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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Bulletin de l'Association Amicale des Anciens Élèves de l'École Normale Supérieure de l'Enseignement Technique n° 103

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Texte intégral

(1)

D o i n

éditeurs

BUUdlO lit l’IISSOtlIITIOII imiiCIIK

des

miCKns

N. MARCHAL et J.-L. BOURDON

M IL IE U X D E C U L T U R E

e t id e n tific a tio n b io c h im iq u e d e s b a c té rie s

(Collection Biologie appliquée publiée sous la direction de A. OBRE et R. BUTTIAUX)

184 pages, 17 figures, 7 planches, tableaux, cartonné souple 38 F

Ch. PILET, J.-L. BOURDON et N. MARCHAL

LE L A B O R A T O IR E D E B A C T É R IO L O G IE

(Collection « Biologie appliquée » publiée sous ia direction de ; A. OBRE et R. BUTTIAUX)

296 pages, 275 figures, tableaux, cartonné s o u p le ...

65 F

I 1

-Ces deux volumes sont les premiers d’une série de cinq ouvrages

de bactériologie rédigés par la même équipe d’auteurs.

Cette série est destinée :

— à renseignement technique supérieur ;

— au personnel technique.

L’esprit de la collection est de donner l’essentiel des connais­

sances et des techniques en proposant des manuels qui soient

à la fois des ouvrages de références et des instruments de travail.

8, Place de l'Odéon • F 75 Paris 6

NORMALE

N“ 103 — 1" trimestre 1973

Abonnement (un a n ) 35 F Le numéro ... 10 F 61, avenue du Président-Wllson 94230 CACHAN

(2)

---malhfiiiiallqiies

LYCEES TECHNIQUES

SOUS

presse

NOUVEAUTÉS :

Ces ouvrages sont conformes aux nouveaux programmes applicables à la rentére 1973.

■ MATHÉMATIQUE r® F

■ MATHÉMATIQUE T^®G2 G3

p a r P. F A U R E

déjà V,

parus

TERM. F. a n a l y s e, GÉOMÉTRIE, CALCUL N U M ÉRIQ U E ... . . . 21,00

par M M . F A U R E , LEBOSSÉ, H E M E R V

MATHÉMATIQUES FINANCIERES par M . PASCAL

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IN ITIA T IO N A LA STATISTIQUE

par J. FOR JET, M. H A S K I

• r® G . . , . . . . . . 9,80

COLLEGES TECHNIQUES

SOUS

presse

déjà

parus

NOUVEAUTÉS

■ MATHÉMATIQUE PRÉPARATIQN AU CAP (Sections industrielles) par F A U R E , A S TIE R

• T® année... • 2® année...

' V . , ' ' '

■ MATHÉMATIQUES PRÉPARATION AU BEP (Sections industrielles) par P. F A U R E

• Tome 1 : A lg è b re ... 18,20

• Tom e 2 ; Géométrie et trigo n o m é trie . . . 20,40

(Sections commerciales) par P. F A U R E , M. PASCAL • Tome 1 : BEP T® A N N É E ... ... .1 8 ,2 0 • Tom e 2 : BEP A N N É E ... . 17,00

F E R r u n i D n d T H b n

Enseignements économiques

CHOIX

G. AUQUE

DE

P. E. MONNOT

SUJETS

P. PAILLOT

TR A VA U X DIRIGÉS

Classes préparatoires

G.A.P., B.E.P., B.T.n.E. Toutes options.

Exercices progressifs, à base de documents réels et

relatifs chacun à une partie du programme.

(Commerce,

Comptabilité,

Organisation,

Corres­

pondance, Mathématiques, etc.).

TR AVAUX PRATIQUES

Bureaux spécialisés

Monographies réalisables en plusieurs séances, à

la main ou sur machines comptables.

(Systèmes comptables. Stocks, Salaires, Inventaire,

Sociétés).

EXAMENS C O M M ER C IA U X

Classes terminales

C.A.P., B.E.P., B.T.n.E. Toutes options.

Nombreuses pochettes spécifiques.

(Etudes de CAS, en particulier).

Sur simple demande :

SP E C IM E N S des énoncés h)

P . PAILLOT

12, Route d’Allondans

25200 MONTBÉLIARD

Recommandez-vous du Bulletin - Merci.

(1) C orrigés gratuits pour commandes groupées.

(3)

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

COLLECTION UNIVERSITÉ ET TECHNIQUE :

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Problèmes Economiques Généraux

TOME I : 456 pages ... B 37,00 F TOME II : 488 pages ... 8 37,00 F Un ouvrage qui tente de faire connaître et de faire com prendre au lecteur à p a rtir de textes des maîtres de la pensée économ ique, les mécanismes concrets qui régissent le fonctionnem ent de l’économ ie française actuelle.

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La gestion financière de l’entreprise

NORDMANN

Cas et commentaires’

CONSO

Tome I — à paraître au printemps

Illustration de tous les aspects de la gestion financière à p a rtir de situations concrètes.

Tables statistiques et financières

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156 pages ... Usage autorisé à l’é c rit des examens et concours.

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ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

BUTTIN

Techniques commerciales

Classes term inales G3

Tome II : 416 pages ... B 27,00 F Conçu pour apporter aux éléves les connaissances essentielles dans le domaine de la publicité, de la réglem entation com m erciale et du com m erce extérieur, ce manuel perm ettra égalem ent au professeur de faire porter son effort sur les travaux dirigés en vue de la préparation à l’examen.

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Techniques quantitatives de gestion

Classes term inales G 2

Tome I : 432 pages ... B 32,00 F Tome II : 260 pages ... B 19,00 F Ouvrage proposant une progression équilibrée des divers points étudiés au programme, véritable « guide » pour l’élève avec exemples et applications.

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Solutions d’exercices du cours de Techniques

Quantitatives de gestion de Poly et Raulet

Tome I : 160 pages ... B 16,00 F TOME II : 144 pages ... B 16,00 F Com plém ent Indispensable à l’ouvrage de cours.

Dunod

Ë

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r

24-26, boulevard de j’Hôpita! — 75005 PARIS — Tél. ; 336-23-23

Salle d Exposition : 57, quai des Grands-Augustins, 75006 PARIS

(4)

COLLECTION SCIENCES ET

TECHNIQUES ECONOMIQUES

V I E N T D E P A R A I T R E

★ G. DREYFUS — M. WIEVIORKA

T E C H N IQ U E S COMMERCIALES

TOME 4 — CLASSE TERMINALE G3

Les TECHNIQUES COMMERCIALES sont traitées en 4 Volumes :

TOME 1 : — La fonction commerciale dans l’économie.

— La fonction commerciale dans l’Entreprise.

— Les approvisionnements et la gestion des stocks.

TOME 2 ; — Etude des formes et des méthodes de vente.

— Méthodologie de l’étude des produits.

TOME 3 : — Aspects psychologiques des relations commer­

ciales (marché, motivations, etc.).

— Le personnel commercial.

TOME 4 : — La dynamique commerciale (publicité, promotion

des ventes, relations publiques, etc.).

— Techniques du commerce extérieur.

Les tomes 1 et 2 sont conformes au programme de 1” G3.

Les tomes 3 et 4 sont conformes au programme de terminale G3.

I Catalogue et spécimen à MM. les Professeurs sur simple

demande.

L I B R A I R I E I S T R A

(5)

103__________________

1 " trim estre 1973

B U L L E T I N T R I M E S T R I E L

DE

L'ASSOCIATION AMICALE

des Anciens et Anciennes Elèves des Sections Normales

et de l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique

Présidents d’honneur :

M M . les Directeurs généraux honoraires de l ’Enseignement Technique M . le Directeur adjoint honoraire de l ’Enseignement Technique.

M M . les anciens Directeurs de l ’Ecole Normale Supérieure de l ’Enseignement Technique.

