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Les relations entre la présence de conduites violentes dans le couple et le besoin d'autonomie

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(1)

c2-LES RELATIONS ENTRE LA PRÉSENCE DE CONDUITES VIOLENTES DANS LE COUPLE ET ][JE BESOIN D'AUTONOMIE

Mémoire Présenté

À la Faculté des études supérieures De l’Université Laval

Pour l’obtention

Du grade de maître en psychologie (M.Ps.)

École de psychologie

FACULTÉ DES SCIENCES SOCIALES UNIVERSITÉ LAVAL

AVRIL 2002

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Résumé

Peu d’études portent sur les relations entre la violence conjugale et le besoin

d’autonomie. La littérature indique des divergences quant aux relations possibles entre le besoin d’autonomie et la violence conjugale. La présente recherche vise à étudier les relations entre ces deux variables ainsi qu’à les comparer selon le sexe des participants ainsi que selon le statut du répondant (agresseur ou victime). Pour ce faire, 66 étudiants universitaires répondent à des questionnaires mesurant la violence conjugale perpétrée et subie ainsi que le besoin d’autonomie. Bien qu’ils ne soient pas significatifs, les résultats indiquent des tendances concernant les liens entre le besoin d’autonomie et certaines sous-échelles de violence conjugale.

Jean-Marie Boisvert, Ph D. Directeur de recherche Annik Guitard, B. A.

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Avant-propos

Conformément aux exigences de la Faculté des études supérieures, j’apporte des précisions en ce qui concerne mon rôle dans la préparation de cet article. J’ai réalisé l’ensemble des étapes requises pour la recherche et la rédaction de cet article. À titre de consultant et de superviseur, Monsieur Jean-Marie Boisvert a également contribué à cet ouvrage.

L’aboutissement de cette réalisation représente pour moi la fin d’un travail de longue haleine m’ayant permis de m’enrichir et de développer des habiletés essentielles pour la poursuite de mes études. Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont encouragée et soutenue pendant ces trois dernières années.

D’abord, je voudrais remercier mon directeur de recherche, M. Jean-Marie Boisvert. Je vous remercie pour votre compréhension, votre précieuse disponibilité ainsi que pour votre respect. Je voudrais également vous témoigner toute ma gratitude.

J’aimerais remercier également Patrick Gosselin et Geneviève Belleville du

service d’aide à la recherche ainsi que Pascale Tremblay, Julie Villa et Lyne Bertrand du

Laboratoire sur les Relations Conjugales et Interpersonnelles pour leur support et leur disponibilité. Un grand merci également pour vos conseils sur les plans statistiques et méthodologiques.

Je voudrais aussi remercier toutes les personnes de ma famille et de mon

entourage qui m’ont toujours encouragée à atteindre mon objectif. Merci aussi Jocelyn pour ta patience et ta compréhension. Je vous remercie Monique et Albert pour l’aide et le support que vous m’avez apporté tout au long de mes études ainsi que pour votre dévouement. Je pense aussi à Catherine et Sylvain qui ont pris du temps pour m’aider pour le recrutement de mes participants, merci.

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Sincères remerciements également à toutes les personnes qui ont participé à ma recherche. Enfin, je voudrais remercier Mêlante, Zoé et Véronique pour avoir pris le temps de distribuer des questionnaires ainsi que mon patron, Dominique Martinet, pour m’avoir permis de prendre congé de mon travail afín de rédiger mon mémoire, merci pour votre compréhension.

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TABLE DES MATIÈRES

RÉSUMÉ... . Π AVANT-PROPOS...ΠΙ TABLE DES MATIÈRES...V LISTE DES TABLEAUX... VH

INTRODUCTION GÉNÉRALE...2

CONTEXTE THÉORIQUE...4

Prévalence de la violence conjugale...4

Stabilité de la violence conjugale...4

Facteurs associés à la violence conjugale...5

Hypothèses de recherche... 7

MÉTHODOLOGIE...7

Participants... 7

Instruments de mesure...7

Questionnaire sur la Résolution des Conflits (QRC)... 8

Test de Tendances Personnelles de Gaston Gauthier (TTP)... 8

Procédure... 8

RÉSULTATS...9

Description de F échantillon... 9

Relations entre la présence de conduites violentes et le besoin d’autonomie chez la victime de violence conjugale... 10

Relations entre la présence de conduites violentes et le besoin d’autonomie chez l’agresseur... 10

DISCUSSION... 11

Caractéristiques reliées à !’échantillon... 11

Relations entre la présence de conduites violentes et le besoin d’autonomie chez la victime... 11

Relations entre la présence de conduites violentes et le besoin d’autonomie chez l’agresseur... 12

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CONCLUSION GÉNÉRALE... 16 RÉFÉRENCES... 18 ANNEXE A... 25 ANNEXEE... 28 ANNEXEC...35 ANNEXED...40

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LISTE DES TABLEAUX

TABLEAU 1 : DESCRIPTION DE L’ÉCHANTILLON...21

TABLEAU 2 : MOYENNE DES SCORES AU TTP ET AU QRC... 22 TABLEAU 3 : RELATIONS ENTRE LE BESOIN D’AUTONOMIE ET LES SOUS-ÉCHELLES DU QRC

(Partenaire)... 23

TABLEAU 4 : RELATION ENTRE LE BESOIN D’AUTONOMIE ET LES SOUS-ÉCHELLES DU QRC M... 24

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Introduction générale

Dans la société actuelle, on retrouve une présence importante de violence

conjugale chez les jeunes couples (Quay, Tremblay, Monfette et Boisvert, 1999). Dans le but de déterminer les facteurs pouvant prédisposer les jeunes hommes à la violence conjugale, plusieurs études ont porté sur différents facteurs qui lui sont reliés. Parmi ces études, certaines révèlent que les hommes victimes d’abus pendant l’enfance sont

davantage prédisposés à suivre le même modèle (Gayford, 1975; Roy, 1977). Selon Rosenbaum et O’Leary (1981), les hommes violents sont plus susceptibles d’avoir été abusés lorsqu’ils étaient enfants ou d’avoir été témoins d’abus dans leur famille. D’autres chercheurs affirment que l’alcoolisme serait également un facteur de risque élevé et ferait partie des caractéristiques les plus fréquemment associées à la violence conjugale (Roy, 1977; Rosenbaum et al., 1981).

Parallèlement, des études portant sur les styles d’attachement en lien avec la violence conjugale ont démontré que le style d’attachement insécure est significativement relié à l’existence de violence dans le couple (Bookwala et Zdaniuk, 1998). En ce qui concerne les résultats de Kesner, Julian et McKenry (1997), ces derniers indiquent que les hommes violents sont également plus susceptibles d’avoir un style d’attachement insécure. L’intimité ainsi que la dépendance du conjoint semblent également des facteurs associés à la violence conjugale. Dans leur étude, Lisak et Ivan (1995) démontrent que les hommes agressifs manifestent un besoin d’intimité significativement plus faible que les hommes qui ne sont pas violents. D’autres études rapportent également que les hommes violents sont davantage dépendants de leur partenaire que les hommes non violents (Murphy, Meyer et O’Leary, 1994).

