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La prévention par exposition d’affiches dans les salles d’attente des médecins généralistes : une étude qualitative sur le ressenti des patients

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Academic year: 2021

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Submitted on 3 Oct 2018

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La prévention par exposition d’affiches dans les salles

d’attente des médecins généralistes : une étude

qualitative sur le ressenti des patients

Marie-Laure Thibaut Marquant

To cite this version:

Marie-Laure Thibaut Marquant. La prévention par exposition d’affiches dans les salles d’attente des médecins généralistes : une étude qualitative sur le ressenti des patients. Médecine humaine et pathologie. 2018. �dumas-01886823�

(2)

1

FACULTE MIXTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE DE ROUEN

ANNEE 2018 N° :

THESE POUR LE DOCTORAT EN

MEDECINE

DES de médecine générale

PAR

THIBAUT MARQUANT Marie-Laure

NEE LE 29/04/1991 A Sainte Catherine

PRESENTEE ET SOUTENUE PUBLIQUEMENT LE

6 septembre 2018

LA PREVENTION PAR EXPOSITION D’AFFICHES DANS

LES SALLES D’ATTENTE DES MEDECINS

GENERALISTES : UNE ETUDE QUALITATIVE SUR LE

RESSENTI DES PATIENTS

PRESIDENT DE JURY : Professeur J-L HERMIL

DIRECTEUR DE THESE : Docteur J-L RAOULT

(3)
(4)

3

FACULTE MIXTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE DE ROUEN

ANNEE 2018 N° :

THESE POUR LE DOCTORAT EN

MEDECINE

DES de médecine générale

PAR

THIBAUT MARQUANT Marie-Laure

NEE LE 29/04/1991 A Sainte Catherine

PRESENTEE ET SOUTENUE PUBLIQUEMENT LE

6 septembre 2018

LA PREVENTION PAR EXPOSITION D’AFFICHES DANS

LES SALLES D’ATTENTE DES MEDECINS

GENERALISTES : UNE ETUDE QUALITATIVE SUR LE

RESSENTI DES PATIENTS

PRESIDENT DE JURY : Professeur J-L HERMIL

DIRECTEUR DE THESE : Docteur J-L RAOULT

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4

ANNEE UNIVERSITAIRE 2017-2018

U.F.R DE MEDECINE ET DE PHARMACIE DE ROUEN

---

DOYEN :

ASSESSEURS :

PROFESSEURS DES UNIVERSITES – PRATICIENS HOSPITALIERS

Mr Fréderic ANSELME Mme Gisèle APTER

Mme Isabelle AUQUIT AUCKBUR Mr Fabrice BAUER

Mme Soumeya BEKRI Mr Ygal BENHAMOU Mr Jacques BENICHOU Mr Olivier BOYER Mme Sophie CANDON Mr François CARON Mr Philippe CHASSAGNE Mr Vincent COMPERE Mr Jean Nicolas CORNU Mr Antoine CUVELIER Mr Pierre CZERNICHOW Mr Jean Nicolas DACHER Mr Stéfan DARMONI Mr Pierre DECHELOTTE Mr Stéphane DERREY HCN HCN HCN HCN HCN HCN HCN UFR HCN HCN HCN HCN HCN HB HCN HCN HCN HCN HCN Cardiologie Pédopsychiatre Chirurgie plastique Cardiologie

Biochimie et biologie moléculaire Médecine interne

Bio statistiques et informatique médicale Immunologie

Immunologie

Maladies infectieuses et tropicales

Médecine interne (gériatrie) Détachement Anesthésiologie et réanimation chirurgicale Urologie

Pneumologie

Epidémiologie, économie de la santé Radiologie et imagerie médicale

Informatique médicale et communication Nutrition

Neurochirurgie

Professeur Pierre FREGER

Professeur Michel GUERBET Professeur Benoit VEBER Professeur Pascal JOLY

Professeur Stéphane MARRET

(6)

5 Mr Fréderic DI FIORE Mr Fabien DOGUET Mr Jean DOUCET Mr Bernard DUBRAY Mr Philippe DUCROTTE Mr Franck DUJARDIN Mr Fabrice DUPARC Mr Eric DURAND Mr Bernard DUREUIL

Mme Hélène ELTCHANINOFF Mr Manuel ETIENNE

Mr Thierry FREBOURG Mr Pierre FREGER

Mr Jean-François GEHANNO Mr Emmanuel GERARDIN Mme Priscille GERARDIN Mr Guillaume GOURCEROL Mr Dominique GUERROT Mr Olivier GUILLIN Mr Didier HANNEQUIN Mr Fabrice JARDIN Mr Luc-Marie JOLY Mr Pascal JOLY Mme Bouchra LAMIA

Mme Annie LAQUERRIERE Mr Vincent LAUDENBACK Mr Joël LECHEVALLIER Mr Hervé LEFEBVRE Mr Thierry LEQUERRE Mme Anne-Marie LEROI Mr Hervé LEVESQUE

Mme Agnès LIARD-ZMUDA Mr Pierre-Yves LITZLER Mr Bertrand MACE Mr David MALTETE Mr Christophe MARGUET Mme Isabelle MARIE Mr Jean-Paul MARIE CB HCN SJ CB HCN HCN HCN HCN HCN HCN HCN UFR HCN HCN HCN HCN HCN HCN HCN HCN CB HCN HCN Havre HCN HCN HCN HB HB HCN HB HCN HCN HCN HCN HCN HB HCN Cancérologie

Chirurgie cardio vasculaire Thérapeutique-Médecine interne Radiothérapie

Hépato-gastro entérologie

Chirurgie orthopédique-Traumato Anatomie Chirurgie orthopédique Cardiologie

Anesthésie et réanimation chirurgicale Cardiologie

Maladies infectieuses et tropicales Génétique

Anatomie – Neurochirurgie Médecine et santé au travail Imagerie médicale Pédopsychiatrie Physiologie Néphrologie Psychiatrie adulte Neurologie Hématologie Médecine d’urgence Dermatologie Pneumologie

Anatomie – cytologie pathologique Anesthésie – réanimation chirurgicale Chirurgie infantile

Endocrinologie et maladies métaboliques Rhumatologie

Physiologie Médecine interne Chirurgie infantile Chirurgie cardiaque

Histologie embryologie cytogénétique Neurologie

Pédiatrie

Médecine interne Oto-rhino-laryngologie

(7)

6

Mr Loïc MARPEAU Mr Stéphane MARRET Mme Véronique MERLE Mr Pierre MICHEL Mr Benoit MISSET Mr Jean- François MUIR Mr Marc MURAINE Mr Philippe MUSETTE Mr Christophe PEILLON Mr Christian PFISTER Mr Jean-Christophe PLANTIER Mr Didier PLISSONNIER Mr Gaëtan PREVOST Mr Jean-Christophe RICHARD Mr Vincent RICHARD

Mme Nathalie RIVES Mr Horace ROMAN

Mr Jean-Christophe SABOURIN Mr Guillaume SAVOYE

Mme Céline SAVOYE-COLLET Mme Pascale SCHNEIDER Mr Michel SCOTTE

Mme Fabienne TAMION Mr Jean-Luc THIBERVILLE Mr Christian THUILLEZ Mr Hervé TILLY Mr Gilles TOURNEL Mr Olivier TROST Mr Jean-Jacques TUECH Mr Jean-Pierre VANNIER Mr Benoît VEBER Mr Pierre VERA Mr Eric VERIN Mr Eric VERSPYCK Mr Olivier VITTECOQ Mme Marie-Laure WELTER

