Diabèt
et
9r,
9.eAia 9.adenmecftcx., Setuicn. de Ùtafretolagie, Afuhition
et,jl4.ala.dicd metafr,ohryaa-egtW.gitg"
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conventions reçoivent le
maté-riel nécessaire à l'autocontrôle
(y
compris
lestigettes)
selonun
quota
mensuel dépendantlui-même
du
nombre
d'injec-tions
quotidiennes d'insuline.Le patient reçoit ce matériel au
sein
du
centre de convencion.S'il
souhaite davantagede
ti-gettes,
il
peut
se les procurerlui-même, mais
à
ses frais, enpharmacie
ou
auprès desas-sociations de diabétiques.
Les patients qui
ont
conclu uncontrat < Trajet de Soins > avec
leur médecin généraliste dispo-sent d'un accès
gratuit
au ma-tériel d'autocontrôle suivant lequota repris dans le tableau de
la page suivante :
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Lautosurveillance
glycémique
est
unélément
central du
schéma
thérapeu-tique
despatients diabétiques.
Elleper-met
au
patient de s'impliquer
davan-tage dans le suivi de sa maladie
et
l'aide
àajuster
sontraitement.
"
Elle concerne essentiellement lesdia-
:
bétiques
traités
par insuline
pour
qui
elle représente le prérequis nécessaire
à
l'autocontrôle
glycémique,
c'est-
hà-dire l'adaptation des doses
d'insu-line (et,
le caséchéant, de
l'alimentation
:.:s
f'Fl
îs
Iet
de l'activité
physique) aux
chiffres
glycé-miques
observéspar lâutosurveillance.
Pas né
du
hasard
La prévalence
du
diabètepro-gresse
à
une vitesse rarementconnue
en
dehors
de
mala-dies
infectieusesde
type
épi-démique.
ll
n'ya
passi
long-temps, I'OMS déclarait
quesans une intervention rapide et puissante, le diabète de type 2
réduirait
l'espérance de vie denos enfants. Pour
la
premièrefois,
l'augmentation del'espé-rance de
vie
est menacéeau-delà des
développements denouveaux
traitements
et
del'amélioration
de
la
prise
encharge des maladies.
Nous ne reviendrons pas dans
ces lignes
sur
la
maladie
etson évolution. Mais
retenonsou
rappelons quand même, sicela est encore nécessaire, que
le bon contrôle de la glycémie
est le garant d'une
prévention
deslésions
micro-vasculaires.Application
dans le cadre de la
convention
et/ou
des
Trajets
de Soins
Dans les conventions,
un
ap-prentissage est donné
au
pa-tient par
l'équipe
médicaledans
le
cadre déterminé
de<
l'éducation
du
patient
dia-bétique
>.
Dans
le
contextedu
Trajet de
Soins,
cet
ap-prentissage
est
donné
parun
éducateur
agréé
rensei-gné par le médecin généraliste
ou par le
praticien
lui-mêmedans le cadre
du
programme<< Education ou autogestion >>
Mention
sur la prescription médicaleAttestation
éducateur Prestation/ délivrance Nbre max. ParPres-cription
Période de validité"Trajet de soins"
oul
Clucomètre 1 3 ans"Trajet de soins"
out
50 tests100 lancettes
J
1 6 mois
" Ed ucation et autogestion" NON Clucomètre 1 3 ans
"Ed ucation et autogestion" NON 50 tests 100 lancettes
2
1
1an
Le patient peut se
procurergratuitement ce matériel
d'au-tocontrôle chez
son
phar-macien habituel. Cette
auto-surveillance
est utile
chez lespatients
traités
par
insuline,chez les patients non stabilisés
ou
ayant une vie activeou
ir-régulière. Une mesure de glycé-mie capillaire ne
doit
en aucun cas être interprétée à viséedia-gnostique
et
l'appareil
utilisépar le patient ne
doit
pas êtreutilisé par
ou
pour d'autres in-dividus.Glycémie
ou
HbAlc
?On sait
aujourd'hui
que l'étude << Diabetes Control andComplications Trial > (DCCT) a montré qu'il existe une relation étroite entre l'hémoglobine
gly-quée et la glycémie. Chaque
di-minution
d'un
pourcentde
laHbAlc correspond à une chute
d'environ
35
mg/dl du glucose plasmatique. Cette diminutionde la HbAlc est associée à une
diminution de la
micro-albumi-nurie et
du
risque de neuropa-thie et de néphropaneuropa-thie.De
nombreusespreuves
rn-diquent
que
le contrôlede
lavaleur
de
l'hémoglobinegly-quée
est
un
paramètre
im-portant
chez
le
patient
dia-bétique
car
toute
diminutionréduit le
risquede
complica-tions.
Des tests d'automesurede
la
HbAlc
sontcommercia-lisés mais aucune étude n'a été
réalisée
à
cejour
afin de
dé-terminer s'ils sont indiqués ou
non.
On
ne peut
donc
affir-mer
qu'ils sont
à
recomman-der. De plus,
il
estdifficile
defixer un seuil
pour
l'hémoglo-bine glyquée car le risque d'hy-poglycémie augmente aux va-leurs faibles de HbA1c.
IADA
recommande le seuil de 7o/o
afin de
prévenir lecations.
