• Aucun résultat trouvé

2 - Chronique (1924)

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "2 - Chronique (1924)"

Copied!
14
0
0

Texte intégral

(1)

CHRONIQUE

GRANDE-BRETAGNE .

Tuc BRiTsir COMMITTEE . — As reported by Sir Paul Vinogradoff at th e May meeting of the U . A . I . the British Academy lias formed two com-mittees to control and direct work in Britain on medieval Latin . The on e is dealing with documents posterior to 1066 ; the second is collaborating with the other national committees towards the augmented and revise d Du Cange . This latter committee, presided over by Sir Paul Vinogradoff and composed of Messrs Baxter, Coulton, James, Lindsay, Lowe, Onions , Plummer and Watson, met at Oxford on 17 th May . There was a full and careful discussion of the problems to be faced ; most cheering wa s the fact that already a goodly number of collaborators had been enliste d for the reading and excerption . Since then several more have been enrolled . Any in Britain willing to share in the dépouillement shoul d communicate with Sir Paul Vinogradoff (for legal documents), or (fo r literary) with Professor Baxter .

The other committee, consisting of Sir Henry Maxwell-Lyte, K . C . B . (Chairman), Sir Israel Gollancz, Professor Tout, Messrs Gilson, Little , Page, Whitwell, and Johnson (Secretary), has undertaken to prepar e a Dictionary of Medieval Latin from British sources between the Nor -man Conquest and A . D . 1600 . Those who are willing to help are invi-ted to write to the Secretary (W C . Johnson) at the Public Record Office, Chancery Lane, London, W . C . 2, stating what texts they wish to read . Instructions and slips will be provided by the Committee .

J . H . B .

CATALOGNE .

Publications récentes : Batlletí de la Biblioteca de Catalunya , 1918 . 1919 : Pere Pujol i Tubau, El Manuscrit de les Homilies de San t

Gregori de la Catedral de Barcelona . L ' archiviste de chapitre de l a

Seu d'Urgell, auteur de maints articles qui ont un intérêt tout particu-lier pour leBulletin Du Cange, yfait une étude remarquable sur ce bea u manuscrit écrit en onciales . Nous laissons de côté ce qui se rapporte à

(2)

128

CHRONIQUE .

l'époque assez discutée du manuscrit (à notre avis, l'auteur a pleinement

raison de l'assigner au vnz e siècle) et â sa paléographie . Il suffira de

noter ici l'intérêt de la langue barbare de son scribe, « plus expert

cal-ligraphe qu'humaniste

n . —

Le

même Butlletz

nous apprend que la

col-lection

des « Sacrae Cathaloniae Antiquitatis Monumenta

a

du célèbre

historien et érudit catalan du xvuxe siècle le P . Jaume Pasqual, abb é

prémontré de Bellpuig de les Avellanes, vient d ' enrichir le fonds de l a

Bibliothèque de l'Institut d'Estudis Catalans

(Biblioteca

de Catalunya ,

ms . 729) . Les onze tomes dont elle se compose et qui étaient

de-meurés, jusqu'à présent, presque inconnus, constituent un recueil d e

la plus haute importance pour l'histoire politique et religieuse de l a

Catalogne . Les transcriptions de plusieurs documents, malheureusemen t

perdus ou égarés, devront être prises en considération par les

rédac-teurs du Dictionnaire du latin médiéval .

Recull de Documents i Estudis

(I, fasc . III, p . 193-216) : F . Valls

Ta-berner,

Notes per a la historia de la /amilia comtal de Barcelona . A

remarquer la transcription soignée de quelques chartes latines des x° e t

xi° siècles .

Butllettt de dialectologia catalana, 1922 (p . 34-53) : A .

Griera,

A fir o-remànie o ibero-romànic?

Dans le but de vouloir fixer deux courants

historico-culturaux qui auraient conditionné la formation des langue s

romanes de la péninsule ibérique, c'est-à-dire un courant afro-espagno l

(avec le portugais et l'espagnol) et un autre gallo-român (avec la langu e

catalane), l'auteur se base, entre plusieurs raisons, sur le lexique de s

différents peuples ibériques . L'historien du latin médiéval y pourra

uti-liser certainement quelques indications .

Institut d'Estudis Catalans . Anuari MCMXV-XX

(p .

2-84) : L .

Nicola u

d ' Olwer,

L'Escola poètica de Ripoll en els segles X-XIII . C

' est toute un e

école poétique inconnue qu'on fait connattre avec la publication de

81 textes comprenant 2,001 vers, dont 45 et 1,357 respectivement

iné-dits . — A propos de la Chronique de l '

Anuari

(p . 869-871), il faut fair e

mention des comptes-rendus de M .

