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"LA RELATION ENTRE L'ETAT D' ANXIETE PRE-HATCH ET
LES PREFERENCES DE COMPORTEMENTS DE LEADERSHIP EN VOLLEYBALL
par
François Lagarde
Thèse présentée
à
laFaculté des études graduées et de la recherche en réponse aux exigences du grade de
,~ttre·ès arts (Education Physique)
Division des études graduées et de la recherche Faculté d'éducation
Université KcGill
Montréal, Québec
($>
Juillet 1984i
,
1
1
,
Peu d'études se sont intéres.ées au rôle de l'entratneur(lea-der) pour contrôler l'anxiété des joueurs. Cent jo~eurs (n=100) masculins
d'une ligue de volleyball intercollégial ont participé
à
cette étude.i
Les joueurs devaient compléter trois questionnaires (préf.érences de
compor-tements de lead~rship, état d'anxiété et cohésion de l'équipe) une demi ...
heure avant un match. Seules deux relations négatives et significatives
ont été observées : 1) celle entre l'état d'anxiété et les préférences
de comportements de feedback positif et 2) celle entre l'état d'anxiété
et l~s préférences de comporte~nts d' entratnement et d'instruction', cette
(
dernière se révélant dans l~ direction contraire à l'hypothèse. Un niveaumoyen d'état d'anxiété bas, la situation particulière en volleyball, la
validité de l'échelle du leadership et l'importance accordée à la
perfor-mance peuvent expliquer ces ré.ultats. Suite à cette étude-, i l .emble'
que le modèle de la relation anxiété-leadership n'a pas été suffi ... nt
expérimenté pour en généraliser l'application
à
l'en .... ble des situation.sportives.
"
'u
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ABSTRACT
Only hv studie. have b.en debatins tile role of che coach in controlling p!ayers' anxiety. One hundred' (n-100) male Intercollé'siate
" ,
,
volleybaU players pardcipated 1n this study. T~.y had to fi 1-1 out thr.e
,
questionnaires (leadership behavior preferences.' state anxiety and team
, "
cohuion) 30 minutes before a 8a... On11 two signifie.nt and nesative, relations have been obler,ved : 1) betwe.n pre-same state anxhty Ind pOli-tive feedback bahavi.or p'references and 2) betwe.n pre-:-s ... st.au anxiety and trainins and instruction behavior préfer.ncel, ehe latter bdnS 1n.
(
the oPPo,site direction of 'the, hYP?the.ts. The re.ults can ~e _xplalned
/
l-:' _
by the lov state anxiety lIMIan of the samplt t the particular lituation of·
voU.yball t the validity of th .. leadersbip sea'le and the 1mpo~t.ance plactd
1 > 'an performance by tbe Quebec players: The •• findin~. SUII.st_that tbe
• 1
. propo.ed anxiety-leadership. relationahip ..odel bal not yet been sufficien-' tly demonltr.ted to allow application to Iport .ituations.
.
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) lU , ,•
. ! - - - .. -_.~
-(
REMERCiEMENTS
.
•
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Qu'il so~t peYmis à l'auteur d'exprimer ici sa profonde
recon-nahsance au Dr Grahalll 1. Neil qui a bien voulu accepter la directibn de
cette thèse, et qui a conseillé et guidé l'auteur pendant la réaUsation de ce travail.
De plua, l'auteur' d'aire r . . . rcier 'le comité de subventions
à la recherche en .cienc •• aocial •• de ~'univer.ité HcGil1,qui l u i . fourni
une aide financière.
,
..
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: _ p U1TABLE DES MATIERES
...
Ré"umé
Abstract
...
...
Remere iement 1
Table des matières
Liste 'des tableaux
Liste des figures
....
"
....
...
CHAPITRE 1 - INTRODUCTION •••••••••••••••••••••••••••.••••••••••
~...
Hypoth~es Délimitation....
...
LimitationsDéfinitions des termes
...
CHAPItRE 2 REVUE DE LITTElAroRE ... ~ ••Etat d'anxiéd
...•...
~...•...•.
Leader.hip ... -...:/~ ... .Modèle. et théorie.
Nodèle aultidi ... nsionnel
...
du leadership ••••••••••••• Interaction. entre 1 •• variable...
... .
aé.UIIé
...
CHAPITRE 3 - METHODES ET PROCEDURES
...
...
"... .
Sujets
Procédures
.•••...•.
~..•..••...•...•....
Ne.ure •
...•...•.••...••.•.•...
Traic ...
nt de. donn'.'....•...•..•...•..•...••
CHAPtTRE 4 - RESULTATS
...•.••....•...•..
Profil d •• sujets et t •• t.-t
Relation anxiété - leaderlbip
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vii 1 ~iii Jf 1 3 4 4 5 6 6 1112
18 21 2427
27
27
29 31 34 34 36'
..
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CHAPITRE 5 - DISCUSSION 40
Niveau d'état d'anxiété " ... " . . . ".... 41
Situation particulière en vol1eyball ••.•••••.. :... 41
Validité de l'échelle du leadershi'p ... 42
Importance accordée
à
la performance età
l'entratneur •• 43Relation anxiété - feedback positif ••••••••••••••••••••• 44
Résumé •• " . . . 45
CHAPITRÊ 6 -,RESUME ET CONCLUSIONS
.
"...
"
... .
48Nature de t'étude et hypothèses •••••••••••••••••••••••••
Résumé des procédures ••••.••• " •.•••. " •• " ~ • " " " " " " " " " " " " " " Sujets ."" ~ " " " " " " " " " " " " ... " " " " " " " " " " .. " " " " " " . " " " " " " " " "
Procédures et _.ures """""".""""" .. """"""""""."""""
Traitement des données •••••.• ' ••••••••••••••••••••••
Résumé dei rélultats """""" .. ".""""""""".""""""""""""""""
Conclusions ."""""""""""""".""".""""".""."""."" .. """"""."
Re~ommandations pour les recherches uLtérieures
REFERENCES
..
'" " "
.
" " " " " " " " " "...
" " " " " " " " ".
"... .
APPENDICBS
A. Version' française du'questionnaire d'état d'anxiété
B.
Version française de l'échelle ~u leadershipdan. le .port ... l • • • • • • • ~ • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
C.
Version'français. du qu.stionnaire d. parception 1de la cobé.ion
de
L'équipe •••••••••••••••••••••••••••••• vi " 4- d $ ' ; j 48 49 49 50 5051
S2
53 55 1 62 65,
t, • _ eh Tableau 1.2.
3. 4.5.
c '-, '~"'-f '\ ! •LISTE DES TABLEAUX
Typologie des théories de leadership
Les moyennes et les écarts-types des variables pour l'ensemble des sujets (n=100), des sujets partants
(n=6'5) et des sujets réservistes (n=35) ••.••••••••••• : •• Tests-t entre les sujets partants et les sujets
ré-servistes pour les préférences de comportements de
leadership et l'état d'anxiété pr~-match •.•.•••••••••••• Relation entre l'état d'anxiété match et les pré-férences de comportements de lead!rship, en maintenant constante la perception de la cohésion de l'équipe ••••••
R~lation entre l'état d'anxiété'match et les
pré-férences de compo~tements de SUppOTt social, en main-tenant constante la perception de la cohésion de l'é-quipe, pour les joueurs partants et ré •• .-istes •••••••••
~
vii
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Page 14 3S 37 38 39(
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1c
LISTE DES FIGURES
Figure
1. Modèle de l'anxiété de la compétition ... .
2.