HCN HCN HCN HCN HCN HB HCN HCN HCN HCN HCN HCN HCN HCN UFR HCN HCN HCN HCN HCN HCN HCN HCN HCN HB CB HCN HCN HCN HCN HCN CB HB HCN HB HCN Gynécologie-obstétrique Pédiatrie Epidémiologie Hépato-gastro-entérologie Réanimation médicale Pneumologie Ophtalmologie Dermatologie Chirurgie générale Urologie Bactériologie Virologie Chirurgie Vasculaire Endocrinologie

Réanimation médicale- médecine d’urgence Pharmacologie

Biologie du développement et reproduction Gynécologie-Obstétrique Anatomie – Pathologie Hépato-gastrologie Imagerie médicale Pédiatrie Chirurgie digestive Thérapeutique Pneumologie Pharmacologie Hématologie et transfusion Médecine légale Chirurgie maxillo-faciale Chirurgie digestive Pédiatrie génétique

Anesthésiologie Réanimation chirurgicale Biophysique traitement de l’image

Service santé réadaptation Gynécologie obstétrique Rhumatologie

(8)

7

MAITRES DE CONFERENCES DES UNIVERSITES – PRATICIENS HOSPITALIERS

Mme Noëlle BARBIER-FREBOURG Mme Carole BRASSE LAGNEL

Mme Valérie BRIDOUX HUYBRECHTS Mr Gérard BUCHONNET

Mme Mireille CASTANET Mme Nathalie CHASTAN Mme Sophie CLAEYSSENS Mr Moïse COEFFIER Mr Serge JACQUOT Mr Joël LADNER Mr Jean-Baptiste LATOUCHE Mr Thomas MOUREZ Mr Gaël NICOLAS Mme Muriel QUILLARD Mme Laetitia ROLLIN Mr Mathieu SALAUN

Mme Pascale SAUGIER-VEBER

Mme Anne-Claire TOBENAS-DUJARDIN Mr David WALLON HCN HCN HCN HCN HCN HCN HCN HCN UFR HCN UFR HCN HCN HCN HCN HCN HCN HCN HCN Bactériologie - Virologie Biochimie Chirurgie Vasculaire Hématologie Pédiatrie Neurophysiologie

Biochimie, biologie moléculaire Nutrition

Immunologie

Epidémiologie, économie de la santé Biologie cellulaire

Virologie Génétique

Biochimie biologie moléculaire Médecine du travail

Pneumologie Génétique Anatomie Neurologie

PROFESSEURS AGREGES OU CERTIFIES

Mr Thierry WABLE

Mme Mélanie AUVRAY-HAMEL

UFR UFR

Communication Anglais

(9)

8

PROFESSEURS

Mr Thierry BESSON Mr Roland CAPRON Mr Jean CONSTANTIN Mme Isabelle DUBUS Mr Loïc FAVENNEC Mr Jean-Pierre GOULLE Mr Michel GUERBET

Mme Isabelle LEROUX-NICOLLET Mme Christelle MONTEIL

Mme Martine PESTEL-CARON Mr Rémi VARIN Mr Jean-Marie VAUGEOIS Mr Philippe VERITE Chimie thérapeutique Biophysique Pharmacologie Biochimie Parasitologie Toxicologie Toxicologie Physiologie Toxicologie Microbiologie Pharmacie clinique Pharmacologie Chimie analytique MAITRES DE CONFERENCES

Mme Cécile BARBOT Mr Jérémy BELLIEN Mr Frédéric BOUNOURE Mr Abdeslam CHAGRAOUI Mme Camille CHARBONNIER Mme Elizabeth CHOSSON

Mme Marie Catherine CONCE-CHEMTOB Mme Cécile CORBIERE

Mr Eric DITTMAR

Mme Nathalie DOURMAP Mme Isabelle DUBUC

Mme Dominique DUTERTE-BOUCHER Mr Abdelhakim ELOMRI

Mr François ESTOUR Mr Gilles GARGALA

Chimie générale et Minérale Pharmacologie

Pharmacie galénique Physiologie

Statistique Botanique

Législation pharmaceutique et économie Biochimie Biophysique Pharmacologie Pharmacologie Pharmacologie Pharmacognosie Chimie organique Parasitologie II – PHARMACIE

(10)

9

Mme Nejla EL GHARBI-HAMZA Mme Marie-Laure GROULT Mr Hervé HUE

Mme Laetitia LE GOFF Mme Hong LU

Mr Jérémie MARTINET Mme Marine MALLETER Mme Sabine MENAGER

Mme Tiphaine ROGER-FLORENT Mr Mohammed SKIBA

Mme Malika SKIBA

Mme Christine THARASSE Mr Frédéric ZIEGLER Chimie analytique Botanique Biophysique et mathématiques Parasitologie- Immunologie Biologie Immunologie Toxicologie Chimie organique Chimie analytique Pharmacie galénique Pharmacie galénique Chimie thérapeutique Biochimie PROFESSEURS ASSOCIES

Mme Cécile GUERARD-DETUNCQ Mr Jean-François HOUIVET

Pharmacie officinale Pharmacie officinale

PROFESSEUR CERTIFIE

Mme Mathilde GUERIN Anglais

ATTACHES TEMPORAIRES D’ENSEIGNEMENT ET DE RECHERCHE

Mme Anne-Sophie CHAMPY Mr Jonathan HEDOUIN

Mme Barbara LAMY-PELLETER

Pharmacognosie Chimie organique Pharmacie galénique

(11)

10

Mme Cécile BARBOT Mr Thierry BESSON Mr Roland CAPRON

Mme Marie-Catherine CONCE-CHEMTOB Mme Elisabeth CHOSSON

Mme Isabelle DUBUS Mr Abdelhakim ELMORI Mr Loïc FAVENNEC Mr Michel GUERBET Mr François ESTOUR

Mme Isabelle LEROUX-NICOLLET Mme Martine PESTEL-CARON Mr Mohammed SKIBA

Mr Rémi VARIN Mr Philippe VERITE

Chimie générale et minérale Chimie thérapeutique Biophysique

Législation et économie de la santé Botanique Biochimie Pharmacognosie Parasitologie Toxicologie Chimie organique Physiologie Microbiologie Pharmacie galénique Pharmacie clinique Chimie analytique

(12)

11

PROFESSEUR

Mr Jean-Loup HERMIL UFR Médecine générale

MAITRE DE CONFERENCE

Mr Matthieu SCHUERS UFR Médecine générale

PROFESSEURS ASSOCIES A MI-TEMPS - MEDECINS GENERALISTES

Mr Emmanuel LEFEBVRE Mme Elisabeth MAUVIARD Mr Philippe NGUYEN THANH Mme Marie-Thérèse THUEUX

UFR UFR UFR UFR Médecine générale Médecine générale Médecine générale Médecine générale

MAITRE DE CONFERENCES ASSOCIE A MI-TEMPS – MEDECINS GENERALISTES

Mr Pascal BOULET Mr Emmanuel HAZARD Mme Marianne LAINE Mme Lucile PELLERIN Mme Yveline SEVRIN

UFR UFR UFR UFR UFR Médecine générale Médecine générale Médecine générale Médecine générale Médecine générale

(13)

12 PROFESSEURS Mr Serguei FETISSOV Mr Paul MULDER Mme Su RUAN Physiologie (ADEN) Sciences du médicament Génie informatique MAITRES DE CONFERENCES Mr Sahil ADRIOUCH

Mme Gaëlle BOUGEARD-DENOYELLE Mme Carine CLEREN

Mr Sylvain FRAINEAU Mme Pascaline GAILDRAT Mr Nicolas GUEROUT Mme Rachel LETELLIER Mme Christine RONDANINO Mr Antoine OUVRARD-PASCAUD Mr Frédéric PASQUET

Mme Isabelle TOURNIER

Biochimie et biologie moléculaire Biochimie et biologie moléculaire Neurosciences

Physiologie

Génétique moléculaire humaine Chirurgie expérimentale Physiologie

Physiologie de la reproduction Physiologie

Science du langage, orthophonie Biochimie

CHEF DES SERVICES ADMINISTRATIFS : Mme Véronique DELAFONTAINE

HCN – Hôpital Charles Nicolle CB – Centre Henri Becquerel

CRMPR – Centre Régional de médecine physique et réadaptation

HB – Hôpital de Bois Guillaume

CHS – Centre hospitalier spécialisé du Rouvray SJ – Saint Julien Rouen

(14)

13

Par délibération en date du 3 mars 1967, la faculté a arrêté que les opinions émises dans les dissertations qui lui seront présentées doivent être considérées comme propres à leurs auteurs et qu’elle n’entend leur donner aucune

(15)

14

SERMENT D’HIPPOCRATE

Au moment d’être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.

Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité. J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.

Admise dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçue à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma

conduite ne servira pas à corrompre les mœurs. Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.

Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés. J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité. Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque.

(16)

15

Je dédie cette thèse à …

(17)

16

Monsieur le Professeur Jean-Loup HERMIL

Professeur des universités – Médecin généraliste Directeur du département de médecine générale Coordonnateur du DES de médecine générale

Qui m’a fait l’honneur de présider ce jury.

Veuillez trouver ici l’expression de ma profonde reconnaissance.

Je tiens également à vous remercier pour votre disponibilité et vos conseil en tant que directeur du département de médecine générale.

(18)

17

Monsieur le Docteur Jean-Luc RAOULT

Docteur en médecine générale

Maître de stage de médecine générale

Pour avoir accepté de diriger ce travail de thèse.

Je vous remercie pour la confiance que vous m’avez apportée et pour vos conseils.

Merci également de m’avoir fait partager votre pratique de la médecine générale.

(19)

18

A Mesdames les Docteurs Yveline SEVRIN et Marie-Thérèse THUEUX-DESMET

Docteurs en médecine générale Maîtres de conférences associées

Qui m’ont fait l’honneur de juger ce travail de thèse,

Veuillez trouver ici l’expression de mes sincères remerciements et de mon profond respect.

(20)

19

A mon mari Ludovic,

Merci pour ta patience et ton soutien durant ces dix dernières années.

A ma petite Molly,

Pour la joie de vivre qu’elle apporte au quotidien.

A mes parents et beaux-parents,

Pour leur soutien et leur bienveillance.

A mon grand frère Laurent,

Merci pour tout … Merci pour ta joie de vivre, ton humour, ton ambition, ta motivation. Sans toi, je n’en serai pas là.

A ma grand-mère Solange,

Pour son amour et sa générosité

A mon amie Angélina,

Merci pour ton soutien, ton aide durant l’externat puis l’internat.

A tous les médecins généralistes qui m’ont fait partager leur passion pour la médecine générale : Dr Lesur, Dr Boulet, Dr Valla, Dr Bourdon, Dr

Marguier, Dr Legatt.

(21)

20

TABLE DES MATIERES

1.

Introduction

1.1.

La prévention en France

1.1.1. Quelques chiffres et définitions

1.1.2. Les différents organismes chargées de la prévention en France 1.1.3. Les outils de la prévention

1.1.4. Les différents domaines de prévention

1.2.

Le rôle de prévention du médecin traitant

1.3.

La salle d’attente du médecin généraliste

1.3.1. Les obligations

1.3.2. Un lieu de prévention privilégié 1.3.3. Les affiches de prévention

1.4.

Intérêt de cette étude

2.

Matériel et méthode

2.1.

Une étude qualitative

2.2.

Recrutement des patients

2.3.

Recrutement des salles d’attente

2.4.

Mise en œuvre du recueil

2.5.

Présentation du questionnaire et de l’affiche explicative

2.5.1. L’affiche explicative 2.5.2. Le questionnaire

3.

Résultats

3.1.

Analyse de contenu

3.1.1. Cabinets recrutés 3.1.2. Population obtenue

3.1.3. Les points positifs des affiches rapportés par les patients 3.1.4. L’impact des affiches sur les patients

3.1.5. Les sentiments provoqués par les affiches de prévention 3.1.6. La salle d’attente comme lieu de prévention

3.1.7. Les points négatifs des affiches de prévention 3.1.8. Les attentes des patients dans une salle d’attente 3.1.9. Les commentaires des patients

(22)

21

4.

Discussion

4.1.

Ressenti des patients vis-à-vis des affiches de prévention

4.1.1. Un intérêt pour l’information sur la santé

4.1.2. Une ambivalence avec le sentiment d’anxiété

4.2.

Les biais de cette étude

4.3.

Les avantages de la méthode

4.4.

Les points faibles de la méthode

4.5.

Les difficultés pour les praticiens

5.

Conclusion

6.

Bibliographie

7.

Abréviations

8.

Annexes

9.

Résumés

10.

Mots clés

(23)

22

1.

Introduction

1.1.

La prévention en France

Comme le dit l’adage « il vaut mieux vaut prévenir que guérir » et c’est pourquoi depuis plusieurs années, la prévention est devenue une priorité à l’échelle mondiale.

1.1.1. Quelques chiffres et définitions

La prévention a été définie par l’OMS en 1948 comme étant l’ensemble des mesures visant à éviter ou réduire le nombre et la gravité des maladies, des accidents et des handicaps1.

La promotion de la santé quant à elle, a pour but de donner aux individus davantage de maîtrise de leur propre santé et davantage de moyens de l'améliorer 2 (selon la charte d’Ottawa de 1986).

Les dépenses pour la prévention en France se sont élevées à 15,1 milliards d’euros en 2014 selon la DREES3 dont 5,8 milliards pour la prévention

institutionnelle qui regroupe les dépenses de prévention individuelle (médecine du travail, PMI, vaccination, dépistages organisés) et collective (sécurité

sanitaire, lutte contre la pollution) et 9,3 milliards d’euros pour la prévention retracée dans la CSBM (qui comptabilise les actes préventifs réalisés lors de consultations ordinaires).

1.1.2. Les différents organismes chargées de la prévention en France Tout d’abord, à l’échelle nationale, il y a le ministère de la santé qui prépare et met en œuvre la politique du gouvernement relative à la santé publique et à l'organisation du système de soins.

D’ailleurs, le site internet du ministère de la santé propose de nombreux dossiers thématiques de santé publique destinés au grand public.

Par ailleurs, on retrouve également l’agence nationale de santé publique ou encore appelée "Santé publique France" créée le 1er mai 2016 et réunissant l’Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES), l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus). Il s’agit d’un établissement public administratif sous la tutelle du ministère chargé de la santé.

(24)

23

Elle a en charge :

-l'observation épidémiologique et la surveillance de l'état de santé des populations,

-la promotion de la santé et la réduction des risques pour la santé, -le développement de la prévention et de l'éducation pour la santé,

-la préparation et la réponse aux menaces, alertes et crises sanitaires et le lancement de l'alerte sanitaire.

-la surveillance des risques sanitaires menaçant les populations.

L'INPES met à la disposition du grand public et des professionnels de

l’éducation et de la santé différents types de documents : affiches, brochures d’information, guides d’aide à l’action et outils d’intervention sur le site internet :

espace « professionnel » -> rubrique « professionnel de santé »-> puis cliquer en bas de page

sur : Les productions conçues par Santé publique France sont mises à disposition

gratuitement (en téléchargement ou à la commande). On peut ensuite choisir le thème, le type

de support recherché et le public vers lequel il est destiné.

