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Étude du fonctionnement des bibliothèques municipales de Coudekerque-Branche

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Étude du fonctionnement des bibliothèques municipales

de Coudekerque-Branche

Sylvie Ameuw

To cite this version:

Sylvie Ameuw. Étude du fonctionnement des bibliothèques municipales de Coudekerque-Branche. Sciences de l’information et de la communication. 1999. �dumas-01586446�

(2)

MAITRISE EN

SCIENCES DE L'INFORMATION ET DE LA DOCUMENTATION

Rapportde stage

Etude dufonctionnement des

bibliothèques municipales

de

Coudekerque-Branche

Stage effectué du 19 décembre 1998

au7juillet 1999

auseindesbibliothèques etdiscothèque municipales

VILLE DE COUDEKERQUE-BRANCHE

Sous la direction de :

MadameBEGUIN, responsable universitaire MademoiselleVILLETTE,responsable professionnelle

Lille3

Université Charles de Gaulle

U.F.R. l.D.I.S.T. Octobre 1999

B.U.C. LILLE3

lllllllllllllllllllllll

(3)
(4)
(5)

Sylvie AMEUW

MAITRISE EN

SCIENCES DE L'INFORMATION ET DE LA DOCUMENTATION

Rapportde stage

Etude du fonctionnement des

bibliothèques municipales

de

Coudekerque-Branche

Stage

effectué

du 19 décembre 1998

au7juillet 1999

ausein desbibliothèques etdiscothèquemunicipales

VILLE DECOUDEKERQUE-BRANCHE

Sous ladirection de :

MadameBEGUIN,responsable universitaire

Mademoiselle VILLETTE,responsable professionnelle

Lille 3

UniversitéCharlesdeGaulle

(6)

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(7)

TABLEDES MATIERES

TABLE DES MATIERES 1

INTRODUCTION 3

1. LERESEAU DESBIBLIOTHEQUES DE COUDEKERQUE-BRANCHE 5

1.1.Présentation du réseau des bibliothèques S

1.1.1.Historiqueetlocalisation des bibliothèques dans la villeetdans les quartiers 5

1.1.2.L'aménagement de l'espace dans lesbibliothèques 7

1.1.3. Leshorairesetlesmodalitésd'inscription 9

1.2. Le fonctionnementetlagestiondesbibliothèques 10

1.2.1. Lagestion du prêtetlecircuit du document 10

1.2.2. Lesfonds documentaires 13

1.2.3. Le fonctionnement administratif du réseau 15

1.3. L'action culturelle desbibliothèques municipalesde laville 17

1.3.1. Les animations 17

1.3.2. Lesactivités«horslesmurs »etlespartenariats 18

1.3.3. Labibliothèque d'été :le HérissonauSoleil 21

2. METHODE SUIVIE POUR LA RECHERCHE D'INFORMATION 23

2.1. La recherche d'information 23

2.1.1. Les documentsimprimés 23

2.1.2. Lesoutilsinformatiques 25

2.1.3. La recherchesurInternet 26

2.1.4. Lesrecherches dans les archivesmunicipalesde Coudekerque-Branche 28

2.2. Observationparticipante 28

2.2.1. Letravail accompli 28

2.2.2. Entretienaveclepersonnel 30

2.2.3. Observations 31

(8)

2.3.2. Méthode d'élaborationdesquestionnairesetleurs récupérations 33

2.3.3.Traitementdesréponses 34

3.LES CHANGEMENTSQUEL'INFORMATISATION APPORTERAIT AU RESEAU DE

BIBLIOTHÈQUES

DECOUDEKERQUE-BRANCHE 36

3.1. Cadregénéral 36

3.1.1. Unepremière tentatived'informatisation d'une desbibliothèques à Coudekerque-Branche:le

réseaudocumentairedunkerquois 36

3.1.2. Objectifs de l'informatisationetsamiseenplace 37

3.1.3. L'informatisationvueparlesbibliothèques municipales fonctionnantenréseau 38

3.2.Principalesfonctionsetservices del'informatisation 39

3.2.1. Lesystèmede gestion documentaire 39

3.2.2. Unmeilleur serviceaupublicetauréseau 42

3.2.3. L'ouverture du réseausurl'extérieur 44

3.3. Maisl'informatisation comportedesfacteurs contraignants 46

3.3.1. Lescontraintesorganisationnellesettechniques 46

3.3.2. Les contraintes humaines 48

3.3.3. Lescontraintesfinancières 49

CONCLUSION 51

BIBLIOGRAPHIE 52

(9)
(10)

Située dans l'agglomération dunkerquoise, Coudekerque-Branche s'étend sur902 hectares et compte

24 135 habitants. Elle esttraversée par cinq canaux qui l'ont délimitée en cinq quartiers. Ces derniers ont leurpropreidentitéetleurproprehistoire. Ceci expliquequelaville vitaurythmedeses quartiers. Lapoliti¬

que culturelle dela ville esttrèsdéveloppée, notammentenmatière de lecture publique. Alors qu'une ville de 30 000 habitants comporte en général une bibliothèque centrale et une seule annexe Coudekerque-Branche disposede cinq bibliothèques de quartierautonomes, d'une bibliothèqued'étudeetd'unediscothè¬ quemunicipalequisontrépartiessursix sitescomme onle voitsurle plan de la ville (annexe 1). La volonté municipale afinde diffuser la lecture publique dans les quartiers estdonc très développée. En effet, les lois

de décentralisation de 1982etde 1983 ontfixé lesresponsabilitésdes collectivités territorialesen matière de

bibliothèque. Ainsi, lacommune a la responsabilité de décider de la création et du fonctionnement d'une bibliothèque municipalesans quecesoituneobligation.

Le réseaudebibliothèques de la ville estparticulier. Il s'agit d'abord d'un réseau horizontal puisque

toutesles structures sontau mêmeniveau etiln'ya pas debibliothèque centrale. Néanmoins, ceréseau est

difficilement perçu commetel carles bibliothèques sont autonomes etelles ne fonctionnentpasréellement

enréseau.Pourtant, ils'agit biend'un réseau de lecture publique. En effet, sarépartitionsurl'ensemble de la villepermetunservice de proximité. Il engendre égalementunmouvementdecirculation despersonnesque

ce soit parla rotation du personnel ou parle fait queles lecteurspeuvent êtreinscrits dans plusieurs biblio¬

thèques. Ilestréglementépartrois règlementsintérieurs distinctspourles bibliothèquesde prêt, la discothè¬ queetla bibliothèque d'étude (annexes 2, 3, 4). Ce réseauestorganisé puisqu'une certaine hiérarchie existe,

toutdoitremonterauresponsabledu service «bibliothèque». C'estunservice culturel carilmetàla dispo¬

sition dupublic des livres, journaux,revues, cassettes etdisques compacts. Ceci représentait plus de 70 000 documents en 1998. De nombreusesanimations sedéroulent sur l'ensemble desbibliothèquespermettant à

certaines structuresde serapprocher. Ce réseau a égalementunrôle de médiationpuisqu'il met enrelation

les usagers et les créateurs (écrivains, artistes...) à travers ses activités culturelles. C'est enfin un service publiccaril estlibre, gratuitet ouvertàtousquelle que soitla ville d'origine. Unréseau de lecture publique

aplusieurs missions: il doit garantir l'égalité d'accès àl'information, à laformation etàla culture; il doit

permettrel'indépendance intellectuelle de chaque individu etcontribuer à la pratique de la lecture cheztous lespublics. Laparticularité de ceréseautient égalementau faitqu'il n'estpasdutout informatisé alorsque plusieursstructureslecomposent, cecinefacilitedoncpassacoordination. Selon l'enquête surL'équipement

