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Les prédicteurs de la jalousie chez les jeunes adultes

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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MANON MARCOUX

LES PRÉDICTEURS DE LA TALOUSIE CHEZ LES TEUNES ADULTES

Mémoire présenté

À la Faculté des études supérieures de Γ Université Laval

pour !,obtention

du grade de maître en psychologie (M. Ps.)

École de psychologie

FACULTÉ DES SCIENCES SOCIALES UNIVERSITÉ LAVAL

SEPTEMBRE 2001

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Résumé

Plusieurs études indiquent que l'estime de soi, la satisfaction conjugale, l'anxiété et la dépression sont en relation avec la jalousie dans différentes populations. Le but de cette étude est de vérifier les relations qu'entretiennent ces variables avec la jalousie chez les jeunes adultes. L'hypothèse principale est que chacune de ces variables prédit le score à un questionnaire de jalousie. La jalousie amoureuse, l'estime de soi, la satisfaction conjugale, l'anxiété et la dépression sont mesurés auprès de 177 jeunes adultes (18-25 ans) actuellement en couple. Les résultats de l'analyse de régression indiquent que seule la variable dépression prédit une proportion significative de la variance des scores de jalousie. Les résultats aux analyses corrélationnelles sont aussi discutés afin de rendre compte des différences entre les sexes.

Manon Marcoux Étudiante à la maîtrise

Jean-Marie Boisvert Directeur de la recherche

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Avant-propos

J'étais loin de me douter de ce qui m'attendait lorsque j'ai commencé à travailler sur ce mémoire. Heureusement, j'ai reçu le support de personnes merveilleuses qui m'ont aidée à passer à travers cette épreuve laborieuse, mais tellement enrichissante.

Tout d'abord, je veux remercier monsieur Jean-Marie Boisvert qui m'a épaulée tout au long de ce travail. Sa disponibilité, ses commentaires judicieux et ses suggestions ont été très précieux et appréciés. La quiétude et la sérénité qu'il dégage ont su apaiser plus d'une fois mes multiples inquiétudes ! Un gros MERCI Jean-Marie.

Je veux aussi remercier mon père, ma mère et ma « üte-sœur ». Vous m'avez toujours encouragée à aller au bout de mes rêves. Votre disponibilité, votre sens de l'humour, vos encouragements et votre amour ont été des ressources inestimables tout au long de mes études. Vous êtes ce que j'ai de plus précieux.

Enfin, le plus énorme des mercis à ma meilleure amie Julie. Sans toi, mes études n'auraient pas été aussi « colorées ». Grâce à tes « imitations brèves » et à ton sens de l'humour tu as su égayer mes journées les plus sombres. Peu importe où la vie me mènera, j'aurai toujours le sourire quand je penserai à toi.

Note. La première auteure du mémoire et de l'article incorporé dans celui-ci est l'étudiante, Manon Marcoux. Monsieur Jean-Marie Boisvert est le deuxième auteur de l'article et le superviseur de l'ensemble du mémoire.

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Table des matières

Page titre i

Résumé ü

Avant-propos ... tii

Table des matières ... iv

Liste des tableaux ... v

Liste des annexes ... vi

Introduction générale ... 1 Contexte théorique 5 Méthode 9 Résultats 12 Discussion 15 Conclusion 20 Tableau 1 22 Tableau 2 23 Tableau 3 24 Tableau 4 25 Références 26 Annexe A 31 Annexe B 34 Annexe C 36 Annexe D 39 Annexe E 41 Annexe F 44 Annexe G 46

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Liste des tableaux

Différence entre les hommes et les femmes pour Lage, la scolarité, la jalousie, Lestime de soi, la satisfaction conjugale, Lanxiété et la dépression.

Intercorrélations entre la jalousie, L estime de soi, la satisfaction conjugale, L anxiété et la dépression.

Relations que Γestime de soi, la satisfaction conjugale, Γanxiété et la dépression entretiennent avec la jalousie pour les femmes et les hommes.

Régression des variables prédictives de la jalousie. Tableau 1 :

Tableau 2 :

Tableau 3 :

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Annexe A : Échelle de Jalousie Interpersonnelle (ÉJS).

Annexe B : Échelle d'estime de soi (ÉES).

Annexe C : Questionnaire d'Adaptation à la Vie Conjugale (QAVC).

