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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Bulletin de l'Association des Anciens Élèves de l'ENSET et de l'ENS de Cachan n° 180-181

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Texte intégral

(1)

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C A C H A N 61, avenue du Président-Wilson

94230 CACHAN Tél.: (1) 47 40 20 00

BULLETIN DE L’ASSOCIATION DES ANCIENS ELEVES DE

LU

S O M M A I R E

• A ssliii^ léë /p é n é ra le

de Nantes

- Rapport d ’activité

- Rapport financier

- L’ENS de Cachan

• Chateaubriand et { aventure

R. VAYVA

Les observatoires

astronom iques de l’Inde

R. FAUGÈRE

• Les elections

I I I N® 180-181 Abonnement (un an) ... 200 F3® et 4® trimestres 1992 Le numéro ... 70 F

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(3)

ASSOCIATION

des Anciens et Anciennes Elèves des Sections Normales, de l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique

et de l’Ecoie Normale Supérieure de Cachan

Présidents d ’honneur :

MM . les D irecteurs généraux honoraires de l’Enseignem ent technique.

MM . les anciens Directeurs de l’Ecole N orm ale Supérieure de l’Enseignem ent Technique. M. le D irecteur de l’Ecole N orm ale Supérieure de C achan.

M. le D irecteur A djoint de l’Ecole N orm ale Supérieure de C achan. M. le Recteur P . PA STO U R .

Secrétaires généraux et Présidents honoraires :

R. C A N TA R EL (B 56-59) Inspecteur général de l’Education nationale. P . P U E C H (A , 44-56), Professeur honoraire.

J.M . R E FE U IL (EF 39-42), Professeur honoraire. D. SA UVA LLE (B 46-48), Professeur honoraire.

A . T H U IZ A T (A, 42-44), Inspecteur Principal de l’Enseignem ent T echnique honoraire.

COMITÉ

Présidente :

Mlle M. M ÈG E (EF 46-48), 48 bis, rue Bobillot, 75013 PA R IS. Vice-Présidents :

M me M. B LA C H IER (C 68), 6, rue A . de M usset, 92360 M EU D O N -LA -FÔ R ET M . M . JE A N EA U (A, 39-43), 20, rue T o u rn efo rt, 75005 PA R IS

M. J. B O D IN EA U (G 59-63), D irecteur de la Form ation, E .N .S . C A C H A N Secrétaire général :

M. B. BRAUN (A, 66-70), 20, allée A lbert-T hom as, 91300 MASSY. Secrétaire ad jo in t :

M. R. C H A SSIN A T (A, 44-46), 2, rue des Fossés Saint-M arcel, 75005 PA R IS. Trésorier :

M. M. RESSAYRE (D 56-59), 10, rue A . Renoir, 78860 SA IN T-N O M -LA -B R ETÊC H E. Trésorier A d jo in t :

M me M .N . BON TO U X (D 70), 22, rue M arceau, 91170 VANVES.

AUTRES MEMBRES DU COMITÉ

M. BERM O N D (B 55-58), M me B ERN A RD (EF 46-48), M . C H E FD EV ILL E (A, 52-55), Mlle D U PU Y (EF 60-64), M. E. G IL Q U IN (A,65-70), M. L IÉV R EM O N T (A, 61-65), Mme R É V E ILL ÈR E (C 49-51), Mlle R IC A R D (A^ 44-46), M. SA N TIN (B, 77-81).

ISSN 1164 - 1967

ADRESSE ET COMPTE COURANT POSTAL :

ASSOCIATION DES ANCIENS ÉLÈVES E.N.S.E.T. ET DE L’E.N.S DE CACHAN 61, avenue du Président Wilson, 94230 Cachan (Val-de-Marne)

C.C.P. Paris 5488-99-K

(4)

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(5)

SOMMAIRE

• Assemblée générale de N a n te s ... 5

R apport d ’activité R apport financier Situation de l’ENS de Cachan C om pte rendu de l’A .G . Les festivités d ’après l’Assemblée générale • C hâteaubriand et l’aventure de R aym ond Vayva ... 21

• Les Observatoires astronom iques de l’Inde - René Faugère . 23 • Activités régionales : la réunion du groupe de M ontpellier . . 41

• Les é le c tio n s... 43

• Nos cam arades p u b lie n t... 47

• Une décoration m éritée... 48

• Vie fa m ilia le ... 49

• Trésorerie ... 51

Le num éro 179 est représenté par l’A nnuaire 1992 que vous avez tous reçu. (179 - 2 ' trim estre 1992)

Vous avez pu constater q u ’il s’est beaucoup am élioré ta n t par l’in troduc­ tion de nouveaux nom s que p ar les vérifications qui ont été opérées et les rectifications apportées.

Merci à l’équipe qui a pris l’annuaire en charge.

D irectrice de la publication Mlle M ÈG E - Im prim erie M ancelle - D épôt légal : 4 ' trim estre 1992

(6)

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(7)

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

DE NANTES

16 M ai 1992

BERM OND M aurice B 55-58

BERNARD née GARÇON Aline EF 46-48 BODINEAU Jacques G 59-63

BOUREL Pierre B 46-48 BRAUN Bernard Aj 66-69 C H EFD EV ILLE Jean A, 52-55

C H EFD EV ILLE née LOUBOUTIN Christiane A^ 52-55 CO M M IO T née LEVOYET Françoise D 46-47

COUDA NE H ubert A, 44-46

C O U D A N E née SARM ET Louise EF 46-48 C O U PPE Y H ubert EF 46-48

DEVEL Jean B 52-55

DEVEL née M ANCEAU D 53-56 DEVILLARD Suzanne D 46-48 FA U G ÈR E René A 45-47

FA U G ÈR E née THOM A S Jeanne A2 44-46

G IR A R D Em m anuel Bj 77

GLÉV AREC née C A RTIER M arguerite F 38-40 JEA N EA U Michel A, 39-43

KREM ER G érard A , 44-46 LIÉV REM O NT M aurice A j 61-65 M ÈGE Marcelle EF 46-48

NOW AK Georges B 56-59 PA U L IN E Georges 45-47 PENY Alain A, 63-67

P IN D A T née SEILH A N M arie-A ntoinette A2 52-55

R EFEU IL Jean-M arc EF 39-42

R EFEU IL née C H A U D Madeleine EF 39-41 RESSAYRE M aurice D 56-59

REVEILLÈRE née BEYLOT Anne-M arie C 49-51 R EV EILLÈRE Gabriel B 46-48

RICARD Denise A2 44-46

SAUVALLE Daniel B 46-48

SENESCH AL née C H A IG N EA U M arie-Françoise A2 44-46

VAYVA Raym ond intendant honoraire de l’ENSET VELAY Michel A, 52-55

(8)

RAPPORT D ’ACTIVITE

Je veux vous faire part des regrets exprimés par les Anciens Élèves et qui n ’ont pu venir : M onsieur le Recteur P astour qui avait prévu sa visite et qui n ’a pu se libérer.

M onsieur Malier Directeur de l’ENS qui est au Congrès International du bâtim ent à M ontréal où il est chairm an, de Messieurs les Directeurs Honoraires de l’ENSET, Messieurs Thureau et M ontel.

Messieurs les Inspecteurs Généraux Leurion, C ham pém ond, Monsieur Bernet Directeur adm inistratif de l’ENS. Mmes Blachier, Bontoux, Dupuy. MM. Chassinat et Cam y-Peyret. M. et Mme Pillone m ’annoncent dans la traditionnelle carte de vœux pour l’Amicale q u ’ils quittent la Côte d ’ivoire en juillet et q u ’ils seront parm i nous l’an prochain je l’espère.

Des camarades nous ont quittés depuis novem bre 1991. Yves M A G U IN (EF 35-37) le 31/1/92 à Agen.

M aurice REPUSSARD (D 45-47) le 13/3/90.

Yvonne REPUSSARD née LATO UR (D 45-47) le 1/7/91.

Elisabeth VILLENEUVE née PÉC H EN A R T (A j 25-27) le 31/12/91. Les élections et la répartition du travail

• Je vous dem ande d ’entériner les élections qui ont eu lieu en m ars. Ils consacrent l’arrivée parm i nous de Jacques BODINEAU (G 59-63) Direc­ teur de la form ation de l’ENS, Em m anuel G ILQ U IN (Aj 65-70) P rofes­ seur de m athém atiques, m aître de conférences à Paris X III.