1

GRUNBERG, Gérald.Bibliothèques dans lacité.Éd.du Moniteur, 1996.

(11)

informatiquedes bibliothèquesmunicipales

1

conduiteau coursde l'année 1995 parla Direction du Livreet de la Lecture ,215bibliothèques municipales des villes de 20 000 à 50 000 habitants sur288 sontinformati¬ séesouontunprojetd'informatisation. Ceciacertainementbien évolué depuis.

Dans le cadre delaMaîtrise de Sciences de l'Information et de laDocumentation,j'ai suivi l'option « Lecturepublique etmédiathèque». Cela m'a donné envie de faireun stageen bibliothèque. Fréquentant régulièrement des structures informatisées, jeme suis demandécomment pouvaient fonctionner des biblio¬ thèquesnoninformatisées alorsque nous sommes enpleine ère de l'informatiqueetdesnouvelles technolo¬ gies de l'information et de la communication. Ce stage dans le réseau de bibliothèques de Coudekerque-Branche m'adonné l'occasion d'étudier lesavantagesmais également les contraintes de l'informatisation. Je l'ai commencé le 19 décembre 1998 etje l'ai terminé le 7juillet 1999. Jel'ai effectué lors des vacances de

Noël, les week-ends, aumois dejuin etquelques jours enjuillet. Le fait d'avoir travaillé le week-end m'a permis derencontrerle public quiestmoinsprésentl'été dans lesbibliothèques.

Comment fonctionneunréseau debibliothèques noninformatisées etquels changementsappor¬

terait l'informatisation à celui-ci ?

Nous orienteronsnotre réflexion autour de trois points: d'abord, uneprésentation du réseau des bi¬

bliothèquesde la ville ;puis, la méthode suiviepourla recherche d'information ;enfin, les changementsque

l'informatisationpourraitapporterauréseau.

1

MADDALONI, Marie-Claude.L'équipement informatique desbibliothèques municipalesetdépartementales:éva¬

(12)

1. LERESEAUDESBIBLIOTHEQUES DE COUDEKERQUE-BRANCHE

Afin d'étudierle réseau de bibliothèques de Coudekerque-Branche, il faut d'abord en faire une pré¬

sentation,puisenexpliquersonfonctionnement, enfin étudiersesdiversesactivités culturelles.

1.1.Présentation du réseau desbibliothèques

Il faut situerceréseaudans sonhistoire etdans ses locauxavant de s'intéresserà l'aménagement de l'espace dans les bibliothèques.Leshoraires etles modalités d'inscription serontégalement présentés.

1.1.1. Historiqueetlocalisation desbibliothèques dans la villeetdans les quartiers

Une bibliothèquepopulaire communale estfondée àCoudekerque-Branche àla suite d'une délibé¬ rationprise le 2 août 1907 par le Conseil Municipal. Cette créationest approuvée le 16janvier 1908 parle

Préfet du département du Nord. Elle estmise en fonctionnement àpartir du 1erjuillet 1908. Gustave Fon¬

taine, Maire de laville de 1904 à 1937, en estl'instigateur. Elle est situéerue de lagare (actuellementme Gustave Fontaine) dans les locaux de la Mairie (actuellement Mairie annexe). D'après son règlement inté¬

rieur

',

elle a «pourbut de développer le goût de la lecture, en procurantaux habitants de la commune les

livresnécessaires àleurinstructionet àleur délassement» (article3). Lebibliothécaire doit tenirunregistre

deprêt, uncatalogue desauteurs,uncatalogueparmatière,unregistred'inventaire,unregistre derecettes et

de dépenses (article 13). Leprêtest entièrement gratuitpourles habitants de lacommune (article 16). Cha¬

quelecteurpeut emprunterdeuxouvragespour une durée dequinze jours. Leprêtestindirect, c'est donc le

bibliothécairequi doit aller chercher les livres demandésdans lesrayons. Lesouvragessont soit des«livres

àemporter», soit des « livres à consulter sur place». Ils proviennent d'achats, de dons ou de concessions

ministérielles. Vers 1931,le fondsde labibliothèque estdivisé endeuxparties: labibliothèque communale

et labibliothèque de prêt. Lacollection de la bibliothèque communale doit être consultée sur place et une

petite partie constitue une «réserve», il fallait une autorisation spéciale pour les consulter. En ce qui

concernelabibliothèque de prêt, le prêt était indirect et limité à trois ouvrages pour quinze jours

2.

Par la

suite, des employés de Mairie se chargèrent de gérer le fonds comme ils le pouvaient malgré l'absence de formation adéquate. Il fallut attendre les années quatre-vingt pour que de réels efforts soient menés pour diffuser lalecturepublique dans la ville dont la populationne cessad'augmenter.

1

VILLE DECOUDEKERQUE-BRANCHE.Bibliothèque populaire communale : Règlement. Bulletin Municipal Offi¬

cieln°4 dejuillet1907 àavril 1908. 20janvier 1908.p. 105-107.

2

(13)

LeréseaudesbibliothèquesdeCoudekerque-Branche

Les quartiers se dotèrent peu à peu d'équipements indispensables comme les services municipaux (Mairiesannexes,bibliothèques, etc...)carla villenecessedes'étendre. Il s'agit de rapprocher lesstructures

despersonnes. Cela explique le faitquelesbibliothèques soient situées à côté de l'Hôtel de villeoudes Mai¬

riesannexes. Peuà peu, desbibliothèquesserontdécentraliséessurl'ensemble de la ville.

Ainsi, en 1982,unepremière bibliothèqueestfondée dans le quartier du Petit Steendam, ruedesMû¬ riers, d'où son nom «Les Mûriers». Elle est implantée dans le Centre culturel Jules Romains qui est lui-même dans les locaux d'une ancienne école. Elle est située àproximité de la Mairie de quartier, dequatre écolesetd'uncollège. Elleestdesserviepartrois lignes de busetdisposed'un petit parking juste devant.