Annexe D : Inventaire d'Anxiété de Beck (IAB).

Annexe E : Inventaire de Dépression de Beck (IDB).

Annexe F : Questionnaire d'informations générales.

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Introduction générale

De tous les temps, que ce soit dans la Bible, la mythologie grecque, l'opéra, le théâtre ou la poésie, la jalousie demeure un thème dominant qui ne cesse d'inspirer créateurs et artistes. De nos jours, sa complexité et son caractère intrigant subsistent malgré les efforts de l'humain pour en saisir l'essence. La jalousie couvre une vaste étendue de significations dans le langage quotidien et est souvent synonyme d'envie bien que les arguments pour l'en distinguer sont nombreux (Salovey, 1991). L'envie apparaît quand l'autre possède ce que l'on aimerait avoir alors que la jalousie concerne davantage la peur de perdre ce que l'on possède déjà. La jalousie concerne les relations avec d'autres personnes alors que l'envie s'étend à leurs traits de personnalité et à leurs biens. Dans l'envie, ce que le rival possède ne se fait pas à nos dépens tandis que la perte dans la jalousie se fait en ce sens. L'envie nécessite une relation dyadique alors que la jalousie implique une relation triadique (Salovey & Rodin, 1986). Enfin, dans une situation de jalousie, le rival peut être invisible, inconnu, anonyme et voir même imaginaire tandis que ceci est impossible dans l'envie (Tellenbach, 1974; Titelman, 1981).

H existe plusieurs formes de jalousie et, par conséquent, plusieurs définitions, mais la jalousie amoureuse demeure la plus fréquemment citée. Celle-ci peut être définie comme un ensemble d'émotions et d'actions qui résultent d'une perte ou d'une menace pour l'estime de soi ou pour l'existence ou la qualité de la relation amoureuse. Cette perte ou menace est générée par la perception d'une attirance amoureuse, réelle ou potentielle, entre le partenaire amoureux et un rival réel ou imaginaire (White & Mullen, 1989).

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Différentes stratégies sont utilisées par les individus afin de faire face à la jalousie. Selon White et Mullen (1989), il en existerait neuf : (1) tenter d'améliorer la relation actuelle, (2) intervenir dans la relation avec le rival, (3) inciter le partenaire à s'engager envers la relation, (4) déranger le rival ou le partenaire, (5) considérer d'autres alternatives, (6) nier ou éviter la menace perçue, (7) faire une réévaluation de soi, (8) exprimer ses émotions à un proche, et (9) considérer la situation comme un défi à relever pour soi ou pour la relation.

D'un point de vue clinique, la jalousie amoureuse est un problème fréquemment rencontré par les thérapeutes. Lorsqu'elle se développe au sein d'une relation, le couple peut avoir besoin d'aide et de support. Les cliniciens doivent de plus en plus faire face à ce problème que ce soit lors de thérapies conjugales, sexuelles ou dans tout autre contexte de service en santé mentale (Marks & De Silva, 1991). Plusieurs stratégies d'intervention sont utilisées pour le traitement de la jalousie, mais celle qui semble la plus bénéfique est la « thérapie d'amélioration de la relation (« relationship enhancement therapy ») (De Silva, 1991).

La jalousie concerne et préoccupe de plus en plus les jeunes couples (Boisvert, Ladouceur, Beaudry, Freeston, Turgeon, Tardif, Roussy & Loranger, 1995; Brisson, 1981; Gagné & Lavoie, 1993; Makepeace, 1981). De plus, elle peut entraîner de nombreuses conséquences négatives tels que le divorce, le suicide, la violence physique et psychologique et parfois même l'homicide. Selon Buunk et Bringle (1987), il est plus probable de rencontrer un problème de jalousie dans une relation instable que dans une relation bien établie. L'importance de la jalousie chez les jeunes adultes s'expliquerait alors par le fait que l'insécurité envers la relation est particulièrement prévalente à ses débuts puisque généralement aucun engagement sérieux n'est pris entre les partenaires.