M . le Directeur de l ’Ecole Normale Supérieure de l ’Enseignement Technique M . le Directeur adjoint de l ’E.N.S.E.T.

M m e la sous-directrice de l ’E.N.S.E.T.

M . P. PA STO U R , recteur de l ’Académie de Nancy-M etz. Secrétaires généraux et Présidents honoraires :

A. B IG U E N E T (Ai 26-28), Inspecteur général de l ’Instruction publique. R . C A N T A R E Ii (B. 56-59), I.P .R . Montpellier.

H. C O U R T (D. 24-26), Inspecteur général de l ’Instruction publique.

+ M . NESPO ULO US (Ai 27-29), Proviseur honoraire du L.T.E. de Vincennes. P. P U EC H (Al 44-46), Professeur au L .T . Jacquard, Paris.

J.M. R E F E U IL (EP. 39-42), Professeur au L.T. de Cham pigny-sur-M am e. D. S A U VA LLE (B. 46-48), Professeur à l ’I.U .T . de Reims

A. T H U IZ A T (Al 42-44), Professeur à l ’E.N.N.A. de Paris-Nord. Secrétaire régional honoraire du Groupe de Paris :

G. JU ’T T E T (B. 13-15), 45, rue Bernard-Palissy, 45500 Gien.

COMITÉ

Présidente :

M lle M E G E (EP. 46-48), 48 bis, rue Bobillot, 75013 Paris. Vice-Présidents :

44-46), Directrice C.E.S., Les Chatillons, 51100 Reims.

A. B O N M A R ’I I N (B. 42-44), Directeur adjoint de l ’E.N.N.A., 4, rue A.-Musset, 69100 Villeurbanne.

Secrétaire général :

R. P R Ü N E T (An 57-61), 71, boulevard P.V.-Couturier, 94240 L ’Hay-les-Roses. Secrétaires adjoints :

M m e A. B E R N A R D (EP. 46-48), 35, rue Jean-Hébert, 14000 Caen. M . BO SO M (B. 56-59), 100, rue J.-Jaurès, 92290 Châtenay-M alabry

j;,Ç A S S IN A T (Al 44-47), 2, rue des Possés-Saint-Marcel, 75005 Paris. SC H W A R T Z (Al 48-50), 3, rue Dangon, 69004 Lyon.

Trésorier :

M . R ESSA YR E (D. 56-59), 4, avenue du P as teu r-M a rtin -L u th er-K in g , 78230 Le Pecq. Trésorier a d jo in t :

G. P O R C H E R (B. 53-56), 37, avenue de Saint-M andé, 75012 Paris.

A U TR ES M EM B R ES D U C O M IT E :

M lle P R O U H E T (C. 41-43), M m e R E V EILLER E (C. 49-51), 46-48), CH EPDEVILLE (Ai 52-55), P A R G IE R (EP. 39-42), G A B IO N (D. G A R N E R O (B. 46-48), G A Y R A R D (A i 56-59), G R E U Z A T (EP. 38-40), M ER Y (B. 56-60), K O S C H E R (P. 40-42), L A S S A R A T (B . 58-61), D E K A N D IB A (D . 46-48). ADRESSE et COMP'TE C O U R A N T PO STA L :

A S S O C IA T IO N A M IC A L E DES A N C IE N S ELEVES E.N.S.E.T. 61, avenue du Président- Wilson, 94230 Cachan (V al-d e-M arn e ). C.C.P. Paris 5488-99

Cotisation annuelle : 35 F —Débutants, Retraités : 20 F (L ’année budgétaire commence au 1®'' octobre).

(6)

C A R P E T , e c H t e u i * , 7a - A n n e c y

Avril 1973

L. et A. ARNAUD

P rofess eurs

A n c ie n s é lè v e s d e l'E c o le hJormale S u p é rie u re d e l ’E n s e ig n e m e n t T e c tin iq u e

* p o u r les C A P Commer ci aux

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1 volume 11X17, 272 pages, 620 figures ... 6,80 F

G. FONTAINE

Expression graphique et lecture

des d e s s i n s

t e c h n i q u e s

Recueil d’inftiatlon technologique n°1, broché à feuillets perforés.

(7)

S

O

M

M

J I i R

E

A pplication de la therm oluminescence à l’archéologie ..

9

Education sexuelle ...

19

Eloge du dessin ...

21

Le groupe d ’informatique documentaire ...

24

La fin d ’un monde ...

26

Unité de c o n tra in te ...

28

Centenaire de la création du iycée Diderot ...

29

Statuts ...

32

Résuitats aux agrégations ...

36

La vie de l’amicale ...

40

Lettre au Ministre de l’E.N.

Comité du 28 janvier 1973

Groupe parisien

Ce que publient nos camarades ...

44

Nous avons iu ...

46

Ouvrage reçus ...

48

A travers les Revues ...

49

(8)

10-n

juin 1973

ASSEMBLÉE

GÉNÉRALE

C A C H A N

T H E M E S :

Promotion interne

Réforme du second cycle

Evolution des techniques

pédagogiques

(9)

N otre c a m a ra d e S C H W A R T Z

rappelle à tous ceux qui ont

bien voulu répondre à son in­

vitation pour la célébration du

25®"^® anniversaire de la p ro ­

m otion 4 8 - 5 0 , de ne pas o u ­

blier d 'e n v o y e r leur acceptation

en te m p s utile, et, en particu ­

lier, de bien préciser s'ils a s ­

sistent au banquet.

(10)
(11)

APPLICATION

DE LA

THERMOLUMINESCENCE

A

L'ARCHÉOLOGIE

I. APERÇU DES THÉORIES DE LA THERMOLUMINESCENCE

1°) Théorie des bandes d ’énergie

Dans l’état fondam ental d'un cristal, les valeurs possibles des énergies des électrons sont com prises à l’in térieur de certains Intervalles appelés « bandes d ’énergie perm ises ». La bande occupée supérieure est la « bande de valence », la bande voisine dite « bande de conduction » est norm alem ent vide d ’électrons. Entre les deux existe une « bande interdite » (ou gap). Celle-ci, cependant, peut con tenir divers niveaux supplém entaires dus aux défauts du réseau ou à des Impuretés. Ce sont en pa rticulier des pièges élec­ troniques ou des centres de recom binalson électrons-trous pouvant être des centres lum inogènes responsables des transitions électroniques lumineuses. Par absorption de radiations convenables, le système peut passer à un niveau d ’énergie supérieure, dans lequel les électrons occupent des niveaux excités. Il peut y avoir ém ission lum ineuse si un électron effectue une transition du niveau excité au niveau fondam ental du centre luminogène.

Si cette ém ission a Heu après un temps très court (quelques ns), on d it q u ’il y a fluorescence. Il y a phosphorescence lo rsqu’intervient une transition de l’état excité à un niveau d ’énergie m étastable,, légèrem ent Inférieur appelé « piège ». Une énergie d ’activation E est nécessaire pour que l’électron fixé dans le niveau m étastable revienne a un niveau excité voisin, d ’où II peut retom ber dans le centre avec ém ission de lumière. Lorsqu’on réchauffe graduellem ent le corps excité à basse tem pérature, de façon à fo u rn ir aux électrons piégés une énergie d ’activation therm ique. Il se p ro du it une ém is­ sion lumineuse. Le phénom ène porte le nom de therm olum inescence (en abrégé TL). Les sources d ’excitation sont nom breuses : lampes à rayons ultra-violets, radiations ionisantes X ou y, particules Ionisantes ; ou actions mécaniques comme le broyage.