Peuaprès, en 1983,une autrebibliothèque estcréée dans le quartier ducentre-ville, surla place de la République. Il s'agit de la bibliothèque Louis Aragon. Elle est implantée dans l'ancien groupe scolaire Pasteurconstruitaudébutdu siècle. En 1998,cedernierestrénové. Celapermetd'attribuerunnouveaulocal

à cette bibliothèque qui devient le Centre culturel Louis Aragon, dont l'entrée se trouve désormais 3 rue

Henri

Ghesquière.1

Une discothèquemunicipaleaétéimplantée dans les mêmes locauxque cettebibliothè¬ que depuis sa création en 1988, elle fut également aménagée dans le Centre culturel Aragon. Celui-ci est

situéàproximité de l'Hôtel de ville, de deux écoles, de l'école municipale des Beaux-Arts, de la Maison de

l'Animationetdel'Espace Jean Vilar.Deuxlignes de bus ledesserventetungrand parking facilitesonaccès aux automobilistes. Les bibliothèques «Les Mûriers » etLouis Aragon, connurentun succès immédiat dès leurcréationpuisqu'il n'y avait plus réellement de bibliothèque dans la ville.

Unetroisièmebibliothèque devait être inaugurée le20 février 1983 dans larueGustaveFontaine dans

le quartier du Vieux-Coudekerque. Elle fut nommée bibliothèque Eva Coulieren hommage à l'ancienne adjointe au maire, directrice d'école honoraire bienfaitrice du bureau d'aide social (1888-1950). Cette bi¬ bliothèque se situe d'abord aupremier étage de l'ancienne Mairie, puis elle estinstallée dans de nouveaux locaux qui ont été construits dans la cour de l'ancienne Mairie le 20 mai 1995

2.

Cette bibliothèque est

l'héritière de la première bibliothèque communale par sa situation et son fonds. Une Bibliothèque Centre Documentaire (BCD)y sera créée en 1992. Elleest située àproximité d'une écolematernelle, d'une école primaire, d'un collègeetdel'Académie demusique. Deuxlignes debus la desserventetelle est àproximité delagare. Parcontre, ilyapeude placepourstationner.

Une bibliothèque jeunesseest créée en 1984 dans le quartier Sainte-Germaine. Il s'agit de la biblio¬ thèque Célestin Freinet. Une section adulte seracréée en 1992. Elle sesitue rue Arago près d'une Mairie

1

VILLE DECOUDEKERQUE-BRANCHE.Inauguration duCentreculturelAragon.L'Echo de laBranche. n° 63.

Septembre 1998. p 13.

2

VILLE DECOUDEKERQUE-BRANCHE. Inauguration dela bibliothèqueEvaCoulier. L'Echo de la Branche.

(14)

annexe. Une école maternelle, une école primaire, l'Institut d'Education Motrice Jacques Collache (IEM)

sontàproximité. Deux lignesde bus la desserventetunparkingpermetde s'y gareraisément.

Enfin, unecinquième bibliothèque de prêtestinaugurée le 3 octobre 1987 dans le quartier du Grand Steendam, ruePaul Cézanne. Il s'agit de la bibliothèque Emile Verhaeren. Elle se situe aupremier étage d'unbâtiment, à côté dela Mairie annexe. Salocalisation ne permetpas un accèsfacile à certains publics (personneshandicapées, personnes âgées). Elle està proximité de «l'école des toutpetits» et d'une école maternelle, d'une écoleprimaireetd'une résidencepour personnesâgées. Deuxbuspeuventla desservir.

Parailleurs, unebibliothèque d'étude fut inaugurée le 30 avril 1995 etfut ouverte aupublic le 2 mai. Elle est installée au 67 rue Waldeck Rousseau dans le quartier Sainte-Germaine dans une maison particu¬

lière. Celle-ci fut construiteentre-deux-guerres etappartenait àlasociété Georges Lesieurs et fils. En 1937, lafamilleRéveillion, familled'entrepreneur detravauxpublicsachète la maisonetla gardeen sapossession

jusqu'en 1994. C'est àcemoment-làque lacommune de Coudekerque-Branche lui rachète la maison. Elle

deviendra labibliothèque d'étudeLéonce Baron

1

(annexe S), enhommageaubibliothécaire-archiviste de

la ville de Dunkerque (1870-1945). Il est l'auteur de la monographie « Coudekerque-Coudekerque-Branche»publiéeen 1923

2.

Ladécision de créercettebibliothèqueestdueaufait qu'unfondsancien,celui

de lapremière bibliothèque populaire communale, était conservé dans le grenier de l'ancienne Mairie, il

n'était ni misenvaleur, niprotégécontrel'humidité.

Ainsi, de 1982 à 1987, cinq bibliothèques de prêt furent fondées en cinq ans. Ceci montre la volonté

de diffuser la lecturepublique dans la ville. Unebibliothèque d'étude fut intégrée auréseauplusieurs années

plustard. Chacune decesbibliothèquesa unaménagementdifférent.

1.1.2. L'aménagement del'espace dans les bibliothèques

LeCentre culturel Aragondispose d'une superficie de 250 m2pour la bibliothèqueetla discothèque. Cet espace s'ouvre sur l'extérieur grâce à la construction d'une verrière et àla réhabilitation de l'ancien préau

3.

LeCentreculturel contient également le secrétariat duréseaudes bibliothèques.Labibliothèque des Mûriersa une superficie de 200 m2. Labibliothèque Célestin Freinet dispose d'unespace de 117,65 m2 qui

estaccessibleauxélèves de l'IEMpar uncouloiràl'arrièredel'ancienne école. LabibliothèqueEvaCoulier aenviron 110m2etaétéaménagéepourêtreaccessibleauxpersonneshandicapéesetàmobilité réduite.

En-1

Auservice de la mémoire.La Voix duNord. 19 août 1999.

2

Documentationdelabibliothèque d'étude.

3

VILLE DECOUDEKERQUE-BRANCHE.Inauguration du Centre culturelAragon. L'Echo dela Branche n° 63.

(15)

Leréseau desbibliothèques de Coudekerque-Branche

fin, la bibliothèque Emile Verhaeren, qui est la plus petite des bibliothèques de prêt, a une superficie d'environ 60-70 m2. Labibliothèque d'étudepartage seslocaux avecles archives municipales quidisposent d'unepièceaupremier étage depuis 1996.