Modèle multidimensionnel" du leadership ••••••••...•..•••• 3. L'interaction entre le style décisionnel deleadership et le niveau de stress d'une
51-Page 8 19 .. tuation . . . """"" .. """" .... """".""."""" .. """,, 23 4. j
L'interaction entre les comportement~ de lea-dership et le niveau de stress d'une situation
, , viii
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r 1CHAPITRE 1
INTRODUCTION
Plusieurs recherches dans le domaine d"e la psychologie du sport
se sont intéressées au concept de l'anxiété,
à
sa mesure (Apitzsch, 1983)comme à sa relation avec la per~ormance (Marten\11977j Cook et al.,
1983).-Etant donné que la compétition sportive est une source d'anxiété parfois
très élevée, plusieurs méthodes de contrôle ont été testées, particulière-
..
ment pour la réduire. Parmi ces méthodes, on retrouve des méthodes
cen-trées sur les réactions physiologiques, cognitives et behaviorales dé ~
é\-{ ( )
xi te Feltz et Landers, 1980 •
Toutefois, peu d'études se sont intéressées aux composantes J
},
de l'environnement irmnédiat du joueur, telles que son entra.tneur, pour
contrôler son anxiété. Seul Carron (1980) a proposé un modèle qui
expli-que~it la relation entre le s~ess et le leadership dans le sport. Ce
modèle est issu d'études réalisées ~ans le domaine de la psychologie
~ocia-le (Foder, 1976; Lowin et Craig, 1968;.Rosembaum et Rosembau~, 1971;
K~r-ten, 1962). C'est donc.à partir de ces études que Ca~ron (1980) estime
que le stress d'une situation et par conséquent la ~façon dont un individu
réagit peuvent avoir une relation avec les comportements de leadership
..
Cette proposition n'a toute-que l'individu préfère dans cette situation.
.
fois pas été vérifiée dans le domaine sportif.
/ 1 1
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j 1 \ 1 !1
1
~e modèle de Carron (1980) stipule que plus le stress d'une
situatlon est élevé, plus les c2~portements centrés sur la tâche et les
styles autocratIques de décision sont souhaités ou préférés pour la
perfor-mance et par les individus. Dans le même ordre d'idées, plus le stress
d'une situation est élevé, moins les comportements centrés sur les rela-tlons interpersonnelles et les styles démocratiques de décision sont sou-haItés ou préférés pour la performance et par les individus.
Dans le domaine sportif, le leadership de l'entraîneur ne
sau-rait se confondre à ce lui d' un patron dans ,une entreprise ou à ce lui d'un
capitaine dans l'armée, bien que des similitudes fondamentales persistent. C'est dans cet espnt que Chelladurai et Saleh (1980) ont développé une
(
typologie en cinq dimensions de comportements de leadership dans le sport ..
Tout d'abord les comportement s d'entraînement et d'instruction sont ceux
centrés
d
la tâche alors Que les comportements de support social et defeedback positif sont ceux centrés sur la motivatIon et les relations
in-terpersonnelles. En ce qui concerne les styles de décision, les
comporte-ments démocratiques et autocratiques sont les types de comportecomporte-ments qui peuvent être adoptés ou préférés.
D'autre part, la compétition sportive est une situation ,Qui
a tendance à être per,!ue coame étant mena'!ante, particulièrement
à
causede la dimension d'évaluation sociale qu'elle possède (Martens, 1977, p.
30; Hanin, 1983). Cette perception de la menace est influencée par la
prédisposition du joueur à être anxieuX (trait d'anxiété) et provoque une
(-
réaction d'état d'anxiété chez le joueur (Martens, 1977, p. 29). L'état..
,1
l
,
J-I
,
1f
(
(
3
d'anxiétf est un état émotlonnel r~el caractérisé par des sentiments
d'ap-pr~hension et de tension associés avec une activation de l'organisme
(Mar-tens, 1977, p. 9). L'état d'anxiété tel que mesuré par des questionnaires
a en effet démont ré des variat ions dues à la percept ion d'une menace
(To-mayko, 1980). C'est à l'aide de ce concept d'état d'anxiété que l'on peut
étudler la relation entre le stress et le leadershlp dans le sport et ainSl
,
vérifier le modèle proposé par Carron (1980).
Le but de cette étude est don'c d'analyser là, relation entre
\
l'état d'anxiété pré-match issu du stress de la compétition sportive et les préférences de comportements de leadership.
Hypothèses
La présente étude permet de vérifier les hypothèses suivan-tes
1) l'état d'anxiété pré-match est positivement relié aux préférences de
comportements de leadership d'entratnement et d'instruction;
~
2t
l'état d'anxiété pré-match est négativement relié aux préférences decomportements de leadership démocratiques;
3) l'état d'anxiété pré-match est positivement relié aux
,
comportements de leadership autocratiques;
érences de
---t
i
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j 1t
(
(
(
4) l'état d'
e, , ,
xiete pré-match est négativement rel ié aux préférences decomportements de leadership de support soc ia 1;
.,
5) l'état d'anxiété pré-match est négativement relié aux préférences de
comportements de leadership de feedback positif.
Dél1mitations
Les résultats et les conclusions de cette étude sont applica-bles directement qu'aux joueurs mascul ins de volleyball intercollégial.
LJ.i.mi tat ions
La présente étude semble avoir les limitations suivantes:
1) l'expérimentation s'est dé.oulée en début de saison. Le classement
des équipes n'a pu donc être contrôlé; et
2) les s{>écialisations des joueurs (ex. attaquant, passeur) ne sont pas
contrôlées. Toutefois, la rotation des joueurs sur le jeu de
volley-baIl entratne un changement constant de position, ce qui signifie que les dimensions de proximité et d'observabilité de la position des
jou-eurs pouvant influencer le leadership (Chelladul"1li et Carron, 1977)
t
sont minimisées en volleyball.
5 \
,.
(
Définitions des termes
Etat d' allJ(iété pré-utcb le score obtenu par l'analyse des réponses au
Questionnaire "Competitive Short Form of the State Anxiety Inventory"
(Martens, 1977) rempli 30 minutes avant un match. Ce questionnaire
mesure l'état émotionnel caractérisé par des sentlments d'appréhension et de tension associés avec une activation de l'organisme.
Préférences des ca.porte8entll de leadersbip : les préférences des joueurs au sujet des comportements de son entraîneur avant et pendant un match
telles qu'exprimées 30 minutes avant un match, et analysées à l'aide
du "Leadership Scale for Sports" (Che lladurai et Saleh, 1980) qui
mesu-(
re cinq dimensions des comportements de leadership : entratnement etinstruction, comportements démocratiques, comportements autocratiques, support social et feedback positif.
\.
