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Endométriose et alimentation

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(1)

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Endométriose et alimentation

Manon Ubaldo

To cite this version:

(2)

Ecole de Maïeutique

ENDOMETRIOSE ET ALIMENTATION

Revue de la littérature

Présenté et publiquement soutenu

Le 3 septembre 2019

Par

UBALDO Manon

Née le 16 avril 1994

Pour l’obtention du Diplôme d’Etat de Sage-Femme

Année universitaire 2018/2019

Membres du jury :

- Boissier Estelle, sage-femme enseignante

- Denisot-Boisis Sandy, sage-femme au centre hospitalier de

Martigues

- Pivano Audrey, gynécologue-obstétricien, praticien hospitalier à

l’hôpital de la Conception, directrice de mémoire

(3)
(4)

AIX MARSEILLE UNIVERSITE

Ecole de Maïeutique

ENDOMETRIOSE ET ALIMENTATION

Revue de la littérature

UBALDO Manon

Née le 16 avril 1994

Mémoire présenté pour l’obtention du Diplôme d’état de

Sage-Femme

Année universitaire 2018-2019

Validation 1

ère

session 2019 : oui

non

Mention : Félicitations du Jury

Très bien

Bien

Assez bien

Passable

Validation 2

ème

session 2019 : oui

non

Mention :

(5)

ENDOMETRIOSE ET ALIMENTATION

(6)

REMERCIEMENTS

J’adresse mes sincères remerciements à toutes les personnes ayant participé à

l’élaboration de ce mémoire.

A ma directrice de mémoire, le Dr Audrey Pivano pour ses conseils et sa bienveillance.

A

l’équipe de l’école de maïeutique, pour m’avoir guidée, en particulier ces deux

dernières années.

A ma famille : mes parents, mon frère et mes grands-parents, à mes amis de longue

date, et à tous les autres, pour avoir su me soutenir et m’encourager pendant toutes ces

années d’étude.

A Yoann, pour me supporter dans tous les sens du terme, et faire preuve d’autant de

patience envers moi.

Enfin, à Coline, Eloïse, Pauline et Maïlys, pour leur folie, sans laquelle ces dernières

années n’auraient pas eu le même goût.

(7)

SOMMAIRE

Introduction………..……….8

Matériels et méthode………10

Résultats……….………12

Analyse et discussion………...……18

Conclusion………..22

Bibliographie………..23

Annexes………..26

Glossaire……….36

(8)

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Endométriose et consommation de fruits et légumes………13

Tableau 2 : Endométriose et consommation de protéines animales………14

Tableau 3 : Endométriose et consommation de produits laitiers et vitamine D…….….15

Tableau 4 : Endométriose et consommation de café………..…16

Tableau 5 : Endométriose et régime sans gluten………16

Tableau 6 : Endométriose et apports nutritionnels en vitamine A, B, C, E et régime

antioxydant……….…17

Tableau 7 : Endométriose et apports nutritionnels lipidiques………18

(9)

8

Introduction à l’étude

L’endométriose est une pathologie gynécologique définie histologiquement par la

localisation ectopique de glandes ou de stroma endométrial.

[1,2,3]

La prévalence de l’endométriose n’est pas connue en population générale. En revanche,

elle est estimée à plus de 33 % chez les patientes présentant des algies pelviennes

aigües.

[2]

Il existe plusieurs formes d’endométriose : l’endométriose superficielle, l’endométriose

profonde et l’endométriome ovarien. L’endométriose superficielle est définie par des

lésions limitées à la surface du péritoine. Les lésions de l’endométriose profonde sont

quant à elles situées à plus de cinq millimètres sous la surface du péritoine, et intéressent

principalement les ligaments utéro-sacrés, l’utérus, le cul-de-sac vaginal postérieur, la

vessie, le rectum… Enfin, l’endométriome ovarien est caractérisé par un kyste

endométriosique de l’ovaire.

[1-2]

Il est possible de retrouver chez une même patiente ces différentes formes

anatomo-cliniques.

[1-2]

Les

principaux

symptômes

sont

la

douleur

et

l’infertilité.

La douleur, chronique, se manifeste de différentes manières : dysménorrhées,

dyspareunies profondes, douleurs à recrudescence cataméniale lors de la miction ou de

la défécation… Altérant la qualité de vie des patientes du fait de leur intensité, elles sont

cependant inconstantes.

[1-2]

A

l’instar du plan douloureux, l’endométriose n’entraine pas obligatoirement une

infertilité. Il est donc possible de rencontrer des patientes fertiles ne présentant aucune

douleur.

[1-2]

S’ils sont inconstants, ce sont néanmoins le tableau douloureux et l’infertilité qui vont

constituer les signes d’appel menant au diagnostic de l’endométriose, ce qui implique

qu’il existe une part inconnue de patientes totalement asymptomatique.

[3]

L’examen clinique pelvien et l’échographie font partie des moyens diagnostiques de

première ligne.

En deuxième ligne, l’échographie par voie transvaginale et l’IRM

pelvienne sont recommandées, mais c’est la coelioscopie qui permet d’établir le

diagnostic de manière certaine. Celle-ci est indiquée principalement

en cas d’infertilité

ou d’algies pelviennes très importantes, en prévision de résection des lésions.

[3]

(10)

9

Il existe plusieurs théories concernant la physiopathologie de l’endométriose. La plus

ancienne et la plus reconnue concerne le flux rétrograde, selon laquelle une partie des

menstruations est refoulée vers la cavité abdominale au moyen de la perméabilité

tubaire. Des cellules endométriales vont alors pouvoir s’y implanter, se développer et se

comporter de la même manière que dans l’utérus. Cette théorie est la seule qui explique

les localisations préférentielles des lésions, notamment le cul-de-sac de Douglas, point

le plus déclive de la cavité abdominale. De plus, des cycles menstruels courts, une

ménarche précoce, des menstruations abondantes, qui sont autant de facteurs de risque

de développer une endométriose, viennent conforter le bien-fondé de l’hypothèse de

régurgitation.

D’autres théories ont été élaborées mais, expliquant des localisations

exceptionnelles de lésions et donc très rares, elles ne seront pas développées ici.

[1]

En plus de ces théories physiopathologiques, il

est admis que l’endométriose est une

pathologie multifactorielle. Des éléments inflammatoires, hormonaux, génétiques et

immunologiques sont supposés jouer un rôle

dans l’implantation et la croissance des

lésions. Des composantes environnementales peuvent modifier ces facteurs, influençant

à leur tour les manifestations de l’endométriose.

[1]

L’alimentation, élément environnemental, joue un rôle dans de nombreuses pathologies

hormono-dépendantes telles que le diabète, certains cancers, ainsi que des pathologies

inflammatoires, notamment les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI).