Touteslesbibliothèques de prêt disposent de deux sections : adultes (à partir de 15 ans)etenfants. Les

bibliothèquesAragon, LesMûriersetVerhaeren disposent d'une réserve où l'onpeutstocker les nouveautés, les dons, lematériel avant queles ouvragessoient disponibles pourle public. La bibliothèque Eva Coulier dispose dedeux petites pièces qui peuventpermettre deranger le matériel et quelques livres, mais la place

manque. Quantà labibliothèque Célestin Freinet, ellenedisposepasde réserve, cequiposeunproblèmede stockage des acquisitions et des dons. Toutes les bibliothèques disposent de tablespour travailler ou pour

consulter les ouvrages sur place. La bibliothèque d'étude dispose d'une grande salle de consultation sur

place, qui contientunepartie des usuels, des livres anciens disposés dansune grandevitrine,uneplus petite

présente des livres, plansouinstruments selon le thème d'une expositionparexemple. Elle aquatresalles de magasin: deux pour lefonds ancien (dontunn'est pas encoreinventorié), un pourle fonds périodique, un pourlesnouveauxachats.

Lelecteurpeuts'orienterdans chacune des bibliothèquesparla signalétique qui figure soit au-dessus desrayonnages, soit surle devant de ceux-ci. Ilpeut êtrerenseignépar lapersonnequi s'occupedu bureau

de prêt, celui-ci faisant égalementoffice d'accueiletde renseignement.L'usager dispose d'unespace agréa¬ ble pourtravailleroupourlire même si l'espaceest, parfois, assezrestreint. Il n'yapasde décoration parti¬ culière, mais ily abeaucoup de dessins ou d'affichesnotamment surles Salons du livre antérieurs. Le lec¬

teurpeutprendre connaissance durèglement intérieur de lastructuredans laquelle ilsetrouve.

Lepublic est très varié dans les bibliothèques, ce sont essentiellement des Coudekerquois, et touche

toutes les catégoriessocio-professionnelles. Néanmoins, le personnel a constaté que la tranche d'âge com¬

prise entre 18 et 25 ans estmoins représentée. Ceci correspond souvent à des étudiants qui fréquentent la bibliothèque universitaire plutôt que labibliothèque municipale dans le cadre de leurs études. De nombreux

retraités fréquentent les bibliothèques de prêt. La bibliothèque Célestin Freinet accueille souvent des élèves

deITEM. Labibliothèque d'étudeest surtoutfréquentéependant l'année scolairepardescollégiens, lycéens

maiségalement quelques chercheurs. Lesbibliothèques sontmoins fréquentées pendantl'été.

Si l'onseréfèreautableaustatistique des inscriptionsen 1998 {annexe 6), onconstatequ'ilya4489

inscrits dans l'ensemble desbibliothèquesde prêt dont 2 381 adultes et2 108 enfants. Les bibliothèques Les

Mûriers, AragonetFreinetontplus d'adultes inscritsqued'enfants. Labibliothèque la plus grande, c'est-à-dire le CentreculturelAragon, compte 1 350 inscrits. La bibliothèque LesMûriers esttrès procheavec 1 266

(16)

inscrits. Ilestintéressantde constaterquelabibliothèque Verhaeren, quiestla plus petiteetla moinsacces¬

sible, compte 541 inscrits. Il existe doncunintérêt de la population dece quartierpourlalecture. Cela serait

sans doute plus important encore si cettebibliothèque avait les moyens d'offrir un espaceplus vaste à ses lecteurs. Si oncompare avecles données de 1997, on s'aperçoit que cette bibliothèque aaugmenté ses ins¬

criptionstout comme le Centre culturel Aragon. Les inscriptionsrestent stables dansl'ensemble du réseau d'une année à l'autre.

L'espace limité des bibliothèques accueille le public dansuncadre agréable, ceci ades répercussions

surlesinscriptions. L'ensemble du réseauades horairesetdes modalités d'inscription identiques.

1.1.3. Leshorairesetles modalités d'inscription

Leshorairessontdonnéssurdestractsàladisposition du public {annexe 7). Lescinq bibliothèques de

prêtetla discothèque municipalesont ouvertes aupublic 17 heuresparsemaine dumardi audimanche. Elles sontfermées les lundisetvendredis :

^ ^

MardietJeudi 16 h-19 h

Mercredi 9 h 30- 11 h30et 14 h- 17 h

Samedi 9 h 30-11 h30et 14 h- 16h

Dimanche 9 h- 11 h

L'ouverturele dimanchematinestpeut-êtreunevolontéde poursuivrece qui était fait à l'époque de la

première bibliothèque populaire communale qui était, elle aussi, ouverte aux mêmes heurescejour-là. Ceci permetpeut-êtreauxgensde veniràla bibliothèqueaprèslamesse, mais celapeutégalement constituerun but de sortie. Néanmoins,j'aipuconstater qu'iln'yavaitpasbeaucoup de monde qui fréquentait les biblio¬

thèquesle dimanchematin, mais celadépendduquartier. Onnotequeles bibliothèques sont fermées durant

les heures de marchés alorsqueceux-ci attireraient du monde et ontlieu àproximité desstructures.

Labibliothèque d'étudeest ouverte21 heuresparsemaine du lundiausamedi de 14 h à 17 h 30.

Pours'inscrire dans l'une desstructuresduréseau, il faut présenterunepièced'identité etunjustifica¬

tif dedomiciledemoins de trois mois. L'inscriptionestgratuite aussi bienpourles Coudekerquoisque pour

lesnon-Coudekerquois. Les enfants de moins de huit ans doivent faire remplirun formulaire parleurspa¬

rents. {annexe 8).

À

partirde quinze ans, onestinscrit dans lasectionadulte. Il faut rappeler que le réseau

n'est pas informatisé, toutes les démarches sont donc manuelles. Pour uneinscription, il s'agit de prendre

une carte d'inscription (beigepourles adultes; rose pour lesenfants) surlaquelle on inscrit les noms, pré¬

noms,date de naissance, profession(ouétablissement scolaire) etl'adresse. On demande également le numé¬

(17)

en-Leréseau desbibliothèques de Coudekerque-Branche

suite se référerau cahierd'inscription (adulte ouenfant) afin d'attribuerun numéro de lecteurqui sera re¬

portésurla carte.Lelecteur n'aaucune démarche à fairepour seréinscrire. Hneprésentepasdejustificatif dedomicile qui permettrait devérifier qu'il habite bienàlamême adresse. Lesrelations avecun lecteurse

basent doncsurla confiance. C'estlepersonnel quis'occupede laréinscription du lecteur chaque année. On

prend l'anciennecarte, on attribue un nouveaunuméro et l'on note l'annéeen haut de la carte. Cette carte

restedans labibliothèque, le lecteur n'en a pas. Il doit donc donnerson nomlorsqu'il vient rendreses livres

ou quand ilachoisi seslivres. Maisrien nepermetde l'identifier personnellement.Une fois lacarteétablie,

lesfiches deprêtpourrontêtre glisséesdansunepochette colléeaudos de lacarte.