(
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c'
6 CHAPITRE 2 REVUE DE LITTERATUREDans cette étude, les variables impliquées équivalent à l'état d'anxiété pré-match et les préférences de comportements de leadership. Ces variables ont été étudiées Jans diverses situations et plus partlculiè-rement dans les situatiOns de groupe. La revue de littérature relatera prioritairement les études centrées sur les petits groupes, plus spéciale-ment dans les situations sportives.
Les concepts d'état d'anxiété et de leadership seront traités en un premier temps. Ensuite, la revue des études concern~nt les interac-tions entre les variables ser~ présentée.
Etat d'anxiété
Le concept d'état d'anxiété ne saurait être dissocié de celui
~
du stress. Le concept de stress a été utilisé, défini et comparé principa-lement de trois façons : basé sur le stimulus, basé sur la réponse et basé sur des définitions interactlonnlstes (Laux et Vossel, 1982).
Les approches basées sur le stimulus s'appuient sur l'objecti-vité de la situation. En effet, dans ce type d'approches, la situation n' e~t pas stressante en so1. C'est plutôt la perception de l'individu qui fait en sorte que cette situation est stressante pour lui alors que
,
.
(
(
te
7pour 'd'autres la situation peut ne pas être per'çue cOtiM stressante. Le
stress est considéré c01IIIIe une condition ,objective et la menace, conne
une conséquence du processus d'évalu~tion de la situation. Dans le
domai-ne sportif,
~cePtion reten~e
par Martens (1971) en est une basée surle stimulus, la
s~tuat1on
stressante étant objective, et la menace étantune conséquence de l'évaluation de la situation par l'individu. Le stress
objectif de la situation est caractérisé par l'objectivité du danger
physi-que ou psychologiphysi-que de la situation. Ce modèle est présenté à la figure
1 (page 8). Ce modèle situe la compéti~}~n sportive cOlIIIIe étant une
situa-tion d'évaluasitua-tion sociale. To~tef>ois, la compétition peut être définie
de façon plus large comme l'ont fa~t Flood et Endler (1980) qui ont étudié
la compétition sportive en la définissant par quatre dimensions : évalua-tion sociale, relaévalua-tions interpersonnelles, ambiguïté et danger physiqué.
Parmi les 4.pproches basées sur la réponse, on retrouve ce Ile
dé Selye (1976). Ce type d'approches définit le stress comme un état qui
consiste essentiellement en des changements du système biologique •
..
Une autre approche est celle qui conçoit le stress COllllBe une
interaction entre un individu et une situation. Ici, le modèle de Kartenl
(1977), influencé par celui de Spi41b"rger (1972), inclut l'interaction.
Dans un modèle interactionniste, le stresÎ se' définit COIIIIIIe un déséquilibre
entre la perception de\ demandes de
l'individu de sa capacit~à y répondre
" ( iUPi • • 4
l' •
la .,ituation et la perception qu'.
(Cox,
1978). ....\ 1 1,1
1
(.
(
SITUATION
COMPETITIVE
OBJECTIVE
TRAIT D' ANXIETEDE LA
COMPETITIONPERCEPTION
)DE LA
HEMC~
REACTION
)D'ETAT
D'ANXIETE
Figure 1. Modèle-de l'anxiété de la c01Ipétltlon (Martens, 1977).
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Q$" ua,; lA
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i< '. , r " i, d
.'
1
\
; ) (-9Etant donn'é que le modèle de Kartens (1977) a été développé
pour étudier le stress de la compétition sportive spécifiquement, 11 seu
particulièrement traité ci~dessous, en établissant un lien avec le concept
d'état d'anxiété utilisé dans cette étude. Le modèle interactionniste
de l'anxiété de la compétition sportive de Martens (1917) fait référence
à
une distinction entre l'état d'anxiété et le trait d'anxiété. L'étatd'anxiété est l'état émotionne1 réel 'caractérisé par des sentiments d'ap-préhension et de tension associés avec une activation de l'ot'ganis'me.
Le trait d'anxiété est une .prédisposition à perce~oir certains stimUli
/
environnementaux COl1llle étant menaçants ou non-menaçants et à répondre
à
ces, stimuli avec différents niveaux d'état d'anxiété. L'état d'anxiété
est ici considéré cOlline la résultante de l'interaction entre l'individu (trait d'anxiété) et de la situation stressante (compétition sportive).
Le concept d'état d'anxiété elt lié
à
l'activation del'oraa-niame • Toutefois, Martens (1977. p. 104) met en lumière la distinction
en insistant sur deux dimensions : l'intensité et la d,irection.
Co_
l'activation de l'organisme varie sut' un continuum partant du so_il et
allant jusqu'à un exc.itement extrême. elle siln1fie l'intensité. L'état
d'anxiété inclut en plus ].a direction. Un état d'anxiété élevé est
dé.a-gréable parce qutil est i •• u de la perception d'un danler ou d'une menace. L'activation de l'orlanisme IDesurée physiologiquement n'est donc pa. un,
tndicateur adéquat d'anxiété car elle n'indique P" b direction de cette
activation. Il semble que l'activation de l'orSani . . . peut êtré provoquée
par exemple par une joie intense. ce qui n'est pa. le reflet d'une
aitua-tion perçue COIIIIIe dé . . 'aréable et menaçante.
;
"
Les . . sur!!s qui pe'rlMttent de _surer l'état d'anxiété sont
du type de questionnaires subjectifs de l',état d'anxiété. Dans le domai"e
sportff, deux mesures de ce genre ont été utilisées: le "St'ate Anxiety
Inventory" de Spielberger et al. (1970) et "le "Competitive Short Form of
the SUte Andety Inventory" de Hartens (1977)., A titre d'exemples, voici quelques études ayant utilisé C'es questionnaires: Simon et Martens (1979),
Hovey (1979). Corbin et al. (1979), Schwenlcmt!zger (1980), Sandenon et
Ashton (1981), Powell et Veiner (1982). Gruber et Beauchamp (1979) ont
'démontré la validité et la fidélité du "Competitive Short Form of the Sta-te Amdety Inventory",'
\
Dans les étude. qui ont utili,é les _sures psychologiques
de l'état d ',anxiété avant un match, le. qUett ionnaires ont été administrés 5 minutes avant le début de la cO'IIpétition (Hovey, 1979), 10 minutes avant (Horri's et Peacock" 1983), 15 'minutes avant (Weinberg et Genuchi, 1980),
""
20 minutes av.nt (Wanddlak et aL" 1982)~ 20 à 30 minutes avant
(Son-Itroem et Bernardo, 1982), ou 30 minutes avant (Faulkner, 1983;
Hattl1-Baur, 1983;' Norcro . . ," lQe3). Gruber et Beauchup (1979) ont administré
1
l~ quesUonnaire "State Andety Inventory" aux joueurs avant la p'riode
d'échauffelllent' san. préciser le telllps. Pour leur part, Sf.pos et lC&ra
(1983~ ont administre le que.tionnaire une heure avant le début de la
COlD-péti.tiun alors qu t AUawy et Has.an (1983) l'ont reail aus joueurs deux
heur •• avant.
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Qg $ASli: ,
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0-qat•
11 L . . derahipL'étude du leadersh,ip da,.s les équipe. sportives a été
effec-tuh en appliquant les théories et 1.. techniqu . . de lMsurU employé . .
en psychololie "des groupes, plus 'pert iculièrement en mil hu industriel.