Parmi les études répertoriées, seulement deux études portent sur le besoin d’autonomie et la violence conjugale (Efoghe, 1989; Lockhart, White, Causby et Isaac, 1994) et une autre sur le besoin d’autonomie et la violence en général (Lewis Lanza, Kayne, Hicks et Milner, 1994). L’ensemble des études présente toutefois des résultats contradictoires. La première étude conclut qu’il n’existe aucun lien significatif entre ces

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deux variables (Efoghe, 1989) alors que d’autres études portant sur l’autonomie et les conduites violentes présentent des liens entre le besoin d’autonomie et la violence conjugale (Lewis Lanza et al., 1994; Lockhart et al., 1994).

La présente recherche porte donc sur le besoin d’autonomie et la violence chez les jeunes couples. Elle a pour but principal d’élucider les relations entre ces deux variables

ainsi que de vérifier les relations entre le besoin d’autonomie chez la victime et

l’agresseur et la présence de violence conjugale dans le couple. Elle tente également de comparer les résultats obtenus auprès des hommes et des femmes. Les données ainsi obtenues pourraient permettre éventuellement de nous donner des pistes d’intervention pour la prévention et le traitement des personnes victimes de violence conjugale et leurs agresseurs.

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Les relations entre la présence de conduites violentes dans le couple et le besoin d'autonomie

Annik Guitard et Jean-Marie Boisvert École de Psychologie, Université Laval

Prévalence de la violence conjugale

La violence conjugale est un phénomène fréquent dont les impacts et les conséquences sont importants dans notre société. Plus fréquentes chez les couples qui cohabitent que chez les couples mariés (Stets et Strauss, 1989), les conduites violentes tendent également à s'établir davantage pendant la première année de mariage (O'Leary, Barling, Rosenbaum, Malone et Tyree, 1989). De plus, il semble que la fréquence des agressions physiques diminue avec l'âge (Stets et Henderson, 1991). Les conduites violentes semblent donc plus fréquentes chez les jeunes adultes. En effet, on observe un taux de 2 à 4 fois plus élevé de violence conjugale envers les femmes âgées de 18 à 24 ans comparativement aux femmes âgées de 35 à 44 ans (Santé Québec, 1996; Statistique Canada, 1994). Même si les jeunes adultes sous-estiment la probabilité de recourir à des conduites violentes (Boisvert, Ladouceur, Beaudry, Freeston, Turgeon, Tardif, Roussy et Loranger, 1995), il n'en reste pas moins qu'ils rapportent des taux relativement élevés de violence conjugale. Dans l'étude de Pedersen et Thomas (1992), 45,8 % des participants indiquent avoir subi de la violence physique de leur partenaire. Dans une étude de Guay et al. (1999), plus du tiers des participants ont fait usage de violence physique au moins une fois pendant les 12 derniers mois.

Stabilité de la violence conjugale

Certaines données sur les jeunes couples suggèrent également que l'usage de conduites violentes physiquement soit stable dans le temps. En effet, dans leur étude longitudinale, O’Leary et al. (1989), rapportent qu'il y a de 58 % à 72 % de probabilité que la personne ayant fait usage de conduites violentes à deux reprises dans un intervalle de 18 mois ou moins y ait recours pendant l'année subséquente.

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Facteurs associés à la violence conjugale

Selon Stets et al. (1989), la haute prevalence de violence parmi les couples qui cohabitent pourrait être le résultat de l'isolement familial ou de la question de l'autonomie et du contrôle. Certaines données indiquent que les femmes victimes de violence

conjugale utilisent peu leur réseau social ainsi que les services sociaux disponibles, (75% d'entre elles n'ont eu recours à aucun service tel que les maisons de transition, les services téléphoniques, les centres de détresse/secours, etc.) (Statistique Canada, 1994). Selon Murphy et al. (1994), un réseau social pauvre, des activités restreintes ainsi qu’un accès limité aux finances, à l’éducation et à l’emploi caractérisent les femmes victimes de violence conjugale et ont pour effet de miner leur autonomie. Elbow (1977) démontre également que les agresseurs ont davantage de difficulté que les hommes non violents à tolérer l’autonomie et l’indépendance de leur conjointe. Il semble donc que les

comportements restrictifs et de contrôle ont pour effet de limiter l’autonomie du partenaire.

D’autres études indiquent qu’une dépendance pathologique peut prédisposer certains hommes à évaluer les conflits interpersonnels, principalement ceux concernant l’autonomie de leur conjointe, comme étant extrêmement menaçant pour leur sécurité émotionnelle et leur bien-être, ce qui les porte à utiliser des comportements violents (Murphy et al., 1994; Dutton, 1988). Les agresseurs tentent de contrôler leur partenaire en limitant l’accès à leur réseau social, aux activités extérieures, aux finances, à

l’éducation ainsi qu’à l’emploi (Murphy et al., 1994). La dépendance semble donc être un facteur important dans la dynamique de la violence conjugale et semble étroitement reliée à la manière dont les victimes et leurs abuseurs vivent avec leur propre autonomie et celle de leur partenaire.

Selon Lockhart et al. (1994), les conduites violentes sont déclenchées par un déséquilibre concernant les niveaux d’interdépendance et d’autonomie dans la relation, chez des couples de lesbiennes. Leurs résultats démontrent une différence significative entre le niveau de violence physique et la perception de la participante face au besoin de

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fusion sociale de sa partenaire. Une autre étude effectuée dans un hôpital psychiatrique soulève des tendances entre le besoin d’autonomie des patients et la fréquence des comportements violents utilisés par le personnel infirmier envers ces derniers (Lewis Lanza et al., 1994). Ainsi, dans le cadre de cette étude, plus les participants subissent des comportements agressifs, moins leur score à l’échelle d’autonomie est élevé. Toutefois, selon une autre étude portant également sur les besoins d’autonomie et d’affiliation chez une population nigérienne, il n’y aurait pas de relations entre le besoin d’autonomie et le niveau d’agression dans le couple. De plus, dans cette étude, les résultats ne démontrent aucun lien entre le besoin d’autonomie, le besoin d’affiliation et le niveau d’agression (Efoghe, 1989). Cependant, cette ethnie présente des caractéristiques qui lui sont

particulières. En fait, les Nigériennes sont connues comme étant très dépendantes de leur partenaire pour la majorité de leurs besoins sociaux et économiques. Dans leur étude, Kalmuss et Strauss (1982) ont mesuré deux types de dépendance en lien avec la violence conjugale (dépendance économique et psychologique). Leurs résultats indiquent que le type de dépendance qui retient les femmes dans une relation abusive est économique plutôt que psychologique. Les résultats d’Efoghe (1989) pourraient donc être influencés par cette variable. Leurs particularités culturelles rendent possiblement les femmes du Niger moins susceptibles d’éprouver un grand besoin d’autonomie, et par conséquent, il est possible que des liens entre le besoin d’autonomie et la présence de violence

conjugale soient moins apparents.

En somme, la littérature portant sur les relations entre la violence conjugale et le besoin d’autonomie démontre des résultats contradictoires. Cependant, des études portant sur le besoin de dépendance en lien avec la violence conjugale établissent des liens entre ces variables. II semble donc possible de croire qu’il existe un lien entre la violence conjugale et le besoin d’autonomie.