Des recommandations ont été élaborées

afin d’améliorer la prise en charge de ces

patients.

[4]

Au vu de tous ces éléments, et en retenant que l’endométriose est une pathologie liée à

des composantes hormonales et inflammatoires, il parait pertinent de se poser la

question suivante :

« En quoi l’alimentation a-t-elle une influence sur l’endométriose ? »

L’objectif de cette étude est de fournir l’état actuel des connaissances sur l’influence de

l’alimentation sur l’endométriose.

(11)

10

Matériels et méthode

Afin de répondre à la question de recherche, une revue de la littérature a été réalisée

grâce à la base de données PubMed.

Trois mots-clés ont été identifiés grâce au MeSH (Medical Subject Headings) :

« endometriosis », « food » et « diet ».

L’équation de recherche utilisée pour interroger la base de données a été la suivante :

(diet OR food) AND endometriosis.

Les critères d’inclusion retenus étaient :

-

Etudes portant sur l’endométriose et l’alimentation

-

Articles publiés en anglais ou en français

-

Etudes sur l’humain

-

Publications datant des dix dernières années

Les critères de non-inclusion étaient :

-

Publications datant de plus de 10 ans

-

Articles publiés dans d’autres langues que celles citées précédemment

-

Etudes portant sur des aliments génétiquement modifiés

-

Etudes portant sur les pesticides et autres perturbateurs endocriniens retrouvés

dans certains aliments

-

Etudes portant sur les compléments alimentaires

Lors de l’étape de sélection, les articles ont été retenus après lecture du titre, du résumé

et de la méthodologie, à l’aide d’une grille de sélection issue du guide d’analyse de la

littérature et gradation des recommandations de l’Agence Nationale d’Accréditation et

d’Evaluation en Santé (ANAES)

[5]

.

Afin de permettre une meilleure visualisation, les démarches effectuées ont été

transposées sous la forme du diagramme de flux suivant :

(12)

11

Au total, 10 articles ont été analysés selon une lecture critique. Pour chaque article, ont

été relevés :

-

Le nom de l’auteur principal, l’année de publication, le nom de la revue

-

Le ou les objectifs de l’étude

-

Le type d’étude menée ainsi que le protocole d’étude et les caractéristiques de

la population

-

Les critères de jugement principaux

-

Les principaux résultats

-

Les principaux biais et limites de l’étude

-

Les conclusions des auteurs

Afin de s’assurer de la fiabilité des études, il a été évalué, pour chaque article, le niveau

de preuve, sur la base des recommandations de l’ANAES.

[5]

L’un des articles inclus dans l’étude était une méta-analyse. Compte tenu qu’il ne s’agit

pas d’une méta-analyse d’essai randomisés, le niveau de preuve était impossible à

attribuer selon l’ANAES. Le facteur d’impact de la revue dans laquelle cette étude a été

publiée a été relevé grâce au Journal Citation Reports.

Lecture du résumé

Lecture du titre

Lecture de la méthodologie

(Diet OR Food) AND Endometriosis

n = 261

Reste 38 articles

Reste 13 articles

n = 10 articles

223 articles exclus

25 articles exclus

3 articles exclus

(13)

12

Résultats

Après interrogation de la base de données, 261 résultats ont été obtenus. La lecture du

titre a permis d’exclure 223 articles. Après lecture du résumé et de la méthodologie, 25

et 3 articles ont été respectivement exclus.

A l’issue de cette étape de sélection, 10 articles ont été soumis à une lecture critique, à

l’aide de grilles répertoriées en annexe.

Cinq études de cohorte prospective, une méta-analyse, et quatre études cas-témoins

ont été inclues à l’étude.

Afin de permettre une meilleure visibilité, les résultats ont été présentés sous forme de

tableaux comparatifs classés par catégorie d’aliments ou nutriments.

(14)

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Au teur Dat e T ype d ’étu d e P o p u latio n d’ét u d e Cat égo rie d ’al imen ts Associ atio n av ec l’ end o mét riose Nive au d e p reuve Har ri s et a l. [6 ] 2018 E tud e d e c oh orte pros pe c ti v e n = 70 83 5 Nur se’ s He al th S tud y II (NHSI I) F em m es at tei nt es d’ e nd om étri os e di a gn os ti qu ée pa r lap aros c op ie (n = 2 60 9) F rui ts Di m inu ti o n d u ri s qu e - P ou r ≥ 3 po rt ion s / jou r - Le s ag rum es on t l ’as soc iati on la p lus f orte - La β -c ry pto x an th in e es t le nu tr im en t p rés en t d a ns l es f rui ts l e p lus forte m en t c orr él é à la di m in uti o n d u ri squ e d ’en do m étri os e 2 Lé gu m es Di m inu ti o n d u ri s qu e - Cons om m ati on gl ob al e ac c rue A ug m en tat ion du r is qu e - ≥ 1 po rt ion /j ou r de lé gu m es c ruc ifères , m aïs , p oi s, h ar ic ots de Li m a T rab ert et a l. [7 ] 2011 E tud e c as -tém oi ns G rou pe e nd om étri os e c on fi rm ée pa r lap aros c op ie (n = 2 91 ) G rou pe s an s en do m étri os e (n = 6 77 ) Lé gu m es P as d ’as soc iat io n 3 S a v aris e t a l. 2011 [8 ] E tud e c as -tém oi ns G rou pe d e f em m e s av ec en do m étri os e di a gn os ti qu ée pa r c oe lios c op ie p ou r inf erti lité (n = 25 ) G rou pe d e t ém oi ns s an s en do m étri os e (n = 2 0) F ibres A ug m en tat ion d e la c o ns o m m ati on da ns l e grou pe en do m étri os e 3

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Au teur Dat e T ype d ’étu d e P o p u latio n d’ét u d e Cat égo rie d ’al imen ts Associ atio n av ec l’ end o mét riose Nive au d e p reuve Y am a m oto et al . [ 9 ] 2018 E tud e d e c oh orte pros pe c ti v e n = 81 90 8 Nur se’ s He al th S tud y II (NHSI I) F em m es att ei nt es d’ e nd om étri os e di a gn os ti qu ée pa r lap aros c op ie (n = 3 80 0) V ia nd e roug e A ug m en tat ion du r is qu e - P ou r > 2 po rt ion s / j o ur - Le f er hém ini qu e e s t le nu tr im en t d e l a v ia nd e r ou g e l e pl us forte m en t a ss oc ié à l’ en do m étri os e - La v ia nd e r ou g e a ug m en te le t au x d ’œ str og èn e e t di m inu e le t au x d e S ex Horm on e B ind in g Gl ob ul in (SH B G ) 2 V ol ai lle A ug m en tat ion du r is qu e av ec l a c o ns om m ati on ac c rue de v o lai lle P oi s s on F rui ts de m er Œuf s P as d ’as soc iat io n T rab ert et a l. [7 ] 2011 E tud e c as -tém oi ns G rou pe e nd om étri os e c on fi rm ée pa r lap aros c op ie (n = 2 91 ) G rou pe s an s en do m étri os e (n = 6 77 ) V ia nd e roug e P as d ’as soc iat io n 3