Il fautsignaler qu'ilestnécessaire de s'inscrireàchaque fois dans l'une des structurescaril n'ya pas d'inscription unique pour l'ensemble du réseau. Cela serait trop lourd à gérer puisque le réseau n'est pas

informatisé. L'usager doitprésenter àchaque fois les pièces nécessaires,cequipeutle décourager s'ilneles

apas surlui. Il risque,eneffet, dene pasrevenir siondiffèresoninscription etsajouissance duservice. Les

usagers peuventpenserqu'une fois qu'ilssontinscrits dansunestructure, ils lesontpartout. Il seraitintéres¬

santde mettre enplace une carte de lecteur unique ou du moinsune pièceprouvant que l'usager est déjà

inscrit quelque part. Ceci l'exempterait de montrer tous les justificatifs d'inscription. Cela permettrait de mieuxidentifier leréseau, et encourageraitl'usageràycirculer. Lesbibliothèquesnesont certainementpas perçues parles usagers comme appartenantàunréseaumême s'il arrive qu'un lecteurest inscrit dans plu¬ sieurs structures, mais cela est une minorité. Il serait intéressant d'en savoir réellement laproportion. Les usagerspeuvent doncpasserà côté d'une offre documentaire plus importante etplus riche. Naturellement, si

unjourunecartede lecteur devait être misenplace, il faudraitquelelecteur rende les ouvragesdans le lieu où il les a empruntés. Dans les bibliothèques municipales fonctionnant en réseau qui ont répondu à mon

questionnaire {annexe 20), il existeunecartedelecteur maisceciestfacilité puisqu'ellessontinformatisées.

Lesbibliothèques se sontpeuàpeumises enplace sur l'ensemble delaville. Leur aménagementest différent, mais les horaires etles modalités d'inscriptionsont semblables. Après cetteprésentation du réseau

desbibliothèques, il faut s'attacher à l'étude desonfonctionnementetdesagestion.

1.2. Le fonctionnementetlagestion desbibliothèques

Ilfaut d'abord étudier lagestion duprêtetle circuit du document avant de s'intéresser auxfonds do¬ cumentairesetaufonctionnement administratif du réseau.

1.2.1. Lagestion duprêtetle circuit du document

Dansles bibliothèques de prêt, «l'usagerpeut emprunterau maximum trois livrespour une durée de quinzejours au maximum» (article 8 durèglement intérieur des bibliothèques deprêt, annexe2). Le prêt

(18)

desbandes dessinéesestlimité àunepar personne. Il faut signalerque deux périodiques équivaut un livre.

Ainsi, on peut emprunter six périodiques, oubien deux livres et deux périodiques, ou unlivre, une bande dessinée et deux périodiques, etc... La durée peut différer selon l'ouvrage. Ainsi, certaines nouveautés

comme les séries Chair depoule ou Tom-Tom etNana sont limitées àune semaine pour les enfants. Les

ouvrages nepeuventpas êtreempruntésà labibliothèque d'étude puisque c'est unebibliothèque de consul¬

tation.Aladiscothèque municipale, «l'usagerpeut empruntertroissupportspour unedurée de quinze jours.

Lesméthodesd'apprentissage de langues étrangèrespeuventfaire l'objet d'un prêt d'une duréedeunmois»

(article 7 durèglement intérieur de la discothèque, annexe3).

Unefois quel'usagerachoisisesdocuments, il lesapporteà la banque de prêt.Lorsdemonstage,j'ai

souventdû faire duprêtpuisque c'est l'activité principale les week-ends.Lesfiches deprêtsontenlevéesdes

documents et sontplacées dans la carte du lecteur. La date de retour est notée sur la fiche «àretourner»

figurantàla fin du document. Le numéro de lecteuretladate deretour sontinscritssurlafiche de prêt.

À

la

discothèque, l'accès estsemi-direct. Lesusagers peuventvisualiser les boîtiers vides des disques compacts.

Cetaccès nécessite l'interventiond'un membre dupersonnelpourdisposer du document. L'usager donne les

boîtiersqui ontunnuméro, lepersonnel cherche dans des tiroirs les CDcorrespondants, la fiche deprêtest

placée dans lacartede l'usager, le CD estalors placé dansunboîtier videtandis que leboîtier original est placé à l'emplacement dans le tiroir. Les cassettes audiosontdans desprésentoirs spéciaux, nécessitant éga¬ lementl'interventiondupersonnel.Leursfichessont dansunfichier àpart. Lesvinylssontdans des pochet¬ tes où figurent leurs fiches de prêt. Les cartes des usagers sont ensuite placées dans des boîtiers en bois (adulteset enfants) classéespar ordre alphabétique dunom puis duprénom. Quand l'usagerrend ses docu¬

ments, oncherchesacarte etlafiche de prêtestremisedans le document.

Ilestpossible de prolongerses empruntss'ilsnesontpasréservés. L'usagerala possibilité de réserver des documents saufàladiscothèque. Les nomsdespersonnes etles titres des documentssontnotés sur une feuille, il faut alors surveiller le retour de ces documents, mais cela n'est pas évident à cause du système

manuel quiest lourd àgérer. En cas de retard dans la restitution des documents, le personnel doitprendre

toutes les dispositions nécessaires pourassurer leursretours (lettres derappel, suspension de droit de prêt,

téléphone, émission d'un titre de recette). Malheureusement, l'inconvénient duprêtmanuel estqu'ilne per¬ metpasde gérer les retards régulièrementcarlavérification descartes delecteur estlongue àfaire. Deplus, des erreursd'attribution defiches peuventsurvenir. Deslettres de retardpeuventêtre envoyées par erreurà despersonnesn'ayant jamaisempruntésles documentsen question. Il faut donc vérifier si lenuméro de lec¬

teurcorrespondàcelui figurantsurla fiche deprêt. Ceciaugmenteletempspassé àla gestion des retards.