• Des m odifications ont été nécessaires pour la répartition du travail et la constitution du bureau. G. PO R C H ER est donc remplacé par J. B ODI­ NEAU. R. PRU N ET démissionnaire est remplacé par M. JEA N EA U qui s’occupe de l’annuaire. Melle Noëlle BONTOUX devient Trésorière adjointe. M. RESSAYRE toujours Trésorier s’occupe de la correction du bulletin, des relations avec l’im prim eur et le routeur de la mise à jo u r du fichier cositants pour le bulletin. Mme M. B LA C H IER est chargée de rem ­ placer la Présidente dans les m anifestations extérieures où la Présidente ne p ourra pas se rendre. Q uant à la Présidente toujours même program m e : le bulletin, les élections, la correspondance...

• Je fais de nouveau appel aux candidatures nouvelles car il serait sou­ haitable d ’avoir 7 ou 8 candidats par tranche. O r nous avons 2 tranches de 6 et une de 5, ce qui fait 17 élus et il nous en faudrait 18 au moins, 24 au plus (article n°5 de nos statuts). Faites donc de la propagande et votez. P our les prochaines élections nous m ettrons donc 8 places en com pétition avec l’espoir que dans 3 ans le comité com portera le nom bre souhaité de 24 membres.

(9)

Le Bulletin

Vous allez en connaître le prix. Si l’un des bulletins est remplacé par l’annuaire il reste quand même un problèm e financier car l’envoi de l’annuaire vaut un bulletin à cause du poids du livre.

Je n ’ai pu encore résoudre le problème du choix entre bulletin ou let­ tre de l’ENS. Cette dernière ne correspond pas très bien à ce qui paraît dans le bulletin : il ne faut pas de longs articles, pas de vie familiale. J ’avoue ne pas savoir exactement ce que nous pourrions y m ettre.

J ’invite aussi tous les lecteurs de devenir des auteurs car je m anque d ’articles comme toujours. Tous les sujets sont permis, mais je souhaite surtout un débat sur le problème de répartition dans l’année car il faut pen­ ser aux im pératif de l’appel de cotisation et de la préparation des élections et de l’A .G .

L’Annuaire

Je dois dire tout de suite que la Présidente n ’est pour rien dans toutes les am éliorations qui ont été apportées à l’annuaire. Ces am éliorations ont été l’œuvre d ’une équipe perform ante qui a su joindre la diplomatie, la téna­ cité à l’efficacité aussi je remercie Michel Jeaneau, Jean-M arc Refeuil et Daniel Sauvalle et à ceux qui leur ont apporté leur aide, Robert Chassinat et Gabriel Réveillère.

- Toutes les listes manquantes des dernières prom otions 1500 à 1800 noms ont été ajoutées à la liste alphabétique.

- Un effort énorm e a été fait pour rénover la 3 ' partie de l’annuaire : 3 lettres différentes ont été envoyées : Ecoles (Lycées - Collèges), lU F, U ni­ versités et Facultés. Si toutes les lettres n ’ont pas eu de réponses, la remise en état de la 3 ' partie est bien enclenchée.

M alheureusement cela ne nous a pas attiré les cotisations longuem ent désirées et j ’ai accepté plus sereinement les remarques de certains annon­ ceurs en leur assurant que cette année ce serait incom parablem ent meilleur et parfait en 93. Vous pouvez poser toutes les questions souhaitées à l’équipe de l’annuaire.

L’A.G . de l’an prochain

Le projet de Lille n ’a pu aboutir. Il reste la proposition de Nice ou Paris. Il vous faut penser également à la date. Je vais clore le rapport pour que l’on puisse vous parler de l’ENS mais je vous signale qu ’un projet d ’anni­ versaire se dessine : le centenaire des sections norm ales et les 80 ans de l’ENSET.

(10)

RAPPORT FINANCIER

relatif à l’exercice com ptable du 15/09/1990 au 14/09/1991 présenté par le trésorier

RESSAYEE Maurice (D 56-59)

P our la vingt-sixième et pénultième fois, j ’ai l’honneur de vous pré­ senter ce rapport financier de notre association.

Il n ’est tenu com pte que des recettes et des dépenses de la période allant du 15 septembre 1990 au 14 septembre 1991.

Ce n ’est que dans le rapport financier suivant q u ’il sera question du coût de l’annuaire 1991 (25014,98 F à titre d ’inform ation).

La situation financière est semblable à celle des années précédentes, l’excédent provisoire (nous n ’avons toujours pas reçu la facture du repas de 1990 pris à l’ENNA d ’A ntony lors du congrès 1990) des dépenses sur les recettes est de 50,48 F (excédent couvert par le reliquat C C P au 15 sep­ tem bre 1990).

Nos recettes ordinaires, c’est-à-dire pour l’essentiel celles relatives aux cotisations représentent 73095 F alors que pour 1989-1990 elles s’élevaient à 64410 F. Mais cette augm entation est due au changement de ta rif (180 F et 150 F au lieu de 150 F et 120 F). Le nom bre des cotisants tend à dimi­ nuer. L ’âge moyen des adhérents est de plus en plus élevé !

Nos dépenses ordinaires, c’est-à-dire celles relatives aux bulletins sont sensiblement celles de l’exercice précédent.

Bulletin 172 22819,28

Bulletin 173 22079,06

Bulletin 174-175 17082,38

Il faut ajouter le prix des couvertures imprimées à Cachan pour 6301,02 F. Ces couvertures permettent de term iner 6 bulletins, ce qui repré­ sente environ 1050 F par bulletin.

C haque bulletin coûte : 20660 + 1050 = 21710 F.

Les tableaux suivants traduisent la situation financière au 14 septem­ bre 1991.

E X ER C IC E COM PTABLE (15 septembre 1990 - 14 septembre 1991) I - Com ptes

CAISSE N A TIO N A LE D ’ÉPA R G N E (Livret 75-8293392 Y)

Débit________________________________________________________ Crédit

Solde le 15/09/1990 59 341,17 Solde le 14/09/1991 62 012,56

Intérêts 1991 2 671,39 _________

(11)

C O M PTE COURANT POSTAL (Paris CCP 5 488 99 K)

Débit Crédit

Solde le 15/09/1990 Somme des débits

18 773,50 76 055,40 94 828,90

Somme des crédits Solde le 14/09/1991 76 105,88 18 723,02 94 828,90 II - Recettes / Dépenses RECETTES CO TISA TIO N S 73 095 89-90 1 x 1 6 5 = 165 3 x 135= 405 90-91 (ancien tarif) 5 x 135= 675 90-91 (nouveau tarif) 165x180 = 29 700 2 5 4 x 1 5 0 = 38 100 91-92 (paiements anticipés) 1 0 x 1 8 0 = 1 800 1 5 x 1 5 0 = 2 250 Solidarité 2 950,40

Total des recettes 76 055,40

Excédent des dépenses

sur les recettes 50,48

(chiffre provisoire) _________^ 76 105,88 DEPENSES Frais de bureau Frais de déplacements et de comité BULLETINS 3 032,50 4 091,60 68 281,78 Solidarité 700,00 76 105,88

(12)

ASSEMBLEE GENERALE A NANTES

le 16 M ai 1992

Intervention de Monsieur LIÉVREMONT, Directeur-Adjoint “ Situation et Avenir de l’École Normale Supérieure de Cachan’’

Après avoir remercié M onsieur GAYRAUD, Recteur de l’Académie de NANTES, et M onsieur D ELILLE, Délégué Académique à l’Enseigne­ ment Technique, venus honorer de leur présence cette Assemblée annuelle ainsi que Monsieur JOUBERT, Proviseur, pour l’accueil offert dans le cadre du prestigieux Lycée Technique Livet, M onsieur LIÉVREM ONT brosse, dans un exposé synthétique, la situation présente de l’École Norm ale Supé­ rieure de Cachan.

I

Si l’École est considérée comme un système, par transposition avec un système analogique com portant des paramétres d ’entrée et de sortie, on peut parler d ’un fonctionnem net régulé.

