HAL Id: dumas-01739430
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Refonte du site de littérature de jeunesse de Lille 3 :
technique(s) et logique d’usage
Karine Zurfluh
To cite this version:
Karine Zurfluh. Refonte du site de littérature de jeunesse de Lille 3 : technique(s) et logique d’usage. Sciences de l’information et de la communication. 1999. �dumas-01739430�
MAITRISE EN
SCIENCES DE L'INFORMATION ET DE LA DOCUMENTATION
Refonte du site de littérature de
jeunesse de LILLE 3
:Technique(s)
et
logique d'usage.
Stage effectuédejanvieràjuillet 1999
au
Service Commun de la Documentation de l'Université de LILLE IU
Bibliothèque des bibliothèques
DomaineUniversitaire de Pont de Bois-BP 99
59652 Villeneuved'Ascq E-mail : bdblj@univ-lille3.fr
Adresse du site : http://www.univ-lille3.fr/www/JEUNET/index.html
sous ladirection de :
MonsieurJérômeBERTONECHE, responsable universitaire MonsieurChristianLOOCK, responsable professionnel
LILLE 3
UNIVERSITECHARLES DE GAULLE
UFRIDIST
Octobre 1999
B.U.C.LILLE3
UliWip
"Le rôle de la documentation est d'établir unpont entre l'univers de l'information et l'univers des usagers qui ont besoin de cette information pour créer, chercher, décider,
enseigner ousimplementvivre."
MAITRISE EN
SCIENCES DE L'INFORMATION ET DE LA DOCUMENTATION
Refonte du site de littérature de
jeunesse de LILLE 3
:Technique(s)
et
logique d'usage.
LILLE 3
UNIVERSITE CHARLES DE GAULLE
UFRIDIST
Remerciements.
Je tiensàremercierM. ChristianLOOCKpour m'avoirprisenstage, M. Jérôme
BERTONECHEpourses conseilsavisés, M. Arnaud WRONKApour soninitiation au
logiciel Composeuretà la technique hypertexte, macollègue Mlle Karine MARIE
pour sonassiduité etl'amitiéquiestnée de ceprojet, M. Bertrand CROIZILLEpour
sa disponibilité etsonregardcritiquesur montravail technique, le personnel du CAVUL dont M. Raphaël LECERFetM. Franck WISNIEWSKI, M. Oliver BARRON, M. Jérémy PETITetMME Marie DESPRES-LONNETpour leurpatience etleur précieuse aide technique àtous.
Uncahier des charges etunrapportde stage sontdeuxdocuments distincts.
_ Dans leur style : syntaxeplus dépouillée/ historique d'un projet.
_ Dansleur fonction : pourmettreenplace unprojet / réflexionàpartir d'une
problématique sur untravail effectué enstage.
_ Dans letemps : le cahier des chargesestconçu en amontdela phase de
réalisation duprojet / la rédaction durapportvenant enaval du projet.
Je n'aipasvoulu distinguercesdocuments denature différente. Carcetteprocédure nous auraitprivés d'une analyse pratique. J'ai donc intégré les données techniques constituant le cahier des chargesenfiligrane aurapport destage. Ceci, dansunpremiertempspour faciliter àmes successeurslamise àjour du site de littérature de jeunesse de Lille 3. Mais
égalementpourillustrerpar les applications techniquesmes réflexions théoriques.
Par ailleurs, dans cesparties techniques,pensantfaciliter la compréhension deces
données,j'ai utiliséun style d'écriture simple etdirect. Conscient de ceslacunes, dans un
rapport de stagede maîtrise, je prie les lecteurs nonintéressés de faire abstraction deces parties techniques.
Avant-propos.
Ce rapportdestage est inspiré des précédents rapports de stage d'Arnaud Wronkaetde Julia Bonaccorsi, décrivant l'expérience concrète de la création du site en juin 1998. Il s'adresse certes, dans l'objectif d'une évaluation certifiant l'obtention de la maîtrise Sciences
de l'Information et de la Documentation, aux enseignants et aux tuteurs mais avant- tout aux
personnes qui assureront la maintenance du site, qui reprendront le projet, qui seront amenées
à concevoir d'autres rubriques, l'objectif étant à long terme de développer un serveur d'information sur Internet qui prenne en compte les attentes des usagers. Il s'adresse aussi à M. Loock via les auteurs de contenu afin de faciliter le travail du futur "webmaster" : des
consignes doivent être respectées dans la mise en forme des travaux remis à M Loock sur disquette.
A travers ce rapport de stage, nous tenterons de présenter une analyse globale des
différentes étapes de la refonte du site. Sera présentée une réflexion préalable àtoute mise en œuvre d'un projet. En effet,mettre en œuvreun projet implique de le penser en fonction certes des instructions du maître de stage et des propositions des partenaires mais surtouten fonction du matériel disponible et de la logique d'usage. C'est pourquoi a été établi un cahier des charges prenant en compte ces deux aspects essentiels. Un autre aspect essentiel reste la réflexion surmes propres compétences. Pourcela, serontprésentées les différentes
personnes-ressources qui m'ont aidée à progresser sachant que six mois auparavant, je n'avais jamais touché à unclavier.
Le traitement de la méthodologie en matière de recherche d'information et de projet
est intégréen filigrane dans mon rapportde stage. Via le lecteur de monrapport, un index des motstechniques aété constitué. Lestermes serontsuivis d'unastérisque*.
INTRODUCTION 6
Partie I. CONCEVOIR
Introduction 9
1. Présentation du
projet
1.1. La refonte du site de littérature de jeunesse de Lille 31.1.1 Enoncé de lamission 9
1.1.2 Qu'est-ce qu'unerefonte d'un site web ? 10
1.1.3 L'enjeu technique 10
1.2. Outils
conceptuels
1.2.1 Transmission de connaissances etstockage de l'information
§Mémoirehumaine 11
§ Transfert d'unsavoir naissant 12
§ Mémoire informatique 12
1.2.2 Recueil d'informations etoutils techniques
1.2.2.1 Elaboration d'unquestionnaire 12
§ Public visé 12
§ Opérationde traductionet typesde questions 12
1.2.2.2.Le terrain :couverturedu Salon du Livre à Valenciennes(59) 13
§ Recueil d'informations etinformation utile 13
§Lacollecte 13
§ Droitsdediffusion 13
§ Prévision d'un accèsenligne avecdesinformationsdenatureetde niveaux
différents 14
1.2.3 Projet inscrit dansune politique de communication
§ Inter-Cdi 15
§Biblio.fretCdidoc 15
1.3
Compétences
etsavoirs
auservice
de la conception
1.3.1 Une nouvelle forme d'écriture
1.3.2 Respectdes contraintes techniques duweb
1.3.3 Travailler dans un contexte technologique HTML
§ Ou 'est-cequ'undocument hypermédia?