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Afín de cerner davantage le concept de jalousie, un grand nombre d'études l'ont mis en relation avec diverses variables. Mathes et Severa (1981), en construisant l'Interpersonal Jealousy Scale, ont démontré que l'insécurité rend les femmes plus vulnérables à la jalousie, mais n'affecterait pas les hommes sur ce plan. Ils ont aussi découvert que les membres d'un couple qui cultivent des identités séparées sont moins vulnérables à la jalousie que ceux qui tendent à se fusionner. À la lumière de leurs résultats, les auteurs concluent que pour avoir une relation ouverte et éviter la jalousie, cette relation doit reposer davantage sur l'amitié que sur l'amour romantique.

La jalousie amoureuse a été mise en relation avec une multitude d'autres variables telles que le style d'attachement (Guerrero, 1998; Sharpsteen & Kirkpatrick, 1997), l'attitude romantique envers l'amour (De Mojà, 1986; Lester, Deluca, Hellinghausen & Scribner, 1985), la jalousie dans une relation antérieure (Melamed, 1991), la culture (Simmons & Webner, 1989), l'orientation sexuelle (Hawkins, 1987), le sexe (Buss, Larsen, Westen & Semmelroth, 1992; Mathes & Severa, 1981; White & Mullen, 1989), la durée de la relation (Guérette, Pronovost & Verret, 1992; White, 1981), l'âge (Pines & Aronson, 1983), etc..

Plusieurs variables sont donc en corrélation avec la jalousie, mais certaines le sont plus fortement que d'autres. Parmi ces variables, l'estime de soi (Jaremko & Lindsey, 1979; Melamed, 1991; Shackelford, 2001; Stewart & Beatty, 1985) et la satisfaction conjugale (Barnett, Martinez & Bluestein, 1995; Shrestha, Rees, Rix, Hore & Faragher, 1985) entretiennent des corrélations négatives avec la jalousie. L'anxiété (Jaremko & Lindsey, 1979; De Mojà, 1986; Pines & Aronson, 1983) et la dépression (Jaremko & Lindsey, 1979; Mathes, Adams & Davies, 1985) entretiennent quant à elles des corrélations positives avec la jalousie.

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À la lumière de tout ceci, il n'en demeure pas moins qu'aucune étude ne s'est intéressée à faire une synthèse de certaines variables les plus fortement corrélées avec la jalousie chez les jeunes adultes et ce, même si ceux-ci sont très préoccupés par ce problème. L'objectif de la présente étude est donc de préciser les relations que !,estime de soi, la satisfaction conjugale, Γanxiété et la dépression entretiennent avec la jalousie chez les jeunes âgés de 18 à 25 ans. Plus précisément, l'hypothèse est que chacune de ces variables prédit, dans une certaine mesure, le score à un questionnaire de jalousie.

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Les prédicteurs de la jalousie chez les jeunes adultes Manon Marcoux et Jean-Marie-Boisvert, Université Laval

La jalousie demeure peu étudiée malgré les conséquences désastreuses qu'elle peut entraîner. La jalousie est une cause importante de divorces, de suicides, d'homicides et de violence psychologique et physique. Quarante et un pourcent des hommes violents mentionnent que la jalousie est le sujet ayant fait émerger la violence au sein de leur couple (Brisson, 1981). Les résultats d'une étude conduite auprès d'une population d'hommes violents démontrent que ces derniers sont significativement plus jaloux que ceux d'un groupe contrôle (Dutton, Ginkel & Landolt, 1996). Dans une étude réalisée par Makepeace (1981) auprès de jeunes adultes, la jalousie est la raison la plus fréquemment citée comme étant la source de désaccord ayant fait émerger la violence dans leur relation. La jalousie est aussi la cause la plus souvent mentionnée par les jeunes de 14 à 17 ans pour expliquer la violence physique et psychologique qui s'installe dans leur couple (Gagné & Lavoie, 1993).

Dans un sondage effectué au Québec auprès de jeunes de 18 à 25 ans (Boisvert, Ladouceur, Beaudry, Freeston, Turgeon, Tardif, Roussy & Loranger, 1995), les participants estiment que la jalousie, sur une liste de 37 difficultés de couple, est le problème le plus susceptible de survenir dans leur relation actuelle ou future. De plus, ceux-ci perçoivent ce problème comme un des plus dommageables pour une relation de couple.

Selon Buunk et B ringle (1987), il est plus probable de rencontrer un problème de jalousie dans une relation instable que dans une relation bien établie. L'importance de la jalousie chez les jeunes adultes s'expliquerait par le fait que

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l'insécurité envers la relation est particulièrement prévalente à ses débuts puisque aucun engagement sérieux n'est pris entre les partenaires.