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Hypothèses de recherche

Dans le cadre de la présente étude, les hypothèses sont vérifiées par l’entremise d’un échantillon composé de 66 étudiants universitaires actuellement en couples. Les hypothèses sont les suivantes :

1) Il existe une relation négative entre la présence de conduites violentes dans le couple et le besoin d’autonomie chez la personne victime de violence conjugale;

2) Il existe une relation négative entre la présence de conduites violentes dans le couple et le besoin d’autonomie chez la personne usant de conduites violentes.

Méthodologie

Participants

Un questionnaire d’informations générales est administré à des fins de description de !’échantillon (annexe A). Le participant indique entre autres son sexe, son âge, la durée de sa relation actuelle, s’il cohabite ou non avec son/sa partenaire, le nombre d’enfants issus de son union, son revenu annuel, son état civil ainsi que celui de ses parents, etc. Les participants sont recrutés à !'Université de Montréal ainsi qu'à

!Université du Québec à Montréal à l’intérieur de cours des domaines d'études suivants: psychologie, pharmacie, enseignement, gestion et chimie. Avec la permission des enseignants, le projet est présenté avant la fin des cours et les questionnaires sont distribués aux personnes intéressées et sont récupérés sur place.

Instruments de mesure

Les données recueillies par l'entremise de ces instruments permettront de vérifier s’il existe une relation entre les deux variables à l’étude soit : la présence de conduites violentes dans le couple et le besoin d'autonomie.

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Le Questionnaire sur la Résolution des Conflits (QRC). Le QRC, traduit en français et validé par Guay et Boisvert (1998) est utilisé pour mesurer la fréquence d'utilisation des conduites violentes dans le couple. Cet instrument permet d'obtenir des données sur les agressions subies ou utilisées lors des 12 mois précédents. Le participant doit répondre pour lui et son partenaire aux items selon une échelle allant de 0 (jamais) à 6 (plus de 20 fois au cours de la dernière année). Cet instrument comprend 58 items distribués en cinq sous-échelles factorielles (a) la négociation, (b) les conduites violentes verbales, (c) les conduites violentes mineures, (d) les conduites violentes physique, et (e) les conduites violentes sévères (annexe B).

Le Test de Tendances Personnelles de Gaston Gauthier (TTP). Ce questionnaire traduit et adapté du Edwards Personal Preference Schedule (EEPS; Edwards, 1959; traduction : Gauthier, 1964), est utilisé pour mesurer le besoin d'autonomie. Il comprend 225 items. Chaque item comprend deux énoncés pour lesquels l'individu doit indiquer lequel le caractérise davantage. Ce test mesure 15 tendances se regroupant en trois grands thèmes : a) Activité, b) Altruisme, et c) Égocentrisme. Pour les besoins de la présente étude, uniquement l’échelle Individualisme est retenue (annexe C). Un score supérieur à la moyenne à l’échelle démontre une préférence marquée pour des activités autonomes. Le test de tendances personnelles de Gaston Gauthier présente une

consistance interne de ,42 à ,82 (Gauthier, 1964).

Procédure

D’abord, !’expérimentatrice a contacté des enseignants universitaires dont les coordonnées sont obtenues par l’entremise des sites internet des universités.

Subséquemment, 1 ’ expérimentatrice a pris rendez-vous avec les enseignants qui

consentent à ce qu’elle distribue des questionnaires à la fin de leur cours. La nature de l’étude et les critères requis pour y participer sont alors présentés aux étudiants à la fin de leur cours. Les personnes intéressées à participer reçoivent une enveloppe contenant les questionnaires ainsi qu’une formule de consentement (annexe D). Les participants sont

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alors invités à répondre de façon individuelle et à remettre l’enveloppe cachetée une fois les questionnaires complétés.

Résultats

Cette étude vise à vérifier la présence de relations négatives entre le besoin d’autonomie et la présence de conduites violentes chez la victime et l’agresseur. Une analyse préliminaire des données nous indique qu’elles ne respectent pas le postulat de distribution normale des données. Pour les besoins de la présente étude, des corrélations de Spearman sont donc utilisées.

Une description de !’échantillon à l’étude est d’abord présentée. Ensuite, les moyennes au TTP ainsi qu’au QRC Soi et Partenaire sont abordées. Finalement, nous présentons les résultats concernant les relations entre le TTP et les échelles Partenaire et

du QRC.

Description de l’échantillon

L’échantillon est composé de 66 étudiants universitaires (45 femmes et 21

hommes) âgés de 19 à 45 ans. Les femmes ont en moyenne 22 ans et les hommes 24 ans. La durée moyenne de la relation conjugale des participants est de 33 mois (de 1 mois à 293 mois) dont 27 mois pour les femmes et 43 pour les hommes (tableau 1). Parmi les sujets, tous sont sans enfant, 26 cohabitent avec leur partenaire alors que 40 vivent à des domiciles différents. Parmi F échantillon, 19 femmes et trois hommes habitent avec leur partenaire. En ce qui concerne l’état civil des participants, 14 femmes et cinq hommes sont en union de fait. Finalement, seulement deux hommes sont mariés et aucune femme.

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La comparaison des femmes et des hommes aux scores du TTP, du QRC (Partenaire) et du QRC (Soi) indique qu’il n’y a pas de différences significatives (tableau 2).

Insérer tableau 2

Relations entre la présence de conduites violentes et le besoin d’autonomie chez la victime de violence conjugale

Concernant les relations entre le besoin d’autonomie et les conduites violentes subies, les résultats n’indiquent aucune corrélation significative lorsqu’elles sont effectuées séparément pour les hommes et les femmes (tableau 3).

Cependant, pour l’ensemble de !’échantillon, le coefficient de corrélation négatif entre le score total du TTP et la sous-échelle violence physique du partenaire du QRC n’a pas atteint le degré de signification mais tend à être significatif (p = ,068). La corrélation négative entre le TTP et l’échelle de violence mineure du partenaire tend également à être significative (p — ,083). De plus, le coefficient de corrélation positif entre le score du TTP et la sous-échelle de violence verbale tend vers la signification (p = ,057)

(tableau 3).

Insérer tableau 3

Relations entre la présence de conduites violentes et le besoin d’autonomie chez l'agresseur

Concernant les relations entre le besoin d’autonomie et les conduites violentes utilisées, les résultats n’indiquent aucune corrélation significative entre les résultats du TTP et les sous-échelles du QRC pour l’ensemble des participants. De plus, aucune corrélation significative n’est obtenue lorsqu’elles sont effectuées séparément pour les hommes et les femmes (tableau 4).

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Insérer tableau 4

Discussion

Cette étude vise à étudier les relations entre la présence de violence conjugale et le besoin d’autonomie chez la victime et l’agresseur.

Caractéristiques reliées à l ’échantillon

La comparaison des résultats entre les hommes et les femmes ne démontre aucune différence significative entre ces deux groupes. Toutefois, il est possible de croire qu’un échantillon plus grand et moins homogène pourrait permettre une telle comparaison et donner des résultats significatifs. En effet, la majorité des participants, soit 84,5%, sont agresseurs et victimes à la fois d’agression physique, mineure et verbale. De plus, 90,9% des participants affirment n’avoir jamais subi de violence sévère de leur partenaire et 98,5% n’ont jamais eu recours à des conduites violentes sévères envers leur conjoint. Seulement 4,5% des participants n’ont subi aucune violence, mais affirment avoir fait usage de conduites violentes. Uniquement 3% des participants affirment être victimes de conduites violentes dans leur couple et n’en avoir jamais eu recours. Enfin, seulement 7,6% des répondants affirment n’avoir subi aucune violence de leur partenaire et n’avoir fait usage d’aucun comportement violent à l’égard de leur conjoint.