§ Ergonomie
§Navigationethypertexte
1.3.4 Une cultureparticulière
15 15 16 16 17 17 17
2.
Analyse de l'existant
:problèmes
et attentes 2.1.Présentation desproblèmes
relevés
en amontdu
questionnaire
2.1.1. Résumé : en matière de lisibilité 18
j> Problème de fiabilitéetdepertinence 18
§Manquedeclartéetdelisibilité 18
§Lacouleur d'arrièreplan 18
2.1.2. Problèmestechniques
§Gestiondudisquedur 19
§ Gestion de lapaged'accueil 19
§Lespageswebnontitrées 19
2.1.3. Chartegraphiqueetinformation informelle 19
2.2.Résultats de
l'enquête
2.2.1. Contexte technique : expression du besoin 19
2.2.2. Résolution d'écran etespace d'affichage 20
2.2.3. Vitesse de transmission ettemps d'affichage 21
2.2.4. Affichage en couleur 21
2.3. Matériel et
technique WYSIWYG
2.3.1. Machines utilisées 21
2.3.2. Logiciels utilisés 21
2.3.2.1 Lesnavigateurs 22
2.3.2.2. Les éditeurs HTML etleprincipe du WYSIWYG 22 2.3.2.3. Leslogicielspourtraiterles images 23
2.3.3. Périphériquesutilisés 23
2.3.3.1. LecteurZip 100 23
2.3.3.2.Scanner 24
2.4.Personnes ressources 24
3. Définir un cahier des
charges
pourla gestion de projet
3.1.Vers la rédaction d'un cahier des charges 25
3.2. Vers une méthodologie 26
3.2.1.Comment faire ? 26
3.2.2. Adapter la méthodeau projet 26
3.2.3. Deux méthodes 27
Introduction 29
1. Structure du site et liens
hypertextes
1.1.Comment définir la structure d'un site ?1.1.1. Définirunearborescence 29
1.1.2. Définir lesite avecle logiciel Dreamweaver 30
§ Pour créerunsitelocal 30
§ Création d'unecartedusite 31
1.2. Arborescences
1.2.1. Arborescenceinitiale et gestion du disque dur 32
^ Arborescence initiale 32
§Gestion clu disque dur 32
§gestion du disque duretarborescence : deux possibilités 32
1.2.2. Logique navigationnelleinitiale 33
1.2.3. Arborescence finale 33
1.2.3.1. Redéfinir lapaged'accueil 33
1.2.3.2. Création derépertoires 33
1.2.3.3.Anticipersurla création defichiers frames 34 1.3. Les liens hypertextes
1.3.1 Types de liens 34
1.3.2. Création de liens 34
1.3.3. Chemins relatifs et absolus 35
1.3.4. Gestion des liens 36
2. Construction des pages
HTML
2.1. La structure de base d'une page
HTML
37
2.2. Mise en forme des pages web 37
2.2.1. Configuration des documents 37
2.2.2. Formatage dutexte 37
^ Créer des paragraphes 37
§Alignement du texte 38
§ Police 38
§ Style etcorps de police 38
2.2.3. Paramétrage des couleurs HTML 39
2.3. Insérer des images
Rappel : les GIF animéesetlaquestion de la lecture
40
2.3.1. Le choix duformat 41
2.3.2. Numérisation etinsertion des images 42
2.3.3. Problèmes de redimensionnement etderésolution d'images 43
3. Des frames pour
naviguer
3.1. Définition et intérêt 44
3.2. Mise en forme des frames 44
3.2.1. Attributs 44
3.2.2. Texture 45
3.2.3. Insertion dulogo de Lille3 45
3.3. Procédures et frames cibles 45
3.3.1. Comment créeruneframe avec Dreamweaver ? 45
3.3.2. Les frames cibles 46
3.3.3. Création de contenusans frame 47
3.4. Problèmes de
compétence
:le Javascript
47
4. Lisibilité
technique via l'usager
4.1. Nommer les pages 47
4.2. Nommer les images 48
4.3. Référencement 48
4.3.1. Définition 48
4.3.2. Pourquoi référencer ? 48
4.3.3. Procédure 48
Conclusion 49
Partie III. EVALUER
1. Evaluation du
projet
1.1Gestion des destinataires
Gestion du travail enéquipe 50
Lisibilitétechnique etles futurs auteurs de contenu 51
Lisibilitétechnique via le futur webmaster 51
1.2. Evaluation des outils et de la
politique de communication
1.2.1. Evaluation du questionnaire 51
1.2.2.Avantages du supportélectronique surle supportpapier 52
1.2.3.Impact : le compteur 52
1.3. Gestion du temps
1.3.1. Le droit à l'erreur 53
1.3.2. Accès au matériel etdisponibilitédes personnes ressources 54
2.1 Présentation de l'information
2.1.1 Des tableaux pour faciliterla miseenforme 54
2.1.2 Des résumés comme médiation 55
2.2 Droits d'auteurs 55
2.3 Référencement
2.3.1.Formulaires etdiagnostic pour unmeilleur référencement 56
2.3.2 Affichage de l'en-têteet balises META 56
3. Maintenance du site 3.1 Evaluation du logiciel Dreamweaver
3.1.1 Pourquoi Dreamweaver ? 57
3.1.2 Lisibilité du manuel d'exploitation 57
3.1.3 Ergonomie 57
3.1.4 Limites du logiciel 58
3.2 Moyens de maintenance
3.2.1 Lepersonnel : coût et formation ? 59
3.2.2 La mise à disposition du matériel: une question à régler 59
3.2.3 Stockage du produit fini 59
3.3 Maintenance pour une interaction de qualité
3.3.1 Exigences de suivi : s'adapter aux évolutions rapides du web 60 3.3.2 Une exigence de communication : la chartegraphique 60
3.3.3. Devenir un site de référence 60
3.3.3.1 En créant des lienshypertextes versd'autres sites 60
§ Procédure 60
j Problèmesjuridiques 61
3.3.3.2 En intégrant des informations utiles 61
3.3.3.3. Arborescence virtuelleconçue enfonction duprojet
de M. Loock 61
CONCLUSION 62
Index des termestechniques 64
Bibliographie 69
Liste des annexes 71
INTRODUCTION
Le fonds du secteur du Service Commun de Documentation à Lille III appelé
"Bibliothèque des Bibliothèques" et plus brièvement "BdB" s'adresse principalement aux
étudiants de l'UFR IDIST. La particularité de cette bibliothèque est de constituer à la fois un
"Tout", une entité ( bibliothèque d'UFR) et une partie d'un "Tout" (la bibliothèque Universitaire de Lille III).
