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Inventaire des agglomérations fortifiées des Alpes de Haute-Provence

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Haute-Provence

Mathias Dupuis

To cite this version:

Mathias Dupuis. Inventaire des agglomérations fortifiées des Alpes de Haute-Provence. Provence

Historique, Fédération historique de Provence - FHP, 2018, Les enceintes médiévales et modernes en

Provence. [XIème colloque de la Société d’Histoire de Fréjus et de sa Région, Fréjus 23-24 septembre

2016], tome LXVIII, fascicules 263, pp.263-285. �halshs-02092897�

(2)

Provence historique – Fascicule 263 – 2018

DES AGGLOMÉRATIONS FORTIFIÉES

DES ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE

La réalisation d’un inventaire des agglomérations fortifiées des Alpes de

Haute-Provence n’est pas une tâche aisée, tant la documentation est disparate

et souvent inexistante. Le tableau recense uniquement 101 sites, appartenant

à 91 communes sur les 200 du département. Ces 101 occurrences

corres-pondent à des cas de figure dans lesquels l’existence d’une agglomération

for-tifiée est attestée par les textes et/ou la présence de vestiges bâtis

2

.

Les informations sur ces aménagements sont très inégales, parfois

ap-proximatives et proviennent de sources variées. Si certaines agglomérations

ont fait l’objet de travaux ou de monographies récentes (Castellane, Riez,

Manosque, Gréoux, Forcalquier, Digne, etc.), d’autres demeurent encore très

mal connues, aussi bien archéologiquement qu’historiquement et ce malgré la

présence de vestiges de fortifications urbaines ou villageoises parfois

impor-tants (Allos, Les Mées, Quinson, etc.). Du reste, l’exhaustivité d’un tel travail

est également biaisée par la fréquence des phénomènes de déplacement de

l’habitat, notamment au cours de la période médiévale : en dehors de quelques

sites particulièrement importants et de certaines zones couvertes par des

in-ventaires exhaustifs (Pays A3V, couvert par les missions du service régional de

l’Inventaire), nous ne disposons souvent d’aucune information fiable sur les

bourgs castraux désertés, dont l’habitat était pourtant fréquemment fortifié.

Faute de synthèses récentes, la réalisation de l’inventaire s’appuie en

partie sur le recours à la bibliographie ancienne et notamment aux notices

communales données par l’Abbé Féraud dans son Histoire, géographie et

sta-tistique du département des Basses-Alpes publiée en 1861

3

. Bien que les

infor-mations historiques contenues dans cet ouvrage soient largement sujettes à

2. Cet inventaire a été complété grâce aux précieux conseils et aux documents fournis par plu-sieurs collègues. À ce titre, il importe ici de remercier pour leurs remarques et corrections Catherine Barra, Michèle Bois, Jeanine Bourvéau, Sandrine Claude, François Guyonnet et Élisabeth Sauze.

3. Jean-Joseph-Maxime Féraud, Histoire, géographie et statistique du Département des

(3)

J/alavoire Les Alpes-de-Haute-Provence “olmars Thoard •tontfort Réalités J/ontsalier Limans .astellane Entrevaux Simiane-la-Rotonde Palud-sur-Verdon Jtoustiers-Sainte-Marie Jloumoules Petra Castellana Taloire" îauvezet ) Valernes

Sources : M.Dupuis, SAPVF Et RGEAlti. IGN Réalisation: Ch.La Rocca,SAPVF

2016 • Enceinte Xle XVesiècle non conservée

■ Enceinte Xle XVesiècleconservée O 250m 810m

• Enceinte XVIe XVIIIe siècle non conservée I I810m-1375m

■ Enceinte XVIe XVIIIe siècle conservée I I 1375m-1940m

Eveche I I1940m-2500m

□>2500m

Agglomérations fortifiées des Alpes de Haute-Provence Altitudes La Drôme Le Var

/

\

7

f

____

.

MATH

IAS

D

U

P

U

Y

(4)

caution, les vestiges de fortifications encore conservés dans la seconde

moi-tié du xix

e

 siècle y sont souvent décrits. Des informations plus précises sont

quelques fois données par les monographies consacrées à certaines communes

ou secteur, dont certaines furent publiées dans les livraisons anciennes du

Bul-letin de la Société scientifique et littéraire des Basses-Alpes

4

. Sur la question des

fortifications exclusivement, il convient également de mentionner – parmi ces

travaux anciens – les articles consacrés par Victor Lieutaud en 1889 et 1890 au

Registrum fortaliciorum, conservé aux Archives départementales des

Bouches-du-Rhône

5

et qui dresse un inventaire des sites fortifiés de la moyenne vallée

de la Durance en 1408

6

.

Parmi les travaux récents, certaines publications érudites permettent

par-fois de compléter ces informations lacunaires. L’ouvrage de Raymond

Col-lier paru en 1986, La Haute-Provence monumentale et artistique, malgré ses

nombreuses approximations archéologiques, offre ainsi un bon panorama des

vestiges de fortifications urbaines et villageoises conservées dans le

départe-ment

7

. Des synthèses portant sur certaines parties du territoire, fournissent

des approches plus précises et mieux documentées, à l’image de l’ouvrage

dirigé par Nicole Michel d’Annoville et Marc de Leeuw sur les cantons de

la Motte-du-Caire et de Turriers paru en 2008

8

, ou bien des encyclopédies

consacrées à la Montagne de Lure et au Lubéron par les éditions Alpes de

Lu-mière

9

. Enfin, certaines monographies archéologiques publiées au cours des

dernières décennies, qui combinent l’apport de la documentation historique

et des données de terrain, offrent un éclairage particulier sur certaines

agglo-mérations, voire sur certaines parties des ouvrages fortifiés. Il convient ainsi

d’évoquer les recherches de Sandrine Claude sur Gréoux et Manosque

10

, celles

conduites par Mariacristina Varano sur Forcalquier

11

, par

François Guyonnet

4. Par exemple  : Joseph Laurensi, Histoire de Castellane, Castellane, 1775  ; Joseph-Marie

Maurel, Histoire de la commune de Puimoisson et de la commanderie des chevaliers de Malte, langue de Provence (1120-1792), Paris, Picard et fils, 1897 ; Jean-Esprit Pellissier, Histoire d’Allos : depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, Digne, 1901.

5. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, B 193.

6. Victor Lieutaud, « Les fortifications des Basses-Alpes », dans Bulletin de la Société

scienti-fique et littéraire des Basses-Alpes, t. IV, 1889, p. 239-250 et 435-444.

7. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, 1987.

8. Nicole Michel D’annoville, Marc de Leeuw, Les Hautes Terres de Provence,

Saint-Michel-L’Observatoire, 2008.

9. Guy Barruol et alii., La montagne de Lure : encyclopédie d’une montagne de Haute-Provence,

Forcalquier, 2004 ; Marc Dumas (dir.), Le Lubéron, t. 2, Économie, architecture, culture, Forcalquier, 2014.

10. Sandrine Claude, Le Château de Gréoux-les-Bains, Alpes-de-Haute-Provence : une résidence

seigneuriale du Moyen Âge à l’époque moderne, Paris, 2000 ; ead., « De l’Antiquité au bas Moyen Âge, Manosque ou la genèse de la ville moderne », Chroniques de Haute-Provence, 343-344, 2001, p. 27-69.

11. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au MoyenÂge

(ixe-xiiie siècles) : l’exemple de Forcalquier et de sa région, Thèse de doctorat en Archéologie, sous la

(5)

sur Reillanne

12

, par Roger Zérubia sur Digne

13

ou encore le travail d’analyse

du bâti consacré au rempart de Riez

14

. Les interventions de Vauban et de ses

ingénieurs à partir de la fin du xvii

e

 siècle ont fait – quant-à-elles – l’objet de

plusieurs publications spécifiques

15

.

En dehors des sources publiées, la réalisation de l’inventaire s’est

fon-dée sur une observation visuelle de chacune de ces agglomérations, à partir

des photographies aériennes et surtout des plans donnés dans la première

moitié du xix

e

  siècle par le cadastre napoléonien. Certaines études, restées

inédites, apportent également des éclairages utiles, notamment dans le cadre

d’opérations archéologiques conduites sur certains de ces sites. Enfin, à

l’échelle de la partie sud-est du Département, le travail réalisé par le Service

régional de l’Inventaire Provence-Alpes-Côte d’Azur – dont les dossiers ont

été partiellement mis en ligne sur le portail Gertrude – apporte une source

d’information particulièrement précieuse et exhaustive pour cette zone peu

étudiée des Alpes de Haute-Provence

16

.

Aucune agglomération fortifiée n’est connue pour la période antique dans

le département. La rareté des recherches sur les occupations du haut Moyen

Âge n’ont pas non plus permis de mettre en évidence d’agglomération fortifiée

de cette période, bien que de nombreux sites de hauteur repérés en

prospec-tion et attribués, souvent par défaut, aux périodes protohistoriques puissent

en réalité avoir été occupés entre l’Antiquité tardive et la période médiévale.

Sauf pour certains sites castraux désertés mais dont les vestiges ont

presque entièrement disparu, les fortifications collectives médiévales les plus

anciennes et les mieux conservés sont celles qui ceinturaient les castra

aban-donnés de Petra Castellana à Castellane, de Villevieille à Ganagobie ou de la

Roche Amère à Villeneuve. Ces ouvrages sont édifiés à l’aide d’un appareillage

régulier de moellons équarris disposés en assises régulières et dotés d’ouvrages

défensifs massifs (tours pleines).

D’autres agglomérations, toujours occupées aujourd’hui, ont sans doute

été dotées de fortifications enserrant un premier noyau d’habitat dès ces

époques (Digne, Manosque, Castellane, Riez, Sisteron, etc.), mais leurs

ves-tiges ne sont que très partiellement conservés – comme à Reillanne où

sub-siste uniquement de l’enceinte haute la porte « Saint-Pierre » attribuée

aux

xii

e

-xiii

e

 siècles – ou bien ont définitivement disparu, suite à l’extension du

12. François Guyonnet, « Le site de Saint-Denis à Reillanne (Alpes-de-Haute-Provence),

résultats des recherches archéologiques sur l’ancien château », dans Courrier Scientifique du Parc Natu-rel Régional du Luberon, t. 7, 2003, p. 30-47.

13. Roger Zérubia, « Les remparts », dans Annales de Haute-Provence, t. 297, 1984, p. 60-87.

14. Francis Chardon, Mauricette Deschaume et alii., « Le rempart urbain de Riez (xive

-xve siècles) », dans Riez, de la cité antique au diocèse médiéval, Parc naturel régional du Verdon,

Cour-rier scientifique, hors-série 2, 2010, p. 79-84.

15. Voir par exemple Vauban en Haute-Provence (Chroniques de Haute-Provence, t. 296),

Digne, 1984, ainsi que les notices très complètes réalisées par Christian Corvisier pour le Service régional de l’Inventaire.

(6)

tissu urbain et aux reconstructions de la fin du Moyen Âge. Des enceintes

ecclésiales ont également pu exister dans certaines agglomérations à la même

époque si l’on se fie aux plans concentriques des agglomérations (Cruis,

Saint-Étienne-les-Orgues), mais sans certitude. Une enceinte canoniale, aujourd’hui

disparue mais partiellement identifiée en fouille, est attestée autour du

quar-tier cathédral du Bourg à Digne. Du reste, de nombreuses agglomérations ont

pu être partiellement fortifiées ou avoir été protégées par de faux remparts

formés par une ligne de maisons formant courtine (Mane). L’absence de

ves-tiges de remparts n’est donc pas nécessairement révélatrice d’une absence de

fortifications.

On assiste, au cours de la seconde moitié du xiv

e

 siècle, à un vaste

mou-vement de reconstruction des fortifications collectives, qui enserrent alors les

nouveaux faubourgs s’étant développés hors les murs. Malgré les démolitions

et les transformations urbaines des époques modernes et contemporaines,

plu-sieurs ensembles datés de cette époque sont aujourd’hui remarquablement

bien conservés, comme à Castellane, Manosque, Quinson, Riez, Sisteron

ou Allos. D’autres ont disparu, mais demeurent parfaitement lisibles dans

le parcellaire actuel (Digne). Ces ensembles se caractérisent souvent par de

larges pans de courtines appareillés en moellons, renforcés aux chaînages et

aux ouvertures par des pierres de taille et sur lesquelles se greffent des tours et

des tours-portes ouvertes à la gorge et couronnées de mâchicoulis.

En dehors de certaines reprises et reconstructions partielles entreprises à

la fin du Moyen Âge et au début de l’époque moderne, ce sont les travaux

en-gagés à partir de la fin du xvii

e

 siècle sous l’impulsion de Vauban qui marquent

la dernière grande phase de fortifications collectives en Haute-Provence. Bien

que plusieurs projets demeurent inachevés (Sisteron) ou partiellement réalisés

(Entrevaux), plusieurs places-fortes abritent encore des vestiges importants de

cette époque, comme à Colmars, Entrevaux ou Seyne.

(7)

Commune (lieux-dit) No m (date 1 re mention) Vestiges H istorique Allos Ad A lodes (v . 1056)

Tracé lisible dans le par

cellair

e. Le r

empar

t était de forme

allongée, flanqué de plusieurs tours et per

cé par tr

ois

por

tes. S

euls subsistent quelques v

estiges du mur

et deux

tours situées au sud-est du village. L

’une d

’entr

e elles a été

sur

élev

ée et transformée en beffr

oi en 1748.

La char

te de 1233 par laquelle Raymond B

ér

enger

accor

de des privilèges municipaux à Allos, Colmars et

Beauv

ez

er pr

év

oit que puissent êtr

e per

cer des por

tes ou

des ouv

er

tur

es

dans les tours et autorise d

’adosser des

bâtiments aux r

empar

ts. Le r

empar

t actuel aurait été édifié

apr

ès 1385. I

l est endommagé par le siège de Lesdiguièr

es

en 1597 puis la plus grande par

tie du mur est rasée sur

or dr e de Louis XIII en 1630-1631. La por te Bouchier est démolie en 1850 et la por te de F rance en 1858. Annot Anoth (1042)

Tracé lisible dans le par

cellair e. P lusieurs por tes et des tr onçons du r empar t sont conser vés dans le village. Le chev et semi-cir culair e de l ’église par oissial S t-P ons est sur élev é et for

tifié comme une tour

.