Relations entre la présence de conduites violentes et le besoin d'autonomie chez la victime

L’hypothèse voulant qu’il existe une relation négative entre la présence de violence conjugale chez la victime et le besoin d’autonomie ne semble pas être appuyée. Ainsi, les résultats obtenus n’indiquent aucune relation significative entre la présence de violence conjugale et le besoin d’autonomie.

Toutefois, certaines tendances négatives sont observées entre les scores de certaines sous-échelles du QRC et les scores au TTP. Ainsi, les victimes de violences

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mineure et physique ont tendance à présenter un moins grand besoin d’autonomie. Ces tendances suggèrent que les participants ayant davantage besoin d’autonomie soient moins tolérants vis-à-vis de la violence physique et mineure. Les personnes ayant un grand besoin d’autonomie pourraient donc avoir moins tendance à s’engager dans des relations à l’intérieur desquelles elles sont susceptibles de vivre de la violence conjugale. Il est possible également que les victimes de violences mineure et physique diminuent leur besoin d’autonomie. Ainsi, en diminuant leur besoin d’autonomie, les victimes pourraient avoir l’impression d’être moins menaçantes pour leur conjoint et ainsi espérer que la fréquence des actes violents diminue par le fait même. En effet, selon Murphy et al. (1994), les hommes violents perçoivent leur bien-être et leur sécurité émotionnelle menacés, principalement en ce qui concerne les conflits reliés à l’autonomie de leur partenaire, ce qui peut les entraîner à adopter des comportements à caractères violents.

Enfin, les résultats indiquent que les victimes de violence verbale ont tendance à avoir davantage besoin d’autonomie. Selon Henton, Cate, Koval, Lloyd et Christopher (1983), la violence conjugale peut parfois être interprétée par les jeunes adultes comme étant une preuve d’amour de la part de leur conjoint. Ainsi, le besoin d’autonomie des conjoints qui perçoivent les comportements violents de leur partenaire comme une preuve d’amour pourrait ne pas en être affecté. Ceci pourrait possiblement expliquer la tendance positive entre le besoin d’autonomie et l’échelle de violence verbale chez la victime de violence conjugale.

Relations entre la présence de conduites violentes et le besoin d'autonomie chez l'agresseur

Les résultats de la présente étude ne démontrent aucune relation significative entre le niveau de violence conjugale utilisé par le répondant et le besoin d’autonomie. L’hypothèse selon laquelle il existe une relation négative entre la présence de violence conjugale chez l’agresseur et le besoin d’autonomie n’est donc pas vérifiée. Bien que les hommes violents aient davantage de difficulté à tolérer l’autonomie de leur partenaire (Elbow, 1977), il n’y a pas de lien entre leurs conduites violentes et leur besoin d’autonomie.

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En somme, les résultats de la présente étude supportent les résultats d’Efoghe (1989) affirmant qu’il n’y a pas de relation entre le besoin d’autonomie et la violence conjugale. Cependant, les résultats tendent à être significatifs entre les scores au TTP et les scores aux sous-échelles de violence physique, de violence mineure et de violence verbale du QRC (Partenaire). Par ailleurs, il n’existe aucun lien entre le besoin

d’autonomie et les sous-échelles de violence physique sévère. Ceci pourrait s’expliquer par un nombre insuffisant de participants qui en ont eu recours ou subi ce type de

violence.

Ces résultats peuvent donc possiblement être expliqués par un nombre insuffisant de participants. Ainsi, avec un nombre supérieur de participants il serait possible de comparer les hommes et les femmes. De plus, les tendances observées pourraient tendre davantage vers un degré de signification. Il semble donc pertinent de croire que les hypothèses seraient vérifiées avec un nombre plus grand de participants ainsi qu’avec un groupe d’individus moins homogène.

Limites de l'étude

Cette étude présente certaines faiblesses méthodologiques. Premièrement, la sélection des participants se faisant uniquement auprès de jeunes universitaires, les résultats peuvent ne pas être généralisables à d’autres populations. De plus, l’échantillon à l’étude compte peu d’étudiants ayant subi ou utilisé des conduites violentes dans

l’échelle de violence physique sévère du QRC. Selon Arriaga et Oskamp (1999) deux types de recherches sont effectués dans le domaine de la violence conjugale. Il y a celles qui portent sur la population générale et celles qui sélectionnent leurs échantillons parmi la population de victimes de violence conjugale et leurs agresseurs. Π serait donc

intéressant de répliquer cette étude auprès d’un échantillon sélectionné parmi la

population générale ainsi qu’auprès d’un groupe de soutien pour agresseurs et personnes victimes de violence conjugale afin de comparer les résultats. De plus, selon Arriaga et al. (1999), il existe deux types d’agresseurs. Il y a ceux qui ont des comportements

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violents uniquement envers leur partenaire et ceux qui sont violents dans Γ ensemble de leurs relations interpersonnelles. Il serait donc intéressant de les comparer.

Par ailleurs, tel que discuté par Villa (2001), les items du TTP n'étant pas reliés aux aspects de la vie conjugale, il est possible que cet instrument ne puisse faire état des réalités de la vie de couple. Ceci soulève T idée que les participants puissent obtenir des niveaux de besoin d’autonomie différents selon chaque sphère de leur vie (conjugale, sociale, familiale et au travail). Dans son étude, Efoghe (1989) a obtenu les mêmes résultats en ayant utilisé également le TTP.

Ainsi, il serait intéressant d’élaborer un test évaluant le besoin d’autonomie en fonction des aspects de la vie conjugale. Un tel outil pourrait être composé des items suivants :

1) Je préfère exclure mon conjoint des décisions qui nous concernent; 2) Je consulte toujours mon conjoint avant de prendre une décision; 3) Je fais des activités avec mes amis plutôt qu’avec mon partenaire;. 4) Je ne fais aucune sortie sans mon partenaire;

5) Je quitte souvent mon domicile sans en informer mon partenaire; 6) Je veux pouvoir décider seul de T éducation des enfants;

7) Je m’abstiens de faire des rencontres ou des sorties avec des amis (es) pour pouvoir passer plus de temps avec mon conjoint.

La présente étude soulève donc la pertinence d’utiliser un outil évaluant davantage le besoin d’autonomie en lien avec les réalités de la vie de couple. Elle soulève aussi certaines idées de recherche. En fait, il serait intéressant de vérifier s’il existe des relations entre le besoin d’autonomie et la violence conjugale chez d’autres types de populations dont les victimes d’abus et leurs agresseurs. Il serait également intéressant de vérifier s’il existe des différences entre les personnes qui utilisent des

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conduites violentes seulement envers leur partenaire et ceux qui en utilisent dans !’ensemble de leurs relations interpersonnelles.

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Conclusion générale

Peu d’études portent sur les relations pouvant exister entre le besoin d’autonomie et la présence de conduites violentes dans le couple. Par ailleurs, les études répertoriées présentent des résultats contradictoires. La présente étude tente donc d’élucider ces contradictions.