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Au teur Dat e T ype d ’étu d e P o p u latio n d’ét u d e Cat égo rie d’alim ent s Associ atio n av ec l’ end o mét riose F ac teur d ’imp ac t Chi af farin o et al . [] 201 Méta -a na ly s e d’ ét ud es c as -tém oi n e t d’ ét ud es de c oh orte P at ien tes at tei nte s d’ e nd om étri os e c on fir m ée pa r lap aros c op ie (n = 1 40 7) Caf é P as d ’as soc iat io n , rés u ltat s no n s ign if ic ati fs Caf éi ne ( c o nte n ue da ns s o da , thé , c h oc ol a t, c ol a…)

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Au teur Dat e T ype d ’étu d e P o p u latio n d’ét u d e Cat égo rie d ’al im ent ou nu tr imen t Asso ci atio n av ec l’ end o mét riose Nive au d e p reuve Har ri s et a l. [10 ] 201 3 E tud e d e c oh orte pros pe c ti v e n = 70 55 6 ( N HS II) F em m es at tei nt es d’ en d om étri os e di a gn os ti qu ée pa r l ap aros c op ie (n = 1 38 5 ) Cal c u l du ta ux pl as m ati qu e prédi c ti f de v it am ine D e n f on c ti o n d es ap po rts nu tr it ion ne ls s el o n u n m od èl e d e prév is io n é lab oré à pa rti r d e 1 4 98 pati en ts d e l a NH S II P rod u its l ai ti ers to tau x Di m inu ti o n d u ri s qu e a v ec l’a ug m en tat ion de l’ a pp ort qu ot id ien 2 P rod u its l ai ti ers f ai b les e n m ati ère gras s e o u é c rém és Di m inu ti o n d u ri s qu e P rod u its l ai ti ers p lus c on c e ntrés en m ati ères gras s es P as d ’as soc iat io n Cal c ium , m ag né s ium , p ho s ph ore Di m inu ti o n d u ri s qu e V it am ine D T au x pl as m ati qu e p ré di c ti f in vers em en t a ss oc ié à l’ en do m étri os e T rab ert et a l. [7 ] 2011 E tud e c as -tém oi ns G rou pe e nd om étri os e c on fi rm ée pa r lap aros c op ie (n = 2 91 ) G rou pe s an s en d om étri os e (n = 6 77 ) P rod u its l ai ti ers to tau x Di m inu ti o n d u ri s qu e 3

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Au teur Dat e T ype d ’étu d e P o p u latio n d’ét u d e Cat égo rie s Associ atio n av ec l’ end o mét riose F ac teur d ’imp ac t Chi af farin o et al . [ 11 ] 201 3 Méta -a na ly s e d’ ét ud es c as -tém oi n e t d’ ét ud es de c oh orte P at ien tes at tei nte s d ’en do m étri os e c on fi rm ée pa r l ap aros c op ie (n = 1 40 7) Caf é P as d ’as soc iat io n , rés u ltat s no n s ign if ic ati fs 4. 44 9 Caf éi ne ( c o nte n ue da ns sod a, thé , c h oc ol a t, c ol a…)

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Au teur Dat e T ype d ’étu d e P o p u latio n d’ét u d e Cat égo rie s Associ atio n av ec l’ end o mét riose Nive au d e p reuve Ma rz ia li et a l. [12 ] 201 5 E tud e c as -tém oi ns P op ul ati on = 3 00 f em m e s av ec s us pi c ion d’ e nd om étri os e o u d iag no sti c c ertai n d’ e nd om étri os e n = 15 0 : tra item en t m éd ic al + r ég im e s an s gl u ten n = 15 0 : tra item en t m éd ic al s eu l G lute n A m él iorat ion de s s y m pt ôm es do u lou reu x da ns l e group e rég im e s an s gl ute n pa r r ap p ort a u group e t rai té p ar m éd ic am e nt s eu l 3

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Au teur Dat e T ype d’ét u d e P o p u latio n d’ét u d e Cat égo rie d e nu tr im ent / marqu eur s a n tiox ydan ts / marqu eur s de stre ss o xy d atif Associ atio n av ec l’e n d o mét rios e Nive au d e p reuve Dar ling et a l. [13 ] 2015 E tud e d e c oh orte pros pe c ti v e n = 70 61 7 (N HS II) F em m es at tei nt es d’ en d om étri os e di a gn os ti qu ée pa r l ap aros c op ie (n = 1 38 3 ) T hi am ine ( B 1) F ol at e (B9 ) V it am ine C V it am ine E Di m inu ti o n d u ri s qu e, as s oc iati on l a p lus f orte p o ur l a v it am ine E 2 Ni ac ine ( B 3) P y rox idi ne ( B 6) Coba lam ine ( B 12 ) P as d ’as soc iat io n S a v aris e t a l. [8 ] 2011 E tud e c as -tém oi ns G rou pe d e f em m e s av ec e nd om étri os e di a gn os ti qu ée pa r c oe lios c op ie p o ur inf erti lité (n = 25 ) G rou pe d e t ém oi ns s an s e nd om étri os e (n = 2 0) T hi am ine ( B 1) Di m inu ti o n d u ri s qu e 3 Mi er -Ca brer a et a l. [14 ] 2009 E tud e c as -tém oi ns Com pa rai s on de s ap p orts nu tr it ion ne ls en an ti ox y d an ts e ntr e un gr ou pe d e f em m es av ec en d om étri os e (n = 83 ) et u n g rou pe s an s en d om étri os e (n = 80 ) P ui s ap p lic a tio n d ’un r ég im e ri che en an ti ox y d an ts p ar un e p arti e du gro up e en do m étri os e (a près r an d o m is ati on ) V it am ine A , C , E Z inc , c ui v re Régi m e ri c he e n a nti ox y d a nt (15 0% d es ap po rts rec om ma nd és en v it am ine A , 66 0% po ur la v itam in e C, 13 3% po ur la v itam in e E ) A pp orts m oi nd res c he z l es fe m m e s at tei n tes d’ e nd om étri os e Che z l es pa ti en tes prés e nt an t un e en d om étri os e, les m arqueu rs de s tr es s ox y da ti f di m inu en t, e t les m arqueu rs an ti ox y d an ts s on t a u gm en tés 3

