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Réalisation d'un répertoire de sites internet relatifs à la botanique et à la phytosociologie

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HAL Id: dumas-01735763

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01735763

Submitted on 16 Mar 2018

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Réalisation d’un répertoire de sites internet relatifs à la

botanique et à la phytosociologie

Julie Cliquennois

To cite this version:

Julie Cliquennois. Réalisation d’un répertoire de sites internet relatifs à la botanique et à la phytoso-ciologie. Sciences de l’information et de la communication. 2001. �dumas-01735763�

(2)

01 S DPU CLI

Julie CLIQUENNOIS

MAITRISE EN

SCIENCES DEL'INFORMATIONET DE LA DOCUMENTATION

Rapport destage

stage effectuédu 4juinau 24 août 2001

à

LABIBLIOTHEQUE BOTANIQUE ETPHYTOSOCIOLOGIQUE DE FRANCE Bailleul

REALISATION D'UN REPERTOIRE DE SITES INTERNET RELATIFS

A LA

BOTANIQUE

ET A LA

PHYTOSOCIOLOGIE

sous ladirection de :

MonsieurSARMIENTO, responsable

universitaire

MonsieurWARD, responsable

professionnel

LILLE 3

UNIVERSITE CHARLES DE GAULLES

UFR IDIST

(3)

REMERCIEMENTS

Je tiens en premier lieu à remercier tous les membres du centre pour leur accueil chaleureux, et plus particulièrement

les

secrétaires Sandrine, Fabienne et Muriel, ainsi que

Sophie, Claudineet Stéphanie pour

leur sympathie

etpour

les

pauses quotidiennespassées en leurcompagnie.

Mes remerciements s'adressent également à l'ensemble des scientifiques qui a accepté derépondre auquestionnaire.

Je tiens aussi àtémoigner de ma gratitude envers M. WARD pour la confiance qu'il m'a accordée dans laréalisation de mamission de stage et pourle regard critique qu'il abien vouluportersur montravail.

(4)

SOMMAIRE INTRODUCTION 4 CHAPITRE

I

:

LE

CONTEXTE

6 1.1 Le centre 7 1.1.1. Introduction à laphytosociologie 7 1.1.2. Situationgéographique 7 1.1.3. Historiqueducentre 8 1.1.4. Activitésducentre 8

L1.4.1. Laconnaissancephytosociologique etsesapplications 8

1.1.4.2. Laconnaissance de la flore 9

1.1.4.3. Lasauvegarde de labiodiversité 9

1.1.4.4. Laconservation in-situetex-situ 9

1.1.4.5. L'herbier 10

1.1.4.6. Laformationetsensibilisation dupublic 10

1.1.5. Une activitéinternationale 10

I.2. La

bibliothèque

11

1.2.1. L'aménagementdelabibliothèque 11

1.2.2. Lepersonnel 12

1.2.3. Lesdocuments 12

1.2.4. Letraitementmatériel dudocument 13

1.2.4.1. L'acquisition 13

1.2.4.2. L'équipement 13

1.2.4.3. Le catalogage 14

1.2.4.4. Lecatalogue de labibliothèque 14

1.2.5. Letraitementintellectuel des documents 16

1.2.5.1. L'indexation 16

1.2.5.2. L'accès auxdocuments 16

1.2.6. L'inscription 16

CHAPITRE II : LE

REPERTOIRE

17

II.l. Réflexions

préalables

18

11.1.1 Dessites internetpour qui, surquoi ? 18

II.1.2. Lesliens versd'autressites 18

11.1.3. Participationdesscientifiques 19

II.1.4. Résultats desquestionnaires 19

(5)

11.2. Elaboration de la

grille

d'analyse

21

77.2.7. Pourquoi unegrille ? 21

11.2.2. Méthodologie 22

II.2.3. Explication des critères 23

11.3. La collecte des sites 31

II. 3.1. Classement dessites 3/

77.3.2. La collecte 33

11.4. L'évaluation 34

11.5. Le

répertoire

36

II.5.1. Présentation durépertoire 36

II.5.2. Contenudurépertoire 37

11.6. Suivi du

répertoire

39

11.6.1. Réceptiondu répertoireparle personnel ducentre 39

11.6.2. Lesuiviprofessionnel 40

CHAPITRE III : LA

POLITIQUE DE COMMUNICATION

41

IIL1. Introduction 42

111.2. Définition de

quelques

concepts 42

777.2.7. Lanotiondebibliothèque 43

111.2.2. Caractéristiques spécifiques à laBBPF 44

III.2.3. Lanotiondepublic 44

III. 2.4. Lepublic de la bibliothèque 45

111.2.4.1. Analyse du courrier 45

111.2.4.2. Labase de données de consultation 51

777.2.5. Lanotiondecommunication 55

111.3.

Application

à

la bibliothèque

§5

111.3.1. Techniques decommunication déjà utilisées 55

111.3.2. L'adaptation des techniques 58

111.3.2.1. Desobjectifs à déterminer 59

111.3.2.2. Unpublic à viser 60

111.3.2.3. Des moyens àdéfinir 61

111.3.2.4. Une promotion à assurer 63

111.3.3. Denombreusespossibilités d'action etdes priorités à établir 64

111.4.

L'importance

du suivi

66

(6)

III.4.1.Ajustementde l'offre à lademande 66

III.4.1. Desenjeuxà (re)négocier 61

IIL5. En bref 68

CHAPITRE IV

:

REFLEXIONS

SUR LE STAGE

70

IV.1. Réflexions sur letravail effectué 71

IV.1.1. Le questionnaire 71

IV.1.2. Lacollectedessites 71

IV.1.3. L'évaluationdessites 72

IV. 1.4. Laréalisationdurépertoire 73

IV.2. Réflexions

générales

73

IV.2.1. Letravailen « entreprise » 73

IV.2.2. Initiationà laphytosociologie 74

IV.2.2.1. Uninconvénient 74

IV.2.2.2. Unatout 75

1V.2.3. Réceptiondu répertoire 75

IV.2.4. Apprentissages 76

IV.2.4.1. Unenouvellescience 76

IV.2.4.2. Internet 77

IV.2.4.3. Laconceptiond'unoutil àusageconcret 77

IV.2.4.4. Untravail qui fait partie d'untout 78

CONCLUSION 80

BIBLIOGRAPHIE 82

INDEXDES SIGLES 84

INDEX DES ANNEXES 89

ANNEXES 90

LE QUESTIONNAIRE 87

LA GRILLEDEVAL UATION 90

GRILLEDEVALUATION DUCNRS 93

GRILLE DEVALUATIOND 'UNEPAGE PERSONNELLE 97

QUELQUESPAGES DU REPERTOIRE 101

(7)