Certaines études portant sur les victimes de violence conjugale indiquent que ces dernières sont limitées sur le plan de leur autonomie (Stets et al., 1989; Murphy et al.,

1994), ce qui porte à croire qu’il existe un lien entre le besoin d’autonomie et la présence de conduites violentes. Toutefois, les résultats de la présente étude ne supportent pas l’hypothèse selon laquelle il existe une relation négative entre le besoin d’autonomie et la présence de conduites violentes chez la victime. Par contre, certaines tendances vers des résultats significatifs sont observées entre le score de l’échelle Individualisme du TTP et les sous-échelles de violence mineure du partenaire, de violence physique du partenaire et de violence verbale du partenaire du QRC. L’hypothèse à l’étude selon laquelle il existe une relation négative entre le besoin d’autonomie et la présence de conduites violentes chez l’agresseur n’est également pas vérifiée. De plus, aucune tendance vers des corrélations significatives n’est observée.

Par ailleurs, certaines limites de la recherche portent à croire qu’avec un échantillon plus grand et moins homogène il serait possible d’obtenir des résultats davantage significatifs. De plus, certaines questions de recherche inexplorées semblent intéressantes pour ce type d’étude.

D’abord, la présente étude pourrait être reproduite en utilisant un questionnaire mesurant le besoin d’autonomie en fonction des particularités de la vie de couple. Des exemples de questions pouvant constituer un tel outil plus spécifique à la vie de couple ont donc été présentés. Il serait intéressant également de comparer entre eux différents types d’échantillons dont les victimes de violence conjugale, les agresseurs et la

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population générale. Une comparaison des résultats entre les personnes utilisant des conduites violentes uniquement dans leur couple et celles les utilisant dans l’ensemble de leurs relations interpersonnelles en lien avec le besoin d’autonomie pourrait également constituer un sujet d’étude.

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Références

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(28)

Tableau 1

Description de l ,échantillon

Variables Hommes3 Femmesb

Âge 24,33 (6,13) 21,93(2,18)

Durée de la relation 43,90 (65,55) 27,58 (25,83)

3 n = 21 bn = 45

(29)

Tableau 2

Moyenne des scores au TTP et au QRC

Tests Total" Hommes Femmes0 t

TTP 43,92(1,91) 43,42 (2,27) 44,15 (1,70) 1,44 QRC (Partenaire) ,314 (,295) ,335(,322) ,305 (,285) -,387 Violence physique ,50(1,31) ,66(1,85) ,42 (,98) -,70 Violence verbale 6,42 (5,74) 6,71 (6,04) 6,28 (5,66) -,27 Violence mineure ,39 (1,03) ,47(1,40) ,35(,83) -,43 Violence sévère ,10(,35) ,19(,51) ,06(,25) -1,32 QRC ,34(,27) ,29(,26) ,37(,28) 1,06 Violence physique ,39 (1,06) ,38(,87) ,40(1,11) ,06 Violence verbale 7,24 (5,54) 6,09 (5,29) 7,77(5,63) 1,15 Violence mineure ,37(,97) ,38(,97) ,37(,98) -,01 Violence sévère ,01 (,12) ,00 (,00) ,02 (,14) ,68 'n = 66 b n = 21 °n = 45

(30)

Tableau 3

Relations entre le besoin d’autonomie et les sous-échelles du QRC (Partenaire)

Sous-échelle du QRC Score total Physique Verbale Mineure Sévère TTP Total (n = 66) -,04 -,22* ,25* -,21* -,15 TTP Hommes (n = 21) -,12 -,32 -,07 -,34 -,34 TTP Femmes (n = 45) ,01 -,17 -,04 -,17 -,01 *^<0.10

(31)

Tableau 4

Relations entre le besoin d'autonomie et les sous-échelles du QRC (Soi)

Sous-échelle du QRC Score total Physique Verbale Mineure Sévère TTP Total (n = 66) ,02 ־03 ,01 -,03 -,07 TTP Hommes (21 = מ) -,13 -,20 -,10 -J0 _ TTP Femmes (n = 45) ,09 -,01 -,10 -,01 -,13

Note : Aucun coefficient ne s’est révélé significatif. Note : Des corrélations de Spearman sont utilisées.

(32)
(33)

Questionnaire d’informations générales

Date de naissance : / / (j/m/a) Homme : Français : ______ Anglais : ______ Autre : ______ Laquelle :________ Travail :______ Études : ______ Maison : _____ Chômage : _____ Bien-être social : ______ Autre : ______ Spécifier : _______ _ 5. Dernière année de scolarité complétée :___________________

(ex : secondaire 5, cégep 1, bacc)

6. État civil : Marié(e) : ______ Séparé(e) : ______ Union de fait :______ Divorcé(e) : ______ Célibataire : ______ Remarié(e) : ______ 7. État civil des parents : Marié(e) : ______ Séparé(e) : ______ Union de fait :______ Divorcé(e) : ______ Célibataire : ____ _ Remarié(e) : ______

8. Quelle est la durée de votre relation de couple actuelle? / (année/mois) 1. Age : ________ ans

2. Femme ________ 3. Langue maternelle :

4. Occupation principale :

9. Cohabitez-vous avec votre partenaire : Oui Non

10. À combien estimez-vous votre revenu annuel (avant impôt)?

Moins de $4 999 $30 000 - $39 999

$5 000 - $9 999 $40 000 - $49 999

$10 000 - $19 999 ______ $50 000 - $59 999 $20 000 - $29 999 ______ $60 000 et plus

(34)

11. À combien estimez-vous le revenu annuel du couple?

Moins de $10 000 ______ $40 000-$49 999 ______

$10 000 - $19 999 ______ $50 000 - $59 999 ______

$20 000-$29 999 ______ $60 000-$69 999 ______ $30 000-$39 999 ______ $70 000 et plus ______

12. Avez-vous un ou plusieurs enfants?Oui______ Si oui, répondez à la question suivante Non

13. Combien d’enfants avez-vous?

Nous vous remercions d’avoir complété ce questionnaire. SVP veuillez vous assurer d’avoir répondu à toutes les questions.

(35)
(36)

QRC. Sectioni

Dans toutes tes relations, 1 arrive que les partenaires soient en conflit ou quit y at un problème à solutionner. Void une fiste de

comportements que VOUS avez pu adopter lorsque vous tentiez de solutionner un problème. Veufilez Indquer combien de fois vous avez Hftaptà chacun des comportements suivants au cours de ta dernière armée.