L’institut de veille sanitaire (InVS), a pour mission d’effectuer la surveillance et l’observation permanente de l’état de santé de la population. A ce titre, cet établissement public participe au recueil et au traitement des données sur l’état de santé à des fins épidémiologiques. Il rassemble, analyse et actualise les connaissances sur les risques sanitaires, leurs causes et leurs évolutions, et il détecte tout événement modifiant ou susceptible d’altérer l’état de santé de la population.

Ensuite, à l’échelle régionale, on retrouve l’ARS qui a pour objectif de mieux prendre en compte les logiques de santé publique et en particulier, de rééquilibrer les approches curatives et préventives.

Et enfin, à l’échelle locale, l’assurance maladie qui participe également à la prévention avec notamment sa participation dans le programme de dépistage du cancer colorectal en finançant l’association EMMA ou encore pour le

dépistage du cancer du sein. On peut aussi retrouver le rappel des dépistages sur le site amélie.fr. Une fois connecté à son compte, chacun retrouve les dépistages qui le concerne ainsi que les rappels vaccinaux.

(25)

24

En 2009, les médecins généralistes sont près de 70% à déclarer que les supports écrits d'information permettent de mieux remplir les missions de prévention et d’éducation à la santé. De même, ils sont 80% à plébisciter les campagnes d'information grand public pour favoriser leurs actions de prévention.4

Il s’agit donc d’affiches, de brochures, classeurs, coffrets pédagogiques, dépliants/flyers, livres, supports audio ou vidéo.

On retrouve également de nombreux sites de prévention sur Internet : Manger-Bouger.fr, tabac-info-service.fr, vaccination-info-service.fr, …

1.1.4. Les différents domaines de prévention

En réalité, tous les domaines sont concernés les addictions (tabac, alcool, drogues, jeux, etc…), la nutrition, le dépistage des cancers, la vaccination, les maladies cardio-vasculaires, l’asthme, l’avortement, les violences, les maladies infectieuses, le don d’organes, le don du sang, la contraception, les IST, la bronchiolite, l’ostéoporose, les informations pour les aidants, la puériculture, la médecine du travail, la liste est longue…

1.2.

Le rôle de prévention du médecin traitant

Les généralistes ont un rôle central dans la diffusion de l’information sur la santé auprès de la population et d’ailleurs, la plupart des politiques de santé tendent à développer ce rôle.

Le rapport du comité Cordier de juin 2013 précise que le médecin traitant doit être le pivot de la politique de prévention.5

On retrouve également dans la loi Hôpital, Patients, Santé, Territoire depuis 2009 (article 36) que la prévention et l’éducation pour la santé des patients font parties des missions du médecin généraliste.6

Ou encore, le CESE (conseil économique, social et environnemental) lui aussi dans son avis de 2012 exprime sa volonté de faire de la prévention une

priorité notamment en développant la formation des médecins:

- « En l’inscrivant dans les questions soumises au contrôle de connaissance afin d’en promouvoir l’apprentissage, de renforcer les enseignements sur le diagnostic clinique et sur la connaissance des médicaments dans les études médicales et paramédicales ;

(26)

25

- En veillant à intégrer la prévention dans les orientations annuelles du développement professionnel continu (DPC)

- En développant des campagnes d’information qui favorisent une meilleure appropriation des messages de prévention par la prise en compte des

aspirations, des réticences voire des refus de la population. Leur impact serait accru par l’usage desbonnes pratiques, tirées notamment des neurosciences, et regroupées dans une charte dont la rédaction serait confiée à l’INPES. »7

Afin de pourvoir à sa mission de prévention, le médecin généraliste peut réaliser des interventions courtes ou encore appelées counseling mais cette approche peut être compliquée. Certains sujets comme les IST ou les addictions par exemple sont des sujets difficiles à aborder initialement par le médecin traitant. C’est pourquoi les outils mis à disposition sont intéressants car ils permettent au patient de réfléchir sur le problème et parfois même d’aborder le sujet avec le généraliste en premier.

En outre, le médecin généraliste est également confronté au problème du temps de consultation. Lors d’une consultation, le temps passe très vite entre le temps d’écoute du patient, l’examen clinique puis l’élaboration de la prise en charge thérapeutique. Il reste peu de temps pour la prévention.

1.3.

La salle d’attente du médecin généraliste

1.3.1. Les obligations

En France, plusieurs lois encadrent l'affichage dans les lieux recevant du public. Il en est de même concernant les cabinets médicaux avec quelques règles bien spécifiques :

Arrêté 25 juillet 1996 8 :

« Les médecins doivent afficher, dans leur salle d’attente, de manière visible et lisible, les conditions ci-dessous dans laquelle est assurée la permanence des soins :

-Leur numéro de téléphone et les heures auxquelles ils peuvent être joints ; -Le numéro de téléphone des structures de permanence de soins et d’urgence vers lesquelles ils choisissent d’orienter les consommateurs en leur absence ; -La mention suivante : « En cas de doute ou dans les cas les plus graves, appelez le numéro téléphonique « 15 » ».

(27)

26

Cette législation a été complétée par la loi du 19 décembre 2007 de financement de la sécurité sociale pour 2008 qui stipule que : « Le professionnel de santé doit en outre afficher de façon visible et lisible dans sa salle d’attente ou à défaut dans son lieu d’exercice les informations relatives à ses honoraires, y compris les dépassements qu’il facture. Les infractions aux dispositions du présent alinéa sont recherchées et constatées dans les conditions prévues et par les agents mentionnés à l’article L 4163-1. Les conditions d’application du présent alinéa et les sanctions sont fixées par décret en Conseil d’Etat. »9

Il faut également afficher sa situation au regard de la convention.

Par ailleurs les patients doivent être informés lors de l'utilisation de fichiers informatiques selon la loi Informatique et libertés du 6 janvier 1978 10 , de même

que de l’éventuelle utilisation de données nominatives les concernant dans le cadre de recherche épidémiologique.

Et enfin, l'appartenance éventuelle à une association de gestion agréée et ses conséquences doivent être affichées dans la salle d'attente (décret du 27 juillet 1979).11

En ce qui concerne les affichages sortant du cadre obligatoire, l'ordre national des médecins a publié en 2000 un rapport concernant l'affichage dans les salles d'attentes. Les règles citées ci-dessus y sont rappelées. Pour toutes les autres informations que les médecins souhaitent transmettre à leurs patients, le conseil de l'ordre donne des pistes de réflexion. L'élément principal étant le respect de la déontologie, la justification et la qualité des documents proposés : « C’est au praticien que revient la responsabilité d’évaluer avec bon sens les limites de ce qui est admissible. Il doit se garder de tout affichage à caractère outrancier ou de tout ce qui pourrait donner à ses locaux un aspect commercial et s’attacher à respecter la liberté de conscience de ses patients. Il doit apprécier avec prudence et discernement, à la lumière du code de déontologie, la justification et la qualité des documents qui lui sont proposés ».12

1.3.2. Un lieu de prévention privilégié

La salle d’attente serait un lieu privilégié pour la prévention selon une étude marketing13 qui atteste que lorsque la durée d’attente est indéterminée, les

individus sont plus propices à la réception des informations et des messages publicitaires. L’auteure de cette étude Diana Derval mentionne notamment la salle d’attente des médecins comme exemple.

(28)

27

Une étude a d’ailleurs été menée par Cegedim Strategic Data14 pour mesurer

l’impact réel de la prévention dans les salles d’attente en comparant le taux de vaccination du GARDASIL dans les cabinets où des affiches et des dépliants GARDASIL avaient été mis en place. L’impact fut très significatif avec 12 à 27% d’injections supplémentaires par rapport au groupe témoin ne disposant d’aucun support de prévention. Cette étude confirme le caractère stratégique de la communication au cabinet et notamment de l’affichage.