Francese

Martorell sur

Burnam ,

Palaeographia Iberica

(fasc . II, Paris, 1920) et Clark,

Collectanea h is -panica

(Paris, 1920), avec des corrections faites aux transcriptions d e

quelques vieux documents latins publiés en même temps en reproduction

photographique .

FRANCE .

En procédant à un nouveau classement des papiers conservés

dans les archives du secrétariat de l'Académie des Inscriptions e t

Belles-Lettres, M . Fr . Renié a trouvé inscrite sous le n° 6 une

Notic e

(manuscrite)

de mots qui manquent au Glossaire de Du Cange,

par

(3)

CHRONIQUE . '12 9

M . Arcère, prêtre de l ' Oratoire . Cette notice n 'est pas datée ; mais l 'auteur, qui fut correspondant de l'Académie des Inscriptions, a, en plu -sieurs endroits, renvoyé à des ouvrages ou à des mémoires qui ont été écrits ou publiés avant l' année 1772 . De plus, la notice d 'Artère port e sur la couverture un titre écrit de la main méme de l ' abbé Louis Dupuy , qui, mort à Paris le 10 avril 1795, fut secrétaire perpétuel de l'Acadé-mie du 21 décembre 1772 à la fin de 1782, époque où, démissionnaire , il eut pour successeur Joseph Dacier . Ces données permettent de placer l e dépôt de la notice manuscrite entre 1772 et 1782, sans q u ' il soit possibl e d' en indiquer la date avec plus de précision .

Pensant que je pourrais, en lisant ce manuscrit, trouver quelques ren-seignements utiles à la refonte projetée du Du Cange, M . Fr . Renié — et je l ' en remercie — a bien voulu, avec l'autorisation de notre Secrétair e Perpétuel, mettre à ma disposition le travail où Arcère a offert à « Mes-sieurs de l ' Académie des inscriptions et belles-lettres n ce qu ' il appell e

modestement sa « petite cueillette n .En l ' examinant de près, il apparaî t d ' abord qu'on ne peut espérer y rencontrer rien d'utile à notre dessein ; car les lectures d ' Artère embrassent une période qui va du xu° a u xv° siècle, et ses glanures sont, à peu près toutes, extr aites de charte s appartenant à l ' Aunis et à la Saintonge . De plus, ce mémoire, soumis , quand il fut déposé, à l ' examen d ' un membre de l 'Académie, n'a pas paru, à cette époque, digne de retenir l'attention de ce corps savant , parce que (le rapporteur l'a constaté) presque toutes les trouvaille s d ' Arcère étaient rendues inutiles par la nouvelle édition de Du Cange , duc à dom Carpentier ; d'ailleurs, l ' auteur le reconnaissait implicite -ment lui-même, puisqu'il avouait loyale-ment n'avoir entrepris so n travail qu ' en vue de combler les lacunes existant dans le Glossaire d e Du Cange, première et seconde édition en cinq volumes . Néanmoins , le jugement du commissaire de l 'Académie paraîtra un peu sommaire ; car, s ' il est vrai que la plupart des mots relevés par Arcère dans se s lectures figurent bien dans l ' édition due à Carpentier, il n'est pa s moins vrai qu' ils n ' y figurent pas tous avec certains sens signalés pou r la première fois par le prêtre de l ' Oratoire . Sans doute, le domain e défriché par ce modeste savant est en dehors de celui sur lequel nou s devons faire porter nos recherches ; mais les savants qui poursuivron t notre oeuvre et qui sortiront des limites que nous nous sommes tracée s

t

r ouveront quelque profit à consulter la notice d'Artère, riche en terme s empruntés aux chartes et aux cartulaires et relatifs surtout aux marai s salants et à beaucoup d ' usages locaux concernant surtout l ' Aunis et l a Saintonge, quelquefois aussi le Poitou .

— D ' un intérêt plus immédiat sera pour notre entreprise le mémoir e (actuellement sous presse) de M " ° Jeanne Vielliard sur le latin des chartes

(4)

130

CHRONIQUE .

mérovingiennes . Ce travail, qui a valu à l ' auteur d ' ètre inscrite en tète de la liste des élèves de l'Ecole des Chartes nommés archivistes paléo-graphes en 1924, est une étude grammaticale consciencieuse et solid e portant sur la phonétique, la morphologie et la syntaxe du latin méro-vingien, tel que nous le font connaître les chartes de l'époque . Nous e n rendrons compte quand l'impression en sera achevée, ce qui ne tarder a guère .

ITALIE .

RELAZIONE DEI LAVORI PEL DIZIONARIO MEDIEVALE . — Diamo principi o alla cronaca d ' Italia, stampando la Relazione dei lavori pel Dizionario

medioevale compiuti nel Triennio 1920-23, presentata dal Comitato

ita-liano del Dizionario nella seduta del 9 decembre 1923 all' adunanz a pubblica del R . Istituto veneto di Scienze, Lettere e Arti . Essa riassum e l'opera del Comitato italiano ed è uno dei documenti più notevoli per l a

storia del nuovo Du Cange .