COMBIEN DE FOIS AU COURS DE LA DERNIÈRE ANNÉE...

a

1

Un e fo ls De ux fo is 3 à 6 fo is CO ■8

1

1. Avez-vous discuté Ornement d’ut problème avec votre partenaire? 0 1 2 3 4 2. Etes-vous aflè-e chercher conseil auprès dune autre sowce pour solutionner un problème? 0 1 2 3 4 3. Avez-vous demandé à une autre personne d&ttervenif pour aider à régler les choses? 0 1 2 3 4 4. Avez-vous refusé de donner de l'affection ou devoir une relation sexuefie avec votre palendra

dans le but de le-te punk? 0 1 2 3 4

5. Avez-vous Insulté ou vous Ôtes-vous adressè-a à votre partenaire en sacrant lorsquU y avait un

problème? 0 1 2 3 4

6. Avez-vous boudé ou refusé de discuter dun problème avec votre partenaire ? 0 1 2 3 4 7. Etes-vous sorti-e iàché-e de la pièce ou da la maison en claquant la ports? 0 1 2 3 4 8. Avez-vous contrarié votre partenaire volontairement? 0 1 2 3 4 9. Avez vous menacé votre partenaire de le-Ja quitter ou de mettre fin à la relation? 0 1 2 3 4

10. Avez-vous menacé votre partenaire de choses telles que lui refuser de !,argent, avoir une relation

extrecortugale. da? 0 1 2 3 4 11. Avez-vous ridiculisé ou humilié votre partenaire devant les autres? 0 1 2 3 4 12. Avez-vous conduit dangereusement un véhiala dans le but de faire peu־ à votre partenaire? 0 1 2 3 4 13. Avez-vous menacé votre partenaire de te-ia frapper oudelii lancer quelque chose ״par la tête"? 0 1 2 3 4 14. Avez-vous lancé, cassé, frappé un objet ou donné des coups de pied sur un objet en présence de

votre partenaire? 0 1 2 3 4

15. Avez-vous essayé de contrôler physiquement votre partenaire (ex.: le-la coucher par terre)? 0 1 2 3 4 16. Avez-vous lancé quelque chose à votre partenaire? 0 1 2 3 4 17. Avez-vous poussé, secoué ou bouscttiè votre partenaire? 0 1 2 3 4 18. Avez-vous donné une claque ou une ÿfie à votre partenaire? 0 1 2 3 4 19. Avez-vous a donné un coup de pied, mordu ou donné un coq? de poing à votre partenaire? 0 1 2 3 4 20. Avez-vous frappé volontairement votre partenaire avec un objet? 0 1 2 3 4 21. Avez-vous essayé détrangler votre partenaire? 0 1 2 3 4 22. Avez-vous contraint votre partenaire à des activités sexuelles sous la menace? 0 1 2 3 4 23. Avez-vous domé ma raclée à votre partenaire? 0 1 2 3 4 24. Avez-vous menacé votre partenaire avec un couteau, un fusil ou autrement? 0 1 2 3 4 25. Avez-vous utiBsé un couteau ou un fu$B dans le but de blesser ou de tuer votre partenaire? 0 1 2 3 4

(37)

QRC - Section!

Nous sommes intéressés à en savoir davantage sur l'aide que peut recevoir un couple comme vous. À chacune des questions vous pouvez inscrire aucune personne, une seule personne ou plusieurs personnes dans une même colonne. Les personnes que vous inscrirez peuvent être votre conjoint, un membre de votre famille ou de votre beüe-familîe (s'il y a Beu), un(e) ami(e), un(e) voisin(©), un(e) connaissance de travail ou d'étude, un(e) médecin ou un(e) professionnel(!©): infirmier(ère), psychologue, travailleur(se) soda!(e), etc. Vous pouvez inscrire la même personne à plusieurs questions, l'important pour nous est d'avoir l'idée la plus juste possible de l'aide que vous pouvez recevoir et des gens qui constituent votre réseau social. Pour chaque question, inscrivez les initiales de la ides! personnels! dans la colonne appropriée ainsi queje nombre de fols où vous avez fait appelé cette personne.

Exempte: PM (2).

F

;

ן 1 ï

i

;11 ,

s

il

26. A quetie(s) personnes(s) vous êtes-vous confié concernant des choses intimes et personnelles au

cours de la dernière année?

-27. Â quelle® personne® avez- vous parié d’un problème concernant votre relation de couple au cours de la dernière année?

Répondez à la question 28 seulement si vous avez répondu 1,2,3 ou 4 à au moins une des questions 4 à 14. SI vous avez répondu 0 (c Jamais ») à toute ces questions, passez à la question 29.

En vous référant aux Questions 4 à 14:

S

I j

1

3

Ü

8

si

28. A quelle(s) personne® avez-vous parié d'une (de) situation® impliquant cette (ces)

conduite® au cours de la dernière année ?

(38)

-Répondez à la question 29 seulement si vous avez répondu 1,2,3 ou 4 à au moins une des questions 1§ à 18. SI vous avez répondu 0 {* Jamais ») à toute ces questions, passez à la question 39.

En vous référant aux Questions 15 à 18:

F

,

1

C o n n ai ss an ce au b av ai ! M éd ec in g

il

29. A quelle# personne# avez-vous parié d'une

(de) situation# ImpSquant cette (ces) conduite® au cours de la dernière année ?

Répondez à la question 30 seulement si vous avez répondu 1,2,3 ou 4 à au moins une des questions 19 à 25. SI vous avez répondu 0 (« Jamais ») à toute ces questions, passez à la question 31.

En vous référant aux questions 19 à 25:

g î

ן

î

Vo is in (« ) C o n n ai ss an ce ai b av a» M éd ec in 1 i: î 1 30. A quetie(s) personne# avez-vous palé d'une

(de) situation# Impliquant cette (ces) conduite# au cours de la dernière année ?

(39)

-QRC - Section!

Dans toutes les relations, ï amve que les partenaires soient en conflit ou «?Λ y ait un problème à solutionner. Void une Isto de

comportements que VOTRE PARTENAIRE a pu adopter lorsque vous teniez de solutionner un problème. Veuillez indquer combien de fois votre partenaire a adopté chacun des comportements suivants au cours de la dernière année.

COMBIEN DE FOIS AU COURS DE LA DERNIÈRE ANNÉE... T

1

Une fo is Ü CO *« CO CO ■8 !

31. Votre partenaire a-til-etie discuté calmement <fun problème avec vous? 0 1 2 3 4 32. Votre partenaire est-fl-efle allè-e chercher consei après diñe autre source pour solutionner un

problème? 0 1 2 3 4

33. Votre partenaire a4fl-e8e demandé à une autre personne <finterv0vr pour aider à régler les

choses? 0 1 2 3 4

34. Votre partenaire a-t-ü-eSe refusé de vous donner de ?affection a! d’avoir une relation sexuelle avec

vous dans le but de vous punir? 0 1 2 3 4

35. Votre partenaire vous a-t-fl-efle Insuitè-e ai s’est adressée à vous m sacrant forsqu'B y avait un

problème? 0 t 2 3 4

36. Votre partenaire a-i-fl-eße boudé ou refusé de dscuter <fun problème avec vous? 0 1 2 3 4 37. Votre partenaire est-8-eSe sortie fâchée de la pièce ou d8 la maison en claquant la porte? 0 1 2 3 4

38. Votre partenaire vous a-t-2-eüe contrané-e volontairement? 0 1 2 3 4 39. Votre partenaire a-t-8-efie menacé de vous quitter ou de met&efln àla relation? 0 1 2 3 4 40. Votre partenaire vous 8-t-il-eSe menacée de choses telles que vous refuser de ?argent, avoir une

relation extra-conjugale, etc.? 0 1 2 3 4

41. Votre partenaire vous a-t-B-efie ridcufisè-e ou humiliée devant les autres? 0 1 2 3 4 42. Votre partenaire a-t-B-efle conduit dangereusement un véhtaje dans le but de vous fdre peur? 0 1 2 3 4 43. Votre partenaire vous a-l-Me menacée de vous frapper ou de vous tancer quelque chose *par la

tâte*? 0 1 2 3 4

44. Votre partenaire 8-t-ü-eSe lancé, cassé, frappé un objet ou donné des coups de piaf sur un objet

en votre présence? 0 1 2 3 4 45. Votre partenaire s-t-8-eSe essayé de vous contrôler physiquement (ex.: vous coucher par terre)? 0 1 2 3 4 46. Votre partenaire vous 8-tWte lancé quelque chose? 0 1 2 3 4