La figure 1 m ontre un diagram m e typique de bandes d ’énergie renferm ant les différents états excités et niveaux piégés associés à des centres de lum inescence et à des pièges. L’Ion d ’im pureté ou le défaut est localisé en I ; les Ions du cristal hôte en H. V représente la bande de valence (pleine) et C, la bande de conduction (vide) du cristal. Les niveaux Ii, I2,... situés au-dessus de la bande de valence sont les niveaux

d ’im puretés supérieurs norm alem ent pleins ; Ei, E»,... sont des états excités du centre luminogène. Les niveaux Ti, T»,... sont des pièges électroniques qui peuvent être d is tri­ bués à l’Intérieur de la bande interdite. Ce modèle, malgré sa sim p licité apparente, convient à la description des différents processus de therm olum inescence possibles.

2'>) Les deux types de Thermoluminescence

On peut distinguer deux types de mécanismes lum inescents. L’un est le m odèle d it localisé ou quasi-atom ique dont un exemple typique est le chloru re de potassium dopé

(12)

T< T l T î 1-1 E ^ É l É3 .“' i g . l r i v e . 'ux d 'é n e r g i e dans un c r i s t a l . > i ! I l I I j ! j c\t (ç iv W ti,^ ! r ! WiVtïiü I w ls «Aaj tEAtvt,’ /VirVetw. A WilHioi, A i t e ivt'f’i; 7~7~7~7~7—7- 7—7-7 - 7—r

Bantie de Vcvtewce/ / y

I I I I I I I I I , ! 'i f i e r a i t ^ A El ■I-i t^vvesiu jvvtgc Gi^yg i Wùeu^.inciU li * * . I 1) 1 iniv/eiiu Ba il' I - i /A T

ff ig . 2 S u b sta n c e non p h o to c o n d u o tr io e _ F ig .3 S u b stan ce p ü o to c o n d u c tric e .

(13)

au thallium . Dans ce modèle, la transition de ium inescence et ie piégeage se font sur ie site de i’im pureté. Sur ia figure 2, cela correspond à l’excitation de I ou de V aux niveaux E dont certains sont métastabies (transitions vers le niveau fondam entai inter­ dites). Si l’on chauffe le cristal, on p ro du it des transitions de porteurs piégés vers des niveaux excités pius éievés d ’où iis peuvent retourner vers ie niveau fondam entai avec émission de radiations (trajets 3 et 4). Les m atériaux qui présentent ce type de therm o- ium inescence sont caractérisés par i’absence de ph oto co n d u ctib iiité parce qu’ il n’y a pas transport de charges pendant le processus.

Le second type de lum inescence est le m odèle non localisé ou ph otoconducteur dont l’exem ple le plus typique est le sulfure de zinc dopé au cuivre. Dans ce cas, l’excitation éiéve les électrons de I ou V dans la bande de conduction C du cristal où ils peuvent se déplacer avant d ’être piégés dans les niveaux T (trajets 1 et 2 de la figure 3). Quand on chauffe le cristal, les électrons piégés sont relâchés dans la bande de conduction d ’où ils peuvent retourner radiativem ent à l’état fondam ental (trajets 3 et 4). Les niveaux I jouent habituellem ent le rôle de centres de recom binaison en pié­ geant des trous de la bande de valence. Les électrons de la bande conduction peuvent alors effectuer des transitions radiatives vers les centres de recom binaison, puis les libérer pour piéger d ’autres trous et ainsi de suite. Ce type de TL est caractérisé par i’existence d ’une photoconductivité en corréiation avec ia courbe de TL.

Ces deux mécanismes sim piifiées de ium inescence sont ies points de départ usuels pour des études plus réalistes. En pratique, on do it te n ir com pte, pour l’interprétation des résultats, du repiégeage des porteurs, de distributions d ’énergie quasi continues et d ’autres difficultés.

3°) Formules de la TL.

La pro ba bilité de sortie d ’un électron d ’un piège est p = s exp (—E/kT) où E est l’énergie d’activation therm ique, k la constante de Boltzmann, T la tem pérature absolue et s un facteu r de fréquence le plus souvent inconnu, mais dont l ’ordre de grandeur est estim é à 10”. Les variations de l’intensité de la lum ière émise en fonction de la tem pérature se traduisent par une courbe de therm olum inescence ou « glow curve ». La figure 4 représente la courbe de TL d ’un m onocristal d ’oxyde de calcium [1] contenant des centres F (vacances d ’anion avec deux électrons piégés). La courbe est obtenue en excitant le cristal pendant un quart d ’heure avec les radiations d ’une lampe à vapeur de m ercure à haute pression à la tem pérature de l’azote liquide, puis en le réchauffant à la vitesse constante de 0.5 degré par seconde. L’intensité émise est mesurée à l’aide d ’un photom u ltiplica te ur dont le courant de réponse est am plifié convenablem ent. On distingue sur la figure différents maximums ou « glow peaks » ou pics notés 1, 2, 3.

Un pic isolé (fig. 5), dans la théorie la plus simple, est représenté par la form ule de Randall et W ilkins [2] :

1

exp (-E /k T ) dT I (1)

I - / Ï '

(T) = no s exp (—E/kT) exp | —

J Ti

où no est le nom bre de pièges à l ’instant t = 0, E est l’énergie d ’activation the r­ mique pour les porteurs piégés, (i la vitesse de chauffage (en général constante). Pour ob tenir une relation entre l’énergie d ’activation E et la tem pérature T du maximum, on

dl

pose — = 0 et il vient :

dT

P E/kT- = s exp (-E /k T ) . m

On peut résoudre cette équation num ériquem ent à condition de connaître s. Diffé­ rentes méthodes (par exemple par variation de la vitesse de chauffage) sur lesquelles nous n’insisterons pas, perm ettent de déterm iner un ordre de grandeur de s. On peut égalem ent trouver E directem ent en rem arquant que le prem ier term e exponentiel de l’équation (1) est prédom inant au début de la montée de chaque pic. Pour cette portion

(14)

de courbe I (T) = F exp (—E7kT) où F est approxim ativem ent constant, ie graphe log en fonction de 1/T est une droite de pente — E/k. D’où ie nom de « montée initiale ou « initial rise method » donné à cette méthode.

F ig .4 Courbe de Thermoluminesoenoe F ig.5 Pie théorique de ThertiOluminesoenoe. d*im c r i s t a l d'oxyde de calcium .

Tubti cVULvo 7 Z 7 2 / v V / 7 y / t W y / /- i / n n i çTptvwvo -* rvwv Ai*^yuUüu /T 7 7 7 7

ZZ2ZZZZZZ

uni

x-y

P ig . 6 M o nta ge .

Signalons, pour com pléter cet aperçu, que l’intensité maxim ale est d ’autant plus forte que ie chauffage est plus rapide et que ie maximum se déplace vers les tem pé­ ratures élevées quand la vitesse de chauffage augmente.

Des équations beaucoup plus com pliquées ont été proposées. Nous ne nous appesan­ tiron s pas sur elles car si la TL a été étudiée d ’une m anière intensive depuis un quart de siècle, toutes les théories établies sont actuellem ent très controversées. Cela n’em ­ pêche pas la TL d ’être un outil d ’utilisation sim ple q u ’on a appliqué récem m ent à la datation de matériel archéologique.

(15)

II. APPLICATION DE LA THERMOLUMINESCENCE A LA DATATION DES POTERIES

1 °) Introduction à une méthode de datation relative

En 1953, Farrington Daniels [3j suggéra que la TL pouvait servir à la datation des poteries, mais ce n'est guère que depuis une dizaine d'années que ce procédé a été utilisé de façon pratique. La TL des céram iques est due aux radiations émises par les traces d'élém ents radioactifs qu elles contiennent (surtout U, Th et K) et qui bom bardent les autres constituants de l'arg ile dont les électrons sont alors excités à des niveaux métastables. Quand cette arg ile est chauffée à haute tem pérature, pendant la cuisson de fabrication, par exemple, chaque électron retombe à sa position stable et émet un photon de lumière. Un réchauffem ent ultérieur après un tem ps relativem ent cou rt (du po in t de vue archéologique) ne do it plus provoquer de TL. La date de fabrication d'une céram ique ou le refroidissem ent d'un e lave est donc un zéro chronologique.

