LA FORMATION POUR LA PROTECTION
ÀL'ENVIRONNEMENT EN FRANCE
Raul GAGLIARDI (1), Torkel ALFTHAN (2) (1)L.D.E.S. (Université de Genève) et Université de Pavie (2) Bureau international du Travail
MOTS-CLÉS: PROTECTIONÀL'ENVIRONNEMENT - FORMATION - FRANCE
RÉSUMÉ: Nous analysons d'abord certaines caractéristiques de la protection à l'environnement en France, pour discuter ensuite trois concepts structurants pour la fonnationàl'environnement.
SUMMARY : We analyze the characteristics of environmental protection in France and three structuring concepts for environmental training.
1. INTRODUCTION L'ENVIRONNEMENT ET L'INDUSTRIE FRANCAISE
Ce travail discute les résultats d'une analyse sur la formation pour la protection de l'environnement en France, réalisée dans le cadre d'une recherche sur la formation pour la protection àl'environnement dans sept pays, organisée par le Bureau International du Travail(BJT.),Les résultats de cette recherche sont présentés dans un livre édité par leB,LT. (1).
Il Y a en France une préoccupation croissante concernant l'environnement, qui détermine llntroduction de l'environnement dans la formation pour différentes professions. L'opinion publique française commenceà demander des produits "plus écologiques". Les "produits verts" se vendent de mieux en mieux et le "contenu écologique" devient de plus en plus important, ce qui se traduit par une "publicité verte" qui, par ailleurs, n'est pas toujours vraie. Par exemple des produits qui se présentent comme "non polluants", et qui, en toutes petites lettres, indiquent que c'est ('emballage qui est non polluant.
La préoccupation pour l'environnement provoq ue des changements dans la production et la distribution des produits. Les emballages "écologiques" commencent à faire une percée sur la montage de déchets ménagers. L'industrie francaise est concernée par le coût de la pollution, calculé en 3 % à4 % du produit intérieur brut. Les entreprises qui travaillent pour la protection de l'environnement ont une croissance de l'ordre de 20%(1'ensemble de l'industrie a une croissance de l'ordre de 3 % en moyenne). Le Conseil des Ministres prévoit une croissance de l'ordre de 8% annuelle du "marché vert", malgré la crise économique. En 1989, la France a depensé 80,5 milliards de francs en protection de
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environnement.Les "entreprises vertes" francaises commencentà percer les marchés extérieurs. Par exemple, elles ont obtenu un contrat de 200 millions de francs pour le traitement de matériel dangereux en Portugal.
2. LE MARCHÉ DU TRAVAIL POUR LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT
La protection de l'environnement offre quelque 350.000 emplois en France avec une lente croissance du nombre d'emploi: 343.000 en 1985,349.200 en 1986,349.400 en 1987 et 353.000 en 1988. Dans le futur, la plupart des emplois "environnementaux" se trouvera dans les services de protection de l'environnement des entreprises et des communautés locales(2).
Dans l'industrie, l'accent sera mis sur le contrôle de la pollution et du bruit, l'évaluation des risques industriels et l'amélioration des services de communication et d'information des entreprises. Ilyaura aussi des emplois dans les activités de recherche et développement, telles que la solution des problèmes du bruit, la mesure de la toxicité de produits, le traitement des déchets et la réduction des mauvaises odeurs. Les communautés locales seront d'Importantes sources d'emplois ainsi que les différentes associations pour la défense de l'environnement.
La difficulté majeure pour analyser la formation à l'environnement en France est la grande quantité de différentes professions qui participentà la protectionàl'environnement.LeMinistère de l'Environnement a classé les professions pour l'environnement en quatre grandes catégories (3).
