(1)HAL Id: dumas-02389360
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Endométriose et alimentation
Manon Ubaldo
To cite this version:
(2)Ecole de Maïeutique
ENDOMETRIOSE ET ALIMENTATION
Revue de la littérature
Présenté et publiquement soutenu
Le 3 septembre 2019
Par
UBALDO Manon
Née le 16 avril 1994
Pour l’obtention du Diplôme d’Etat de Sage-Femme
Année universitaire 2018/2019
Membres du jury :
- Boissier Estelle, sage-femme enseignante
- Denisot-Boisis Sandy, sage-femme au centre hospitalier de
Martigues
- Pivano Audrey, gynécologue-obstétricien, praticien hospitalier à
l’hôpital de la Conception, directrice de mémoire
(3)(4)AIX MARSEILLE UNIVERSITE
Ecole de Maïeutique
ENDOMETRIOSE ET ALIMENTATION
Revue de la littérature
UBALDO Manon
Née le 16 avril 1994
Mémoire présenté pour l’obtention du Diplôme d’état de
Sage-Femme
Année universitaire 2018-2019
Validation 1
ère session 2019 : oui
□
non
□
Mention : Félicitations du Jury
□
Très bien
□
Bien
□
Assez bien
□
Passable
□
Validation 2
ème session 2019 : oui
□
non
□
Mention :
(5)ENDOMETRIOSE ET ALIMENTATION
(6)REMERCIEMENTS
J’adresse mes sincères remerciements à toutes les personnes ayant participé à
l’élaboration de ce mémoire.
A ma directrice de mémoire, le Dr Audrey Pivano pour ses conseils et sa bienveillance.
A
l’équipe de l’école de maïeutique, pour m’avoir guidée, en particulier ces deux
dernières années.
A ma famille : mes parents, mon frère et mes grands-parents, à mes amis de longue
date, et à tous les autres, pour avoir su me soutenir et m’encourager pendant toutes ces
années d’étude.
A Yoann, pour me supporter dans tous les sens du terme, et faire preuve d’autant de
patience envers moi.
Enfin, à Coline, Eloïse, Pauline et Maïlys, pour leur folie, sans laquelle ces dernières
années n’auraient pas eu le même goût.
(7)SOMMAIRE
Introduction………..……….8
Matériels et méthode………10
Résultats……….………12
Analyse et discussion………...……18
Conclusion………..22
Bibliographie………..23
Annexes………..26
Glossaire……….36
(8)LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Endométriose et consommation de fruits et légumes………13
Tableau 2 : Endométriose et consommation de protéines animales………14
Tableau 3 : Endométriose et consommation de produits laitiers et vitamine D…….….15
Tableau 4 : Endométriose et consommation de café………..…16
Tableau 5 : Endométriose et régime sans gluten………16
Tableau 6 : Endométriose et apports nutritionnels en vitamine A, B, C, E et régime
antioxydant……….…17
Tableau 7 : Endométriose et apports nutritionnels lipidiques………18
(9)8
Introduction à l’étude
L’endométriose est une pathologie gynécologique définie histologiquement par la
localisation ectopique de glandes ou de stroma endométrial.
[1,2,3]
La prévalence de l’endométriose n’est pas connue en population générale. En revanche,
elle est estimée à plus de 33 % chez les patientes présentant des algies pelviennes
aigües.
[2]
Il existe plusieurs formes d’endométriose : l’endométriose superficielle, l’endométriose
profonde et l’endométriome ovarien. L’endométriose superficielle est définie par des
lésions limitées à la surface du péritoine. Les lésions de l’endométriose profonde sont
quant à elles situées à plus de cinq millimètres sous la surface du péritoine, et intéressent
principalement les ligaments utéro-sacrés, l’utérus, le cul-de-sac vaginal postérieur, la
vessie, le rectum… Enfin, l’endométriome ovarien est caractérisé par un kyste
endométriosique de l’ovaire.
[1-2]
Il est possible de retrouver chez une même patiente ces différentes formes
anatomo-cliniques.
[1-2]
Les
principaux
symptômes
sont
la
douleur
et
l’infertilité.