En 1994 estcréé lesecteurde littérature dejeunesse, fonds qui vient répondre aux besoinsdes
étudiants quiabordent la littérature de jeunesse enoption "Médiathèqueset lecture publique".
Enjuin 1998 estné le site de littérature de jeunesse. Sa création correspond d'une part à une exigence moderne de diffusion de l'information et à la volonté de s'ouvrir sur
l'extérieur, sur un public plus large, à savoir les professionnels de la documentation et les étudiants intéressés par ce domaine mais aussi à des personnes qui s'intéressent de près à la
présence de la littérature de jeunesse sur Internet comme cet écrivain cubain, Joël Franz
Rosell1 ou encore M. Jean Foucault, collaborateur à l'Institut Charles Perrault de M. Jean
2 * • •
Perrot . Il ne s'agit plus de conserver l'information dans la bibliothèque. Lanaturemême d'un
site universitaire repose sur l'activité de recherche et sur les échanges d'informations et
d'expériences. Sa création correspond d'autre part à une volonté d'offrir un réel objectif de communicationauxétudiants. En d'autres termes, le siteexploiteunematière
lere
enperpétuel renouvellement : les travaux des étudiants après accord de ces derniers. C'est une opérationqui valorise l'universitéet quipermetd'offrirunlectorat plus largeauxétudiants.
Il était nécessaire en amont de cette création de se poser la question de l'intérêt d'un
tel site, d'une connaissance sur la littérature dejeunesse. Julia Bonacorsi avait pourtâche de
s'interrogersurla problématique suivante : mettre en ligne des informations mais pour qui ? Et quelles spécificités du site de Lille3 par rapport à d'autres sites ? . Il s'agissait de définir
une cible car « unsite webqui s'adresse àtoutle monde ne s'adresse enréalité àpersonne. »
et de définirl'environnement concurrentiel. Il faut savoir que le site de littérature dejeunesse
de Lille3 a une capacité de travail etd'écritureque d'autres sitescomme le site Ricochetn'ont
pas. Arnaud Wronka s'estoccupé de la réalisation technique.
1
annexe 1
2
annexe2 :possibilités de liensavecle sitede LilleIII
J
ANDRIEUX,Olivier.Créer dutraficsur sonsiteweb: conception, référencement,promotion. Paris:Eyrolles,
1999. p.15.
jour a été prévue par M. Loock mi-juin afin de préserver le contact avec les utilisateurs dans
le cadre de lapromotion du site. Mi- juillet, le site devait être entièrement refondu et mis en ligne : nouvelle présentation, une rubrique d'actualité, et intégration de nouveaux travaux
d'étudiants. Estprévuundébut d'annuaire des CDI etdesbibliothèques de larégion jouantun
rôle dans l'animation lecture pour l'année prochaine ainsi que la création d'un comité de
lecturedont les résultats seraientpubliés surle site.
Christian Loockestle responsable éditoriale du contenu du site. Il s'occupe entre autre de lagestionde la boîte électronique du site
4
etde la remise àjour dusite àtravers la prise en charge dedeux étudiants dans le cadre dustage validant la maîtrise.Que trouve-t-onsurle site ? Lorsqueles internautes visitent le site, ilspeuvent lireune
présentation du site et de ses objectifs, des études sur différents auteurs de littérature de
jeunesse (M.A. Murail, S. Morgenstern, etc.),des développements de thèmes abordés dans les ouvrages de littérature de jeunesse (Le Divorce, L'Ecole, etc.) et une rubrique présentant le salon du livre de Valenciennes venue remplacer la rubrique qui, depuis plus d'un an,
présentait la même sélection de six ouvrages. Ils ont aussi la possibilité de s'informer sur le site de Lille3 encliquant sur le logo de Lille 3 présent dans la frame. Ces documents circulent et constituentunepartie du patrimoine de l'université de Lille 3
Le traitement et la gestion électronique de ces documents requièrent le maniement
d'outils, de logicielsetde procédures
Des moyens techniques doivent être mis en œuvre pour intégrer, manager et diffuser l'information auxusagersdans debonnes conditionsetce, enfonction des paramètresde leurs machines. A la logique de la technique, des outils s'ajoute celle des usages. « La technique autorise mais ne détermine pas
»5.
Dans quelles mesures concevoir, réaliser et évaluer la refonte du site avec pourfil conducteur la logique d'usage c'est-à-dire avec pour leitmotiv laquestion de la réception ? On entendrapar logique
d'usage6
une logique qui met au1er
plan les utilisateurs dans la définition etlaconception d'unproduitoud'un service.Et en filigrane d'autres questions viennent se greffer à cette problématique de la
techniqueau service de la logique d'usage : quelle méthodologie s'approprierpour gérer
4
mailto: bdbli@univ-lille3.fretmailto: loock@univ-lille3.fr
5
BOUGNOUX, Daniel. La Communicationparla bande:introductionauxsciencesde l'informationetde la
communication. Paris: LaDécouverte, 1998. P.40.
6
PERRIAULT, Jacques.La Communication dusavoirà distance.Paris: L'Harmattan, 1996.
mieux le projet ? Quels outils, logiciels, personnes ressources ai-je à ma disposition ? Commentévaluer sonpropretravail? Qui valide ?