1 - P our rappel citons les principaux param étres d ’entrée en 1991 : Recrutement :

284 normaliens dont 32 sur concours de 3 ' année (notons que le flux global des quatre ÉNS est de 690 élèves)

55 étudiants non norm aliens (auditeurs) français 50 étudiants étrangers

2 - L ’École elle-même en tant que système :

L ’École Norm ale Supérieure est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSC P) en application du décret du 27 A oût 1987. Ce statut lui donne une large autonom ie ce qui permet au plan de la gestion d ’avoir les mêmes capacités d ’action q u ’une université et par exemple, en m atière de recherche, de mener une véritable politique contractuelle avec les entreprises. Q uant à sa structure (cf. la présentation faite à l’Assemblée générale de Cachan en novembre 1990 : Bulletin n° 177), elle s’est peu modifiée et s’articule toujours autour :

- des 10 Départem ents d ’Enseignement qui préparent 13 agrégations - des départem ents horizontaux comme l’Inform atique, les Langues, la

Bibliothèque, les S ports...

- des 12 Laboratoires de Recherche

Le budget de l’École est déjà celui d ’une forte entreprise avec : - 67 millions de francs de fonctionnem ent (hors salaires) - 260 millions de francs salaires inclus

(13)

3 - Et comme param ètres de sortie :

A l’issue des études, 95 à 97 % des élèves poursuivent leur carrière au bénéfice du système éducatif français. Ils se répartissent comme suit :

45 % se destinent aux classes post-baccalauréat des Lycées (BTS, Classes préparatoires) ou aux lUT.

50-52 % s’orientent vers l’Enseignement et la Recherche

3-5 % , selon les années, optent pour les entreprises, les adm inistra­ tions ou les collectivités territoriales

P our 1991 les résultats sont forts satisfaisants : 274 agrégés

165 DEA

25 D octorats (52 prévus à Cachan en 1992).

II

Voilà pour le présent. Com m ent orienter le système et quels sont les projets pour l’avenir ?

Nous nous sommes fixés cinq grandes orientations considérées comme prioritaires pour une évolution harm onieuse de l’École.

1 - Doubler la capacité, dans le dom aine de la form ation, pour attein­ dre un flux annuel de 600 agrégés. Si nous disposons des surfaces nécessai­ res au sein d ’un campus remodelé nous pouvons accueillir des étudiants inté­ ressés par une préparation solide à l’agrégation ainsi que de bons éléments d ’IUFM désireux d ’une prom otion dans la carrière.

2 - M aintenir un système cohérent et surtout de taille hum aine. La cohérence en évitant la dérive qui ferait de l’École un institut de recherche coupé de la dimension form ation ; la taille en se gardant de la démesure pour conserver une masse critique, mais en évitant de perdre le cadre con­ vivial actuel.

3 - Conserver à la Recherche un caractère pluridisciplinaire en lui gar­ dant son dynamisme (plus de 200 chercheurs travaillant à temps plein à C achan), la structurer en cherchant des thèmes fédérateurs associant plus disciplines.

Ex : Physique, Chimie, Sciences de la Vie et de l’Environnem ent Ex : Sciences de la cognition. Intelligence Artificielle.

4 - Redéployer l’activité internationale en recentrant l’action sur un certain nombre de pays (exemple : Europe, Amérique latine, Europe de l’Est, Chine), et dans le cadre d ’échanges contractualisés et de partenariat nette­ ment définis. C ’est le cas de nos échanges européens avec des contrats ERAS­ MUS, C om ett, Tempus ou d ’actions propres comme la création d ’une antenne universitaire technologique à Cayenne (Guyane) pour laquelle l’ENS intervient pour toute la partie ingénierie pédagogique ainsi que pour le recru­ tem ent d ’enseignants.

(14)

5 - Travailler au rapprochem ent avec les autres ENS au plan scienti­ fique avec la possibilité enfin donnée de délivrer des thèses, au plan du recru­ tement par l’instauration d ’épreuves communes aux concours d ’entrée. Cette ouverture nous la recherchons également avec les autres Grandes Écoles et avec les Universités, par exemple avec les nouvelles Universités de l’Ile de France (Saint Quentin en Yvelines, M arne la Vallée).

Évoquons enfin, pour le très court term e un projet susceptible d ’inté­ resser de nom breux anciens élèves, à savoir l’anniversaire du centenaire des sections normales de Châlons sur M arne, Paris et Le Havre et des quatre vingts ans de l’École qui pourraient être m arqués de façon solennelle au cours de l’année 1992-93. C ’est une invitation à l’action et à participer. A cette occasion l’École com pte sur votre soutien.

Au cours du débat, et en réponse à une question de Monsieur le Rec­ teur GAYRAUD, il est précisé que le doublem ent du flux des agrégés po u r­ rait se faire par les sources suivantes :

- Un tiers, soit une centaine en puisant sur les listes supplémentaires de nos concours.

- Un tiers par des candidats issus des lUFM

- Un tiers par l’accueil d ’étudiants européens conform ém ent à nos accords avec d ’autres universités.

Monsieur BODINEAU ajoute qu’un élément attractif très fort est induit par l’im portance accordée à la Recherche dans le cursus même des études à l’École. C ’est ainsi que par le concours de troisième année nous puisons dans un vivier élargi en recrutant des diplômés d ’Écoles d ’ingénieurs.

Il faut souligner également que l’École est la seule des quatre ENS à assurer des form ations couvrant largement la palette des sciences de trans­ fert. O utre la form ation initiale elle poursuit sa mission de centre N ational de ressources pour les enseignants du technique.

(15)

ASSEMBLEE GENERALE

DE NANTES

le 16 Mai 1992

C om pte rendu de l’Assemblée Générale

A 14 h l’Assemblée Générale est déclarée ouverte. La Présidente de l’Association M. M ÈGE, et le Président de séance J.-M . REFEUIL rem er­ cient M onsieur le Recteur et M onsieur l’Inspecteur principal de l’Enseigne­ ment technique de l’Académie de NANTES qui ont bien voulu honorer notre Association par leur présence à nos travaux. Ils remercient également m on­ sieur le Proviseur du Lycée Livet qui nous accueille dans son établissement, et notre cam arade C H EFD EV ILLE qui a organisé très efficacement séan­ ces de travail et activités touristiques.

L ’ordre du jo u r de l’Assemblée Générale, qui a été annoncé dans le bulletin n° 178, com prend :

- R apport d ’activité - R apport financier

- Intervention de M. LIÉV REM O NT, Directeur adjoint de l’E.N .S. de C A C H A N , sur la situation et l’avenir de l’E.N .S.

Marcelle M ÈGE propose une m odification de l’ordre du jo u r afin que l’intervention de M. LIÉVREM ONT puisse avoir lieu en début de séance, en présence de M onsieur le Recteur qui est retenu par d ’autres activités en fin d ’après-midi.

Cette m odification est acceptée à l’unanimité.

L ’E .N .S . de CACHAN

M aurice LIÉV REM O NT présente l’E.N .S. comme un système défini par des param ètres d ’entrée et des param ètres de sortie. Il situe l’im por­ tance du recrutem ent par des concours très sélectifs, ainsi que les résultats aux agrégations, D .E.A . et doctorats. Il développe ensuite les projets d ’ave­ nir définis à partir de cinq grandes orientations.

Des questions intéressantes font suite à cet exposé. Elles perm ettent à M. LIÉV REM O NT et à J. BODINEAU d ’apporter des compléments d ’inform ation, de préciser certains points, (voir p. 6 et 7 le com pte-rendu de ces interventions).

Au nom de tous les Anciens Elèves, le Président de séance remercie M. LIÉV REM O NT et J. BODINEAU qui ont présenté avec beaucoup de clarté des inform ations capitales pour suivre l’évolution de IIE.N.S.

(16)

INTERVENTION DE LA PRESIDENTE

DE L ’ASSOCIATION, M. MÈGE

M. MÈGE transm et les excuses de plusieurs invités et membres de l’Association qui n ’ont pas pu venir à NANTES au jo u rd ’hui.

Avec beaucoup d ’ém otion elle rappelle à notre souvenir tous les cama- races qui nous ont quittés depuis l’Assemblée Générale de CACHAN en novem bre 1991.

Puis elle présente le R A PPO R T D ’ACTIVITÉ dont plusieurs parties feront l’objet de questions, d ’échanges de vue, de propositions et de déci­ sions de l’Assemblée Générale :

- les élections et la com position du bureau, - le bulletin,

- l’annuaire,

- l’organisation de l’Assemblée Générale en 1993.

• Les élections :

La Présidente indique les résultats des élections 1992 et dem ande à l’Assemblée Générale de les entériner.

Après avoir rappelé la répartition des tâches entre les membres du bureau, M. MÈGE lance un appel de candidatures en vue des élections 1993, pour le remplacement des membres sortants du Comité. (Renouvellement du tiers des membres). Il serait souhaitable que des collègues en activité s’intéressent à l’Association.

