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La cathédrale de Metz vue par Paul Diacre et les témoinages archéologiques

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La cathédrale de Metz vue par Paul Diacre et les

témoinages archéologiques

François Héber-Suffrin

To cite this version:

François Héber-Suffrin. La cathédrale de Metz vue par Paul Diacre et les témoinages archéologiques.

Cahiers du CRATHMA (Centre de recherche sur l’Antiquité tardive et le haut Moyen Âge), Université

de Paris X-Nanterre, 1987, Actes du colloque ”Autour d’Hildegarde”, V, pp.73-87. �hal-03038993�

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LA CATH ÉD R A LE DE M E T Z V U E PAR PAUL D IACRE ET LES TÉM O IGN AG ES A R C H É O LO G IQ U E S 1

Le sujet n ’est pas neuf. La cathédrale de Metz du haut Moyen Age a suscité bien des écrits dans lesquels il a été largement débattu des divers états de sa construction et ce, sur la seule base des quelques textes conservés. La nécessité d ’une nouvelle étude se ju stife to u te ­ fois par la découverte fo rtu ite en 1970, lors du déplacement d ’une bouche de chauffage, de substructions préromanes dans le croisillon Sud et par l ’existence de maçonneries inexpliquées (détruites pour la plupart) observées dans les fouilles de 1881 et de 1914 à p ro xim ité du m ur Ouest du transept, dans les bas-côtés Nord et Sud et à la lim ite du croisillon Sud.

A vant d ’aborder l ’aspect archéologique, il convient de rappeler le texte de Paul Diacre et de résumer brièvement les commentaires q u ’il a suscités.

LES DONNÉES DES GESTA EPISCOPORUM METTENSIUM 2

Le lombard Paul Diacre (Paul W arnefried), de passage à Metz vers 783, rédige à la deman­ de de l ’évêque Angilram (7 6 8 -7 9 1 ) une courte histoire des évêques de Metz dans laquelle il rapporte les travaux effectués par Saint-C hro- degang (7 4 2 -7 6 6 ) dans son groupe cathédral. Il décrit ainsi les m odifications du chœur de la cathédrale Saint-Étienne :

Hic (Chrodegangus) fabricari iussit una cum adiutorio Pippini regis rebam sancti Stephani prothom artyris et attare ipsius atque cancelios, presbiterium arcusque per girum ,

et, dans les mêmes termes, celles plus com plè­ tes du chœur de S aint-P ierre-le-M ajeur puis­ q u ’il y fa it m ention en outre d ’un ambonem et

d ’arcus p e r gyrum th ro n i, ante ipsum a i tare.

Ces travaux, justifiés sans doute par les nouveautés liturgiques venues de Rome, parais­ sent lim ités dans les deux cas à l ’aménagement, selon un modèle italien, d ’un nouveau presby- térium , avec son autel, son ciborium (reba) et son chancel, le dispositif étant com plété à S aint-P ierre-le-M ajeur par un trône et un ambon.

Si la plupart des données du texte sont claires, il n ’en va pas de même pour le terme

arcus p e r girum (ou gyru m ) d o n t l ’interpréta­

tio n a donné lieu à des hypothèses variées, par­ fois fantaisistes. Nous ne retiendrons que les plus crédibles. La d iffic u lté tie n t à l ’im préci­ sion du vocabulaire employé et au fa it qu 'arcus peut être singulier ou pluriel.

Ducange propose la solution la plus simple et tra d u it par abside. En dehors de lui, tous les auteurs o n t interprété ce m ot comme un pluriel désignant une succession d ’arcs. Si l ’on excepte la proposition d ’Holzinger dans laquelle gyrus signifierait abside et arcus, un alignement d ’ar­ cades en joignant les deux extrém ités, la plu­ part des auteurs restituent ces arcs le long des murs d ’une abside sem i-circulaire, les divergen­ ces porta n t sur le rôle de ceux-ci. S’agissait-il d ’une simple série d ’arcatures décoratives ou d ’arcades ouvertes perm ettant le passage vers des annexes entourant l ’abside ?

Prost et W olfram défendent la première solution, R.S. Bour et dom Henri Leclerc, la seconde, Kraus et Foedit hésitent et ne se pro­ noncent pas. Camille E nlart et Pierre M arot fo n t de même mais reje tte n t la possibilité d ’un déam bulatoire. La question reste donc ouverte et la science moderne n ’a pas apporté de répon­ ses nouvelles. Dans plusieurs études récentes, Carol Heitz revient à la première solution, celle de Prost, et exclut form e lle m e nt l ’éventualité d ’un déam bulatoire3 .

(1 ) La cathédrale est axée S O -N E . Pour fa ciliter l'exposé, nous considérerons qu'elle est strictem ent orientée. (2 ) Paul D IA C R E , M .G .H . S S„ T . Il, p. 2 6 7 -2 6 8 . T e x te re­ pris avec quelques ajouts par Jean de G O R Z E , Vita Chrodegangi episcopi metensis, X e siècle, dans M .G .H . SS„ T . X , p. 5 5 2 e.s.

