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CÉRÉMONIES PLACÉES SOUS LE HAUT PATRONAGE DE MONSIEUR LE MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE

Vendredi 2 février

Les anciens élèves, les anciens professeurs et le personnel du lycée D ide ro t é taie nt reçus, à 17 heures, à l ’H ôtel de V ille de Paris, p a r le Conseil M un icip al. M onsieur Labor de, Vice-P résident du Conseil de Paris, prononça l ’a llo cu tio n de bienvenue et re tra ça l ’h is to ire de VEcole Diderot.

Le grand bal du Centenaire d é b u ta it à 21 heures, à la M a irie du 19' arrondissem ent. U n excellent orchestre a nim a la soirée e t c’est avec beaucoup de regrets que jeunes et anciens se séparèrent à tro is heures du m a tin .

Samedi 3 février

L ’in a u g u ra tio n de la plaque com m ém orative f u t une cérémonie très émou­ vante. D evant un p u b lic nom breux M onsieur P a r is , ancien élève, p ro m o tion 1900, et M ademoiselle Fil l e u l, Présidente du Conseil des élèves, dévoilèrent la plaque... Pour la p e tite h istoire , i l fa llu t recomm encer l ’opération une seconde fois, les caméras de l ’O.R.T.F. n ’a ya n t pas fix é l ’in s ta n t solennel.

La réception de l ’après-m idi, organisée au lycée p ar le Conseil d ’A d m in is- tra tio n , é ta it présidée p a r M onsieur De h a u s s y, Recteur de l ’Académie de Paris, et p a r M onsieur Pr ie u r, D ire cteu r des enseignements élém entaire e t secondaire de Paris. En présence de nombreuses personnalités de l ’E ducation N ationale, le Proviseur du lycée D id e ro t et le D ire cteu r des enseignements de Paris, p ro ­ noncèrent deux discours où l ’a venir des enseignements technologiques f u t très à l ’honneur.

Au cours de cette réception. Messieurs Cr u c h e t (B . 45-47) et Legrand

(B. 48-50) fu re n t décorés des palmes académiques.

banquet o ffic ie l, qui re g ro u p a it 250 in v ité s dans les salons du resta ura nt du Sénat, é ta it présidé p a r M onsieur Br u y e r e, représentant M onsieur le M in is tre de l ’Education N ationale. Les discours fu re n t prononcés p a r le Recteur De h a u s s y

et p a r M onsieur Br u y e r e.

Dimanche 4 février

Cette journée, consacrée aux anciens élèves q ui te n a ie n t le u r Assemblée Générale l ’après-m idi, f u t cependant marquée p ar cinq réunions de tra v a il qui regroupèrent de nombreuses personnes le dim anche à d ix heures.

• « L ’orien tatio n vers les enseignements technologiques », présidée p ar M onsieur Fo u r g e a u d, D ire c te u r h onoraire du lycée D iderot, et animée p ar M adem oi­ selle Ga t in e a u, D ire c tric e du C.O.S.P. du 19' arrondissem ent.

• « Le lycée et la fo rm atio n continue », présidée par M onsieur Gr a n c h a m p, In s ­ pecteur général de la fo rm a tio n à la F.I.M .T.M ., e t animée p ar M onsieur Alla rd, Censeur e t ancien élève du lycée D iderot.

• « L ’inform atique industrielle », présidée p a r M onsieur Po u l a in, représentant M onsieur Me r c o u r o f f, chargé de m ission à l ’in form a tiqu e.

• <1. L a m achine à commande num érique », présidée p ar M onsieur Do n n a d ie u, Inspecteur général.

• «La place de la m étallurgie dans les enseignements technologiques industriels», présidée p ar M onsieur Re in b o l t, Inspecteur général.

Les débats qui s u iv ire n t ces réunions fu re n t du plus grand in té rê t et m on­ trè re n t qu ’une véritable concertation entre enseignants, étudiants, anciens élèves, ind ustrie ls, est possible et u tile .

P endant ces cérémonies, les journées portes ouvertes, organisées p ar les étudiants et les élèves connaissaient un succès considérable et im prévu puisque plus de 3 000 visiteurs découvraient les ateliers e t les laboratoires du plus v ie il établissem ent technique de la V ille de Paris.