U

ne pr

emièr

e for

tification aurait enserr

é l

’église S

t-Pons et le haut du village actuel. Les for

tifications

sont

reconstr

uites et étendues en 1382. Le périmètr

e de l’enceinte s ’accr oît à nouv eau au cours du xv i e siècle av ec

l’intégration des faubourgs et la cr

éation de la por te de la Basse-r ue démolie en 1860. B anon Banonum (xi e s.)

Tracé lisible dans le par

cellair e. Le r empar t enserr e un éper on orienté v ers le sud. O

n devine 3 tours semi

-cir culair es dans le cadastr e napoléonien, du côté sud. Le r empar t est par tiellement conser

vé dans les maisons

de la par

tie haute du bourg et une section de muraille

subsiste du côté est. La por

te d

’accès nor

d-est, desser

vie

par une rampe d

’accès et pr

otégée par une br

etèche que

soutiennent six corbeaux en quar

t-de-r

ond, est toujours

conser vée. B ar celonnette Bar cilonia (xiii e s.) Tracé or

thonormé de la ville nouv

elle lisible dans le

par cellair e. D u côté sud de la ville, le r ue des R empar ts conser ve le souv

enir des anciennes for

tifications.

La ville nouv

elle est fondée par Raymond B

ér

enger en

1231. U

ne description ancienne nous indique qu

’elle est

dotée d

’une muraille de quatr

e pieds d

’épaisseur

, de quar

te

por

tes et de 22 tours éloignées chacune l

’une de l

’autr

e de

50 pas (F

(8)

B arr ême (S t-Jean) 1047 Seul subsiste de l ’enceinte du castr um S t-J ean un pan de mur d ’une dizaine de mètr

es de longueur sur une hauteur

de 1,50 à 2 m. U n grand fossé pr otège le côté nor d du site. Le castr um St-J

ean, mentionné dans la pr

emièr

e moitié du

xi

e siècle par la vie de l

’abbé de S t-V ictor I sarn se déplace pr ogr essiv ement v

ers un site de plaine

en contr e-bas entr e le xi e et le xv i e siècle. B arr ême (village actuel) Barr ema (1215) D ispar u ? Le bourg semble av oir été for

tifié pendant les guerr

es de religion, à par tir de 1589 (C ruv ellier). B ay ons Baions (v . 1200)

Tracé lisible dans le par

cellair e. La muraille du castr um de B ay

ons est mentionnée dans

l’enquête de 1332. Les comptes de la vicomté de

Valernes

décriv

ent à B

ay

ons des murs (moenia) qui entouraient

le for talicium et un r empar t, dit de la R edoute (barrium R

eduthi), qui compr

enait des maisons (hospitium) dans

son enceinte (1401-1402). Beauv ez er Bello viderium

Tracé lisible dans le par

cellair

e. La tour de plan carr

é

conser

vée sur la place du village, utilisée comme clocher

,

pourrait av

oir appar

tenu à une enceinte for

tifiée.

La char

te de 1233 par laquelle Raymond B

ér

enger

accor

de des privilèges municipaux à Allos, Colmars et

Beauv

ez

er pr

év

oit que puissent êtr

e per

cer des por

tes ou

des ouv

er

tur

es dans les tours et autorise d

’adosser des bâtiments aux r empar ts. Bellaffair e Bellafair e (1113) Le tracé d

’une ancienne enceinte est encor

e per

ceptible

dans la topographie du village (disposition concentrique autour d

’une butte).

Les comptes de la vicomté de

Valernes décriv ent à Bellafair e des r empar ts av ec une por te dite «  Clamensane  » (1401-1402). B ellafair

e est mentionné dans le

registr um for talicior um en 1408. B lieux Blieus, B leus (xii e s.) Tracé de l ’enceinte de l

’ancien village (éper

on de la B

arr

e

de l

’Éc

helette) lisible dans le par

cellair e. D es v estiges du r empar t sont conser vé du côté sud de l ’éper on. U ne

ancienne tour est conser

vée à l

’angle sud-est.

U

n document daté de 1420 indique une r

econstr uction des r empar ts à l ’initiativ e de J ean de P ontev ès, seigneur de Blieux. B ras d ’A sse (Vieux B ras) Br acciu m (789), Bra z (xii e s.)

Tracé lisible dans le par

cellair

e. Les traces de la par

tie

sud-est du mur d

’enceinte sont visibles sur les photographies

aériennes du site. F éraud év oque en 1844 la por te dite «  du M idi  » , ornée d ’un ar ceau gothique. B raux D e B ravio (1147)

Tracé lisible dans le par

cellair e. H abitat concentrique gr oupé autour de l ’église.

(9)

B

runet

Br

unet

(1098)

Tracé lisible dans le par

cellair e (disposition concentrique de l ’habitat sur un pr omontoir e r

ocheux, autour des

vestiges du château). C astellane (P etra C astellana) Petr a C astellana (965-977) La cour tine septentrionale de l

’enceinte et ses deux

par

ements sont en par

tie pr éser vés  ; il subsiste jusqu ’à sept mètr es de l ’élév

ation. Cette cour

tine est flanquée par sept

tours pleines, maçonnées, semi-cir

culair

es. La constr

uction

est asse

z homogène mais compor

te toutefois des r

eprises

d’appar

eil. D

ans la ville, on obser

ve la trace de plusieurs bâtiments dont l ’église S t-Andr é. Le mode de constr uction des tours év

oque une constr

uction tr

ès ancienne, sans

qu

’aucun élément objectif ne confirme à ce jour cette

hypothèse. La pr emièr e mention de Petr a C astellana , dans le dernier tiers du x

e siècle, fait peut-êtr

e r

éfér

ence au site castral

plutôt qu ’à l ’habitat agglomér é. L ’existence de ce dernier au xi

e siècle est cependant attestée. I

l coexiste av

ec le

bourg de Castellane à par

tir du xii e siècle au moins, et est pr ogr essiv ement délaissé au pr ofit de ce dernier . P etr a C astellana est déser tée au xiv

e siècle et les habitants du

bourg sont autorisés à y pr

élev

er des matériaux pour la

constr uction du clocher de l ’église S t-V ictor . C astellane (T aloir e) Taladoir a (v . 1200) Vestiges de l ’enceinte.

L’installation du village à son emplacement actuel semble remonter au début du

xv e siècle. C astellane (ville actuelle) C astellana Enceinte cir culair

e bâtie à flanc de colline au nor

d et

s’étendant pour moitié sur la plaine au sud. E

ntièr

ement

conser

vée dans sa par

tie nor

d, et tr

ès bien lisible dans sa

par

tie sud, à trav

ers la disposition de l ’habitat. 2 tours à gorge ouv er te de plan pentagonal av ec cour onnement de

mâchicoulis aux angles nor

d-est et sud-est. 4 tours à gorge

ouv er te conser vées du côté nor d et 4 autr es lisibles dans le par cellair e du côté sud. P or te dite «  de l ’Annonciade  » ou «  des P étaradiers  » du côté est, encadr ée par 2 av ant-corps et doublée postérieur

ement par un pont-levis à flèche et

por

te dite «

 des A

ugustins

 » du côté est, surmontée par

une tour à gorge ouv

er

te.