RELAZION E

DEI LAVORI PEL DIZIONARIO MEDIOEVALE COMPIUTI NEL TRIENNIO 1920-23 .

Or fa circa quattro anni, nella seduta del 22 febbraio 1920, il nostr o Istituto prendeva in considerazione una proposta del suo attuale vicepre-sidente Vincenzo Crescini, anche a nome dei membri effettivi Lazzarini , Medin, Tamassia, cui primo era balenata l'idea, e procedeva in sedut a privata alla nomina di una Commissione di cinque membri, la quale , poichè il « Ducange n è monumento più particolarmente francese, s i accingesse a compierlo nei riguardi dell' Italia con la preparazione pe r ora e la publicazione a suo tempo di Supplementa Italica Glossari

Ducan-giani . È lecito oggi rivolgersi indietro a guardare il cammino percors o

e la non inutile fatica .

L'iniziativa dell' Istituto fu partecipata al publico degli studiosi ne l luglio del 1920 con una circolare latina firmata dal presidente Catellan i la quale, riprodotta nel Bollettino ufficiale del Ministero dell' Istruzion e (anno XLVII, vol . II, n . 41, 7 ottobre 1920) raccolse buon numero d i adesioni e di plausi . Ricordiamo la « Rivista di Cultura a diretta d a Cesare De Lollis, nei fascicoli del 15 giugno e del 15 novembre 1920, i l « Bollettino di Filologia classica a diretto da Luigi Valmaggi, de l novembre 1920, la « Bibliofilia a dell' AprileMaggio 1921 . Nella circo -lare l ' Istituto dichiarava di voler riprendere con le dovute ragioni de i tempi il piano del padovano Andrea Gloria nella sua Proposta cli u n

(5)

CHRONIQUE .

13 1

glossario latino-barbaro e volgare d' Italia nel medioevo (Rivista periodic a

dei lavori della R . Accademia di Scienze, Lettere ed Arti in Padova , XXV, 1875, p . 91-155) : annunziava l' avvenuta nomina di una apposit a Commissione nelle persone dei prof. Crescini, Lazzarini, Medin, Tamas-sia, Ussani : invitava gli studiosi a mettersi in relazione con essa per l a raccolta metodica del materiale lessicale che potesse servire alla prepa-razione di un supplemento italiano al Ducange-Favre per la latinità degl i anni che vanno dal 476 al 1321, cioè dalla caduta dell ' impero romano alla morte di Dante . Tra i volonterosi che risposero all' appello, si pro -cedè a mano a mano alla distribuzione e all ' assegnazione del lavoro . CosI al prof. Giovanni Prada venne affidato lo spoglio delle elegie di Massimiano, al sig . Vittorio De Zanche lo spoglio del Sacramentarium

Leonianum, alla dottoressa Maria Citati quello della Historia Troiana d i

G nido della Colonna, al dott . Vittorio Fainelli lo spoglio del Codice Diplomatico Veronese .

Di questi e di altri argomenti trattati in una seduta della Commission e tenuta sotto la presidenza del Crescini il 18 marzo 1921, fu data pubblic a comunicazione all ' Istituto : e la relazione è stampata negli atti dell' annata (p . 26 sgg .) . In quella seduta la Commissione prendeva in esam e anche una comunicazione del prof . Gaetano de Sanctis rappresentante italiano presso la Union académique internationale . Questi informava che una iniziativa in qualche modo analoga alla nostra era stata pro-pasta e accettata nella prima sessione di quel corpo scientifico interna-zionale tenuta a Bruxelles i giorni 26-28 maggio 1920 . Differenze tra le due iniziative : una maggiore estensione cronologica e territoriale dell ' o -pera disegnata dalla Union che abbracciava la Latinità medievale in tutta la sua estensione geografica e fino al 1500 : per converso una minore estensione lessicale in quanto essa mirava essenzialmente a com-piere il Ducange come glossario tecnico delle Antichità medievali . L a Commissione propose dunque all' Istituto e l'Istituto accettò senza obie-zioni di mantenere distinta la propria iniziativa, salvo a coordinarla, pe r ragioni pratiche e di doverosa cortesia internazionale, con quella dell a

Union . Non potendo infatti l'Union con ogni verisimiglianza fare

asse-gnamento in Italia su altri collaboratori che quelli stessi dell ' Istituto , l ' ostilità di questo avrebbe avuto per effetto il fallimento dell ' impres a internazionale . Queste deliberazioni furono rese di pubblica ragione dal l ' I-stituto e comunicate ai corpi scientifici italiani e stranieri .