Image 1 : Prévention de la mort subite du nourrisson.

(29)

28

1.3.3. Les affiches de prévention

L’utilisation d’affiches de prévention dans la salle d’attente apparait comme un outil de prévention facile à mettre en œuvre et efficace.

Des études antérieures ont révélé que les affiches dans les hôpitaux, les salles d’attente et les services d’urgence sont un vecteur efficace de l’éducation sanitaire sur plusieurs thèmes : campagne anti-tabac, planification familiale et prévention du SIDA.15

Le pouvoir des images selon F. Thomas aurait un pouvoir bien plus puissant que celui des mots : « l’affiche est par excellence un moyen de jouer la

centration ».16

Par ailleurs, un travail a été fait sur la conception des affiches pour les rendre moins culpabilisantes et moins autoritaires qu’au XXème siècle où l’on pouvait trouver par exemple des affiches de prévention contre la poliomyélite incitant à la vaccination disant : « si la polio frappe votre enfant, c’est vous le

responsable »17. Aujourd’hui, elles laissent plus de place à la réflexion.

Dans le système de santé français, les médecins généralistes sont libres de

distribuer des matériels de prévention ou de les exposer. Ces documents peuvent provenir de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé ou de toute autre organisation . L’INPES joue un rôle majeur dans cette tâche avec par exemple l’édition en 2013 de près de 230 000 affiches concernant l’alcool, 175 000 affiches concernant le tabac et 100 000 pour le risque solaire.

Il est d’ailleurs recommandé par la Haute Autorité de Santé l’utilisation des affiches pour faire passer des messages de santé publique.18

Une étude française publiée en 2012 retrouvait la présence d’affiches dans 78% des salles d'attente.19

Les affiches sont largement utilisées pour la promotion de la santé car elles constituent un moyen peu couteux de fournir des informations à une grande partie de la population.20

Une évolution vers des écrans diffusant des messages de prévention semble émerger. Toutefois bien qu’elles puissent être efficaces, leur utilisation dans les salles d’attente est soumise à des contraintes techniques. Les vidéos

d'information sont plus coûteuses à produire et à diffuser dans les salles

d'attente, ce qui constitue un obstacle à leur développement dans un contexte de ressources limitées.

(30)

29

1.4.

Intérêt de cette étude

Nous avons donc vu le rôle de prévention et d’information du médecin traitant, toutefois le temps de consultation est insuffisant pour pouvoir aborder divers domaines de prévention. A ce titre, l’affichage en salle d’attente permet de sensibiliser les patients à certains problèmes de santé publique ou encore de rappeler des règles hygiéno-diététiques.

Bien que de nombreux généralistes exposent des affiches de prévention dans leurs salles d’attente, certaines en sont totalement dépourvues comme j’ai pu le constater moi-même lors de mon stage en SASPAS ou encore chez mon propre médecin traitant. Toujours selon cette étude française de 2012, certains

médecins pensent que cette transmission d’information peut rendre les patients plus anxieux19 ou les faire culpabiliser.

Si des médecins traitant n’utilisent pas les affiches de prévention dans leur salle d’attente à cause d’un éventuel effet anxiogène chez leurs patients, il semble alors intéressant de réaliser une étude afin de répondre à la question suivante : Quel est le ressenti des patients vis-à-vis des affiches de prévention exposées dans les salles d’attente des médecins généralistes de Haute Normandie ? L’objectif de cette étude est de rechercher si cette crainte des médecins généralistes est justifiée afin de les aider dans leur devoir de prévention.

(31)

30

2.

Matériel et méthode

2.1.

Une étude qualitative

Il s’agit bien ici d’une étude qualitative puisque l’on a évalué le ressenti du patient. Mais nous n’avons pas eu recours aux entretiens individuels semi dirigés comme il est coutume de faire.

En effet, cette étude a reposé sur l’utilisation d’un questionnaire anonyme constitué de questions ouvertes disposé dans des salles d’attente en libre accès pour les patients de passage dans la salle d’attente.

2.2.

Recrutement des patients

Les seuls critères d’inclusion des patients dans cette étude étaient le fait d’être un patient présent dans une salle d’attente qui présente au moins une affiche de prévention et sachant lire et écrire. Il n’y a pas eu de critère d’exclusion.

Le nombre nécessaire de patients à inclure n’a pas répondu tout à fait à la notion de saturation puisque les questionnaires ont été laissé à disposition des patients et une à deux fois par semaines, je relevais les questionnaires qui avaient été rempli et lorsque les questionnaires n’ont plus apporté de nouveaux

renseignements nous avons arrêtés le recueil.

2.3.

Recrutement des salles d’attente

Les cabinets recrutés pour réaliser cette étude devaient présenter au minimum 1 affiche de prévention au format A3 et il fallait qu’il y en ait au moins un situé en milieu rural et un en milieu urbain pour toucher une population très large.

Le format A3 a été défini comme critère d’inclusion afin qu’il s’agisse d’affiches vraiment bien visibles pour les patients, qui attirent le regard.

2.4.

Mise en œuvre du recueil

Une affiche explicative de l’étude a été placardée en évidence sur l’un des murs dans les différentes salles d’attente avec à proximité une pile de questionnaires à remplir, présentée sur un porte bloc avec un stylo bille fourni et une boîte de recueil des questionnaires située à proximité de l’affiche, réalisée comme une urne avec une fente pour faire passer le questionnaire mais avec impossibilité

(32)

31

pour les patients de les reprendre.

Après avis auprès de la direction de la recherche clinique et de l’innovation du CHU de Rouen, cette étude ne nécessite pas l’attestation du CPP (comité de protection des personnes).

2.5.

Présentation du questionnaire et de l’affiche explicative

2.5.1. L’affiche explicative

L’affiche explicative annonçait qu’il s’agissait du travail de thèse d’une interne en médecine générale portant sur les affiches de prévention dans les salles d’attente des médecins généralistes. Il était demandé au patient de bien vouloir répondre à un questionnaire en précisant très clairement le caractère anonyme de ce questionnaire et la nécessité d’y répondre avec beaucoup de sérieux. (Voir ANNEXES : image 2)

2.5.2. Le questionnaire

Le questionnaire était constitué de 3 parties :

Une première partie sur les caractéristiques sociologiques des patients : sexe, âge, profession, milieu rural ou urbain.

Une seconde partie constituée de huit questions ouvertes sur les affiches de prévention :

-Que pensez-vous des affiches de prévention dans les salles d’attente ?

-Quels sentiments ces affiches évoquent-elles en vous ? (Frayeur, anxiété, gêne, curiosité, …)

-Quelle aide ces affiches vous apportent-elles pour prendre en charge votre santé ?

-Selon vous quel est l’impact de ces affiches sur votre comportement ? -Qu’aimez-vous ou qu’aimeriez-vous voir dans une salle d’attente ? -Que pensez-vous des informations qu’elles contiennent ?

-Que pensez-vous de l’idée de faire de la salle d’attente un lieu de prévention ? -Que pensez-vous de ce format d’informations par rapport aux feuillets ou flyers ?

(33)

32

Et enfin une troisième partie pour d’éventuels commentaires libres. (Voir ANNEXES : image 3)

2.6.

Analyse des questionnaires

Pour réaliser l’analyse des questionnaires, j’ai répertorié pour chaque question toutes les réponses obtenues. De manière assez naturelle, chaque question a correspondu à un thème et ainsi nous avons pu procéder à une analyse par réalisation d’un tableau thématique incluant et comparant les différentes réponses données par chacun des participants.