(3 ) D U C A N G E , Glossarium ..., T . I, N io rt 1 8 83, p. 37 3 . H O L T Z IN G E R , D ie altchristliche A rk ite k tu r , S tuttgart 1 8 8 9 , p. 7 8 -8 1 . A . P R O S T , «La cathédrale de M e tz ...», dans Mém oires de la Société d ‘A rchéologie e t d 'H is to ire de la M oselle, X V I , 2e partie, 1 8 8 5 , p. 23 . G. W O L ­

F R A M , «D ie alteste Kathedrale zu M e tz» , dans A n n u a i­ re de la société d 'H is to ire e t d'archéologie de la Lorraine (A .S .H .A .L .), IV , 2e partie, 1 8 9 2 , p. 24 1 . R.S. B O U R , «Églises (messines) antérieures à l'an m il» , dans A .S .H .A .L ., T . X X X V I I I , 1 9 2 9 , p. 3 2 - 3 4 . D om H. LE- C L E R C Q , « M e tz » , dans Leclerc et Cabrol, D .A .C .L ., fas. C X V I I I - C X I X , 1 9 3 3 , p. 8 4 5 . F .X . K R A U S , Kunst un d A lte rtu m in Elsass Lo th rin g en , Strasbourg, T . I l l ,

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Sur de telles bases, il n ’est pas possible de faire œuvre originale. Nous nous bornerons donc seulement à quelques remarques d ’ordre général. Alors que Paul Diacre privilégie les aménagements liturgiques des chœurs de la cathédrale Saint-Étienne et de Saint-Pierre-le- Majeur, on co nço it mal q u ’il ait accordé une im portance équivalente à un simple décor mu­ ral. Arcus signifiant aussi voûte, il n ’est pas im ­ possible que le texte fasse allusion à une abside sem i-circulaire couverte d ’un c u l-d e -fo u r en remplacement d ’un sanctuaire non voûté. Ainsi, l ’installation d ’u n presbyterium correspondrait- elle à une nouvelle d éfin itio n de l ’espace réservé au clergé.

En dernier lieu, il pou rrait sembler curieux que le trône et l ’ambon ne soient signalés que pour Saint-P ierre-le-M ajeur. Cela n ’im plique nullem ent q u ’ils aient fa it défaut à la cathédra­ le comme en témoigne la cathèdre épiscopale actuelle, œuvre paléochrétienne taillée dans une colone antique et que la tra d itio n attribue à Saint Clément, le premier évêque de Metz.

Il n ’est donc pas possible par les seuls te x­ tes d ’appréhender to u t à fa it l ’œuvre architec­ turale du Saint évêque, mais les embellissements décrits plus haut sont attestés par un manuscrit messin du IXe siècle.

LA CA TH ÉD R A LE DE M ETZ DANS LE SACRAM E N TA I RE DE DROGON

Ce Sacramentaire, exécuté vers le milieu du IXe siècle pour l ’évêque Drogon (823-855), fils naturel de Charlemagne, com porte plusieurs scènes liturgiques qui se déroulent dans la cathé­ drale de M e tz 4 . Les plus im portantes en ce qui nous concerne sont situées sur les neuf plaquet­ tes d ’ivoire du plat inférieur de la reliure et dans une initiale enluminée (fo l. 8 7 v °), illus­ tra n t respectivement les rites de la messe et la collecte de la messe de Saint Paul. Ces représen­ tations bien connues o n t été longuement analy­ sées et l ’idée q u ’elles donnent une image assez exacte du d isp o sitif installé par Saint Chrode- gang est a ujou rd ’hui généralement acceptée. Toutes fig uren t l ’autel et la reba, mais le chan­ cel lim ita n t le presbyterium n ’est présent que sur la m iniature. En outre deux plaquettes com portent, de manière aisément reconnaissa­ ble, le trône de Saint-C lém ent dominé par le c u l-d e -fo u r en coquille de l ’abside. La disposi­ tio n générale est donc en parfait accord avec le texte, mais quel cré d it peut-on accorder au rendu de l ’architecture et du m obilier ?

Le trône est comme nous l’avons vu la

la réplique fidèle de l ’original ce qui semble im pliquer que les artistes ont élaboré leurs ima­ ges à p artir d ’une observation directe. Il en est sans doute de même pour l ’autel décoré latéra­ lem ent d ’arcatures (modèle presque identique d ’une représentation à l ’autre) et peut-être aussi pour l ’abside don t la voûte côtelée évoque celle d ’un édifice en partie contem porain, la «crypte» Saint-O yand, sous Saint Laurent de G re no b le 5 (indice du renouvellement de l ’absi­ de au V ille siècle ?). En outre, il fa u t signaler l ’arc triom phal, surmonté par une trip le baie, figuré dans l ’enlum inure. Bien q u ’apparenté à d ’autres architectures du Sacramentaire, il est parfaitem ent crédible à l ’extrém ité d ’une nef charpentée du haut Moyen Age. Le figuré trop schématique du chancel ne permet aucun com ­ mentaire.