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Au teur Dat e T ype d ’étu d e P o p u latio n d’ét u d e Cat égo rie d’alim ent s Associ atio n av ec l’ end o mét riose Nive au d e p reuve Mi s s m er et al . [ 14 ] 201 0 E tud e d e c oh orte pros pe c ti v e n = 70 709 (N HS II) F em m es at tei nt es d’ en d om étri os e di a gn os ti qu ée pa r l ap aros c op ie (n = 1 19 9 ) Ma ti ères gras s es tot al es P as d ’as soc iat io n 2 G rai s s es an im al es A c ide pa lm iti qu e ( prin c ipa l c o m po s an t d es grai s s es an im al es ) A ug m en tat ion du r is qu e G rai s s es trans -i ns atu ré es A ug m en tat ion du r is qu e A c ide s gras om ég a -3 à lon gu e c h aîn e Di m inu ti o n d u ri s qu e (v in ai grette, th o n, p oi ss on s no irs …) S a v aris e t al . [ 8 ] 2011 E tud e c as -tém oi ns G rou pe d e f em m e s av ec e nd om étri os e di a gn os ti qu ée pa r c oe lios c op ie p o ur i nf erti lité (n = 2 5) G rou pe d e t ém oi ns s an s e nd om étri os e rec ruté s ap rès c hi rurg ie po ur liga ti o n t ub ai re (n = 2 0) A c ide s gras po ly -i ns at urés C on s om m ati on ac c rue c he z l es pa ti en tes s an s en do m étri os e 3 T rab ert et al . [7 ] 2011 E tud e c as -tém oi ns G rou pe e nd om étri os e c on fi rm ée pa r lap aros c op ie (n = 2 91 ) G rou pe s an s en d om étri os e (n = 6 77 ) A c ide s gras s atu rés , m on o -i ns atu rés et tra ns -in s atu rés Di m inu ti o n d u ri s qu e 3

(20)

18

Analyse et discussion

Biais et limites de l’étude

Avant de discuter des résultats de l’étude, il parait important d’en exposer les biais et les

limites.

Premièrement, peu d’études ont été incluses à ce travail, du fait du peu de données

disponibles sur le sujet. Cependant, la moitié des études avaient un niveau de preuve

égal à 2, et se basaient sur des populations de taille importante, issues d’une même

cohorte, composée d’infirmières américaines ayant participé à la Nurse’s Health Study

II (NHSII). Ces femmes ont été suivies grâce à des questionnaires de fréquence

alimentaire tous les 4 ans, ainsi que des questionnaires les interrogeant à propos de

données anthropométriques, permettant d’identifier de possibles facteurs de confusion.

Outre les niveaux de preuve, le facteur d’impact, même s’il ne peut présumer de façon

certaine de la validité d’un article, permet tout de même de donner un indice important

sur

la

crédibilité

de

la

revue

dans

laquelle

il

a

été

publié.

Le diagnostic de l’endométriose est un élément important à prendre en compte. En effet,

à l’exception des études de Chiaffarino

[11]

et Marziali

[12]

, toutes les patientes inclues

dans un groupe porteur d’endométriose avaient bénéficié d’un diagnostic

laparoscopique, permettant d’éviter les faux positifs. L’étude de Mier-Cabrera

[14]

permettait d’éviter les faux négatifs dans le groupe témoin grâce au recrutement des

patientes de ce groupe après une chirurgie pour ligation tubaire. De ce fait l’absence de

lésion était vérifiée objectivement avant d’inclure les patientes à l’étude.

Deuxièmement, les articles sélectionnés ne prennent volontairement pas en compte

l’influence éventuelle des pesticides, OGM, perturbateurs endocriniens etc… sur

l’endométriose, car il a été considéré qu’il s’agissait d’un sujet différent, répondant à une

autre problématique. Il en va de même pour les suppléments alimentaires, qui n’ont pas

été traités non plus.

Les biais auxquels a été confrontée cette revue de la littérature sont d’une part le biais

linguistique, la totalité des articles sélectionnés étant en anglais, et d’autre part le biais

Medline, du fait qu’une seule base de données ait été interrogée.

(21)

19

Discussion

• Endométriose et consommation de fruits et légumes

Selon l’étude de cohorte de Harris et al.

[6]

, une consommation totale en fruits et légumes

accrue diminue le risque d’endométriose, et particulièrement la consommation

d’agrumes. Les études de Trabert

[7]

et Savaris et al.

[8]

ne partagent pas ces résultats,

mais il est important de noter que ces deux études ont niveau de preuve inférieur. De

plus, dans l’étude de Savaris et al., le critère de jugement principal n’est pas un calcul

du risque relatif d’endométriose mais une comparaison entre les groupes cas et témoin.

Un autre point important à soulever réside dans le fait que la consommation de légumes

crucifères (choux, brocolis, rutabaga…) augmente le risque d’endométriose selon l’étude

de Harris et al. Cette augmentation pourrait être liée au fait que ces aliments ont

tendance à fermenter et provoquer des douleurs abdominales, qui peuvent s’apparenter

aux symptômes de l’endométriose

[1]

. Ceci induirait donc une plus grande incidence du

diagnostic, sans augmenter l’incidence de l’endométriose, ce qui peut constituer un biais.

• Endométriose et consommation de protéines animales

L’étude de Yamamoto et al.

[9]

suggère qu’un apport accru en viande rouge et en volaille

serait à l’origine d’une augmentation du risque d’endométriose. La consommation de

viande rouge serait à l’origine d’une diminution de la concentration de la Sex Hormone

Binding Globulin (SHBG) et d’une augmentation du taux d’œstrogènes, ce qui concorde

avec le fait que l’endométriose est une maladie oestrogéno-dépendante.

[1]

Aucun article

n’a été trouvé pour explorer le lien entre endométriose et SHBG.

Là encore, les résultats de l’étude de Trabert et al.

[7]

ne sont pas identiques et ne

démontrent pas d’association.

• Endométriose et consommation de produits laitiers

Les études de Harris et al

[10]

Trabert et al.

[]

s’accordent sur le fait que l’accroissement

de la consommation totale de produits laitiers est associé à une diminution de

l’endométriose. L’apport en calcium et le taux sanguin de vitamine D, largement associés

à ces produits, sont en corrélation avec le résultat des produits laitiers totaux.

• Endométriose et consommation de café

La méta-analyse de Chiaffarino et al.

[11]

n’a pas trouvé de relation significative entre

consommation de café et risque d’endométriose.

(22)

20

• Endométriose et régime sans gluten

Selon Marziali et al.