INTRODUCTION

Située à proximité de la frontière franco-belge et hébergée parle Centre Régional de

Phytosociologie de Bailleul, la

Bibliothèque

Botanique et Phytosociologique de France fut

créée en 1970 par M. et Mme GEHU. Riche d'un fonds documentaire exceptionnel sur la

phytosociologie, la

floristique, l'écologie

végétale et

les diverses

sciences apparentées,elleest devenue depuis une des plus grandes bibliothèques d'Europe dans son domaine. Destinée avant tout à des initiés, étudiants et scientifiques principalement, la bibliothèque pâtit

néanmoins d'un isolement géographique, véritable frein à son ouverture vers l'extérieur. L'arrivée voici trois ans du documentaliste aété synonyme de renouveau : décidé à accroître

lanotoriété de labibliothèqueetàaugmenterle nombre deses usagers, il l'a orientéeversune

politique de communication. C'est dans le cadre de cette dynamisation qu'un projet de site

internet, aujourd'hui en cours d'élaboration, a été validé. C'est toujours dans cette optique qu'a été décidée la création d'un répertoire de sites relatifs à la botanique et à la phytosociologie, répertoire qui fut

l'objet

de mon stage et qui viendra alimenter le futur site

web.

Outre le fait de proposer aux usagers de la bibliothèque l'accès à un média dont l'utilisation était jusqu'alors réservée à quelques membres spécifiques du personnel, ces

projets fortement liés marquent également le choix d'une technologie à diffusion

internationale. Cependant, si Internetapparaît aujourd'hui comme unmédia de choix, il n'en

reste pas moins une technologie dont les résultats ne sont garantis que par une utilisation réfléchie et adaptée à l'organisation qui l'emploie. Derrière la technique en effet se cache nombre de questions et problèmes auxquels il n'est pas aisé de répondre : à qui s'adresseront

ces nouveaux services ? . Quels en seront les impacts ?

. Leur suivi pourra-t-il être assuré de

façon régulière ?... Autant d'interrogations qui exigent de lapart de l'organisation concernée

lamise enplace destratégies de communication : l'efficacité d'une offrenepeutêtre garantie

que si son

apparition

ou son évolution est le résultat d'une série articulée de réflexions

préalables.

Après avoir

dans

un premier temps présenté le centre, la bibliothèque ainsi que les différents enjeux qui les animent, nous exposerons dans une deuxième partie les diverses

étapes qui ont rythmé

la création du répertoire

tout au long du stage. Un troisième chapitre

seraconsacré à ladémarche communicativeetplusparticulièrementauxstratégies qui doivent

(8)

l'accompagner ; la bibliothèque prendra alors valeur d'exemple afin de venir appuyer nos propos. Nousterminerons enfin sur unrécapitulatif réflexifautourdela créationdu catalogue

et, plusgénéralementautour, du

déroulement

dustage.

(9)

CHAPITRE

I

(10)

1.1 Le centre

Le Centre Régional de Phytosociologie de Bailleul (CRP), au cœur des Monts de

Flandre, estuneassociation loi 1901 principalement financéepardes collectivités territoriales

regroupant la région Nord-Pas-de-Calais, les départements duNord et duPas-de-Calais et la

ville de Bailleul. Agréée en 1991 en tant que Conservatoire Botanique National, elle est investie depuis d'une mission : la protection des espècesvégétales menacéessur sonterritoire

d'agrément, à savoir le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie et la Haute Normandie. Le centre

héberge notamment la Bibliothèque Botanique et Phytosociologique de France (BBPF). Unique en France, cette bibliothèque

riche

d'un fonds documentaire exceptionnel met à dispositiondes chercheurs despublications botaniquesentrèsgrand nombre.

1.1.1. Introduction à la

phytosociologie

Avant d'aller plus loin dans cette présentation, une petite introduction à la

phytosociologiesemble s'imposer afin de mieux saisir les multiples enjeux qu'elle englobe.

Créée au début du XX siècle par un dénommé Josias BRAUN-BLANQUET

(1884-1980), la phytosociologie est une science récente qui étudie les sociétés de plantes : elle

«inclut à la fois la connaissance des plantes etde leurrépartitionstatistique sur unterritoire,

mais aussi tous les éléments qui influent sur leur milieu de vie

»\

Les applications de la

phytosociologie sont donc multiples, parmi elles la gestion ou la restauration des sites naturels.

1.1.2. Situation

géographique

Situé dans les Monts de Flandres et à proximité de la frontière franco-belge, le CRP estdifficile d'accès. Eneffet, sa localisationà lapériphériemême de laville etlemanque de

panneaux indiquant sa présence ne laissent guère soupçonner que la ville de Bailleul puisse hébergerunetelle structure.

Le centre est établi dans les bâtiments d'une ancienne ferme flamande restaurée. Constituéàl'origine de trois bâtiments,ilendispose d'une dizaineaujourd'huiparmi lesquels le «Conservatoire Botanique National de Bailleul» (CBNB1) ou «la Bibliothèque Botanique etPhytosociologique de France », sans compter les jardins etles serres.Depuis sacréationen

1970, le centrene cesse de s'agrandir: il estactuellement réparti sur unevingtained'hectares etprévoitd'ici 2002un nouveaujardin botaniqueàfonction pédagogique ettouristique.

1

GEHU,Jean-Marie. Dela gestation àla maturité. Lavoixdu Nord (hors série),29octobre 1997,n°16597,p.1

(11)

1.1.3.

Historique

du

centre

Le CRP a été fondé par deux phytosociologues, Jeanne et Jean-Marie GEHU. Ses

débuts en 1970 comme simple stationphytosociologique laissent vite entrevoir une vocation

internationale. En 1976, 1977, il passe du statut privé au statut associatifavec la création de VAmicale Internationale de Phytosociologie réunissant les chercheurs de toutes les grandes

universités. En deuxans, l'amicale dépasse les frontièresetattiredes chercheurs de nombreux

pays d'Europe.

Dix

ans

après

sa

fondation, les collectivités territoriales

commencent à prendre

conscience

des activités

de la station, lui

assurant

ainsi

une

reconnaissance officielle.

Cettedernière sera confirméeparlacréationen 1987 du «Centre Régional dePhytosociologie

deBailleul».