Nous verrons dans une première partie intitulée "CONCEVOIR" les différents outils
-conceptuels et matériels- mis à notre disposition pour mener à bien le projet, dans une
deuxième partie "REALISER", la structure de base d'un site, d'une page HTML et d'une
frame et enfin, nous tenterons d'avoir un regard critique sur le travail mené dans une partie intitulée" EVALUER" sachant d'avancequ'il esttrèsdifficile d'évaluerson propre travail.
Partie I. CONCEVOIR
Introduction
Il s'agit de vous présenter le projet dans saglobalité, de délimiter les tâches, opération intrinsèque à tout travail en équipe, de montrer ce qu'implique un tel projet, à savoir des connaissances et des compétences qu'il nous faut construire et, ce, en se confrontant aux savoirs d'experts. C'est aussi prendre en compte l'existant afin d'encerner les limites, mettre en branle une méthode afin d'être rigoureux et c'est enfin prendre en compte tout naturellement ses propres limites car on nepeut pas toutsavoir. Le savoir se construit au fur etàmesure de la confrontationavec l'objet d'information etlespersonnes ressources versqui il faut aller
<Jie.rche.r
l'information.1. Présentation du
projet
1.1. La refonte dusite de littérature de jeunesse de Lille III
1.1.1 Enoncé de la mission
Mamissionaconsisté à élaboreruncahier des chargesconcernantla refonte du site de littératuredejeunesse deLille III entenant compte des contraintes humainesettechniques et
à créerla nouvellemaquette du site.
Pour réaliser ce projet, j'ai collaboré avec Karine Marié : s'est posé le problème de qui fait
quoi ?
Untableau1 récapitule les différentes tâches fixées dont certaines ont étéréalisées en binôme, afin de se donner les moyens de répondre aux exigences de M. Loock. Cette grille d'intervention a été réalisée suite à un entretien avec mon tuteur, M. Bertonèche, pour
remédier auproblème dupartagedes tâches.
En fait, nous nous sommes vite aperçues que nos deux missions étaient complémentaires voire très intriquées et nous avons décidé de travailler en pratique ensemble à la fois sur le plan de la lisibilité et sur le plan technique. Au niveau théorique, nos problématiques sont
différentes et en matière de prise de décision, je gérais les questions techniques et Karine,
celles concernant la lisibilité. Parexemple, travailler une image implique de réduire sa
taille
enoctets mais ilest primordialquel'imagerestelisiblemalgré les déformationsqu'elle subit.
'
Partie I CONCEVOIR. I. Présentation duprojet
Il est nécessaire de distinguer la « lisibilité» qui est l'affaire de Karine Marié et la « visibilité » qui est davantage la mienne ; autrement dit de distinguer la réceptivité (qualité de l'image, intérêt pour ce qui est présenté) de la perception visuelle (objet perçu par l'œil à
travers l'écran). Lors de la conception des pages, il fallait que le contenu soit à la fois lisible etvisible ; visible dans le sens où le contenu doit pouvoir être lupar le plus grand nombre et
c'est là où le travail en équipe est de rigueur. Pour ce qui est de la lisibilité, se reporter au
rapport de Karine Marié touten sachant que les grands axes de ses conclusions ont été repris ici en filigrane en vuede la réalisation.
1.1.2Qu'est-ce qu'une refonte d'un site web ?
Qu'estce qu'unerefonte de site sinonune réécriture dece qui aété écrit, un «toilettage »!
D'abord qu'est-ce qu'un site? On utilise différentstermes : site web,pages web, documents,
fichiers. En fait, un site englobe sur un serveur toutes les pages web contenues dans un
dossier. Le mot « site » en anglais se traduit par «emplacement». Un site est donc un
emplacementoùeststocké l'ensemble des fichiers appartenantàunsite.
C'est seulement une fois le site créé et hébergé que l'on peut se concentrer sur les questions
de structure et de navigation. Et une fois le mode de navigation et l'aspect visuel défini, il s'agit de collecter les informations, detrouver et de numériserces informations.
Danstousles cas, ilfautresterfidèleàl'objectif du site.
Ensuite, qu'est-ce qu'implique une réécriture ? Cela implique de décrire dans un
1er
temps la structure logique de l'hypertexte, logique organisationnelle et navigationnelle. A
partir de cette structure initiale, la réécriture consiste à appliquer des consignes de transformation spécifiées à travers l'étude de lisibilité effectuée par Karine Marié. Ces consignes de réécriture doivent cependant être paramétrées car l'objet d'information doit répondre à des exigences de qualitéet être adapté auxbesoins des utilisateurs. N'est-cepas là l'enjeu technique ! En effet, la difficulté n'est pas tant au niveau de la rédaction des pages mais est liée à la qualité (lisibilité, pertinence, fiabilité, temps d'affichage, liens non erronés,
etc.)et, ce, enfonction du public viséetdes paramètres de leurs machines de lecture.
1.1.3. L'enjeu technique
L'enjeurestebien d'écrirepour unpublic. Les notions d'"utilisateurs" et de "technique WYSIWYG" sont des notions fondamentales. En effet, selon les paramètres différents des machinesclients, selon leréseauou le modem, selon lenavigateur, l'ergonomie des interfaces
ascenseurs ou les liens pournaviguerqui sont un moyen d'informer l'utilisateursurcomment il peut gérer cette interface. C'est le principe d'interaction qu'il faut alors prendre en compte. L'interface est faite pour l'utilisateur, non pour soi. Cela nécessite des savoirs et des
compétences carsans souci d'efficacité, le résultatpeutêtrecatastrophique.
Par exemple, il est possible de réaliser des applications avec des objets en 3D,etc. mais ces objets peuventrendre l'application impropreàla lecture. Or, l'enjeurestela réception.
Cet enjeu soulève des questions : Par quoi faut-il commencer ? Quefaut-il respecter ?
Quedoit-on mettre en œuvre? Comment àpartir d'un questionnaire, d'un cahier des charges
obtenir une application simple à utiliser, convivial et informative ? Comment choisir une
méthodologie de projet adaptée ?