Il en va to u t autrem ent de la reba d o n t la représentation varie d ’une image à l ’autre. Sa co iffe com porte un fro n to n ta n tô t triangulaire (nos 1, 7, 8, 9, fo l. 87v° ), ta n tô tse m i-circu la ire (n° 5). Le lanternon qui la surmonte est parfois cylin d riq u e (ajouré : nos 1 et 8, fo l. 8 7 v °, ou non : nœ 7 et 9) et couvert d ’une coupole, par­ fois de plan carré et surmonté d ’un fro n to n triangulaire (n° 5). En outre, il est malaisé de séparer la to itu re de l ’église de celle du ciborium car l ’apparence des éléments de couverture va­ rie. E nfin, on relève certains emprunts à des schémas traditionnels don t le plus évident est la reprise du lanternon du Saint-Sépulcre figuré au fo l. 5 8 r° , copie fidèle d ’un archétype paléo­ chrétien (fo l. 87 v° ) 6 .

Dans les ivoires, la disposition de l ’archi­ tecture paraît être déterminée par la scène qui s’y déroule et la volonté de hiérarchiser les élé­ ments qui la composent (ainsi l ’évêque, figuré plus grand que les autres religieux, e st-il sou­ vent isolé de ceux-ci par une colonne). Il n ’est donc pas possible de restituer précisément le ciborium du V ille siècle.

1 8 8 9 , p. 4 5 7 . J. F O E D IT , «La cathédrale de M etz depuis ses origines jusqu'au Xe siècle», dans A .S .H .A .L ., T . X X X I V , 19 25, p. 4 9 - 5 4 . C. E N L A R T , M anuel d 'a r­ ch itecture française, T . I, Paris 1 9 0 1 , p. 14 4. P. M A R O T dans M . A U B E R T , La cathédrale de M e tz , Paris 1 9 3 1 , «H istoire de la co nstruction», p. 1 e.s. C. H E IT Z , «Le groupe cathédral de M etz au temps de S ain t Chrode- gang», dans S ain t Chrodegang, Actes du colloque de 1 9 6 6 , M etz, 1 9 6 7 , p. 126.

(4) Paris, B .N ., ms. lat. 9 4 2 8 , cf. C. H E IT Z , op. c it., p. 126. (5 ) C f. J. H U B E R T , «La 'cryp te' S a in t-L a u re n t de G reno­ ble et l'a rt du S u d -E st de la Gaule au débu t de l'époque carolingienne», dans A t t i del convegno d i Pavia p e r la studia d e ll'A rte d e lle 'A lto M e d io evo , T u rin 1 9 5 5 , p. 3 2 7 -3 3 4 .

(6 ) C f. trois ivoires paléochrétiens conservés à Londres (B rit. m us.), M ilan (chateau Sforza) et à M unich (Baye- risches N ationalm useum ) qui représentent la visite des Saintes Femmes au Tom beau.

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LES RESTES LA P ID A IR E S Nonnains) rend douteuse cette hypothèse.

Ils sont peu nom breux et se réduisent à cinq fragments de chancel sculptés, découverts dans les fouilles du transept en 1914. Ils avaient été réutilisés dans les fondations de la rotonde de Gardeur Lebrun en 1791. Il n ’est pas dans notre propos d ’en faire l ’étude approfondie. Ils o n t été publiés en 1915 7 et toute reprise qui se voudrait originale nécessiterait une longue ana­ lyse, non seulement dans le cadre des chancels lorrains, mais plus généralement dans celui de la sculpture occidentale du haut Moyen Age. Nous nous contenterons donc d ’en donner une description et des mesures précises en opérant quelques rapprochements.

Le matériau n ’est pas le marbre comme l ’avaient imaginés certains auteurs anciens sur la base d ’écrits médiévaux tro p enthousiastes, mais un calcaire blanc vraisemblablement local.

1) Plaque avec m édaillon (0,535m x 0,38m ,

ép. 0,10m ) :

Ce fragm ent com porte une large bordure (0,215m ), une torsade à deux brins encadrés de deux bandeaux inégaux, et les restes d ’un grand médaillon circulaire d o n t ne subsiste que le cadre (0,125m ), une tresse à trois brins lim i­ tée par deux baguettes. Un entrelac triangulaire fermé décore l ’écoinçon. Il ne reste rien du décor central, cependant la face interne du médaillon conserve sur quelques centimètres une plage lisse prouvant que celui-ci était ajou­ ré. Les traces d ’un décor sculpté subsiste encore au revers. Le tracé interne du médaillon central atteignant 0,60m de diamètre, la plaque était large de 1,25m dans le cas de bordures latérales identiques.

2) Plaque à décor d'entrelac (1m x 0,37m , ép.