La catégorie la plus importante est liéeà la prévention et réduction de la pollution, aux risques environnementaux et au bruit. Cette catégorie inclut des activités telles qu'''agent d'entretien de la qualité de l'eau", responsable de déchetterie, technicien d'eaux usées ou inspecteur d'installations classées. La quantité de ce type d'emplois va probablement s'accroître dans le futur par le développement de nouvelles technologies. Les professions de cette catégorie ont besoin d'une formation scientifique.
Une autre catégorie ayant un nombre limité d'emplois est la protection de la nature et la gestion des ressources naturelles, avec des professions traditionnelles, tels que technicien forestier, gardien de pêche, horticulteur, chercheur en sciences naturelles, ainsi que des nouvelles activités telles que l'agriculture biologique et des nouvelles professions comme les techniciens et gestionnaires des parcs naturels. Les professionnels de cette catégorie ont besoin d'une formation en sciences naturelles,
La troisième catégorie proposé par le Ministère de l'Environnement celle du "cadre de vie". Elle est en relation avec des activités telles que la gestion du paysage, la gestion des aires urbaines ou rurales, ou la gestion des parcs naturels. Il y a dans cette catégorie des professions plus traditionnelles, telles que jardinier, ingénieur des travaux publics, et de nouvelles professions telles que urbanistes. La fonnation est obtenue dans les lycées agricoles et dans les grandes écoles et universités.
La quanième catégorie est celle des "consultants pour l'environnement". Elle inclut tous ceux qui travaillent sur l'étude d'impact à l'environnement et l'éducation ou animation pour l'environnement. La formation initiale est similaire à celle des autres catégories. Cependant, quelques-uns des consultants pour l'environnement ont une formation en sciences sociales (économie ou sociologie) avec une spécialisation en sciences de l'environnement. Les emplois de cette catégorie se trouvent dans les services administratifs des communautés locales, les services environnementaux des entreprises et dans les consultations pour l'environnement. Les consultants pour l'environnement sont en général fonnés dans des universités et écoles d'ingénieurs. Cependant, des animateurs pour l'environnement, qui travaillent dans differentes organisations pour la défense de l'environnement, qui travaillent dans différentes organisations pour la défense de l'environnement ont été fonnés dans les programmes du Ministère de la Jeunesse et des Sports.
La diversité des professions en relation avec la protection de l'environnement en France peut être démontrée en parlant de quelques professions typiques, telles que consultants pour l'environnement, ingénieurs écologues, inspecteurs de l'environnement, pompiers de l'environnement, éco-toxicologues, juristes environnementaux, gardes naturels, communicateurs écologiques ou analystes de l'air.
La diversité des activités apparaît aussi dans la diversité des formations proposées. Ilya 781 fonnations pour l'environnement dans les écoles secondaires francaises et 40 formations différentes
dans les universités pour les études universitaires, il y a beaucoupd~élUdiantsqui suivent une "combinaison" de cours traditionnels complétés par des spécialisations dans 1~environnement.Les Grandes Écoles intègrentI~environnementdans leur curricula, par exemple des cours d'ingénieur pourI~environnement,gestion de l'environnement dans la forêt, hygiène publique', hydrologie, traitement des déchets, etc.
Il faut signaler le développement, àl'Université de Mans, d'une nouvelle discipline: la "rudologie", c'est-à-dire la "science des déchets", conçue comme une science intégrée, qui chercheà reduire la production de déchets et non seulementàles traiter ou les recycler.
3. ANALYSE DES CONCEPTS STRUCTURANTS POUR LA PROTECTION À
L'ENVIRONNEMENT DANS LES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES
Dans notre recherche en France, nous avons eu la possibilité de discuter avec des enseignants, des étudiants et des professionnels. La discussion nous a permis de comprendre comment les différentes formations déterminaient les impacts environnementaux des activités professionnelles. Nous avons pu constater aussi que les conceptions sur les systèmes environnementaux jouent un rôle fondamental pour l'organisation des activités et pour la protection à l'environnement. Dans certains cas nous avons constaté comment des conceptions erronées sont à la base des activités qui ont des impacts négatifs pour l'environnement. Nous avons cherché à détemÜner quels concepts structurants pourront aideràsurmonter cette situation. Nous faisons 1'hypothèse qu'au moins trois concepts ont une grande importance pour le développement d'activités plus adéquates à l'environnement, le concept de facteur limitant, celui de bilan entre côuts et bénéfices et celui des transformations réversibles et irréversi bles.