[12]

, un régime sans gluten associé à un traitement médicamenteux

peut diminuer les symptômes douloureux de l’endométriose. Cela s’apparente au

processus inflammatoire mis en jeu dans la maladie cœliaque

[16]

, ce qui laisse supposer

que le gluten accroit l’inflammation responsable des douleurs liées aux lésions

endométriosiques.

• Endométriose et apports nutritionnels vitaminiques

L’étude de Darling et al.

[13]

met en évidence une diminution du risque relatif

d’endométriose pour des apports accrus en vitamine B1, B9, C et E. L’étude de Savaris

et al.

[8]

est en accord avec ce résultat pour la vitamine B1.

Ces résultats sont corroborés par l’étude de Mier-Cabrera et al.

[14],

selon laquelle les

femmes souffrant d’endométriose auraient des apports moindre en vitamine C et E, ainsi

qu’en vitamine A, zinc et cuivre.

Selon la même étude, l’application d’un régime enrichi en vitamines par l’apport accru

de fruits, légumes et graines, permet de diminuer les marqueurs du stress oxydatif et

d’augmenter les marqueurs antioxydants. Ceci met en évidence la relation entre le stress

oxydatif et l’apparition ainsi que la progression de l’endométriose, mentionnée dans une

étude prospective réalisée en 2017.

[17]

La voie de pathogenèse proposée consiste en

une cascade de réactions reliant le stress oxydatif à l’augmentation de la fibrose. Par

conséquent, il est possible d’envisager qu’un régime alimentaire riche en vitamines

permet de diminuer la fibrose dans les lésions endométriosiques.

• Endométriose et apports nutritionnels lipidiques

Selon Missmer et al.

[14]

, une consommation accrue en graisses animales, et plus

particulièrement de l’acide palmitique, principal nutriment présent dans ce type

de graisse, est corrélée à une augmentation du risque relatif d’endométriose. Il

en va de même pour les acides gras insaturés « trans ». Ces acides gras sont à

différencier des acides gras « cis », ces appellations faisant référence aux deux

formes géométriques que peut prendre une molécule d’acide gras en fonction de

la disposition des atomes. Les acides gras trans sont principalement retrouvés

dans les produits animaux : viande, lait et produits laitiers.

[18]

Toujours selon Missmer et al., l’apport accru en acides gras oméga 3 poly-instaturés à

longue chaine est associé à une diminution du risque relatif d’endométriose. Ce résultat

(23)

21

rejoint celui de l’étude de Savaris et al

[8]

, selon laquelle les femmes non atteintes

d’endométriose consommeraient plus d’acide gras poly-insaturés que l’autre groupe. Ce

type d’acide gras est surtout retrouvé dans les huiles végétales, le thon et les poissons

noirs.

L’étude de Trabert et al.

[7]

démontre une diminution du risque pour tous types d’acides

gras confondus, là où Missmer et al. ne retrouvait pas d’association particulière, avec

une étude dont le niveau de preuve est supérieur.

Les graisses issues de la viande et des produits laitiers auraient donc tendance à

augmenter le risque relatif d’endométriose, tandis que les graisses végétales ou issues

de poissons auraient une visée protectrice.

(24)

22

Conclusion

Ce mémoire est parti de ce raisonnement : l’endométriose étant une pathologie

sous-tendue par des composantes hormonales et inflammatoires, peut-elle être influencée par

l’alimentation, sachant que cette dernière joue un rôle dans plusieurs autres pathologies

présentant ces mêmes composantes ? La question de recherche à laquelle ce travail a

tenté de répondre était «

En quoi l’alimentation a-t-elle une influence sur

l’endométriose ? »

La plupart des études inclues dans cette revue de la littérature étudiaient le risque relatif

d’endométriose en fonction d’une catégorie d’aliment ou de nutriment donnée.

Le risque d’endométriose serait diminué par une consommation accrue en légumes,

fruits, acides gras insaturés, produits laitiers, et vitamines A, B1, B9, C et E.

En revanche, la consommation de viande rouge et volaille, d’acides gras trans-insaturés,

et de graisses issues de la viande ainsi que des produits laitiers serait à l’origine d’une

augmentation du risque d’endométriose.

Le gluten augmenterait les douleurs pelviennes de l’endométriose profonde.

L’alimentation influence donc l’endométriose de plusieurs manières, en fonction des

types d’aliments et nutriments étudiés.

Approfondir ces connaissances grâce à la réalisation de nouvelles études pourrait

permettre de mieux comprendre les relations qui unissent l’endométriose et alimentation

afin d’élaborer, pourquoi pas, des recommandations diététiques, dans le but d’améliorer

la prise en charge de l’endométriose.

(25)

23

Bibliographie

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histoire naturelle de l’endométriose, RPC Endométriose CNGOF-HAS. Gynécologie

Obstétrique Fertilité et Sénologie (2018)

[2] Collinet P et al. Prise en charge de l’endométriose : recommandations pour la

pratique clinique CNGOF-HAS (texte court). Gynécologie Obstétrique Fertilité et

Sénologie (2018)

[3] Fauconnier A et al. Epidémiologie et stratégie diagnostique, RPC Endométriose

CNGOF-HAS. Gynécologie Obstétrique Fertilité et Sénologie. Mars 2018 (46):223-230

[4] Battu C.

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inflammatoire chronique de l’intestin. Actualités pharmaceutiques. Avril 2017(56):53-55

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study. Br J Nutr . 2011 February ; 105(3): 459–467

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systemic antioxydant capacity of women with pelvic endometriosis. Eur J Obstet Gynecol

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[9] Yamamoto A et al. A prospective cohort study of meat and fish consumption and

endometriosis risk. American Journal of Obstetrics. 2018;219:178.e1-10

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Endometriosis : A Prospective Cohort Study. American Journal of Epidemiology. 2013

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[11] Chiaffarino F et al. Coffee and caffeine intake and risk of endometriosis: a

meta-analysis. Eur J Nutr. 2015 Oct;53(7):1573-9

[12] Marziali et al. Role of gluten free diet in the management of chronic pelvic pain of

deep infiltranting endometriosis. J Minim Invasive Gynecol. 2015

Nov-Dec;22(6S):S51-S52

(26)

24

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intake and endometriosis. J Endometr. 2013 January 1; 5(1): 17–26

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markers after the application of a hight antioxydant diet. Reprod Biol Endocrinol. 2009

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in endometriosis: from oxidative stressto fibrosis. Mol Hum Reprod. 2017 Jul

1;23(7):488-499

[18]

Agence

nationale

de

sécurité

sanitaire

de

l’alimentation,

de

l’environnement

et du travail. Les acides gras trans. https://www.anses.fr/fr/content/les-acides-gras-trans

consulté le 01/08/2019

(27)