Vestiges de la seconde enceinte

constr

uite autour du faubourg

St-M ichel au xv i e siècle, du côté est de la ville. La tradition fait r emonter la constr uction de l ’enceinte à 1359, d ’apr

ès des documents anciennement conser

vés dans les ar chiv es municipales et mentionnés au xviii e siècle par le prieur Laur ensi. Constr uction d

’une seconde enceinte

du côté est au

xv

i

e siècle pour enserr

er le faubourg S t-M ichel. C astellet-lès-Sausses C astelletum de S alsis (xiii e s.)

Tracé lisible dans le par

cellair e (disposition concentrique de l ’habitat autour de l ’église). F éraud év oque des r uines de rempar ts et de por tes.

(10)

Cér este C eder esta (1143) in castr o de C eser esta (CSV , 1190 )

Tracé lisible dans le par

cellair e. R empar ts par tiellement conser vés, ceinturant l ’agglomération gr oupée autour du site castral. P or te dite «  N otr e-D ame  » au nor d-ouest. P or te dite de la «  Font  » à l ’est. Châteauneuf- Val-S t-D onat C astr um N ovum v allis Sancti D onati (1237) Q

uelques pans de muraille conser

vés du côté sud du

village. D

u côté nor

d-ouest le village est défendu par une

pente natur elle asse z abr upte. Clamensane Clamanzana , Clemansiana (xiii e s.) D ispar u ? U ne char

te de 1393 mentionne le château et les

for

tifications sous le terme de

for talicium . M entionné dans le registr um for talicior um en 1408 pour le r enfor cement des for tifications. Clar et (Les R oches)

Le hameau forme un ensemble de maisons r

egr

oupées en

îlot dont les façades formaient le r

empar t du castr um . Clumanc (Notr e-D ame ou le Château) xi e s. U

n texte de 1540 signale des barris.

Clumanc (S t-H onorat) castr um S ancti H onor ati (xiii e s.) D

es fragments de murs arasés bornent la plate-forme de

tous côtés, y compris sur la cr

ête que pr

otège l

’abr

upt

occidental. Ceux qui ferment les accès nor

d et sud atteignent 3,50 à 4 m d ’épaisseur . C astr um mentionné à par tir du xiii e s. mais existait pr obablement dès le xi e lorsque l ’église S t-H onorat est donnée à Lérins. A bandonné au début du xx e siècle. Colmars D e Collo M ar tio (v . 1040)

Plan en haricot adossé au

Ver

don. E

nceinte entièr

ement

conser

vée, formée par une muraille non terrassée

épaisse de

2 m. Chemin de r

onde. P

etit fossé à contr

escarpe. 7 tours carr ées ou r ectangulair es et 2 por tes dites de «  France  » et de «  Sav oie  » chacune encadr

ée par 2 tours. Cer

taines ar chèr es cr uciformes conser vées pourraient r emonter à la for tification du xiv e siècle. La char

te de 1233 par laquelle Raymond B

ér

enger

accor

de des privilèges municipaux à Allos, Colmars et

Beauv

ez

er pr

év

oit que puissent êtr

e per

cer des por

tes ou

des ouv

er

tur

es dans les tours et autorise d

’adosser des

bâtiments aux r

empar

ts. L

’enceinte médiév

ale est amélior

ée

par F

rançois I

er selon une inscription de 1527 placé

au-dessus de la por te de F rance. E n 1627 le bourg est dév asté par un incendie. L ’enceinte médiév

ale est amélior

ée et par tiellement r econstr uite sur un pr ojet de N iquet en 1690.

(11)

C ruis C rois (1060) Aucun v

estige, mais tracé cir

culair

e nettement lisible dans

le par

cellair

e (disposition concentrique de l

’habitat autour

de l

’église, des côtés nor

d et ouest)  : enceinte monastique, bourg ecclésial ? Église S t-M ar tin  : congr égation de chanoines r éguliers fondée au xi e. D auphin D e D alfino (1125) Vestiges de cour tines conser

vés des côtés ouest, et sud.

Fr

ont nor

d-est lisible dans le bâti actuel.

Vestiges de tours

semi-cir

culair

es pleines aux angles SO et SE.

Vestiges de

tr

onçons de tours carr

és et d ’une br etèche du côté ouest (passage du Coular d). P or tail de la V ierge. D igne-les-B ains (castr um) Dinia (i er s.), Digna (780) Le tracé o voïde de l ’enceinte du castr um est encor e

lisible dans le par

cellair

e (disposition concentrique de

l’habitat sur les pentes de l

’éper

on du R

ochas, autour de

l’ancien palais épiscopal et de la cathédrale S

t-J ér ôme). Vestiges d ’un pr emier r empar t av ec ar chèr es attribuable au xiii e s. Le second r empar t, r econstr uit à la fin du xiv

e siècle était per

cé de 5 por

tes au moins et flanqué de

tours r

ectangulair

e ouv

er

tes à la gorge (dont 10 ont été

reconnues), disposées tous les 50 m envir

on. E nserrait un espace d ’envir on 5 ha. D ès 1260 per cement d ’ouv er tur es pour éclair er les maisons contiguës. R enfor

cement des défenses confirmé par des

or

donnances de 1323, 1361, 1362, 1374. La constr

uction

de la seconde enceinte, qui enserr

e tout le

castr

um

date se

situe sans doute à par

tir de cette dernièr

e date. D igne-les-B ains (le B ourg) Dinia (i er s.), Digna (780)

L’enceinte canoniale a entièr

ement dispar

u, mais son tracé

a pu êtr

e r

estitué grâce à l

’analyse des cadastr

es anciens et

aux r

echer

ches ar

chéologiques conduites aux abor

ds de la

cathédrale ND du Bourg. Le tracé ouest de l

’enceinte est sûr , av ec les 2 por tes dite de «  N otr e-D ame la B elle  » et «  Laur ence  » . Le tracé nor

d-est est plus incer

tain, av ec 1 por te à l ’est dite «  Savine  »

mal localisée. Le tracé sud est

hypothétique. P

lusieurs maisons canoniales av

ec jar din étaient accolées au r empar t nor d.

L’enceinte du bourg canonial est mentionnée en 1359 et 1507 puis décrite par G

assendi au xviii e s. E ntrages Tr agilas (1035)

Tracé lisible dans le par

cellair e (disposition concentrique de l ’habitat autour d ’un mamelon r ocheux  : ancien site castral ?).

(12)

E ntr ev aux Interriv os (1040) L’enceinte o voïde entour

e le bourg et suit la pente

du village selon un sens sud-nor

d. Chemin de r onde discontinu sur l ’ensemble du cir cuit. E nceinte dotée de 3 por tes, 1 por

tette et de 2 tours for

tes bastionnées sur le

fr

ont sud. La por

te principale au sud est pr

écédée d

’un

pont franchissant le

Var et d

’une r

edoute. Les 2 autr

es

por

tes sont également pr

otégées par des ouvrages av

ancés.