Le 3 mai 1991, celui-ci reçoit l'agrément de «Conservatoire Botanique National » par le Ministère de l'environnement. Il se voit ainsi attribuer une nouvelle mission : outre la connaissance des espèces végétales et de leur répartition, il se doit aussi d'en assurer la

protection. Cette vocation

s'étend à l'ensemble du Nord de la

France

(Nord-Pas-de-Calais,

Picardie, et HauteNormandie), et un conseil scientifique de spécialistes français etétrangers

enbotanique et biologie de la

conservation

fut spécialement mis en place afin de valider les

programmesducentre et

leur

orientation.

1.1.4. Activités du centre

A l'origine centre d'étude de la végétation, le CRP a depuis élargi l'éventail de ses activitésscientifiques.

1.1.4.1. La connaissance phytosociologique etsesapplications

Aujourd'hui encore, sa vocation première reste la connaissance phytosociologique : l'étude et la description des types de végétation, ou «habitat», et de leur répartition sur le territoire d'agrément du conservatoire sont donc poursuivis. Cette connaissance de la

végétation permet de

nombreuses applications

comme

la

cartographie

des habitats

qui est

l'une des plus demandées par les

gestionnaires d'espaces

naturels.

Ainsi,

le centre réalise

chaque année nombre d'expertises

dans le domaine

de

la

flore sauvage pour

le

compte des

collectivités locales et territoriales : étude des sites, évaluation biologique et patrimoniale,

mesuresde gestion àenvisager...

(12)

1.1.4.2. La connaissance de laflore

Cette étude surles espècesetleur répartition doit aboutiren2004 à la publication d'un

atlas desespèces du

Nord-Pas-de-Calais, soit

undes

objectifs

prioritaires ducentre.

1.1.4.3. La

sauvegarde de la

biodiversité

Depuis son agrément de «Conservatoire Botanique National », le centre s'est donné

une nouvelle vocation: la protection des espèces végétales du Nord de la France, les plantes

rares et menacées en particulier. Il participe aussi à des programmes nationaux en collaboration avec les autres conservatoires agréés. Afin de remplir au mieux cette mission, les scientifiques deBailleul travaillent encollaboration directe avec de nombreuxorganismes

(Université d'Amiens, Lille et Rouen, Société Botanique du Nord de la France, Conservatoires...), ainsi qu'avec des botanistes correspondants. Ils constituent ainsi des

réseaux d'identification et de surveillance des plantes menacées grâce auxquels ils peuvent proposer des mesuresde

protection

et

de gestion

pourconserver cesespèces dans leur milieu naturel.

1.1.4.4. Laconservation in-situ etex-situ

Lesconservatoires botaniques nationauxontpour mission l'étudeet la localisation des

plantes sauvages ou menacées sur

leur territoire respectif afin

de les conserver par tous les

moyens. La conservation in situ et la conservation ex situ font ainsi partie des activités majeuresduCRP/CBNB1.

La conservation in situ a pour objectif la protection et le maintien des plantes menacées dans leur milieu de vie naturel. A partir de la liste rouge régionale des espèces menacéesetenfonction des critères derareté,d'ampleur desmenacesetdu caractère indigène ou non des espèces, le conservatoire établit chaque année des priorités d'action. Ainsi, une

centaine deprogrammesont déjàpuêtre lancés depuis 1991.

La conservation ex situ a pour objectif la préservation des plantes menacées hors de

leur milieu naturel, et concerne les espèces les plus menacées de son territoire d'expertise. Elle sefaitendeuxétapes. Lapremière consisteen unerécolte de sauvegarde. Leprélèvement

s'effectue sur un maximum d'individus de la population. Après avoir été sélectionnées,

comptées, triées, les graines sont conservées au froid. La deuxième phase réside en un suivi de la viabilité des lots afin de les conserver au mieux et d'en maximiser la germination au momentvoulu, et enune approcheexpérimentale de la culture de ces plantes. Cette approche

(13)

est menée en général dans le jardin conservatoire, mais en cas d'échec, le recours au laboratoire etàla culture in vitrorestepossible.

1.1.4.5. L'herbier

Le Centre Régional de Phytosociologie (CRP) possède un herbier de près de 75000

planches. Constitué en

partie

par

M.

GEHU

et

alimenté

par

les legs d'œuvres de botanistes, il

représente unedes plus

grandes

richesses du

centre

grâce

aux

informations qu'il

apporte sur

la

localisation etl'histoire des plantes, mais aussipours'avérer êtreunevéritableréférencepour le chercheur. Il s'agit donc d'un outil à la fois historique et scientifique. Présenté sous forme deplanches cartonnées, une ou

plusieurs plantes

y sont

collées

avec

leur

nom

d'espèce,

leur dateetlocalitéde cueillette.

Depuis 1995 environ, le centre a entrepris untravail de restauration, de classement et

de compilation des planches etce

afin

d'obtenir

un

seul herbier.

Ce

travail

s'accompagne de la saisie informatique des étiquettes d'origine, venant ainsi compléter la base de données du centre.

1.1.4.6. La formation etsensibilisation du

public

Une autre activité duCRP, et nonlamoindre, estla formation etla sensibilisation des

publics. En matière

d'enseignement,

des

cours sont

assurés dans le

cadre de nombreux

diplômes spécialisés de

troisième cycle.

Le centre

organise également

toute

l'année

des

conférences, des stages, des expositions, des visites guidées du centre et de sesjardins, des excursions... Cesactivités répondent àune demandecroissante du publicetattirent aussi bien les associations que les enseignants, scolaires, botanistes amateurs... Enfin, une dizaine d'associations ayant leur siège à Bailleul {Fédération Internationale de Phytosociologie, FondationMarguerite YOURCENAR...) sontaussi hébergées parle centre. C'est parle biais deces dernièresque s'organisentunepartie des manifestations précédemment citées.

Ainsi, entre connaissance phytosociologique, expertise régionale, sauvegarde de la

biodiversité ouconservation, le centre combineà la fois la théorie et la pratique, la recherche etsesapplications.