25

ANNEXES

Annexe I : Women with endometriosis improved their peripheral antioxydant markers

after the application of a hight antioxydant diet

Annexe II : A prospective cohort study of dietary fat consumption and endometriosis

risk

Annexe III : Nutrient intake, anthropometric data and correlations with the systemic

antioxydant capacity of women with pelvic endometriosis

Annexe IV : Diet and risk of endometriosis in a population-based case– control study

Annexe V : Dairy-food, calcium, magnesium and vitamin D intake and endometriosis :

a prospective cohort study

Annexe VI : Coffee and cafeine intake and risk of endometriosis : a meta-analysis

Annexe VII : Rôle of gluten free diet in the management of chronic pelvic pain of deep

infiltranting endometriosis

Annexe VIII : A prospective cohort study of vitamines B, C, E, and multivitamin intake

and endometriosis

Annexe IX : A prospective cohort study of meat and fish consumption and

endometriosis risk

(28)

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A u teu r A n n é e Re v u e O b jec tif s T yp e d’étu d e M ét h o d o log ie Cri tèr es de jug ement P rinc ipau x rés u lt ats Biais L imit es Niv ea u d e p reuv e C o n clusion Mi er -Ca brer a 2009 Reprod uc ti v e B io lo g y an d E nd oc ri no log y Com pa rer l’a pp ort d’ a nti ox yd an ts pa rm i l es fe m m e s att e inte s et n on att e inte s d’ e nd om étri os e Conc e v oi r et ap p liq ue r u n rég im e ri c he en an ti ox y d an ts (vitamin e A, C, E ) af in d'év al u er s a c ap ac ité à réd ui re l es m arqueu rs du s tr es s ox y d ati f et à am él iorer les m arqueu rs an ti ox y d an ts pl as m ati qu es de s f e m m es att e inte s d'en d om étri os e E tu d e c a s -t émo ins A u d ép art , n = 1 63 : - G rou pe d e f em m e s en do m étri os iqu es (WE N ), rec ruté lors d’ u ne c oe lios cop ie ex pl orat oi re po ur i nf erti lité (n = 83 ) - G rou pe n on att e int d’ en d o m étri os e (W W E ) rec ruté lors d’ un e ho s pi tal is ati on po ur liga ti on tu ba ir e (n = 80 ) Cr itères d ’ex cl us ion po ur le s 2 group es : tab ac , al c oo l, s u pp lém en tat ion v it am ini qu e, m al ad ie a uto -i m m un e o u m éta bo liq ue , m al ad ie inf la m m ato ir e pe lv ien n e Q ue s ti o nn a ir e d e f réq ue nc e a lim en tai re s ou m is au x group e W E N et W W E P ui s r é pa rt iti on e n 2 grou p es ap rès ran do m is ati on d u grou pe W E N : - Un g rou pe s u iv an t un r ég im e ri c he en an ti ox y d an t ( n = 37 ) p en da nt 4 m oi s (15 0% d es ap po rts r ec om m an dé s en v it am ine A , 66 0 % po ur l a v itam ine C, 13 3% po ur la v itam ine E gr âc e à u ne c on s om m ati on de légu m es , fr u it s e t g raines r iches en ce s vit a min es ac c rue ). Une t as s e d os e us e a p erm is de s tan da rd is er l es po rti on s - Un g rou pe t ém oi n (n = 3 5) E x c lus io n s i gros s es s e, ou m an qu e d e 2 c on tr ôl es ou pl us Cal c u ls de s ap po rts nu tr it ion ne ls en an ti ox y d an ts en po urc en tag e , c o m pa rai s on de s ap po rts de ux gro up es Cal c u l de s ap po rts nu tr it ion ne ls pe nd an t le rég im e ri c he en an ti ox y d an ts Dos ag e pl as m ati qu e de s v itam ine s et en z y m es an ti ox y d an tes tou s l es m oi s A pp orts nu tr iti on n el s pl us f ai b les e n V it amin e A, C, E , z inc, et cu iv re da ns l e g ro up e W E N. S eu ls l es ap p orts en vitamin e E e t l e z inc éta ien t inf érie urs au x tau x j ou rna liers rec om m a ndés A près 3 m oi s de r é gi m e ri c he en an ti ox y da nts , i l es t à n ote r : - Une a ug m en tat ion de s c on c en tr at ion s pl as m ati qu es en v it am ine et e n en z y m es an ti ox y d an tes (s u p e ro x y d e d is m u ta s e , g lu ta th io n e p e ro x y d a s e ) - Une d im inu ti on d es m arqueu rs de s tr es s ox y da ti f (m a lo n d ia ld e h y d e , h y d ro p e ro x y d e s l ip iq u e s ) Ces p hé no m èn es ne s on t p as r etr ou v és da ns le g ro up e t ém oi n Auc un bi ai s n’ a été rel e v é d an s c ett e é tud e 3 Le s pa ti e nte s att e inte s d’ e nd om étri os e on t u n a pp ort en an ti ox y d an ts pl us f ai b le qu e les f em m es no n att e inte s A près l a m is e en p lac e d’ u n rég im e ri c he en an ti ox y d an ts c he z de s pa ti en tes prés en ta nt u ne en do m étri os e, es m arqueu rs de s tr es s ox y da ti f di m inu en t, e t les m arqueu rs an ti ox y d an ts s on t a u gm en tés . A n n e x e I : W o m en w ith e n do m etri os is i m prov ed t he ir pe ri p he ra l an ti ox y d an t m ark er s af ter the ap pl ic ati on of a h igh t an ti ox y da nt d iet

(29)