La TL qu'on observe ainsi après plusieurs dizaines de siècles d'enfouissem ent dans le sol provient de l'accum ulation des dommages causés par les radiations et, par conséquent, est fonction du tem ps écoulé depuis la cuisson origin elle de la poterie. On a ainsi, théoriquem ent, un moyen de datation. Le principe de base est donc immédiat, mais de nom breuses inconnues com pliquent le problèm e. Les principales sont résumées ci-après :

1») Les dommages causés par les radiations sont-ils dûs surtout aux rayons a ou à la com binaison des particules a et p et des rayons y ?

2°) Q uelle est la perte d'électron s métastables au bout d'un tem ps donné, sur­ tout au voisinage de la surface des éch an lillon s ?

3°) Quelle est la sensibilité des différents constituants d'un fragm ent aux effets des radiations ?

4°) Gomment les différences d'absorption des constituants affectent-elles la détec­ tion des photons émis lors du chauffage ?

5°) Le bom bardem ent dû aux élém ents radioactifs du sol a-t-il un effet sur les matériaux enfouis ?

6°) Quel est l’effet du broyage des échantillons, prélim inaire nécessaire à la détec­ tion de la TL ?

Nous ne répondrons que progressivem ent à ces différentes questions.

Auparavant, donnons quelques indications sur le d ispo sitif expérim ental. Comme la lum ière détectée est très faible, il faut des dispositifs très sensibles et une vitesse de chauffage élevée (16° C/'mn) afin que les m atériaux constituant le fou r ne s'échauffent pas trop et n'ém ettent pas un rayonnem ent pouvant m asquer la TL. L'appareillage est représenté schém atiquem ent sur la figure 6.

Les échantillons réduits en poudre sont placés sur une plaque chauffante, en atmosphère d'azote pour éviter la com bustion de particules organiques. La TL due au broyage s'avère négligeable.

Un facteu r fondam ental inconnu est la fonction reliant le bom bardem ent inonisant à l'accum ulation d'électrons métastables. Qn a essayé de la déterm iner em piriquem ent au moyen d'une série de poteries d'âges connus. E. K. RALPH et M. G. HAN [4], [5] de l'université de Pennsylvanie ont utilisé des échantillons provenant de la vallée de Solduz en Iran. Les couches archéologiques dont ces échantillons ont été extraits ont été datées au carbone 14 et ont un âge com pris entre 5500 et 900 ans avant J.-G. Les échantillons les plus anciens fournissent le plus de lumière, mais c'est aussi chez eux que la perte d'électron s m étastables avec le tem ps est la plus im portante, ce qui accro ît les incertitudes de mesure. Si l'on porte la quantité de lum ière émise en fonction de l'âge, on obtient des résultats incohérents et souvent non reproductibles avec des m orceaux différents du même tesson. Le dosage du potassium 40 radioactif fo u rn it une m esure indirecte du bom bardem ent P dans la poterie. Qn a m ontré que cet effet n'était pas la cause essentielle des discordances. On a pensé que l’Incohérence

(16)

des résultats provenait des sensibilités variables des céram iques au bombardem ent. Pour m esurer cette sensibilité, on applique une dose connue de radiations extérieures à p a rtir d une source d intensité plus grande que celle du bom bardem ent naturel de façon à répéter en un tem ps cou rt les dommages causés par les radiations. Cette opé­ ration s effectue à la id e de rayons X dont on fa it varier le tem ps d'irra dia tion de façon à produire la même quantité de lum ière que celle obtenue naturellem ent. Si ces tem ps d ’irradiation sont utilisés comme facteurs co rre ctifs pour des sensibilités d iffé­ rentes, les résultats n en sont pas améliorés. Même si on prend deux échantillons provenant d'un même tesson, on obtient de grandes variations entre eux.

Finalement on a été amené à dé finir l'âge par la form ule suivante : TL naturelle

Age années) --- (2) (TL/rad) X (rads/années)

où TL naturelle est I aire de la courbe TL naturelle , TLVrad l'aire spécifique de la courbe de TL a rtificie lle obtenue par Irradiation de l'éch an tillo n par une dose connue de rayons X exprim ée en rads (1 rad équivaut à l’absorption de 100 ergs par gramme de matière) et rads/année représente la dose annuelle reçue par le m atériau therm o­ lum inescent calculée à p a rtir de i'anaiyse de traces d'élém ents radioactifs contenues dans I échantillon examiné et son entourage archéologique ou par com paraison avec la radioactivité de m atériel d'âge connu.

On a rem arqué aussi que les pics induits par l'irra dia tion X situés à basse tem pé­ rature soint Instables et déclinent avec une période de 1 à 2 semaines. Ces pics instables ont évidem ment disparu sur les courbes de glow naturelles. Si l'on repré­ sente les courbes de TL obtenues après différentes périodes de déclin, on o b tien t le diagram m e de la figure 7. La courbe 1 est relative à une mesure faite im m édiate­ ment après irradiation, la courbe 2 après 24 heures, la courbe 3 après une semaines, la courbe 4 après deux semaines ; la courbe 5 est la courbe de glow naturelle, la courbe 6 tra d u it le rayonnement du four. La région hachurée com prend les aires sig n i­ ficatives à considérer pour les TL naturelle et a rtificielle.

La form ule (2) sous-entend que i'aire de la courbe de TL est pro po rtionn elle à la dose reçue ce qui est souvent exact, mais il existe des exceptions.

Enfin le déclin naturel Impose une lim ite à la datation. Des mesures effectuées sur des coulées de laves basaltiques fixen t ia période de déclin à environ 20 000 ans.

Toutes ces considérations perm ettent d'évaluer les erreurs com mises dans la datation par cette méthode à 15-20 “ /o . Un de ses autres inconvénients est qu'eile ne fo u rn it que des datations reiatives, le facteu r de calibrage (rads/année) ne pouvant être testé que sur des poteries d'âge déterm iné par d'autres procédés (“ C par exemple). Or, la m éthode au carbone 14 fo u rn it des erreurs systématiques Im portantes à partir de 3 000 avant J.-G. dues aux variations du cham p géom agnétique induites par ies variations de l'activité solaire ou au changem ent des conditions clim atiques après le de rnier Age Glaciaire.

2°) M éthode de datation absolue

Afin d'o b te n ir des âges absolus corrects, il est im portant de prendre en considéra­ tion l'inhom ogénéité de fabrication des poteries anciennes. Une poterie consiste en une m atrice d'arg lle fine dans laquelle sont noyées des inclusions comme le quartz dont les dim ensions varient de 1 mm à Ijim ou moins. Lorsqu'on photographie l’ém ission de TL d'une couche mince de poterie irradiée artificiellem ent, on constate des taches brillantes au niveau des inclusions prouvant qu'elles ont un rendem ent de TL supérieur à la matrice. Ceci a été confirm é à l'aide de grains de quartz extraits de ('échantillon par ies techniques usuelles de séparation m agnétique ou densitom étrique utilisées en m inéralogie. Les inclusions sont relativem ent transparentes et fournissent plus de lum ière que la m atrice opaque qui l'entoure. Ces différences de rendem ent sont im por­ tantes ca r le dosage des radiations naturelles n'est plus uniform e. La plus grande partie des doses provient des particules a de l'uranium et du thorium se trouvant dans la m atrice [6]. La figure 8 représente le diagram m e des doses annuelles reçues par un fragm ent de poterie.