• Le bulletin :

Les difficultés concernent toujours : - la collecte d ’articles à publier

- le coût de l’impression et de la distribution.

Après avoir remercié les auteurs d ’articles des derniers bulletins, M. M ÈGE lance un nouvel appel auprès des Anciens Élèves afin de recueillir un certain nom bre d ’articles pour le bulletin annuel et pour la lettre de l’È.N .S . qui est mensuelle. Deux pages de la lettre seront réservées à l’Asso­ ciation (voir compte-rendu de l’Assemblée Générale de CACHAN - Novem­ bre 1991 - Bulletin n° 177 page 6). Cette solution doit entraîner une réduc­ tion des dépenses qui devient indispensable, com pte-tenu de nos ressour­ ces. Une discussion s’engage au sujet de l’utilisation de ces 4eux pages.

(17)

• L ’A nnuaire :

Après les propositions faites en Com ité et entérinées par l’Assemblée Générale de CA C H A N en novem bre 1991 (voir bulletin n° 177 page 7) une équipe com prenant M. JEA N EA U , J.-M . REFEU IL, D. SAUVALLE, R. C HASSINAT, G. RÉVEILLÈRE, a effectué un gros travail de liaison avec l’éditeur, de rectifications, compléments, introduction de 1500 à 1800 noms dans la liste alphabétique.

Sur proposition de la Présidente l’Assemblée Générale approuve cette action et remercie nos camarades.

Mais il faut encore am éliorer cet annuaire, et corriger le maximum d ’erreurs, en vue de l’édition suivante.

Les membres de l’Association sont donc invités à utiliser la fiche recti­ ficative contenue dans la 2 ' édition de l’annuaire.

• L ’Assemblée Générale 1993 :

Les membres présents souhaitent que l’Assemblée Générale se tienne à N IC E en mai 1993.

M. M ÈGE indique q u ’elle étudiera (au cours du premier trim estre 1992/93) les possibilités d ’organisation de la réunion à NICE.

Si des difficultés contraignaient à abandonner le projet, l’Assemblée Générale se déroulerait à CA C H A N .

P roposition concernant la vie et l’action de l’Association.

Au cours de la discussion qui suit la présentation du rapport d ’acti­ vité, H ubert C OUDA NE (A, 44-46) pose le problèm e de la prise de posi­ tion et de l’action éventuelle de l’Association face aux projets de réform e de l’enseignement technique.

Devons-nous être des spectateurs béats de l’évolution actuelle de l’Ensei­ gnement technique ? Ne faudrait-il pas examiner avec un esprit critique to u ­ tes les propositions lancées (Exemples : apprentissage, alternance...), puis ém ettre l’avis de l’Association.

Un échange de vues suit cette intervention.

Plusieurs participants qui sont d ’accord avec la proposition, évoquent par ailleurs les difficultés de l’Association et en particulier l’insuffisance des adhésions de collègues en activité.

J. BODINEAU propose la constitution d ’une ou deux Commissions d ’études des réform es et projets, car il serait bon que l’Association puisse intervenir pour soutenir telle ou telle proposition ou pour m ontrer les incon­ vénients de tel projet.

(18)

Le Président de séance souligne que tous les collègues apprécient l’excel­ lente équipe novatrice de direction de l’ENS ; par contre l’Association a beaucoup de difficultés de fonctionnement, et les conséquences en sont lour­ des sur sa vie et ses moyens d ’action. Il propose à l’Assemblée Générale de m andater le bureau pour étudier cette question et pour trouver des solutions.

Les votes à l’issue du rapport d ’activité et de la discussion. A l’unanim ité l’Assemblée Générale :

- Entérine les résultats des élections et la répartition des tâches au sein du bureau.

- M andate le bureau pour étudier l’utilisation des deux pages réser­ vées à l’Association dans la lettre de l’E.N .S.

- M andate le bureau pour situer l’action de l’Association face à l’évo­ lution de l’enseignement technique, et pour envisager la création de com ­ missions d ’études des réformes et projets.

- A dopte le rapport d ’activité de la Présidente.

Au nom des participants à l’Assemblée Générale, le Président de séance remercie M. MÈGE qui accomplit avec courage et conviction un travail très im portant pour l’Association.

PRÉSENTATION DU RAPPORT FINANCIER

COTISATIONS

Le trésorier M aurice RESSAYRE présente le rapport financier relatif à l’exercice com ptable du 15/09/1990 au 14/09/1991.

Après examen des documents comptables, les commissaires aux comptes Gabriel RÉVEILLÈRE (B 46-48) et Suzanne DEVILLARD (D 46-48) cons­ tatent que les écritures sont conform es aux docum ents présentés par le Tré­ sorier et invitent l’Assemblée Générale à lui donner quitus des comptes.

Le rapport financier est adopté à l’unanimité.

Au nom de tous les participants, le Président de séance remercie le tré­ sorier et le félicite pour sa bonne gestion.

Cotisation :

Les dépenses relatives au bulletin et à l’annuaire entraînent une préca­ rité de la situation financière. C ’est pourquoi le Trésorier propose à l’Assem­ blée Générale une augm entation des cotisations applicable dès l’année sco­ laire 1992-93.

Plusieurs membres souhaitent que la cotisation soit réduite pour les professeurs débutants, élèves de l’E.N .S. de CA CH A N .

Proposition soumise au vote.

200 F (au lieu de 180) pour les actifs et pour les retraités. 100 F pour les élèves de l’E.N .S.

(19)

LES FESTIVITES

Samedi soir

A la fin de l’Assemblée Générale, tous les assistants se sont retrouvés dans une des salles du Lycée Livet pour le vin d’honneur offert par la ville de Nan­ tes. Intendant honoraire de l’ENSET, M. Vayva, venu de St Malo rejoindre les Anciens Élèves, rappelle qu ’il a avec M. Basquin contribué à la création de l’ENNA de Nantes avant d ’aller le rejoindre à l’ENSET. De plus nous appre­ nons que ce jour est celui de l’anniversaire de M. Vayva. C ’est un groupe fort animé qui part pour le lycée hôtelier Nicolas Appert où nous sommes reçus par Monsieur le Proviseur Kesteman. Le repas est délicieux et servi par les élèves du Lycée.

- A p éritif kir et amuse bouche

- Salade de printemps avec moules et pétoncles

Escalope de saumon au beurre blanc Magret de canard forestière et sa garniture Fromage sur salade

Gâteau glacé - Muscadet

Château Beau Mayne (Bordeaux) Café

Compte rendu de l’Assemblée Générale

Le retour vers Nantes s’effectue vers 23 heures.

Dimanche matin : Visite de Nantes

Le matin nous trouve réunis devant la cathédrale de Nantes. La cathédrale Saint Pierre et Saint Paul est gothique son portail montre sur le trumeau une statue de St Pierre (photo 1). Les piliers s’élancent vers la voûte sans chapiteau et donnent une belle élégance à la nef. Nous admirons le tombeau de François II de Bretagne et de sa femme Marguerite de Poix. Notre visite se poursuit par la découverte du château des Ducs de Bretagne, de la salle aux trois cheminées nous passons dans la cour, admirons le puits, la partie Renaissance (photo 2) nous montons sur les remparts, et d’où Ion a une vue étonnante de la ville. Au passage nous retrouvons une partie des fondations du château primitif et nous quittons le château.

Troisième partie de cette remontée dans les siècles l’Ile Feydeau et sa rue kervegan qui garde le souvenir des armateurs négriers du X V III' siècle et de beaux hôtels (l’un d ’entre-eux (photo 3) avec des balcons de ferronnerie.

Nous quittons notre guide pour aller déjeuner dans un libre-service où nous disposons d ’une salle et nous nous reposons.

L ’après-midi nous partons vers l’Erdre sur laquelle nous effectuons une mini croisière très agréable et reposante. Les châteaux se succèdent comme celui de la Gâcherie avec son entrée Renaissance (photo 4) et nous allons jusqu’au lac de Majerolles. Le retour s’effectue vers la rive opposée où nous découvrons d’autres châteaux et nous arrivons au débarcadère vers 17 heures. Après la photo de famille tous se séparaient pour retrouver voitures ou train (photo 5).

Merci à notre camarade pour son organisation de l’A.G. et de la charmante journée qui nous a permis de mieux connaître Nantes et sa régiom.