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A u teu r A n n é e Rev u e O b jec tif T yp e d’étu d e M ét h o d o log ie Cri tèr es de jug ement P rinc ipau x rés u lt ats Biais L imit es Niv ea u d e p reuv e C o n clusion Mi s s m er 2010 Hum an Reprod uc ti o n E v al u er l a rel at ion en tr e la con s om m ati on de g rais s es ali men tai res et l'end om étri os e c on fi rm ée pa r lap aros c op ie E tu d e de c o h o rt e pr o spectiv e ( NH S II) n = 70 70 9 Q ue s ti o nn a ir e d e fr éq ue nc e a lim en tai re en 19 91 , 1 9 95 , 19 9 9 Cal c u l de s ap p orts nu tr it ion ne ls en grai s s e grâc e à l a c om po s iti o n d es al im en ts du dé p artem en t de l’ a gric ul ture d es E tats -Uni s Cr itères d ’ex cl us ion : - Di ag no s ti c no n lap aros c op iqu e - Di ag no s ti c d’ e nd om étri os e, h y s térec tom ie o u inf erti lité < 19 9 1 - Mé no pa us e - A pp orts al im en tai res no n pl a us ib les E x am en du do s s ier m éd ic al po ur lim iter l es bi a is da ns l’ au to -dé c larat io n d es pa ti en tes , no tam m en t d ia gn os ti c de l’e nd om étri os e, inf erti lit é… Ri s qu e r el ati f d’ e nd om étri os e di a gn os ti qu ée pa r lap aros c op ie en f on c ti o n d e l’a pp ort al im en ta ir e e n grai s s es N = 11 9 9 c as d’ en d om étri os e c on fi rm ée pa r l ap aros c op ie La c on s om m ati on to tal e d e m ati ères gras ses n’ es t p as as s oc iée à un r is qu e d’ e nd om étri os e A ug m en tat ion du r is qu e d’ e nd o m étri os e d e 2 0% a v ec un e c on s om m ati on i m po rtan te de tou tes g rais se s anim a les c on fon du es p ar r ap po rt à u ne c on s om m ati on f ai bl e A ug m en tat ion du r is qu e av ec un e con som m ati on d’ ac ide pa lm iti qu e (prin c ip al c om po s an t d es g rai s s es an im al es ) A pp ort é le v é e n g rais s e s t rans -insat u e s r is q ue d’ e nd om étri os e s up érie ur d e 4 8% pa r r ap p ort à un e c on s om m ati on fai bl e (a lim en ts f ri ts , m arga ri ne ) La c on s om m ati on d ’a cides gras o még a -3 à lon g u e c h aîn e es t as s oc iée à un r is qu e d’ e nd om étri os e d im inu é d e 22 % pa r r ap p ort à un e f ai bl e c on s om m ati on ( prés en ts d an s vinaigr ett es , thon , p o is son s n o ir s ) P os s ib les err eu rs de dé c larat io n da ns l es rép on s es a ux qu es ti on n ai res 2 Il ex is te u n l ien en tr e c on s om m ati on de gra is s es et en do m étri os e, c e q ui pe ut rep rés en ter un ri s qu e m od if iab le d’ a pp ar iti on d’ e nd om étri os e A n n ex e II : A pros pe c ti v e c oh ort s tud y of d iet ar y f at c on s um pti on a nd en d om etri os is r is k

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A u teu r A n n é e Rev u e O b jec tif T yp e d’étu d e M ét h o d o log ie Cri tèr es de jug ement P rinc ipau x rés u lt ats Biais L imit es Niv ea u d e p reuv e C o n clusion S a v aris 2011 Europ ea n J ou rna l of O bs tet ri c s and Gy ne c o log y and rep rod uc ti v e bi o log y E x am ine r s i les fe m m e s att e inte s d’ e nd om étri os e prés en te nt c ertai ne s pa rti c u larit és nu tr it ion ne lles as s oc iée s à l’a pp ort en nu tr im en ts ou à d es d on n ée s an thro po -m étri qu es et s i c ett e d if férenc e es t as s oc iée à un e ré du c ti on de l a c ap ac ité s y s tém iqu e e n an ti ox y d an ts E tu d e c a s -t émo ins n = 45 pa tien tes is sue s d ’u ne c lin iqu e a m bu lat oi re au B ré s il Un g rou pe de f em m es at tei nte s d’ e nd om étri os e c on fir m ée pa r lap aros c op ie ( n = 2 5 ) Un g rou pe de f em m es s an s en do m étri os e, do u le urs pe lv ien n es ou a utre p ath ol o gi e g y né c o log iqu e (n = 2 0 ) E v al u ati on de s a pp orts nu tr it ion ne ls : rep ort de to u t c e q ue les pa ti e nte s o nt b u e t m an gé pe nd an t 24 he ures , 3 f oi s p ar s e m ai ne A na ly s e de s do n né es p ar Di et W in® po ur dé term ine r l es ap po rts e n n utri m en t d e c h aq ue pa ti en te Donn ée s an throp om étri qu e s : Cal c u l de ns ité c orpor e lle e t po urc en tag e de grai s s e pa r prél è v em en t d e ti s s u g rai s s eu x , cal cul de l’ IMC e t d e l’ ap po rt nu tr it ion ne l c on s e ill é po ur c ha qu e pa ti en te E v al u ati on de l a c a pa c it é an ti ox y d an te : m es ure de l a c on c en tr at ion s an g ui n e t o tal e en thi o l A pp orts nu tr it ion ne ls ex prim és en po urc en tag e da ns l es de ux group es Cal c u l du p A fin d ’é va lue r l’h été ro gé n éi té de s r és ul tats A pp ort tot al de c a lori es pa r j ou r s up ér ieu r da ns le g ro up e e n do m étri os e Dans l e g ro up e en do m étri os e : - Cons om m ati on ac c rue de fibre s , d e vit amin e B1 - Conc en tr ati on s an gu ine en t hi ol pl us él e v é e Dans l e g ro up e de fe m m e s no n a tt ei nte s d’ e nd om étri os e : - Cons om m ati on ac c rue d ’ac ide g ras po ly -insat u s P as de di ff érenc e e n tr e les grou pe s a u reg ard de s do nn é es an thro po m étri qu es P as de c orr él a ti o n e ntre les ap po rts e n nu tr im en ts an ti ox y d an ts et la c on c en tr ati on de thi o l d an s l es 2 gr ou p es P os s ib les err eu rs de dé c larat io n da ns l es rép on s es a ux qu es ti on n ai res P as d’ ind ic ati on c on c ernant l a du rée de l’é va lu ati on d u rég im e , c e q ui pe ut am en er à s’ int err og er s ur l a pu is s an c e de l’é tud e 3 L’ a pp ort en nu tr im en t e s t s im ilai re c he z l es fe m m e s at tei n tes d’ e nd om étri os e e t les f em m es no n att e inte s , à l a di ff érenc e d ’u n ap po rt en f ibre pl us él e v é da ns l e group e d es c as e t un a pp ort en ac ide s gras po ly ins at urés ac c ru d an s l e group e t ém oi n Le s c ap ac ités an ti ox y d an tes s on t réd ui tes c he z l es fe m m e s at tei n tes d’ e nd om étri os e, s an s qu e c e la s o it lié à l’a pp ort en nu tr im en ts A n n e xe I II : Nutr ien t i nta k e, an thropom etri c da ta a n d c orr el at ion s wi th th e s y s tem ic an ti ox y d an t c a pa c it y of wom en w it h p el v ic en d om etri os is

