• Aucun résultat trouvé

ARTheque - STEF - ENS Cachan | Bulletin de l'Association Amicale des Anciens Élèves de l'École Normale Supérieure de l'Enseignement Technique n° 99

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "ARTheque - STEF - ENS Cachan | Bulletin de l'Association Amicale des Anciens Élèves de l'École Normale Supérieure de l'Enseignement Technique n° 99"

Copied!
68
0
0

Texte intégral

(1)

THEMES

d’hier et d’aa|oîtÿd’hiii

THEMES^

d’hier et d’ânîOHrd’bsd®

ris F jjtin e it is sjar. i»

mrmnm AI ix^. MjTKBi

rm itip «ATHUi

PREMIERE ANNÉE B.E.P. . 10,70

rmaun ia t i a i

I

DEUXIEME ANNÉE B.E.P. , 12,50

par L.-R. PLAZOLLES et J.-B. PLAZOLLES

Les deux volumes rassemblent des textes

concrets d'accès facile, adaptés à l'esprit

et gux curiosités des élèves des Collèges

Techniques. Dans une perspective mo­

derne et conforme aux directives offi­

cielles, ces textes concernent des pré­

occupations

à la fois historiques et

contemporaines. Des extraits de presse

récents viennent, à l'occasion actualiser

davantage encore la signification et la

portée de ces textes.

FERNAND NATHAN

BULUTin de L’flSSOCÎflTIOll

fliniCflLE

des flOCKOS {L(V (S

N" 99 - 1" trimestre 1972

Abonnement (un a n ) 33 F Le numéro ... 9 F 61, avenue du Président-Wllson --- 94-C A C H A N

(2)

---Dunod

Editeur.

N o u v e a u t é s d e

L'ENSEIGNEMENT

TECHNIQUE

Économie générale

TOME 1. Classes de 1^“ G

Br. 19 f

par J. POLY. J. ROCHE. P. LECLUZE

TOME 2. Classes terminales G sr.isF

par J. POLY, J. ROCHE. A. VALLERAY

Travaux pratiques

de secrétariat

Classe terminale G 1

Brevet de technicien supérieur

du secrétariat

Br. 19 f

par Françoise BERHO et

Marie-Louise B O R DEN A VE

02, rue Bonaparte

Paris-6*

Tél. 326.99.15

Ib n d ie i *

128, rue de Rivoli, P A R IS -I".

Tél. : 236-38-90 — 236-56-12 236-55-47.

PRÉSENTE SES v a

N O U V E A U T É S Ê é L

É C O N O M IQ U E ;

DESLOGIS Fascicule a — La lettre normalisée 4,90 F

Fascicule b — La copie dactylographique 3,00 F

F. CHABRIOL Mathématiques commerciales

et financières. Actualisation 25,00 F

Le corrigé 30,00 F O. GIRAULT Travaux dirigés de secrétariat.

Niveau 1 12,00 F Corrigé 10,00 F Travaux pratiques de secrétariaL

Niveau 2 12,00 F Corrigé 11,00 F LE BŒUF La Fonction commerciale dans l’économie.

N“ 1 16,50 F

L. LOÜEY Techniques publicitaires N° 5 17,50 F

P. POULAIN Equipements et Matériels de bureaux. Tome I 16,50 F

et BREUIL

J. BREUIL Equipements et Matériels de bureaux. Tome II 13,50 F

et POULAIN

MENAGER Travaux de dactylographie et de courrier.

Introduction à la vie professionnelle 14,00 F C o rrig é 9,00 F

PEROCHON Techniques quantitatives de gestion.

Comptabilité générale. Tome I. corrigé 18,00 F

IN D U S T R IE ;

DESBOIS, L’Automobile — Technologie professionnelle générale

TOUACHE et Tome I 12,00 F

TOURANCHEAU

DESBOIS et Technique de la réparation automobile.

(3)

Deux ouvrages de la collection

qui se complètent et qui sont plus

particulièrement destinés à l'Enseignement

Technique Supérieur.

MÉTHODES DE RÉFLEXION

ET TECHNIQUES D’EXPRESSION

Jacques ALMERAS, directeur du Centre régional de documentation pédago­ gique de Limoges, et Daniel FURIA, professeur à l’Ecole normale nationale d ’enseignement professionnel de Lyon, sous la direction de Plerre-Charles SERRE, directeur de l’I.N.S. de cfiimie de Rouen.

Des exercices pratiques de réflexion et d’expression, s’appuyant sur des exem ples concrets e t à partir de textes suggestifs, techniques, économi­ ques ou politiques.

« A lire ce livre, une démangeaison prend le plus endurci à goûter l’in ­ tense rajeunissem ent qûe procure cette étude. ^ (A. Sauvy, Le M onde).

Un volume cartonné, 17 X 23, 448 pages 37,60 F

TECHNIQUES ET SDCIÉTÉS

Liaisons et évolutions

Daniel FURIA et Plerre-Cfiarles SERRE

préface de Fernand BRAUDEL, professeur au Collège de France

Les interactions entre les techniques e t les formes d’organisations éco­ nomiques et sociales, depuis les origines jusqu’à nos jours.

« M êm e des historiens chevronnés a u ro n t avantage à se reporter plus d’une fois à ces mises au p o in t claires et intelligentes. » (e:jrtrait de la p réface).

Un volume cartonné, 17 X 23, 448 pages, 25 fig., 29 pfiotos 47,00 F

(4)

E n s e i g n e m e n t s

é c o n o m i q u e s

CHOIX

G. AUQUE

DE

P. E. MONNOT

SUJETS

P. PAILLOT

T R A V A U X DIRIGÉS

Classes préparatoires C.A.P., B.E.P., B.T.n.E. Toutes optio n s. E xercices pro g re ssifs, à base de docum ents réels re la tifs chacun à une p a rtie du program m e. (C om m erce, C om p ta b ilité , O rganisation , C orres­ pondance, M athém atiques, etc.).

T R A V A U X P R A T IQ U E S

Bureau spécialisé.

M o nograp hies ré alisables en plu sie u rs séances, à la main ou su r m achines com ptables.

(Systèm es com ptables. S tocks, Salaires, Inventaire, S ociétés).

E X A M E N S C O M M E R C IA U X

Classes terminales C.A.P., B.E.P., B.T.n.E. Toutes options.

N om breuses pochette s spécifiq u e s. (Etudes de CAS, en p a rtic u lie r). Sur sim ple dem ande ;

SPEC IM EN S des énoncés (

d

P. E.

M O N N O T

7, Route d'Allondans

25 - M O N TB ÉLIAR D

R ecom m andez-vous du B u lle tin - M erci.

(5)

Cours d'électricité

NOUVEAUTÉ

M ESURES ÉLECTRIQUES.

Classes de

F 2 et F 3.

J. NIARD, J.-C. QUISY, Y. RENOUX

200 pages, 232 figures, b ro ch é ... 24 F

EN PR ÉP A R A TIO N

M ESU RES

ÉLECTRO NIQ UES.

Classes terminales F 2.

J. NIARD, Y. RENOUX

Mathématiques

Instituts Universitaires de Technologie

1. Analyse. Fonction d’une variable réelle.

Fonction de plusieurs variables.

P. THUILLIER, J.-C. BELLOC

288 pages, 190 figures, b ro ch é ... 38 F

SOUS PRESSE

2. Analyse. Calcul intégral. Equations diffé­

rentielles.

15 m ars 1972

m a s s o n e t c ie

(6)

DELAGRAVE

15, rue Soufflot — PAR!S-5‘’

COURS DE MÉCANIQUE

R. BASQUIN

V olum es 16 X 22, cartonnés

Vient de paraître :

c

T

ïs

T T

m

a

t

I

q

u

e

I

e C par R. BASQUIN et J. TARDIVEAU ■ 416 p a g e s ... 29,00

Rappel :

R. BASQUIN R. BASQUIN et G. LEMASSQN

STATIQUE

D Y N A M IQ U E

1' F Terminale F

R. BASQUIN et G. LEMASSQN

RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX

1' F Terminale F

Deux volum es G. LEMASSQN

MÉCANIQUE DES FLUIDES - THERMODYNAMIQUE

__________________________Term inale F__________________________ G. BELLOC G. NÈGRE

L’HOMME ET LE MONDE MODERNE

200 textes, 250 sujets de d is s e rta tio n s et e xe rcice s d ’e n tra î­ nem ent aux te ch n iq u e s d ’expression et de com m unication . Un volum e 16 X 25, 480 pages, relié to ile ... 37,50

L ’en trep rise des auteurs de cet ouvrage ré p o n d au besoin de c u ltu re de ce n o m b re grandissant de lycéens et d ’étudiants q u i, dès le te rm e de leu rs études secondaires et au-delà, ressentent la nécessité d ’accom pagner leurs acquisitions scientifiq ues et techniques d ’un su p p lém en t de conscience et de r é fle x io n sur l ’é v o lu tio n à la q u e lle ils vo nt p a rtic ip e r. Pages litté ra ire s des grands écrivains et écrits des sociologues ap p réh e n d en t co n cu rrem m e n t, à d iféren tes distances et sous d iffé re n ts angles, les réalités et faits s ig n ificatifs de n o tre temps. P a r le u r n o m b re et le u r va rié té, les exercices fo urnissen t a lim e n t à une pédagogie n o u v e lle , sans p e rd re de vue p o u r au tan t une p ré p a ra tio n efficace au x examens et concours co m p o rtan t une dissertation ou un co m m en taire.