47. Votre partenaire vous a-t-il-etie pcussé-e, secoué-e ou bousaié-e? 0 1 2 3 4

48. Votre partenaire vous a-MI-efle donné une daque ou une gfle? 0 1 2 3 4

49. Votre partenaire vous 6-HMe donné un coup de plectmordti ou donné un cotp de poing? 0 1 2 3 4 50. Votre partenaire vous a-t-il-efle frappé-a volontairement avec un objet? 0 1 2 3 4 51. Votre partenaire a-t-it-elie essayé de vous étrangler? 0 1 2 3 4

52. Votre partenaire vous a-t-il-efle contraint־« à des activités semelles sous la menace? 0 1 2 3 4

53. Votre partenaire vous a-t-il-efle donné une raclée? 0 1 2 3 4

54. Votre partenaire vous a-t-il-efle menacée avec un couteau, un fusil ou autrement? 0 1 2 3 4 55. Votre partenaire a-t-8-eüe utiflsà un couteau ou un fusa dans le but da vous blesser ou de vous

tuer? 0 1 2 3 4

(40)

QRC « Section 4

La consigne pour cette section est identique à celle de la Section 2, Vous pouvez la relire au besoin.

Nous sommes intéressés à en savoir davantage sur l'aide que peut recevoir un couple comme vous. À chacune des questions vous pouvez inscrire aucune personne, une seule personne ou plusieurs personnes dans une même colonne. Les personnes que vous inscrirez peuvent être votre conjoint, un membre de votre famille ou de votre belle-famille (s'il y a lieu), un(e) ami(e), un(e) voisin(e), un(e) connaissance de travail ou d'étude, un(e) médedn ou un(e) professionnel(#: infirmier(ère), psychologue, travailleur(se) sodai(e), etc. Vous pouvez Inscrire la même personne à plusieurs questions, !Important pour nous est d'avoir l'idée la plus juste possible de l'aide que vous pouvez recevoir et des gens qui constituent votre réseau social. Pour chaque question, inscrivez les initiales de la fries) personnels! dans la colonne appropriée ainsi que le nombre de fois où vous avez fait appel à cette personne.

Exemple: PM (2).

Répondez à la question 56 seulement si vous avez répondu 1,2,3 ou 4 à au moins une des questions 34 à 44. SI vous avez répondu 0 (« Jamais ») à toute ces questions, passez à la question 57.

En vous référant aux questions 34 à 44:

C o n jo in t® 5

1

V o is in ® C o n n ai ss an ce au tr av ai l M éd ec in S

11

56. À quelle(s) personne# avez-vous pesié d’une (de) situation# impliquant cette (ces)

conduite# au cours de la dernière année ?

Répondez à la question 30 seulement si vous avez répondu 1,2,3 ou 4 à au moins une des questions 45 à 48. SI vous avez répondu 0 (« Jamais ») à toute ces questions, passez à la question 58.

En vous référant aux questions 45 à 48:

C o n jo in t® F am il le

1

1 Vois in ® C o n n ai ss an ce au tr av ai l M éd ed n g

57. Á quelle# personne# avez-vous parié d'une (de) situation# impliquant cette (ces)

conduite# au cours de la dernière année ?

(41)

suivante-Répondez à la question 30 seulement si vous avez répondu 1,2,3 ou 4 à au moins une des questions 45 à 48. Si vous avez répondu 0 (« Jamais »)à toute ces questions, n’y répondez pas.

En vous référant aux questions 45 à 48:

g J

i

1 s 1 C o n n ai ss an ce au i tr av ai l !

z

si

58. A queBe(s) personne® avez-vous parlé d’une (de) situation® impliquant cette (ces)

conduite® au cours de la dernière année ?

MERCI D’AVOIR REPONDU À CE QUESTIONNAIRE

Tous droits réservés. Stéphane Guay et Jean-Marie Boisvert (1998). Université Laval.

(42)
(43)

TEST DE TENDANCES PERSONNELLES (Échelle Individualisme)

(TTD ; Gaston Gauthier, 1969)

Instructions

Ce test permet de connaître vos tendances personnelles. H ne cherche pas à mettre en évidence ni des qualités, ni des défauts, mais seulement des manières d'être et d'agir. Chaque question présente deux activités. Il faut les considérer indépendamment de la question précédente ou de la suivante. Lisez d'abord les deux activités du groupe et indiquez votre préférence à celui des deux énoncés qui correspond le mieux à vos habitudes ou ce qui, en vous, domine davantage.

Dans l'exemple suivant :

A) J'aime parler en public.

B) J'aime un travail qui demande de !'attention.

Laquelle de ces deux activités vous caractérise le mieux ? Si le premier énoncé « aimer parler en public » correspond mieux à vos désirs profonds, vous encerclez A sur le questionnaire. Si vos préférences vont plutôt au deuxième énoncé, alors vous encerclez B. Vous faites toujours un choix entre A et B. S'il vous arrive d'aimer les deux à la fois, A et B, vous devez faire aussi un choix. Si vous n'aimez ni A ni B, alors vous choisissez celui que vous détestez le moins. Répondez à toutes les questions sans exception.

Votre choix entre les énoncés devra être fait d'après ce que vous aimez et ressentez habituellement. H n'y a pas de bonne ni de mauvaise réponse. Ne perdez pas trop de temps sur une seule question, répondez selon votre première idée et continuez.

Traduction et adaptation autorisées de l'Edwards Personal Preference Schedule,

Copyright 1953 by the Psychological Corporation, New-York, N.Y., U.S.A. All rights reserved. © Copyright, 1964, Ottawa. Institut de Recherches Psychologiques, Montréal.

(44)

D’après ce que vous connaissez de vous-même, qu’est-ce qui, en vous, domine davantage?

1. A Je n’endure pas le désordre sur ma table de travail. B J’aime pouvoir décider seul(e) de ce queje veux faire.

2. A J’aime accomplir des travaux jugés difficiles et demandant beaucoup d’efforts. B J’aime être libre dans mes allées et venues.

3. A J’aime pendre seul(e) mes décisions.

B J’aime que mon bureau ou ma table de travail soit en ordre,

4. A J’aime qu’un travail soit terminé avant d’en entreprendre un autre. B J’aime me sentir libre de faire ce queje veux.

5. A Faire à ma guise sans me soucier d’autrui. B Tourner en ridicule ceux qui font des sottises. 6. A J’aime être libre dans mes allées et venues.

B Je suis satisfaire) quand j’ai réussi une tâche difficile. 7. A J’aime entreprendre un nouveau travail.

B Je ne me soucie pas des autres quand j’ai quelque chose à faire.

8. A Si je le peux, surveiller et diriger les travaux des autres. B Agir à ma guise sans m’occuper du qu’en-dira-t-on.

9. A J’aime décider seul(e) de ce que je désire faire.

B J’aime employer des mots dont souvent la signification est ignorée des autres.