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A u teu r A n n é e Rev u e O b jec tif T yp e d’étu d e M ét h o d o log ie Cri tèr es de jug ement P rinc ipau x rés u lt ats Biais L imit es Niv ea u d e p reuv e C o n clusion T rab ert 2011 Bri ti s h J ou rna l of Nutrit ion E tud ier le rô le du r ég im e al im en ta ir e e n tan t qu e fac teu r de ri s qu e p ou r l'end om étri os e da ns u ne étu d e c as -c on tr ôl e ba s é e s ur l a po pu lat io n m en ée au près de f em m e s am éric ai ne s E tu d e c a s -t émo ins n = 96 8 G rou pe e nd om étri os e c on fi rm ée pa r v oi e c hi rurgi c a le (n = 2 91 ) G rou pe s an s en d om étri os e (n = 6 77 ) Cr itères d ’ex cl us ion : - H y s térec tom ie - O v arie c tom ie b ilaté ra le - Di ag no sti c d’ e nd om étri os e no n lap aros c op iqu e - A pp orts no n pl au s ibl es Q ue s ti o nn a ir e d e f réq ue nc e al im en ta ir e rem pl i p ar l es 2 group es Cal c u l de s ap p orts qu ot id ien s m o y en s p ou r c ha qu e grou pe de s c até go ri es s ui v a nte s : f rui ts , lég um es , p rod ui ts l ai ti ers , v ian d e rou ge , po is s on s gra s , po is s on s n on gras , f rui ts de m er, v ol ai lle Ri s qu e r el ati f d’ e nd om étri os e en f on c ti o n d es di ff érente s ex po s it ion s al im en ta ir es A ug m en tat ion t o tal e d e g rais se = r is q ue d’ e nd om étri os e p lus f ai b le Ri squ e d’ en d om étri os e pl us f ai b le : - Cons om m ati on ac c ru e d’ AG s atu s , mono insat u s et t ran s R is qu e ac c ru d’ e nd om étri os e : - C on s om m ati on ac c rue de p ro d u it s l aitie rs P as d ’as soc iat io n : - V it amin e D - L égu mes - V iand e ro u g e P os s ib les err eu rs de dé c larat io n da ns l es rép on s es a ux qu es ti on n ai res P os s ib les c ha ng em en ts da ns l’a lim en tat ion de s c as ap rès l’a nn o nc e d u di a gn os ti c , c e qu i pe u t am en er à bi a is er l es as s oc iati on s po ur c erta ins al im en ts 3 Le r is qu e d ’e nd om ét ri os e e s t pl us f ai b le av ec l a c on s om m ati on de grai s s es al im en ta ir es et d e produ its l ai ti ers Le r is qu e es t ac c ru av ec le β -c arot èn e et l’au gm en tat io n du n om bre de po rti o ns de f rui ts pa r j ou r A n n e xe IV : D iet an d r is k of en do m etri os is i n a po pu lat ion -b as ed c as e – c on tr o l s tu d y

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A u teu r A n n é e Rev u e O b jec tif T yp e d’étu d e M ét h o d o log ie Cri tèr es de jug ement p rincip aux P rinc ipau x rés u lt ats Biais L im it es Niv ea u d e p reuv e C o n clusion Har ri s HR 201 3 A m eric an J ou rna l of E pi de m iol o g y E x am in er s i la c on s om m ati on de pro du its lai ti ers et él ém en ts nu tr it if s c on c en tr és da ns c es produ its (c al c ium , v it am ine D, m ag né s ium et ph os ph ore) et les con c en tr at ion s pl as m ati qu es prédi c ti v es de v it am ine D es t a s s oc iée à un e en do m étri os e c on fi rm ée pa r lap aros c op ie E tu d e de c o h o rt e p ro spectiv e ( NH S II) Cr itères d ’ex cl us ion : - Di ag no s ti c no n lap aros c op iqu e - Di ag no s ti c d’ e nd om étri os e, h y s térec tom ie o u i nf erti lité < 1 99 1 - Mé no pa us e - A pp orts al im en tai res n on pl a us ib les n = 70 55 6 Q ue s ti o nn a ir e d e f réq ue nc e al im en ta ir e e n 19 91 , 19 9 5, 19 99 et 20 0 3 Cal c u l de s ap p orts nu tr it ion ne ls en nu tr im en ts grâc e à l a c om po s iti o n d es al im en ts à l’a id e d es do nn ée s d e c om po s iti on de s al im en ts du Dép artem en t d e l’a gric u lture de s É tat s -Un is Cal c u l du ta ux pl as m ati qu e prédi c ti f de v it am ine D grâc e à u n m od èl e d e p ré v is ion él a bo ré à pa rt ir de 14 98 pa ti en ts d e l a NH S II Ri s qu e r el ati f d’ e nd om étri os e di a gn os ti qu ée pa r lap aros c op ie en f on c ti o n d e la con s om m ati on de pro du its lai ti er s , c al c ium , v it am ine D, m ag né s ium et ph os ph ore Ri s qu e r el ati f d’ e nd om étri os e en f on c ti o n d es tau x pl as m ati qu es prév is io nn e ls de v it am ine D N = 13 8 5 c as d’ en d om étri os e c on fi rm ée pa r l ap aros c op ie La c on s om m ati on d e p ro d u it s lai tier s t o taux es t as s oc ié e à un r is qu e m oi ns él ev é d’ e nd om étri os e : 3/j = r is qu e inf érie ur de 1 8% p ar r ap p or t à 2/j Pro d u it s l aitie rs faibl es e n mat ièr e s gr as s es ou éc més as s oc iés à un r is qu e m oi ns él ev é d ’en do . P as d ’as soc iat io n p o ur l es p ro d u it s l aitie rs plu s con ce n tr é s e n m atièr es g ras s es Le s c on s om m ati on s res pe c ti v es de ca lcium , mag n és ium , p h o sph o re e t vitamin e D s on t as s oc iée s à ri s qu e inf érie ur d’ e nd om étri os e (v al ab le p o ur l’a pp ort al im en tai re et la s up pl ém en tat io n) L e taux pl as m atiq u e p rédict if de vitamin e D es t in v ers em en t a s s oc ié à l'end om étri os e E x am en du do s s ier m éd ic al po ur l im iter l es bi a is da ns l’a uto -dé c larat io n d es pa ti en tes , no tam m en t di a gn os ti c de l’e nd om étri os e, inf erti lité … 2 Nos r és ul tats s ug gè re nt qu 'un e au gm en tat ion de s ta ux pl a s m ati qu es de v it am ine D prév us et u ne c on s om m ati on ac c rue de produ its l ai ti ers s on t a s s oc ié es à u n e d im inu ti o n du r is qu e d'en d om étri os e. A n n e xe V : Da ir y -f oo d, c al c ium , m ag ne s ium an d v ita m in D i nta k e a nd en do m etri os is : a pros pe c ti v e c oh ort s tud y

Figure

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