(7)

99_______________________________________ 1 " trim e stre 1972 b u l l e t i n t r i m e s t r i e l

DE

L'ASSOCIATION AMICALE

des Anciens et Anciennes Elèves des Sections Normales et de I Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique Présidents d’honneur :

M M Ifô Directeurs généraux honoraires de l’Enseignement Technique. adjoint honoraire de l’Enseignement Technique.

^^T eclm iqu e^^^ Directeurs de l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Directeur de l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique M. le Du-ecteur adjoint de l ’E.N.S.E.T

Mme la sous-directrlce de l ’E.N.S.E.T.

Secrétaires généraux et Présidents honoraires :

• Iiispecteur général de l ’Instruction publique. • Irispecteur général de l’Instruction publique. . • NESPOUXjOüS, Proviseur du Lycée Technique de Vincennes A. TH U IZ A T, Professeur à l ’E.N.N.A de Paris.

’LM. BEPEUIL, Professeur au L.T. de Champigny-sur-Mame.

D . SAUVALLE, Professeur à l’I.U.T. de Reims. CANTÎAREL (B 56-59), Directeur L.T.E. Alès.

Secréta ire régional honoraire du Groupe de Paris :

JUTTET, 45, rue Bernard-Palissy, à Gien (Loiret).

COMITÉ President :

Mlle MEGE (EP 46-48), 48 bis, rue Bobillot, Paris-13“.

Vice-Présidents :

Mme B A ZIE U (A^ 44-46), Proviseur du Lycée d’Etat «La Maison des Ailes» 77- Echouboulains.

BONMAR'TIN (B 42-44), Directeur adjoint de l’E.N.N.A., 4, rue A.-Musset 69- Villeurbanne.

Secrétaire :

P. PUECH ( A l 44-46), 93, rue de Paris, 94 - Joinville-le-Pont.

Secrétaires ad jo in ts :

BOSOM (B 56-59), 1(X), rue J.-Jaurès, 92 - Châtenay-Malabry.

R. CHASSINAT (As 44-47), 2, rue des Possés-Saint-Marcel, 75 - Paris-5' PRUNET (Aï 57-61), 71, boulevard P.V.-Couturier, 94 - L ’Hay-les-Roses.

S W A R T Z ( A l 4 8 -50), 3, r u e D a n g e n . 6 9 - L y o n - 4 ” . Trésorier :

RESSAYRE (D 56-59), 4, avenue du Pasteur-Martin-Luther-King, 78 - Le Pecq.

Trésorier a d jo in t :

PORCHER (B 53-56), 37, avenue de Saint-Mandé, Paris-12'. AUTRES MEJVIBRES DU COMITE

Mlle AUBRY (E 60-64), Mlle D UPUY (EP 60-64), Mlle PROUHET (C 41-43) Mme REVEILLERE (C 49-51), M M AUBRY (B 29-31), BOISSIER (B 46-48), CHEPDEVILLE

( A l 52-55), CLEMENT (B 57-61), PAR G IER (EP 39-42), GABION (D 27-29), GAGNOL (P 38-40), GARNERO (B 46-48), GAYRARD ( A i 56-59), GREUZAT (EP 38-40) M ERY (B 56-60), KOSCHER (P 40-42), LASSARAT (B 58-61, DE K A N D IB A (D 46-48). ADRESSE et COMPTE COURANT POSTAL :

ASSOCIATION AMICALE DES ANCIENS ELEVES E.N.S.E.T. 61, avenue du Président- Wilson, 94 - Cachan (Val-de-Marne). C.C.P. Paris 5488-99

Cotisation annuelle : 33 F — Débutants, Retraités : 20 F (L’année budgétaire commence au 1" octobre).

(8)
(9)

SOMMAIRE

• Ceux qui s’en vont ... 12

• V oyage en C hine ... 15

• La fo rm a tio n des cré a te u rs de dessin ... 19

• M o b ilité des chaînes cin é m a tiq u e s co m plexes ... 23

• La vie de l’A m ica le ... 43

• M utations, re tra ite s ... 46

® P rom otions, d is tin c tio n s , succès ... 48

• S u je t de c o n c o u rs ... 49

• Nous avons lu ... 52

• A tra ve rs les r e v u e s ... 54

• Ce que p u b lie n t nos c a m a r a d e s ... 55

• La vie fa m ilia le ... 58

(10)
(11)

L 'A m ic a le d e s a n c ie n s é lè v e s

d e l'E .N .S .E .T .

oous <fLtase.nta sas maiù.ù.auts ocaux.

fto u t 19 72 .

(12)

N otre cam arade CHOQUET, ancien élève de l’E.N.S.E.T. (D 21-23), a vocat à la cour,

suggère, d ’a jo u te r au 25' ANNIVERSAIRE ce lu i du CINQUANTENAIRE

de sa promotion.

Il se ra it heureux de re tro u ve r ses cam arades lors de l’A ssem blée G énérale à Saint-M alo.

O

Que tous ceux qui co n n a isse n t d ’anciens élèves des p ro m o tio n s 21 à 24 v e u ille n t bien nous s ig n a le r le u r adresse.

O A d re sse r la co rre sp o n d a n ce à PUECH Paul 93, rue de Paris 94 - J o in v ille 10

(13)

réservez votre

week-end du

mai

et venez n om breux à

TAssemblée Générale

q u i

a u r a

lieu d u

2 9

a v ril

au

V m a i

à S a i n t - M a l o

ly c é e M a u p e r t u i s

ORDRE DU JOUR

— La réform e du re cru te m e n t des m aîtres et l’E.N.S.E.T.

— Les co u rs de pro m o tio n socia le s : rôle de l’E nse'gnem ent tech n iq u e .

REPAS DU 25' ANNIVERSAIRE

NOMBREUSES VISITES

M onsieur VAYVA, in te n d a n t h o n o ra ire de l’ E.N.S.E.T., é m in e n t spé­ c ia lis te de C hateau briand, nous co n d u ira à travers les souvenirs de l’écriva in , aussi bien dans la v ille même q u ’au château de C om bourg ; son ta le n t de c o n fé re n c ie r anim era p o u r nous l’om bre du grand m alouin.

(14)

Ceux qui $^en vont

M ic h e l C H A M B O S T

( B. 2^ - 2j )

T o m ses amiset ils éta ie n t nom breuxo n t appris avec une grande peine le décès, le 26 novembre 1971, de n otre cam arade M ichel C HA M BO ST qui p r it sa re tra ite en 1963 et vécut ensuite à l’H ôpital-sous- Rochefort, dans la Loire.

Né le 5 a v ril 1898 à A illeux, M ic h e l C H A M B O S T fu t successivement élève à l’Ecole Norm ale de M ontbrison, in s titu te u r (à 17 an s), com bat­ ta n t de la prem ière guerre m ondiale, élève de quatrièm e année à l’Ecole Norm ale de C lerm o n t-F erran d , élève de VE27.S.E.T., professeur de dessin industriel à Cham béry, puis à Lyon, directeur de l’Ecole p ratiqu e de F irm in y , de celle d’Arles et e n fin du Lycée technique de Valence.

M ichel C H A M B O S T laisse le souvenir d’un collègue et d’un chef compétent et tra v a ille u r, o pin iâtre et serein. Son regard c la ir tra d u i­ sait une bonté in fin ie .

Henri COURT, Inspecteur Général.

(15)

M a r c e l B R O C H E R IO U

Directeur de i ’E .N .l. de T^îR B E S

(B.

Le 7 novembre d ern ier M . B R O C H E R IO U , D irecteur de l’E .N .I. de Tarbes, est décédé d’une crise cardiaque.