Ces théories, qui ont mis l'accent sur la relation hiérarchique
leader-subordonné (Jago, 1982). ont conaéquelllHnt orienté l'étude du leadership
dans 1 •• équipes sportive. vers celui de l'entratneur.
t/i'
Carron (1980). dans une revue exhaustive de littérature sur le sujet, énonce que le leadership peut être considéré • l'aide cfe trois
perspectives" chà~une servant à définir le leadership. Premièr .... nt. on
peut .n.lys~r le leadership
à
l'aide d'un Iystème d ' lnterac1tion,c'est-à-dire que l'on considère que la relation interperlonnelle entratnéur-ath1ète
est caractérisée par la réciprocité et une dépendance mutuelle. Ces
modè-l.s [modèle de la ca.plémentarité de;Schultz (1966), modèle des habileté,
.ociale. (Arlyle, 1969), l'analyse du processus interactionnel (BaIes,
1950, 1955, 1966) et le modèle d'échan~e. sociaux (Blau, 1964; Homan.,
1961)] postulent que 1. nature des relationl interpersonnelles dépend d, facteurs idéographique. (caractériltlque. de la personnalité, pesoinl
per-.onnels.
mo~ivation..
etc.) et de facteur ..nOlllOthétiq~e.
(considérationsnormatives et le. expectative. de. r81e. i.nfluenc;ant l' entraineur et l,' a-thlete) •
Une deuxi'" p.rspecti~e e.t cell. du .y.t .... d'influ.nce
(801-lander et Julian, 1969). Cette p.rspective in.iste lur l'échanle
(
,
(
tif de l'influence (effet réciproque) dans le processus de leadership im-pliquant le leader (l' entraineur), les subordonnés (les joueurs) et des fa(teurs situationnel,.
La troisième perspective propose que la base de l'influence qu'exerce un leader sur les subotdonnés est constituée d'un système de pouvoir comprenant cinq catégories (French et Raven, 1959) : coercision et renforcement (contrôle sur les possibll ités de récompenses), expertise (connaissance de la tâche), ~gitimité (pouvoir issu du poste) et référence (pouvoir résultant de l'affection pour le leader). Carron (1980) propose que la nature de l'équipe sportive compétitive fourQit à l'entraineur des bases sur toutes les catégories sauf celle de la référe~ce. Ceci est ex-pliqué par Carron par le fait. que l'entratneur ,Ii'une équipe sportive est non pas élu par le groupe de joueurs mais n~ par l'organisation ou
l'institution q~'il représente.
",
Modèles et' théories :
Lei
modèles et les théories qui ont tenté d'expliquer le processus d'influencé et de pouvoir du leadership sont cat.gorisés selon deux dimensions (Jago, 1982). La première dichotomlle le leadership entrel 'u~iversalité, c'est-à-dire les théories qui postulent que le leadership
menant vers le suècès ne dépend pas de la situation dans laquelle le leader évolue et la contingence, c'est-à-dire le. théori.s énonçant que le leader-ship dépend des caractéristiques de la lituation.
e a 24' f t
J
(
(
',-i""
J)
13La deuxième dimension est celle qui dichotomise le leadership entre la conception du leadership comme étant des caractéristiques stables des leaders et une conception qui exprime le leadership en termes de caté-gories de comportements de leadership. Chelladurai et Carron (1978) ont utilisé la typologie des théories de leadership de Behling et Schriesheim (1976) pour illustrer ces dimensions (voir tableau 1, page 14).
Jago (1982) a résumé les théories du "grand hOt1lllle" en expli-: quant que ces théories 'ont tenté de définir le leadership comme un trait de second niveau composé de traits de premier niveau incluant' des caracté-ristiques physiques, des habiletés, des caractécaracté-ristiques de ia personnalité et des caractéristiques sociales. Les études qui ont analysé le leadership par ce modèle universel-traits sont caractéristique~ des premiers pas dans la recherche sur le leadership.
L'approche univer,elle-comportementale a embotté le pas en
tenta~t ,de déterminer la relat ion entre le. types de comportements d'un leader et les résultats obtenus cOIIIIIIe la performance et la satisfaction des subordonnés. Les études, dans le cadre de cette approche, ont identi-fié principalement deux. types de comportements : structure et considéra-tion, le premier étant centré sur la tâche et le deuxième sur les relations (Càrron, 1980). Dans un souci d'analyser le leadership des entratneurs dans le contexte sportif en identifiant leurs comportementl, Daniellon et al. (1975) et ChelLadurai et Saleh (1980) ont proposé d . . tyPoloS'" de comportements d'entratbeur.. Danielson et al. ont utilisé un question-naire de 140 items et ont élaboré buit di.nsions de cOIIIportements :
(
(
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• a i UNIVERSELLES SI TUATIONNELLES Tableau 1Typologie des téories de leadership
TRAITS Théories du Grand HOllllle Modèle de Contingence COMPORTEMENTS Etat de l'Ohio et du Michigan Théorie "path-goal" Théorie "ro1e-making" Théorie situationnelle Modèle normatif de dé-cision Théorie d'adaptation-réaction
(adapté de BehHng et Schriesheilll (1976) par CheUadurai et Carron (1978).
---(,
(
o
15
tratnement compétitif, initiation, opérations interpersonnelles, social, représentation, organisation des cOllUDunicattons, z:econnaissance (feedback
-
-et renforcement) -et activation générale.
Chelladurai et Saleh (1980) ont utilisé un test de 40 items et ont élaboré cinq dimensions des comportements : une centrée sur la
tâ-che - entratnement et instruction, deux centrées sur les styles de
déci-sion - comportements démocratiques et comportements autocratiques et deux
dimensions' motivationnelles - support social et feedback ~ositif. Carron
(1980) identifi~ des parallèles entre les deux typologies. Les dimens~ons
d'entratnement et d'instruction, de support social et de feedback positif
,.,
de Chelladurai et Saleh (1980) sobt analogues respectivement aux dimensions d'entratnement compétitif, social et reconnaissance de Danielson et al.
1
(1975). Un avantage de la typologie de Chelladurai et Saleh (1980) est'
qu'elle reflète aussi les styles de décision (Carron, 1980). )
Le modèle de contingence de Fiedler (1967) est- un exemple
de modèle situationnel-trait du leadership. Dat:ls ce modèle, l'efficatité
(j
du leadership est conçue comme étant le produit d'une interaction entre
le style du leader et les ca~téristiqUeS
deux styles de leadership sont envisagés,
de la situation. Pour Fiedl~r,
c'est-à-dire un leader centré
sur la tâche, et celui qui est centré sur les relations. D'autre part,
une situation peut varier en ce sens qu'elle peut être plus ou moins
favo-rable pOUt la performance. Ceci est déterminé par la qualité de la
posi-tion de pouvoir du leadert de la structure de la tâche à accomplir et des
.
relations entre les membres du groupe • Carron (1980)t dans une revue de
(
(
littérature concernant ce modèle, conclut que cette théorie ne peut pas être testée adéquatement dans le contexte sportif et les résultats obtenus ne permettent pas d'appliquer ce modèle dans le sport.