De nom breux anciens élèves de l ’E.N.S.E.T. a vaien t tenu à s’associer aux cérémonies du C entenaire de D iderot. P a rm i les membres d’honneur, les secré­ taires généraux et présidents honoraires nous citerons : Madame Jeaneau, Mes­ sieurs Alauzen, Biguenet, Court, G ém inard, Peyregne, R efeuil, T hu izat, Sauvalle. P a rm i les membres du Comité : Mademoiselle Mège, Messieurs P runet, Bosom, M onsieur Gayrard...

Nous ne pouvons dresser la liste des nom breux professeurs, anciens de l ’E.N.S.E.T. qui v is itè re n t le lycée pendant ces tro is journées pour tém oigner leu r sym pathie aux collègues de D iderot.

G. G IR A U L T (Al 51-54)

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par

G. GIRAULT,

ancien élève de l’E.N.S.E.T.

proviseur du lycée Diderot

L ’école d ’a pprentis du B oulevard de la VU lette a ouvert ses portes le six ja n v ie r m ille h u it cent solxante-T R E IZ E ; dès sa prem ière année de fo n c tio n ­ nem ent, le corps professoral compte TR EIZE personnes : u n chef de travaux, cinq professeurs, sept m aîtres ouvriers. En 1884, le Conseil m u n ic ip a l de Paris lu i donne le nom d ’Ecole D iderot, en souvenir du père de l ’Encyclopédie, p h i­ losophe non m oins curieux d’a rts mécaniques que de cu lture générale, né à Langres en m ille sept cent TREIZE.

Le développement pédagogique de l ’Ecole est m arqué p a r deux dates Im p o r­ tantes : en m ille h u it cent q u a tre -v ln g t-T R E IZ E débute l ’expérience de l ’école- uslne avec l ’In tro d u c tio n massive des m achines-outils dans les ateliers de mé­ canique générale ; en m ille neuf cent TR EIZE, sous l ’Im pulsion du Président du Comité de Patronage, commence la période des agrandissements et du rééquipem ent de la section d’é le ctricité d o n t le rapide développement com plétera heureusement le program m e des études de l ’Ecole.

SI p a r a ille u rs on consulte la liste des directeurs qui o n t fia it une p a rtie de le u r carrière boulevard de la V llle tte : Mu l l e r, Ch a r r ie r, Bocquet, Fo n d in, Le g r o s, Hu g u e t, Ro llet, Sa u t r e u il, La g e y r e, Bu u sb o n, Fo u r g e a u d, Fo l in a is, Gir a u l t, force est de constater que cette liste compte T R E IZ E noms.

Pourquoi ne pas croire alors que le nom bre TR EIZE a m arqué l ’h ls to lre du Lycée D iderot.

Compte te nu du très grand h onneur qui m ’est donné de d irig e r cet établis­ sement alors qu’on célèbre son C entenaire, et d ’a voir la responsabilité, en col­ la b o ra tio n avec une équipe a d m in is tra tiv e et u n corps professoral d ’u n dévoue­ m e n t exem plaire, de fo rm e r les techniciens qui a n im e ro n t l ’In du strie française de l ’an 2000, je ne puis m ’empêcher d’évoquer ces artisans qui m ’onjt fa it découvrir le tra v a il m anuel, alors qu’élève de l ’école p rim a ire , je ne pensais pas encore à devenir professeur dans l ’enseignem ent technique. P a rm i tous : m e­ nuisiers, ébénistes, charrons, forgerons, selliers, sabotiers... l ’im d ’eux — et je lu i en suis très reconnaissant — m ’a prouvé p a r l ’exemple que la véritable joie de vivre ne se rencontre que dans l ’am our de son m é tie r et dans la sa tisfactio n du tra v a il bien fa it.

Je crois que cela d o it rester v ra i pou r nos jeunes techniciens quelle que s o it le u r Inquiétude devant l ’é volution du monde économique et qu’i l nous a p p a rtie n t de les en convaincre comme m ’en a convaincu cet a rtisa n — fils du Compagnon du D evoir « Tourangeau la Tendresse » —■ q ui a v a it vu le jo u r dans u n p e tit villa ge de T ouralne en... m ille h u it cent solxante-T R E IZ E .

G.G. E x tra it de la plaquette éditée à l ’occasion du centenaire du Lycée Diderot.

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