1.1.5. Une activitéinternationale

Le centre de Bailleul a permis le développement d'un réseau international de

chercheurs oeuvrant dans le domaine de l'étude de la végétation, de la préservation des paysageset de la flore. Cetteactivité

internationale

s'exerce

dans

le

cadre

:

(14)

d'échanges internationaux

avec des facultés et universités d'Europe (Madrid,

Rome, Bucarest,Alger... ) • de

voyages d'étude et de cessions de terrain pour les scientifiques de ces universités françaises etétrangères

• decolloquesde la

publication de troisrevuesbotaniques internationales éditées par lecentre :

❖ Les Documents Phytosociologiques: recueil de tous les travaux de

phytosociologie sigmatiste

❖ LesColloquesPhytosociologiques : recueil des communications exposées dans lecadre de colloques

❖ larevueBraun-Blanquetia: recueil detravauxgéobotaniques

1.2. La

bibliothèque

Lanouvellebibliothèqueducentre aété inaugurée le 29 octobre 1997. Uneimportante

donation de documents très précieux en 1994 avait nécessité la création d'un nouveau bâtiment pour abriter la collection. De nombreux partenaires publics et privés ont participé par leurs subventions à la construction

de

la bibliothèque prise en charge par la ville de

Bailleul, etàsonéquipementetinformatisation pris encharge, quantàeux, parlecentre.

1.2.1.

L'aménagement

de la bibliothèque

Construite sur deux niveaux de 240 mètres carrés chacun, la bibliothèqueest l'un des

plus grands bâtiments du centre, bâtiment construit dans le respect des normes de Haute Qualité Environnementale (HQE). Au rez-de-chaussée se trouvent l'accueil ainsi que la salle de lecture où sont menées les recherches bibliographiques grâce aux catalogues papier et informatisé et où les ouvrages peuvent être consultés. Le premier étage héberge les bureaux du documentaliste et celui des secrétaires documentalistes, ainsi qu'une salle de lecture

réservée àl'accueil des scientifiques dont les recherches exigentplusieurs jours de travail. Un lieud'hébergement est d'ailleurs prévu à l'effet des scientifiques étrangers le temps de leurs

investigations. Les documents sont stockés dans deux salles situées à chacun desniveaux.

2

Lemot« sigmatiste»vient dunomdel'institution« SIGMA»crééeparJosiasBRAUN-BLANQUET, voir

page 12.

(15)

1.2.2. Le

personnel

La bibliothèque compte 6 secrétaires documentalistes et un documentaliste. Les secrétaires s'occupent de l'accueil et de tout ce qui a trait à la chaîne de la documentation

depuis les commandes jusqu'au

stockage

des

documents

en passant par leur traitement documentaire. Le documentaliste se consacre principalement à la gestion administrative et technique de la bibliothèque et à l'élaboration des produits documentaires. Les recherches bibliographiques font aussi partie de son

travail.

1.2.3. Les documents

Depuis sa création, le centre n'a cessé d'enrichir le fonds de sa bibliothèque. Celle-ci

possède aujourd'hui environ 10000 ouvrages

anciens

ou modernes sur la phytosociologie, la

flore, l'écologie et les sciences apparentées (géographie, pédologie...), 40000 tirés à part et

articles, et plus de 700revues périodiquesenprovenancedumonde entier. A cela, il convient d'ajouter les quelques 75000

échantillons

d'herbier provenant des collections de différents

chercheurs. Ainsi, cette bibliothèque unique dans l'hexagone est un des centres de

documentation les plus importantsd'Europe dansle domainede la végétationetde l'écologie végétale et il s'agit même selon le président de la Fédération Internationale de Phytosociologie du «centre le

plus important du

monde pour la quantité d'informations, de données réunies»3.

Tous ces documents sont issus soit du CRP grâce à la documentation accumulée par M. et Mme GEHU, soit de nombreux dons, le plus important étant celui de la Station Internationale de Géobotanique Méditerranéenne et Alpine (SIGMA) en 1994. La station créée en 1930 par Josias BRAUN-BLANQUET, fondateur de la phytosociologie sigmatiste, rassemblait un fonds documentaire unique au monde de par sa diversité et sa richesse

scientifique. Abandonnée àla mort de soncréateur, safille léguatoutce qu'elle contenaitau centre. La bibliothèque s'enrichit dès lors de documents retraçant toute l'histoire de la

phytosociologie, des thèses

de doctorat, des livres

et

fascicules,

des revues d'origines diverses...En 1999, le centre reçut également endépôt le fonds très riche de la bibliothèque de la SociétéBotanique de France. Ces documents font l'objet d'unclassementparticulier. En

effet, alors que le fonds du

CRP/CBNB1

est conservé au rez-de-chaussée dans la même salle

3

SALVADOR,Rivas-Martinez: L'undespluspuissantscentresdu monde.La voixduNord(hors série), 29

octobre 1997,n°16597,p.4

(16)

mais séparé de celui de la SIGMA, le fonds de la Société Botanique de France est stocké au

premier étage.

Aujourd'hui encore, le fonds documentaire de la bibliothèque s'enrichit sans cesse

grâce :

aux dons, notamment des exemplaires des travaux de scientifiques

que la

bibliothèque aurait aidés dans leurs recherches ou des ouvrages utiles dont se

séparentdesparticuliers anonymes

aux

échanges avec des organismes dans le monde entier

• aux commandes et abonnements : la bibliothèque souscrit à plus de 100

organismes éditeurs

aux publications scientifiques

et aux données floristiques et phytosociologiques produites parles activités scientifiques ducentre

1.2.4. Le traitementmatériel du document

1.2.4.1. L'acquisition

A chaque acquisition, le nouveaudocument estconsigné sur uncahiersur lequel sont

indiqués son numéro d'entrée dans la bibliothèque, son auteur, son titre et sa date d'édition. La date d'entrée du document dans la bibliothèque, qui permet de suivre la régularité des

abonnements,n'apparaîtpas surle cahier. Unetracede sadate d'enregistrementestnéanmoins

conservéepar informatique.

1.2.4.2. L'équipement

Les documents sont conservés tels quels dans les salles de stockage, sans film

plastiquepour assurer leur protection. Leur identificationse fait non par uncode barre, mais par unecoteappelée «matricule» spécifique àla bibliothèque etqui comprend dans l'ordre :

un code

catégorie : lettres et parfois chiffres qui indiquent la catégorie de

classement de l'ouvrage

un numéro d'ordre : chiffres qui indiquent

le numéro d'ordre qu'il occupe par

rapport auxautresouvrages dans lamême catégorie

• un code article : il indique le numéro de volume pour un livre oula position d'un

article à l'intérieur d'unerevue

Ainsi, la cote FLO 295.1 signifie que le document est classé dans la catégorie

«flore », qu'il estle

295eme

desacatégorie etqu'il s'agit du premier volume.

(17)

Cette cote estsituéesur la fiche du documentenquestion, sur satranche etsur sapage

detitre, etsurlacouverturedesrevuesetarticles.