Les théories situationnelles-comportementales sont
nombreu-ses la théorle "pat~-goal", la théorle "role-making" (dét:inltiOnS des
rôles), la théone situationnelle, le modèle normatif de déclsion et le,
modèle d'adaptation-réaction. Ces théories tentent d'expliquer les
diffé-rences dans le processus du Leadership en se centrant sur les comportements d'un leader dans diverses- sltuations.
La théorle "path-goal" stipule que le rôle du leader est" sup-plémentalre et que les subordonnés sont directement centrés sur les
récom-penses offertes par l'organisation et son environnement. Or, les fonctions
du leader sont de clarifier,a re lat ion entre les comportements du
subor-donné et ses buts (Chelladurai et Carron, 1978). Chelladurai et Saleh
(1978) ont obtenu des résultats qui confirment en partie cette théorie
dans le domaine sportif. Dans le cadre de leur étude, 160 sujets dont
80 mascul ins et 80 féminins ont partie ipé. Après avoir choisi un sport
qui était classifié selon la variabilité (fermé ou ouvert) et la dépendance
(individuel ou collectif), les sujets devaient répondre à un questionnaire
"-sur ,les préférences de comportements de leadership de làvr entraîneur.
Les individus qui préfèrent les sports collectifs ont préféré des
comporte-ments d'entraînement et d'instruction plus que les autres. Toutefois,
et ce qui n'est pas en accord avec la théorie "path-goal", les individus qui préfèrent les sports fermés ont préféré plus les comp rtements d'
en-\
17tratnement et d'instruction que ceux qui préfèrent les sports' ouverts.
Vos Strache ,( 1(79) a obtenu de! résultats qu'i supportent cette théorie
.
en proposant que les entratneurs des équipes perdantes n'ont peut-être pas clairement identifié aux membres de leur équipe les lignes directrices vers le succès.
La théorie "role-making" (définitions des rôles) est une
exten-510n de la théorie "path-goal". Keane (1980) a proposé son utilisation
dans le domaine de l'éducation physique. La définition des rôles est un
processus par lequel deux individus définissent comment se comporter dans certaines situations et s'entendent sur les caractéristiques de leur
re1a-tion. Keane note, que la contribution principale de cette approche est
(
l'accent mis sur la reconnaissance de la variabilité humaine.La théorie situationnelle du leadership de Hersey et Blanchard
(1977) insiste sur la maturité des subordonnés en terme de besoins de
lea-dership centré sur la tâche et sur les relations. Chelladurai et Carron
(1978) ont adapté le modèle suite
,
à l'étude de Danielson (1976). Seloncette théorie, un joueur peu mature au point de ~. sportif (niveau
primai-re) nécessite plus de comportements centrés sur les relations et moins
de comportements centrés sur la tâche de la part de son entratneur. Au
niveau secondaire (maturité modérément basse), le joueur aurait besoin
plus de comportements ~s deux types, centrés sur la tâche et centrés sur
les relat ions. Au niveau univers'itaire (maturité modérément élevée), plus
de comportements centrés sur la tâche et moins sur les relations seraient
(profes-(
(
sionnel), peu de comportements autant centrés sur la tâche que sur les
re~ations seraient demandés.
Le modèle normatif de décision concerne qu'un aspect des
com-portements de leadership soit la prise de décision (Carron, 1980). Ce
modèle a été utilisé par Chelladurai et Haggerty (1978) dans le contexte
sportif. Sept dimensions mènent vers le style de prise de décision à
adop-ter à savoir si on est pressé par le temps, si la qualité de la décision
est importante, si l'entraineur détient l'information, si le problème est vraiment complexe, s'il est important que le groupe accepte la décision,
si l'entraineur a du pouvoir et si le groupe est bien intégré.
L'implica-tion de chacune des dimensions permet de choisir le style de décisiDn
auto-cratique, délégatif ou participatif. ~
'P
La théorie d'adaptation-réaction du leadership (Osborn et Hunt,
1975) énonce que les comportements du leader consiste en une adapt~tion
aux conditions qui dépassent le système organisationnel et une réaction
aux désirs, demandes et pressions des subordonnés. Chelladurai (1978)
a intégré cette théorie dans le modèle multidimensionnel du leadership
(figure 2, page 19).
Modèle multidimensionnel du leadership Chelladurai (1978) a proposé
un modèle multidimensionnel du leadership qui peut être utilisé pour
l'étu-de du leal'étu-dership dans le contexte sportif. Ce modèle est en accord avec
~
la théorie "path-goal" et la théorie d'adaptation-réaction. Les
situa-~ ~ t a ZJJQL 4:;:;;1.',
o.t~~-"""
ANTECEDENTS,.
CARACTERISTIQUES SITUATIONNELLES CARACTERISTIQUES DU LEADER CARACTERISTIQUES DES MEMBRES ~""""
COMPORTEMENTS COMPORTEMENTS PRESCRIS ADAPTATION} REELS REACTION..
COMPORTEMENTS PREFERES 1 J 1Figure 2. Modèle multidimensionnel du leadership (Chelladurai, 1978).
" r~
~
l '
/ CONSEQUENCES..
,..
PERFORMANCE SATISFACTION c,,
.... ; ~ ..0(
tion. Lea comportements préférés sont le produit des caractéristiques de la situation et des caractéristiques des membres/athlètes ou équipe. Les comportements réels sont influencés par les caractéristiqùes de l'en~ traineur (leader), par les préférences des joueurs et par les prescriptions de la situation (Carron, 1980).
Les influences des caractéristiques de la situation et des caractéristiques des joueurs sur les préférences de comportements de lea-dership ont été étudiées. Au niveau des caractéristiques situdtionnelles, l'influence des variables suivantes a été constatée: le niveau de compéti-tion, le type de sport et le stress. Bird (1977), dans une étude auprès de 71 joueurs féminins et 8 entraîneurs de deux niveaux de compétition collégiale, a remarqué que la perception du style de leadership des entrat-neurs varie selon le niveau de compétition. Chelladurai et Saleh (1978) ont conclu que le type de sport fait varier les préférences de comporte-ments de leadership tel que re-Iaté précédelmlent lors de la présentation de la théorie "path-goal". Les relations stress/anxiété - leadership se-ront présentées
à
la prochaine section.En ce qui concerne les caractéristiques des joueurs, l'influen-ce des variables suivantes sur le leadership a été relatée dans la littéra-ture : les habiletés des joueurs, le sexe, le classement succès/échec de l'équipe et la cohésion du groupe. Chelladurai et Saleh (1978) ont propo-sé que l'habileté des joueurs joue un rôle sur les préférences de
leader-Ct
ship tel qU'exposé précédeament lors de la présentation de la théorie li-tuationnelle du leadership. Ce~te habileté peut au •• i d'identifierà
r
"
"
<-21
tir des statuts "partant" et "réserviste" tels que Rees (1980) les a étu-diés en faisant ressortir leur importance dans la dynamique psycho-sociale de l'équipe.