Ingénieurs Arts et M étiers, puis élève de l’E.N.S.E.T., M . B R O C H E ­ R IO U a débuté comme professeur à Cluny. P a r la suite, D irecteur à A bidjan , à K o n a k ry , puis à M a za m e t et à Bayonne, i l a acquis une grande expérience de l’a d m in istratio n. I l a laissé p a rto u t le m eilleur souvenir.

En 1963, il é ta it choisi pour créer, à Tarbes, l’Ecole N atio n ale d’i n ­ génieurs, prem ier établissement d’enseignement supérieur de la ville. I l en a assuré le développement et le rayonnem ent.

M . B R O C H E R IO U é ta it très apprécié de ses élèves et de son p e r­ sonnel, pour sa courtoisie, sa disponibilité, son in té g rité . Sa capacité de tra v a il é ta it très rem arquée. Jusqu’au^ dernier m om ent, ne se m én a­ g eant pas, i l a te n u à fa ire face au x difficu ltés de sa tâche.

Tous ses collaborateurs, conscients de la perte que v ie n t de subir l’Ecole N ationale d’ingénieurs de Tarbes, g arderont un souvenir p ro ­ fond du directeur, fo n d a te u r de cet établissement.

Sous le préau de l’Ecole, élèves, anciens élèves, professeurs et p er­ sonnel de l’E .N .I., auxquels s’éta ie n t jo ints de nombreuses personna­ lités et amis, o n t rendu u n d ern ier et ém ouvant hommage à leur D i­ recteur.

Je redis à son père, son épouse, à ses enfants, à tous les membres de sa fa m ille , que je m ’associe profondém ent à leur peine et leur ex­ prim e à nouveau les condoléances émues de touis ses compagnons.

(16)
(17)

Voyage

en

Un voyage en Chine n’est encore qu’un rêve pour beaucoup. J ’ai eu la chance de participer au voyage français en République Populaire de Chine au cours du mois d ’août 1971.

Nous avons parcouru la Chine pendant quatre semaines : de Canton au sud à Pékin au nord en passant par Wou Han (grand centre sidérurgique du Centre Est), XI An (ancienne ville impériale qui a conservé tous les palais, pagodes....) ; la région de Yénan dans les montagnes du Nord dans lesquelles Mao Tsé Toung et l’Armée Populaire de Libération ont commencé la guerre anti-japonaise), puis Shanghai sur la côte Est et enfin Canton.

Nous avons donc traversé à peu près toute la région très peuplée du territoire chinois c ’est-à-dire le sud-est : soit environ 10 000 kilomètres en train, en car ou en avion selon les endroits.

il est, bien sûr, très difficile de raconter en quelques lignes ce voyage ; aussi, il semble que quelques idées générales seront plus intéressantes qu’un fastidieux journal de voyage.

La première impression est celle d’une foule dans les rues, sur les routes, partout des gens qui discutent, jouent aux cartes, lisent le journal ou les affiches ; une vie intense dans les rues surtout dans le sud où il fait très chaud. Le soir à Canton, les familles profitent de la soirée pour lire, tricoter, bavarder sur les trottoirs...

Comme on peut s’en douter, nous voulions prendre de nombreuses photos ; jamais les interprètes chinois qui nous ont suivi pendant tout le voyage ne nous ont empêchés de prendre photos ou films, ni d’enregistrer au magnétophone les conversations que nous avions au cours des différentes visites d’usines, d’hôpitaux, d’écoles ou de communes populaires.

(18)

Dans les rues de Pékin ou de Shanghai, de nombreux chinois se font photographier près des statues ou des affiches murales (les fameux « tatsibaos » qui ont fait leur apparition pendant la grande Révolution Culturelle et qui couvrent des panneaux entiers de certaines usines ou villes).

Dans les grandes villes, nous avions beaucoup de temps libre, ce qui nous a permis de nous promener seul ou en petits groupes avec ou sans interprète, de regarder plus ou moins attentivement certains aspects de la vie chinoise. En particulier nous avons été frappés par le gigantesque choix des produits de consommation dans les grands magasins des villes (magasins de quatre ou cinq étages) ; il y a en général

un étage de tissus et laines ou les chinoises peuvent coudre sur place leurs vêtements, quelques machines à coudre étant installées dans un coin). Le choix existe pour toutes

les catégories de biens ; du linge de maison, de la vaisselle, de vêtements (tous les chinois ne portent plus le fameux « bleu de chauffe » mais ont de très belles coton­ nades aux coloris variés), des jouets, des produits alimentaires. Un point important est à signaler : tous ces produits sont vendus à un prix identique dans tous le pays : dans les petits magasins des communes populaires comme dans les grands bazars

de Pékin ou Shanghai. Dans les campagnes, il y a en général un magasin qui a tous les biens nécessaires, les paysans allant en ville pour les gros achats (1)

Nous avons passé quelques jours dans différentes communes populaires : le principe en est simple. Les habitants de plusieurs villages sont regroupés dans une commune qui a son autonomie administrative et économique. Chacune possède un dispensaire, des jardins d'enfants, des écoles jusqu’au niveau du secondaire (les enfants partent ensuite à la ville la plus proche pour poursuivre leurs études).

Les travailleurs sont répartis en équipes de production (chacune ayant une activité particuiière pendant ies différentes saisons). La commune joue aussi un rôie important dans l’élaboration des plans, mais la place manque ici pour faire une description quelque peu précise des méthodes de planification ; notons cependant que les pro­ blèmes se posent en d'autres termes que dans les autres pays socialistes.

L’enseignement est un des points actuels de recherche en Chine. Toutes les écoles que nous avons visitées étaient en plein changement de programme. (En effet depuis la Révolution Culturelle, ies programmes d ’enseignement sont modifiés). Des comités d ’école comprenant enseignants, enseignés, parents d’élèves et personnels de l’établis­ sement, se réunissent régulièrement pour essayer de créer un enseignement qui ait pour but de « servir le peuple ».

Il y a une liaison très serrée entre la théorie et la pratique dans toutes les matières.

L’école est obligatoire à partir de six ans, mais il y a dans tous les quartiers et sur tous les lieux de travail des crèches et des jardins d’enfants pour les moins de six ans. En général les femmes travaillent, mais elles ont la possibilité de s’interrompre pour s’occuper des enfants (une salle spéciale dans les crèches leur étant réservée pour l’allaitement de leur bébé).

Quelques médecins faisaient partie du voyage, ils ont demandé à visiter quelques hôpitaux ; ce qui nous a été accordé dans toutes les villes. Nous avons ainsi pu assister à différentes opérations avec anesthésie par acupuncture. Les chinois insistent sur le fait qu’ils essaient de mêler la médecine traditionnelie (acupuncture, herbes...) à la médecine moderne (chimiothérapie, radiologie...) car dans un pays en voie de

(1) Les prix des biens de consommation courante sont très bon marché. La nour­ riture d’une famille de 4 personnes correspond à environ 20 % du salaire moyen d ’un ouvrier).

(19)

développement comme la Chine, il faut savoir économiser ; par exemple, une anesthésie par acupuncture est beaucoup moins coûteuse que les autres, en plus elle peut être faite dans des conditions beaucoup moins difficiles (par exemple dans des petits dispensaires de campagnes), enfin elle permet d’opérer des personnes faibles comme les vieillards (nous avons assisté à l’opération de la cataracte sur une femme de 82 ans qui n’aurait pas pu supporter une anesthésie autre en raison de son âge et qui, avec l’acupuncture, a très bien supporté le choc opératoire).

On a aussi pu visiter un hôpital où l’acupuncture était utilisée pour guérir des enfants myopes et sourds (les enfants avalent moins de treize ans). Les résultats nous sont apparus comme extraordinaires.

Nous avons visité de nombreux musées à Yenan (musées retraçant les différentes étapes révolutionnaires de l’hlstoIre chinoise) et à Pékin (la grande Muraille, la Cité Interdite... Tous les palais et pagodes de la Cité réservés autrefois à la cour de l’em­ pereur y sont actuellement rénovés et aménagés en musées. On y Installe en particulier les objets découverts au cours des fouilles faites par l’Armée pendant la Révolution Culturelle). L’accès aux musées est d’un prix dérisoire (deux centimes) et des familles entières viennent passer leur journée hebdomadaire de repos dans les jardins du Palais

d'été de XI An ou de la Cité Interdite de Pékin.

Enfin, nous avons toujours remarqué le rôle donné aux enfants : s’occuper de la propreté des rues, de la circulation, etc. Ils jouent toujours leur rôle avec sérieux mais sans prétention, essayant de mettre en pratique ce qu’ils apprennent à l’école. Et cela peut être la découverte principale de notre voyage : l’Importance accordée aux jeunes et, en même temps, la liaison de la théorie à la pratique.