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Voici quelques extraits de causeries organisées à la M aison de la Légion d ’H onneur de Saint Raphaël. Causeries faites par M onsieur R aym ond Vayva

sur Chateaubriand et l ’aventure.

Chateaubriand et l’aventure.

D ’après le voyage en Amérique.

En 1791, les confins des États-U nis, indépendants depuis 1776, avec le C anada, resté colonie anglaise, n ’étaient pas vraim ent délimités. Voya­ ger à cheval, dans ces contrées, était une véritable aventure en soi. Il risqua sa vie à plusieurs reprises.

Voici à titre d ’exemple, l’une de ces aventures qui est typique. Je l’ai

lue et commentée, parm i d ’autres, à mes auditeurs :

« Ce ne fut pas le seul danger que je courus à N iagara : une échelle

de lianes servait aux sauvages pour descendre dans le bassin inférieur ; elle était alors rom pue. Désirant voir la cataracte de bas en haut, je m ’aventu­ rai, en dépit des représentations du guide, sur le flanc d ’un rocher presqu’à pic. M algré les rugissements de l’eau qui bouillonnait au-dessous de moi, je conservai ma tête et je parvins à une quarantaine de pieds du fond. Arrivé là, la pierre nue et verticale n ’offrait plus rien pour m ’accrocher ; je demeurai suspendu par une main à la dernière racine, sentant mes doigts s’ouvrir sous le poids de m on corps : il y a peu d ’hommes qui aient passé dans leur vie deux minutes comme je les com ptai. Ma m ain fatiguée lâcha la tenue (c) ; je tom bai. P ar un bonheur inouï, je me trouvai sur le redan d ’un roc où j ’aurais dû me briser mille fois, et je ne me sentis pas grand mal ; j ’étais à un demi-pied de l’abîm e et je n ’y avais pas roulé : mais lorsque le froid

et l’hum idité com m encèrent à me pénétrer, je m ’aperçus que je n ’en étais

pas quitte à si bon marché : j ’avais le bras gauche cassé au-dessus du coude. Le guide, qui me regardait d ’en haut et auquel je fis des signes de détresse, courut chercher des sauvages. Ils me hissèrent avec des karts* par un sen­ tier de loutres, et me transportèrent à leur village. Je n ’avais q u ’une frac­ ture simple : deux lattes, un bandage et une écharpe suffirent à m a guéri­ son. »

(Extrait du Voyage en Amérique) F .R . de C H A TEA U BR IA N D

Commentaire :

* “ h a rt” d ’après Quillet est une expression ancienne pour désigner un lien flexible pour tenir les fagots ou avec lequel on étranglait les condamnés. - Après lecture de ce texte, le moins que l’on puisse dire de notre jeune héros de 22 ans 1/2, c ’est q u ’il est un véritable casse-cou. Il dem eura, ajoute-t-il douze jours chez les sorciers indiens du N iagara, et se rensei­ gna sur les anciennes m œ urs. Il en conclut : « La naissance et la m ort sont les moins perdus des usages indiens. »

(24)

Voici la conclusion de la dernière causerie du cycle :

- Nous voici au term e de ces “ lectures choisies” du “ Voyage en Améri­

que” de C hateaubriand, effectué en 1791, il y a donc deux cents ans. Lec­

tures suivies de bref commentaires d ’impressions (et non pas des explica­ tions de textes).

- Si l’un des auditeurs a voulu flatter le lecteur en rem arquant qu’il sait

lire, je répondis q u ’il s’agissait plutôt de l’œuvre d ’un écrivain, à son

aurore, qui déjà savait écrire et écrire autrement. Un autre auditeur m ’a suggéré de suivre, une autre fois, de grand écrivain, devenu célèbre, dans une autre aventure, celle de son périple, en M éditerranée, en 1806-1807. Octogénaire, n ’étant pas sûr d ’en avoir le loisir et la force, je préfère lais­ ser la parole, définitive, à l’auteur même :

- « P arti pour être voyageur, en Am érique, revenu pour être soldat, en E urope, je ne fournis ju sq u ’au bout, ni l’une ni l’autre de ces carrières. Un mauvais génie m ’arracha le bâton et l’épée et me mit la plume à la

main. A Sparte, en contem plant le ciel pendant la nuit, je me souvenais

des pays qui avaient déjà vu m on sommeil paisible ou troublé. J ’avais salué sur les chemins de l’Allemagne, dans les bruyères de l’Angleterre, dans les champs de l’Italie, au milieu des mers, dans les forêts canadien­ nes, les mêmes étoiles que je voyais briller sur la patrie d ’Hélène et de Ménélas. Mais que me servirait de me plaindre aux astres immobiles, témoins de mes destinées vagabondes. Un jo u r leur regard ne se fatiguera plus à me poursuivre, il se fixera sur mon tombeau. »

- « Voilà comment tout avorte dans mon histoire, comme il ne me reste que des images de ce qui a passé si vite : je descendrai aux Champs Élysées, avec plus d ’ombres que homme n ’en a jam ais emmené avec soi ; je ne sais profiter d ’aucune fortune, je ne m ’intéresse à quoi que ce soit de ce qui intéresse les autres.

- Pasteur ou Roi, q u ’aurai-je fait de m on sceptre ou de ma houlette ? Je me serais également fatigué de la gloire ou du génie, du travail et du loi­ sir, de la prospérité et de l’infortune. T out me lasse, je rem arque avec peine mes ennuis, avec mes jours et je vais p artout baillant ma vie. »

(25)

M erci à R ené FA U G ÈR E de continuer son cycle d ’archéoastronomie. C ’est à un nouveau voyage, un voyage dans l ’espace et dans le tem ps qu ’il nous convie.

LES OBSERVATOIRES ASTRONOMIQUES

DE L’INDE

C onstruits au début du XVIII® siècle par le M aharajah d ’Am ber, les observatoires astronom iques de D ELH I, U JJA IN , JA IP U R , BÉNARÈS et M A TH U RA furent uniques au m onde pour l’originalité et la m agnifi­ cence de leurs instrum ents. (Fig. I et II.)

I - SAWAI JAI SINGH (1688-1743), un Maharajah humaniste.

(Fig. III, I V et V).

JA I SINGH II m onta sur le trône d ’AMBER (R ajasthan actuel) à 11 ans en 1699. Déjà bon diplom ate, il se rendit à DELH I pour rendre hom ­ mage au vieil em pereur m oghol tout puissant AURANGZEB (1658-1707) ; celui-ci, séduit par son jeune interlocuteur, lui octroya le titre héréditaire de “ SA W A I” , ce qui le dém arqua des autres chefs rajpoutes. “ SA W A I” signifie “ un plus un q u art” : un quart de drapeau supplémentaire peut donc flotter sur le Palais du M aharajah.

Après avoir conquis un grand prestige militaire et politique SAWAI JA I SINGH II abandonna les collines escarpées d ’AM BER pour com m en­ cer à ériger en 1727, plus bas dans la plaine, sa ville-palais de JA IP U R : JA I fait référence à son nom mais signifie aussi “ victoire” . JA IP U R a été entièrement construite selon un plan unique rem arquable dans les m oin­ dres détails : cité luxueuse avec des avenues de 34 m de large, elle fut entourée de rem parts de 10 km percés de sept portes. La construction fut m agistrale­ m ent dirigée par VIDYADHAR (“ océan de toutes les vertus” ) BWATTA CHARAYA, bengali qui abandonna la prêtise pour devenir architecte, ingé­ nieur, savant et premier collaborateur de JA I SINGH II q u ’il seconda dans toutes ses recherches astronom iques. JA IPU R devint capitale du R ajasthan après l’indépendance en 1947. (Fig. VI et VII).