0 ,15m ) :

La surface est entièrem ent décorée d ’un entrelac complexe, disposé sym étriquem ent, à trois brins fermés. La bordure (0,06m ), deux baguettes encadrant un perlé, est en partie con­ servée sur deux côtés. L ’a joût d ’une bordure symétrique permet d ’o b te nir une longueur maximale de 1,06m . La seconde dimension ne peut être retrouvée. Notons seulement que trois entrelacs parallèles de même largeur don­ nerait environ 1,15m . On ne peut exclure to ta ­ lement l ’hypothèse d ’un pilier, mais sa minceur (il ne paraît pas avoir été démaigri) et une lar­ geur de l ’ordre de 0,46m (nettem ent supérieure aux mesures du chancel de S aint-P

ierre-aux-3) Fragm ent à décor géom étrique (0,435m x

0,22m , ép. 0 , 14m) :

La surface est compartimentée en carrés juxtaposés de 0,17m de côté, peuplés de deux T affrontés axés sur les diagonales. La bordure est identique à celle de la plaque précédente, mais légèrement plus étroite (0,05m ). On relè­ ve sur le p e tit côté la trace d ’une languette (0,05m d ’épaisseur), à m i-distance des deux faces.

4 & 5) D eux fragments à bordure torsadée (res­

pectivem ent : 0,16m x 0,135m , ép. 0,12m et 0,15m x 0,14m , ép. 0,085m ) :

Du premier ne subsiste que la bordure (0,08 m ), un bandeau et une torsade encadrée de baguettes. Le second, à la bordure presque identique (une baguette manque), com porte un élément de décor, l ’extrém ité bifide d ’un brin. Ils présentent tous deux latéralement les restes d ’une languette d ’assemblage (0,045m d ’épais­ seur) en re tra it de 0,04m de la face sculptée. La faible épaisseur de 0,12m du premier frag­ ment paraît donc d ’origine, l ’autre a été dé­ maigri.

De l ’observation de ces pauvres restes, il ressort à l ’évidence qu’ils sont tous du haut Moyen Age. Le décor des bordures de la plaque à m édaillon, la plus soignée, est classique dans l ’a rt italien, de la basse A n tiq u ité à l ’époque lombarde. On les retrouve aussi sur certaines plaques du chancel contem porain de Saint- Pierre-aux-N onnains (inv. 3293, 3294, 3295, 3299) mais leur utilisation est différente et leur exécution plus som m aire8 . Quant au décor ajouré du m édaillon central, peut-être fa u t-il imaginer une croix tressée liée à la bordure comme on le v o it sur une plaque conservée au clo ître du Latran 9 .

C ’est dans le domaine adriatique que l ’on

(7 ) W. S C H M IT Z , «Bruckstücke von S kulptu ren aus mero- wingischer Z e it» , dans A .S .H .A .L ., T . X X V I I - X X V I I I , 1 9 1 5 - 1 9 1 6 , p. 5 2 5 - 5 2 7 .

(8 ) F. H E B E R - S U F F R IN , «Le chancel de S ain t-P ierre - au x -N o n n a in s » , dans Cahier N ° I l du Centre de Recher­ che sur l'A n tiq u ité tardive e t le h a u t M oyen A ge, Nan- terre 1 9 7 7 , p. 3 - 3 0 et G. C O L L O T , La sculpture du h a u t M o yen Age, catalogue des collections archéologi­ ques du musée de M e tz, M e tz 1 9 8 0 , p. 6 3 - 1 0 9 et «Le chancel de S a in t-P ie rre -a u x -N o n n a in s , dans Patrim oine e t cu ltu re en L o rrain e, M etz 1 9 8 3 , p. 1 3 3 -1 3 6 .

(9) Plaque publiée dans R ohault de F leu ry, L e latran au M o yen Age, Paris 1 8 7 7 , pl. X L V I I I , p. 21.

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trouve les meilleurs parallèles pour la plaque à entrelacs. Un relief du musée de Torcello, daté du IXe siècle, o ffre une variante asymétrique du schéma messin10. Nous n ’avons relevé au­ cun parallèle dans la sculpture continentale pour la plaque à décor géométrique. Le schéma semble originaire des îles Britanniques. On le rencontre fréquem m ent dans la sculpture irlan­ daise et dans les manuscrits insulaires11.

Les deux fragments secondaires sont beau­ coup plus proches du chancel de Saint-Pierre- aux-N onnains. Il ne s’agit pas seulement d ’une identité de m o tif, torsade entre deux baguettes (inv. 3289, 3293), mais su rtou t d ’une identité de traitem ent.

Comme à S aint-Pierre-aux-N onnains, il semble q u ’il ne faille pas a ttribu e r les diffé re n ­ ces stylistiques et techniques à des périodes d if­ férentes mais p lu tô t à la plus ou moins grande maîtrise d ’ateliers de sculpteurs contemporains.

LES DONNÉES A R C H É O LO G IQ U E S12 Elles sont minces, car les fouilles du tran­ sept et de la partie orientale de la nef sont res­ tées partielles. Un sondage de Schmitz effectué en 1915 dans la crypte n ’a donné aucun résul­ tat. L ’installation de celle-ci a peut-être d é tru it les niveaux archéologiques, mais il est vraisem­ blable que la fo u ille a été effectuée tro p à l ’ Est, au-delà des murs de la cathédrale carolingienne.