Se non che la iniziativa internazionale si venne rapidamente acco-stando alla nostra . Nella terza sessione annuale della Union (26-27 mag-gio 1922) veniva deliberato di segnare i limiti del dizionario tra il 50 0 e una data intorno all' undecimo secolo da determinarsi paese per paese : cosicchè veniva eliminata dal programma internazionale una assurdità

(6)

132

cxaoalQu .E .

così grave per noi, come quella che, fissando il limite ad quern

al 1500 ,

voleva includere nel medioevo il Rinascimento . Ancora . L ' Union veniv a nell' idea di registrare non più i soli termini tecnici della latinità medie -vale, ma tutto il tesoro linguistico, come era il nostro intento . Cred è dunque uno dei delegati italiani presenti a quella riunione poter dichia-rare di ritenere che l'Istituto non avrebbe avuto difficoltà a intenders i oramai con l'Union .

Di fatti nell' imminenza di una seduta del Comitato internazionale de l Dizionario che era stata stabilita per il gennaio 1923 a Parigi, l'Istituto , il quale nel successivo ampliarsi dei suoi lavori aveva aggiunto alla su a originaria Commissione il socio Leicht e i proff. Ermini e Silvagni, d i concerto col Ministro della P . Istruzione e con le R . Accademie dei Linee i e di Torino, designava a rappresentante italiano il suo socio prof. Vin-cenzo Ussani : e questi vi sosteneva in quell ' adunanza l'e ragioni e con-siderazioni della Commissione nostra e vi veniva incaricato di un pian o generale da presentarsi al Comitato internazionale in un convegno pros-simo indetto a Bruxelles per i giorni 16-18 aprile in occasione dell a quarta sessione della Union .

Il piano, previe intese con i colleghi della Commissione sanzionate i n un verbale del 9 aprile, fu dal rappresentante dell' Istituto effettivamente presentato e illustrato a Bruxelles . I resoconti di quelle due riunioni d i Parigi e Bruxelles sono pubblicati, e in quello dell ' aprile è riportata pe r intero la relazione italiana che servì di base alla discussione . Per rias-sumere qui brevemente le conclusioni, basterà dire che a dizionario nor-male della latinità classica fu scelto il nostro Forcellini-De

Vit,

del qual e il dizionario medievale si presenterà come continuazione ; che la divi-sione della schede in sei categorie (ortografia, morfologia, prosodia , sintassi, etimologia, semasiologia) proposta da noi fu in massima accet-tata ; che dei cinque saggi di spogli deliberati per gennaio 1924 un o veniva affidato a noi . Possiamo aggiungere che il nostro rappresentante , a ciò debitamente autorizzato dalle nostre deliberazioni del 9 aprile , sollevò la questione della proprietà delle schede preparate da ciascun a nazione, della futura direzione del dizionario, e del futuro luogo d i stampa, tutte cose a cui non è giusto che l'Italia a priori rinunzi . E s i risolvè che le schede, munite di un debito segno di riconoscimento, re-stino di proprietà del paese di origine che a lavoro finito potrà ritirarle , che la scelta del futuro direttore o dei futuri direttori sia riservata, e riservata quella del futuro editore da farsi in base alla offerta più vantag-giosa che verrà fatta dagli editori delle nazioni associate .

Se questa attività fu svolta dalla nostra Commissione all' estero, no n minore fu l ' attività, per così dire, all' interno, sebbene questa in seguit o agli stabiliti rapporti internazionali abbia dovuto subire quest' anno una

(7)

CHRONIQUE .

1.3 3 modificazione . Infatti, avendo il Comitato internazionale stabilito nella seduta del passato gennaio che, per evitare inutili reduplicazioni d i lavoro, nel gennaio venturo 1924 i comitati nazionali dovessero

prepa-rare l' elenco dei testi editi e inediti che ciascuno di essisi apparecchiava a spogliare nell ' interesse dell' opera comune, dell' elenco dei testi italiani il Ministro in data 24 marzo 1923 espressamente incaricava la nostr a Commissione, affidandone ufficialmente la presidenza al Crescini e aggiun -gendovi su proposta della Accademia dei Lincei il prof . Pietro Fedele . E la Commissione credè di procedere a una divisione del lavoro, per cas i dire, secondo le materie, distinguendo i testi da spogliare in quattr o categorie : testi letterari, testi storici, testi giuridici, testi agiografici . Dì compilare l ' elenco dei testi storici fu incaricato il prof. Fedele, di quello dei testi giuridici il prof . Leicht, di quello dei testi letterari i l prof. Ermini . Per i testi agiografici la Commissione credè di rivolgers i all ' opera di persona estranea, ma indubbiamente competente . E s i giovd dell' opera di mons . Francesco Lanzoni di Faenza . I quattro elen-chi, in forma di quattro schedarii, sono già in possesso dell ' Istituto, e non è a dire, come essi, anche a prescindere dalla ragione per cu i furono composti, rappresentino oggi una bibliografia quanto mai prege-vole della latinità medievale italiana .