La douleur, chronique, se manifeste de différentes manières : dysménorrhées,
dyspareunies profondes, douleurs à recrudescence cataméniale lors de la miction ou de
la défécation… Altérant la qualité de vie des patientes du fait de leur intensité, elles sont
cependant inconstantes.
[1-2]
A
l’instar du plan douloureux, l’endométriose n’entraine pas obligatoirement une
infertilité. Il est donc possible de rencontrer des patientes fertiles ne présentant aucune
douleur.
[1-2]
S’ils sont inconstants, ce sont néanmoins le tableau douloureux et l’infertilité qui vont
constituer les signes d’appel menant au diagnostic de l’endométriose, ce qui implique
qu’il existe une part inconnue de patientes totalement asymptomatique.
[3]
L’examen clinique pelvien et l’échographie font partie des moyens diagnostiques de
première ligne.
En deuxième ligne, l’échographie par voie transvaginale et l’IRM
pelvienne sont recommandées, mais c’est la coelioscopie qui permet d’établir le
diagnostic de manière certaine. Celle-ci est indiquée principalement
en cas d’infertilité
ou d’algies pelviennes très importantes, en prévision de résection des lésions.
[3]
(10)9
Il existe plusieurs théories concernant la physiopathologie de l’endométriose. La plus
ancienne et la plus reconnue concerne le flux rétrograde, selon laquelle une partie des
menstruations est refoulée vers la cavité abdominale au moyen de la perméabilité
tubaire. Des cellules endométriales vont alors pouvoir s’y implanter, se développer et se
comporter de la même manière que dans l’utérus. Cette théorie est la seule qui explique
les localisations préférentielles des lésions, notamment le cul-de-sac de Douglas, point
le plus déclive de la cavité abdominale. De plus, des cycles menstruels courts, une
ménarche précoce, des menstruations abondantes, qui sont autant de facteurs de risque
de développer une endométriose, viennent conforter le bien-fondé de l’hypothèse de
régurgitation.
D’autres théories ont été élaborées mais, expliquant des localisations
exceptionnelles de lésions et donc très rares, elles ne seront pas développées ici.
[1]
En plus de ces théories physiopathologiques, il
est admis que l’endométriose est une
pathologie multifactorielle. Des éléments inflammatoires, hormonaux, génétiques et
immunologiques sont supposés jouer un rôle
dans l’implantation et la croissance des
lésions. Des composantes environnementales peuvent modifier ces facteurs, influençant
à leur tour les manifestations de l’endométriose.
[1]
L’alimentation, élément environnemental, joue un rôle dans de nombreuses pathologies
hormono-dépendantes telles que le diabète, certains cancers, ainsi que des pathologies
inflammatoires, notamment les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI).
Des recommandations ont été élaborées
afin d’améliorer la prise en charge de ces
patients.
[4]
Au vu de tous ces éléments, et en retenant que l’endométriose est une pathologie liée à
des composantes hormonales et inflammatoires, il parait pertinent de se poser la
question suivante :
« En quoi l’alimentation a-t-elle une influence sur l’endométriose ? »
L’objectif de cette étude est de fournir l’état actuel des connaissances sur l’influence de
l’alimentation sur l’endométriose.
(11)10
Matériels et méthode
Afin de répondre à la question de recherche, une revue de la littérature a été réalisée
grâce à la base de données PubMed.
Trois mots-clés ont été identifiés grâce au MeSH (Medical Subject Headings) :
« endometriosis », « food » et « diet ».
L’équation de recherche utilisée pour interroger la base de données a été la suivante :
(diet OR food) AND endometriosis.
Les critères d’inclusion retenus étaient :
-
Etudes portant sur l’endométriose et l’alimentation
-
Articles publiés en anglais ou en français
-
Etudes sur l’humain
-
Publications datant des dix dernières années
Les critères de non-inclusion étaient :
-
Publications datant de plus de 10 ans
-
Articles publiés dans d’autres langues que celles citées précédemment
-
Etudes portant sur des aliments génétiquement modifiés
-
Etudes portant sur les pesticides et autres perturbateurs endocriniens retrouvés
dans certains aliments
-
Etudes portant sur les compléments alimentaires
Lors de l’étape de sélection, les articles ont été retenus après lecture du titre, du résumé
et de la méthodologie, à l’aide d’une grille de sélection issue du guide d’analyse de la
littérature et gradation des recommandations de l’Agence Nationale d’Accréditation et
d’Evaluation en Santé (ANAES)
[5]
.