Cet article n’a pas la prétention d ’exposer l’ensemble du « Problème Chinois » on aurait pu aborder Ici les questions sur l’université, le rôle de l’armée, la liaison des Intellectuels et des travailleurs, la politique chinoise... (dont nous avons eu l’occa­ sion de discuter avec nos Interprètes tout au long du voyage), mais notre but était de susciter l’Intérêt du lecteur pour la Chine et d’essayer de lui montrer qu’on ne peut plus parler de « péril » mais de I’ « espoir Chinois ».

Roseline KANTOR

(20)
(21)

Si les grands créateurs n’ont pas formé que des maîtres, ceux des plus grands que l’hlstoIre nous révèle ont été initiés au contact d'authentiques artistes.

Il serait malaisé de concevoir que l’on puisse prétendre enseigner en ne possédant qu’un rudimentaire savoir.

La preuve que l’on sait quelque chose dit Arlstote, c ’est que l’on peut l’enseigner. Les plus considérables sommes de connaissances accumulées ne sauraient être confon­ dues avec l’enrichissement acquis par le métier qui, seul, a le pouvoir de marquer l’apprenti créateur.

La communication serait-elle Ici maladroite qu’elle n’en sera pas moins sentie et ressentie : voilà bien la marque qui authentifie le message du maître au débutant.

Après Gustave COURBET, Initiateur enthousiaste, lucide et rigoureux, niant catégo­ riquement l’enseignement académique de l’art, Edgar DEGAS affirmait que le professeur Idéal « n’enseigne rien mais suggère tout »...

Nous ne l’ignorons point et c ’est à cette seule condition qu’un solide savoir peut être acquis. Ceci d ’ailleurs n’est-ll pas commun à toutes les disciplines ?

Moins que jamais II ne saurait être question, alors que point l’aube d ’une libération poétique, de formuler des recettes : cette pratique reviendrait à mépriser Impudemment l’originalité la plus secrète des jeunes Individualités que nous avons la charge d’éduquer.

Qu’Importe la forme créatrice adoptée par l’artiste pour s’intégrer à son époque, puisqu’il s’appuie sur des règles communes aussi bien à la tradition qu’à l’évolution, l’une conditionnant l’autre par la vole de disciplines reconnues mais exploitées diffé­ remment en tous temps et en tous lieux I

Les exigences de ces disciplines, on en conviendra, ne constituent pas la moindre valeur de cette éducation en nos temps débordants de fantaisie. Il s’agit là d ’un type de formation apte à préparer à toutes les professions artistiques se rattachant à la conception des ateliers de maîtres du passé dont, on ne l'ignore pas, nous avons hérité une suite de grands styles I

(22)

Une telle formation, à l’épreuve, nous a paru poséder le pouvoir de préserver et d’enrichir la sensibilité en familiarisant avec la fabulation poétique, car chacun s’y révèle à lui-même avec son imagination, à l’abri des routines et du simple tour de main, dans un climat d’indépendance où il s’épanouit sans s’écarter des voies créa­ trices.

Ce sera alors par une pratique assidue et efficace que va s’acquérir la formation même, selon un large concert d’exercices, allant de l’étude des dessins de maîtres à cette composition monumentale regrettablement négligée de nos jours, que Fernand LEGER, le dernier de nos décorateurs, a magistralement définie.

Encouragé par Jacques ZWOBADA et en hommage à des maîtres à qui nous devons tant, nous avons repris l’initiative, voici quelques années, de soutenir la pre­ mière de ces activités, essentiellement formatrice, dans la « Revue de l’Education Nationale », ayant pu constater depuis que les vertus de cette exploitation subsistent. Autant que dans les ateliers du passé, ceux qui l’ont pratiquée en ont toujours tiré le meilleur parti sans que ieur originalité d’expression s’en trouve affectée ; encore convient-il que l’esprit dans lequel on la propose ne la réduise pas à la banale et froide reproduction.

Limiter une formation à cette seule pratique éducative resterait certes insuffisant. Dans son « Eloge de l’Imitation », J.-L. FERRIER a rapporté d’abondants et chaleu­ reux témoignages de créateurs de tous les temps sur cet exercice sacré entre tous que constitue la tentative de s’approcher des meilleurs en traduisant les œuvres qui ont fait leur grandeur.

Il n’est guère possible de donner un prolongement au message des maîtres et ce en n’importe quelle forme d’art, en ignorant le fond même d’une formation qui leur a été transmise, qu’ils ont assimilée et qu'à leur tour, dans l’optique de leur temps, ils ont simplement tenté de réinventer pour la transmettre.

Les voies de re-création des formes ne passent-elles pas par la découverte de celle qui nous ont précédés ? L’étape est aussi évidente que capitale et, si l’on veut que l’œuvre se fonde sur des bases durables, il importe encore d’attirer l’attention du débutant sur le danger de séduisants raccourcis.

Parallèlement à ces exercices de base qui constituent une ouverture dans laquelle on discernera nettement l’enthousiasme de l’apprenti en même temps que ses pro­ messes, interviendront d’autres formes d’activité, telle l’étude d’éléments naturels dont on devra exclure les productions systématiques, documentaires ou stylisées, qui vont à rencontre de l’imagination et de la sensibilité en restant étrangères aux impératifs créateurs.

« L’homme doit apprendre à sentir dit Jean LACROIX, Il remplace vite les diverses sensations par celles de la vie, qui demandent moins d ’efforts ». C’est bien sur cette lucide constatation que se fondent tous les académismes, qu’ils soient d’arrière ou d’avant-garde.

Au contraire et en premier lieu, nous pratiquerons donc le dessin de mémoire auquel Eugène DELACROIX a donné ses lettres de noblesse et considéré Ici selon les conditions qui favorisent un souvenir enrichi de poésie, c’est-à-dire marqué de la réceptivité d’une jeune personnalité.

Cela, on le conçoit sans peine, éloigne d’une restitution béatement objective du modèle et va aussi peu que possible dans ce sens.

Les apparences d’une mouvante réalité ne s’opposent-elles pas formellement à son image refroidie ? Et ce sera précisément de ce conflit que le créateur tirera la matière.

(23)

Ce seront ensuite ie portrait, le croquis et le dessin de nu au repos ou en mouve­ ment, recherchés en tant qu’affirmation élaborée du stvie de la pose, de l’esprit et du caractère propre du modèle dans le milieu qui le prolonge, avec lequel II ne fait qu’un et dont ii est à jamais solidaire.

Ainsi c ’est en fonction de l’émotivité de chacun et du jeu des rapports perçus indéfiniment répercutés qui frappent la sensibilité que surgit une diversité d’œuvres toujours réinventées.

La pratique du croquis d’animaux groupés, au repos et plus particulièrement en mouvement, présente les plus hautes vertus éducatives pour l’apprenti ; la mobilité d’un monde merveiileux de formes se révèie là magnifiquement et ne manque jamais d’être suivie dans son dessin, de résuitats généreux

La nature morte, avec le paysage, seront la grande école des gammes Infinies de valeurs avec leurs problèmes d ’organisation architecturaie d ’un espace réel dont le transfert dans un espace fic tif entraîne mutations et transmutations génératrices.

On considérera encore comme indispensables l’étude d’éléments groupés exécutés dans un esprit de création, en dehors de tout souci de banale objectivité ou de simple transposition décorative. La richesse des carnets de maîtres en cette matière, qu’il s’agisse de VINCI, de REMBRANDT, ou de DELACROIX, prouve assez l’importance de cette étude dans la formation en dépit de l’humble caractère des sujets et l’on consta­ tera toujours qu’il est bon d’en reprendre régulièrement le chemin.

Pour couronner cet ensemble d’activités, ce sera enfin la recherche de la compo­

sition en valeur, suprême aboutissement. Elle doit être poursuivie consécutivement au

reste avec des programmes appropriés, à la mesure des possibilités de l’apprenti et de ses facultés. Composition pure, à l’exclusion des pratiques routinières ou délirantes des procédés de division et de subdivision de surfaces ou d’arrangements selon des effets dits « décoratifs » et vulgairement « stylisés », ces emprunts limitent les résultats à l’effet sans jamais mener à un style. Il s’agit en fait d’une composition structurale, strictement organisée selon les impératifs propres à la découverte, puisant sa substance dans les rapports inventés, relations et correspondances dont foisonne le monde de la poésie fabulatrice.

Beaucoup hélas I de nos modernes écoles s’égarent dans leur apparent et fréné­ tique zèle de production. Il serait grand temps d’en prendre conscience si, mieux que des modes, on voulait donner un style à notre époque. Ainsi rentrerait-on dans cette ligne directrice de création qu’avec Paul VALERY on souhaiterait retrouver commune au dessin, à l’architecture, à la sculpture et à la peinture.