Une analyse d'autresguidelines
montre des
seuilsparfois moins
sévères, maislorsqu'on sait que
trop
depa-tients ne
sont
pas aux chiffrescibles, autant rester
le
plusstrict
possiblesur la limite
à atteindre.Bien
que cette HbAlc
soitdonc
un
marqueur
essentieldu
suivi des
patients
diabé-ciques,il faudra, pour
l'heure,se
contenter
de
glucomètres< classiques >)
pour
suivre lespatients.
risque
de
compli-
{
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E_{ 1"1
Diabète
et
Lautocontrôle
en
pratique
Conseils
pour
une mesure optimale de la glvcémieCe geste simple nécessite quand même que soient rappelés les conseils de base. Ces conseils sont bien entendu valables pour les patients mais aussi lorsque la glycémie est mesurée au cabinet médical.
. Se
laver
les mains
à
I'eauchaude et au savon pour
évi-ter toute
infection.
La
cha-leur
provoque
un afflux
de sang'
Ne pas
utiliser
d'alcool
oude
désinfectantqui
peuventfausser les résultats
.
Se sécher soigneusement les mains pour éviter de diluer lagoutte de sang
.
Changer
de
lancette
régu-lièrement
(2 à
3
utilisationsmaximum),
la
piqûre
seramoins
douloureuseet
plus ProPre.
Choisir
la
profondeur
de
lapiqûre
(réglage
de
I'auto-piqueur)
pour
obtenir
unegoutte de sang suffisante
.
Piquersur
la
dernièrepha-lange,
de
préfrrence
sur
lecôté
(moins douloureux)
et pas sur le pouce ni l'index.
Alterner
les
endroits
depiqûre
.
Si la goutte de sang esttrop
petite,
masser ledoigt de
lapaume vers l'extrémité
.
Appliquer la goutte de sang surla tigette
préalablementinsé-rée dans le lecteur de glycémie
.
Utiliser
impérativement unenouvelle
tigette
à
chaque lecture.
Ne pas utiliser de tigettes quiauraient été
conservées endehors
de
leur flacon
d'ori-gine
.
Ne jamais utiliser des tigettesdont la
date de
péremption est dépassée.
Conserverle
matériel
dansles conditions de
tempéra-ture
et
d'hygrométrie spéci-fiées sur la notice.surtout si les résultats sont
uti-lisés
pour
modifier Ie compor-tement ou le traitement.Fréquence des
contrôles
glycémiques dans le
cadre de
I'autosurveil-lance de la glycémie
Le moment
et
le
nombre
decontrôles préconisés par le
mé-decin
dépendentdu
type
detraitement,
du type
d'insulineutilisée,
de la
stabilitédu
dia-bète
et
de
la
mesure dansla-quelle
le
patient peut se
ser-vir
des résultatspour
modifierson comportement
et
adaptersa médication.
Au
commence-ment d'une
insulinothérapie,les
contrôlesseront plus
fré-quents que lors de la phase de
maintien
des
objectifs
théra-Peutiques.
lautocontrôle
permet
deconnaître les effets de certains repas, de desserts, de féculents
par exemple, et si une
anoma-lie
est
constatée,
l'améliora-tion
obtenue par la diminutionde certains aliments. En effet,
chaque diabétique
ne
réagit.pas
de
la
même manière avecles aliments.
En
présenced'un
diabète
detype 1, au moins trois contrôles
glycémiques
journaliers
sontpréconisés. Deux avant les
re-pas principaux
et un
avant lecoucher.
Chez le diabétique
de type
2, des études récentesont
mon-tré
l'incidence favorable d'uneprise journalière de la glycémie
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*-#"I
ï*
rS'
It:llnsister
sur
l'importanced'enregistrer les résultats de
l'autocontrôle
en
indiquantla date, I'heure et les circons-tances de chaque mesure
lnsister
pour
que
le
patientne
prennepas I'initiative
demodifier son traitement sauf
s'il a reçu des instructions de
son équipe de diabétologie.
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*,
lnterprétation
des
résultats
Une glycémie inférieure
à
70mg/dl
indique une
hypogly-cémie
et
supérieureà
180mg/dl une hyperglycémie
r
Lors
de
voyages,de
modi-fications
importantes
durythme de vie,...
.
Avant
de
prendre
le
volantafin de s'assurer de l'absence
de signes d'hypoglycémie
.
Lorsde
la
prisede
médica-ments susceptibles de
modi-fier la glycémie.
lzt
Rappel des valeurs et
interprétation
Bon Acceptable MauvaisClycémie à jeun en mg/dl < 100 100-125 > 125
Clycémie postprandiale (2h après le repas) en mg/dl < 140 140-180 > 190
Situations
nécessitant un
autocontrôle
supplémentaire
r
Avant
ou
après
les
effortsphysiques
.
Aprèsou
avant
des repas ;l'autocontrôle
permet
deconnaître les effets
de
cer-tains
repas,de
desserts, deféculents
par
exemple,et
siune anomalie est constatée,
I'amélioration
obtenue
parla
diminution
de certainsali-ments. En effet, chaque
dia-bétique
ne
réagitpas
de
lamême manière avec les
ali-ments
.
Lors
d'activités
inhabi-tuelles, d'une
modificationdu
rythme de travail
(exa-mens,...), d'activités
spor-tives différentes comme une
randonnée par exemple