Afin de permettre une meilleure visualisation, les démarches effectuées ont été
transposées sous la forme du diagramme de flux suivant :
(12)11
Au total, 10 articles ont été analysés selon une lecture critique. Pour chaque article, ont
été relevés :
-
Le nom de l’auteur principal, l’année de publication, le nom de la revue
-
Le ou les objectifs de l’étude
-
Le type d’étude menée ainsi que le protocole d’étude et les caractéristiques de
la population
-
Les critères de jugement principaux
-
Les principaux résultats
-
Les principaux biais et limites de l’étude
-
Les conclusions des auteurs
Afin de s’assurer de la fiabilité des études, il a été évalué, pour chaque article, le niveau
de preuve, sur la base des recommandations de l’ANAES.
[5]
L’un des articles inclus dans l’étude était une méta-analyse. Compte tenu qu’il ne s’agit
pas d’une méta-analyse d’essai randomisés, le niveau de preuve était impossible à
attribuer selon l’ANAES. Le facteur d’impact de la revue dans laquelle cette étude a été
publiée a été relevé grâce au Journal Citation Reports.
Lecture du résumé
Lecture du titre
Lecture de la méthodologie
(Diet OR Food) AND Endometriosis
n = 261
Reste 38 articles
Reste 13 articles
n = 10 articles
223 articles exclus
25 articles exclus
3 articles exclus
(13)12
Résultats
Après interrogation de la base de données, 261 résultats ont été obtenus. La lecture du
titre a permis d’exclure 223 articles. Après lecture du résumé et de la méthodologie, 25
et 3 articles ont été respectivement exclus.
A l’issue de cette étape de sélection, 10 articles ont été soumis à une lecture critique, à
l’aide de grilles répertoriées en annexe.
Cinq études de cohorte prospective, une méta-analyse, et quatre études cas-témoins
ont été inclues à l’étude.
Afin de permettre une meilleure visibilité, les résultats ont été présentés sous forme de
tableaux comparatifs classés par catégorie d’aliments ou nutriments.
(14)12
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Analyse et discussion
Biais et limites de l’étude
Avant de discuter des résultats de l’étude, il parait important d’en exposer les biais et les
limites.
Premièrement, peu d’études ont été incluses à ce travail, du fait du peu de données
disponibles sur le sujet. Cependant, la moitié des études avaient un niveau de preuve
égal à 2, et se basaient sur des populations de taille importante, issues d’une même
cohorte, composée d’infirmières américaines ayant participé à la Nurse’s Health Study
II (NHSII). Ces femmes ont été suivies grâce à des questionnaires de fréquence
alimentaire tous les 4 ans, ainsi que des questionnaires les interrogeant à propos de
données anthropométriques, permettant d’identifier de possibles facteurs de confusion.
Outre les niveaux de preuve, le facteur d’impact, même s’il ne peut présumer de façon
certaine de la validité d’un article, permet tout de même de donner un indice important
sur
la
crédibilité
de
la
revue
dans
laquelle
il
a
été
publié.
Le diagnostic de l’endométriose est un élément important à prendre en compte. En effet,
à l’exception des études de Chiaffarino
[11]
et Marziali
[12]
, toutes les patientes inclues
dans un groupe porteur d’endométriose avaient bénéficié d’un diagnostic
laparoscopique, permettant d’éviter les faux positifs. L’étude de Mier-Cabrera
[14]
permettait d’éviter les faux négatifs dans le groupe témoin grâce au recrutement des
patientes de ce groupe après une chirurgie pour ligation tubaire. De ce fait l’absence de
lésion était vérifiée objectivement avant d’inclure les patientes à l’étude.
Deuxièmement, les articles sélectionnés ne prennent volontairement pas en compte
l’influence éventuelle des pesticides, OGM, perturbateurs endocriniens etc… sur
l’endométriose, car il a été considéré qu’il s’agissait d’un sujet différent, répondant à une
autre problématique. Il en va de même pour les suppléments alimentaires, qui n’ont pas
été traités non plus.