-(
Chelladurai et Saleh (1978) ont décelé une différence des
pré-férences de O'omportements de leadership selon le sexe. En effet, dans
leur étude, les sujets masculins ont préféré des comportements autocrati-ques et de support social, alors que les sujets féminins ont préféré des entratneurs plus démocratiques et qui ne donnent pas autant de support
social. Enfin, le classement de l'équipe a été identifié conme une
varia-hIe influençant la perception des types de compo!tements réels de l'entrat-neur suivants : la tolérance de l'incertain. la persuasion, l'accent mis 'sur la production et la prédiction préCise (Vos Strache, 1979).
Parmi les caractéristiques des membres, des études ont permis
de conclure que la cohésion peut agir sur le leadership. Katz (1977) et
Schriesheim (1980) ont constaté que dans une situation peu cohésive, les
comportements centrés sur la tâche "Sont préférables pour la performance.
Lorsqu'un groupe est cohésif, il est,plus réceptif auX comportements
auto-cratiques et à ceux centrés sur la tâche, alors qu'un groupe non cohésif
est plus réticent
à
ces types de comportements (Carron, 1980).Interactions entre les variables
Il semble, selon Carron (1980), que le stre •• dan. une
aitua-tion est associé avec 1) le atyle d'chionnel adopté par, un le.der (non
ï
~i ~ , ~ 22 f J.(.
~seulement utilis~ par le leader mais aussi jugé acceptable par les
subor-" donnés} et 2) le typè de comportements qui prévaut. Ce stress peut être
interne, c'est-à-dire un conflit dans le groupe, ou externe comme la compé-tition ou la menace à un groupe.
Carron (1980) a rapporté les résultats d'études (Foder, 1976; Lowin et Craig, 1968; Rosembaum et Rosembaum, 1971) supportant le modèle de Korten (1962) concernant la relation entre le stress et le leadership
tell~ que présentée aux figures 3 et 4 (page 23). En ce qui concerne le style décisionnel, les sujets semblent préférer un style autocratique dans les situations stressantes. Carron (1980) rapporte aussi des études qui supportent le modèle expliquant la relation entre le stress et les
compor-(".
tements centrés sur la tâche cOtllDe étant préférés dans les situations~ stressantes,. par rapport aux comportements centrés sur les relations
inter-f ~ personne Iles.
·
,,
:t J;•
,~'.
De
façon compatible avec ces résultats, Hallinger (1981)propo-{
.
II<
r
se que le leader fournisse au subordonné des informations sur la façon d'améliorer sa performance de façon à réduire son anxiété, et ce, enaug-,
•
,
i
i
mentant sa perception de contrôle sur la lituation. En utilisant la mesure
.
de la réponse galvanique de la peau, Seeman (1982) a constaté une diminu-tion de l'anxiété des sujets très anxieux confrontésà
un style autocrati-que bien autocrati-que le style démocratiautocrati-que a lui aussi fait dilllinu~r le niveau d'anxiété mail avec une intensité moindre.o
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Cr
4 " ta. U AiAUTOCRATIQUE
STYLE
DECISIONNEL
DE
LEAD~RSHIPDEMOCRATIQUE
BAS 23ELEVE
NIVEAU DE STRESS D'UNE SITUATION
Figure
3.L'interaction entre
lestyle décisionnel de leadership et le
niveau de stress d'une situation (Carron (1980)
basé
sur Korten
(1962».
COMPORTEMENTS
DE
LEADERSHIP
TACHE
RELATIONS
ELEVENIVEAU DE
STUSSD'tnI!! SlTUAnON
Piaure
4.
L'interaction entre le. ca.port ...
ntl
deleaderlbip, et 1. niv.au
'de str ••• d'une .ituation (Carroo.
1980).
~.
,
t ,.
'êCertainel études n'ont toutefois pas obtenu des résultats qui appuient ou qui, suggèrent l' a'pplicabil ité des modè les présentés en page
23. Il semble que les préférences de comportements de support social
soient reliées avec l'anxiété d'un emploi (Abdel-Halim. 1982). Les
résul-tats des étudtls de La Rocco et Jones (l978) et de Butler et Jones (1979) suggèrent que le support social peut être préférable ou recherché par les
subordonnés dans des situations de danger ou de stress élevé. Cooper
(1981) conclut. à la lumière de ces r~sultats, que le désir de rechercher
du support dans une situation de danger ou de stress n'est pas di,fficile
à
comprendre. Enfin. Jensen (1982) n'a pas obtenu des résultats(confirmantle modèle de Karten (1962) avec des sujets schizophrènes.
Résumé
Les variablés impliquées dans cette étude correspondent
à
l'é-tat d'anxiété pré-match et aux préférences de comportements de leadership.
La revue de littérature a donc relaté les études relatives aux concepts
d'état d'anxiété et du leadership. Ensuite, une revue des études
concer-nant les interactions entre ces variables a ét~ présentée.
Le conoept de stuas. ~ndissociab le de celui de l' anxiéd.
a tout d'abord été analysé 10US troil angles: le Itress basé sur le
Itimu-lus, celui basé sur la réponse et celui bas~ sur des définitions
interac-tionnistes. Da'ns le domaine sportif, le modèle de Hartenl (977) en est
un qui dUinit le stre . . Co.De un stillUlul, la compétition sportive
a11l-sant
à
titre de stillUlul Itr . . . . nt. Le . . . ...odU.
qui indare le concept) .
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L(
"25
d'anxiété stipule que la réaction d'anxiété, c'est-à-dire l'état d'anxiété, est issu de la perception d'une menace influencée par le trait d'anxiété de l'individu.
L'état d'anxiété dans le sport a été mesuré avant une
compéti-tion sportive principalement dans la demi'-heure précédant la compétition.
Deux questionnaires ont éFé utilisés - le "State Anxiety lnventory" et
le "Competitive Short Form of the State Anxiety Inventory".
L'étude du leadership dans le sport a été, en général, effec-tuée en vérifiant les théories développées en psychologie des petits
grou-pes, plus particulièrement en milieu industriel. Les études réal isées
dans le domaine sportif en vue de vérifier l'applicabilité de ces théories
ont été revues. Enfin, Chelladurai (1978) a proposé un modèle spécialement
développé pour l'étude du leadership dans le sport, le modèle
multidimen-\,
sionnel du leadership. Ce modèle stipule q~e les comportements préférés
par les joueurs sont influencés par des caractéristiques situationnelles
et des caractéristiques des membres. Parmi les caractéristiques
situa-tionnelles, l'influence de certaines variables a été constatée dans des
études : le niveau de compétition, le type de sport et le stress. D'autre
part, parmi les caractéristiques des joueurs qui peuvent influencer les préférences de comportements de leadership, on retrouve l 'habileté des
joueurs, le sexe, le classement succès' échec de l'équipe et la cohéa ion
de l'équipe'.
,
"
(.
(~
Parmi les mesures utilisées pour étudier les comportements de leadership dans le sport, seules celles de Danielson et al. (1975) et de Chelladurai et Saleh (1980) ont été développées spécifiquement pour
le doruine sportif. De plus, l'avantage de l' éche lle de Che lladurai et
Saleh (1980) est qu'elle reflète aussi les styles de décision en plus des types de comportements.