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La con tribu tion des particules a à la therm olum inescence des inclusions est fo rte ­ ment dim inuée du fa it de leur parcours réduit (20-50 pm) et devient négligeable pour des inclusions supérieures à 100 pm. Ainsi, le m atériel therm olum inescent le plus sensible n'est soum is que très incom plètem ent à la princip ale com posante des radiations et la dose attribuable aux inclusions est fon ction de leur dim ension. Il n’est pas étonnant alors q u ’on com m ette de grossières erreurs de datation en négligeant l'atténuation natu­ relle du rayonnement ionisant. On peut éviter cet écueil de deux manières.

Zoo J?ig. 7 I n te r n e Rayonnement cosm ique (15 m ràfts^ 860 655 T r a n s it i o n ^ (couche de 2 nim) T o ta l

1715

125

ITig. 6

Dose a n n u e lle (m rads) re ç u e p a r un frag m e n t de p o t e r i e

c o n te n a n t d es t r a c e s r a d i o a c t i v e s (U:3 F .i .M .,T h !l2 r.P .M . , k : l 7t). e n f o u i d an s un s o l de même r a d i o a c t i v i t é .

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On effectue une datation avec les grains d ’inclusion de dim ension 100-200 nm (mé- ttio d e de datation par les « gros grains »). Ces grains sont séparés et on mesure la TL naturelle et la sen sib ilité à l’irradiation P (la sensibilité aux rayons y est identique). La con tribu tion des particules a est négligeable pour cette grosseur de grain et la dose annuelle de I équation (2) provient seulem ent de la contribu tion des particules p pro ­ venant des radioélém ents de la m atière de la poterie, de la contribu tion des rayons y

des radioélém ents du sol où celle-ci a été enfouie et d ’une faible contribu tion des rayons cosmiques. Les études effectuées sur des fragm ents s’échelonnant de l’an 1500 de no tre ère à 6000 avant J.-G. ont fourni des âges différent de moins de 20 % de ceux q u ’on obtient par les autres méthodes de datation.

La datation peut encore s ’effectuer sur les grains fins de dim ension 1 à 5 p. séparés des fragm ents de poterie broyés par une technique de sédim entation dans l’acétone Pour ces particules, l ’atténuation du rayonnement a n ’intervient plus, mais une autre d ifficu lté surg it du fa it que le rendem ent de TL d ’une dose de rayons a (correspondant à une même quantité d énergie absorbée) est bien plus faib le que celui du rayonnem ent p ou V. Pour de la céram ique, le rapport des rendements peut varier de 0,05 à 0,30. On d o it donc m odifier la form ule (2) et l’écrire ;

TL naturelle

Age ---(3) (TlVrad) X (rads/année) + TL/rad) . X (rads/année)

En outre, il faut changer d ’échantillon d ’une mesure à l’autre car le chauffage m odifie le rendem ent therm olum inescent. C’est pourquoi, on mesure la TL naturelle sur un pre­ m ier échantillon, la (TL naturelle + TL in du ite par P) sur un deuxième, et la (TL natu­ relle -H TL induite par a) sur un troisièm e. Les effets P et a sont obtenus par soustrac-hon. Les irradiations a et P sont effectuées respectivem ent par des sources calibrées de “*”Po et ” Sr. Sur d ’autres échantillons, on vérifie la linéarité de la TL en fonction de la dose.

Les expériences de M. J. AITKEN et al. [6] ont porté sur une cinquantaine de frag­ ments de poterie provenant de différents sites de Grande-Bretagne. Avec la form ule (3) et en prenant la moyenne des mesures effectuées sur différents fragm ents d ’une même pièce, on obtient une précision de l’ordre de 10 % .

Voici un extrait de leur tableau de mesures :

Lieux Fragment Equivalent

(rads) Rapport des rendements U a

Rads/an

et Th Sol + ray. cosmiques

P

P

V Age (avant J.-C.) TL TL Archéol. 1 640 0,190 2,82 0,114 0,155 0,201 640 Lezoux 2 925 0,272 3,45 0,141 0,164 0,201 640 635 600 ± 50 3 720 0,214 2,88 0,119 0,214 0,201 625 Cam bridge 1 800 0,184 1,33 0,047 0,150 0,080 1540 1780 1750 ± 50 2 750 0,180 0,97 0,037 0,080 0,080 2020 \A /îvviiiLriicoier 1 620 0,073 1,07 0,040 0,093 0,052 2350 2 835 0,194 1,63 0,066 0,078 0,052 1630 1920 1800 ± 50 3 1000 0,142 1,29 0,055 0,276 0,052 1770 o n I o 1 624 0,296 0,38 0,013 0,009 0,035 3700

OlCfJI ldi lia 2

574 0,242 0,35 0,010 0,022 0,035 3780 3660 3500 ± 200 3 370 0,120 0,22 0,009 0,035 0,035 3510

T L n a tu re lle .

En conclusion, la méthode de datation par therm olum inescence, bien q u ’à son début, a déjà quelques succès à son actif. Son avantage sur d ’autres procédés est qu on date les poteries elles-mêmes et non les débris qui leur sont souvent associés. 16

(19)

comme le charbon. On a essayé récem m ent [7J de l'étendre à la datation de matériaux biologiques (ossements, carapaces d ’anim aux marins), mais les résultats ne sont pas encore suffisam m ent concluants pour que nous les exposions.

Références

[1] M. SCHWARTZ, R. FALGON, M. M. KANE et J. JANIN, Nouvelle Revue d'O ptique Appliquée (à paraître).

[2] J. J. RANDALL et M.H.F. WILKINS, Proc. Roy. Soc. 184, 385 (1945). [3] F. DANIELS, C.A. BOYD et D.F. SAUNDERS, Science, 117, 349 (1953). [4] E. K. RALPH et M.C. HAN, Nature, 210, 245 (1966).

[5] Atomes, 259, 656 (1968).

[6] M.J. AITKEN, D.W. ZIMMERMAN, S.J. FLEMING, Nature, 219, 442 (1968). [7] C. CHRISTODOULIDES et J.H. FREMLIN, Nature, 232, 257 (1971).

M arcel SCHWARTZ (A. 48-50), Université de Lyon.

(20)

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(21)

(expression de libre opinion)

J ’ai longtem ps hésité à aborder de front ce problèm e crucial. Mais, vieil univer­ sitaire, qui vient de passer quarante-deux années auprès et avec des jeunes adoles­ cents ou jeunes hommes et pensant avoir eu à jo u e r un rôle in dire ct mais non in dif­ férent dans leur éducation, je ne pense pas pouvoir éluder de l’exposer, de bonne fol, sans prétendre donner une opinion dé finitive et tranchée à nos lecteurs et collègues déjà très sensibilisés et inform és sur cette im portante question, arrivée à notre époque à un tournant décisif.

Il y a quelque trente ans, mes fils jumeaux, apercevant dans un ja rdin voisin un énorme chou, voulaient absolum ent l’adopter comme une sorte d ’ancêtre végétal « çà do it être dans celui-ià q u ’on est venu ». Je ne suis pas très fie r de n’avoir pas ce jo u r là, com m encé une prem ière éducation sexueile. Récemment, mon petit-fils de cinq ans, agacé par sa petite sœ ur de tro is ans qui s’em parait de ,ses jouets favoris, s’écriait brusquem ent devant la fam ille interloquée : « Ah, comme j ’étais plus tranquille quand tu étals dans... maman ».

Une génération avait passé et que pourrait-on dire si on rem ontait à la deuxième c ’est-à-dire à notre enfance où tout ce qui se rapportait au sexe était tabou I Assez souvent, ju sq u ’au conseil de révision ou ju sq u ’au service m ilitaire pour les garçons ou ju sq u ’au mariage pour le filles, la fam ille n ’intervenait guère. Quant à l ’école, on n’allait pas plus loin que l’étude de la reproduction... des phanérogam es ou des cryptogames. Les petits paysans de notre époque étaient, par leur contact d ire c t avec la nature, autrem ent plus délurés sur la question que les enfants des villes. Et la puberté les tro u b la it moins. Com bien de fillette s devenaient nubiles sans inform ation préalable. Il en résultait, parfois, des traum atism es psychologiques regrettables, jetant leur om bre sur toute une vie fém inine.