3.1 Les facteurs Iimitants, un concept essentiel pour la gestion des ressources renouvelables
Le concept de facteur limitant signifie que la croissance d'une population (animale, végétale ou microorganismes) est limitée par un des facteurs environnemental, comme la nourriture, la lumière, l 'eau, l'espace, les prédateurs, le feu, etc. Ce concept est fondamental dans la gestion de ressources environnementales parce que la quantité maximale d'individus d'une population et sa biomasse ne peuvent pas dépasser certaines limites. Il existe toujours la tentation d'obtenir de plus en plus, ce qui provoque fréquemment des impacts négatifs pour l'environnement. Dans le cas de l'ostréiculture, les producteurs essayent de mettre la plus grande quantité possible de supports pour la fixation des larves, en attendant d'augmenter la quantité d'huitres. Les résultats peuvent être négatifs.
Comme exemple concret, nous voudrions présenter le cas du bassin de Marennes - Oléron. Nous avons eu l'opportunité de discuter avec des ostréiculteurs et des agriculteurs de la region sur les problèmes environnementaux dans leur pratique professionnelle. Nous avons discuté aussi avec Madame Marianne Perez, directrice du Centre de Formation professionnelle et de promotion agricoles
- Lycée de la mer et du littoral de Bourcefranc- sur l'intégration de la formation pour la protection de l'environnement dans la formation profesionnelle des ostréiculteurs et des agriculteurs.
Le bassin de Marennes - Oléron est un système écologique fragile, avec des terres recouvertes d 'eau douce une partie de l'année et une zone côtière recouverte par l 'eau de mer une partie de la journée. Il y a donc une double alternance, et la région est connectée avec les réseaux d'eau provenant de la terre et de l'Océan Atlantique. Les activités économiques les plus importantes sont l'agriculture et la production d'huîtres et d'autres mollusques. Il y a deux mille unités de production d'huîtres et mollusques qui employent dix mille personnes.
Avec le temps, les producteurs d 'huîtres de la région ont dévéloppé une certaine conscience de l'environnement. En 1970, par exemple, il y a eu une épidémie qui a tué la plupart des huîtres et a obligé de cultiver des huîtres importées du Japon.Àpartir de ce moment, la production a eu une croissance rapide. Cependant, les producteurs d'huîtres n'ont pas compris les limites de l'environnement, déterminées en partie par la quantité de plancton, et ont accru la production, ce qui a déterminé la réduction de la vitesse de croissance des huîtres et une réduction de la valeur commerciale.
Malgré le fait que les producteurs ont amélioré leur pratique en utilisant l'information donnée par des associations de protection de l'environnement, ils continuent à concevoir l'océan comme un ressource "infinie". Dans leur majorité, ils n'ont pas construit le concept de "facteur limitant" nécessaire pour une gestion adéquate des ressources marines. Nous avons eu l'opportunité de discuter avec un ostréiculteur de la région qui était conscient de ce problème et qui, en réduisant la production, obtenait des huîtres plus grandes avec un profit acceptable. Ce producteur nous a indiqué la difficulté de faire sortir ses collègues de la "logique" de l'augmentation de la production à tout prix, malgré les effets évidents de cette politique.
3.2 Le bilan entre coûts et bénéfices, un concept central pour éviter les dégâts provoqués par l'agriculture
Les agriculteurs ont, en général, comme préoccupation fondamentale d'augmenter le rendement par unité de surface. Ils utilisent des pesticides, des engrais, labourent le sol avec de lourdes machines, arrosent fréquement les cultures... Ces méthodes ont permis des rendements chaque fois plus grands, mais ils coûtent chaque fois plus. De plus ils provoquent des dégâts importantsà l'environnement. Par exemple, l'agriculture intensive provoque des problèmes dans les écosystèmes marins où les huîtres se développent.