Deplus, à la fin delajournée, il faut établir les statistiques. Ceux-cisonttrèslimitéscaronnepeutpas connaître exactement quels documents les usagers empruntent et par conséquent, on ne peut pas mieux orienter lapolitiqued'acquisition. Ainsi, après chaque prêt, il fautnoter si les documents empruntés parles

(19)

LeréseaudesbibliothèquesdeCoudekerque-Branche

adultes etpar les enfants sont des documentaires (D), des romans (R), des bandes dessinées (BD) ou des

romansjeunesse, contes oualbums (J). Il fautnoter également si des inscriptions nouvelles ont eulieu. Les

prêtsadultes (A)etles prêts enfants (E) sont comptabilisésenles distinguant bien, ainsi queleur total. Les statistiques sontreportées dansun cahier.Unexemple fictif illustrera mieux ceci :

11 lecteurs A=3 D+ 12R+5 BD= 20livres A

33 lecteurs 1 22 lecteurs E=7D+40J+9 BD= 56livres E

3inscriptions nouvelles 76livres

Ces statistiquespermettent de calculer le nombre deprêts effectuéstoutaulong de l'année dans cha¬ que bibliothèque. Si l'on se réfère autableau statistique des prêts (annexe 9), on s'aperçoit qu'ils restent

stablesdanstouteslesbibliothèques avec untotal deplus de 94 000 livresen 1997 et 1998. En 1998, plusde 102 000prêtsontétéeffectués dans l'ensembledu réseau(discothèque incluse).

Le prêt entrebibliothèques existe en interne, mais il n'estpas très évolué. Il consiste àtéléphoner à

une autrebibliothèque si un ouvrage demandépar un lecteur n'est pasprésent dansles rayonsde la biblio¬

thèque où ilestinscrit.Dansce cas, le personnel d'une autrebibliothèque doit aller vérifier danssonfichier. Sil'ouvrage enquestion estprésent, la bibliothèque le fera parvenir là ilest demandé. S'il estabsent, il fauttéléphoneràune autrebibliothèque etainsi de suite jusqu'à ce quel'on puisse répondreà l'usager. Ce systèmeesttrèslourd, carlapersonnequi doit rechercher la présence du livre dansses rayonsn'apasforcé¬ mentletempsde lefairesurtouts'ilyabeaucoup de monde qui attendauprêt. Deplus, si le livreestprésent

dans lefichier, iln'estpasforcémentdanslesrayons carilpeutêtre mal rangéou enréparation.

Chaque responsable de bibliothèque bénéficie d'une certaine autonomieen ce qui concernele budget qui lui estattribué, les acquisitions, la gestion deson fondsetdes abonnements. Ils effectuent leur choixen

fonction de la demande dupublic. Lepublicpeutfaire des suggestions d'achats en le disantaupersonnel ou enremplissantunefiche à la bibliothèque Freinet(annexe 10). Ils essayentégalement de compléter les clas¬ ses manquantespour les ouvrages classés. Les instruments desélection sont lesrevuesLivresHebdo, Lire,

Larevue des livres pourenfants,LeMonde des livres ainsiquela sélection de livres dans le journalLa Voix

duNordou encorelescatalogues d'éditeurs. Il fauttoutdemêmesignalerquecertainesdeces revues sonten

exemplaires limitéesetdoivent circulerentreles bibliothèques du réseau. Ceci impose la lecture des magazi¬

nes assezrapidement, de sélectionnerles livrespour la bibliothèque etlestransmettre àuneautre structure.

Pour les achats, un appel d'offre aété lancé et c'estla Société Française du Livre (S.F.L.) qui aobtenu le marché. Tousles bons de commandeslui sontenvoyés. Chaque commande arrive dans la bibliothèque dési¬

gnée. Il n'y adoncpasde centralisation des commandes enun seul lieu. Seules les fournituressontcentrali¬ sées.

(20)

Les documents seront traités au niveau de chaque structure. Cela permet à chaque bibliothèque d'évoluer selonsonrythmeetdemettreàdisposition du publicunfonds varié quin'estpaslemême selon le

quartier, selon la bibliothèque. Une fois le colis vérifié, il fautrentrer la facture au service financier de la

Mairie. Les fonds des bibliothèques sont constitués de dons, d'achats de la Mairie ou d'achats effectués à l'occasiondu Salon du livrepuisque lesauteurs etéditeurs présents à celui-ci font des réductions importantes

pour les bibliothèques de la ville. Leslivres sont enregistrés petit à petit dans chaque bibliothèque deprêt

dans deuxregistres d'inventaires, unpourles adultes, un pourlesenfants. Labibliothèque d'étude dispose de trois registres qui varient selon le format : «A» pour les petits formats, «B » pour les formats moyens, «C » pour les grands formats. Un numéro d'inventaire est attribué à chaque document. Le registre d'inventaire donne les indicationspermettantdesuivrelaviedudocument desadate d'entrée àsonélimina¬ tion. Unefoisenregistré, le documentestestampilléavecle cachetproprede la bibliothèque ilse trouve.

Ceci montre une fois deplus queles bibliothèques sont autonomesdans le réseau. Auparavant, un seul ca¬

chetétait envigueur dans le réseau, celapermettait de former un seul ensemble. Aprèsl'enregistrement, il

faut cataloguer. Il s'agit d'établir lacarted'identité(noticedebase) d'un document. Lesnoticessontmanus¬

crites, certaines ont été dactylographiées. Il faut ensuite effectuer le traitement documentaire, c'est-à-dire

«déterminer les différents descripteurs (mots sujets), mots-clés ou indices qui permettront d'indiquer le

contenu 1 ». Lacote desouvrages estplacéesur la tranche du livre, elleestmanuscriteets'effaceau soleil.

Cettecoteest établie àpartir de la classificationdécimale Dewey pourles documentaires. Pourles romans,

les ouvragesjeunesses, il suffit demettrelalettre R ouJ,puis lestroispremières lettres de l'auteur, enfinla première lettredu titre. Selon lesbibliothèques,un ouvragepeutêtre coté différemment, les noticespeuvent

varier. Uneuniformisation de cecipourraitêtreétablidanstouteslesstructures,mais ceci nécessiteraient des réunionsdecatalogage. Or,cesréunionssontdifficilesàmettreenplace.Lesdocuments sontensuite équipés et protégés. Le classement sur les rayons se fait dans l'ordre alphabétiquepour les romans et les livres de

jeunesse, etparordre de classification pourles documentaires. Le désherbage n'estpas beaucoup effectué

dans lesbibliothèquespar manquedetemps etdemoyens.

Lagestion duprêtetle circuit du document sontlourds à gérerpourcertaines tâchesà cause dusys¬ tème manuel. Les fonctions bibliothéconomiques peuvent présenter quelques divergences selon les biblio¬

thèques, mais le fonctionnement général estle même partout. Intéressons-nousmaintenantaux fonds docu¬

mentaires desbibliothèques.