La fameuse ségrégation des sexes à l’école était déplorable, la récente m ixité n’a pas eu les conséquences catastrophiques pour la moralité, prévues par des augures pudibonds et surtout hypocrites !

On n’a pas été, comme moi, quelques années m aître d ’ internat sans com prendre que l'inform ation sexuelle, faute d ’être sainem ent dirigée, était anarchique et marginale, allant du grand au petit, sinon aussi équivoque que dans « Claudine à l’école » ou dans « Les am itiés particulières ». Elle était à tou t le moins douteuse et inexacte, il en allait de même, en apprentissage, où le déniaisem ent causait souvent des dégoûts perturbateurs, mal surmontés, avec de stupides sentim ents de c ulpa bilité et des com plexes indélébiles.

Il n’y a pas de doute que tou t ce système de cachotteries, éta it condam nable et pour autant qu’il subsiste parfois encore, il doit être désorm ais pro scrit de l’éducation ouverte et inform ée que nous devons donner à la génération montante, faute de som brer dans le rid icule vIs-à-vIs de nos propres descendants qui, pour un peu apprendraient à leurs parents à faire... des enfants, ou plutôt à n’en pas faire, si j ’en crois une in scrip ­ tion, écrite à la craie, sur les murs d ’une institution parisienne, réputée ju sq u ’ici pour sa bonne éducation. Elle n’en était pas moins sym ptom atique pour avoir em ployé la langue ramassée et directe d ’o u tre-M anche': «M a ke love... not babies».

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L'affaire M ercier, de Beifort, vient de défrayer l’actuaiité et de reposer le problèm e à l'opinion, aux juges et au gouvernement. Un tract, peut-être discutable, distribué à tort et à travers à la porte d'un lycée, sans contrôle, n'est pas le m eilleur moyen recom m andabie, pas plus qu'un com m entaire im provisé. Il faut penser le problèm e de plus loin. De toute façon il ne saurait y avoir à l'école qu'une inform ation sexuelle neutre car c'est une question générale indépendante de toute po litiq ue et de tou t enga­ gement. L'inform ation scolaire sur la sexualité do it être avant tout, sim ple, objective, com plète et indépendante.

Mais à mon hum ble avis, elle ne saurait dispenser la fam ille d'exe rcer son rôle préparatoire et prim ordial, dès le plus jeune âge, en cessant toute affabulation. Le père et la mère se doivent d'être avant tout crédibles et in spire r une totale confiance à leur enfants sur tous les pians. Ils doivent com m encer (beaucoup le font déjà très bien) dès le plus jeune âge en dém ystifiant les questions que se pose progressivem ent i'enfant, en éveil. Les plus grands, aideront d'ailleurs tou t naturellem ent les parents, si on a pris l'habitude de la franchise fam iliale dans tous les domaines, ce qui fa c ili­ tera l'abord des questions délicates qu 'il faut traiter... avec délicatesse I

Il serait bon par exemple, que les enfants sachent que si les parents dem eurent ensemble, c'est parce qu 'ils s'aim ent et qu 'ils sont heureux de vivre ainsi. Il n'y a donc pas lieu de rougir si l'am our s'exprim e physiquement par la caresse, en pleine harmonie.

Il faudra bien, en effet, arriver à expliquer le penchant d'un sexe vers l'autre, qu'il en résulte une satisfaction qui a été voulue par le créateur ou la nature pour assurer la reproduction heureuse de l'espèce, il ne saurait y avoir de m eilleure dém onstration de ce point dé lica t que l'exem ple de l'am our des parents i'un pour l'autre. Je suis presque sûr que l'ob lig atio n d'in fo rm er sainem ent les enfants aurait un résultat béné­ fique pour l'attitude du couple vis-à-vis de la fam ille, mais aussi vis-à-vis de lui-même.

I

ALORS QUEL ROLE RESTE-T-IL A L’ ÉCOLE ?

Celui qui lui incombe, c'est d'abord l'étude scientifique, anatom ique et physiologique dans le détail expliquant le processus exact et les anomalies. C'est m ontrer l'im por- pance des hormones sexuelles dans l'éq uilib re de l'être humain. C'est indiquer à défaut des parents, s'il y a lieu, les possibilités de pondération de la contraception perm ettant de ch o isir le moment de donner la vie à un nouvel être et aussi de mettre en garde contre les périls vénériens toujours menaçants. C'est préparer une réponse à toute question insidieuse, en la replaçant dans la réalité de la vie. En résumé, c'est un rôle d'inform ateur, au deuxièm e degré, qui doit être progressif, adapté au niveau intellectuel et physiologique de l'enfant, puis de l'adolescent donc selon la classe suivie. Quand arrivera la puberté, en fin norm ale de scolarité ob ligatoire, ce ne sera plus comme actuellem ent une surprise ou une inquiétude, mais un phénomène expliqué, introduisant désormais peu de com plexes parce que connu et naturel.

Tout le monde, parents, maîtres et jeunes, y gagnera !

Pour conclure, disons que fam ille et école sont dans ce domaine com plém entaires, que l'éducation et l'in stru ction sont associées, que les deux doivent m archer de pair en s'appuyant l'une sur l'autre, avec une bonne volonté réciproque.

Il en résultera, après quelques errem ents qui se rectifie ron t d'eux-m êm es très vite, la prise de conscience de la plus belle chose du monde, la modulation et le res­ pect de la vie.

Raymond VAYVA, Intendant universitaire honoraire.

(23)

éloge

du

dessin

Le professeur idéal n’enseigne rien mais suggère tout » (DEGAS)

L’im portance du dessin dans la pratique des arts plastiques pourrait aller de soi si elle n’était couram m ent m éconnue a u jo urd’hui.

On veut ab ou tir tou t de suite à la réalisation d'œ uvres brillantes sans avoir appris un ABC qui paraît fastidieux justem ent parce q u ’on n’en connaît pas les ressources ; on veut peindre, sculpter, construire sans passer par l’apprentissage du vocabulaire p ri­ m ordial de la peinture, de la sculpture, de l’architecture révélé par le m onde des form es perçues à travers leurs rapports.

Le bon sens ne serait-il plus la chose du m onde la mieux partagée ?

Il n’en allait pas ainsi autrefois et ju sq u ’à une date assez récente on avait considéré la possession du dessin comme essentielle.

Dans la form ation des jeunes créateurs, il n’est pas d ’activité plus féconde qui perm ette à leur sensibilité et à leur personnalité de mieux s ’affirm er. Aussi sa pratique n’a jam ais cessé d ’être préconisée selon une form e révélée par les œuvres qui ja lo n n e n t le cours de l’histoire.

Cette tradition prendra un essor considérable à la Renaissance pour se perpétuer à travers le temps en fonction des exigences de m ilieu et de l’in dividualité créatrice des artistes.

Ne citons là que : Pisanello, Holbein, Clouet, Rembrandt, Goya, Ingres, Daumier, Seurat, Millet, Cézanne, Renoir, Rodin, M aillol, Picasso... parm i les plus grands.

(24)

Il est toutefois bon pour retrouver le m écanisme fondam ental de structuration du ctie f-d ’ceuvre dessiné et sa permanence à travers les métam orphoses de form es, de retourner ju sq u ’aux temps préhistoriques ies plus reculés ; on découvre mieux alors les brisées d ’un chem inem ent qui s’est poursuivi selon des modes inventés ou réinventés dans l ’ordre du contenu im aginatif, mais rigoureusem ent solidaire de celui des co n d i­ tions organisatrices.