Possiamo aggiungere, sebbene la cosa non rientri nell' attività uffi-ciale della nostra Commissione e dell ' Istituto, che per iniziativa d i parecchi studiosi, e in maggioranza membri della Commissione, è uscit o a Bologna nel corrente anno il primo volume dei Nuovi studi medieval i che vogliono continuare pur nel titolo l ' opera data alle lettere medieval i dal compianto Novati . Nel programma del periodico dettato dal nostr o Crescini è fatta esplicita menzione della importanza che i collaboratori del nuovo periodico intendono riconoscere agli studi del Latino medie -vale, e la composizione stessa del primo volume è prova che a quel pro-gramma sarà tenuta fede . Specialmente rivolti i Nuovi studi alla lette-ratura medievale, saranno per quel che riguarda il Latino, ottim o complemento al

Bulletin

che dall ' anno venturo (1924) vedrà la luce a Parigi a cura del Comitato internazionale del Dizionario e sarà rivolt o particolarmente alla lingua .

Resterebbe ora a dire dei mezzi con i quali si affronterà la grav e impresa . E qui il discorso è men ricco di successi ma deve registrar e note relativamente più liete che non per il passato, quando l'impres a nostra pareva abbandonata alle sole forze dell' Istituto . Ora modificat a e trasformata, come è degli organismi vitali, dalle circostanze stesse i n cui si è venuta svolgendo, essa è diventata nazionale, pur restando da l Governo e dalle Accademie sorelle affidata principalmente a noi ch e primi in Italia ne avemmo l 'idea . Ma il rappresentante del nostro Istituto,

(8)

134 CHRONIQUE .

il quale era particolarmente designato per il vocabolario del medioevo , si incontrava a Bruxelles con i rappresentanti e i tecnici dei Lincei e d i Torino, senatore Calisse, prof . Gaetano De Sanctis e prof. G Q . Gigliol i particolarmente designati per altre imprese internazionali : la Form a

Imperii, i supplementi al Corpus Inscriptionunz Latinarunz, la raccolt a

delle ceramiche antiche (Corpus Vasorurn) . In quella occasione

i

rappre-sentanti delle diverse imprese e delle diverse Accademie italiane, pur restando ciascuno nei limiti del proprio mandato, credettero di dove r procedere sempre come un collegio di fatto, se non de iure, ad evitare che da taluno di loro, meno informato delle altre iniziative, potesser o esprimere sul conto di queste giudizi diversi da quelli del rappresen-tante particolarmente indicato . E questi contatti efficaci si sono mante-nuti anche dopo, specialmente nelle sollecitazioni che da ciascuno d ' ess i e da tutti insieme furono rivolte al Ministro dell ' Istruzione perchè l o Stato stabilmente assegnasse alle imprese con le quali l'Italia partecipa alla Unione Internazionale una somma annua la quale consentisse a i rappresentanti nazionali nei convegni con i rappresentanti stranieri un a certa libertà di azione, previa una intesa tra i rappresentanti nazional i stessi nei rispetti delle varie esigenze . Frutto di tali sollecitazioni, appog -giate da quelle che venivano ufficialmente dalle Accademie, è stato u n recente decretolegge col quale nel bilancio passivo del Ministero dell ' I struzione a partire dall' esercizio 19232ù sono stanziate L . 100 .000 an -nue per le imprese della Unione Accademica internazionale . Rappresen-tanti designati dalle Accademie italiane ad essa iscritte devono radunars i al più presto, per costituirsi in un collegio questa volta de iure, dett o Unione Accademica Nazionale, e procedere alla divisione dei fondi, ch e dovrà essere fatta al più presto, perchè appunto in gennaio è indetta a Parigi la riunione del Comitato internazionale del vocabolario, e all ' or -dine del giorno è la misura della somma con la quale ciascun paese s i propone di partecipare all' impresa .

La quale, sorta qui da noi a Venezia prima che ne venisse notizia d a fuori e inseritasi in quella dell ' Unione Internazionale Accademica, con -temporanea o di poco posteriore, la Commissione vostra, se la fiduci a vostra, chiarissimi colleghi, la sorregga, si propone di condurre innanz i per la sua parte con fermezza di propositi, certa di rendere non solo u n servigio agli studi, ma anche di concorrere a ristabilire nella sua realt à vera quella che fu la importanza nella civiltà del medioevo di quest a nostra Italia, giardino dell' Impero e sede della Chiesa .

Venezia, 9 decembre 1923 .