,
Les études qui se sont intéressées
à
la re lation entre lestress ou l'anxiété et le leadership ont généralement obtenu des résultats confirmant que plus le stress d'une situation est élevé, plus les individus préfèrent des comportements autocratiques et centrés sur la tâche et moins ils préfèrent des comportements démocratiques et centrés sur les relations. Toutefois, certaines études ont obtenu des résultats inverses,
particuliè-rement dans les contextes de travail ,très stressants. Enfin. aucune de
ces études n'a été réalisée dans un contexte sportif.
~en se basant tur cette revue de littérature que les
mé-•
thodes et les procédures utilisées dans cette étude ont été développées.
AIII/I '
"
---~----27
(
CHAPITRE 3
METHODES ET PROCEDURES
Sujets
Cent vingt-cinq joueurs masculins de la ligue de volleyball intercollégial AA de la Fédération des associations sportives collégiales du Québec (F.A.S.C.Q.) ont participé à l'étude. Ce niveau de compétition (AA) correspond à un niveau intermédiaire d'habileté dans le contexte de la compétition intercollégiale au Québec.
(
Les joueurs participants étaient âgés de 16à
21 ans. Vingt-cinq joueurs n'ont pas été considérés dans les analyses statistiques, dont 21 parce qu'ils ont complété les questionnaires plus de 30 minutes av,nt le match, et 4 autres parce qu'ils avaient de la difficulté à lire le fran-çais ou l'anglais. Par conséquent, les scores de 100 sujets ont été rete-nus pour les analyses statistiques. Parmi ces 100 joueurs. 65 étaient des joueurs partants alors que les 35 autres étaient des joueurs réservis-tes dans leur équipe respective.Procédures
Lors de la réunion pré-saison, tous les entratneurs de la ligue ont été invités
à
collaborerà
l'étude avec l'accord préalable de ladirec-(
J tion de la Fédération des associations sportives collégiales du Québec(.
28
(F.A.S.C.Q.). Parmi les 17 équipes inscrites
à
cette ligue, 13 équipesont accepté de part ie iper. Les refus s'expliquent ainsi : un entratneur
n'a pu être contacté avant le jour de la collecte des données, deux équipes n'avaient pas désigné leurs entratneurs une semaine avant le jour du
tour-noi et une équipe a refusé à cause d'un règlement du service des sports
de son collège. De plus, une équipe ne s'est pas présentée et une autre
n'a pas pu compléter les tests à cause d'un retard. Au total, 11 équipes
ont complété les questionnaires adéquatement.
Lors du tournoi d'ouverture de la saison- 1983-84, les équipes
étaient réparties dans trois établissements. A leur arrivée, les
entrat-neurs ont rencontré un assistant de recherche afin de déterminer l' heure
et l'endroit de passation des tests pour son équipe. L' heure déterminée
laissait un laps de temps d'une demi-heure avant un match. Le choix de
fjI
l' heure de passation des tests était fait de façon
à
ce que les joueurs4
aient tous eu une heure de repos avant le match. Les joueurs complétaient
les questionnaires dans une aire de repos fermée.
A l 'heure fixée, c'est-à-dire ut\e demi-heure avant un match,
l'assistant de recherche distri~uait trois questionnaires l'échelle de
leadership (EL), le
questionnair~
sur l'état d'anxiété (EA) et leques-\/
tionnaire sur la cohésion de l'équipe (CO) (voir section suivante). Les
trois questionnaires étaient présentés aux joueurs de façon contrebalancée. En effet, les joueurs de chacune des équipes ne complétaient pas les
ques-tionnaires tous dans le même ordre. Un joueur complétait le questionnaire
EL en premier, le questionnaire EA en deuxième et le questionnaire CO en \
'. /
29
(
troisième. Un autre joueur devait compléter le questionnaire EA en
pre-mier, CO en deuxième et EL en troisième. Six possibilités d'ordre de
pré-sentation ont été utilisées : EL-CO, CO-EL, CO-EL-EA, EL-CO-EA,
EA-EL-CO et CO-EA-EL. Les questionnaires assemblés différenunent selon l
'or-dre de présentation étaient distribués de façon aléatoire aux joueurs de
chacune des équipes et dans la la~gue de leur choix (français ou anglais). ,
L'assistant de recherche ne donnait aucune indication sauf qu'il insistait
pour que les joueurs indiquent leur perception de l'instant. Les joueurs
devaient inscrire leur numéro de chandail sur les questionnaires. Les
questionnaires étaient remplis dans un laps de temps '!ariant entre 8 et
15 minutes. L'assistant de recherche notait si le joueur était partant (,
ou réserviste lorsque ce dernier avâit complété les questionnaires et après
// avoir consulté l'entraîneur.
Mesures
Les versions française et anglaise du "Competitive Short Form
1 ~
of the Sta te Anxiety lnventory" (Martens, 1977) ont été ut i l isées pour
mesurer l'état d'anxiété pré-match des joueurs. La version fra~aise des
items a été validée par Bergeron et al. (1976) (voir . appendice A). Les
scores totaux possibles de cette échelle varient entre 10 (bas niveau d'é-tat d'anxiété) et 40 (haut niveau d'éd'é-tat d'anxiété).
Les préférences de comportements de leadership ont été mesurées
à l'a ide de l' éche 11e du leadership dans le sport ("Leadership Sca le in
Sports") de Chélladurai et Saleh (1980). Une version française
re a été réalisée par l'auteur de la présente étude et une traductrice
professionnelle dûment qualifiée. Une évaluation de cette premlère version
a été faite par deux diplômés en éducation physique bilingues conformément
a la reconnnandation de Vallerand et Hall,iwell (1983). Cette évaluation
-"
a permls d'ajuster la traduction de cinq items préalablement formulés en
françaiS par l'auteur (volr appendlce B).
Parmi les 40 items de la verSion originale du questlonnaire
de Chelladurai et Saleh (1980), deux n'ont pas été retenus dans les
ver-Slons anglaise et française présentées aux joueurs à cause de leurs
éViden-tes inadéquations pour mesurer les préférences de comportements de
leader-ship pour la période d'avant et pendant le match. Ces deux 1 tems sont
(
1) "encourage les athlètes à faire des suggest ions sur la façon de dirigerles pratiques" et 2) "invite les joueurs chez lui".
\
L'échelle de leadership permet d'obtenir cinq scores
corres-pondant à cinq dimensions de comportements de leadership : comportements
d'entraînement et d'instruction (13 items; scores varlant entre 13 et 65),
comportements démocratique-s (8 items; scores variant' entre 8 et 40),
corn-•
portements autocratiques (5 items, scores variant entre 5 et 25),
comporte-ments de support social (7 items; scores variant entre 7 et 35) et
compor-tements de feedback positif (5 items; scores variant entre 5 et 25). Le
\
texte suivant était lu par les joueurs avant de compléter le questionnai-re :
(.
(
(
Yeui lIez indiquer votre préférence pour la période qui précède le match et jusqu'à la fin du match
en inscrivant un "X" dans l'espace approprié.
Ré-pondez à tous les points même si vous avez des
dou-tes quant à que 1 ques-uns • Souvenez-vous) qu' il ne
s'agit pas d'une évaluation de votre <entraîneur
ni d'un autre. Il s'agit de votre préférence
per-sonnelle. Il n'y a pas de bonnes ni de mauvaises
réponses. Il est important, pour le succès de cette
étude, que vous répondiez spontanément et honnête-ment.