Immensément riche grâce au trésor de JA IG A R H , JA I SINGH II put donner libre cours à sa passion des Sciences et des Arts et particulièrem ent à sa passion de l’A stronom ie (passion un peu intéressée, il est vrai). Il fut à la fois soldat, constructeur et hom me de science. Erudit en sanskrit et persan, il étudia les m athém atiques et l’astronom ie grâce à sa mère et à d ’éminents précepteurs. M ais, chez JA I SINGH II l’astrologue cohabita avec l’astronom e. Dans le but d ’affiner les prédictions des éclipses ainsi que des levers rem arquables de planètes ou d ’étoiles nécessaires aux prévisions des astrologues du Palais, il décida d ’améliorer les “ tables astronom iques” de l’époque, q u ’il jugeait imprécises. Même les tables européennes que lui

(26)

A FG H A N IST A N iM lA k h . K a r ÿ l PAK ISTA N • A m rit» « r SKnt« 'K » n d ig a rK CHIN E TIBET N EW DELHI SIKK IM K a t h m a o d o u / BH UTAN F i t h a p u r & liri iMsalmt • A a r a J o d h p u r • L u c k r w w K am p u r V a r a n a s i • A |m « n a n a k p u ( \ * ---• ^ K h a iu ra h o • Patr^a U d a ip u r o / C h in o r g a r h O o o g a r h • S a n c h t * B h o p a l j V. BA N G LA D ESH BIRMANIE ^ C a lc u tta vA • P M t a n a * • A i a n t a EUora • A u r a r w a b a d • H y d a r a b a d O C É A N INDIEN M a d ra s M a h a b a lip u r a m T ir u c h û a p a lli T a r ^ a C o c h in K o tta y a m A lle p a y CEY LA N M ER D'OIMAN T r iv a n d r u m \ i ^ K o v a la m C a p C o m e r in T a m to ir e s o u s a d m in is t r a tio n p a k i s t a r u i s e

T a r r ito ir a s s o u s a d m ir tis tr a iio n c h in o is e

Fig. I - L 'IN D E

A M B E R est très près d e J A IP U R (au NE). U J J A IN (x) est au N o rd d 'IN D O R E . M A T H U R A (x) est au N o rd d ’A G R A .

(27)

1992

1993

BORDEREAU D ’ENVOI POUR UN ISOLÉ A remplir par ram icallste

ou UN RETRAITÉ

POUR UN ÉTABLISSEMENT

A remplir par le correspondant (1) ETABLISSEM ENT D én o m in atio n a b r é g é e e x a c te (ex. L.T.N.G.) N om le c a s é c h é a n t N® d e té lé p h o n e A d re s se C o d e p o stal - Ville A cad ém ie N om d e l’iso lé ou d u c o rre s p o n d a n t A d re s s e p erso n n elle M., M me, Mlle M. M me Mlle

NOM (en c a p ita le s) e t prén o m u su el

NOM d e je u n e fille

F o n ctio n s a c tu e lle s

S ection P rom o C o tisatio n +

a b o n . tarif réd. Soli­ d arité 2 0 0 F 1 0 0 F

c o tis a tio n s à 2 0 0 F = TOTAUX

... c o tis a tio n s à 1 0 0 F = TOTAL GÉNÉRAL ... OU rep o rt

(1) In d iq u er p a r o r d r e a l p h a b é tiq u e I n té g ra l les a m ic a lis te s o u n on e n fonction d a n s l’E ta b lisse m e n t a u 1*' o c to b re 1990 o u a u S erv ic e National.

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Mentionner ci-dessous toutes informations, critiques et suggestions susceptibles d’intéresser la vie de l’amicale :

— Mutations (préciser en observations : arrivée ou départ et, si possible, établissement ancien ou établissement nouveau).

— Retraite (indiquer si possible adresse de retraite). — Cas particuliers (détachement, disponibilité,...). — Mariages, naissances, décés.

Merci pour votre précision.

M Mme Mlle

Nom Prénom

usuel

Section Promo Observation

Renvoyer le présent bordereau, dès que possible à

M. RESSAYRE Maurice, 10, rue Auguste Renoir 78860 SAINT-NOM-LA-BRETÊCHE

accompagné d’un ou des chèques(s) bancaire ou d ’un ou des chéques(s) de virement postal établi à l’ordre de :

ASS ANC ÉLÈVES ENSET ET ENS CACHAN

OOP ; Paris 5488-99 K

du montant correspondant au total général calculé au verso s o it...F

le L e c o r r e s p o n d a n t

(29)

Amicaliste □ Non Amicaliste □ En Activité □ isolé □

1992-1993

Retraité □ Groupe d ’Etab. □

Élève ENS □

N O M ... PRÉNOM (usuel)

NOM de jeune fille

S e c tio n ... Promotion Nom et adresse de l’établissement d ’exercice

Fonction exercée

F ic h e à re m p lir a v e c s o in r e c to - v e r s o p a r to u s le s a n c ie n s é l è v e s d e l’EN S E T .

Les cotisations sont recueillies ;

— par le correspondant d ’établissement qui les transmet au trésorier, — par le trésorier lui-même pour les Isolés.

Pour la mise à jour du fichier et l’annuaire on considère qu’un établissement est le lieu dans lequel est donné un enseignement (Lycée, Collège, Département d ’I.U.T., Université, Grande école...) et où exercent au moins 2 anciens élèves de l’E.N.S.E.T. ou de l’E.N.S. de CACHAN.

La mise à jour de l’annuaire est effectué à partir du BORDEREAU D’ENVOI aussi bien pour un établissement, qu’un retraité ou un isolé.

La mise à jour du fichier d ’expédition est effectué à partir de la FICHE CI-DESSUS (recto-verso).

Sont considérés comme Isolés, les retraités, les personnels d ’inspection, ou d ’administration ministérielle, académique ou départementale, les professeurs du C.N.E.D.

L’envoi des bulletins et des annuaires sera désormais effectué chez l’amica- liste à son adresse personnelle (diminution de nos frais d’expédition par la tarifi­ cation “ envoi en nombre” ).

(30)

Adresse personnelle :

Mme, Mlle, M ...

Code p o s ta l... Ville Rectifications ou changement d ’adresse ;

Collez ici l’étiquette d ’expédition corrigée

Fiche à rem plir a v ec soin recto -v erso p a r to u s les a n c ie n s é lè v e s d e l’ENSET.

Montant de la cotisation et de l’abonnement aux bulletins trimestriels ;

— 200 F Amicalistes actifs et retraités. — 100 F Élèves de l’ENS.

Adresse de notre TRESORIER

M. Maurice RESSAYRE

10, rue Auguste Renoir

78860 SAINT-NOM-LA-BRETÊCHE

Mode de Paiement

N O M ... Section Chèque : Bancaire Postal

M o n ta n t...

Promo

ASS ANC ÉLÈVES ENSET ET ENS CACHAN OOP PARIS 5488-99 K

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m m é m

Fig. U - Vue générale de J A IP U R prise du SE. L 'observatoire est au prem ier plan (appareils num érotés 1, 2, 3, et 13). P lus haut à droite le Palais Royal.

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Fig. I V - Le Fort d ’A m b er

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H g. V! - Jaipur - Le Palais Royal

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com m uniqua le roi du Portugal (via GO A) ne lui convenaient pas. Il publia lui-même des tables dès 1723 et s’em ploya ensuite à les perfectionner en construisant d ’énormes et luxueux instrum ents.

Entre les années 1720 et 1740, JA I SINGH II va construire et am élio­ rer ses cinq observatoires remarquables par la beauté et l’harm onie des dif­ férents instrum ents. N ’oublions pas que le X V II' siècle a vu l’apogée de l’art moghol résultant des deux courants perse et indien, avec ses m onu­ ments fastueux en grès rouge, m arbre blanc et incrustations de pierres précieuses.

Le célèbre Taj M ahal d ’AGRA en témoigne au bord de la Yam una, construit en vingt ans par l’em pereur SH A H JA H A N inconsolable de la perte de sa bien-aimée M UM TAZ M A H A L en 1631 : “ perle absolum ent parfaite sur fond d ’azur” c’est le plus grand m onum ent du m onde dédié à l’amour. (Fig. VIII). Ce luxe et cette harmonie se retrouvent dans les Palais de JA I SINGH II à AMBER et à JA IP U R . La pureté des lignes de ses ins­ trum ents astronom iques n ’y est certainem ent pas étrangère.

Du point de vue technologique, les instrum ents de JA I SINGH II sont beaucoup moins brillants et malgré les immenses moyens utilisés, les m esu­ res effectuées ne sont pas plus précises que celles de TYCHO BRAHÉ obte­ nues un siècle et demi avant ! Il faut dire que les techniques de visées utili­ sées sont les mêmes : anneau à la croisée de deux fils, baguettes, fils ou petits tubes rectilignes pour cadrer les étoiles...

JA I SINGH II avait pourtant acquis un télescope (pour 100 roupies !) et adm iré ses perform ances optiques mais II ne croyait pas en ses capacités comme instrum ent de mesure. Il préférait des instrum ents très massifs soli­ dement implantés dans un sol très stable ; d ’où son option pour différents types de cadrans solaires.