Les biais auxquels a été confrontée cette revue de la littérature sont d’une part le biais
linguistique, la totalité des articles sélectionnés étant en anglais, et d’autre part le biais
Medline, du fait qu’une seule base de données ait été interrogée.
(21)19
Discussion
• Endométriose et consommation de fruits et légumes
Selon l’étude de cohorte de Harris et al.
[6]
, une consommation totale en fruits et légumes
accrue diminue le risque d’endométriose, et particulièrement la consommation
d’agrumes. Les études de Trabert
[7]
et Savaris et al.
[8]
ne partagent pas ces résultats,
mais il est important de noter que ces deux études ont niveau de preuve inférieur. De
plus, dans l’étude de Savaris et al., le critère de jugement principal n’est pas un calcul
du risque relatif d’endométriose mais une comparaison entre les groupes cas et témoin.
Un autre point important à soulever réside dans le fait que la consommation de légumes
crucifères (choux, brocolis, rutabaga…) augmente le risque d’endométriose selon l’étude
de Harris et al. Cette augmentation pourrait être liée au fait que ces aliments ont
tendance à fermenter et provoquer des douleurs abdominales, qui peuvent s’apparenter
aux symptômes de l’endométriose
[1]
. Ceci induirait donc une plus grande incidence du
diagnostic, sans augmenter l’incidence de l’endométriose, ce qui peut constituer un biais.
• Endométriose et consommation de protéines animales
L’étude de Yamamoto et al.
[9]
suggère qu’un apport accru en viande rouge et en volaille
serait à l’origine d’une augmentation du risque d’endométriose. La consommation de
viande rouge serait à l’origine d’une diminution de la concentration de la Sex Hormone
Binding Globulin (SHBG) et d’une augmentation du taux d’œstrogènes, ce qui concorde
avec le fait que l’endométriose est une maladie oestrogéno-dépendante.
[1]
Aucun article
n’a été trouvé pour explorer le lien entre endométriose et SHBG.
Là encore, les résultats de l’étude de Trabert et al.
[7]
ne sont pas identiques et ne
démontrent pas d’association.
• Endométriose et consommation de produits laitiers
Les études de Harris et al
[10]
Trabert et al.
[]
s’accordent sur le fait que l’accroissement
de la consommation totale de produits laitiers est associé à une diminution de
l’endométriose. L’apport en calcium et le taux sanguin de vitamine D, largement associés
à ces produits, sont en corrélation avec le résultat des produits laitiers totaux.
• Endométriose et consommation de café
La méta-analyse de Chiaffarino et al.
[11]
n’a pas trouvé de relation significative entre
consommation de café et risque d’endométriose.
(22)20
• Endométriose et régime sans gluten
Selon Marziali et al.
[12]
, un régime sans gluten associé à un traitement médicamenteux
peut diminuer les symptômes douloureux de l’endométriose. Cela s’apparente au
processus inflammatoire mis en jeu dans la maladie cœliaque
[16]
, ce qui laisse supposer
que le gluten accroit l’inflammation responsable des douleurs liées aux lésions
endométriosiques.
• Endométriose et apports nutritionnels vitaminiques
L’étude de Darling et al.
[13]
met en évidence une diminution du risque relatif
d’endométriose pour des apports accrus en vitamine B1, B9, C et E. L’étude de Savaris
et al.
[8]
est en accord avec ce résultat pour la vitamine B1.
Ces résultats sont corroborés par l’étude de Mier-Cabrera et al.
[14],
selon laquelle les
femmes souffrant d’endométriose auraient des apports moindre en vitamine C et E, ainsi
qu’en vitamine A, zinc et cuivre.
Selon la même étude, l’application d’un régime enrichi en vitamines par l’apport accru
de fruits, légumes et graines, permet de diminuer les marqueurs du stress oxydatif et
d’augmenter les marqueurs antioxydants. Ceci met en évidence la relation entre le stress
oxydatif et l’apparition ainsi que la progression de l’endométriose, mentionnée dans une
étude prospective réalisée en 2017.
[17]
La voie de pathogenèse proposée consiste en
une cascade de réactions reliant le stress oxydatif à l’augmentation de la fibrose. Par
conséquent, il est possible d’envisager qu’un régime alimentaire riche en vitamines
permet de diminuer la fibrose dans les lésions endométriosiques.