1.2.4.3. Le catalogage

Les notices de document sont saisies sous Access. Réalisée par uninformaticienentre 1994 et 1998, cette application dite «Mediathek»devait servir àtermeà gérer des opérations documentaires comme le catalogage ou la recherche bibliographique. S'il est toujours possible d'yenregistrer des

descriptions bibliographiques

ou

des

tableaux phytosociologiques,

son développement est paralysé depuis le départ de l'informaticien. Les ouvrages y sont

décrits àl'aide de 27 champscomprenantà la fois desinformations classiques telsquele titre oula responsabilité intellectuelleetdes informations plus propresà labibliothèque dufait de la spécificité de son domaine, à savoir par exemple le taxon qui intègre pour chaque

organisme des données tels que l'embranchement, la classe, la famille ou l'espèce,

c'est-à-dire tout ce qui permet l'identification et la classification d'un organisme par rapport aux autres.

1.2.4.4. Lecatalogue de la

bibliothèque

Labibliothèque disposede deux catalogues, l'un informatisé etl'autremanuel.

Lecatalogue informatisé

:

L'informatisation estencore en cours. Elle concerne àla fois le fonds documentaire à

l'origine ducentre,dont lesnouvelles acquisitions sont

informatisées

enpriorité, etle fondsde

la SIGMA. Lefichier manuelrestedonc indispensablepour une recherchesurle fonds ancien. La recherche porte sur les ouvrages en général et sur les tableaux phytosociologiques en

particulier. Le« logiciel

documentaire

»

utilisé

pour

la recherche

estune

application

d'Access, celle là-même qui sert à la saisie des documents. Le nombre de champs de requête étant

limité, le recours à l'aide du personnel est souvent nécessaire lorsque la recherche s'avère

infructueuse, soit par faute de syntaxe dans la saisie, soit par manque de précision dans les résultats.

Le

catalogue manuel :

Il est de loin le plus utilisé car il garantit un résultat plus complet. Il faut toutefois

préciser que l'accès aux

fiches

concernant

le fonds de

la SIGMA est

exclusivement

réservé au

personnel de la BBPF. Les

recherches

peuventse

faire

:

parauteurs

(18)

par régions administratives françaises: les fichiers auteurs sont classés en 22

régions plus lesDOM

TOM4

etensous-régionspourleNord-Pas-de-Calais

parmatières : d'air àzone salée

partableaux phytosociologiques

par revues

parusuels (atlas, dictionnaires... )

parplantes

Les thèses sont aussi classées par auteur et les manuels de biologie végétale et de

vulgarisation se trouvent dans un fichier à part. Il est aussi possible de retrouver des auteurs pargrands pays : Asie, Amérique centrale...

Lesfichespapiercomportentles informationssuivantes :

• le nomde(s) auteur(s)

lematricule del'ouvrageladate de

parution

letitreetle soustitre

• d'autres informations tels le nombre de

pages,l'éditeur...

Les fichespapierdestableaux phytosociologiques indiquentquant à elles :

• lenom del'auteur

• le numéro dematricule correspondant

audocument où se trouveletableau

l'emplacement dutableau dans l'ouvrage • lenom de l'alliancepourles fiches manuscrites Lesfiches informatisées, enfin, laissentapparaître :

le numérode lacote

lenom desclasse/ordre/alliance

Ainsi, l'informatisation partielle des ouvrages, la recherche bibliographique rendue

difficile par la limitation des champs de requête et le délai d'attente d'une réponse, souvent très long, font encore du catalogue papier l'outil de recherche privilégié des usagers de la

bibliothèque. Le fonds de la Société Botanique de France n'est encore qu'en cours d'énumération etn'estdoncpasconsultable pourle moment.

4

DOMTOM . DépartementsetTerritoires d'Outre-Mer

(19)

1.2.5. Letraitement intellectuel des documents

1.2.5.1. L'indexation

Les ouvrages de labibliothèque ne fontpas l'objet d'une indexation au sens strict du terme : niclassification,ni thésaurus, ni mêmemotsclésnesontutiliséspourle traitement des documents. Ces derniers sont classés, après analyse conceptuelle, par catégories, 39 autotal

depuis laclimatologie

jusqu'à

la

phytosociologie. Ces classes

thématiques ontété établiespar le CRP et M. GEHU. Seul le fonds de la SIGMA possède en plus un système propre qui correspond àcelui deM.BRAUN-BLANQUET.

1.2.5.2. L'accès auxdocuments

Des problèmes de conservation et de protection des ouvrages, pour certains très anciensou àexemplaireunique, empêchent le libreaccèsauxdocumentsparlesusagers de la

bibliothèque, ces derniers devant par conséquent passer par les secrétaires documentalistes.

Pour des raisons identiques, les ouvrages sont uniquement consultables sur place, le prêt est

quasimentinexistant. Seul le

personnel

ducentre

fait

exception à larègleet peut emprunterle

document à condition que celui-ci ne sorte pas de l'enceinte du CRP. Dans ce cas etafin de

gardertrace du document,

la bibliothèque

a recours àune

fiche

«

fantôme

»indiquant la date del'emprunt, le nomde l'emprunteur etlacotedu livre. Ces même données sontaussi saisies par ordinateur. La bibliothèque

dispose

en

effet d'une

base de

données

relationnelle, en relation avec Mediathek, qui fonctionne depuis deuxans : composée de deux tables, celle de l'identification des consultants et celle des emprunts et consultations, elle permet de savoir quel ouvrage aété emprunté ouconsulté par qui et àquelle date. Pour lespersonnes externes au centre, le recours aux photocopies reste possible, mais à raison d'un franc l'unité ; cette solution n'est en général envisageable que pour des articles oudes extraits de livre. Il s'agit

cependantd'un système

pratique

pour

les envois

à

l'étranger

notamment.

1.2.6.

L'inscription

Labibliothèque est ouverte àtous, sous réserve d'inscription préalable, tous les jours de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h 30, 16h30 le vendredi. L'espace réservé à la consultation

étant limité, il est conseillé de prendre rendez-vous. Le nouvel inscritest mis au courantpar

téléphone ou sur place de ses droits ainsi que

du

fonctionnement de la bibliothèque (modes

d'accès aux documents...). Cette inscription est indispensable pour pouvoir consulter les

ouvrages.

(20)

CHAPITRE

II

LE

REPERTOIRE

(21)

II.l. Réflexions

préalables

II.1.1 Des sitesinternet pour

qui,

sur

quoi ?