C’est dans l’ordre du support ou du format, défini par les dimensions du plan et son orientation selon l’espace fictif offert au créateur avec ses possibilités infinies

d’animation, que se situe, à l’origine, l’authentique composition telle qu’en tout temps elle fut comprise depuis LASCAUX et ALTAMIRA. Ii s’agira là de l’école d’élaboration propice à la formation de créateurs aptes à aborder le décor des grandes surfaces.

Faut-Il ajouter que dans un tel apprentissage, soucieux de prospection et de méthodes, ies disciplines développées, toujours remises en question dans le temps et le milieu par la nature de chacun et le moment de la sensibilité, multipliées et renou­ velées par la force des choses, ne permettent guère de s’attarder dans un moelleux confort académiste ou de s’abandonner à la divagation ?

Ce sera donc bien en fait, on l’a vu, sans restrictions ni réserves, par une prise de conscience des contingences créatrices assimilées et adaptées au tempérament de chacun, pour déterminer son expression propre, que l’individu se trouvera dans les conditions de sa formation.

(24)

C’est se placer dans la bonne voie que prendre son départ selon un rythme d ’acti­ vité que rien ne doit ralentir ni altérer. Elle est assez large (>our ceux qui ont le goût de l’aventure créatrice, mais adieu à qui, éludant les conditions fondamentales, s ’en écarterait, pour accepter de se limiter à de simples productions.

Si DELACROIX et BAUDELAIRE ont affirmé impérativement dans leurs écrits qu’il importe à l’origine de se donner de bons maîtres pour prendre de bonnes habitudes, l’on sait aussi, hélas I quelles insurmontables difficultés se dressent devant des élèves abandonnés à leurs débuts aux divagations ou à la culture de procédés routiniers.

Ignorant le mal qui les affecte, ne se trouvant jamais en mesure d’y remédier en dépit d’efforts sincères de redressement, ils restent irrécupérables et condamnés à

errer en de vaines activités dépourvues d ’efficacité créatrice...

Au contraire, lorsque l’apprenti du dessin sera solidement averti des notions fonda­ mentales, ses résultats apparaîtront, comme chez tout jeune artiste en n’importe quelle autre forme d’art. Ceci se confirmera avec les années de pratique assidue en une quête rigoureuse et totale qui sait en outre solliciter et exploiter les apports de la providence, pour les faire fructifier et entrer dans le jeu savant et ordonné de la composition intégrale.

Ainsi, sur de telles bases, chacun n’a plus qu’à entretenir son ardeur de décou­ vertes et sa soif de délectation, en bref, à pourvoir à ses appétits créateurs en assurant et en élargissant ses propres voies.

L’enseignement du dessin, on le voit dans l’optique que nous avons évoquée, est mieux qu'une simple échelle dont l’élève gravirait les degrés au risque de manquer un échelon par quoi tout serait remis en question ! C’est une formation humaine de tout premier ordre, une école de méthode pour les créateurs d’art et l’on ne devra jamais cesser d’en garder conscience.

Autant que les fécondes, et sinon davantage, elle assure à l’apprenti le privilège de multiplier à l’extrême les possibilités de prospection et d’adaptation, dans de nom­ breux domaines d’activité, et ceci toujours selon un rythme qui reste à la mesure de chaque individualité.

Roger PLIN

Professeur de dessin et composition à l’ENSBA

(25)

m obilité

des chaînes

ciném atiques

com plexes

par A ndré CLÉM ENT

Résumé : La m é th o d e p r o p o s é e i c i p e r m e t d e d é t e r m i n e r Æ 'u ne m a n i è r e s û r e e t a u t o m a t i q u e l a m o b i l i t é d e s c h a î n e s c i n é ­ m a t i q u e s c o m p l e x e s e t p l u s p a r t i c u l i è r e m e n t d e s c h i a î n e s pa - r a d o x a l e s e t c r i t i q u e s . R é c i p r o q u e m e n t ^ i l e s t p o s s i b l e av e c c e t t e m é th o d e d ' o p t i m a l i s e r u n e c h a î n e c i n é m a t i q u e q u e l c o n q u e à p a r t i r d ' u n n o u v e a u c r i t è r e a p p e l é c r i t è r e " d ' i s o c i n é r a a t i c i t é ", I n t r o d u c t i o n : La m é th o d e que n o u s p r o p o s o n s i c i p e r m e t de d é t e r r a i n e i y d ' u n e m a n i è r e s û r ^ l a m o b i l i t é d e s c h a î n e s c i ­ n é m a t i q u e s q u e l c o n q u e s e t p l u s p a r t i c u l i è r e m e n t d e s c b a î n e s q u ' o n a p p e l l e t r a d i t i o n n e l l e m e n t " p a r a d o x a l e s " s o u s p r é t e x t e q u e l ' a p p l i c a t i o n s a n s p r é c a u t i o n de l a f o r m u l e ^ î é n é r a l e : 5" = 6 ( n - I ) - I d o n n e u n r é s u l t a t i n c o r r e c t . Le d é c o m p t e h a b i t u e l d e s " L " c o n c r i t i c n s de l i a i s o n s g é o m é t r i q u e s e s t t o u j o u r s u n e o p é r a t i o n d é l i c a t e . P a r c o n t r e , l a m é th o d e p r o p o s é e i c i p e r m e t d . ' a r r i v e r d ' u n e m a n i ­ è r e e n t i è r e m e n t a u t o m a t i q u e a u rcEuJlta-fc^ c e q u i g a r a n t i t ce r é s u l t a t ,

(26)

E x p o s é de l a m é th o d e ; S o i t u n e c h a î n e c i n é m a t i q u e c o n s t i t u é e d e " n " s o l i d e s c o n n e c t é s e n t r e eux p a r " m " l i a i s c n s m é c a n i q u e s . T r a ç o n s u n g r a p h e r e p r é s e n t a t i f d e c e t t e c h a î n e , d a n s l e j j u e l l e s som m ets du g r a p h e r e p r é s e n t e n t l e s s o l i d e s , e t l e s a r ê t e s r e p r é s e n t e n t l e s l i a i s o n s . T r o i s t y p e d e g r a p h e s s o n t p o s s i b l e s î ' — — — ——— . 1 . g r a p h e s i m p l e " u n e b o u c l e " ( f i g . l ) 2. g r a p h e s i m p l e " p l u s i e u r s b o u c l e s " ( f i ^ . P ) 3 . g r a p h e m u l t i p l e à u n e ou p l u s i e u r s b o u c l e s . ( î ± g .

3

) A . - C h a î n e s i m p l e I n t é r e s s o n s n o u s ^ t o u t d ' a b o r d , a u c a s s i m p l e du g r a p h e à u n e b o u c l e . ( ^ f i g . l ) C o n s id é ro T i s 2 s o l i d e s c o n s é c u t i f s n . e t 1 n . dn^c-^^tte b o u c l e , l e t o r s e u r d i s t r i b u t e u r d e s v i t e s s e s du ■ ,1 m ouvement d e i / ^ i l e s t un t o r s e u r c a r a c t é r i s t i q u e de l a Q P . l i a i s o n m é c a n i q u e ç]ui u n i t l e s 2 s o l i d e s : ^ Ce t o r s e u r de'pend de k p a r a m è t e s s c a l a i r e s i n d é p e n d a n t s q u i s o n t , e n g é n é r a l ^ l e s c o m p o s a n t e s de ce t o r s e u r . La l o i de c o m p o s i t i o n d e s t o r s e u r s d i s t r i ­ b u t e u r s d e s v i t e s s e s p e r m e t d ' é c r i r e : ( r e l a t i o n d e C h a s l e s s u r l a s i n d i c e s ) . ^

0/0

= ' ë ’ o A - t ' é ’i / 2 + ... _

0

En e f f e t e s t l e t o r s e u r n u l . 24

(27)