Pour plus de clarté, j’ai choisi de les présenter sous forme de liste détaillée par thème.

Il y a eu une double lecture initiale des réponses avec l’aide du Dr Raoult lors de la réalisation de l’étalonnage du questionnaire. Devant la présence de réponses courtes et claires, il y avait peu de place à d’éventuelles divergences sur

(34)

33

3.

Résultats

3.1.

Les données sociodémographiques.

3.1.1. Cabinets recrutés

Le recueil de données a été effectué de février à août 2017 sur ROUEN en

centre-ville (rive droite) dans la salle d’attente des docteurs Bourdon et Radiguet et dans la commune de PAVILLY dans la salle d’attente commune des docteurs Raoult, Etancelin, Mauri et Suitner.

3.1.2. Population obtenue

Au total, 62 questionnaires ont été remplis dont 26 en zone urbaine et 36 en zone semi rurale.

Il y avait 46 femmes contre seulement 16 hommes ayant répondu au questionnaire soit 74% de femmes et 26% d’hommes.

Les âges des patients s’étendaient de 11 à 75 ans avec une moyenne à 40 ans parmi les patients ayant bien mentionné leur âge. (8 patients n’avaient pas renseigné leur âge.)

Les professions des patients étaient très variées et seuls 5 personnes n’avaient pas renseigné leur profession et une personne avait répondu de manière illisible. (Tableau 1)

(35)

34

Tableau 1 : caractéristiques sociologiques des participants sur Rouen.

ROUEN

1 Femme retraitée âge non renseigné 2 Homme cordonnier âge non renseigné

3 Homme comédien 23 ans

4 Homme profession non renseignée 37 ans

5 Homme ingénieur 52 ans

6 Homme agent fonction publique 32 ans 7 Homme personnel de direction 51 ans 8 Femme chargée de tourisme 33 ans

9 Femme étudiante 11 ans

10 Femme étudiante 18 ans

11 Femme brocanteur 67 ans

12 Femme graphiste 32 ans

13 Femme professeur 27 ans 14 Femme principale de gérance 33 ans 15 Femme professeur 38 ans 16 Femme cadre marketing assurance 35 ans

17 Femme étudiante 22 ans

18 Femme pédicure podologue 32 ans 19 Femme psychologue 32 ans 20 Femme animatrice 27 ans 21 Femme sans emploi 45 ans 22 Femme profession non renseignée 69 ans

23 Femme retraitée 67 ans

24 Femme assistante maternelle 45 ans

25 Femme étudiante 21 ans

(36)

35

Tableau 2 : caractéristiques sociologiques des participants sur Pavilly.

PAVILLY

27 femme assistante communication 34 ans 28 femme enseignante 46 ans 29 femme infirmière 38 ans 30 femme mère au foyer 39 ans 31 femme réponse illisible 34 ans 32 femme laborantine 36 ans 33 femme étudiante infirmière 19 ans 34 femme responsable 49 ans 35 femme sans emploi 62 ans 36 femme Infirmière 36 ans 37 femme agent de maîtrise 30 ans 38 femme enseignante 38 ans 39 femme sans emploi 60 ans 40 femme aide comptable 53 ans 41 femme éducatrice sportive 51 ans 42 femme étudiante 13 ans 43 femme agent de production 36 ans 44 femme infirmière 23 ans 45 femme employée de bureau 40 ans 46 femme sans emploi 25 ans 47 femme auxiliaire de petite enfance 28 ans 48 femme éducatrice spécialisée 40 ans 49 femme responsable magasin 42 ans 50 femme aide à domicile 59 ans 51 homme en formation 33 ans 52 homme infirmier anesthésiste 57 ans

53 homme retraité 75 ans

54 homme retraité 71 ans

55 homme Cadre 59 ans

56 homme logisticien 35 ans

57 homme retraité âge non renseigné 58 homme retraité âge non renseigné 59 homme retraité âge non renseigné 60 homme profession non renseignée âge non renseigné 61 femme profession non renseignée âge non renseigné 62 femme profession non renseignée âge non renseigné

(37)

36

Graphique 1 : Histogramme de l’âge des participants

3.2

Analyse de contenu

3.1.3. Les points positifs des affiches rapportés par les patients

Il a été retrouvé que les affiches ont l’avantage d’attirer l’attention : « lors de l’attente, les yeux sont captés par ces affiches » et d’apporter une information claire et concise. Elles sont également jugées écologiques et hygiéniques par rapport à des flyers ou feuillets d’information.

Les affiches ont également l’avantage de ne pas poser le problème de la quantité contrairement aux brochures.

Pour certains, elles sont distrayantes : « cela me distrait », « le temps d’attente est rentabilisé » et même rassurante : « rassuré de voir qu’il y a pire ».

0 4 8 21 7 7 5 2 0 5 10 15 20 25 0 à 10 10 à 20 20 à 30 30 à 40 40 à 50 50 à 60 60 à 70 70 et plus n o m b re s d e p a rt ic ip a n ts

âges (en années)

histogramme de l'age des participants

(38)

37

3.1.4. L’impact des affiches sur les patients

« Ça peut aider », « toujours utile ». « Information nécessaire »

Les affiches sont un « outil de dialogue » avec le médecin traitant, elles permettent d’aborder certains sujets avec son médecin : « cela soulève un questionnement qui amène à en reparler avec le médecin », « me pousse à me renseigner davantage sur certains sujets ».

Elles permettent aussi d’obtenir des « numéros de téléphone utiles comme pour le centre anti poison, aide à l’arrêt du tabac, … ».

Il s’agit pour certains patients d’un « aide-mémoire ». Elles rappellent les dépistages à faires : « donnes des rappels ».

Les affiches de prévention permettent « une prise de conscience des risques » et une réflexion sur sa santé : « cela amène à une réflexion sur soi ».

Il ressort des questionnaires un constat d’utilité avec notamment l’apprentissage des règles hygiéno-diététiques : « bons gestes à avoir », « apportent de bons conseils à transmettre aux enfants ».

Cependant, certains patients ont répondu que les affiches de prévention exposées dans la salle d’attente n’apportaient rien ou que « leur impact était faible par rapport aux informations apportées par les médias (radio, presse et

Tv) », « aucune aide puisque très sommaire », « je n’étais pas conscient que ces affiches avaient un impact ».

3.1.5. Les sentiments provoqués par les affiches de prévention

Plusieurs sentiments ont été retrouvé dans les réponses des patients :

-un sentiment de « curiosité », les patients veulent être informés pour pouvoir prendre soins de leur santé et sont donc très intéressés par les affiches : « me donnent envie d’en apprendre davantage. » Ce sentiment est retrouvé très souvent, quasiment dans la totalité des questionnaires.

-un sentiment de « gêne » (sans plus de commentaires).

-de « l’anxiété » : « certains constats ou chiffres risquent d’inquiéter », « l’impression d’être plus malade avec l’envie de regarder ailleurs pour me changer les idées » ou encore « inquiétude sur la disponibilité des médecins ». Ce sentiment revient moins dans l’analyse des questionnaires.

(39)

38

-des « sentiments négatifs : agacement/ tristesse » décrit par certains. -un sentiment de « rassurance » et de « nécessité »

Mais également pour certains « aucun sentiment », aucune émotion particulière n’est suscitée par les affiches.

3.1.6. La salle d’attente comme lieu de prévention

Sur ce thème, la réponse est unanime : la salle d’attente est un lieu approprié pour faire de la prévention et donc exposer des affiches de prévention. Les réponses à cette question n’ont pas été très développées. « On a le temps de tout lire pendant l’attente, c’est le lieu idéal ».