Le bourg et la for

ter

esse qui le domine communiquent par

une cour tine for tifiée. Le castr um d ’Antr ev

als apparaît pour la pr

emièr

e fois dans

les listes des castra du comté de P

ro

vence établies au début

du

xiii

e siècle, puis dans les enquêtes comtales de 1252 et

1297. E

n 1542, les habitants obtiennent par une char

te de

François I

er le statut de ville r

oyale, suite à leur engagement

aux côtés du r

oi de F

rance lors des guerr

es qui l

’opposent à

Charles Q

uint. La ville apparaît ceintur

ée par une enceinte

sur une vue cav

alièr e lev ée par l ’ingénieur piémontais Ascanio V itozzi en 1590. L ’enceinte est r enfor cée en 1624

puis les for

tifications sont transformées entr

e 1690 et 1710 par N iquet et Vauban. D e nouv eaux trav

aux sont entr

epris

entr

e 1710 et 1794, puis au cours des

xix e et xx e s. E ntr ev ennes D e A ntr av enis (1126)

Tracé lisible dans le par

cellair

e (disposition concentrique

de l

’habitat autour d

’un mamelon au sommet duquel se

tr

ouv

ent le château et l

’église).

Les comptes de la vicomté de

Valernes décriv

ent à

Entr

ev

ennes une enceinte entour

ée de murs et de fossés

(1407-1408). Esparr on-de-Ver don ( Vièr e) castr um S parr onis (v . 1020) L’enceinte de l

’ancien bourg castral de

V ièr e, qui se dév eloppe sur un r elief natur el à l ’ouest et au nor d du

château, est conser

vée du côté ouest. S

on tracé est lisible

dans le par cellair e du côté nor d. 2 por tes peuv ent êtr e

restitués des côtés est et nor

d-ouest du bourg. Le mur

ouest est formé par un petit appar

eil r

égulier

. D

es cav

es

d’anciennes maisons sont accolées au r

empar

t du côté

intérieur

(13)

For calquier D e F or chalcherio (1004)

L’enceinte englobe le château situé au sommet de la colline et la ville qui se dév

eloppe sur les pentes nor

d-ouest. L

’enceinte a dispar

u, mais le tracé est lisible dans le

par cellair e, délimité au nor d-ouest pas la r ue des R empar ts. La for tification était pr

otégée par des fossés et des bastions,

pour

vue de 14 tours cir

culair

es dont seule 1 subsiste et de

6 por tes. La por te dite «  N otr e-D ame  » était pr otégée par un pont-levis av ec cr éneaux, meur trièr es et mâchicoulis. La por te dite «  des Cor deliers  » , toujours conser vée, est pr

otégé par mâchicoulis et assommoir

.

La mise en œuvr

e de l

’enceinte est mal datée. E

lle est sans

doute postérieur e à la constr uction de la cathédrale qu ’elle englobe. O n peut l ’attribuer au xiv e s. d ’apr ès sa mise en œuvr e. La por te N otr e-D ame fût démolie en 1809. La destr uction de l

’enceinte, dans la moitié nor

d de la ville,

est complète au début du

xix e s. G anagobie (Villevieille) V illa de P odio (1206) Le mur d ’enceinte, doublé d

’une braie, barr

e entièr

ement

l’extr

émité nor

d du plateau sur une longueur de 120

m, organisé en 9 pans de murs r

ectilignes. M açonnerie fourr ée large de 1,60 m. Tracé en segment d ’ar c ouv er t vers le nor d. Tour cir culair

e pleine en demi hors-œuvr

e à l ’extr émité occidentale. R empar t raccor dé au nor d à la par oi r ocheuse. P or te en double équerr e côté D urance. Tour-por te av ec assommoir au milieu du r empar t. Le r empar

t est daté par son étude ar

chéologique dans la

seconde moitié du

xii

e s. Le village est déser

té à la fin du M oy en Âge. G igors Jugur nis (1045) D ispar u ? M entionné dans le registr um for talicior um en 1408, instr

uctions données pour for

tifier la ville. G réoux-les-B ains G resols (1018) Por te à double ar c en plein-cintr e per

cée dans les r

empar ts, en petit appar eil r égulier , appelée «  Por te de V ièr e » ou de la «  vieille horloge  » . La B rillanne Lebrinnana, Lebrignana (xii e s.)

Tracé lisible dans le par

cellair

e (disposition concentrique

de l

’habitat autour des v

estiges du château). La M ur e-Argens (Argens) Argens (v . 1200)

Tracé lisible dans le par

cellair

e. D

es v

estiges de

for

tifications étaient encor

e visibles en 1940. La M ur e-Argens (La Mur e) Mu ra (1030)

Tracé lisible dans le par

cellair

(14)

La P alud-sur-Ver don Palus (xiii e s.)

Tracé lisible dans le par

cellair e (disposition concentrique de l ’habitat à l ’est du château). U n pan du r empar t aurait

été mis au jour lors de trav

aux r

éalisés dans le village au

cours des années 1990.

La R ochette Las R oquetas (v . 1200) U ne por te de l ’ancien mur d

’enceinte subsiste du côté sud,

en bas de la r ue du P ontis. Les pr emièr es indications de l ’existence d ’une organisation municipale r emontent au xv e s. Lar diers Lar derium

Tracé lisible dans le par

cellair

e :

enclos cir

culair

e enserrant

l’ancienne commanderie hospitalièr

e, l

’église et l

’habitat

gr

oupé autour de ces deux édifices.

Le B rusquet (Lauzièr e) U n tr onçon de r empar

t subsiste au sommet de la colline de

Lauzièr e, à pr oximité de l ’église N otr e-D ame. Le F uger et Filiar etum (1200)

Tracé lisible dans le par

cellair

e (disposition concentrique

de l

’habitat, alignement des façades le long de la grand

rue). R ue dite du «  Barri  » . Les M ées Las M edas (1098)

Tracé lisible dans le par

cellair

e (disposition concentrique

de l

’habitat sur le flanc sud-ouest du massif des pénitents).

3 por tes conser vées, dites «  Bauduine  » , «  St-Christol  » et «  Ber trand de B ras  » (xiii e-xiv e s. ?). La r ue d ’E n V ille se termine d

’un côté par un passage v

oûté pratiqué dans une

maison, de l ’autr e par une pr ote for tifiée à rainur e.

Les comptes de la vicomté de

Valernes (1401-1402)

indiquent que la ville des M

ées était défendue par des

murailles où s

’ouvraient les por

tes dites «  Bauduine  » et «  St-Christol  » . L’Escale (Villevieille) Scala (1060) D es traces de mur d

’enceinte sont encor

e per

ceptibles

autour de l

’ancienne agglomération per

chée de V illevieille ou V ièr e (738 m), à 1 500 m au nor d du village actuel. Le comte de Car cès aurait fait r enfor

cer les for

tifications en 1568. Limans Limanos (xi e s.)

Tracé lisible dans le par

cellair e (disposition concentrique de l ’habitat). U ne r ue des r empar ts conser ve la mémoir e des for tifications. P ans de cour tine conser vés du côté est.

(15)

L urs C astr o L uris (967) Le côté nor

d est défendu par deux fossés cr

eusés dans l’ar ête r ocheuse. E nceinte du village av ec murailles et

tours du côté ouest et accès du côté sud. Ancienne por

te

transformée en tour dite

« 

de l

’horloge

 »

. Côté est du

village défendu par le r

essaut du terrain natur

el. M ane M anoa (1103)

Tracé lisible dans le par

cellair

e (disposition concentrique

de l

’habitat autour du mamelon r

ocheux au sommet

duquel est édifié le château).