— F o uille de décembre 1881 dans la der­ nière travée du bas-côté Sud (Tornow et Wahn, avec la collaboration de Prost).

Un m ur épais d ’1 m, reconnu sur 5m, gros­ sièrement parallèle à l ’axe de la cathédrale, vient buter contre la fo n d atio n occidentale du transept roman et se poursuit à angle d ro it vers le Sud, le long de ce dernier. Prost, constatant sur sa face Sud les traces d ’un end u it blanc (0,01m d ’épaisseur) et la présence de tessons de céramique antique dans le remblai, conclut à une cave ro m a in e 13. D ’autres maçonneries parallèles et perpendiculaires à ce m ur (-2m à l ’ Est et au Nord, -0,50m à l ’Ouest) o n t été découvertes au Sud. La coupe de T ornow in d i­ que q u ’elles étaient accolées à ce dernier. Rien ne permet de les interpréter ; peut-être s’agis­ s a it-il de caves.

— F o uille de 1914 dans la partie occiden­ tale du transept, à l ’extrém ité des croisillons et dans la dernière travée du bas-côté Nord (S c h m itz )14.

Elle a permis de m ettre à jo u r quelques

fragments de maçonneries anciennes fortem e n t endommagés pour la p lupart par l ’installation de sépultures au bas Moyen Age :

— dans le bas-côté Nord, un m ur arasé, long de 5m et épais d ’ 1m environ, présentant un décrochement vers le Nord au voisinage du transept. Selon le plan de Schm itz, il s’arrête nettem ent à l ’Ouest ;

— à l ’entrée du croisillon Nord, un frag­ ment de maçonnerie inform e en p e tit appareil de moellons noyés dans un épais m ortier. Il jo u xte une saillie rectangulaire de la fondation romane (1,30m x 0,20m au Sud et 0,40m au Nord, suite à un amincissement du m ur du transept dans le croisillon Nord, de 1,80m à 1,60m ) ;

— à l ’entrée du croisillon Sud, une maçonnerie régulière accolée au m ur du tran­ sept et perpendiculaire à celui-ci (reconnue sur plus de 2m vers l ’ Est). La d iffic u lté tie n t à ce q u ’elle varie selon les plans de Schm itz de 1,60m à 2,50m . Elle s’élargit brusquement de 0,50m environ à la lim ite Est de la fou ille .

— F o uille de m a i 1970 dans le croisillon Sud (Th. L o u is )15. La principale découverte f u t faite dans l ’angle S-O, dans un rectangle lim ité par les fondations du transept roman et la gaine du chauffage central. Il s’agit de l ’amor­ ce d ’une niche sem i-circulaire (à -0,50m du sol actuel) don t la re stitu tio n donne un rayon de 2,20m , soit une ouverture de 4,40m . Elle est barrée au Nord par un m uret peu épais (0,50m ) don t l ’extrém ité orientale se situe à 2m du m ur gothique, sans trace de destruction 16. Au Sud, le m ur d o n t elle dépend a été daté par Schmitz de l ’époque romane. Il paraît plus ancien à (10) C f. catalogue Museo d i To rcello, Venise 1 9 7 8 , N ° 24,

p. 31 -3 3 , inv. 6 6 1 .

(11) C f. F. H E N R Y , L 'a r t irlandais, «Z o d iaq u e», La Pierre- q u i-V ir e , 1 9 6 4 , T . I e t II. Exem ples : la croix de Muire- dach, certaines bordures de l'évangéliaire de Lichfield (Saint M arc, S ain t Lu c), et le Chi Rho du livre de Kells. (12) D éjà publiées : F. H E B E R - S U F F R IN , «Dossier sur la cathédrale de M e tz aux X e et X le siècles», dans Cahier N ° I V du Centre de Recherches sur l'A n tiq u ité tardive e t le h a u t M o y e n A g e , N anterre 1 9 8 2 , p. 1 5 -6 9 . (13) Paris, B .N ., nouv. acq. fr., ms. 4 8 5 5 , fo l. 18 4 , 18 6 et

189 ro.

(1 4 ) W. S C H M IT Z , «A ufdeckungen im Dom zu M etz bei An- lage der Z entralh eizu ng», dans A .S .H .A .L ., X X V I , 1 9 1 4 , p. 4 7 4 -4 8 7 ; «A u fdecku ng alter Mauerreste im Dom zu M e tz» , dans D en km alpflege, X V I I , 1 9 15.

(15) T h . L O U IS , «Découvertes archéologiques dans le tra n ­ sept Sud de la cathédrale le 4 mai 1 9 7 0 » , dans B ulletin de l'œ uvre de la cathédrale de M e tz , M e tz 1 9 8 0 , p. 10 - 13.

(16) Il d o it s'agir, vu la fa ib le épaisseur de ce m ur, des restes d 'u ne cloison provisoire. Elle est p e u t-ê tre liée à la re­ construction du X le siècle.