3.1.7. Les points négatifs des affiches de prévention

Les informations contenues dans les affiches sont « trop limitées » et restent « trop générales », « déjà connues du grand public ».

Les affiches sont trop peu souvent renouvelées, « peu attrayantes » et donc perdent l’attention des patients : « penser à les changer de temps en temps ». D’autre part, selon certains patients « elles risquent d’inquiéter et finalement les gens vont préférer les ignorer ».

Il a été retrouvé, une « impression de propagande » par les affiches notamment vis-à-vis de l’allaitement et « elles risquent de faire culpabiliser ».

Et enfin, elles ne sont « pas adaptées pour les enfants ».

3.1.8. Les attentes des patients dans une salle d’attente La liste en revanche pour cette question fut très longue…

Vis-à-vis des domaines de prévention, il faudrait développer les thèmes de

« l’obésité », de la « contraception » et des « addictions (drogues, tabac, jeux) ». Il a été demandé aussi des affiches exposant « les résultats d’enquête avec des pourcentages et être tenu au courant des avancés de la science », des « bons conseils pour les enfants », plus de couleurs, des affiches humoristiques, un affichage présenté selon l’âge des patients, plus d’informations sur les maladies rares et le dépistage des cancers.

(40)

39

Beaucoup ont répondu qu’il faudrait exposer « plus d’affiches », les « renouveler plus souvent » et les « actualiser ». Les affiches devraient également être « plus grandes ».

Certains ont proposé l’installation d’un écran d’affichage électronique ce qui permettrait de faire passer plus d’informations et de les renouveler plus facilement.

Certains patients souhaiteraient des informations sur les lieux de don du sang, sur les événements locaux, sur le fonctionnement du cabinet et des liens vers des sites web intéressants.

Et plus anecdotique : du café, un aquarium avec des poissons, des plantes, de la musique, une solution hydro alcoolique à l’entrée de la salle d’attente, « le moins de promiscuité possible entre patients ou le moins de monde possible en salle d’attente » et des photos de paysage « pour penser à autre chose que la maladie ».

3.1.9. Les commentaires des patients

Les patients n’ont pas fait de commentaire sur le sujet des affiches de prévention. En revanche, dans les commentaires, j’ai pu retrouver des remerciements pour cette étude :

(41)

40

4.

Discussion

4.1.

Ressenti des patients vis-à-vis des affiches de prévention

4.1.1. Un intérêt pour l’information sur la santé

L’intérêt pour l’information à la santé est grandissant dans la population et c’est ce que cette étude confirme également. On retrouve toujours dans les

questionnaires les sentiments de curiosité et d’intérêt. Certains patients

expliquent même leurs envies de plus d’informations, plus de détails dans tous les domaines de la santé. Ils souhaiteraient découvrir des maladies rares, les avancées de la science dans le domaine de la santé.

Aujourd’hui, les patients souhaitent être acteurs de leur santé et prendre part aux décisions. On le constate d’ailleurs en consultation, les patients nous posent des questions sur les traitements choisis et remettent parfois en cause leur nécessité. Il en est de même pour les examens complémentaires, la vaccination ou encore l’alimentation.

4.1.2. Une ambivalence avec le sentiment d’anxiété

Quelques patients ont tout de même évoqué des sentiments négatifs comme la gêne, l’anxiété ou en tout cas ils se préoccupent d’un éventuel effet anxiogène sur d’autres patients. Malgré ces remarques, ces mêmes patients rapportaient également dans leurs questionnaires l’utilité et la nécessité des affiches de prévention. Il y a donc bien un effet anxiogène chez certaines personnes mais qui ne semble pas contrebalancer la nécessité de ces affiches. Cet effet négatif semble finalement acceptable pour les patients.

4.2.

Les biais de cette étude

Tout d’abord, le premier biais est que les affiches sont souvent exposées depuis plusieurs mois voire années et pas assez souvent renouvelées donc les patients y sont habitués ce qui explique parfois l’absence d’impact et d’émotion suscités. Un autre biais dans cette étude pourrait être d’avoir accepté aussi les réponses des patients qui sont du milieu médical mais à mon sens, ils restent avant tout des patients et leur ressenti compte également.

(42)

41

4.3.

Les avantages de la méthode

Le principal avantage de cette méthode est que les patients sont libres de leurs réponses. Ils peuvent écrire sincèrement leur ressenti sans la pression d’un interlocuteur face à eux.

D’autre part, grâce à l’utilisation du questionnaire, nous avons pu obtenir de nombreux volontaires car cela les occupent en salles d’attente et donc nous permet de recruter une population plus large qu’uniquement les patients qui auraient été volontaires pour un entretient face à face. Ainsi dans cette étude nous avons obtenu des personnes de tous âges et de toutes catégories socio-professionnelles.

Il faut également reconnaître la facilité de mise en œuvre du recueil avec cette méthode.

4.4.

Les points faibles de la méthode

Un inconvénient du questionnaire est que les questions peuvent être mal interprétées. Ce fut très rare mais certains patients ont répondu à côté de

certaines questions. Il n’y avait pas de lien entre la question posée et la réponse du patient…

Il y a eu aussi beaucoup de patients qui ont répondu aux questions en fonction de l’affiche présente face à eux au moment de remplir le questionnaire et non pas en pensant aux affiches de prévention de manière générale. « Affiche un peu vieille », « pas assez mise en valeur », « cette salle d’attente est sympathique ». Et enfin, l’écriture des patients est également un obstacle car certaines réponses étaient illisibles mais pour cela encore ce fut assez rare.

4.5.

Les difficultés pour les praticiens vis-à-vis de l’utilisation

des affiches.

Il semble que l’une des contraintes pour le généraliste soit la nécessité de renouveler souvent l’affichage dans la salle d’attente. Peut-être que le manque de renouvellement et le manque d’affiches s’expliquent par le peu d’affiches intéressantes proposées avec souvent des informations contenues limitées. Pour avoir un contenu plus intéressant et soustraire le problème du

renouvellement et du vieillissement des affiches, la solution pour l’avenir semble être les écrans télévisés diffusant des messages de prévention. C’est un

(43)

42

procédé qui se développe progressivement dans les cabinets médicaux. Il existe des sociétés qui produisent pour les professionnels de santé, des vidéos sans son permettant d’expliquer simplement les dépistages et des gestes de prévention :

prévention de l’AVC, dépistage des cancers, diabète, lavage des mains, calendrier vaccinal.

Une thèse sur les choix d’affichage des médecins généralistes dans les salles d’attente à Nice a été réalisée en 2017 par Julie Chaperon21. Dans son étude, elle

retrouve 8% de salle d’attente sans affichage et elle énumère les raisons rapportées par les médecins : l’absence d’impact, le manque de clarté faisant courir le risque d’une mauvaise interprétation, la barrière de la langue dans les cabinets recevant une population illettrée ou étrangère, le caractère inesthétique, la iatropathogènie et le caractère anxiogène.

4.6.

L’utilisation de la salle d’attente par les praticiens

La salle d’attente des médecins généralistes est bien utilisée comme lieu de prévention mais pas uniquement. On peut dire qu’il s’agit également d’un lieu « d’éducation » de la patientèle. En effet, on retrouve souvent des messages affichés comme : « merci de préparer à l’avance votre carte vitale », « merci d’éteindre vos téléphones portables ».

Certains praticiens cherchent aussi à créer une atmosphère relaxante avec des tableaux de paysages, une lampe d’ambiance, une plante.

Ou encore un lieu de vie social en exposant des annonces d’association sportives ou culturelles.

Il faut faire attention toutefois à ne pas faire passer ses idées par le biais de l’affichage. Cela est bien entendu interdit et répréhensible, ainsi que toute affiche à vocation commerciale.

