• Aucun résultat trouvé

Communautés floristiques et paramètres édaphiques : comment se répartissent les forêts claires dans la plaine de Lubumbashi ?

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Communautés floristiques et paramètres édaphiques : comment se répartissent les forêts claires dans la plaine de Lubumbashi ?"

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

-0.5 0.0 0.5 -0 .6 -0 .4 -0 .2 0 .0 0 .2 0 .4 0 .6 PC1 P C 2 Baphia bequaertii Brachystegia boehmii Brachystegia longifolia Brachystegia spiciformis Combretum collinum Dalbergia boehmii Diplorhynchus condylocarpon Hymenocardia acida Isolberlinia angolensis Julbernardia globiflora Julbernardia paniculata Marquesia macroura Monotes k atangensis Ochna schweinfurthiana Pseudolachnostylis maprouneifolia Uapaca k irk iana

Uapaca nitida Uapaca pilosa

Community 1 Community 2 Community 3 Community 4 Community 5 Community 6

Espèces indicatrices : Lannea discolor, Brachystegia boehmii, Annona senelagensis

Espèces dominantes : B. boehmii, J. paniculata, Pseudolachnostylis maprouneifolia

Communautés floristiques et paramètres édaphiques :

comment se répartissent les forêts claires dans la

plaine de Lubumbashi ?

Hick Aurélie

1

, Hoffait Nicolas

1

, Kizila Wimana Pacifique

2

, Mahy Grégory

1

U

NIVERSITÉ DE

L

IÈGE

G

EMBLOUX

A

GRO

-BIO

T

ECH

U

NITÉ

B

IODIVERSITÉ DE

P

AYSAGE

Contact

: aurelie.hi

ck@u

lg.ac

.be

o

6 communautés forestières sont présentes dans la plaine de Lubumbashi.

o

Les communautés sont contraintes par les paramètres édaphiques.

o

La régénération des espèces de chaque communauté est bonne sauf pour la communauté 3.

Sites d’étude et collection des données

Résultats

116 placettes forestières de 18m de rayon ont été placées aléatoirement dans les massifs forestiers au Nord de Lubumbashi. Un second cercle de 5 mètres de rayon a été placé au centre de chaque placette de 18m afin de répertorier l’ensemble de la régénération forestière (< à 2cm de d.b.h).

Méthodes statistiques

Au sud de la République Démocratique du Congo, dans la province du Katanga, le redéveloppement des activités minières a entrainé un développement démographique exponentiel des principales villes minières. La population de Lubumbashi, capitale du Katanga, est passée d’environ 100 000 habitants à plus d’1 million et demi en 50 ans . Cette évolution démographique a accentué la pression sur la forêt claire de type Miombo par l’augmentation de la déforestation, la pression immobilière et l’agriculture de subsistance. Dans la zone périurbaine de Lubumbashi, les surfaces de forêts claires qui occupaient 85 % du territoire en 1956 ont été réduites à moins de 12 % en 2009 .

1 – La classification nous révèle 6 communautés floristiques présentes dans la plaine de Lubumbashi.

Localisation des sites : 11 placettes à Kinsevere, 6 placettes à Kiswishi, 48

placettes à Mikembo, 14 placettes à Futuka et 37 placettes à la ferme Benjin

Caractériser les communautés forestières de la plaine de Lubumbashi en fonction des paramètres édaphiques.

Objectifs :

1 Unité Biodiversité et Paysage, Gembloux Agro-Bio Tech, Université de Liège, Belgique

2 Faculté des Sciences Agronomiques ,Université de Lubumbashi, République Démographique du Congo

Contexte

 Identification et comptage des arbres adultes (diamètre > à 2cm de d.b.h)

 Identification et comptage des arbres en régénération (diamètre < à 2cm de d.b.h).

 Sondage descriptif de sol

 Echantillon de sol composite pour les analyses chimiques (C, N, pH, K, Ca, Na, Mg, Mn).