Le r empar t du castr um est mentionné à plusieurs r eprises

dans les enr

egistr ements des pr opriétés soumises à la seigneurie comtale en 1338 et 1339. U ne por te au moins

est mentionnée dans la même enquête. La pr

ésence d

’un

rempar

t est confirmée dans le secteur sud et sud-ouest

du bourg par des documents du

xviii

e s. attestant de

parations effectuées sur cette par

tie des for

tifications. M anosque M anoasca (978-984)

L’enceinte englobe le centr

e ancien, sur une superficie de

11 ha envir on. Le contour d ’un pr emier no yau urbain, entour é par un r empar t, a été r

econnu dans la par

tie

ouest de la vieille ville. Le r

empar t de la seconde moitié du xiv e s. est r epr

ésenté sur le cadastr

e napoléonien av

ec

7 por

tes et 11 tours cir

culair es ou r ectangulair es. D eux tours cir culair es conser

vées ainsi que les por

tes sud dite

«  Saunerie  » et nor d dite «  Soubeyran  » . A ppar eillées en pierr

e de taille, dispositifs de défense (ar

chèr

es,

mâchicoulis, assommoirs, herses).

L’existence d

’une enceinte for

tifiée r

esserr

ée dotée d

’au

moins 2 por

tes est attestée dans les textes dès le

xii

e s.

Plusieurs autr

es por

tes sont mentionnées aux

xiii

e et

xiv

e s.

D

es fossés sont mentionnés en 1234. Les faubourgs sont

intégr

és entr

e 1366 et 1383 et l

’ensemble est à nouv

eau for tifié à cette époque. M anosque (castr um du M ont d ’O r) castr um Bosonem vocitatum (1026) Le castr um de M

anosque se situe au sommet du M

ont

d’O

r, à 1 km au nor

d-est de la ville basse. Le tracé en

hémicy cle du par cellair e pourrait av oir fossilisé l ’emprise du r empar t. M éailles M adalagas (xi e s.)

Tracé lisible dans le par

cellair

e (disposition concentrique

de l

’habitat sur un éper

on r

ocheux). U

n quar

tier du B

arri,

mentionné dans le cadastr

e napoléonien conser ve le souv enir d ’un r empar t.

(16)

M ez el M esellum (xiii e s.) D ispar u ?

Les comptes de la vicomté de

Valernes décriv

ent à M

ez

el

une enceinte entour

ée de murs et de fossés (1407-1408).

M irabeau (Beauv ez et) D es v estiges de cour tines appar

eillées en galets de rivièr

e et

moellons sont conser

vées sur le site castral de B

eauv ez et, M ison C astri M isonis (988)

Tracé lisible dans le par

cellair

e (disposition concentrique

de l

’habitat sur le flanc est du mamelon r

ocheux où est

édifié le château). D

es tr

onçons de murs subsistent.

M ontagnac-M ontpezat (M ontagnac) In castr o M ontagniago (xi e s.)

Tracé lisible dans le par

cellair e (disposition concentrique de l ’habitat). U ne r ue dite «  sous le B arr y » .

Les murailles auraient été détr

uites suite

à la prise du

château par les tr

oupes de La Valette en 1590. M ontagnac-M ontpezat (M ontpezat) M ont P esad (1138)

Tracé lisible dans le par

cellair

e (disposition concentrique

de l

’habitat autour du château sur un pr

omontoir e rocheux). U ne r ue dite R ue «  Por te des R empar ts  » . M ontfor t M onsfor tis (1182) Féraud év oque des v estiges de r empar ts et de tours encor e

visibles dans le village. D’apr

ès A. Andrieu (1884) le rempar t nor d est conser vé sur plusieurs mètr es. D es murs sont encor

e visibles du côté NE. Ancienne tour tr

onquée de petit diamètr e du côté SO de l ’ar ête sommitale. M ontfur on D e M onte F ur ono (1060)

Tracé lisible dans le par

cellair

e (disposition concentrique

de l

’habitat sur le flanc est du mamelon r

ocheux où est

édifié le château). M ontjustin M ons J ustinus (1022) Le tracé de l

’enceinte est encor

e per

ceptible sur les

photographies aériennes, sur ses flancs est et ouest. D’apr

ès

Collier

, subsistent des tr

onçons de tours r

ondes et des pans

de murs. E

nceinte et tour par

tiellement conser vés du côté est. L ’église r uinée en bor dur e du sommital a pu par ticiper au système de for tification. Agglomération r econstr

uite suite au siège du duc de la

(17)

M

ontlaux

(Vieux Montlaux)

Au sommet d

’une colline, bor

dée de tr

ois côtés par des

ravins et un plateau. U ne muraille transv ersale barr e l’arrièr e du village à pr oximité immédiate d

’une tour dont

il ne r este qu ’un angle. M ontsalier N atur ellement for tifié par le r elief . D es pans de murs pr otègent l ’entr ée. M oustiers-S te-M arie M onasterium (xi e s.)

Tracé lisible dans le par

cellair e. P or te au quar tier du Riou formée par un ar

c brisé double surmonté d

’un larmier . N oy ers-sur-Jabr on ( Vieux N oy ers) D e N ogueriis (1168)

Tracé lisible sur les photographies aériennes. P

or te monumentale av ec mâchicoulis. O ngles ( Vièr e) U ngula (1073) D es v estiges de for

tifications sont conser

vés sur le site du vieux village de V ièr e, sur un éper on r ocheux au sud-est du village actuel. Peipin ( Vieux Pépin) Podium P ini (1167)

Tracé lisible sur les photographies aériennes, au sommet de la colline qui domine le village actuel à l

’est.

Tracé o

voïde.

Vestiges de la moitié sud-est du r

empar t, qui enserr e le château r uiné et l ’église. Pe yr oules (la Foux) non mentionné

Le bourg castral est assis sur un épaulement r

ocheux à

1260 m d

’altitude. P

rotégé au sud par un abr

upt et sur les autr es côtés par un mur d ’enceinte tr ès par tiellement conser vé. Le seigneur de La F

oux est mentionné en 1333 dans un

hommage à Boniface de Castellane, mais le

castr

um

qui

n’apparaît pas dans les enquêtes comtales du

xiii

e s. est sans

doute déjà abandonné à cette époque.

Pe yr uis Petr oxium (1068)

Tracé lisible dans le par

cellair

e (disposition concentrique

de l

’habitat au pied du r

elief où est édifié le château).

U

ne v

oûte sous laquelle passe la por

te de la juiv

erie

corr

espondrait

à une ancienne por

te. F

éraud

év

oque un

pont-levis et une ceintur

e de muraille qui entourait le

bourg. U ne r ue dite «  des B arricades  » et une r ue dite «  du Por tail  » conser vent le souv enirs de for tifications.

(18)

P ierr ev er t D e P etr a V iridi (1113) Tracé o

voïde lisible dans le par

cellair e (disposition concentrique de l ’habitat). O n identifie au moins tr ois tours semi-cir culair es sur le cadastr e napoléonien, qui flanquent le fr ont méridional du r empar t. D u même côté, la por te dite «  St-J oseph  » , toujours conser

vée, est formé

d’un ar

c surbaissé, surmonté par un ar

c brisé av

eugle.

Elle est datée de 1701, mais pourrait êtr

e constr

uite sur

une por

te plus ancienne. La disposition de l

’habitat laisse pr ésumer qu ’une pr emièr e enceinte a pu exister du côté nor d, pour enserr er le quar

tier compris entr

e la r ue de la Frache et l ’av enue du B arri. Puimoisson Pogium M ux one (1093)

Tracé lisible dans le par

cellair

e (disposition concentrique

de l

’habitat sur le v

ersant orientale du plateau, au pied de

la place où se dév

eloppait la commanderie hospitalièr

e).