(6)

monsieur le chanoine Théo Louis qui, notant l ’appareil de pierre bleue (calcaire marneux local) noyé dans un m ortier de chaux blanc, y v o it une maçonnerie romaine. Le parement de la niche est co nstru it de même, à l ’exception de l ’assise supérieure réalisée en pierre de Jau- m ont de moyen et grand appareils ; la partie méridionale est faite d ’un seul bloc, large d ’ 1m et épais de 0,50m, taillé en arc de cercle. Au Nord, en deçà du muret, fu t aussi retoruvé un tronçon de colonne (0,45m de diam. x 0,20m de hauteur) remployé dans une maçonnerie irrégulière qui p ourrait être le départ du m ur découvert par Schmitz au d ro it de la paroi Sud du bas-côté.

Il est bien d iffic ile en l ’absence de toute observation directe de bâtir une hypothèse solide. Il apparaît néanmoins que ces divers fragments sont antérieurs à la reconstruction des Xe et X le siècles et q u ’ils ont, pour partie, déterminés les lim ites et les axes du nouveau monum ent. Il est logique de supposer q u ’ils appartiennent à l ’édifice précédent sans exclure la possibilité d ’une ancienneté plus grande encore.

Le raisonnement que nous avons tenu sur les étapes de la construction de la cathédrale romane, nous a co nd u it à a ttrib u e r à T h ie rry I (965-984) la reprise de la nef et à T h ie rry II (10 06 -1 0 47 ), celle du chœur. La saillie cons­ tatée dans le m ur de fon d atio n à l ’entrée du croisillon Nord nous a paru être la preuve d ’un arrêt et d ’une reprise de la construction. Le m ur s’a m in cit au-delà et l ’appareil change (p e tit appareil noyé dans un m o rtie r au Sud, moyen appareil soigné de moellons allongés au N ord). Or c’est à p ro xim ité de cette césure que nous avons relevé la présence d ’un bloc de maçonnerie fo rte m e n t dégradé. Il s’agit là sans doute d ’un vestige des parties orientales m o­ m entanément préservées à la fin du Xe siècle17. A l ’autre extrém ité du transept, dans le croisillon Sud, la niche n ’est pas liée de manière aussi évidente au passé chrétien de la cathédrale. Elle est aménagée dans l ’angle de deux murs perpendiculaires ayant servi de base à l ’angle S-O du transept roman, elle est donc antérieure à ce dernier. Un sérieux indice quant à la data­ tio n du mur Sud peut être déduit des fouilles effectuées au X V IIle siècle, lors de la destruc­ tio n du c lo ître et de la création de la place de l ’hôtel de v ille 18. On découvrit en e ffe t les res­ tes d ’un cryp to p o rtiq u e romain, parallèle au m ur Sud du transept. Il en subsistait, entre les deux contreforts, un m ur de 1,20 à 1,50m d ’é­ paisseur (mesures incertaines du dessinateur), supportant deux dem i-voûtes en plein cintre ou en anse de panier don t l ’une avait été

conservée en p o rte -à -fa u x et l ’autre, coupée par l ’installation du m ur gothique et renforcée à cette époque par trois murs de refend 19. Or, si l ’on poursuit la courbe de la voûte au travers du mur gothique, celle-ci retombe sur la fonda­ tion du transept roman. Elle avait donc une portée de 4,50m environ. Un report de cette mesure vers le Nord amène à la lim ite de la maçonnerie découverte par Schmitz. Celle-ci pouvait donc appartenir au cryp top o rtiq ue et n ’avoir pas eu le même rôle que celle du croisil­ lon Nord.

Il apparaît à l ’évidence que la cathédrale romane a bien réutilisé un m ur romain. Or c’est sur ce m ur que s’est en partie fondée la niche. Il est peu concevable q u ’elle a it fa it partie de la construction antique car les niveaux ne corres­ pondent pas. Son assise supérieure est sensible­ ment au niveau de la place de l ’hôtel de ville et ses fondations o n t été reconnues sur 1,20m alors que le sol du cryp to p o rtiq u e était plus de 2m au-dessous. Le m ur romain semble donc avoir servi d ’appui à une construction nouvelle.

Cette niche d o it appartenir à un édifice axé N-S d o n t la lim ite Nord se tro uva it obliga­ toirem ent en-deçà du bord de la terrasse natu­ relle sur lequel se fonde la façade du croisillon Nord et du rem part romain qui se situait dans cette zone. Le fa it que la cathédrale des T hier­ ry a it précisément inclus cette partie en ré u ti­ lisant les murs anciens permet d ’envisager l ’hypothèse des restes d ’une abside antérieure.

On p ou rrait discuter le choix d ’une telle orientation perpendiculaire à la disposition actuelle, si la p lu pa rt des églises anciennes de la ville et particulièrem ent de son centre n ’était

(1 7 ) C f. «Dossier sur la cathédrale de M e tz ...» , op. c it., p. 38. (1 8 ) Rapportée par J. B A L T U S , «Annales (1 7 2 4 - 1 7 5 6 ), ed.

Paulus, M e tz, 1 9 0 4 » , Fac-sim ilé dans H istoire de M e tz... par D om J. F R A N Ç O IS - D om T A B O U IL L O T , Paris 1 9 7 4 , p. 1 0 8 -1 0 9 , 2 7 8 -2 9 0 , 3 1 5 -3 2 2 .