Vincenzo Cnrscien, presidente, Filippo Emma, Pietro FEDELE ,

Vittorio LAllAIIINI, Pier Silverio LEicirr, Antonio MEnIN,

(9)

CHRONIQUE . 13 5 Nuovi STUDI MEDIEVALI . —Nella relazione sopra stampata è fatta men

-zione dei Nuovi studi medievali, dei quali un gruppa di studiosi italian i ha intrapreso la pubblicazione, riprendendo l'opera dell ' illustre e com-pianto Francesco Novati . E' uscita nel 1923, editore Zanichelli, a Bologn a

la prima parte del volume I : la parte seconda sarà uscita, quando quest o fascicolo vedrà la luce . La redazione è composta in gran parte degl i uomini stessi che sono nel Comitato del Dizionario medievale : cioè d i Vincenzo Crescini, Filippo Errnini, Pietro Fedele, Pietro Silverio Leicht, Ezio Levi, Luigi Suttina, Vincenzo Ussani . 11 programma, preposto all a prima parte, è stato dettato dal Crescini : « Soprattutto ricomporre nell a storica armonia, per cui si compiono e rischiarano a vicenda, la lette ratura latina, svoltasi, ricca e varia, secondo spiriti e atteggiamenti con -formi all ' età di mezzo, e le letterature, che, nell' ambito neolatino, dall a stessa età rampollarono, fresche di giovinezza, primavera dell' Europ a rinnovellante . » ll sommario della prima parte è questo :

Articoli :

Vincenzo CRESCINI, PIogranrnza . — N . TAMASSIA Q V . USSANI ,

Epica e Storia in alcuni capitoli di Agnello Ravennate . — Ezio Lavi ,

Sulla cronologia delle opere di Maria di Francia . — Vincenzo Car -SCINI, Il discordo plurilingue di Rambaldo di Vaqueiras .

Aneddoti

P . S . LEICHT, 7raditio puellae . — PaoloD ' ANCONA,Di alcune

Au

-razioni medievali di Marzo Ventoso . — FlaminioPELLEGRINI,La can -zone d'amore di Guido Guinicelli . — DanteBIANCHI,Jacopo d'Acqui . — Angelo 1MONTEVEIIDI, Per un verso della contessa di Dia . —

Vin-cenzo CnESCINI, Postille .

Bihliografie :

V . ToDEsco, Lingua e letteratura catalana . — Filippo ERnnNI , Letteratura latina del M . E. —Aldo Ricci, Letteratura Anglosas-sone . — L . LIMENTANI, Storia della filosofia medievale . — P DAN -coNA, Storia dell 'Arte . — P . S . LEICHT, Storia del diritto Italiano .

Notiziario :

Il dizionario del latino del Medioevo . Onoranze a V. Crescini e d a Pio Rajna .

(10)

136

CHRONIQUE .

UNION ACADÉMIQUE INTERNATIONAL E

V e

SESSION ANNUELLE (1924)

COMITÉ CENTRAL DU « DICTIONNAIRE DU LATIN MÉDIÉVAL D (Rapport adopté par

l ' U .

A . I . clans la séance du 15 mai 1924 . )

La Commission, formée par le Comité central et les délégués qui s ' y étaient adjoints, a tenu sa séance le lundi 12 mai, à 14 heures et demie , sous la présidence de M . Pirenne, représentant de la Belgique .

Assistaient à la réunion : MM . d ' Alos, Armstrong, Baxter, Eitrem , Goelzer, I-Iomolle, Jespersen, Nicolau d' Olwer, Pàrvan, Pirenne, Sal-verda de Grave, Ussani, Vinogradoff et Vulié .

Question du o Bulletin D .

Au nom du Comité de rédaction, M . Goelzer présente, en épreuves , le premier fascicule de l'Archivum (Bulletin Du Cange . Il propose d'adres -ser une lettre-circulaire, laquelle -serait encartée dans le fascicule, à tou s les Comités nationaux participant à l' entreprise, pour solliciter la col-laboration des savants de tous pays et pour les prier de ne pas attendre le dernier moment pour faire leurs communications . — Adopté .

— M . le Président pose la question du prix de l','chivu,n . On fixe d'un commun accord l'abonnement annuel à 25 francs français . Comm e c'est l'usage, les auteurs d'articles auront droit, sur leur demande, à 25 exemplaires de tirages à part .

— On décide, en vue de la propagande, que le premier fascicule ser a tiré à 1,000 exemplaires . On décide aussi que les Instructions techniques seront clichées, de façon à ce que des tirages successifs soient possible s au fur et à mesure des besoins . Pour le moment, ces Instructions seront tirées à 1,000 exemplaires, qui seront partagés entre les différent s

Comités nationaux .

État des travauxdu « Dictionnaire D .

M . le Président prie les représentants de chaque nation de bie n

(11)

CHRONIQUE .