Π existe plusieurs types de jalousie ainsi qu'une multitude de façons de la conceptualiser. Par conséquent, les définitions sont nombreuses. Certains la définissent en termes d'émotion pure, certains autres comme un amalgame d'émotions tandis que d'autres la décrivent en termes de réaction émotive résultant d'une situation menaçante pour la survie de la relation (Dutil, 1990). Cependant, la jalousie amoureuse semble la plus fréquemment citée dans la littérature. Celle-ci peut être définie comme un ensemble d'émotions et d'actions qui résultent d'une perte ou d'une menace pour l'estime de soi ou pour l'existence ou la qualité de la relation amoureuse. Cette perte ou menace est générée par la perception d'une attirance amoureuse, réelle ou potentielle, entre le partenaire amoureux et un rival réel ou imaginaire (White & Mullen, 1989).

Plusieurs variables sont en corrélation avec la jalousie, mais certaines le sont plus fortement que d'autres. Parmi ces variables, on retrouve l'estime de soi (Jaremko & Lindsey, 1979; Mathes, Adams & Davies, 1985; Melamed, 1991; Shackelford, 2001; Stewart & Beatty, 1985). En effet, suite à une étude effectuée auprès d'un échantillon d'étudiants, Stewart et Beatty (1985) concluent que moins une personne a d'estime d'elle-même, plus elle est susceptible de faire l'expérience de la jalousie dans une relation intime avec une personne de sexe opposé. Une étude réalisée par Melamed (1991) démontre que la corrélation négative entre l'estime de soi et la jalousie est plus élevée chez les jeunes couples que chez les couples plus âgés. Shackelford (2001) conclut que comparativement aux femmes mariées à un homme qui a une estime de soi élevée, celles qui sont mariées à un homme qui a peu d'estime de soi se plaignent davantage qu'il est

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jaloux, possessif, abusif, inconsidéré, maussade, alcoolique, qu'il s'abstient sexuellement et qu'il exprime peu ses émotions.

Théoriquement, les gens avec une estime de soi faible sont prédisposés à faire l'expérience de la jalousie parce qu'ils sont typiquement insécures et dépendants des autres (Mathes & Severa, 1981; O'Neill & O'Neill, 1972; White, 1981). Cette dépendance et cette insécurité amène une plus grande susceptibilité au sentiment d'être menacé et par conséquent, à la jalousie.

La satisfaction conjugale demeure jusqu'à présent peu étudiée en relation avec la jalousie. Cependant, les recherches effectuées dans ce sens obtiennent des résultats intéressants. Barnett, Martinez et Bluestein (1995) ont conduit une étude portant sur la jalousie auprès d'hommes violents et non violents. Les résultats démontrent que ce n'est pas seulement la présence de violence qui serait en relation avec la jalousie, mais aussi l'insatisfaction conjugale. Dans une étude conduite auprès de personnes alcooliques, les résultats indiquent qu'il y a une relation inverse entre la jalousie et la satisfaction sexuelle ainsi que la stabilité conjugale chez les hommes (Shrestha, Rees, Rix, Hore & Faragher, 1985). Les auteurs font cependant remarquer que !'insatisfaction sexuelle et J'instabilité conjugale sont communes dans une telle cohorte et qu'elles peuvent être conséquentes aux comportements émis par un alcoolique. La jalousie pourrait donc elle aussi découlée, par ricochet, des comportements alcooliques, mais il demeure qu'elle entretient un lien avec !'insatisfaction conjugale dans cette étude. Enfin, Fines et Aronson (1983) concluent que les personnes qui croient en la monogamie ainsi que celles qui se disent satisfaites de leur partenaire ont moins tendance à être jalouses.