Dom J. F R A N Ç O IS , Jo urnal (1 7 6 0 - 1 7 7 2 ). A ppendice sur l'épiscopat de Monseigneur de S ain t-S im o n (1 7 3 3 - 1 7 6 0 ), M etz 1 9 1 3 , frag m en t de l'année 17 55, p. 3 3 2 - 3 3 5 .

(1 9 ) Le plan e t la coupe de ces ruines sont données par Dom J. F R A N Ç O IS et N . T A B O U IL L O T , dans H istoire de M e tz p a r les religieux bénédictins de la congrégation de S a in t-V a n n e , M e tz 1 7 7 5 , T . I, pl. X X I . J. J O L IN , « Im ­ plantatio n des vestiges romains retrouvés aux environs de la cathédrale de M e tz au X V I I I e siècle», dans A .S .H .A .L ., L X X V , 1 9 7 5 , p. 3 1 - 4 3 , pense que le cryp ­ to p o rtiq u e é tait légèrem ent désaxé par rapport à la cathédrale. Il se fo nd e sur le fa it q u ’une telle orien tation serait plus co nform e aux axes romains. Le choix du des­ sinateur ne lui p a ra ît pas un obstacle car il a relevé bien des erreurs dans l'exécu tion des planches par rapport aux relevés originaux. Une te lle argum entation, si elle n'est pas sans valeur, reste discutable. On ne vo it pas par exem ple, co m m en t auraient pu être disposés les murs de refend que le dessinateur n'a pas inventés.

(7)

sensiblement orientées de m êm e20. Le choix des axes a certainement été déterminé en partie par le quadrillage romain, mais l ’orientation choisie a pu reproduire celle du sanctuaire le plus saint, l ’oratoire Saint-Étienne. Une abside de 4,40m de diamètre et la nef réduite qui devait lui correspondre, n ’a rien d ’improbable pour une fondation rem ontant sans cloute au IVe siècle (attestée par Grégoire de Tours en 451) 21 et implantée en bordure du centre his­ torique d ’une ville au tissu urbain très dense. Si cette hypothèse se révèle exacte, elle im plique un état interm édiaire entre l ’oratoire p r im itif et la cathédrale romane, car on conçoit mal les embellissements décrits par Paul Diacre dans un cadre aussi exigü et cela ne s’accorde pas avec les étapes de la construction des Xe et X le siècles à moins d ’envisager une reprise to ­ tale de l ’édifice sous Saint Chrodegang, ce que le texte ne permet pas de supposer. Il fa u t alors retenir l ’idée d ’une reconstruction entre 451 et le milieu du V ille siècle, peut-être celle que Wolfram attribue aux évêques V illicus et Pierre (552-587) sur la fo i d ’une lettre d ’un certain Gogus (m ort en 581). Ce dernier, dans une let­ tre à l ’évêque Pierre, fé licite celui-ci d ’avoir «construit sur les rives de la Moselle les com­ bles élevés d ’un tem ple d o n t la science est un ornem ent du palais des rois» 22. Cette m ention a fa it l ’objet d ’une querelle passionnée entre Wolfram et R.S. Bour qui fa it une lecture m in i­ male et envisage une simple rénovation des to itu re s 23. Il suppose aussi que ce tem plum a pu désigner un autre édifice que la cathédrale. Il semble que l ’on a it fa it dire à ce texte to u t ce q u ’il pouvait contenir et l ’incertitude de la term inologie médiévale ne permet pas d ’aller plus loin. Notons cependant que le raisonne­ ment archéologique vient appuyer la thèse de Wolfram . Les murs découverts dans la dernière travée de la nef et s u rtou t celui du bas-côté Sud, accordés eux aussi aux axes de la cathé­ drale, sont peut-être les restes de la construc­ tio n du V ie siècle.

Il convient de récapituler sur cette base nouvelle les divers états de la cathédrale Saint- Étienne au cours du haut Moyen Age :

— installation, avant 451, d ’un oratoire de dimension réduite, orienté N-S, don t l ’absi­ de se fonde sur des maçonneries romaines ; — reconstruction, peut-être au V ie siè­ cle, selon un axe perpendiculaire O -E , l ’agran­ dissement selon l ’orientation prim itive étant in terdite par le rem part romain et la déclivité du terrain. Le retour à angle d ro it du m ur du bas-côté Nord laisserait supposer que le sanc­ tuaire p rim itif a été inclus au moins en partie

en ta n t que transept ;

— aménagement ou reprise du chœur sous Saint Chrodegang, au m ilieu du V ille siècle ;

— destruction et reconstruction de la nef, au Xe siècle, sous T hierry I, avec conser­ vation du d ip o s itif oriental, le plus récemment restauré ou renouvelé ;

— destruction et reconstruction du chœur sous T h ie rry II, avec consécration vers 1040.