Le mur d

’enceinte qui enserrait le village se raccor

dait

vraisemblablement au site castral. L

’enceinte enserrait les

quar

tiers délimités par les faubourg de G

uillenjeaume et

du Bouchon. 2 por

tes sont conser

vées, datées des

xiv e -xv e s. par Collier . L’implantation hospitalièr e à P uimoisson r emonte à 1120,

le fief est donné à l

’or dr e en 1150. Le castr um leur est

vendu par le comte de P

ro vence en 1231. Q uinson D e Q uincione (1042) Tracé cir culair e de l

’enceinte lisible dans le par

cellair

e et

dans le bâti actuel. S

ont encor

e conser

vées 2 tours por

tes

ouv

er

tes à la gorge, av

ec mâchicoulis, des côtés nor

d-est

et sud-est.

Vestiges d

’une cour

tine. P

lusieurs tours de plan

carr

é lisibles dans le bâti actuel. Le clocher pris dans la

muraille, per

cé d

’ar

chèr

es, constituait une tour de défense.

Le bourg se serait str uctur e à par tir de 1419, date à laquelle la r égente

Yolande aurait autorisé l

’installation des

habitants dans la plaine (Collier).

R edor tiers (Vieux Redor tiers) Redor terius (1160-1164)

Tracé lisible dans le cadastr

e napoléonien (disposition concentrique de l ’habitat à l ’extr émité d ’un éper on rocheux). Vestiges du mur d ’enceinte. V illage abandonné.

(19)

R

eillanne

Reglana

(909)

L’enceinte, de plan cir

culair

e, se dév

eloppait sur le flanc

nor

d-est du r

elief au sommet duquel est édifié le site castral

qu

’elle englobait. U

ne pr

emièr

e enceinte a pu exister dans

la par

tie haute du site, à laquelle appar

tenait la por te dite «  St-P ierr e » ou «  des F orges  » , v oûtée en ber

ceau brisé sur

doubleaux ( xii e-xiii e s.). La seconde enceinte se dév eloppe vers l ’est et enserr e le burgus. P or te dite «  N otr e-D ame  »

au NE. Cette seconde enceinte a sans doute également englobé le faubourg S

t-D enis qui se dév eloppe du côté sud du castr um . La pr emièr e enceinte n

’est pas datée par les textes, mais

pourrait r

emonter aux

xii

e-xiii e s. L

’enceinte du bourg est

attestée au xiv e s. R ev est-des-B rousses Rev estum de Bor ossa (1274) Tracé cir culair

e lisible dans le par

cellair e. Vestiges par tiels de l ’enceinte. P or tail dit «  des M ourr es  » av ec assommoir , ar

c brisé surmonté par une br

etèche suppor

tée par des

corbeaux. Le cadastr

e ancien indique une por

te sud dite «  Ste-B arbe  ». R ev est-du-B ion D e R ev esto A lbionis (1272) Vestiges de r empar

ts (datés de 1546 par Collier), 2 tours

cir culair es, por te dite «  Por tissol  » . Riez Alebaece R eior um Apollinarium (i er s.)

Enceinte de plan oblong, en grande par

tie conser

vée.

Entour

e le bourg, qui se dév

eloppe sur le piémont

méridional de la colline S

t-M

axime. F

lanquée à l

’origine

de 12 tours dont 10 encor

e conser

vées ou décelables

dans le bâti actuel. D

oublée d

’un fossé et de rav

elins mentionnés au xv i e s. 2 tour-por tes ouv er tes à la gorge conser vées, dites «  Ayguièr e » à l ’est et «  St-S ols  » à l ’ouest.

Ensemble dominé par une tour maîtr

esse

à l

’angle NO.

Alternance de tours carr

ées et massiv es av ec tours à gorge ouv er te au nor d.

Tours à gorge ouv

er te uniquement du côté sud. Cour tines cr énelées munies d ’un chemin de ronde et d ’une batterie d ’ar chèr es. D’apr ès F éraud, la constr uction des r empar ts aurait débuté en 1371 pour s ’achev er en 1384.

(20)

R

oumoules

Romula

s (v

. 1020)

Tracé lisible dans le par

cellair e (disposition concentrique de l ’habitat le long du v ersant sud-ouest d ’un r elief ). U ne rue dite «  des r empar ts  » conser ve le souv enir d ’anciennes for tifications. Ste-C roix-du-Ver don Santa C rux de S alleta (xi e s.)

Tracé lisible dans le par

cellair e. St-É tienne-les-O rgues Sancti S tephani de Alsonicis (xii e s.)

Tracé lisible dans le par

cellair e (disposition concentrique cir culair e de l ’habitat autour de l ’église par oissiale,

nettement délimité par le tracé continu d

’une r ue = enclos ecclésial ?). Ste-T ulle Sancta T ulia (xi e s.) U ne r ue dite «  des r empar ts  » conser ve le souv enir d’anciennes for tifications. St-M aime (castr um) Sanctus M aximus

Le site castral implanté à l

’extr émité de l ’éper on rocheux compr end des v estiges de r empar

ts sur son flanc sud-est

qui dev

ait pr

otéger les maisons édifiées sous le r

empar t du château. La constr uction du castr um remonterait aux xii e-xiii e s. St-M ar tin-de-B rômes Sanctus M ar tinus de Br umeç (xi e s.)

Tracé lisible dans le par

cellair

e (disposition concentrique

de l

’habitat au pied du r

elief sur lequel est constr

uit le site castral). St-M ichel-l’O bser vatoir e castr um S ancti M ichaelis (xi e s.)

Tracé lisible dans le par

cellair

e (disposition concentrique

de l

’habitat sur le flanc méridional du r

elief au sommet

duquel est constr

uite le prieur é et le château). U ne r ue des R empar ts conser ve le souv

enir des for

tifications.

Féraud mentionne des v

estiges du r empar t. Le clocher actuel de l ’église S t-P ierr e, située à l ’entr ée sud de la

vieille ville, de plan cir

culair

e et gr

effé à l

’angle sud de la

façade occidentale, pourrait

former une ancienne tour de

la cour tine sud. D e grands pans de l ’enceinte subsistent, barrant l ’éper on du château au nor

d, faisant suite aux

murailles latérales no

yées sous les lierr

es, dans les for

tes

déclivités du côté est, av

ec pr

ésence de tours.

D

es franchises sont confirmées aux habitants de S

t-M

ichel

par une char

te de Raymond B

ér

(21)

Salignac

Saliniacum

(xiii

e s.)

Tracé lisible dans le par

cellair

e (disposition concentrique

de l

’habitat au pied du r

elief où est constr

uite l ’église S t-Joseph). F éraud év oque des r empar ts dispar us. Le registr um for talicior um

de 1408 décrit les for

tifications

anciennes et demande leur r

emise à neuf . Se yne Sedena (1147) D es for tifications médiév

ales subsistent la por

te à

mâchicoulis de la r

ue B

asse (

xiv

e s. ?) ainsi que la tour

M

auber

t. L

’enceinte médiév

ale est doublée par une

seconde for tification r éalisée d ’apr ès les plans de N iquet, apr ès 1690. I l n

’en subsiste que quelques tr

onçons se

rattachant à la citadelle édifiée au sommet de la ville (mur de maçonnerie gr

ossièr

e, haut de 4 m, per

cé de cr

éneaux

de fusillade) ainsi qu

’un saillant au SE.