Présence de deux fonctions indissociées et non dissociables, poétique et structura le liées en cette mystérieuse synthèse q u ’est « i'œ uvre », o b je ctif de l’action créatrice, et cela en dépit de la diversité des aspects que le commun s ’obstine à y considérer à défaut de pouvoir y découvrir l’essentiel ...

Delacroix ne reprend-il pas lui-même une tradition qui passait également par Ingres lo rsqu’il la renouvelle à son tou r dans ses apparences, à travers le lyrisme romantique, dans des formes sans doute assez éloignées, mais avec des structures transform ées seulem ent dans leur aspect ? En fait, le souci d ’organisation est com m un chez i’un comme chez l’autre Maître... il est hors de question q u ’il disparaisse ou s ’atténue par la suite.

C’est bien à la lum ière de sem blables exem ples qu'apparaît clairem ent l’im périeuse nécessité de cette perm anence des c on ditions de i’œuvre auxquelles nul n’a jam ais tenté de se soustraire sans s ’écarter des ob je ctifs de l’art : sans doute parce q u ’elles constituent sa véritable et seule raison d ’être. Permanence qui révèle bien au jeune créateur la continuité de fond tout en lui ouvrant par ailleurs le champ infini et indéfini de la discontinuité des form es d ’expression.

Naissances et renaissances, m utations et transm utations lui apparaîtront plus cla ire ­ ment dans la perspective de la « nuit des tem ps » car c ’est à Altam ira et sur ies voûtes gravées de Lascaux que se situe pour nous leur origine la plus profonde.

L'évidence de cette continuité dans l’évolution historique sera pour eux exem plaire et riche à la fois dans son mécanisme et dans sa substance. Les voûtes gravées des cavernes, les grandes collectio ns de dessins, la m oindre esquisse d ’Ingres, de Picasso ou de Léger en tém oignent avec une éloquence suffisante pour qui est sensible à cette magie du trait, à ce dessin q u ’ingres ne cra ig n it pas d ’appler « probité de l’A rt ». Le dessin reste bien la plus pure source où sont venus et revenus puiser ies jeunes créateurs soucieux de développer leurs facultés pour peu q u ’ils soient animés du goût de l’effort soutenu, celui qu'im pose sa rude école.

Se po urrait-il q u ’il en soit autrem ent dans l’avenir ? Les ressources humaines dem eurent et nous voulons croire q u ’elles resteront disponibles quoi q u ’il advienne.

Si besoin était, les Maîtres nous apporteraient une confirm ation décisive des vertus du dessin lorsque nous les voyons au cours de leurs élaborations y revenir pour cher­ cher dans sa pratique la fraîcheur qui ranimo leur ardeur créatrice.

Enfin, trouverait-on cnccro, parm i ceux qui ont illustré architecture, peinture et ccu'pturc, un ceul Maître qui soit un m.cdiocre dessinateur ?

Com prenons bien la pratique eu c'cccin com m e une irrem plaçable école qui d is ci­ pline les je ux subtils et nuancés dos lignes et des valeurs afin de bien le distinguer des procèdes vulgaires prcicnd us o b jc c lifs eu encore de l ’im provisation délirante qui lui sont profondém ent étrangers. M appartient à l’éducateur de rappeler de telles évi­ dences à l’apprenti pour l’engager à ce p lie r aux conditions de i’œuvre et lui éviter le risque de déviations com plaisantes qui m éconnaissant ou négligeant l ’im agination créatrice réduisent l’individu à un œil, à une main ou une idée, et l'abaissent au m oindre rang de manœuvre.

Un véritable enseignem ent s ’adresse au contraire aux plus hautes qualités de l’être humain, celles de l’âme qui i’élèvent au-dessus du commun. Il ne com porte aucun palier de progression systématique défini, facteur de nivellem ent des individualités. C’est bien davantage d ’un éclairem ent abordant d ’embiée les grands problèm es q u ’il s ’agit. Ainsi il reste supérieur en participant à l’évolution.

(25)

Les domaines que le créateur explore appartiennent au m onde des relations et des correspondances, celui de la poésie qui néglige le chaos des réalités fortuites et qui ne se satisfait pas des ternes restitutions procurées par l ’entraînem ent banal. Il suffit Ici encore de se reporter aux écrits de Maîtres qui traiten t de l'enseignem ent artistique et dont la matière tém oigne suffisamm ent.

Les dim ensions restreintes dans lesquelles les créateurs ont tenu leurs œuvres, ju sq u ’à nos jours, étalent dues au sim ple fa it que les ob je ctifs que se proposait le dessin n’exigeaient rien de plus, sa pratique étant alors essentiellem ent considérée com m e préparation à de grandes com positions achevées (peintes, sculptées ou édifiées), le voici désorm ais en passe d'accé de r à de plus vastes dim ensions par l’orientation nouvelle que vont lui procurer les dom aines élargis de la com position surfigurative, libé­ rateurs de l’Im agination.

Cet essor du dessin vers le monumental va lui assurer son autonomie, au même titre que l’architecture, la peinture et la sculpture. Fort de ses raffinem ents nuancés. Il ouvre ainsi la vole aux applications en valeur dans les gammes Infinies de foncés et de clairs pour anim er les grandes surfaces m urales en des techniques durables telles que mosaïques, tapisserie, fresque ou vitrail, etc.

Roger PLIN (G 42-44) Professeur de dessin et com position

(26)

Le Groupe

d’informatique Documentaire

Parmi les moyens im aginables pour pa llie r le manque de possibilités actuelles d'ad ap­ tation de nos cours à la rapide évolution des Idées et des données, l ’ Institut National de Rectierche et de Docum entation Pédagogiques (I.N.R.D.P.) a créé le G roupe d ’ in fo r­ matique Docum entaire (G.I.D.). C elui-ci s’est donné pour but, parm i ses autres a c ti­ vités, d ’é ta blir et d ’utiliser un fic tiie r docum entaire à support inform atique, à l’usage des professeurs et éventuellem ent des élèves.

Le besoin d ’un tel système se fait sen tir de plus en plus : d ’une part, les ouvrages de fond et les livres à usage d ’élèves ne peuvent suivre en général assez vite cette évolution. D’autre part, de nouveaux moyens d ’enseignem ent ont vu et verront le jour. Il est nécessaire que nous puissions sans d ifficu lté avoir accès aux sources de données récentes au niveau requis et ch o isir facilem ent les docum ents audio-visuels nécessaires aux exposés.

Ces données et docum ents existent, dans les grandes biblio, film e, photothèques, et même souvent dans les établissem ents scolaires , mais leur recherche est fa s ti­ dieuse et le plus souvent inefficace parce q u ’incom plète. Seule l ’inform atique perm ettra valablem ent d ’en venir à bout.

Le principe de fonctionnem ent du système im aginé est le suivant ; le fond est constitué par le fic h ie r inform atique des références des livres, articles de revues, docum ents audio-visuels... susceptibles d ’intéresser les différentes disciplines aux divers niveaux. Un index est à la disposition des docum entalistes du G.i.D., il est form é de m ots-clés qui seront rattachés au fic h ie r par voie inform atique et constituera en somme un interm édiaire entre ce de rnier et ceux qui recherchent la docum entation.

Mis en présence d ’une demande, le responsable (docum entaliste ou professeur) va chercher à réduire celle-ci à un ou quelques concepts non équivoques parmi ceux de l’index. A pa rtir de ce moment, le travail est effectué par l’ordinateur : celui-ci va rechercher les références des docum ents susceptibles de con tenir les renseignem ents demandés. Parallèlem ent à ce système, on peut d ’ailleurs concevoir la pu blication pé rio­

dique du fich ie r com plet qui serait à la disposition des utilisateurs. Ceux-ci y trouve­ raient leurs références docum entaires, sans passer par l’interm édiaire de l’ordinateur. Enfin, on peut im aginer comme ultim e raffinem ent, l’existence de term inaux répartis à travers le pays, et d ’où les utilisateurs pourraient dialoguer avec l’ordinateur central...