Le projet de site internet sur

la bibliothèque

a été adopté l'année dernière, en 2000. Cette entreprise relevait d'une logique

de

communicationvers l'extérieur. L'objectif principal estdonc de faire connaître la BBPF et, parconséquent, la structure qui l'héberge. Le site, qui n'est pas encore en ligne, doit présenter

la

bibliothèque

et son fonctionnement (informations

pratiques), etproposerdes

services

comme

le sommaire des périodiques du mois

oul'envoi de

copies, demande qui risque d'augmenter une

fois le

site

lancé.

S'adressanten priorité, par les domaines qu'elle traite, à des initiés, le fait de la mettre sur le réseau rendra possible la consultation du site par des néophytes : l'avantage de la circulation dans Internet est que la

diffusionestinstantanéeetinternationale.

Après entretien avec le documentaliste, il a été convenu que le répertoire devrait proposerdes liens vers des

sites

destinés à des initiés principalement

et

relatifs

à

leurs

centres d'intérêt, à savoir la botanique, l'écologie végétale, la phytosociologie... Les sites de vulgarisation ououvertsàtous les

publics

ne

devaient

cependantpasêtrenégligés. D'ailleurs, certains sites, tels ceux des conservatoires botaniques, s'adressent aussi bien aux experts

qu'aux profanes selon le type

d'information recherchée. Cette première détermination

du public cible

était essentielle

avant

de

commencer toute

prospection puisqu'elle allait

déterminer à son tour la typologie et surtout le contenu des sites à faire figurer dans le

répertoire,comme ilsera vu par

la suite.

II.1.2. Lesliens vers d'autres sites

Ces liens feront partie de la rubrique « services» du site web de la bibliothèque. Un

questionnaire

réalisé

auprès

des

scientifiques l'année précédente avait confirmé la pertinence

de la création d'un répertoire. Certains n'avaienten effetque très peu d'expérience de l'outil, d'autres rencontraientsouventdes difficultés lors de leurs recherches :

pertedetemps

profusiond'informations rarementpertinentes • nécessité de faire letri

• difficulté àtrouverlebon motclé afind'obtenir les résultatsescomptés

Tous ces problèmes ne sont pas nouveaux : Internet se construit jour après jour, les

recherches sont souvent longues et n'aboutissent pas toujours. La difficulté majeure n'est pas

(22)

de trouver de l'information, mais detrouver labonne information, l'absence de normalisation surInternetrendantles résultatsparfois aléatoires.

L'intérêt durépertoire est donc d'offrir unaccès direct à l'information recherchée eten

un minimum de temps. Il propose des sites pertinents, évalués en fonction de critères

préétablis etclassés de la façon la

plus claire

et la plus explicite possible. Il a pour avantage

de permettre un accès plus facile au web pour les non-initiés et un gain de temps non

négligeable pourtous. L'inconvénient de ce système est qu'il nécessite une mise àjour et un suivi «quotidiens » des sites. Il est impensable de présenter des liens morts ou des sites dont

la dernière mise à jour daterait trop : l'information évolue très vite surInternet, notamment dansles sciencesbiologiques oùcertaines donnéespeuventvite devenir périmées.

II.1.3.

Participation des

scientifiques

L'année précédente, la participation des scientifiques avait été sollicitée afin de déterminer les intérêts d'un site surlabibliothèque. Ce fut le cas cette année encore,mais les

objectifs étaient autres : il s'agissait de répondre au mieux à leurs attentes concernant le répertoire de sites internet. Leur collaboration était indispensable puisque cet outil s'adresse

en particulier à des initiés, et qu'eux-mêmes allaient en être les premiers utilisateurs et si je

puis dire les premiers testeurs. Unmini

questionnaire5

aainsi été réalisé afin de délimiter les

recherches, à savoir quels types de sites devaient figurer dans les liens, sur quels thèmes,

présentés de quelle manière... Cette démarche devait non seulement permettre de cerner les besoins des initiés, mais devaitaussi constituerun support indispensable à l'élaboration de la grille d'analyse des sites internet, étape préalable à l'évaluation de ces derniers. Ces questionnaires ne comprennentque peu de questions, 7 autotal, et il s'agit d'entretiens

semi-directifs puisqu'ils comportent à la fois des questions fermées, mais aussi dans unemoindre

mesure des questions ouvertes. Parailleurs dans lecadre des premières questions, lapersonne

interrogée peut à tout moment préciser ses propos ou faire d'autres suggestions quant au contenu des sites ou à leur classement, à condition que cela ne dépasse pas le cadre du

questionnaire.

II.1.4. Résultats des

questionnaires

Sur l'ensemble des personnes travaillantau centre, 19 ontété interrogées, parmi elles 15 chargés de mission, soit presque la totalité, une stagiaire, deux emplois-jeunes et un

objecteur de conscience, tous ayant fait des études en biologie. En effet, la période de

5

Voirannexe 1 page87

(23)

réalisation du stage a empêché un entretien systématique avec l'ensemble des personnes intéressées : en plus des problèmes de départ en vacance, la période estivale favorise les

nombreux déplacements des chargés de mission sur le terrain. Par ailleurs, la réalisation des

entretiens aété regroupéesur unesemaine afin de pouvoircommencerauplus tôt le travail de

recherche des sites internet. Lesréponses données relativement proches en général n'ontpas rendu nécessaire l'interrogation de tous les scientifiques, la majorité d'entre eux ayant

exprimé des idéesetdesbesoins

similaires.

Ainsi :

Les différents types de sites proposés ont

reçu en général un accueil positif, bien quemoindre ence quiconcerne les banques d'image,les glossaires etdictionnaires

dont la bibliothèque semble assezfournie, ainsiqueles listes de discussion dont le contenuetlapertinencelaissent parfois sceptique.

• Les sujets proposés ont

presquetous rencontré l'unanimité, àl'exceptiondes cartes routières dont l'idée n'a été retenue que par un tiers des scientifiques dans la mesure où, pourbeaucoup, le centre estplutôt bien équipé dans ce domaine. Pour ce qui estde la météo, les avis sontpartagés. Ellepourraitcependantconstituerun

plus pour les prévisions sur plusieurs jours ainsi que pour les coefficients de

marée, permettant ainsi une meilleure planification desjournées sur leterrain. La

vulgarisation scientifique est apparue importante aux yeux de 14 personnes qui rappellent que certains sujets ne sont parfois traités qu'à travers des ouvrages de vulgarisation, et qu'elle peut aussi aider le CRP dans sa politique de communication : il est toujours intéressant de voir comment le problème de la

vulgarisation scientifiqueestabordé ailleurs. • Les critères de sélection qui priment

pour un site internet sont le plus souvent le

contenu, les sourcesde l'information, la facilité de navigation etla langue utilisée : en effet si tous sont conscients du fait que l'anglais constitue un détour

indispensable pour accéder à certaines informations, près de la moitié privilégie

nettement l'usage du français. Lavitesse de chargement des pagespeut serévéler un facteur discriminant pour deuxpersonnes interrogées sur trois, à moins que le

sitenesoitvraimentinstructif.