L'écosystème où vivent les huîtres est sensible àla pollution chimique, la croissance des microorganismes et les changements dans la quantité d'eau douce. Pendant leur croissance, les huîtres ont besoin d'un système en alternance d'eau de mer et d'eau douce. Cependant, l'eau douce, provenant des rivières peut apporter des microorganismes pathogènes et des polluants chimiques
générés par des activités humaines. Certaines de ces activités, comme l'agriculture intensive ou le développement urbain, sont pratiquement incompatibles avec la production d'huîtres et d'autres mollusques. En particulier, l'agriculture intensive est négative pour la production des huÎttes parce qu'elle réduit la quantité d'eau dans les terres basses qui fonctionnent normalement comme des éponges et contrôlent l'arrivée d'eau douce pour les huîtres et autres espèces marines. L'assèchement de ces terres et la grande utilisation d'eau dans l'agriculture intensive sont doncunfacteur négatif pour la production des huîtres et, en général pour le milieu marin. À ces facteurs s'ajoute l'eutrophisation provoquée par les engrais provenant des exploitations agricoles intensives.
Il y a donc un conflit entre l'agriculture intensive et la production des huîtres. Ce conflit peut être surmonté par le développement d'une agriculture extensive qui respecte plus l'environnement. Des experts et certains agriculteurs affirment que l'agriculture extensive est économiquement viable et donne un profit global similaire à celui de l'agriculture intensive. Cependant, la plupart des agriculteurs de la région continueàdévelopper une agriculture intensive, probablement parce qu'ils continuent à mesurer le résultat de leur exploitation par la quantité produite par unité de surface. Dans cette optique, on essaye d'augmenter la production en augmentant la quantité de pesticides, eau, semences, engrais, etc., sans considérer les coûts croissants d'une telle production.
Il y a une autre facon d'organiser la production, fondée sur une analyse globale de coûts et profits, c'est-à-dire analyser le coût total (engrais, pesticides, main d'oeuvre inclus, etc.) et le profit obtenu par la vente des produits de la ferme. Le bilan économique global (c'est-à-dire le profit réel) est similaire dans une production extensive que dans une intensive. Dans la première, on produit moins que dans la deuxième, mais les coûts de production sont plus petits. Dans la production intensive on produit plus, mais avec un coût supérieur. Cet approche permet une agriculture plus respectueuse de l'environnement et plus "durable".
Tous ces aspects ont été intégrés dans des cours de formation pour des chefs d'exploitation et des ouvriers hautement qualifiés, organisés par le Centre de Formation professionnelle et de promotion agricoles de Bourcefranc. Ces cours sont centrés surledéveloppement de la capacité de gérer des exploitations agricoles multiples, qui intègrent des activités agricoles traditionnelles comme l'élévage bovin, la production laitière, la culture de céréales, oléagineux, mais, etc. avec la formation dans des activités complémentaires comme le tourisme rural, la production artisanale et l'aquaculture. Les cours aident les participantsà gérer des exploitations qui se développent dans un environnement fragile età développer des activités qui respectent la richesse des terres marécageuses.Lecours développe aussi les capacités de préserver, transformer et distribuer les produits de la ferme avec des critères respectueux de l'environnement.
La diversification de la production, la réduction de coûts de production, l'utilisation des ressources aquatiques, comme l'aquaculture, sont tous des éléments "positifs" de l'environnement que l'agriculteur peut intégrer dans ses activités traditionnelles.