P o u rtan t, après TYCHO BRAHÉ (1546-1601), le X V II' siècle avait connu les travaux de G A LILÉE (1564-1642), K ÉPLER (1571-1630), DES­ CARTES (1596-1650), HÉVÉLIUS (1611-1687), A U ZO U T (1622-1691), HUYGENS (1629-1695) et même ceux de NEW TON (1642-1727). En 1727 BRADLEY venait de découvrir l’aberration de la lumière, événement salué plus tard par KANT et AUGUSTE COM TE comme la “ révolution copernicienne” .

P endant ce temps JA I SINGH II perfectionne le gnom on né 2000 ans plus tô t, mais il l’a fait d ’une manière si originale et esthétique q u ’on ne lui en veut pas !

II - Les cinq observatoires construits par JAI SINGH II.

1) D E L H I (latitude : 28° 38’ N ; longitude : 77° 17’ E). (Fig. IX ).

L ’empereur moghol M UHA M M A D SH A H , espérant conforter son pouvoir chancelant par une meilleure connaissance des astres, jcom m anda

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un observatoire au M aharajah rajpoute JA I SINGH II féru d ’astronom ie. Ce fut le premier JANTA R MANTAR (de YANTRA : instrument et M AN­ TRA : calcul magique).

Terminé vers 1725, il comporte six énormes ouvrages élégants de maçon­ nerie rouge, bien conservés, en pleine ville.

2) U J JA IN (23° 9’ N ; 75° 43’ E).

Une des sept villes saintes des Hindous (Shiva y aurait tué le démon T ripura). C ’est au Sud de la ville, en pleine nature, que se trouve le superbe petit observatoire, rutilant de blanc et de rouge dans un écrin de verdure. Terminé vers 1733, il se trouve pratiquement sur le premier méridien de réfé­ rence des géographes indiens.

3) J A IP U R (26° 54’ N ; 75° 52’ E) Fig. IL

Le plus grand et le plus luxueux des observatoires : il comporte 18 appa­ reils, ce qui représente une trentaine de constructions, et est le seul cons­ truit en pierre. Grès rouge et m arbre blanc y alternent harmonieusem ent. Il est parfaitem ent intégré au centre de la vieille ville et très bien conservé. Après l’avoir term iné vers 1734 JA I SINGH II l’utilisa tous les jours, sou­ vent accompagné de ses pandits savants et astrologues JAGA N NATH SAM RAT et KEW AL RAM.

4) B É N A R È S (25° 22’ N ; 83° 8’ E) (ou VARANASI). Fig. X et X I.

Prem ière des sept villes sacrées de l’Inde (consacrée à Shiva) elle est aux H indous ce que La Mecque est aux M usulmans. Le Gange y a son lieu le plus sacré et plus d ’un million de pèlerins par an viennent s’y plonger rituellement. Les escaliers d ’accès au Gange, les ghâts, s’étendent sur 6 km. Légèrement en aval de DAS-ÂSW AM EDH GHÂ T où convergent la plu­ part des ruelles de la ville on trouve MAN M AND IL, le plus ancien Palais de BÉNARÈS, construit vers 1600 par le R ajah d ’AMBER. Et c’est sur le ter^e-plein supérieur de l’aile N ord-Est du Palais que se trouve l’observa­ toire de JAI SINGH II terminé vers 1737. Moins bien conservé que les autres, il semble plus ou moins abandonné aux singes gibbons qui le peuplent mais on y a une très belle vue des ghâts et du Gange. Plus en aval, se trouvent les ghâts funéraires où ont lieu les crém ations.

5) M A T H U R A (27° 30’ N ; 77° 48’ E).

C ’est aussi l’un des sept villes sacrées des Hindous (où Shiva serait né). On sait que JA I SINGH II y a construit son cinquième observatoire mais celui-ci a été détruit et aucune trace n ’en subsiste au jo u rd ’hui.

Les quatre autres observatoires précités, dont trois sont parfaitem ent conservés et entretenus, com portent les mêmes appareils : en décrivant l’observatoire de JA IP U R , le plus riche, nous aurons donc vu l’ensemble. Mais auparavant il est utile de rappeler quelques notions d ’astronom ie sur

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Fig. y III - Agra - Taj Mahal

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Fig. X - Bénarès - Les Ghâis

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D O C UM ENT I R e p é r a g e d e s a s t r e s s û t l a s-,hère c é l e s t e . I - . L e mo u v e m e n t d i u r n e . L e n;oy.Ye[!igp.-t i j i u r n e , m o u v e m e n t r e l a t i f d e l 'e n s e m l j l e d u c i e l é t o i l é p a r r a p p o r t à l ' o b s e r v a t e u r t e r r e s t r e , e s t d û a u m o u v e m e n t d e r o t a t i o n d e l a T e r r e . I l s ' e f f e c t u e e n u n j o ^ r r a u t o u r d e " l ' a i e d-.i M o n d e” d o n t l e s t r a c e s s u r l a s p h è r e c é l e s t e s o n t l e s p ô l e s c é l e s t e s F '( S u d ) e t P ( H o r d ) . I l e s t com m ode d ' i m a g i n e r l a s p h è r e c é l e s t e c o m p o s é e d e d e u x f e u i l l e t s ; ' 1 °1 l e f e u i l l e t i n t é r i e u r , i m m o t u le p a r r a p p o r t à l ' o b s e r v a t e u r , c o n s t i — ■tye l a s p h è r e c é l e s t e l o c a l e c o m p o r t a n t l e z é n i t h Z , l e n a d i r Z ' e t l ' h o ­ r i z o n H ( Z 'Z e s t l a v e r t i c a l e , l e g r a n d c e r c l e H e s t d a n s l e p l a n h o r i ­ z o n t a l , l e p l a n c o n t e n a n t P 'P e t Z 'Z e s t l e p l a n m é r i d i e n e t s o n i n t e r ­ s e c t i o n NS a v e c l e p l a n h o r i z o n t a l e s t l a m é r i .d ie n n e d u l i e u ) J 2 ° , l e f e u i l l e t e . x t é r i e u r c o m p o r t e l e s p o i n t s d i r e c t e u r s d e l a d i r e c t i o n d e s é t o i l e s f o im ia n t l e s c o n s t e l l a t i o n s i n d é f o r m a ' b l e s ( d 'o ù l ' a n c i e n n e a p ­ p e l l a t i o n d e " s p h è r e d e s f Î T e s " ) . L e m o u v e m e n t d i u r n e e s t a l o r s r e p r é s e n t é p a r l a r o t a t i o n a u t o u r d e P 'P d a n s l e s e n s d e s a i g u i l l e s d 'u n e m o n t r e ( s e n s r é t r o g r a d e ) d e l a " s p h è r e d e s f i x e s " p a r r a p p o r t à l a s p h è r e l o c a l e . R e m a rq u e ; L ' o b s e r v a t e u r p l a c é e n 0 q u i r e g a r d e v e r s l e p ô l e c é l e s t e N o r d ( t r è s v o i s i n d e l ' é t o i l e P o l a i r e ) v o i t l e s é t o i l e s t o u r n e r d a n s l e s e n s d i r e c t ( s e n s i n v e r s e d e s a i g u i l l e s d 'u n e m o n t r e ) c a r i l v o i t l e p h é n o m è n e " p a r e n - d e s s o u s " . I I - . L e m o u v e m e n t a p p a r e n t d u S o l e i l p a r r a o r o r t à 1 a " s n h è r e d e s f i v e s " . 1_°J E n u n e a n n é e , l e S o l e i l d é c r i t au o o i i r s S a gn>i a p p a r e n t u n e é l l i p s e d o n t l a T e r r e e s t u n f o y e r , L ' ë c l i n t i a u e ( p l a n d e c e t t e e l ­ l i p s e ) c o u p e l a s p h è r e c é l e s t e s u i v a n t u n g r a n d c e r c l e E c q u i f a i t a v e c l ' é q i \ a t e u r c é l e s t e E q ( g r a n d c e r c l e d 'a x e P 'P ) l ' a n g ] e i = 2 3 ° 2 6 ' ( o b l i q u i ­ t é d e l a T e r r e ) . L e m o u v e m e n t a p p a r e n t , d u S o l e i l p a r r a p p o r t a u x é t o i l e s ( o u a l a " s p i i e r e d e s f i x e s " ) s ' e f f e c t u e d a n s l e s e n s d i r e c t ( s e n s c o n t r a i r e d u m o u v e m e n t d i u r n e ) . 2^ ) L e p o i n t v e r n a l "t . (Pi j . î ) ( T i^ 3). C ' e s t l e p o i n t d ' i n t e r s e c t i o n d e l ' é q ^ i a t e u r E<i e t d e l ' é c l i p t i q u e E c q u e l e p o i n t d i r e c t e u r d u S o l e i l t r a v e r s e à 1 ' é q u i n o x e d e p r i n t e m p s e n p a s ­ s a n t d e l ' h é m i s p h è r e a u s t r a l à l ' h é m i s p h è r e b o r é a l ( n o e u d a s c e n d a n t d e E c ) . 3 ° ) R e m a rq u e : E n r é a l i t é l ' a x e d u m onde P 'P d é o r i t t r è s 1 e n t e r , o n t ( e n ' 2 5 8 0 0 a n s ) u n c ô n e a u t o u r d e ] 'a x e d e l ' é c l i p t i q u e E c s i b i e n q u e s e d é p l a c e d e 5 O” c h a q u e a n n é e s u r E c d a n s l e s e n s r é t r c g r a d e ( à l a r e n c o n t r e d u S o l e i l ) . C ' e s t p o u r q u o i 1 ' a r j i é e t r o o i o u e fm ioveim e d e s a n n é e s d e s s a i ­ s o n s ) r a p p o r t é e a u p o i n t v e r n a l l ( 3 6 5 ,2 4 2 2 j o - .u ’s ) e s t l é g f ; r e m e n t p l u s c o u r t e q u e l ' a n n é e s i d é r a l e m o y e n n e r a p p o r t é e a u x é t o i l e s ( 3 6 5 , 2 5 6 3 3 ) . L a d i f f é r e n c e n ' e s t q u e d 'u n e v i n g t a i n e d e m i n u t e s ! On n e d o i t d o n c t e ­ n i r c o m p te d e c e t t e p r é c e a s i o n d e s é o u iin o x o s q u e p o u r d e s c a l c u l s t r è s p r é c i s o u d e s p h é n o m è n e s d e l o n g u e d u r é e . P a r c o n t r e , c ' e s t à c a u s e d e l a p r é c e s s i o n q u e l e z o d i a q u e a s t r o l o g i q u e e s t d é c a l é d ' e n v i r o n u ji m o is s u r l e z o d i a q u e a c t u e l : a i n s i , a c t u e l l e m e n t , l e 21 m a r s l e S o l e i l e n t r e d a n s l e s i g n e d e s P o i s s o n s e t n o n d a n s c e liu i. du P é l i s r comme o n l e l i t d a n s l a r u b r i q u e " h o r o s c o p e " ! L IX x j!_ L eS —p r;j^ ç i_ ^ a u x _ _ s x s tè m e g d e c o o r d o n n é e s u t i l i s é s . P o u r l e r e p é r a g e s u r l a s p h è r e c é l e s t e du p o i n t d i r e c t e u r A d 'u n a s t r e ( o u d e l a d i r e c t i o n ( E ) c c r r e s p o n d a r t à l a d e m i—d r o i t e OA) o n c h o i s i i : u n g r a n d c e r c l e d e r é f é r e n c e a v e c s o n o r i g i n e e t s o n a x e o r i e n t é . 1 ° ) S y s t è m e l o c a l d e r é f é r e n c e : c o o r d o n n é e s h o r i z o n t a l e s ( a , h ) On u t i l i s e l ' h o r i z o n H a v e c o r i g i n e S a u S u d s u r l a m é r i d i e n n e e t a v e c l ' a x e v e r t i c a l Z 'Z . L ' a z i m u t d u p o i n t A e s t a = ( Ô ? ,O A ') c o m p té d e 0 à 3 6 0 ° e n s e n s r é t r o g r a d e . L a h a u t e u r d e A e s t h = (O A ',O A ) c o m p té e d e b a s e n h a u t d e - 9 0 ° à +9 0 ° . D a n s c e r e p è r e o n u t i l i s e a u s s i l a d i s t a n c e z é n i t h a l e z = 9 0 ° - h c o m p té e d e h a u t e n b a s d e 0 à 1 8 0 ° .