4.7.

L’affiche, un outil non négligeable

L’exposition d’affiches de prévention selon moi permet de s’assurer de faire passer de manière constante et à tous les patients les mêmes informations. Je pense notamment au patient qui est suivi régulièrement depuis de longues années dont le médecin connait l’histoire et toute de sa famille et à qui il ne pense plus à parler de prévention.

(44)

43

Les affiches permettent aussi d’appuyer nos messages de prévention et les

conseils que l’on peut donner aux patients. Elles leur donnent plus de valeur. Par exemple, suite à la campagne contre les lombalgies communes : « contre le mal de dos, le bon traitement, c’est le mouvement », les patients acceptent mieux ce conseil.

Aujourd’hui, les patients ont un libre accès aux informations médicales via internet, les affiches permettent aux médecins de choisir l’information qu’ils souhaitent délivrer aux patients.

(45)

44

5.

Conclusion

Finalement, le ressentis des patients est assez ambivalent vis-à-vis des affiches de prévention avec d’un côté, une sensation de nécessité, d’utilité avec de la curiosité pour l’information médicale et de l’autre, un sentiment d’inquiétude. Ce qui est assez bien résumé avec la réponse d’un des patients : « utiles pour informer mais un peu angoissantes ».

On peut se demander tout de même si cet effet anxiogène n’est pas lui-même nécessaire pour amener le patient à justement prendre d’autant plus soin de sa santé…

Pour finir, la salle d’attente idéale au vu de toutes ces informations me semble être un lieu de prévention via quelques affiches ou au mieux un écran diffusant des messages de prévention. Il y doit y avoir bien sûr un panneau avec

l’affichage obligatoire mais également, des éléments permettant aux patients de penser à d’autres choses.

(46)

45

BIBLIOGRAPHIE

1) Flajolet A. La prévention, définitions et comparaisons, ministère de la santé, de la

jeunesse, des sports et de la vie associative ; 2008, page 1. Disponible sur internet: http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/annexes.pdf

2) Charte d’Ottawa pour la promotion de la santé, OMS 1986, page 1.

3) Magali Beffy, Romain Roussel, Julie Solard, Myriam Mikou et Carine Ferretti, Les

dépenses de santé en 2015, Résultats des comptes de la santé, 2016, page 18.

4) INPES. Baromètre santé médecins généralistes 2009, page 73, disponible sur

internet : http://www.inpes.sante.fr/Barometres/Barometre-sante-medecins-generalistes2009/prevention-EPS-ETP.asp

5) Rapport du comité Cordier, stratégie nationale de santé, juin 2013, page 56, disponible sur internet: http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/rapport-cordier-SNS-sages.pdf

6) Loi n°2009-879 du 21 juillet 2009, Journal officiel de la république française, 2009,

article 36.

7) Jean-Claude Etienne, Christian Corne, Les enjeux de la prévention en matière de

santé, JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, 2012, page 5.

8) Arrêté du 25 juillet 1996 relatif à l’information du consommateur sur

l’organisation des urgences médicales disponible sur internet :

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000745010 &categorieLien=cid

9) Code de la santé publique - Article R1111-21, disponible sur internet :

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI0000202 46508&cidTexte=LEGITEXT000006072665&dateTexte=20170211&oldAction=re chCodeArticle&fastReqId=1141731646&nbResultRech=1

10)Loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés

(47)

46 11)Décret n°79-638 du 27 juillet 1979 N° 79-638 DU 27 Juillet 1979 fixant les

modalités de l'information des clients des adhérents des centres de gestion agréés disponible sur internet

12)Stefani F. informations dans la salle d’attente des médecins, conseil national de

l’ordre des médecins ; 2000 disponible sur internet

13)Diana Derval, Wait marketing, communiquer au bon moment, au bon endroit, 2006,

édition d’organisation EYROLLES, page 48.

14)Cegedim Strategic Data, corrélation entre la campagne de prévention du cancer du

col de l’utérus en salle d’attente et le nombre de patientes vaccinées, 2009.

15)Ward K, Hawthorne K, Est-ce que les patients lisent des affiches de promotion de la

santé dans la salle d’attente ?Une étude dans une pratique générale. Br J Gen Pract. 1994, 44 : 583-585.

16)THOMAS, F. (1997). Un corpus d'affiches d'éducation à la santé sous la loupe d'une

analyse sémio-pragmatique : dispositif de prévention, dispositif de persuasion ? Images de la santé, 100 ans d'affiches d'éducation pour la santé, 1.

Réflexions et enjeux, 19-29.

17)VULBEAU Alain, Les images de la prévention, Informations sociales CNAF, 2010,

page 142.

18)Haute autorité de santé, Education thérapeutique du patient, comment la proposer et

la réaliser ? Recommandations de 2007, page 26, disponible sur internet

19)Gignon M, Idris H, Manaouil C, Ganry O. The waiting room : vector for health

éducation ? the general practitioner’s point of view. BMC Research Notes. 2012 ; 5(1) :511.

20)Preston MA, Baranowski T, Higginbottom JC, Orchestrating the points of

community intervention : enhancing the diffusion process.Int Quart of Community Health Educ. 1988, 9 : 11-33. 10.2190 / HHFG-MK7C-HAN7-0EYW

21) Julie Chaperon. Facteurs influençant l’affichage en salle d’attente des cabinets de médecine générale : enquête quantitative auprès de 50 médecins généralistes niçois. Médecine humaine et pathologie. 2017.

(48)

47

ABREVIATIONS

OMS : organisation mondiale de la santé

DREES : Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques

CSBM : Consommation de soins et de biens sociaux (représente la valeur totale des biens et

services de santé : transports, soins ambulatoires, médicaments, etc.)

PMI : Protection maternelle et infantile

ARS : Agence régionale de santé

INPES: Institut national de prévention et d’éducation pour la santé

InVS : Institut national de veille sanitaire

Eprus : Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires

CESE : conseil économique, social et environnemental

CHU : centre hospitalier universitaire

(49)

48

ANNEXES

Image 1 : La prévention de la mort subite, provenant du site web de l’association Naitre et vivre : http://naitre-et-vivre.org/ressource-min/commander-affiches-depliants/

(50)

49

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(52)
(53)

52

RESUME

Introduction : De nos jours, la prévention constitue un objectif fondamental pour les médecins généralistes et pour les y aider les affiches de prévention sont reconnues comme étant un moyen très efficace. Hors certaines salles d’attente en sont dépourvues pour plusieurs motifs dont la crainte d’un effet anxiogène pour les patients.

L’objectif de cette étude est de rechercher si cette crainte est réellement présente en évaluant le ressenti des patients vis-à-vis des affiches de prévention. Cela dans l’intention d’aider les médecins généralistes dans leur devoir de prévention. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative reposant sur des questionnaires à questions ouvertes laissés à disposition des patients dans les salles d’attente de deux cabinets de médecine générale de Février à Aout 2017, l’un situé à Pavilly et l’autre en centre-ville de Rouen.

Résultats : Les sentiments principalement retrouvés sont la curiosité avec un besoin d’être informé, l’anxiété, la tristesse ou l’agacement mais également pour certains la rassurance et la nécessité.

Conclusion : Finalement, les patients semblent plutôt ambivalents avec

effectivement un effet anxiogène retrouvé mais contrebalancé par un sentiment d’utilité et de nécessité de ces affiches.

MOTS-CLES :

Figure

Tableau 1 : caractéristiques sociologiques des participants sur Rouen.
Tableau 2 : caractéristiques sociologiques des participants sur Pavilly .
Graphique 1 : Histogramme de l’âge des participants

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