1.2 Outils
conceptuels
1.2.1 Transmission de connaissancesetstockage de l'information
§ mémoire humaine
Au regard de la trace écrite laissée par Arnaud dans son rapport de stage, on peut affirmer d'emblée combien la tâche se serait avérée plus difficile s'il n'avait pas été présent
pourm'initier àl'utilitaire Composeret m'exposerla structure arborescente du site . Ecrire un
rapport de stage, c'est dans notre cas penser à la transmission de savoirs, d'idées via un
successeur. Cette transmission doit permettre de s'immuniser contre le désordre lorsqu'on reprend un projet. Pour ce faire, j'ai reproduit par écrit les différentes procédures, construit des schémasettenté de quadriller d'unepartletempsàtraversuncalendrieretd'autrepart les frontièresdemamission.
En tombant dans le paradigme informatique, on peut facilement oublier celui
typographique. Or, pourpouvoir reprendre le flambeau ettravailler sur l'évolution de ce site, il fautpouvoirseréféreràunemémoire demotsquand le «concepteur » n'estplus.
On remarquera au regard despages explicatives àvenir que l'écriture «technique »n'a rien à voir avec l'écriture universitaire, la syntaxe présentant les procédures est plus
dépouillée.
§ transfert d'un savoir naissant
M. Loock avait pour projet de nous faire construire, à Karine et à moi-même, un
hypertexte à partir d'ouvrages issus de la collection Médium 1998 et de le présenterlors d'un
Partie ICONCEVOIR. I. Présentationduprojet
travail et d'aider ensuite chaque groupe d'étudiants à créer une page HTML et un lien avec une autrepage. Il s'est avéré quedeux heures de coursétaientinsuffisantes pour meneràbien cette mission. C'est pourquoi M.Loock m'a demandé de prendre RV avec les étudiants désireux de diffuser leurs travaux sur le Web afin de les mettre en situation. Il fallait compter au moins une matinée pour que chaque groupe d'étudiants transforment leurs travaux Word
enpagesHTML etétablissent quelques liensentreleurs pages.
§ mémoire informatique(artificielle)
Le répertoire «jeunet» contenant l'ensemble des fichiers est stocké sur une disquette Zipetsur unedes machines installées àla BdB. Ces supportsmagnétiquesaurontaumoins l'avantage de garder l'information et d'être éventuellement transportables au cas oùil serait
nécessaire dechanger de machinepourtravailler.
1.2.2 Recueild'informationetoutils techniques
Le questionnaire et l'enquête se sont avérés deux outils techniques pour collecter des
informations et des faits.
1.2.2.1 Elaboration d'un
questionnaire2
§ public viséEnquête effectuée à l'aide d'un questionnaire auprès des professionnels de l'information et de la documentation ainsi qu'auprès des étudiants de la maîtrise SID option
lectures publiques etmédiathèques. Un projet doit être ciblé sous peine d'échec. Pour savoir avec plus de précision à qui nous avons à faire, se reporter au rapport de stage de Julia Bonarccorsi(octobre 1998).
§opération de traductionet types de questions
Le questionnaire devait nous permettre de traduire en questions de questionnaire via les usagers les problèmes à résoudre. Les questions correspondent à un objectif précis. Par exemple, si les personnes répondentpar la négative à la question "connaissez-vous le site ?",
onendéduitunproblème de référencement.
Pourpouvoir répondreauxattentes, il fallait concevoir davantage de questions fermées que de questions ouvertes, surtout quand on constate le peu de questionnaires reçus. Il ne s'agitpas de s'éparpiller. Trop de questions ouvertesaurait étéingérable.
2
L'objectif est de faire apparaître différents axes de travail et le choix des questions
fermées facilitaitle traitement des réponsesetleur analyse. Les questions ouvertes permettent
toutefois de réfléchir au potentiel développement du site car elles laissent toute latitude dans les réponses desusagers.
1.2.2.2 Le terrain :couverture duSalon du Livre à Valenciennes
§ Recueil d'informationsetinformation utile Uneinformationsurle Salon du livre de Valenciennes luisera-t-elle utile ?
Elle estd'une partutile aupublic ciblé parce qu'elleillustre une expérience vécue en matière de lecture etd'écriture etellerépondàunedesattentes signifiées dans le questionnaire.
D'autrepart, elle estutile pour l'image du site carelle le dote d'une certaine sociabilité, d'un
aspectculturel àtravers les illustrations d'auteurs, àtravers des extraits de conversationsavec
les auteurs etles élèves. Celamontre que surle site, la littérature n'estpas seulementun objet
d'étude mais qu'elle estaussiuncentre d'intérêt.
§ La collecte
Pour savoir que collecter, j'ai effectué une recherche à partir du moteur de recherche Nomade en tapant les mots clés suivants : «littérature+jeunes». Mon objectif était de
survoler le contenu proposé par d'autres sites et leur système de navigation pour penser
l'arborescence d'une nouvellerubrique présentant le salon deValenciennes. J'airetenu le site « La petite bibliothèque de France». Ces pages sont présentées par laDirection Générale de la Coopération Internationale et du Développement (DGCID) sous l'égide du Ministère des AffairesEtrangères. Je me suis inspirée de sa structure pourconcevoir la nouvelle rubrique et
de son contenupourorienternotre collecte d'information lors denotreinvestigation.
§ Droits de diffusion
Les auteurs ont été pris en photo après leurs avoir exposé notre projet de les diffuser
sur le Web et suite à leur accord. Il faut toujours demander l'accord de la personne
photographiée quia undroit sur sonimage.
En ce qui concerne le salon, nous avons rencontré la responsable, Monique Cattiaux,
afin de lui exposernotreprojet etd'avoirsonautorisation.
Quant aux couvertures d'ouvrages, il est possible de les diffuser sans en demander l'autorisation puisque lesnoms de l'auteuretle titre de l'ouvrage figurent surl'illustration.
Partie I CONCEVOIR. I. Présentation duprojet
£Prévision d'un accèsenligne avecdes informations denature etde
niveauxdifférents
Une lere page fera office de sommaire et renverrapar le biais des liens hypertextuels
aux informations de nature diverses : présentation du Salon du Livre de Valenciennes,
présélection des titres, paroles d'auteurs et paroles d'élèves. Les sources et les dates seront
clairement identifiables.