3.3 Réversibilité et irréversibilité des impacts sur l'environnement
Un autre concept fondamental qui est difficile à accepter dans la pratique est celui de réversibilité et celui d'irréversibilité des impacts sur l'environnement. En général, l'opinion publique est vivement émue par des impacts négatifs sur l'environnement qui sont réversibles en peu de temps, et elle reste muette en cas d'impacts négatifs pratiquement irréversibles. Un exemple est celui de la transformation du milieu marin. Nous avons eu l'opportunité de discuter avec le Professeur Meinesz de l'Université de Nice sur l'importance des phénomènes réversibles et irréversibles dans l 'environnement marin.
Selon le Professeur Meinesz, la presse n'a pratiquement pas parlé de l'impact des constructions marines dans la côte française de la Méditerranée, qui est altérée en forte proportion par des constructions telles que ports de plaisance ou de commerce, digues ou terre-pleins, plages alvéolaires artificielles, bassins de décantations et ouvrages particulièrs. "La côte située entre Menton et Martigues (Fon de Bouc), soit 650 km, présente une occupation de 17,3% du linéaire du littoral par les ouvrages construits sur la mer. Ce taux de côtes anificielles (digues de ports, de terre-pleins ou de plages artificielles) dépasse les 20%dans les Alpes-Maritimes (25,2%)et dans l'Est des Bouches-du-Rhône (21,8%)...(Ces petits fonds très altérés par les rejets urbains peuvent à long terme (de quelques décenniesà plusieurs siècles) retrouver leur aspect initial (après la construction de stations performantes d'épuration des eaux, construction d'émissaires profonds et transplantations de Posidonies). Par contre, la destruction des petits fonds par recouvrement ou endigage est une alteration irréversible. Il est utopique de penser qu'un jour on détruira un pon pour faire pousser des algues de même qu'il est utopique de penser que l 'homme pourra un jour élever des fonds situés entre 20 et 100 mètres pour reconstituer les surfaces de petits fonds endiguésàterre" (4).
Les dégâts mentionnés dans les zones côtières sont pratiquement irréversibles, de même que. dans beaucoup d'autres régions, ilya des transformations irréversibles pour l'environnement. Pour ces raisons, le concept d'impact réversible ou irréversible devrait être un des piliers de la formation pour la protection de l'environnement. Des ingénieurs, des architectes, des scientifiques, des plannificateurs, des éducateurs, des politiciens ... et toute la population, devraient éviter d 'entreprendre des activités qui peuvent provoquer des impacts irréversibles pour l'environnement.
4. CONCLUSION
La formation pour la protectionàl'environnement en France couvre la plupart des métiers.Ily a des transformations dans les métiers existants et des nouveaux métiers.Ilya une diversité très grande de la formation proposée par différentes institutions.
La formation professionelle devrait intégrer les concepts de facteur limitant et de processus réversible et irréversible, comme une facon d'éviter les dégâts à l'environnement. En plus, elle
devrait développer la capacité de faire des bilans intégrant tous les aspects de la production et non le simple rendement par unité ou par surface.
L'école devrait donner la base nécessaire pour intégrer ces concepts et réaliser ces bilans globaux. Cette formation de basse permettra aux élèves de mieux comprendre les enjeux de l 'environnement.
BIBLIOGRAPHIE
(1)GAGLIARDI (R.), ALFTHAN(T.),Environmental Training: Polieies and Practices, Édition du Bureau international du travail, Genève, sous presse.
(2) L'environnement, emplois et formation, Avenirs, Office National d'Information sur les Enseignements et les Professions, 415, 1990.
(3) Inventaire des métiers de l'environnement, Ministère de l'environnement - Délégationàla qualité de vie, 1992.
(4) MEINESZ CA.), BELLONE CE.), ASTIER (J.-M.), LEVEVRE (J.-R.), VITIELLO (P.), Impact des ammenagements construits sur le domaine maritime de la region Provence-Alpes-Côte d'Azur, Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d 'Azur - Délégation Regionale àl 'Architecture et à l'Environnement, 1990, p. 15.