Le problèm e actuel pour les membres du G.I.D. est, évidemment, d ’é ta b lir les program m es inform atiques perm ettant de réaliser cela. Et tout d ’abord d ’é ta b lir l’index, encore appelé thésaurus docum entaire (c’est une sorte de lexique ou diction naire d ’où sont extraits les élém ents de caractérisation dont le docum entaliste se sert pour dé crire l’inform ation contenue dans un docum ent). Il paraîtrait a priori très sim ple d ’éta blir la liste des m ots-clés en faisant le bilan de tou t le vocabulaire utilisé dans nos éta- biissements... Un tel principe n’est pas réaliste pour plusieurs raisons :

— la ram ification de i’arbre des connaissances ne peut être poussée trop loin sous peine de saturer inutilem ent les m ém oires des ordinateurs. Pour prendre un exemple, on peut concevoir le schéma page 25.

On voit aisément que, sans atteindre un niveau extrêm em ent fin dans l’analyse, on va être submergé de mots-clés.

— certains mots doivent être prohibés sous peine de recevoir une avalanche de réfé­ rences à l’appel de leur nom ; pensons au nombre de docum ents que l ’on pourrait classer sous la rubrique électron. Il faudra grandem ent nuancer l’em ploi d ’un tel mot. 24

(27)

géographie géographie physique m orphologie montagnes Alpes Il s ’agit donc

de « descendre » dans la ram ification ju s q u ’à un niveau assurant la com p atib ilité entre la capacité des m émoires et une précision suffisante de l’indexation ;

d a ig u ille r la recherche autom atique des références au cas ou aucune d ’entre elles ne corre spo ndra it à un m ot-clé. Par exemple, une dem ande concernant les relations de Lagrange-Helm hoitz (en optique géom étrique) a bien peu de chances de déboucher sur la présentation d ’un article tra ita n t de cette seule question. Cependant, un docum ent consacré au stigm atism e approché m entionnerait certainem ent ces relations, de même que celui qui tra ite ra it de l’aplanétism e : il faut que l’ordinateur fournisse en réponse les références correspondant à ces mots, ou à défaut q u ’il « rem onte » plus haut (stigm atism e). Il est évident que dans ces dernières conditions la pro ba bilité de donner entièrem ent satisfaction au dem andeur dim inue sensiblem ent et q u ’il ne faudra pas rem onter trop haut.

Il y a donc ainsi de nom breuses « pistes » à relever et à baliser pour é ta b lir un ensem ble de relations, hiérarchiques, de parenté ou de voisinage des mots-clés, à l’usage de l’ordinateur.

G est à ce travail que se consacre actuellem ent le G.I.D. en s ’appuyant autant que faire se peut sur la collab ora tion de spécialistes des disciplines. Qui, en effet, mieux que ces derniers, peut connaître dans le détail le contenu des m atières au programme, en évaluer l’évolution, en m esurer les ajustem ents nécessaires, éta blir les articulations et les Maisons entre les diverses notions enseignées, ju g e r de l’intérêt pédagogique de tel ou tel docum ent ou moyen didactique ?

Grâce à une telle collaboration, la réalisation d ’un certain nom bre de thesauri est pratiquem ent term inée dans divers dom aines : lettres, langues anciennes, langues vi­ vantes, histoire, géographie, arts plastiques, musique, éducation physique et sportive. Elle est assez avancée en sciences naturelles et en sciences humaines et sociales, ph ilo­ sophie et sciences de l’éducation notamm ent. Elle est am orcée dans les sciences

exactes et les disciplines technologiques et c ’est bien sûr dans ces secteurs que le G.I.D. a le plus besoin d'une aide efficace.

Aussi un appel est lancé aux professeurs de m athématiques, physique, chim ie et des divers enseignem ents technologiques pour qu’ils acceptent de c o n co u rir à un travail susceptible de leur apporter en retour une aide accrue dans ieur quête des matériaux sur lesquels ils s ’appuient po ur exercer leur m étier d ’enseignant.

Cet appel, nous souhaitons q u 'ii soit entendu par tous :

— par les enseignants, po ur q u ’un dialogue perm anent s’instaure entre les services de docum entation pédagogique et eux-mêmes qui en sont ies utilisateurs les plus im m édiatem ent concernés. Leurs avis, à n’en pas douter, seraient des plus utiles poui am éliorer la qualité des produits et des services qui sont mis à leur disposition.

— par les instances qui m ettent en place une tech nolog ie docum entaire modernisée, apte à répondre avec plus d ’effica cité aux besoins. N’ignorant pas com bien peut être fécond le concours de ceux qui y collaboreront, elles devraient être pourvues des moyens suffisants pour reconnaître les services rendus et assurer la perm anence de rapports fructue ux pour les deux parties.

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l a fl«^

«ao

Sur le chemin, sous un ciel gris, Une armée de soldats kaki. Ils m archent au pas cadencé,

Très grands, très droits, en rangs serrés. Leurs fusils dressés vers le ciel Ont mis en fuite le soleil. De leur gigantesque serpent. Ja illit, saccadé, triom phant. Un cri de haine violente. Un cri qui porte l’épouvante. Jouent tous les enfants à l’envi. Aim ant le monde, aim ant la vie. Dansent les bateaux dans le port. Sur l’eau lim pide, au creux d ’un fiord. Rêvent les bouquets dans les champs Et le cœ ur des adolescents.

Chantent les riches paysages. Les travailleurs des blancs villages. Puis, doucement, quand vient le soir. Se recueille un m onde d ’espoir. Au long du chemin défoncé, Se traîne une troupe harassée. Par à-coups fo rce n t les machines. Et vont se courbant les échines. Jusq u’à l’atroce extrém ité. L’effondrem ent dans un fossé. La nuit, ruisselants, les visages. Dans la fournaise et dans l’orage, Sont hagards sous le ciel livide Que clô t l’embrasement stupide. 26

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La paix règne dans la prairie, Un silence étrange, infini. A la lisière d ’un grand bois. S’étend une frange de joie. Et cet asile de fraîcheur. Pour le forcené du malheur. Est, dans la tou ffeu r de midi. L’inaccessible paradis. Un soldat gris étre in t la terre. Le visage dans la poussière. Puis un autre, puis deux, puis trois. Partout, dans les champs, dans les bois. Des centaines et des m illiers

Jonchent le soi ensanglanté. Soldats kaki ou soldats gris. T roupeaux entiers anéantis. Une fem m e en deuil est entrée Dans une église désertée. Sous le couvert de la forêt G ardant leur précieux secret. Un homme, une femme, enlacés. Font l’amour, pour l’éternité. H orrible est la bâtisse noire Dans la plaine du désespoir. Horrible est la fosse béante Em pile par la rage démente. il n’est que maisons éventrées. Bonheurs détruits, ruines, fumées. Il n’est, sur la route des larmes. Que cohue d ’enfants et de femmes. Il n’est, des belles cités.

Que fourm ilières écrasées. Il n’est, victim es et bourreaux. Q u’une humanité en lambeaux. Gecto d ’un cyclopo infernal Aux ordres d ’un génie fatal. S’abîme par tronço ns entiers Le grand ouvrage inachevé ; Et, form ant un nuage immonde, Eclatante est la fin d ’un monde. Un homme, une femme, enlacés. Sont perdus, po ur l étcrnilô.

Georges CALVAT, EF. 30-32.

Figure

Illustration  de  tous  les  aspects  de  la  gestion  financière  à  p a rtir  de  situations  concrètes.

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