1.2.3.Projetinscrit dansune politique de communication
1.2.3.1 Faire valoir le service
Onconçoitune politique de communicationenfonction d'objectifs : valoriser le site et
mettre envaleur soncontenu(les travaux d'étudiants), viser la reconnaissancepar d'éventuels
partenaires (lien possible avec le site Ricochet très valorisant pour le site de littérature de
jeunesse de Lille3). En bref, promouvoir le site, c'est créer une proximité avec les usagers, donner une image dynamique de l'université. C'est faire tout simplement de la communication.
1.2.3.2 Les outils auservice delapromotion du site
Le questionnaireestunoutil auservice de cettepromotion du siteaumême titre quela revue InterCdi et les listes de diffusion qui véhiculent le questionnaire. Il s'agit d'informer tous les documentalistes etbibliothécaires etpas ceux seulement de la région du Nord Pas de
Calais à travers Biblio.fr et Cdidoc.fr, deux listes de diffusion qui permettent d'entrer en
contact avec lesprofessionnels de la documentation.
Internet rend l'interaction entre producteur et récepteur d'information fertile car il
permet de gérer la politique de communication et de promotion à travers ces deux outils d'Internet que sont les listes de diffusion et le courrier électronique. On a trop tendance à assimiler Internet et le web. Selon D.SIEGEL, la plupart des projets web peuvent se décomposer en 10%d'idées, 20% de mise en œuvreet 70% de communication.
Audébut, on pensait créerun lienentre le questionnaire, document Word transformé en page
HTML, et la page d'accueil. N'étant pas compétente à ce stade du projet (mars), nous avons pensé auxlistesetaucourrier.
On peut penser que l'article de Véronique Soulé paru dans la Revue des Livrespour enfantsen février 1999 aparticipé à la promotion du site encitantl'adresse du site.
§ Inter-Cdi:
Après que M.Loock a pris contact avec la rédactrice en chef de la revue InterCdi et après accord sur la teneur et l'orientation à donner à l'article, nous rédigeâmes l'article, revisité et
validé parM.Loock àplusieurs reprises. L'écriture journalistiquese travaille. L'article devait paraître enmai
mailto InterCdi : cedis@arobasecalvanet.calvacom.fr
§Biblio.fretCdidoc
Ces deux listes regroupent en un forum électronique permanent plus de 2000 médiateurs du livre.Cette stratégie implique la gestion presque quotidienne du courrier pour remercier les personnes ayantréponduauquestionnaireetpourproposer ce questionnaireaux personnesintéressées parle site encourageant cetteinitiative,
mailto :cdidoc-fr@cru.fretbiblio.fr@cru.fr
1.3 Compétences et savoirs au service de la
conception
Réaliser un projet web suppose des connaissances certes en informatique et en communication mais suppose aussi des connaissances sur le multimédia et le support particulierquereprésentele web.
1.3.1.Une nouvelle forme d'écriture
Avec la logique web, on passe d'une écriture linéaire à une écriture hypertextuelle, fondée sur le principe de navigation où le lecteur prendune place prépondérante. Concevoir, écrire un hypertexte est une activité régie par la non-linéarité : l'information se structure de
façon logiqueetnonplus de façon hiérarchique comme les chapitresd'un livre.
1.3.2. Respect des contraintes techniques du Web
Le webdiffère de la communicationpapier: le web exige sa propreergonomie. La
communication surle webnedoitpas aboutir àun "joli" sitemais àunsite utile etfacile à
utiliser. Il faut savoir d'une partque les possibilités multimédia duweb sontlimitéesau regard des machines des internautes. Il fautpensercertesaupublic visé quiadans la plupart des cas accès au site parle biais du réseauRENATERJmais aussi àtoutes les machines des
particuliers intéressés parla littérature de jeunessequi ontaccès ausite de Lille IIIparle biais
J
RENATER: RéseauNational de Télécommunications pourl'EnseignementetlaRecherche quipermetla
Partie I CONCEVOIR. I. Présentation duprojet
d'un modem. L'utilisation d'un modemimplique unelimitationauniveau de ce qu'onappelle enjargon technique la bandepassante. Cette limitation de la bandepassante implique alors une utilisation restrictive desimages, du sonetde la vidéo carilest nécessaire deconserver unebonne interactivité. Les pages doivent s'afficherenmois de trois secondes,ycomprisla paged'accueil et sion intègretropd'images dans unfichier, letempsd'affichage estplus longcar la taille du fichierestplus grande.
La 3D est d'ailleurs encore peu utilisée sur le web d'après Marie
Gannagé4.
Pourquoi ? Destemps d'affichage trop longs, des machines puissantes que l'on trouve rarement chez les particuliers, des images d'animation simples pour réduire le délai d'attente et donc peu convaincantes.
Il faut respecter d'autre part les standards c'est à dire la résolution d'écran. Tous les
internautes ne disposent pas de la même configuration d'écran. Il est nécessaire alors de
rendre le site visible(et lisible)àtous, indépendamment de la version du navigateur utilisé. Sachant qu'onnepeut contenter les 26 millions de connectés surle web, il était nécessaire de
cerner le mode de connexion des internautes ciblés (modem ou réseau) et leur résolution
d'écran. L'évolution du site s'est faite sur le plan technique et sur le plan de la lisibilité en fonction desréponses apportées. Il s'agit ici de définir le profil technique«moyen »
1.3.3.Travailler dans uncontextetechnologique HTML*
Leprincipal atoutducontexte HTM1 réside dans sespossibilités hypermédia.
§ Qu'est-ce qu'un document hypermédia ?
C'estun ensemble structuré d'informations : desinformations multimédia (texte, sonet
image) et des informations qui représentent des relations entre les informations autrement dit des informationsqui permettent au lecteur de naviguer (exemple : "Retour au sommaire"). Le multimédia en tant qu'objet technologique se définit donc par un assemblage sur un même
support d'images, de textes et de sons et c'est le langage HTML* qui permet de créer ces documents multimédiaetinteractifs enutilisant des lienshypertextes.