13 7 — M . Pirenne commence, au nom de la Belgique, et il dit que certain s membres de son Comité national prévoient de grandes difficultés, si l 'o n exige de tous les collaborateurs immédiats la rédaction de fiches proso-diques . MM . Ussani, Goelzer et Salverda de Grave croient qu ' on exa-gère peut-étre ces difficultés et qu'il suffira de confier le dépouil-lement des versificateurs à des collaborateurs compétents .

— M . Pirenne annonce que le Comité national belge a une subventio n annuelle de 5,000 francs accordée par le gouvernement, à laquell e s ' ajoute une somme de 10,000 francs due à la Fondation universitaire . Il annonce aussi que le Comité belge comprend MM . Berlière, Delehaye , de Wulf, Pirenne, Thomas, Vercoullie, Waltzing, Wilmotte .

— M . Nicolau d ' Olwer dit que le fait de n ' avoir pas encore reçu l e premier fascicule de l'Archivunz l ' a empêché jusqu ' à présent de sollicite r la collaboration de l ' Espagne de langue espagnole et du Portugal à l ' en-treprise du nouveau Du Cange, à laquelle l ' une et l ' autre ne participen t pas encore . Quant à la Catalogne, le Comité national constitué à Barcelon e est composé de MM . Nicolau d'Olwer, président, Balcells, Casacuberta , Gudiol et Martirell . Étant donné le petit nombre de textes littéraire s et épigraphiques qu ' on a en Catalogne pour les vi l e , vin°, zx° et xe siècles, et par contre l'abondance extraordinaire des chartes, c ' est par celles-c i qu ' on a commencé le dépouillement pour le Corpus que l'Institut

d'Cs-tudis Catalans va publier à une date prochaine . Malgré les difficultés d e

l ' heure, qui menacent même l'existence de l ' Institut, le travail est pour -suivi . On dresse, en outre, les fiches onomastiques et toponymiques .

— Pour les États-Unis, M . Armstrong dit qu ' il s ' en remet à la not e de M . Baxter, publiée dans le fascicule I de l ' Archivum, pages 57 e t suivantes .

— M . IIomolle donne la liste des membres du Comité national français, constitué par MM . Homolle, président, Fournier, Goelzer, L . Na -vet, Langlois, Ferd . Lot, Prou et A . Thomas . 11 annonce aussi que , pour cette année, l'Institut de France a voté une subvention de 6,000 franc s au Dictionnaire du latin médiéval et que le ministère de l ' Instructio n publique a souscrit pour 1,000 francs . Le dépouillement des textes es t

commencé par M . Goelzer et ses collaborateurs .

— Sir Paul Vinogradoff annonce, pour la Grande-Bretagne, que l a

British Academya formé deux Comités . L ' un (Section nationale du Comité international) s'occupera des travaux intéressant le Dictionnaire, tel que le conçoit I'U . A . I . Il est composé de Sir Paul Vinogradoff, président, e t de MM . Baxter, Coulton, James, Lindsay, Lowe, Onions, Plummer et

(12)

138

CHRONIQUE .

Watson . L'autre Comité va s'occuper des documents latins postérieur s

à 1066 .

— Pour l ' Italie, M . Ussanì annonce que les travaux commencés e n

1919, dont il est mention dans l'historique de M . Langlois (p . I) de

l'Ar-chivum),

ont été suspendus en attendant la rédaction définitive des type s

de fiches . La reprise en est imminente . Le Comité italien ne renonce pa s

à dresser des fiches de noms propres, à l'usage surtout de la

toponomas-tique nationale .

— M . Ussani dit ensuite que le cartel des Académies italiennes a

accordé, sur ses fonds, une somme de 20,000 lire pour les travaux d u

Dictionnaire .

On a la certitude d'avoir aussi une subvention du Real e

Istitute Veneto, à qui l'entreprise a été particulièrement confiée . L e

Comité italien se compose de MM . Crescini, président, Errnini, Fedele ,

Lazzarini, Leicht, Medin, Silvagni, Tamassia et Ussani . A Pise on v a

inaugurer un centre de travail près de l'Ecole normale supérieure .

— M . Eitrem apporte l'adhésion de la 'Norvège à l'entreprise .

— M . Salverda de Grave dit que l'Académie d ' Amsterdam a dressé ,

pour les Pays-Bas, un rapport qui sera envoyé ultérieurement .

— Pour la Roumanie, M . Parvan prévoit la formation d'un Comité

natio-nal

roumain, analogue au second Comité dont Sir Paul Vinogradoff a parl é

pour la Grande-Bretagne . Il se réjouit à la pensée que, si cette

commis-sion

ne peut pas collaborer au

Dictionnaire,

elle pourra du moins

con-tribuer à la rédaction de

l

'

Archivum .

