [ m o w z e] móuser, [m o w z e r a ] mouserà (« traire », « il traira ») - soit il alterne avec [ɔ w] tonique, ainsi :

(15) [m ˈɔ w r e] mòure, [ m o w g ˈɛ r e ] mouguère (« mouvoir », « je mus ») [v ˈɔ w t ɔ] vòuta, [ v o w t ˈa ], voutar (« voûte », « voûter »)

(Ronjat 1930 §85 et §174α)

Jules Ronjat note d’ailleurs très bien que cette dernière alternance n’est qu’un cas particulier de l’alternance plus générale [ɔ] ~ [u] (Ronjat 1930 §174 in fine).

La divergence avec le languedocien vient donc de l’organisation différente de règles semblables, ou plus exactement de la répartition en deux règles d’un processus qui s’effectue en une seule dans l’autre dialecte. Mais le fait qui demeure commun est l’exclusion de la séquence *[ u w ]. La vocalisation de /l/ implosif ne semble per pouvoir être bloquée en

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provençal. C’est le relèvement qui l’est. On aura donc [ v o w r ˈa ] vourà de voler, [ d o w r ˈa ] dourà, de doler. La vocalisation de /l/ implosif doit donc précéder le relèvement.

La vocalisation de l final semble au contraire pouvoir être, elle, bloquée. On trouve dans le Tresor dóu Felibrige les mots suivants, qui étant en entrée sans autre spécification par Mistral doivent être provençaux :

- « soul » (sol, « seul » qui doit être usité à côté du dérivé « soulet » solet, id°), - « coul » (col « action de couler, de transvaser »),

- « boul » (bol « piste dont la provençalité est attestée par l’exemple cité dans l’article : « lou chin a pres lou boul ».

Comme la règle de sur-relèvement, la règle de vocalisation de /l/ final doit, pour rendre compte de ces formes, être bloquée quand elle engendrerait une séquence *[u w]. Il est remarquable qu’un parler qui vocalise /l/ final non pas en [w], comme dans le cas général, mais pour aboutir à « une voyelle post-tonique ou un élément faible de diphtongue » qui dans la notation de l’auteur est [a ] après [e], et [ə ] après [i y u o]. Dans ce parler, qui est celui de Fontan, la vocalisation de /l/ s’applique après [u]. La forme spécifique de la vocalisation ne conduit pas à engendrer une séquence [u w], puisque /l/ aboutit à un résultat qui est un glide non haut (Ronjat 1932, § 395). Cet exemple négatif confirme la tendance générale au blocage des règles dans les cas où elles engendreraient [u w].

L’exclusion d’une séquence *[u w] apparaît donc bien interférer avec le fonctionnement des règles de divers parlers occitans. Le fait que plusieurs règles concourent à un même effet a été décrit sous le nom de « conspirations » dans la phonologie de nombreuses langues. On pourrait ici désigner comme une « conspiration négative » le fait que le champ d’application de plusieurs règles doive être modifié de manière à éviter de produire une même séquence. Les conspirations ont servi d’argument pour compléter les règles par d’autres mécanismes, filtres ou contraintes dérivationnelles. Ces procédures ont été critiquées comme des affaiblissements de la théorie phonologique. Dans le cas de la conspiration négative qui a été présentée ici, une telle solution aurait aussi le défaut de négliger la spécificité phonétique de la séquence exclue, qui, clairement, ne semble pas étrangère à l`impossibilité de son engendrement.

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La séquence [u w] est une sorte de géminée. Qu’est-ce qui différencie en effet les deux segments qui la forment ? Ce que l’on a noté par [w] peut selon les parlers, selon l’environnement, correspondre à une réalisation plus ou moins « vocalique » ou « consonantique » (cf. Ronjat 30 §202 et §206). Selon des critères purement phonétiques on aurait dans un cas de « vraies » diphtongues, dans l’autre des séquences voyelle-consonne. En fait entre la voyelle et la semi-voyelle ou glide, il ne semble pas que la constrictivité, ni aucun trait phonétique, soit un critère convenable d’opposition. Ce constat a amené Kenneth Pike a établir deux distinctions non équivalentes, l’une entre vocoïdes et contoïdes, phonétiquement fondée, l’autre entre éléments syllabiques et, non syllabiques, dont le fondement est la fonction dans la structure syllabique (Pike 1947). Si l’on donne d’une syllabe le schéma suivant :

(16) Structure de la syllabe

σ

rime

ouverture noyau coda (onset) (nucleus)

[-sill.] [+sill.] [-sill.]

On admettra que la syllabicité s’y trouve distribuée comme suit : (17) Syllabe et syllabicité

σ

rime

ouverture noyau coda [-syll.] [+syll.] [-syll.]

Pour ce traitement de la syllabicité, cf. Mohanan 1979 et les références qui s’y trouvent.

Dans ce cadre, la séquence [u w] forme une rime contenant deux segments identiques répartis en un noyau (syllabique) et une coda (non syllabique). On peut le représenter comme en (18)

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(18) [uw] dans une syllabe

σ

rime

(ouverture) noyau coda [+syll.] [-syll.] | | u u

C’est donc une séquence de deux segments identiques qui est évitée. Or les géminées ont dans la phonologie de nombreuses langues un comportement particulier. J’ai tenté ailleurs (Sauzet 1982) de faire découler le non engendrement des séquences du type (16), dans divers parlers occitans, de leur nature de géminée. Cette analyse ne peut être reproduite ici. Toutefois on remarquera que le fait d’éviter une géminée peut être situé dans la tendance universelle à la différenciation des segments successifs. Roman Jakobson fait remarquer qu’au cours de l’acquisition du langage la première syllabe produite est celle qui présente le contraste maximum ([p a]), et que nombre de langues n’admettent que des syllabes du type C V (Jakobson 1963, 1969). Il semble donc qu’une théorie générale de la répartition des traits phonétiques dans le schéma syllabique prenne le contraste entre éléments successifs comme le cas non marqué. Dans un tel cadre l’effet constaté ici en occitan ne serait que le reflet particulier d’une tendance universelle.

* * *

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