P a r s u i t e l a r e l a t i o n t o r s o r i e l l e e n c a d r é e c o n s t i t u e u n e r e l a t i o n f o n d a m e n t a l e d e s c h a î n e s c m n é m a t i q u e s à u n e b o u ­ c l e . P a r p r o j ' e c t i o n s u r d e s a x e s o r t h o n o r m é s ( f i x e s ou m o b i l e s ) y c e t t e r e l a t i o n v a n o u s f o u r n i r e n g é n é r a l 6 r e ­ l a t i o n s s c a l a i r e s , q u i r e p r é s e n t e n t le .m a x im u m d ' i n f o r m a t i o n s p o s s i b l e s s u r l e mouvement de l a c h a î n e . En f a i t c e c a s g é n é r a l e s.t p e u / r e m u e n t d a n s l e s c h a î n e s e f f e c t i v e m e n t r é a l i s é e s , e t d ' u n e m a n i è r e p l u s p r é c i s e , e l l e v a f o u r n i r " h " r e l a t i o n s s c a l a i r e s ( h ^ 6 ) . Le c a s h = 6 c o r r e s p o n d a u x c h a î n e s i s o s t a t i q u e s . C haque t o r s e u r X S ù / ^ i n t r o d u i t p a r a m è t r e s s c a l a i r e s i n d é p e n d a n t s , s o i t a u t o t a l : n O r c e s K -p a ra m è tres s c a l a i r e s s o n t l i é s e n t r e e u x p a r l e s " h " r e l a t i o n s s c a l a i r e s p r o v e n a n t d e l a r e l a t i o n - f o n d a m e n t a l e . P a r d é f i n i t i o n , 1 a MOBILITE d e l a c h a î n e e s t l e nom bre d e p a r a m è t r e s i n d é p e n d a n t s f i x a n t l e m ouvement d e l a c h a î n e . D'o-ù l a r e l a t i o n ; cS - K - V \ K ; e s t l e n om bre d e p a r a m è t r e s r e l a t i f s p r o v e n a n t d e s t o r - . s e ’irR d e s v i t e s s e s r e l a . t l v e s . h. : e s t l e nom bre d e r e l a t i o n s s c a l a i r e s p r o v e n a n t d e l a r e l a t i o n f o n d a m e n t a l e . E x e m p le ; Commande d u m ors m o b i l e d ' u n é t a u . ( ' f i g . i ' ) g r a p h e r e p r é s e n t a t i f : ( f i g . 5 ' )

(28)

QsC>

oso

^

n

R e l a t i o n t o r s o r i e l l e f o n d a m e n t a l e : ^ ' 1 / 2 . - + - - t — U ^ o i t a v e c l e s y s t è m e d ' a x e s c h o i s i R : e ' ^ ' ^ / 2 0^ On en. t i r e d e u x r e l a t i o n s s c a l a i r e s : e ' - t - (X' - 0 -+ K .(X '-= : 0 Nous t r o u v o n s d a n s c e c a s : h = 2 ^ Or K = 3 ( l e s t r o i s p a r a m é t r é s r e l a t i f s s o n t : 0 ) ^ ) D ' où : ^ = 1. . T e l q u ' i l s e p r é s e n t e l e m é c a n is m e e s t à C d e g r é d e l i b e r t é ( e n p r e n a n t t o u s l e s a x e s 4 e s l i a i s o n s p a r a l l è l e s à . P r a t i q u e m e n t l a r e a l i s a t i o n d ' a x e s r i g o u r e u s e m e n t p a r a l l è l e s é t a n t i m p o s s i b l e , ü f a u t s ' a t t e n d r e à d e s d i / f i c u l t é s d e f o n c t i o n n e m e n t ) . S i l e s a x e s é t a i e n t q u e l c o n q u e s , o n o b t i e n d r a i t : h = 6 e t 5 ~ = - 3 . I ' s y s t è m e e s t h j / p e r s t a t i q u e d ' o r d r e 3 . R em arque : î . Ce d e r n i e r r é s u l t a t e s t o b t e n u l o r s c j . u 'o n a p p l i q u e s a n s p r é c a u t i o n l a f o r m u l e : c5~ = 6 ( n - l ) - L P a r c o n s e q u e n t ^ c e t t e f o r m u l e d o i t s ' a p p l i q u e r a v e c p r é c a u t i o n d a n s l e c a s o u l e s l i a . i s o n s o c c u n e n t d e s ■ p o s i t i o n s p a r t i c u l i è r e s l e s u n e s p a r r a p p o r t a u x a u t r e s . 2 . N o t o n s ^ u ' o n p e u t a p p o r t e r l e c o r r e c t i f s u i v a n t : = 6 (n -d :) - L - ( h - 6 ) B . - C h a î n e s s i m p l e s à p l u s i e u r s b o u c l e s . Un p r o b l è m e s e pose- d a n s l e s c h a T n e s s i m p l e s à p l u s i e u r s b o u c l e s : ^ f i ^ . b j . Le l o n g de q u e l l e s b o u c l e s du. 26

(29)

<^rpt)he d o i t - o n é c r i r e l a r e l a t i o n t o r s o r i e l l e f o n d a m e n t a l e ? ' r D an s l ' e x e m p l e c i - d e s s o u s , o n p e u t t r o u v e r 3 D o u c l e s s i m p l e s ; A ,B , C . Or, o n d é m o n t r e ^ [ 1 1 , que d a n s u n t e l g r a p h e l e s c i r c u i t s n e s o n t p a s t o ’u s l i n é a i r e m e n t i n d é p e n d a n t s . I l s u f f i t d o n c d e c o n s i d é r e r l e s " " c i r ­ c u i t s l i n é a i r e m e n t s i n d é p e n d a n t s , p o u r que l e s r e l a t i o n s s u r l e s a u t r e s c i r c u i t s n e s o i e n t p l u s q u e d e s c o m b i n a i s o n s l i n é a i r e s d e s " . n r e m i e r s c i r c u i t s . . De n o m b re c y c l o m a t i q u e " ^ " e s t donne'* p a r l a f o r m u l e : __________________________ m n t -" m -" e s t l e n o m b re d ' a r ê t e s ( n o m b r e s - d e l i a i s o n s ) " n " e s t l e n om bre Ce som m ets ( n o m b r e s de s o l i d e s ) . P l u s g é n é r a l e m e n t p o u r u n p - g r a p h e , l e n o m b re c j r c l o m a t i q u e e s t â e l a f o r m e : "p" é t a n t l e n o m b re Ce r é s e a u x c o n s i d é r é s . E x e m p le ■;D a n s l e c a s d u 3 - g r a p h e c i - d e s s o u s ( f i g .

7

) n=IO Y = 7 P=3

m = 14

E o u s somme r a m e n é s , d a n s l e c a s g é n é r a l d ' u n p - g r a p h e , a u p r o b l è m e p r é c é i e n t l e l o n g Ce c h a c u n d e s " " c i r c u i t s l i n é a i r e m e n t s i n d é p e n d a n t s . -Remarque : Un c i r c u i t e s t i n d é p e n d a n t d ' u n a u t r e ., en. p a r t i c u l i e r , l o r s q u ' i l p o s s è d e l e même n o m b re d ' é l é m e n t s p l u s u n . l a m o i i l i t é d ' u n e c h a T n e c i n é m a t i q u e r e p r é s e n t é e w p a . r u n

(30)

p - ^ r a p h e e s t é v id e m m e n t ; E x e m p le : ( ^ f i g . s ) Nombre c y c l o m a t i q u e : "S" = 2 D eux c i r c u i t s l i n é a i r e m e n t s i n d é p e n d a n t s . ITous p r e n d r o n s p a r e x e m p l e s : 1324 e t 1425 . D e l a t i o n s f o n d a m e n t a l e s ^ -V « V , = 0 -I- ^ - i / 2 -V -i- = 0 ( ^ Z ) 3>

0

3 A

0

U ) 2 . z ( ^ ^ 7 ^ [ ^ c . 7 z a n t tou.s l e s t o r s e u r s au * ^ 4 . " z ” La r e l a t i o n ( a ) d o n n e £n c a l c u l même p o i n t D : ( UJ-^ , ' z

0

L a r e l a t i o n ( b ) d o n n e e n c a l c u l a n t t o u s l e s t o r s e u r s p o i n t D Uj-^. ? =

0

a u m.Eme . z . 0 -A*

- 0

[ D f ^ u j g . z 28

(31)

D où l e s y s t è m e de 6 é q u a t i o n s ✓ V- ^ V I I I I 0 0 (aJ/\ 0 I I 0 0 0 KjJ 2_ 0 0 I I 0 0 ê UlO) I I 0 0 I I 0 I 0 0 I 0 ( j J s 0 0 0 0 A (a + I s i n d ) UJ c. \ \ Dans l e c a s g é n é r a l où l e é e t a r f ^ n n a n t ■ e s t d i f f é r e n t d e z é r o ( A = I s i n 0( ^ 0 ) , ce s y s t è m e n ' a d m e t nne l a s o l u t i o n l a n a l e :