• Endométriose et apports nutritionnels lipidiques
Selon Missmer et al.
[14]
, une consommation accrue en graisses animales, et plus
particulièrement de l’acide palmitique, principal nutriment présent dans ce type
de graisse, est corrélée à une augmentation du risque relatif d’endométriose. Il
en va de même pour les acides gras insaturés « trans ». Ces acides gras sont à
différencier des acides gras « cis », ces appellations faisant référence aux deux
formes géométriques que peut prendre une molécule d’acide gras en fonction de
la disposition des atomes. Les acides gras trans sont principalement retrouvés
dans les produits animaux : viande, lait et produits laitiers.
[18]
Toujours selon Missmer et al., l’apport accru en acides gras oméga 3 poly-instaturés à
longue chaine est associé à une diminution du risque relatif d’endométriose. Ce résultat
(23)21
rejoint celui de l’étude de Savaris et al
[8]
, selon laquelle les femmes non atteintes
d’endométriose consommeraient plus d’acide gras poly-insaturés que l’autre groupe. Ce
type d’acide gras est surtout retrouvé dans les huiles végétales, le thon et les poissons
noirs.
L’étude de Trabert et al.
[7]
démontre une diminution du risque pour tous types d’acides
gras confondus, là où Missmer et al. ne retrouvait pas d’association particulière, avec
une étude dont le niveau de preuve est supérieur.
Les graisses issues de la viande et des produits laitiers auraient donc tendance à
augmenter le risque relatif d’endométriose, tandis que les graisses végétales ou issues
de poissons auraient une visée protectrice.
(24)22
Conclusion
Ce mémoire est parti de ce raisonnement : l’endométriose étant une pathologie
sous-tendue par des composantes hormonales et inflammatoires, peut-elle être influencée par
l’alimentation, sachant que cette dernière joue un rôle dans plusieurs autres pathologies
présentant ces mêmes composantes ? La question de recherche à laquelle ce travail a
tenté de répondre était «
En quoi l’alimentation a-t-elle une influence sur
l’endométriose ? »
La plupart des études inclues dans cette revue de la littérature étudiaient le risque relatif
d’endométriose en fonction d’une catégorie d’aliment ou de nutriment donnée.
Le risque d’endométriose serait diminué par une consommation accrue en légumes,
fruits, acides gras insaturés, produits laitiers, et vitamines A, B1, B9, C et E.
En revanche, la consommation de viande rouge et volaille, d’acides gras trans-insaturés,
et de graisses issues de la viande ainsi que des produits laitiers serait à l’origine d’une
augmentation du risque d’endométriose.
Le gluten augmenterait les douleurs pelviennes de l’endométriose profonde.
L’alimentation influence donc l’endométriose de plusieurs manières, en fonction des
types d’aliments et nutriments étudiés.
Approfondir ces connaissances grâce à la réalisation de nouvelles études pourrait
permettre de mieux comprendre les relations qui unissent l’endométriose et alimentation
afin d’élaborer, pourquoi pas, des recommandations diététiques, dans le but d’améliorer
la prise en charge de l’endométriose.
(25)23
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consulté le 01/08/2019
(27)25
ANNEXES
Annexe I : Women with endometriosis improved their peripheral antioxydant markers
after the application of a hight antioxydant diet
Annexe II : A prospective cohort study of dietary fat consumption and endometriosis
risk
Annexe III : Nutrient intake, anthropometric data and correlations with the systemic
antioxydant capacity of women with pelvic endometriosis
Annexe IV : Diet and risk of endometriosis in a population-based case– control study
Annexe V : Dairy-food, calcium, magnesium and vitamin D intake and endometriosis :
a prospective cohort study
Annexe VI : Coffee and cafeine intake and risk of endometriosis : a meta-analysis
Annexe VII : Rôle of gluten free diet in the management of chronic pelvic pain of deep
infiltranting endometriosis
Annexe VIII : A prospective cohort study of vitamines B, C, E, and multivitamin intake
and endometriosis
Annexe IX : A prospective cohort study of meat and fish consumption and
endometriosis risk
(28)26
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