La littérature fait aussi état de quelques recherches ayant obtenu des corrélations positives entre la jalousie et l'anxiété (De Mojà, 1986; Jaremko &

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Lindsey, 1979; Mathes, Adams & Davies, 1985; Pines & Aronson, 1983). Jaremko et Lindsey (1979), dans une étude effectuée auprès d'étudiants, obtiennent une corrélation moyenne entre la jalousie et !,anxiété. De Mojà (1986) obtient des résultats semblables chez une population d'étudiants italiens. Pines et Aronson (1983) se sont intéressés à une grande variété de conséquences physiques et émotionnelles de la jalousie sexuelle dans leur étude. Ils concluent que pour la plupart de gens, les conséquences physiques d'une jalousie extrême sont une augmentation de la température corporelle, la nervosité, les tremblements, !'augmentation du rythme cardiaque ainsi qu'un sentiment de vide dans l'estomac. Quant aux conséquences émotionnelles les plus fortement ressenties on retrouve l'anxiété, la peur de la perte du conjoint, la douleur, la colère, la vulnérabilité et le désespoir.

Baumeister et Tice (1990) ont proposé qu'une des causes premières de l'anxiété pour l'être humain est l'exclusion d'un groupe social qui est important à ses yeux. L'essence de leur argument est simple : puisque faire partie d'un groupe social augmente les chances de survie, l'être humain posséderait des conduites innées pour éviter l'exclusion et, par conséquent, ressentirait de l'anxiété lorsqu'il perçoit que son statut à l'intérieur d'un groupe est menacé. Π est donc compréhensible qu'une personne qui ressent de la jalousie parce que son couple est menacé par un rival, qu'il soit réel ou imaginaire, ressentira une certaine anxiété.

Enfin, les symptômes dépressifs apparaissent aussi être reliés à la jalousie (Jaremko & Lindsey, 1979; Mathes, Adams & Davies, 1985; Radecki-Bush, Farrell & Bush, 1993). Il semble que plus une personne est déprimée, plus elle est jalouse. Dans leur étude, Mathes, Adams et Davies (1985) comparent différentes façons de perdre un partenaire amoureux. Ils concluent que les pertes dues à un rejet ou à

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un rival sont celles qui occasionnent le plus de détresse et de conséquences négatives. Celles-ci, en plus d'impliquer des pertes au niveau des bénéfices relationnels, occasionnent des symptômes dépressifs et anxieux, une diminution de l'estime de soi ainsi que la colère.

La dépression peut être précipitée par une grande variété d'événements, autant sociaux que non sociaux (Leary, 1990). Cependant, l'exclusion, le rejet ou la perte d'un être cher sont probablement parmi les causes les plus douloureuses pouvant mener à la dépression. On n'a qu'à penser aux gens qui subissent un divorce ou un décès. Puisque la jalousie implique en quelque sorte la perte, ou du moins la menace de la perte d'un être cher, il est compréhensible que les gens jaloux ressentent des symptômes dépressifs.

À la lumière de tout ceci, il n'en demeure pas moins qu'aucune étude ne s'est intéressée à faire une synthèse de certaines variables les plus fortement corrélées avec la jalousie chez les jeunes adultes et ce, même si ceux-ci sont très préoccupés par ce problème. L'objectif de la présente étude est donc de préciser les relations que l'estime de soi, la satisfaction conjugale, l'anxiété et la dépression entretiennent avec la jalousie chez les jeunes âgés entre 18 et 25 ans. Plus précisément, l'hypothèse est que chacune de ces variables prédit, dans une certaine mesure, le score à un questionnaire de jalousie.

Méthode

Participants

Les participants sont recrutés dans des cours de premier cycle de l'Université Laval et au cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu. Six questionnaires sont administrés à 177 personnes volontaires âgées entre 18 et 25 ans actuellement en

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couple. U échantillon comprend 63 hommes et 114 femmes d'un âge moyen de 21,72 ans. Us ont une durée de relation moyenne de 28,74 mois et cohabitent dans une proportion de 35,6%. Les participants ont en moyenne 14,49 années de scolarité complétées. On retrouve 67,8% des sujets qui sont étudiants et 24,9% qui sont travailleurs. Trois participants sont mariés, 57 sont en union de fait et 112 sont célibataires. Quatorze participants ont au moins un enfant.

Instruments

Le questionnaire retenu pour mesurer la prédisposition d'un individu à réagir jalousement à différentes situations triadiques est l'Échelle de Jalousie

Interpersonnelle (ÉJI; Guérette, Pronovost & Verret, 1992) (Annexe A), version

française de Y Interpersonal Jealousy Scale de Mathes et Severa (1981). Π contient 28 énoncés qui consistent en de très courtes mises en situation pour lesquelles les participants sont appelés à déterminer leur degré d'accord ou de désaccord par rapport à l'énoncé qui s'y rapporte. Les réponses se donnent sur une échelle de type Likert en neuf points. Le coefficient de consistance interne pour la version française est de ,92 (Guérette, Pronovost & Verret, 1992) ce qui est identique à la version anglaise (Mathes, 1984). Hawkins (1987) considère l'IJS comme l'un des meilleurs instruments mesurant la jalousie.