4
§ Ergonomie
Le web a sa propre ergonomie (adaptation d'un système à ses utilisateurs). Travailler
dans un contexte multimédia, c'est penser à éviter de surcharger un écran (par exemple, le
menudans la frame ne doit pas comporter trop d'items.). Il faut éviter d'atomiser l'information
(chaque travail d'étudiant est inclus dans un seul fichier ; lecture linéaire possible). Il faut
aussi penseràassurerlacohérence sémantique et visuelledes écrans (mêmes formes, couleurs
et positionnements des menus,de la frame, etc.). Cettehomogénéité estrésumée àtraversune
charte graphique. Le design d'un site est un élément clé de son succès car l'aspect visuel contribue largement à retenir l'attention de l'internaute. Une charte graphique bien pensée doit la définir car sa définition participe à la définition de l'identité visuelle et "physique" de
l'université. L'évaluation de l'interface doitpermettre d'améliorer les conditions de lecture en
qualité et en efficacité. C'est làle travail de Karine Marié. Cependant, la complémentarité de
nos deux missions passe parla compréhension du travail effectuéparle collègue.
§ Navigation
La lecture des pages web par les internautes n'est pas séquentielle, linéaire mais
hypertextuelle. Ils utilisent des liens hypertextes pournaviguer de pages en pages, voire d'un
site à un autre. On doit offrir une lecture hors contexte (date, source), cohérente
sémantiquementetunenavigation qui soitunoutil efficace.
1.3.4 Culture particulière
Le web a une culture qui lui est propre : la cyberculture. Le néologisme "cyber" connote tout cequi estlié au multimédia, àla simulation virtuelle etauxnouvellestechniques de l'information en général. La cyberculture, c'est entre autres une éthique, la "Nétiquette":
par exemple, des symboles appelés "smiley face" du style :-) ont vule jour sur le réseau, une manière d'être amusant sans risquer un humour qui serait mal interprété. Lors des échanges
surleweb, il estbienvenu de connaître cessymboles employés par nos interlocuteurs.
Cette éthique pose laquestion du droit d'auteur : ces droits sont àrespecter tant que le document n'est pastombé dans le domaine public. Pour lapage d'accueil,nous avons intégré les pictogrammes de Michel
Bury5.
La source est précisée et M. Loock s'est occupé decontacterl'auteur6.
5
annexe5 : LesPictogrammesdeMichelBury
6
Partie ICONCEVOIR. 2.Analyse de l'existant
En somme, la question de la compétence ne se réduit pas à la question des
compétencestechniques, des savoir-faire. L'enjeu me semble plus profond : il s'agit de savoir mobiliser en amont du projet les connaissances qui vontvouspermettre de donnerun cadre à
votre projet. Cela signifie lire et aller àla rencontre d'experts pour cernertoujours davantage
où on va. Ce dialogue avec l'expert doit vous permettre de reformuler ce que vous avez
compris suite àvos lectures et de faire valider cette compréhension. Cette aideest essentielle
pourgéreretévaluer les savoirs naissants.
2.
Analyse
de
l'existant
2.1 Présentation des différentsproblèmes relevés en amont du
questionnaire
2.1.1. Résumé : enmatière de lisibilité
§ Problème defiabilitéetde pertinence :date, description de lasourcedu document. On doit offrirunelecture horscontexte. Ceproblème aétéd'ailleurs souligné dans l'article de
Véronique
Soulé7.
Jecite : "Quel dommage qu'aucune datene soitmentionnée surle site..." Onne sait pas quel'onest surle site de l'université de Lille III.§ Le manque de clarté, de lisibilitétantau niveau de la présentation des informations que de la navigation : Certains liens sont erronés : une fenêtre de dialogue précisait que "Netscape is unable to find the file". Les liens vers la rubrique "Sélection" ne sont pas systématiques contrairementaux deuxautresrubriques "Auteurs" et"Thèmes". Cet étatde fait augure del'avenir decetterubrique.
§ La couleur d'arrière-plan : Une couleur de fonds bleu très sombre pour les pages de sommaireet unecouleurjaune pâlepourles autrespages.
7. SOULE, V. La Littérature dejeunesse surle web françaisaudébut 1999.Etatdes lieux.La Revuedeslivres pourenfants, février 1999, n°185,p137-139.
2.1.2Problèmes techniques § Gestion du disquedur: ingérableàlongterme
§ Affichage de la page d'accueil : La page d'accueil est importante car elle peut être
comparée à la page de garde d'un livre.. Problème de hauteur et de largeur de l'image: en
général, une page d'accueil doit pouvoir s'afficher entièrement dans l'écran sans que l'on ait à toucher les ascenseurs. Dans notre cas, les deux ascenseurs, vertical et horizontal,
apparaissent. Il faudrait au moins supprimer celui vertical. De plus, elle s'affiche en 30 secondes avec unmodem 28-8 : c'esttrop long.
Faire l'essai avec deux machinesparamétréesdifféremment : en 800x600 eten644x480.
§Pagesnon titrées : Les moteursde recherche doivent rechercher surlecontenudes pages.
2.1.3 Chartegraphiqueet information informelle
Legraphisme despagesd'unsitepermetde ledifférencierdesmillions etmillions de
pages disponibles sueleweb. La charte graphique n'existantpasde manière officielle,
concrète,le design du site résulte d'informations glanées auprès de JérémyPetit, étudianten DESS S.I.D(Stratégies de l'Informationetde la Documentation). Leséléments graphiques glanés sontles suivants :
police:Arial(sans sérif) ;taille: 12;couleurcodeHTML:#000078
Pour les titres :police:Garamond;taille : 14
Normalement, il faudrait s'adresser à Mme Demeretz chargée de la Cellule de Communication et pour plus
d'informations : sereporteraurapportde Karine Marié.
2.2.Résultats de
l'enquête
:problèmes
et attentesCf. annexe6 : synthèsedes réponsesissues du questionnaire
Cf. annexe7 : tableau récapitulatifdesréponses apportées par lequestionnaire 2.2.1 Contexte technique : expressiondu besoin
Sachant que sur le plan technique, c'est la liaison dynamique qui prévaut dans la
logique de diffusion- réception de l'information, notre enquête met en évidence plusieurs
constats. Les postes clients ne sont pas standardisés mais on peut dégager une tendance
générale :
§ Résolution d'affichage :800x600
La logique d'usage* implique de prendre en compte les différents contextes techniques de lecture : l'affichage seravérifiéen640x480mais seraparamétré en800x600.