,
31
Une échelle de à 5 ("jamais" à "toujours") était utilisée pour chacun
des items.
Afin de contrôler les effets de la perceptlon de la cohésion
de l'équipe sur la relation ét;at d'anxiété - leadership, les sujets ont
complété la version du "Sport Cohesiveness Questionnaire" (Martens et al.,
1972) utilisée dans l'étude de Carron et Chelladurai (1981). Une verSlon
fran~aise a été préparée selon les mêmes procédures que pour le
question-naire de leadership (voir appendice C). Cinq items permettent de
détermi-ner la percept ion de la cohés io'n de l'équipe, dont deux items sont re liés
à la cohésion groupe-en-tant-qu'unité, et trois items sont reliés à la
cohésion individu-au-groupe. Un résultat total peut être obtenu en
addi-t lonnanaddi-t le score obaddi-tenu à chacun des cinq items. Une échelle de 1 à 9
("élevé""à "bas") est utilisée pour chacun des items.
Traitement des données
Dans cette étude, cinq hypothèses ont été émises relativement
(
(
(
de comportements de leadership entratnement et instruction,
comporte-ments démocratiques, comportecomporte-ments autocratiques, support social et
feed-back positif. Afin de vérifier ces hypothèses, le profil des sujets a
été tout d'abord défini
à
l'aide des moyennes et des écarts-types de chacundes sept scores obtenus, dont cinq reflètent les préférences de comporte-ments de leadership, un score reflète l'état d'anxiété pré-match et le
dernier reflète la perception de la cohésion de l' équipe. COlll1le i l a été
relaté dans la revue de littérature, le fait qu'un joueur ait une habileté différente en termes de joueur partant ou de joueur réserviste peut agir
sur ses préférences de comportements de leadership. Les moyennes et les
écarts-types ont donc été ensuite calculés pour chacun des groupes,
c'est-à-dire les joueurs partants et les joueurs réservistes. Les différences
entre les joueurs partants et les joueurs réservistes ont été vérifiées
à l'aide de tests-t.
Par la suite, des coefficients de corrélation partielle entre l'état d' anxiété pré-match et chacune des. dimensions de comportements de leadership, en maintenant constante la perception de la cohésion de
l'équi-pe, ont été calculés. Dans la mesure où un test-t démontrait une
différen-ce significative entre les joueurs partants et les joueurs réservistes pour l'une des dimensions de comportements de leadership, deux coefficients de corrélation partielle ont été calculés pour étudier la relation entre l'état d'anxiété pré-match et les préfé.rences de comportements de cette
dimension. Un de ces deux coefficients correspond à la relation pour les
))
Les préférences de comportements de leadership de chacune des dimensions de comportements ont été considérées comme étant distinctes
des autres dimensions dans l'analyse des résultats. Ceel est justifié
par le fait que Chelladurai et Saleh (1980) ont indiqué que les dimensions
de comportements de leadership sont conceptuellement distinctes et que
chacune est relativement stable. Dans cet ordre d'idées, Chelladurai et
Carron (1983), dans une étude sur la relation entre les préférences de
comportements de leadership et la maturité athlétique, ont utilisé des
analyses statistiques univariées, c'est-à-dire qu'ils ont étudié chacune
des dimensions en rel~tion avec la maturité athlétique de façon distincte
les unes des aut res. Il semblait donc pertinent de calculer des
coeffi-cients de corrélation partielle pour chacune des relations correspondant
(
1aux cinq hypothèses de la présente étude.
-.)
<.
CHAPITRE 4 RESULTATS
Dans ce chapitre, les résultats obtenus conformément au traite-ment des données spécifié au chapitre prétédent sont présentés. Le profil des sujets est exposé
à
l'aide de moyennes et d'écarts-types pour chacun des sept scores obtenus soit un pour chacune des cinq dimensions de compor-tements préférés, un refl~tant l'état d'anxiété pré-match et un dernier reflétant la percept ion de la cohésion de l'équipe. De plus, des tests-t ont été calculés afin de vérifier si les joueurs partants étaient diffé -rents des joueurs réservistes quant à leurs préférences de comportements de leadership et leur état d'anxiété pré-match.Ensuite sont présentés les coefficients de corrélation partiel-le entre l'état d'anxiété pré-match et chacune des \dimensions de comporte-ments de leadership, en mainten~nt constante la percept ion de la cohésion
cH! l'équipe.
Profil des sujets et tests-t
•
Les moyennel et les écartl-types pour chacun des scores obtenus sont présentés au tableau 2. Il semble pertinent de noter ici 1e niveau relativement bas de l'état d'anxiété pré-match (m
=
18,26).~
'...
*
,-
;"""'-Tableau 2
Les moyennes et les écarts-types des variables pour l'ensemble des sujets (n=l00), des sujets partants (n=65) et des sujets réser~~stes (n=35).
VARIABLE~ Ensemble des sujets Sujets partants Sujets réservistes
(n=loo) (n=65) (n=35) M* ET** H ET H ET Préférences de c~ porte.ents de lea-dership • entratne.ent et
'"
instruction 54,88 5,23 54.62 5,46 55,37 4,81 • dé..ocratiques 24,06 4,46 23,91 4,44 24,34 4,56 • autocl'atiquea 12,58 3,10 12,65 3,31 12,46 2,72 • support social 22,38 3,98 21,80 3,92 23,46 3,92 • feedback positif 18,48 4,10 18,22 4,27 18,97 3,76 Etat d'anxiété pré-œatch 18,26 5,26 18,26 5,53 18,26 4,81 Perception de la cohésion de l'équipe 15,31 ' 6,59 15,31 7,09 15,31 5,65 H .,yenne**
ET écart-type~
w VI(
Les tests-t présentés au tableau 3 permettent de constater
que seules les préférences de comportements Iit!t. support social s~mt
si8ni-~
ficativement différentes entre les joueurs partants et les joueurs
réser-vistes. Par conséquent, les coefficients de corrélation partielle ont
été calculés en considérant l'ensemble des sujets conme un tout' sauf pour la relation entre l'état d'anxiété pré-match et les préférences de
compor-tements de support social. Dans ce dernier cas t deux coefficients de
cor-rélation partielle ont été calculés : un pour les joueurs partants et un pour les joueurs réservistes.
/
Relation anxiété - leadership
L'observation des tableaux 4 et 5 révèle que deux
coeffi-cients de corrélation partielle sont significatifs. Les résultats obtenus délftpntre:nt une relation né8ative entre l'état d'anxiété pré-match et les préférences de comportements de feedback positif, tel que prévu dans les
hypothèses (r
=
-0.2931, P<
.005).-
"
jDe plus, le coefficient de corrélation Inrtielle entre l'état
d'anxiété pré-mateh et les préférence~-dê
---
comportemèntl d'entrdnemente~ , d'instruction est statistiquelllent significatif mais· clans la direction
.
contraire
à
l'hypothèse (r * -0.1833, P (.05).Aucun autre coefficient de corr'lation partiel1e n ''e.t
.ta-tistiqu . . . nt lignifieatif.