M . Vulidd dit que, pour le royaume des S . K . S ., on peut compter

sur l'Université de Zagreb et sur M . le professeur Skok . La

Yougosla-vie n'a pas de textes antérieurs au

XII°

siècle, mais elle est disposée à

dépouiller ceux qui sont parus dans d'autres pays .

— M . le Président se félicite de l'état d ' avancement et de coordinatio n

auquel les travaux sont parvenus . Il prie MM . les délégués de bie n

vouloir poser toutes les autres questions qu'ils jugent utile de soulever .

Questions diverses .

— Sur la proposition de M . Ussani, on décide qu 'une réunion

extra-ordinaire du Comité central pourra être convoquée toujours au mois d e

janvier, à Paris, sur la demande de trois membres du Comité central .

— MM . Vinogradoff (Grande-Bretagne), Ussani (Italie) et Pirenne

(Bel-gique)

demandent que, dès maintenant, le Comité central soit convoqu é

(13)

MM ONtQU E

A. cette réunion on arrêtera définitivement les listes des auteur s à dépouiller par chaque nation participante . Il faut, en effet, que ce s premières listes soient déposées sur le Bureau au plus tard en janvie r 1925, pour qu ' il soit possible de publier pendant l ' année ces nomencla-tures bibliographiques, « dont la collection complète pour tous les pay s sera assurément d'un grand prix », comme le dit M . Langlois à la page 1 5 del'A.rc%ivum .

Sur la proposition de M . le Président, il est décidé que sur les fond s de l'U . A. . L on achètera pour le Bureau central de Paris un exemplair e complet du Glossariurn nrediae et infime latinitatis et un exemplaire aussi du Dictionnaire Porcellini-De Vit .

La séance est levée tt 10 heures et demie .

COn1U,10ONOANCE . --- A propos de l ' article de W . M . Lindsay (ALMA 1 ,

19) nous avons reçu la note suivante que nous insérons avec empresse -ment :

GLOSES LATINO-110MANS.S .

Dans mon Manuel do critique verbale ( 1.1.09) je relève, d'après de s rnanuscril:s d'Ovide, de Juvénal et de Térence, des gloses en apparenc e latines, en réalité romanes, comme /iliaster poux. priuigaus, de Poco pout'

e /lamma, ad neam. mansiionenr pour ad me, nauseant pour pugnarn .

Des traductions de ce genre font voir combien restait transparente, pou r un moine roman, l'étymologie latine des mots du parler vulgaire . Peut-être est-il utile de signaler cette catégorie connue de gloses aux lec-teurs de l'ALMA . C'est ce que, sous une forme un peu moins explicite , vient de faire Lindsay pour serere glosé seminare (ALMA 1, 19) .

(14)

1.40 CHRONIQUE .

AVIS .

Pour nous permettre de donner ìr nos lecteurs une information biblio-graphique complète, nous prions instamment les auteurs et les éditeur s d ' ouvrages, dissertations, publications de textes, collections, périodiques , etc ., touchant par quelque point aux études de philologie latine médiévale , d'adresser it M . fleuri Goelzer, 32, rue Guillaume-Tell, Paris, ( .Vll°, o u

à la librairie Champion, 5, quai Malaquais, Paris,

VP,

UN ou inrux exemplaires de leurs publications . Nous prions aussi nos lecteurs et nos col -/è ues un.icersitaires de tous pays de signaler autour d'eux l'intérr?t d e notre demande .

Références

Documents relatifs

Le thème de cette année ne présentait pas de difficultés particulières. Cependant il y a eu plusieurs fautes concernant non seulement le lexique mais aussi la bonne

In un simile contesto il governo veneziano adottò una linea politica che si può definire di “neutralità attiva”, la quale si trova esposta in modo molto chiaro in un’orazione

ne abbiamo fatta applicazione allo studio aritmetico della successione dei valori interi assunti da un polinomio (a valori interi), e abbiamo ottenuto, tra l’

Il momento più adatto per eseguire il trapianto e difficile da stabilire perche la progressione della malattia renale e variabile da caso a caso e non e

Per la maggior parte dei gagi , più precisamente per quelli che abbiamo definito come «xenofobi» e «infastiditi dal nomadismo» (ma la stessa forma si rintraccia anche fra

Il recente e prezioso lavoro di Luca Bravi (2009) sulla storia sociale dell’educazio- ne dei rom e dei sinti in Italia ci aiuta a tracciare alcuni dei tratti principali della

In [1] si eÁ dimostrato che se H eÁ un sottogruppo quasiconvesso (per la definizione si veda [1]) di un gruppo iperbolico G e se G eÁ unione di un numero finito di laterali doppi di

MARINA, Un problema al contorno di tipo misto per un operatore ellittico che può degenerare, Rend. MARINA, Esistenza e unicità della soluzione di una