(39)

D O CUM ENT I (suite) R e m a rq u e ; A u t r e s v s -tè m e l o c a l d e r é f é r e n c e : c o o r d o n n é e s h o r a i r e s On u t i l i s e 1 ' é q u a t e u r Eq a v e c o r i g i n e ( i n t e r s e c t i o n S u d a v e c l e p l a n m é r i d i e n l o c a l ) e t a v e c l ' a x e P ' P . (F iq .i.') L ' a n g l e h o r a i r e d e A e s t H = (O S ' ,Ô B ) c o m p té g é n é r a l e m e n t d e 0 à 2 4 h d a n s l e s e n s r é t r o g r a d e . L a d é c l i n a i s o n d e A e s t b = ( ô S , 5 î ) c o m p té e d e L a s e n h a u t d e - S C à + 9 0 ° . (O n s e s e r t p a r f o i s d e l a d i s t a n c e p o l a i r e 9 0 ° - b ) . 2 ° ) S y s t è m e d e r é f é r e n c e s u r l a " s p h è r e d e s f i x e s " : c o o r d o n n é e s é q u a t o r i a l e s 6 n u t i l i s e l ’ é q u a t e u r E q a v e c o r i ^ n e J 5 _ e t a v e c 1 ' a x e P 'P . L ' a s c e n s i o n d r o i t e d e A e s t ■=( = ( O Ï , ô S ) c o m p té e d e 0 à 2 4 h e n s e n s d i r e c t . L a d é c l i n a i s o n d e A e s t i = ( ô 3 ', o l ) c o .m p té e d e h a s e n h a u t d e - 9 0 ° à + 9 0 ° ; ( d é j à d é f i n i e p l u s h a u t ) . L e s c o o r d o n n é e s é q u a t o r i a l e s c< e t ^ ( i n d é p e n d a n t e s d e l a s p h è r e c é l e s t e l o c a l e ; . ) s o n t u t i l i s é e s p o u r l e s é p h é m é r i d e s e t l e s c a r t e s c é l e s t e s . 3 ° ) S y s t è m e d e s c o o r d o n n é e s é c l i p t i q u e s ( l , h ) . ( P j - ^ ) On u t i l i s e l ' é c l i p t i q u e E c a v e c o r i g i n e e t a v e c l ' a i e d e l ' é c l i p t i q u e Q 'Q . L a l o n g i t u d e c é l e s t e d e , A e s t , l = ( ô T , ô 3 ) c o m p té e d e 0 à 3 6 0 ° e n s e n s d i r e c t . L a l a t i t u d e c é l e s t e d e A e s t h = ( 5 5 , i ï î ) c o m p té e d e h a s e n h a u t d e - 9 0 ° à + 9 0 ° . N e p a s c o n f o n d r e a v e c l o n g i t u d e e t l a t i t u d e t e r r e s t r e s . /m) N m z ' F;,4■ C oordonnées horizontales. P j - 3 - C oordonnées écliptiques. Z '

. Coordonnées équatoriales et horaires. R e m a r q u e s : 1 ° ) L a p o s i t i o n d e l a s p h è r e l o c a ? .e p a r r a p p o r t à l a " s p h è r e d e s f i x e s " e s t c o m p l è t e m e n t d é t e r m i n é e p a r l ' a n g l e T ( a n g l e h o r a i r e d u p o i n t ï ) . C e t a n g l e T e s t s o u v e n t a p p e l é im ­ p r o p r e m e n t " t e m p s s i d é r a l " . 2 ° ) E x e m p le d e c o o r d o n n é e s é q u a t o r i a ­ l e s d u S o l e i l : à l ' é q u i n o x e d e p r i n t e m p s «t= 0 4 = 0 a u s o l s t i c e d ' é t é = 6 h i = 2 3 ° 2 6 ' à l ' é q u i n o x e d 'a u t o m n e o (= 1 2 h h =0 a u s o l s t i c e d 'h i v e r o < = l 8 h b = - 2 3 ° 2 6 ' .

Figure

Fig.  I  -  L 'IN D E
Fig.  U   -   Vue générale de J A IP U R  prise du  SE.  L 'observatoire est  au prem ier plan  (appareils  num érotés  1,  2,  3,  et  13)
Fig.  I V   -  Le  Fort  d ’A m b er
Fig.  y  III  -  Agra  -  Taj  Mahal
+2

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