L'idée du résumé a séduit

presque la totalité des personnes consultées, il en estde

même pour l'analyse critique, à condition que celle-ci reste purementtechnique : nombreux sontceux qui ontsoulevé la question de la pertinence etde l'objectivité

d'une analyse de contenu. Les propositions complémentaires restent relativement

(24)

peu nombreuses ; l'indication de la date de mise à jour ou du niveau de

spécialisationacependant été suggéréepar quelques scientifiques.

Le meilleur classement qui puisse

se faire est le thématique, avec à l'intérieur pourquoi pas un classement typologique (revue scientifique...). Le contenu reste toutefois l'élémentmajeur, la formeétantsecondaire.

Les organismes

et associations cités le plus souvent sont les conservatoires

botaniques nationaux, le Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, les parcs et les

réservesnaturelles et autres organismesenrapportavec l'environnement.

Enfin,

peu nombreux étant ceux qui possèdent un accès à Internet chez eux, et la

bibliothèque ne le proposantpas encore, la question 7 concernant des adresses de

sitesestrestéevide le plus souvent.

Il a été tenté, dans la mesure du possible, de satisfaire aux besoins des scientifiques. Une adaptationacependant été nécessaire parfois comme nous auronsl'occasion d'en reparler parla suite.

II.2. Elaboration de la

grille d'analyse

II.2.1.

Pourquoi

une

grille ?

Une fois le public ciblé prédéfini et les attentes et besoins des scientifiques cernés,

l'étape de réalisation de la grilled'analyse a puêtre entamée. De nombreux sites traitent dece

sujet qu'est l'évaluation des sites web, certains s'adressent à des publics spécifiques tels les enseignants ou les scolaires, d'autres restentbeaucoup plus généralistes. Quelques-uns de ces sites avaientdéjà été visitésaupréalable etunepremière grille, inspirée de différentes sources

existantes, avaient été élaborée. Cette grille aensuite été modifiée en fonction des réponses

apportées aux questionnaires. Les objectifs de cette grille correspondent parfaitement àceux

qu'en donnele site de«Prospection», à savoir: «

déterminer des critères d'évaluation

précisetappropriés à Internet

• déterminer des critèresappropriés àla

naturedu site

établir des éléments

qui facilitent les comparaisons des sites de mêmenature

»6

Ainsi, la grille doit constituer une aide lors de la comparaison et de la sélection des

différentssitesetlors de leurprésentation dans le répertoire : une foisunsite évalué, ilnedoit

6

Prospection. (Page consultée le5juin 2001). Grille d'évaluation d'unsite, [Enligne]. AdresseURL : http://www.prospection.qc.ca/reingenierie/pl.html

(25)

plus êtrenécessairede revenir dessus, la grille sesubstituant à lui. Parailleurscettetechnique

offre l'avantage de ne faire oublier aucun critère lors de l'évaluation, permettant ainsi une

analyse plus objective : tous les sites seront critiqués et étudiés à partir des mêmes critères. Cependant, il s'agit aussi d'un

inconvénient

dans la mesure où selon la nature du site ou le

public visé, chacun des critères aura un

poids différent.

Ainsi, l'indication des sources sera

peut-être plus superflue pour un amateur que pour un initié, alors que ce dernier risque

d'accorder moins d'importance au design ou aux images que le premier. La solution à ce

problèmepasseraparune adaptation du mode de notationetd'appréciationdes sites visités.

II.2.2.

Méthodologie

7 8

La grille d'analyse a été réalisée après visite de 5 sites dédiés entièrement ou

partiellement à l'évaluation des sites internet. Certains ont été consultés à titre indicatif

seulement, d'autres beaucouppluscomplets ontlargement inspiré l'élaboration définitivedela grille. Aucun cependant n'a présenté de critères entièrement transposables à mon analyse.

Ainsi, nombreux étaient ceux qui faisaient apparaître des critères d'accessibilité (présence danslesprincipauxrépertoiresetoutils de recherche, adresse intuitive,simpleetcourte...)non utiles dans notre cas dans la mesure où le but de ces évaluations étaient de réaliser un

répertoire de sites web : les internautes disposant déjà de l'adresse du site et ayantjuste à cliquer dessus ou sur son titre, l'accessibilité ne pouvait constituer pour eux un facteur discriminant. Par ailleurs, des désaccords ont puêtre remarqués quant à l'agencement ouà la hiérarchisation des différents critères. La grille définitive estdonc uneadaptation de diverses

sources.

En ce qui concerne la modalité de notation, plusieurs types de pratiques ont été

observés :

• unenote d'appréciation(de 1 à9, de 0 à 4... )pourchacun des critères proposés ou parensemble de critères

une note basée sur un système de points attribués

pour chaque critère selon le

degré deperformance du site dans le domaine décrit (très bien, cinq points; bien, troispoints...)

• uneappréciationpourchaque critère : «Faible,Bien, Très bien »...

Le système de notes s'est révélé difficile à appliquer pour des raisons de subjectivité tout d'abord, mais surtout pour le fait que cela aurait nécessité l'adoption d'une grille telle

7

Voirannexe2 page90

8

Voirbibliographiepage 82

(26)

quelle,cequi était

impossible

pour

les

raisons décritesauparavant. Ilesteneffetinconcevable d'adopter le système de notation

d'une grille

touten mélangeant certains de ses critères avec d'autres issus d'autres grilles : la note finale n'aurait plus aucune signification. Enfin, la note aurait signifiéun poids identique des critères, etce quel que soit letype de site et son usager

potentiel. Lesystème adopté adonc été celui de l'appréciation«Assezbien,Bien, Très bien»

qui pallie les

difficultés

évoquées etqui permet notamment uneestimation différente selon la formedu site, ses objectifs et son degré de spécialisation. Chaque évaluationsera suivie d'un avisglobal.

11.23.