M entionné dans le registr um for talicior um en 1408. Les for

tifications sont doublées sur les plans de N

iquet apr

ès

1690, lors des guerr

es de la ligue d ’A ugsbourg. P lusieurs pr ojets de r enfor cement de l

’enceinte sont établis par

la suite, mais sans v

oir le jour

. 2 por

tes de la ville sont

détr uites apr ès 1843. Sigonce Segoncia (1206)

Tracé lisible dans le par

cellair

e (disposition concentrique

cir

culair

e de l

’habitat autour du château).

Simiane-la- Rotonde

Simiana

(xi

e s.)

Tracé lisible dans le par

cellair e (disposition concentrique de l ’habitat qui se dév eloppe sur le r elief SE au pied du château, auquel il se gr effe). 4 por tes r estituées dans le rempar t, v estiges de cour tine, 3 por tes conser vées dans la par tie supérieur e du village. A ttribution de l ’enceinte au M oy en Âge tar dif .

(22)

Sister on Seguster one (iv e s.) L’enceinte se dév

eloppe depuis le château, situé sur

l’éper

on de la citadelle, en dir

ection du sud où elle englobe

tout le bourg. E lle r emonte le long de la D urance v ers le nor d, jusqu ’au pont de la B aume. L ’enceinte médiév ale compr

enait au moins 13 tours de plan r

ectangulair e sur le fr ont nor d et semi-cir culair

es au sud, dont 5 sont

conser

vées sur les flancs ouest et sud. F

ragments de

cour

tine conser

vés sur les flancs ouest et est. 7 por

tes

connues à la période médiév

ale. D ès le xiii e s. la constr uction et l ’entr

etien des for

tification

apparaît comme un monopole de la communauté urbaine. Le r

empar

t est décrit dans un r

egistr

e de 1332 comme

une muraille doublée d

’un fossé et par

fois doublée aux

endr

oits les plus exposés. 5 por

tes sont mentionnées

dans ce document. E

n 1368, les cr

éneaux sont qualifiés

d’ «  anciens  ». Les trav aux r éalisés sur l ’enceinte sont mentionnés à par tir de 1364. L

’enceinte est alors

reconstr

uite et sans doute agrandie, cr

énelée, fermée par

une quinzaine de por

tes. Les for

tifications de la ville sont

décrites dans le registr um for talicior um (1408), où sont

mentionnés les chemins de r

onde (

corr

atoria

), les tours, les

barbacanes, le donjon. D

ans la seconde moitié du

xv

i

e s.

les for

tifications sont à nouv

eau r

enfor

cées. L

’enceinte

médiév

ale est décrite par

Vauban en 1692, comme en

for

t mauv

ais état. Les pr

ojets de r

estauration de N

iquet et

de ses successeurs ne sont pas r

etenus. La majeur

e par

tie

de l

’enceinte est déclassée en 1845 puis rachetée par la

ville, qui en démolit une grande par

tie. La por te dite «  du D auphiné  » est détr

uite lors des bombar

dements alliés en 1944. Soleilhas Soleillas (xiii e s.) D ispar us ? L’enquête de 1278 év oque l

’obligation pour les habitants

de S

oleilhas de contribuer à la constr

uction et à l

’entr

etien

des for

tifications de leur bourg castral.

Thoar d Toar dum (xi e s.)

Tracé lisible dans le par

cellair

e (disposition concentrique

oblongue de l

’habitat sur le r

elief au sommet duquel

sont constr uits le donjon et l ’église). Les r ues dites «  du por tail du Col  » et «  por tail M aur el  » pourrait conser ver le souv enir d ’une enceinte.

(23)

Thorame- Basse Tor amina (xi e s.) D es r estes de l

’enceinte sont visible dans le quar

tier du

Barri, il s

’agit de plusieurs pans de murs conser

vés sur une longueur d ’envir on 50 m. U bray e U br aia (1125)

Tracé lisible dans le par

cellair

e (disposition concentrique

de l

’habitat sur le v

ersant SO du r

elief au sommet duquel

est édifié le château).

Vachèr es D e V aqueriis (xiii es.) U n tracé d

’enceinte ancien, lisible dans le par

cellair e, délimite un no yau r estr eint compr

enant le château et les

maisons qui l

’entour

ent. L

’enceinte actuelle, lisible dans

le par

cellair

e et dont subsistent plusieurs éléments bâtis,

englobe un périmètr

e plus large, dont l

’église, selon une

forme concentrique qui r

especte du côté nor

d la déclivité

natur

elle formée par l

’éper

on r

ocheux où est

édifié le village. La por te sud dite «  grand P or tail  » est conser vée, ainsi qu

’une tour et des pans de cour

tine sur le flanc

sud-ouest. Valav oir e Valadoria (xi e s.) Les v estiges conser

vés à la base de la butte du château

laissent supposer que l

’habitat était pr otégé par un r empar t (xiv e s. ?). Valensole Valentiola (ix e s.)

Tracé lisible dans le par

cellair

e (disposition concentrique

cir

culair

e de l

’habitat, organisé autour du prieur

é

clunisien). L

’enceinte apparaît sur des vues anciennes de la

ville. La r ue des R empar ts en conser ve le souv enir . V estiges du mur . P or te dite «  Ste-Catherine  » . Valensole (Villedieu) D ispar u ? Le r empar t du c astr um de V

illedieu est mentionné en

1271, dans un acte de délimitation des seigneuries de Manosque et de

Volx. Valer nes Valer na (xi e s.) D ispar u ?

Les comptes de la vicomté décriv

ent à

Valernes des

rempar

ts où l

’on pénétrait par les por

tes dite de «  R ev ellin  » et de «  Pascal  » (1401-1402).

(24)

Villeneuv e (R oque-Amèr e) Rocha A maritudinis (1060-1064) Le village médiév al, qui s

’étend sur une superficie

d’envir

on 4 ha, est entour

é par une enceinte dont

subsistent plusieurs tr onçons de cour tine. L ’enceinte nor d a été détr

uite par une carrièr

e.

Volonne

Volona

(1030)

Tracé lisible dans le par

cellair

e (disposition concentrique

de l

’habitat au pied ouest d

’un éper

on). Le deux tours

situées sur la cr ête de l ’éper on dev ait fair e par tie du système de for

tification qui dev

ait longer l ’actuelle r ue de la Liber té, connue pour r epr endr e le tracé du chemin de ronde. Volx Vols (1126)

Tracé lisible dans le par

cellair e (disposition concentrique semi-cir culair e de l ’habitat au pied SE du pr omontoir e

où est édifié le château). U

ne r ue des r empar ts cour t depuis le nor d du château jusqu

’au SE du vieux village. Le

cadastr

e ancien laisse apparaîtr

e tr

ois vides qui pourraient

corr espondr e à des por tes. Volx (M ontaigu) Vestiges de l ’enceinte, conser

vée sur une élév

ation de plus

de 3 m dans la par

tie sud-est du village, qui se déploie en

quar

t-de-cer

cle au pied d

’un donjon. S

on tracé total peut

êtr

e r

estitué sur 220 m de longueur

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