Partie ICONCEVOIR. 2.Analyse del'existant
§ Les utilisateurs possèdent un Pentium I ou II : le processeur est important car il
permet de supporter la version 4 du navigateur qui elle seule peut lire les commandes
Javascript*. C'est en fait la RAM qui va importer car cette mémoire enregistre les dernières pages lues et si elle n'est pas suffisante, le temps d'affichage des nouvelles pages sera plus long.
2.2.1 Résolution d'écran *et espace d'affichage
La définition d'écran de laplupart des internautes est de : 480x640 ou 800x600. Il faut être conscient qu'on ne peut contenter les millions de connectés ; c'est pourquoi le questionnaire est d'une grande utilité car il nous renseigne sur la configuration utilisée par "nos" visiteurs.
En effet, chaque configuration influe sur le résultat affiché sur l'écran des utilisateurs. Si les visiteurs ont une résolution d'affichage différente de la nôtre, le texte va se placer différemment.
Par exemple, il faut savoir que ce sontles images qui sont le plus affectées par la différence de résolution d'écran des machines des internautes. Ainsi, le logo inséré dans la frame de droite apparaît d'une taille raisonnable en 800x600 mais prenait la moitié du cadre en 640x480. Il afallu leréduire.
Unconseil importantpourgérerla taille despages :prendre encompte :
- Les 3 barres d'outils constamment
présentes sur les écrans des internautes (barre de navigation, de locationetpersonnelle).
-L'espace prisenpixelsparles ascenseurshorizontal etvertical.
-Les margesappliquéesparles navigateurs*.
Par exemple, au moment où on travaille la taille de la frise que l'on va insérer dans la page
d'accueil, il fautpenseràcesparamètres au nomde la lisibilitéet de lavisibilité.
2.2.2 Vitesse detransmission ettemps d'affichage
Larapidité d'affichage : condition sinequa nonvia l'utilisateur.
La vitesse standard pour la transmission des données est aujourd'hui de 28800 et plus
courammentde 33600 etde56Kbpspour les modems rapides.
Le modem 56 Kpermet uneliaison à 56000 bitspar seconde,cequi estpresque identique à
la
vitesse duRNIS* (64000bitsparseconde).Modems lents : 9600bps ou 14400bps
La plupart de nos utilisateurs sont connectés par réseau (Renater). Il faut cependant penser
auxparticuliers. De fait, onparamétra l'ordinateurenvitesse standard (cf. information à gérer au niveau de la barre d'état : Edition > Préférences > Barre d'état. Choisir 28.8)et on évitera les images ou graphiques trop lourds (pas plus de 10 à 15 Ko* par pages). Quand les images
sontimportantes, prévoirune versiontexte.
Les logogrammes insérés dans la page d'accueil sont en GIF entrelacé c'est à dire que le dessinest dépouillépour êtrefacilement compressé.
En somme, il faut vérifier en combien de temps se chargent les pages, quitte à
chronométrer l'affichage. Le temps minimal d'attente pour l'internaute est d'environ 15 secondes.
2.2.3 Affichageen couleur : 256 couleurs
Pouroptimiser la taille des fichiers .gif* ou .jpeg*, il faut s'assurer de ne pas utiliser
trop de couleurs. Utiliser de préférence la palette de 8 bits (256 couleurs) plutôtque la palette de 16,7 millions de couleurs, cela permettra une économie de bits et donc un fichier moins lourd.
2.3.Matériel et technique WYSIWYG
2.3.1 Machines utilisées
Il fautbienentendudisposer d'une machine, ce qui ne va pasforcément de soi comme nousle verrons :
-PC : Windows 95 +connexion à Internet
-installation des 2 navigateurs version 4 :NetscapeetExplorer Configuration dusystème requise selon le manuel d'utilisation :
aumoins 1 processeurPentium 90tournant sousW.95, W.98 ouW. NTversion 4.0ou
plusrécente
16Mo de mémoire vive(RAM) +20Mo d'espace disque disponible Machines utilisées :
-celle du CAVUL : unPentium 200MMX
-celle de laBdb : unPentium 233MMX
2.3.2 Logiciels utilisés
On a besoin de 3 types de logiciels pour la réalisation d'un document multimédia
susceptible de contenir dutexte etdes images : un navigateur,unlogiciel pouréditer le fichier
Partie I CONCEVOIR.2.Analyse de l'existant
2.3.2.1 Lesnavigateurs
Les 2 logiciels Internet Explorer et Netscape Navigator sont indispensables pour visualiseret tester localementsur notre écran l'apparence des pages. On a la possibilité de les télécharger gratuitement.
2.3.2.2 Les éditeurs HTML
Un éditeur HTML permet de créer, de gérer et de publier des pages web sans rien connaître dulangage HTML. Il proposeune barre d'outils comme dans un traitement de texte Word. On utilise enfait l'utilitairecomme logiciel d'écriture.
Les pagessontaffichées selon le principe du WYSIWYG (What You See Is What You Get) c'est-à-dire que le document est créé et affiché dans l'éditeur HTML tel qu'il sera
présenté sur les écrans des utilisateurs par le navigateur.. Le logiciel s'occupe de générer automatiquement le code HTML sous jacent lors de la création ou de la modification des pages HTML.
Certainséditeurs offrent plus de fonctionnalités que
d'autres8
Faireune recherche surInternet grâce aumotclé "editors" pouravoir accès àune liste d'éditeurs HTML.Editeursutilisés :
-le logiciel Netscape Composer: il s'agitd'un module de Netscape Navigator. Gratuit, simple
d'utilisation, convivial mais limité.
-lelogiciel Dreamweaver version 2.0 : vanouspermettre :
d'utiliserlesancres nomméesvers unautre document, ce que nepermettaitpas Composer defaciliter lanavigationavec lacréation de cadres, framesenanglais
de créerune arborescence du site
une mise àjour instantanée des liens.
Chaque logiciel dispose de ce qu'onappelle undidacticiel. Il faut savoir que les pages d'aide en ligne sont rédigées en anglais. Un site du centre de développement de Dreamweaver est
régulièrement mis à jour : on ytrouve des conseilsenanglais.
http://www.macromedia.com/support/dreamweaver/
Il estpossible de télécharger le logiciel enversion d'évaluationàl'adresse suivante :
http://www.macromedia.com/fr/software/dreamweaver
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