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Anomalies of tolerance in glucose in schizophrenic patients treated with antipsychotics of second generation: 3 months prospective comparative study

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Academic year: 2021

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Diabetes & Metabolism Vol 33, N° Spe1 - mars 2007 p. 129

Doi : DM-03-2007-33-SPE1-1262-3636-101019-200700884 P353

Anomalies de la tolérance au glucose chez les patients schizophrènes traités par antipsychotiques de seconde génération : étude comparative prospective de 3 mois

A Scheen [1], M De Hert [2], L Hanssens [3], M Wampers [2], R Van Winkel [2], D Van Eyck [2], J Peuskens [2]

[1] Service de Diabétologie, CHU Sart Tilman, Liège ;

[2] Service de Psychiatrie, Hôpital St Joseph, Kortenberg, KUL ;

[3] Département d’Épidémiologie et de Santé publique, Université de Liège, Belgique.

Introduction et Objectif : Cette étude prospective ouverte compare les effets de six

antipsychotiques de seconde génération (APSGs) sur la survenue d’un syndrome métabolique (SM), d’un « pré-diabète » (« IFG/IGT ») ou d’un diabète.

Patients et Méthodes : Tous les patients schizophrènes mis consécutivement sous APSGs (n = 238) ont subi systématiquement une hyperglycémie provoquée orale avant et après 3 mois de traitement. Le SM a été défini selon les critères du NCEP-ATP-III américain 2004.

Résultats : Le poids corporel augmente sous clozapine (n = 23 ; + 7,3 kg), olanzapine (n = 59 ; + 6,9 kg), quétiapine (n = 31 ; + 4,8 kg), rispéridone (n = 58 ; + 3,6 kg) et amisulpride (n = 26 ; + 4,7 kg), mais diminue sous aripiprazole (n = 41 ; - 4,8 kg). La prévalence de IFG, IGT et diabète est passée globalement de 20,6 à 24,4 % (NS), mais avec des différences inter-APSG importantes : augmentation de 17,4 à 56,5 % sous clopazine (p = 0,018), de 20,3 à 30,5 % sous olanzapine (NS), de 9,7 à 25,8 % sous quétiapine (NS) et de 10,3 à 17,2 % sous rispéridone (NS), légère diminution de 23,0 à 19,2 % sous amisulpride (NS) et forte

régression de 43,9 à 9,8 % sous aripiprazole (p = 0,0012). Neuf nouveaux cas de diabète sont apparus sous APSGs (2 clozapine, 4 olanzapine, 2 quétiapine, 1 rispéridone). Sept cas de diabète ont régressé sous aripiprazole. L’incidence globale de nouveaux cas de SM atteint 20 % à 3 mois, avec des différences inter-APSGs : clozapine (41,2 % ; p = 0,003), olanzapine (28 % ; p = 0,0001), quétiapine (16,7 % ; p = 0,037), rispéridone (13,3 % ; p = 0,011) et

amisulpride (17,6 % ; p = 0,070). Sous aripiprazole, aucun nouveau cas de SM n’est apparu et, au contraire, la prévalence de SM a diminué de 58,5 à 24,4 % (p = 0,0017).

Discussion : Il existe des différences notables de risque métabolique entre les différents APSGs, que ce soit pour la prise pondérale, l’apparition d’un SM, la survenue d’une dysglycémie ou d’un diabète.

Conclusion : Parmi les six APSGs testés, l’aripirazole est le seul à ne pas faire prendre de poids et à améliorer, plutôt que détériorer, la tolérance au glucose des sujets schizophrènes traités. Ces résultats confirment le profil métabolique favorable de l’aripiprazole.

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