Toutefois, l ’exposé qui précède reste fra ­ gile. Son seul intérêt est de tenter d ’accorder

les données textuelles et archéologiques. Il est possible de localiser grossièrement le chœur du V ille siècle, mais le détail de son aménagement n ’a laissé aucune trace dans le sol. Sans doute des fouilles plus étendues perm ettraient-elles, par la découverte de nouvelles fondations et de restes lapidaires, d ’a ffiner ou d ’in firm e r notre raisonnement, mais le sol de la croisée a été si profondém ent bouleversé au cours des siècles que la mise à jo u r de témoins probants reste problém atique.

François HEBER - S U F F R IN

(2 0 ) Dans le groupe cathédral : S a in t-P ie rre -le -V ie u x , S ain t- P ie rre -le -M a je u r, S ain t-P au l, S a in te -M a rie , et dans la ville : S ain t-G o rg o n , S a in t-V ic to r, S a in t-M a rtin , S ain t- V in c e n t, par exem ple, et la liste est loin d'étre exhaustive. (2 1 ) G régoire de T O U R S , «H istoria Fran corum », L. Il, ch. V I dans M .G .H ., scr. rer. m erow . T . I, 1ère partie, p. 6 7 7 . (2 2 ) G O G U S , «Epistola Gogi Petre episcopo M etten si», dans

E p „ T . I l l , p. 1 3 4 -1 3 5 , N ° 22.

(2 3 ) G . W O L F R A M , «D ie alteste Kathedrale zu M e tz» , op. c it., 1 8 8 9 ; « Z u r Baugeschichte des Eltesten K athedrale von M e tz» , dans Elsass — Lothringisches Jahrbuch, F ra n c fo rt, X , 1 9 3 1 , p. 1 3 - 2 6 - «K ônigin Brunhilde von Austrasien und die A rc h ite k tu rih re r Z e it in der Kônigs- stadt M e tz » , dans Elsass — Lothringisches Jahrbuch, F ran cfo rt, X V I I , 1 9 3 8 , p. 1 1 3 -1 2 2 . R.S. B O U R , «Égli­ ses (messines) antérieures à l'an M il» , op. c it., 1 8 2 9 ; «Observations sur la plus ancienne cathédrale de M e tz » , dans A .S .H .A .L ., X X X I X , 1 9 3 0 , p. 1 5 5 -1 6 2 ; «La plus ancienne cathédrale de M etz. R ép liqu e», dans A .S .H .A .L ., X X X X I I , 1 9 3 3 , p. 3 4 5 - 3 7 2 ; « U n dernier m o t sur la plus ancienne cathédrale de M e tz » , dans A .S .H .A .L ., 1 9 3 8 , p. 7 -1 5 .

(8)

Fig. 1. - Sacramentaire de Drogon, Paris, B.N., ms. lat. 9428, plat inférieur de la reliure.

7 8 9

Fig. 2. - Sacramentaire de Drogon, plat inférieur de la reliure, tracé des architectures.

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(9)
(10)

Fig. 5. - Metz, chancel de la cathédrale,

fragment. Fig. 4. - Metz, chancel de la cathédrale, milieu du

VIIIe siècle, fragments.

Fig. 7. - Torcello, musée, fragment de chancel (?), IXe siècle.

Fig 6. - Metz, chancel de la cathédrale, schéma d’entrelac de la fig. 5.

Fig. 8. - Torcello, musée, fragment de chancel (?), schéma d’entrelac de la fig. 7.

(11)
(12)

Fig. 9. - Fouilles de la travée orientale du bas côté Nord, vues de l’Ouest (Schmitz,

1914).

Fig. 10. - Fouilles des fonda­ tions occidentales du croisillon Nord, vues du Nord (Schmitz 1914). Agence des Bâtiments

de France de la Moselle.

Fig. 11. - Fouilles des fonda­ tions occidentales du croisillon Nord, vues du Sud (Schmitz, 1914). Agence des Bâtiments

(13)
(14)

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Fig. 12. - Fouilles de l’angle Sud-Ouest du croi­ sillon Sud (relevé Th. Louis, 1970).

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Fig. 13. - Fouilles de la travée orientale du bas-côté Sud; plan et coupes (d’après Tornow, 1881).

(15)
(16)

Fig. 14. - Plan des fouilles du transept et des travées orientales des bas-côtés (selon Tornow, Schmitz et Th. Louis) et ruines romaines décou­ vertes entre les contreforts du croisillon Sud.

Fig. 15. - Ruines romaines découvertes entre les contreforts du croisillon Sud (selon Dom J. François et Dom N. Tabouillot, Histoire de Metz..., Metz, 1775, T.I.).

V

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Figure

Fig.  1.  -   Sacramentaire  de  Drogon,  Paris,  B.N.,  ms.  lat.
Fig.  4.  -   Metz,  chancel  de  la  cathédrale,  milieu  du  VIIIe siècle,  fragments.
Fig.  9.  -   Fouilles  de  la  travée  orientale  du  bas  côté  Nord,  vues  de  l’Ouest  (Schmitz,
Fig.  12.  -   Fouilles  de  l’angle  Sud-Ouest  du  croi­
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