CO5 — C«J ^ — UJs - ^ 6 - ^

C0>\ ^ CÜTi Ce s y s t è m e e s t d o n c a u r e p o s ( Z é r o d e g r é d e l i b e r t é ) . N o t e : B i e n e n t e n d u c e r c s u l t a , t n ' e s t v a l a b l e q u e p o u r a u t a n t q ue l e s h j ’p o t h è s e s s u r l e p a r a l l é l i s t n e <ies a x e s s o i e n t v é r i f i é e s . Cas p a r t i c u l i e f i m p o r t a n t : S i l ' o n s u p p o s e q u e t o u t e s l e s b a r r e s s o n t p a r a l l è l e s ( (X= 0^ on s ' a n e r c o . i t q u e l e d é t e r m i n a n t : e s t n u l . On e s t d o n c r a m e n é à u n . 's y s t è m e d e 5 é q u a t i o n s s e u l e n e n t ( l e m i n e u r d ' o r d r e 5 e s t d i f f é r e n t Æe z é r o ) ^ à 5 i n c o n n u e s . D 'o ù l a m o b i l i t é d e l a c h a î n e : (S ' = K - h = l l e s r e l a t i o n s c i n é m a t i q u e s s ' o b t i e n n e n t t r è s s i m p l e m e n t e n r é s o l v a n t c e s y s t è m e d e 5 é q u a t i o n s ^ a p r è s a v o i r f a i t cho.tx d ' u n p a r a m è t r e i n d é p e n d a n t q u i c o n s t i t u e l a " v i t e s s e d ' e n t r é e " . C . - Sy s t è m e c r i t i qu e . On a p p e l l e r a s y s t è m e c r i t i q u e , u n e c h a î n e c i n é m a t i q u e . t e l l e q u e , l a m é th o d e p r o p o s é e i c i .

(32)

c o n d u i s e à u n s y s t è m e de " h " é q u a t i o n s hofjiogènes à " h " i n c o n n u e s ( <5~ = 0 ) , d o n t l e d é t e r m i n a n t e s t s u s c e p t i b l e de s ' a n n u l e r p o u r c e r t a i n e s v a l e u r s d e l a c o n f i g u r a t i o n i n i t i a l e , e t d i f f é r e n t de z é r o p o u r t o u t e s l e s a u t r e s c o n ­ f i g u r a t i o n s . N o t a : B i e n d i s t i n g u e r c e c a s du précécC ent p o u r l e ­ q u e l l e d é t e r m i n a n t s ' a n n u l a i t q u e l l e ^ u e s o i t l a p o s i t i o n d e d é p a r t . I l s ' e n s u i t d o n c g u ' u n t e l s y s t è m e . p r é s e n t e u n e r a o ' b i l i t é a u v o i s i n a g e de p o i n t s p a r t i c u l i e r s . A t i t r e d ' e x e m p l e , v é r i f i o n s s i m p l e m e n t q u e l e m é c a n is m e c i - d e s s o u s e s t u n m é c a n is m e c r i t i q u e . ( f i g . g ) ^ 2 / i - t - t ' ê o / 2 — 0 OJ

2

..

^

^

i

^

Q S o i t :

7 1

I I C bcOsA 0 ' 0 bsinOl 0

Nous sommes en p r é s e n c e d ' u n s y s t è m e de 5 é q u a t i o n s hom o g èn es à 5 i n c o n n u e s . P a r c o n s t i t u e n t , l o r s q u e l e d é t e r m i n a n t e s t ' " d i f f é r e n t d e z é r o , 1 e m é c a n is m e e s t b l o q u é . ( <S"= 0 )

O r A = bcsinCX ■ ^

I l e s t e n g é n é r a l d i f f é r e n t de z é r o s a u f p o u r ç /\- 0 ou (B-iel''e.n a l i g n é e s ) . Le m écanism e n r é s e n t e a l o r s un de'^ré de " i o b i l i t é d o n t i l 'e s t f a c i l e de p r e n d r e c o n s c i e n c e i n t u i t i v e ­ m ent . Dès que 0 ( ^ 0 , a u s s i p e u . J u e l ' o n v e u t ^ l e m éc a n ism e s e i l o q u e . ' I l f a u t u n e t h é o r i e p l \ i s a p p r o f o n d i e p o u r

dét^.vm.ine^’-l o ri.^hTt-tement a n g u l a i r e p o s s i b l e de l a b i e l l e .

30

(33)

D . - APPLICATION DE LA METHODE A LA TECHNOLOGIE .OPTIMALI­ SATION DES CHAINES CINEMATIQUES .

Le p r o i l è m e t e c h n i q u e - , que n o u s p r o p o s o n s de r é s o u d r ^ e s t l e s u i v a n t : La c h a î n e c i n é m a t i q u e é t a n t d é t e r m i n é e d a n s s o n e n s e m b le p a r "m " l i a i s o n s m é c a n i q u e s , d o n t ( " m -X " s o n t i m p o s é e s p a r d ' a u t r e s c o n d i t i o n s t e c h n o l o g i q u e s , d é t e r r a i -"i ©ItiB V / l a m” - l i a i s o n de t e l l e m a n i é r é gue l e m é c a n is m e s o i t ISOCINEIIATIQUI^ c ' e s t à d i r e " i s o s t a t i q u e " e t m o b i l e de d e g r é î . Ce s o n t c e s c o n d i t i o n s que n o u s a p p e l l e r o n s : C r i t è r e d ' i s o c i n é m a t i c i t é . D ' a p r è s c e q u i p r é c è d e , n o u s v o j o n s g u e l e s y s t è m e s e r a i s o s t a t i q u e s i h = 6 ( c h a î n e à u n e J b o u c le ) e t , p l u s g é n é r a l e n i e n t s i h = 6 n o m b re c j c l o m a t i q u e ) a v e c d e p l u s u n d é t e r m i n a n t c o n s t a m m e n t d i f f é r e n t de z é r o . L a m o i i l i t é s e r a d e I s i l e s y s t è m e i n t r o d u i t h+ î p a r a m è t r e s ( 7 p o u r u n e c h a î n e a u n e b o u c l e , e t p l u s g é n é r a l e m e n t 6 + î p a r a m è t r e s ) , La r e l a t i o n t o r s o r i e l l e f o n d a m e n t a l e n o u s f o u r n i t a l o r s u n t o r s e u r i n c o n n u r e m p l i s s a n t l e s c o n d i t i o n s p r é c é d e n t e s . S o i t : ^ l i / j l a l i a i s o n i n c o n n u e d e c o m p o s a n t e s : OL' < 7 ^ A Z On a : ^ r e p r é s e n t e l e s ( m - 1 ) l i a i s o n s d é j à c o n n u e s . On e n d é d u i t l e s c o m p o s a n t e s d u t o r s e u r i n c o n n u e n r e s p e c t a n t

(34)

l e s c r i t è r e s d ' ^ I s o c i n é m a t i c i t é , à s a v o i r : - 5 r e l a t i o n s s c a l a i r e s - 7 p a r a m è t r e s - D é t e r m i n a n t t o u j o u r s d i f f é r e n t d e z é r o . I l s u f f i t d è s l o r s d ' é l i m i n e r l e s c o m p o s a n t e s du t o r s e u r i n c o n n u q u i n e s o n t p a s n é c e s s a i r e s p o u r r e s p e c t e r l e s c o n d i t i o n s p r é ­ c é d e n t e s ( c ' e s t * a - d i r e " i ) l o q u e r " l e s m o b i l i t é s c p r r e s p o n d a n t e s . ) E x e m p le : S o i t l e s ch ém a d e pompe à p i s t o n de l a f i g u r e 1 0 . - E n 0 l i a i s o n r o t o t d e d ' a x e v e r t i c a l : ç jÇ f Ôs

o l û

- En 0 ' l i a i s o n r o t o ï d e d ' a x e v e r t i c a l : r a ! - En B l i a i s o n v e r r o u d a n s l e p l a n h o r i z o n t a l :

(

2/ ^

i V — - En A l i a i s o n i n c o n n u e a s s u r a n t u n e c h a î n e i s o s t a t i q u e à u n d e g r é de m o b i l i t é : " I s o c i n é m a t i q u e " ü j q OJ 2. ^ ^ L a r e l a t i o n f o n d a m e n t a l e d o n n e Ui

2

. i- \ b ‘ë , , . + -t- « V A -V « A / , - Q S o i t a u p o i n t d e v u e s c a l a i r e : ( s y s t è m e d ' a x e s : Z , U , V ) ^ O (jU 'x +

^

'A ^ A ~ 0 _ r P o u r n e c o n s e r v e r q u e 7 p a r a m è t r e s ^ i l e s t n é c e s s a i r e d a n s 1 32

(35)

. V l i a i s o n i n c o n n u e Æ c /£ lo q m e r 3 m o i i l i t é s , t o u t en c o n s e r v a n t 6 é q u a t i o n s . I l e s t f a c i l e de v o i r que l a s e u l e s o l u t i o n p o s s i b l e c o n s i s t e à s u p p r i m e r Le t o r s e u r a s s o c i é à l a l i a i s o n i n c o n n u e s ' é c r i t a l o r s :