10. A J’accepte aisément les décisions de mes supérieurs. B J’aime me sentir libre de faire ce que je veux. 11. A Je me plais à étudier le comportement des autres.

(45)

12. A Travailler avec d’autres plutôt que seul(e). B J’aime être libre dans mes allées et venues

13. A J’ai de la facilité à me faire des amis de l’autre sexe. B Je sais agir sans m’occuper du qu’en-dira-t-on. 14. A Je n’aime pas me plier aux conventions sociales.

B J’aime lire la biographie de grands hommes, de grands personnages. 15. A J’aime dire ma façon de penser aux autres.

B J’évite les responsabilités et les obligations. 16. A Faire à ma guise sans me soucier d’autrui.

B Régler les divergences et les désaccords entre deux parties.

17. A Être libre de faire ce que je veux.

B Dans une situation donnée, observer comment réagissent les individus. 18. A J’aime être libre dans mes allées et venues.

B J’aime échanger des idées avec mes amis et partager leurs activités. 19. A Agir à ma guise et sans m’occuper de ce que les autres peuvent penser.

B Lire des livres ou des pièces de théâtre dont l’amour est le thème.

20. A J’évite les situations où je devrais me soumettre aux conventions. B J’ai besoin que les autres soient compréhensifs à mon égard.

21. A La plupart du temps je me sens inférieur(e) aux autres. B Je fais à ma guise sans me soucier des autres.

22. A J’aime faire valoir mes opinions.

B J’aime être secourable dans la vie quotidienne.

23. A Je sens le besoin de me confier.

(46)

24. A J’aime agir à ma guise.

B Devant les autorités, je suis intimidé(e).

25. A Je ne me soucie pas des autres quand j’ai quelque chose à faire. B Je ne crains pas de travailler de longues heures sans interruption. 26. A J’aime parler de ce que je fais.

B. Je suis capable de répondre quand je me sens impliqué(e).

27. A Aider les personnes qui sont dans le besoin. B J’aime faire valoir mes opinions.

28. A Pouvoir décider seul(e) de ce que je veux faire. B Expérimenter de nouvelles choses.

(47)
(48)

Formulaire de consentement pour ma participation à un projet de recherche

Je, soussigné(e),_______________________________ , consens par la présente à participer au projet de recherche suivant dans les conditions décrites ci-dessous :

TITRE DU PROJET : Les relations entre la présence de conduites violentes dans le couple et le besoin d'autonomie.

RESPONSABLES: Annik Guitard, Étudiante à la maîtrise en psychologie, Université Laval.

Jean-Marie Boisvert, Ph D., Professeur titulaire, Université Laval.

OBJECTIF DU PROJET 1 Cette étude a pour but de vérifier s'il existe des relations

entre le besoin d'autonomie et la présence de conduites à caractère violent au sein du couple.

NATURE DE MA PARTICIPATION

Je répondrai à trois questionnaires, ce qui prend environ 40 minutes. Voici une brève description des questionnaires:

Le premier questionnaire porte sur les conduites violentes. Il permet de mesurer le nombre de fois que j'ai usé de conduites violentes envers mon/ma partenaire ainsi que les conduites violentes que mon/ma partenaire a exercées envers moi. Ce questionnaire comprend 50 items pour lesquels je devrai indiquer la fréquence à laquelle moi et mon/ma partenaire avont manifesté les comportements présentés.

Le deuxième questionnaire porte sur le besoin d'autonomie. Il comprend 28 items. Pour chaque item, je devrai indiquer lequel des deux énoncés me caractérise le plus en

encerclant la lettre qui lui est associée soit (A) ou (B).

Un questionnaire sur les données démographiques me sera également distribué. Il s'agit d'indiquer par exemple mon âge, sexe, statut, etc. Ceci permettra de voir s'il y a des liens entre ces variables, la violence et le besoin d'autonomie.

AVANTAGES PERSONNELS POUVANT DÉCOULER DE MA

PARTICIPATION

Comme bénéfice, j’aurai la chance de participer à une étude qui pourrait permettre éventuellement de donner des pistes d’intervention pour la prévention et le traitement des personnes victimes de violence conjugale et leurs agresseurs.

(49)

INCONVÉNIENTS PERSONNELS POUVANT DÉCOULER DE MA PARTICIPATION

Comme inconvénient, je devrai peut-être quitter mon cours un peu plus tard qu'à l'habitude ou prendre du temps sur mon heure de dîner pour remplir les questionnaires. De plus, je devrai laisser les questionnaires remplis dans une enveloppe cachetée à la personne responsable avant de quitter ou l'envoyer par la poste dans une enveloppe pré- affranchie. De plus, le sujet d’étude peut soulever chez moi des émotions négatives ou un certain inconfort.

RISQUE

Il est entendu que ma participation à ce projet ne me fait courir, sur le plan médical et psychologique, aucun risque que ce soit.

INFORMATIONS CONCERNANT LE PROJET

On devra répondre, à ma satisfaction, à toute question queje poserai à propos du projet de recherche auquel j ’ accepte de participer.

AUTORISATION D’UTILISER LES RÉSULTATS

J'accepte que l'information recueillie puisse être utilisée pour fins de communication scientifique et professionnelle et d’enseignement. Il est entendu que l'anonymat sera respecté à mon égard.

RETRAIT DE MA PARTICIPATION

Il est entendu que ma participation au projet de recherche décrit ci-dessus est tout à fait libre ; il est également entendu que je pourrai, à tout moment, mettre un terme à ma participation sans que cela n’affecte les services de santé auxquels j’ai droit.

CONFIDENTIALITÉ

Il est entendu que les observations effectuées en ce qui me concerne, dans le cadre du projet de recherche décrit ci-dessus, demeureront strictement confidentielles. Les mesures suivantes sont prévues pour assurer le caractère confidentiel des renseignements fournis:

- Mon nom ne paraîtra sur aucun rapport ou questionnaire;

- Un code sera utilisé sur les divers documents de la recherche. Seuls (es) les chercheurs (ses) auront accès à la liste des noms et des codes; Si les renseignements obtenus dans cette recherche sont soumis à des

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analyses ultérieures, seul le code apparaîtra sur les divers documents; - En aucun cas, mes résultats individuels ne seront communiqués à qui

que ce soit;

- Les questionnaires seront conservés sous clé au Laboratoire sur les Relations Conjugales de !’Université Laval. Ils seront détruits en septembre 2003. r

Je déclare avoir lu et/ou compris les termes de la présente formule.

Fait à_________ , le_________ 20__ . _______ ________

Signature du participant

Signature du responsable du projet ou de son représentant

Cette recherche est faite au Laboratoire sur les Relations Conjugales et Interpersonnelles, École de psychologie, Pavillon Félix-Antoine-Savard, Université Laval, sous la direction de M. Jean-Marie Boisvert, PhD., professeur au département de psychologie de l'Université Laval, par Annik Guitard, étudiante à la maîtrise en psychologie, ((418) 656- 2131 poste 4226), à qui toutes plaintes ou critiques pourront être adressées.

Toutes plaintes ou critique pourront également être acheminées à !’OMBUDSMAN de l’Université Laval, pavillon Alphonse-Desjardins, local 3320, Université Laval, Québec,

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