1.2.2. Les fonds documentaires

Danstoutes les bibliothèques de prêt, le fonds adulte se compose de romans, de documentaires, de

biographies, d'un fonds local, de livres àgrandscaractères, debandes dessinées etderevues. Quantaux

en-1

ASSOCIATION DES BIBLIOTHECAIRESFRANÇAIS.Catalogageettraitement documentaire.In Le métier de

(21)

Le réseaudesbibliothèques de Coudekerque-Branche

fants, ilspeuventchoisir desromansjeunesses, des albums, des contes, desbandes dessinées, des documen¬

tairesetdespériodiques. Il estintéressant denoter quela bibliothèqueEvaCoulier possèdeun fonds dero¬

mansetde documentaires adultes issus de lapremièrebibliothèque populaire communale, ellepropose éga¬

lementunfondsimportant sur la Seconde Guerre Mondiale. Lapresse est seulement consultable au Centre

culturelAragonetàla bibliothèqueLesMûriers. Les usuelsadultesetenfants sontàconsultersurplace. La

discothèqueproposedes vinyls, cassettes,livrescassettesetdes disquescompacts adultesetenfants ainsi que

des magazines surlamusique. La bibliothèque d'étude permet de consulter des ouvrages de référence, des documentairesissus de lapremière bibliothèque populaire communale, un fonds d'ouvrages consacrés à la

région, des périodiques régionauxetlocaux. Elleproposeégalementdesouvragesdu XVIIe, XVIIIeetXIXe siècles ainsiquedes cartes etplans, estampes, photographies, dossiers depresse. Si l'onse réfèreautableau

statistique (<annexe 11), on constate que l'ensemble du réseau offre aupublic un fonds deplus de 70 000

documents(hors périodiques). Lesbibliothèques de prêt n'ontpasde fonds spécialisé, elles ont souventun

fondscommunmême sicertains thèmessontplusimportants dans tellestructureplutôtquedansuneautre.

Lefonds esten libre accès et enconsultation surplace dans les bibliothèques de prêt. Ilest enaccès

semi-direct àladiscothèque. Ilestenaccèsindirectetenconsultationsurplaceàla bibliothèque d'étude. En

effet, le lecteur doitremplir unefiche de consultation oùfigurent ses nom, prénom ainsi que les références

des documents souhaités s'il veutaccéder àun documentfigurant au fichier. D'après le règlement intérieur

de labibliothèque d'étude, le lecteur doit donnerunepièce d'identité qui lui serarestitué au retourdu docu¬

mentsicelui-ciestenréserve, (article3 du règlement,annexe4).

Les nouveautéssontmisesenvaleur danstouteslesstructuressurdesprésentoirsou sur des petitesta¬

bles. Certains thèmespeuventêtrevalorisésenfonction del'actualité (Carnaval, Europe...). Lepublic attend

surtout les nouveautés, elles sortent immédiatement dès qu'elles sont mises à disposition. Cela renforce

l'idéequ'uneharmonisation des fondsdu réseau permettrait dediversifierlesacquisitions etdonc d'offrirau publicunchoix plus important d'ouvrageset,parconséquentde nouveautés. L'achat d'ouvrages enplusieurs exemplairespeuts'avérerinutile, surtoutqu'ilspeuvent rester danslesrayons. Si le prêtentre bibliothèques

était amélioré, cela faciliterait la circulation de ces documents. Il est en effet impossible d'offrir un choix conséquent de nouveautés dansunebibliothèque alors qu'il fautse teniraubudget. Lepublic cernerait plus aisémentle réseau eny circulant plus facilement et, il découvrirait les ressources documentaires des autres

bibliothèques. Une politique d'acquisition plus cohérente amènerait le public à fréquenter les bibliothèques du réseau.

Laclassification décimale Dewey estutilisée pour les ouvrages classés. Les romans adultes peuvent

porter une gommette sur leur tranche afin de distinguer la science-fiction, le roman policier, les livres à grands caractères, les usuels. La couleur des gommettes peutêtre différente selon la bibliothèque. Par ail¬ leurs, un même ouvrage peutne pas être coté de la même façon selon la bibliothèque. Il serait intéressant

(22)

d'uniformiser les cotes desouvrages qui sontcommuns auxbibliothèques, mais cela nécessiterait de revoir tout les fonds, etmême de faireun recolement, c'est-à-dire faireun inventaire des fonds. Ceci n'est guère possiblecarilfaut dutemps etdu personnelpourl'effectuer.

Ence qui concernela recherche documentaire, l'usager bénéficie de plusieurs outils. Il peut d'abord

rechercherdans le fichier manuel. J'aipu remarquer quelesenfants ontplus facilementrecours aux fichiers queles adultes. Il existe deux fichiers dans les bibliothèques de prêt, unpourles adultes, un autre pourles

enfants. Lesfiches notices établies lors ducataiogageysont classéespar nomd'auteur,partitreou par ma¬ tière. Par ailleurs, des catalogues des nouveautés sont souvent mis en valeur. D'autres catalogues existent

commelecatalogue des ouvragesde référence de labibliothèque d'étudeLéonce Baronparordre alphabé¬

tique des sujets traités (septembre 1996), celapeutconcerner également des thèmes spécifiques comme les ouvrages sur le sportdans les bibliothèques (juin 1993), Corsairesetpirates... dans les bibliothèques au

« temps des livres » 1997, Les livres à grands caractères dans les bibliothèques municipales, les dictionnai¬ reset encyclopédies dans lescinq bibliothèques municipales (septembre 1993). Malheureusement, cescata¬ loguesnepeuventpas êtreréactualisé chaque année car cela prendraittropdetemps. Ces cataloguesnesont

pastoujours placésàlavuedu lecteur qui pourraitenavoirbesoin. Lesusagersdisposent enfin de nombreux

tracts surleshoraires, les activités desbibliothèquesetde la ville. Desaffiches le renseignentnotammentsur

la classification décimale de Dewey. Un guide des lecteurs est fourni aux enfants dans trois bibliothèques lorsqu'ils s'inscrivent, maisil est également àla disposition de tous. Pourles périodiques, un classeurras¬

semble les sommaires des périodiques au Centre culturel Aragon.

À

la discothèque, il n'y a pas de lecteur

individuel permettant àun usager d'écouter un disque compact avant de l'emprunter, mais il est possible

d'enfaireécouterunmorceauselonl'appréciation du personnel. Cecipeutêtreuninconvénientcarilnefaut pasoublierque la bibliothèqueest dans lamêmesalle. Or, la bibliothèque estunreconnue comme étantun

«lieudesilence».

Lesfondsdocumentaires desbibliothèquessontdoncdiversifiés. L'ensemble dece fonds pourrait être plus conséquent si leréseau fonctionnait entant que tel, puisque les ressources documentaires seraient plus importantes. Il faut désormaiss'intéresseraufonctionnement administratif du réseau.