^

u J i 'v T ( ^ l / l ^ l ^ * - t f t . L ^ On v o i t a i s é m e n t q u ' i l s ' a g i t d ' u n e l i a i s o n v e r r o u d ' a x e Z e t d ' u n e r o t o î d e p e r p e n d i c u l a i r e ( a x e V ) f i g u r e 1 1 . S i ^ i n t u i t i v e m e n t , o n com prend b i e n q u e l e v e r r o u e s t l i u p o u r c o m p e n s e r a u t o m a t i q u e m e n t , e n c o u r s d e f o n c t i o n n e m e n t , l e s p e t i t e s d i f f é r e n c e s de c o t e de l a b i e l l e , e t de l a m a n i v e l l e , e t q u e l e r o t o î d e ' c o m p e n se l e s d é f a u t s d e p e r p e n d i c u l a r i t é , i l e s t t r è s d i f f i c i l e d ' i m a g i n e r à p t i o r i , c e t t e s o l u t i o n , ce q u i j u s t i f i e l ' e m p l o i d e l a m é th o d e c i - d e s s u s . C o n c l u s i o n La m é th o d e p e r m e t d o n c , d ' u n e p a r t , l ' a n a l y s e d ' u n m é c a n is m e d o n n é , a u s s i c o m p le x e s o i t - i l , e t d ' a u t r e p a r t l a s j - n t h è s e d ' u n e c h â -in e c i n é m a t i q u e à u n e b o u c l e o u ' o n p e u t o p t i m a l i s e r s e l o n l e c r i t è r e d ' i s o c i n é m a t i c i t é . U l t é r i e u r e m e n t , n o u s p e n s o n s a p p l i q u e r c e t t e s y n t h è s e d e s c h a î n e s à., p l u s i e u r s b o u c l e s e t p r e n d r e u n c r i t è r e d ' o p t i m a l i s a t i o n p l u s r i g o u r e u x , t e n a n t c o m p te d e s j e u x e t d e s p e t i t e s d é f o r m a t i o n s . B i b l i o g r a p h i e : 1 C. B e r g e . T h é o r i e d e s g r a p h e s e t s e s a p p l i c a t i o n s . DUNOD, ^ n d r é CLEMS.UT

(36)

U N IE B O U C L L Çv v \6 inA G r a pWe.“- Siyrtpls. * 3 B O U C L E S f \ ' o i . \ r e ; 2 v '* .

n u L T l-G R A P H E

(o üv\e ou tpVjaleisÆ’&'ûoocWs)

P f Ç u i 34

(37)

:33 0 Û -(0 *T~) lio t 1

-o

uO C -V

n>

en

(38)
(39)

00

(40)

-h

l  *

c

*s

Qf>

r=>

38

(41)
(42)

N> C5 O

<

T 40

(43)

D

r

ô > Lp û (û û -^ '•'y C-0 n 3 " D -(5 0 ~ ti» o 3

0

i r fT

ft

3

c

» 1

(44)
(45)

la vie de l ’am icale

RÉUNION DU COM ITÉ DU 7 NOVEMBRE 1971

E ta ie n t présents : MM. Basquin, Biguenet, Bonmartin, Bosom, Chassinat, Court, Mlle Dupuy, MM. Gabion, Greuzat, MM" Jeaneau, Mège, MM. Méry, Porcher, Puech, Refeuil, Bessayre, Mme Reveillère, MM. Sauvalle, Thuizat.

E ta ie n t excusés : MM. Bazieu, Boissier, Fargier, Garnero, Gagnol, Prouhet. — La Présidente m et les membres du Comité au courant des réunions du biureau et des activités des membres du bureau.

1) Deux réunions ont eu lieu pour le bulletin : fin juin, le 26, début oc­ tobre, le 8.

La dernière — le 6 novembre — a été consacrée à l ’envoi des bordereaux de cotisations et de la circulaire portant la liste des candidats aux élections du tiers sortant.

Conformém ent aux vœ ux du comité, la présidente a contacté chaque can ­ didat.

2) L’Association « France-Intec » a invité un membre de l’Amicale au ban­ quet de clôture de son Assemblée générale. La présidente a représenté l’Amicale liors du repas qui a eu lieu le 9 octobre. Cela permet toujours des contacts fructueux pour l ’Amicale.

— le 2“’ problème est la question de l’Annuaire 1970. M andat e st donné au bureau de régler le problème de l ’indem nité et de convoquer M. Ardana pour un exam en des comptes.

La réunion se term ine à 12 h. Un apéritif réunit les participants auxquels se joignent M. Thureau, Directeur de l ’E.N.S.E.T., M. Tardiveau, Directeur Ad­ joint, M. Paccart, Intendant de l ’E.N.S.E.T. e t M. Jeaneau.

RÉUNION DU COM ITÉ DU 23 JANVIER 1972

E ta ie n t présents : Mme Bazieu, MM. Basquin, Boissier, Bosom, Chefdeville, Gabion, Garnero, Greuzat, MM" Jeaneau, Mège, MM. Méry, Porcher, Prunet, Puech, Refeuil, Ressayre, Mme Reveillère, MM. Sauvalle, Tardiveau, Thuizat, Vayva.

(46)

I.

— Réunions de bureau

^ — Le 4 décembre, entrevue avec M. Ardana. L’indem nité a été reçue par notre trésorier.

Toutefois, nous signalons qu’un des employés de M. Ardana, M. Zebbondys, se comporte d une façon maladroite et « un peu trop dynamique Nous enver­ rons donc un pli recommandé à M. Ardana lui indiquant de nouveau que nous tenons a ce que l’Amicale n e soit pas mise dans des situations embarrassantes du fa it de son employe.

— Le 22 janvier :

• problème du bulletin : avec les envois reçus et les articles de réserve, nous avons matière à le constituer. Mais nous réclamons d’autre arti­ cles pour le bulletin d’avril ;

• dépouillement des votes.

II. — Résultats des votes et renouvellement du bureau

Toute la liste de candidats a été élue. Le Comité est mis au courant des résultats et procédé au renouvellement du bureau.

Présidente : Mlle MEGE. Vice-Présidents : Mme BAZIEU,

M. BONMARTIN. Secrétaire : M. PUECH. Secrétaires A djoints : MM. BOSOM,

CHASSINAT, PRUNET, SCHWARTZ. Trésorier : M. RESSAYRE. Trésorier ad jo in t : M. PORCHER.

La Présidente et le Secrétaire suggèrent que l ’on veuille bien penser à leur rem placem ent ; les charges sont lourdes et il est bon que de jeunes amicalistes prennent le relais.

III.

— Problème de l’Annuaire

Nous rétablissons un roulement pour l ’élaboration de l’annuaire 1972 ; Thul- zat, Puech, Porcher, Bosom, Mège, Prunet, Méry, Bazieu, Bonmartin.

IV.

— L’Assemblée générale

1) T h è m e s . — Des suggestions sont faites : — Problème de la formation des m aîtres ; — Problème de la formation continue.

Si des Amicalistes ont des idées, qu’ils veuillent bien les faire parvenir à Mlle Mège, 48 bis, rue Bobillot, P aris-13'.

Références

Documents relatifs

Au sein de la check-list, la réalisation de l’auto-test de la machine d’anesthésie a un rôle crucial dans la détection les pannes les plus graves avant l’utilisation de la

Puisqu’il s’avère que la communication au sein de l’équipe opératoire influe sur la qualité et la sécurité des soins, ne devra-t-on pas aller au-delà de la communication,

Le réveil : l'administration des gaz et vapeurs anesthésiques est interrompue, le patient respirant un mélange.. gazeux enrichi

Le PAMQ, Programme d’Aide aux Médecins du Québec [ 48 ] , rappelle qu’il est fondamental pour la santé psychologique de savoir limiter son investissement professionnel. Le

Il trouvent tout à fait leur place dans les moyens existants et représentent une plus value non négligeable dans la démarche de qualité de la prise en charge des urgences. Quel

Dans l’étude française multicentrique publiée en 2008 et qui réunissait 123 malades inclus dans 25 services de réanimations médicales et chirurgicales, strictement aucun effet

Le fentanyl transdermique (ex : Durogésic®, Matrifen®) a été proposé par de nombreux auteurs dans la douleur aiguë postopératoire après avoir démontré son intérêt pour

Vrai. Comme les particules de dihydrogène sont plus légères que les particules d’hélium, elles se déplacent plus rapidement. Elles frappent donc leur contenant plus souvent...