Explication des critères

Les troispremiers critères, à savoirl'identificationdu site, letyped'informations ou de services qu'il propose et les langues utilisées ne font pas l'objet d'une appréciation. Ils

permettentjuste de présenter les caractéristiques du site avant son évaluation. Ces propriétés

seront ensuite reprises dans le répertoire et serviront par ailleurs au classement des sites internet :

Identification du site : les informations

qui apparaissent làsontcelles requisespour la présentation de tout site. La date d'évaluation est particulièrement importante

puisqu'une fois le site analysé, onnereviendra pas dessus qu'il soit sélectionné ou non. Cette date est donc primordiale à la fois pour celui qui visitera le site en

espéranty trouver certaines informations, mais aussi pour la personne chargée du suivi des sites et de leur mise à jour. La partie «sujet» demandera à être relativement détaillée, il ne devra pas y avoir de doute quant aux domaines

thématiques où classer tel outel site : ilest eneffet impossiblepourdes questions detemps derevenirsurles sitesanalysés pours'assurerdu sujet traité.

• Services proposés

: il s'agit ici d'opérerun premier classement typologique parmi l'ensemble des sites évalués. Les revues scientifiques par exemple constitueront une catégorie à elles seules dans la mesure les sujets abordés y sont parfois

variés ou généralistes, et donc inclassables sous une rubrique précise. Cette

typologie permet aussi d'orienter l'évaluation et de donner aux différents critères une valeur différente : on sera ainsi plus indulgent par exemple sur la qualité des

images envers un site personnel qu'envers une revue scientifique ou une banque

(27)

Langues

: la langue utilisée est très importante et se devra de figurer dans le répertoire des sites. Ce sera un facteur de choix pour beaucoup, le français étant généralementpréféré de

loin.

Lescritères suivantspeuventconstituer des critères desélection parmiles sites :

Lavitesse de chargement

: nombreux sont les sites qui incluent ce critère dans la

navigation, il s'agit cependant d'une caractéristique essentielle qui mérite d'être

miseàpart dans la.mesure c'est un des premiers éléments de jugement et de discrimination d'un site pourles usagers : un site long à charger est en général un sitesur lequel on ne reviendra pas. On estime à 15, parfois 20 secondes, le temps

maximum d'attente pour le chargement d'un site ou d'une page web, au-delà, l'internaute ira voir ailleurs leplus souvent. Une vitesse de chargement inférieure

ou égale à 5 secondes serajugée «très bien», entre 5 et 10 secondes «bien », entre 10 et 15 secondes«assezbien», au-delà, aucune case ne seracochée.

La page

d'accueil : elle constitue unélément déterminant pourl'appréciation et la

réussite d'un site internet. Elle doit donner suffisamment d'informations pour

permettre au visiteur de se

rendre

compte du contenu du site et de sa viabilité.

Ainsi,- certains renseignements devraient obligatoirement y figurer : la date de la dernière mise àjour en fait partie. «Le visiteur ne peut pas toujours deviner les mises à jour et revient plus facilement si elles lui sont indiquées. Pour qu'un visiteur prenne conscience des mises à jour réalisées sur un site, il fauteneffet []

que la date de mise à jour soit visible, quelle que soit l'information fournie ; cela

estpar ailleurs un élément déterminant de la crédibilité et de la confiance que le visiteur accordera au contenu d'un site »9. D'autres éléments sont plus aléatoires : alors que dans certainscas, lenomseul de l'organisme responsable suffitàdonner

légitimitéau contenu(ainsi lesite de

l'INRA10,

du Ministère de l'environnementet de l'aménagement du territoire...), dans d'autres cas, celui des pages personnelles parexemple,il estintéressant depouvoirconnaîtreexactementles objectifs du site

ainsi que le nom et statut de l'institution ou de l'organisme qu'il représente ou

auquel il est associé. Les options offertes, à savoir les services et types

9

BOREL-CLAYEUX,FrançoiseetBENOIT, Anne. Leguide du webmarketing, 90clésetexemplespour

réussirsurInternet.Nouvelleprésentation2000.Paris:Dunod, 1999. XIII-361 pages.ISBN2-10-005394-9. p.270

10

INRA: InstitutNational de laRechercheAgronomique

(28)

d'informations disponibles sur le site (plus simplement, il s'agit de la table des

matières) sont un minimum : l'internaute doit savoir immédiatement si le site est

susceptible de contenirou non ce qui l'intéresse. «Unepage d'accueil doit donner envie de naviguer dans le site, aiguiller le mieux possible le visiteur vers les

rubriques et les chemins de navigation considérés commeprioritaires parl'éditeur du site»n. La page d'accueil permet ainsi de se faire unepremière opinion sur le sérieuxdusite avantmême d'accéderàl'information.

La navigation: il s'agit là d'un critère très important, notamment pour des sites

étendus et avec plusieurs niveaux de profondeur, où le visiteur peut vite se sentir

perdu. Une bonne navigation à travers le site est aussi essentielle pour des personnes novices ou n'ayant que peu de pratique de l'outil Internet. Différents élémentsapparaissent ici :

❖ La longueur de la page : l'internaute se lasse vite lorsqu'il doit dérouler de

longuespages. Dans l'idéal, celles-cinedevraientpas dépasser trois longueurs d'écran.

❖ Lastructure : cetélémentest peut-être le plus utilepour assurer une navigation facile et efficace. La table des matières se doit en effet d'être structurée de

façon cohérente afin de faciliter la compréhension de l'organisation du site et, par conséquent, son appréhension. Un index doit donc être suffisamment

détaillé afin que l'internaute accède rapidement à l'information souhaitée, et suffisammentconcispour lui éviter de perdre dutemps dans la recherche de la bonne rubrique : l'usager doit pouvoir immédiatement décider de l'endroit il va cliquer. «Une arborescence structurée permet au visiteur de se repérer

immédiatement. La définition d'axes principaux clairement identifiables lui

permet de prendre conscience des contours de l'espace du site et d'aller à

l'essentiel. Ainsi rassuré, il peut circuler dans le site pour découvrir

progressivement et plus méthodiquement les différentes rubriques et les

différents niveaux d'information et de services proposés

»12.

Il est également déconseillé de disposer l'index en divers endroits de lapage, dans le frame de

11

BOREL-CLAYEUX, op.cit. p.210

12

Références

Documents relatifs

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Sont ressortis dans cette catégorie les sites d’achat en ligne type E-bay ou la Redoute mais également les sites bancaires largement utilisés par l’échantillon pour gérer

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