1.2.3. Lefonctionnement administratif duréseau

Lebudget du service bibliothèque estpartie intégrante du budget municipal. Ilestensuite réparti entre

lesbibliothèques. Lesresponsables sont libres de le gérer defaçon autonome notamment pour les acquisi¬

tions. Afin de bien répartir le budget, on se base sur la fréquentation des bibliothèques, ceci montre

l'importance des statistiquespour chaque structure. Unebibliothèque récemment créée est également aidée afin de la lancer. C'est lecasde labibliothèque d'étudeLéonce Baron. Unbudgetcommunestétablipourles

(23)

Leréseau desbibliothèques de Coudekerque-Branche

animations. Par contre, les abonnements, l'équipement, les remises deprix, les fournitures administratives ontunbudgetdistinct. LeSalon du livreetle HérissonauSoleil bénéficient d'un budgetpropre. LeSalon du

livrereçoit égalementune aidedu Conseil Général etdu Conseil Régional. Enfin, l'ensemble des bibliothè¬

quesreçoitunedotationgénérale de décentralisation del'Etat.

Si l'on se réfère àl'organigramme du personnel (Annexe 12), on constate que quinzepersonnes tra¬

vaillent dans l'ensemble duréseau. Six appartiennent à lafilièreculturelle etneuf à lafilièreadministrative.

Leréseauestgéré par uneseulepersonne quiestégalementresponsable de bibliothèque. Cet organigramme

peut variercar le personnel circule entre les bibliothèques. Il a donc été établi en fonction des lieux où se

trouventleplussouventlespersonnes. Larotationdu personnelestdue àsonnombrerestreint alors qu'ily a

sept structures. Cetterotation est assez rare dans les bibliothèques municipales si l'on enjuge d'après les réponses qui ontété fournies au questionnaire quej'ai envoyé auxbibliothèques municipales (annexe 20) puisqueaucune ne fait circulersonpersonnel saufen casde remplacement (maladie, maternité, congé). Ceci

estsansdoute dû aufaitqueles villes ayantunréseau debibliothèques sontbeaucoup plus grandes parleur

populationetparla taille de leursbibliothèques queCoudekerque-Branche. Elles ont donc plus de moyens. Ce nombrerestreint depersonnelpeutentraîner la fermeture de certainesbibliothèques quand ilestimpossi¬ ble de faire autrement. Ceciesttout de même assez rare. Dans ce cas, c'est la bibliothèque d'étude qui est

ferméeenpremiercarc'estla plus récenteetcen'estpas unebibliothèque de prêt. Si celanesuffit toujours

pas, onferme les plus petites bibliothèques de prêt. Si le personnel était plus nombreux, il pourraitfaciliter le

travail enréseau caril soulagerait certaines tâches dans les bibliothèques etpermettrait à celles-ci de mieux

coopérer au sein du réseau.

À

ce personnel, il faut ajouter les hôtesses bénévolespour le Salon du livre ou pourles animations.

Des réunions ont lieu entre le personnel pour les animations, mais il n'y en a pas concernant

l'organisation duréseaucomme, par exemple,pouruniformiser le catalogage. Or, les réunions semblent être

indispensables si onveutqu'un réseau soit coordonné si l'onse basesurquelques réponses fournies àmon questionnaireauxbibliothèques municipales fonctionnantenréseau(annexe 20).

Le personnel ala possibilité de suivre desstages de formation proposés par le Centre National de la

FonctionPublique Territoriale (CNFPT). Certainespersonnesont suivi desstages sur leKamishibaï, Lire la

bandedessinée, lalittérature des 10-15 ans, l'indexation RAMEAU, lacréationetl'organisation d'uneexpo¬

sition... On remarque que cesstages sontle plus souventorientévers les animations. Cela confirme que les activités culturellessonttrèsprésentesdans le réseau. Cesstagessontvolontaireset sontpayésparlaMairie.

Lefonctionnement desbibliothèquesestlourdà gérer àcausedu système manuel. Le réseau doitfaire

face àdescontrainteshumainesetorganisationnelles, mais ilpropose unservice de proximitéaupublicetlui

(24)

1.3. L'action culturelle desbibliothèquesmunicipales de la ville

Les animations, les activités «hors les murs », les partenariats et le Hérisson au soleil constituent l'actionculturelle desbibliothèques municipales deCoudekerque-Branche.

1.3.1. Lesanimations

Lesanimations sontnécessairespourvaloriserl'ensemble des services. Ainsi, desanimationscommu¬

nes sont décidées au début d'année, le plus souvent en fonction du calendrier national des manifestations pourles bibliothèques (Le Mai du livre d'Art, Lire enfête...). Néanmoins, chaquestructure peut mettre en

placedes animationspropres. Danscedessein, chaqueresponsable doitproposer un ouplusieurs projetspour

l'aiméeau conservateur(descriptif, partenaires, date, remise deprix...). Ces animations sont longues àmet¬ treenplace. Elles doivent êtrebénéfiques aussi bienpourle publicque pourles bibliothèques. Eneffet, elles

doiventattirerun nouveaupublic, voire denouvelles inscriptions. Une réunion entrele personnelpermet de

présenterles projets de chacunsur unthème spécifique, puis de les organiser. Lesanimations sontnombreu¬

sessurleréseau.

Des animationscommunes sedéroulentsurle réseau. L'Heure duconteestprésentedanstoutesles

bibliothèques de prêt. Elle a lieu tous les quinzejours pendant l'année scolaire le mercredi à des dates et

horaires différents selon lesbibliothèques. C'est lepersonnel des bibliothèques quil'effectue. Le Kamishibaï

(théâtre d'image) est souvent utilisé. Il s'agit d'une technique de narration originaire du Japon. Cela

«consiste àprésenterunehistoire à partir de planches illustrées. Elles sontglissées l'une derrière l'autre au

furet àmesure du déroulement de l'histoire. Lepublic ne doit percevoirque les illustrations etla voix du

conteur, celui-ci étantdissimulépar cepetit théâtre

1

» (annexe13). Il existe deux Kamishibaï, ils circulent

entrelesbibliothèquespourle grand plaisir desenfants.

Toutesles bibliothèques de la ville participent à la manifestationnationale le Mai du livre d'Artqui fut lancéeparle Ministère de lacultureen 1988, avecplusoumoins de suivi selon les années. L'objectifest

de «promouvoirle livre d'artendehors de sapériode d'achattraditionnelle

2».

Lesbibliothèques sortentles

livres sur l'art des rayons et organisent des animations spécifiques. Ainsi, en 1996, diverses animations se

déroulèrent dans le réseau : de lapeinture àl'huile, de l'aquarelle, de la peinture sursoie à labibliothèque

LesMûriers ; un atelier de démonstration etd'initiation à la pâte àsel à labibliothèque Verhaeren; ou un

1

Al'heure duconte : uneboîtemagique. La Voix du Nord. 23 février 1999.

2

CHAKROUN, Sabine. Le«Mai dulivred'art» a10ans :bilan d'une décennied'édition d'art. Bulletin des Bibliothè¬ quesde France. T.43. n°4. 1998.

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