Kinsevere Haut taux de

déforestation depuis 2006

(34km de Lubumbashi) Le sanctuaire Mikembo

442ha mis en réserve en 2002 (29km de Lubumbashi)

Réserve de Futuka

500ha protégés depuis 4 ans (27km de Lubumbashi) Monastère de Kiswishi Zone protégée (10km de Lubumbashi) La ferme Benjin Propriété privée de 8000ha (45km de Lubumbashi)

Collection des données par placettes

Des ACP sur les données d’inventaires floristiques, préalablement transformées par la transformation de corde ont été réalisées.

Une classification k-means a été réalisée sur les scores de l’ACP du peuplement adulte. Les communautés ont été décrites via les espèces indicatrices (Inval) et les espèces dominantes

Une ACC a été faite afin de mettre en lien les communautés floristiques et le sol.

-5 0 5 -4 -2 0 2 4 6 Axe 1 Ax e2 0 K Mg Na Ca pH C Mn N Prof Ch_0 Ch_p Community 1 Community 2 Community 3 Community 4 Community 5 Community 6

Méthode

Espèces indicatrices : Uapaca nitida, Monotes katangensis, U. pilosa

Espèces dominantes : U. nitida, U. pilosa, Julbernardia globiflora

Espèces indicatrices : Anisophyllea boehmi, Syzygium guineense, Marquesia macroura

Espèces dominantes : Diplorhynchus condylocarpon, Baphia bequaertii, M. macroura

Espèces indicatrices : J. globiflora, B. taxifolia

Espèces dominantes : J. globiflora, D. condylocarpon, Dalbergia boehmii

Espèces indicatrices : U. kirkiana, Olax obtusifolia

Espèces dominantes : U. kirkiana, Ochna schweinfurthiana, U. nitida

Espèces indicatrices : D. condylocarpon, P. maprouneifolia, J. paniculata

Espèces dominantes : J. paniculata, D. condylocarpon, P. maprouneifolia

Communauté 1 Communauté 2 Communauté 3 Communauté 4 Communauté 5 Communauté 6

2 – Les communautés forestières sont contraintes par les paramètres environnementaux.

Elles se différencient majoritairement par : Et minoritairement par :

- La profondeur de sol - Mn , Ca, Mg et Na

- La charge caillouteuse - C, N et K

Conclusion

3 – La régénération :

 Les espèces caractéristiques de chaque communauté se régénèrent de manière abondante au

sein de leur communauté excepté pour la communauté à M. macroura.

J. globiflora est largement représenté dans la régénération de toutes les communautés excepté

pour la communauté à B. boehmii.

Répartition des 6 communautés floristiques

Références

Documents relatifs

Au bout de 3 mois d’étude, différents poids moyens ont été obtenus : 52,1 g avec les excréments des porcs ; 21,9 g avec les crottes des chèvres et 8,03 g pour l’étang

Les auteurs ont étudié la croissance de l’Oreochromis niloticus élevé dans un système semi- intensif en fonction du poids et de la taille des alevins à la ferme Naviundu

Les auteurs ont étudié la croissance de l’Oreochromis niloticus élevé dans un système semi- intensif en fonction du poids et de la taille des alevins à la ferme Naviundu

Au bout de 5 mois, nous avons obtenu le poids moyen de 82g et 29cm de longueur pour les Clarias gariepinus , puis 60g et 25cm pour les Clarias ngamensis.En faisant recours à la

Le travail dans le milieu rural n’est plus tourné uniquement vers la consommation de la communauté rurale, mais aussi vers la vente aux seules sociétés cotonnières (pour le coton)

Le sondage des voies lacrymales nous a permis de mettre en évidence une obstruction des voies lacrymales due à un bouchon et/ou une membranule probablement

des villes européen- nes ne soit pas possible, on peut néanmoins reconnaître la faiblesse générale de l'équipement commercial de Lubumbashi et relever plus de

Contribution à l’étude des facteurs de distribution spatiale des teneurs en éléments traces métalliques dans les sols et les sédiments dans le quartier Gécamines S.