Pour évaluer l'estime de soi, la version française du Rosenberg's Self-Esteem

Scale (Rosenberg, 1965), l'Échelle d'Estime de Soi (ÉES; Vallières & Vallerand, 1990)

(Annexe B) est utilisée. Cet instrument de dix items permet d'évaluer à quel point l'individu se considère généralement comme une personne de valeur, comme possédant un certain nombre de belles qualités, comme ayant une attitude positive à l'égard de lui-même, comme ne se considérant pas comme un échec, un inutile ou un bon à rien. Cette échelle possède un indice de cohérence interne

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plus que satisfaisant en plus d'avoir une corrélation test-retest très adéquate équivalente à celle de la version anglaise (Vallières & Vallerand, 1990).

Afin d'évaluer le degré d'ajustement à l'intérieur du couple, le Questionnaire

d'Adaptation à la Vie Conjugale (QAVC; Wright & Sabourin, 1985) (Annexe C),

version française du Marital Adjustment Test (Locke & Wallace, 1959), est utilisé. Ce questionnaire contient 15 items et son administration et sa cotation sont faciles à effectuer. La version française démontre une bonne fidélité et une stabilité test- retest adéquate (Freeston & Pléchaty, 1997).

L'anxiété sera mesurée à l'aide de la version française du Beck Anxiety

Inventory (Beck, Epstein, Brown, & Steer, 1988) soit l'Inventaire d'Anxiété de Beck

(IAB; Freeston, Ladouceur, Thibodeau, Gagnon & Rhéaume, 1994) (Annexe D). Cet inventaire consiste en une liste de 21 symptômes d'anxiété développée auprès de grands échantillons cliniques et permettant d'identifier des symptômes typiques de l'anxiété selon le DSM III-R. Les propriétés psychométriques de cette traduction française révèlent une bonne fidélité et une bonne validité divergente et factorielle.

La formule abrégée d'une traduction française du Beck Depression Inventory (Beck, 1978) sera administrée afin de mesurer l'intensité des sentiments dépressifs. Π contient 13 items faciles à remplir et à coter. Le Questionnaire de Dépression de

Beck (QDB; Bourque & Beaudette, 1982) (Annexe E) possède un coefficient de

consistance interne de ,90 et une bonne stabilité temporelle pour sa version abrégée.

Un questionnaire d'informations générales sera également administré aux participants. Ce dernier demande des renseignements concernant l'âge, le sexe,

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la langue, l'occupation, la scolarité, l'état civil, la durée de la relation amoureuse, le salaire annuel, le nombre et !,âge des enfants et, enfin, si la personne cohabite ou non avec son partenaire (Annexe F).

Procédure

Afín d'administrer les questionnaires, une expérimentatrice se rend dans différents cours de premier cycle de !1Université Laval et au cégep de Saint-Jean- sur-Richelieu. Elle explique sommairement l'objectif général de la recherche. Les participants sont informés du caractère anonyme de l'étude et sont invités à collaborer sur une base volontaire. Ceux qui désirent participer remplissent un formulaire de consentement (Annexe G) ainsi que l'ÉJI, le EES, le QAVC, le QDB et le IAB et un questionnaire démographique. Tous ces questionnaires sont récupérés par l'expérimentatrice une fois complétés.

Résultats

Les réponses aux six questionnaires sont codifiées et traitées avec le logiciel statistique SPSS. Un niveau alpha de ,05 est utilisé pour l'ensemble des analyses statistiques.

Analyses préliminaires

Des tests t ne révèlent aucune différence significative entre les sexes concernant les variables âge, scolarité, estime de soi et satisfaction conjugale. Des différences significatives entre les sexes sont toutefois observées pour les variables jalousie (t (175) = 2,59; p = ,01), anxiété (t (175) = 2,54; p = ,012) et dépression (t (175) = 2,92; p = ,004). Le score moyen des femmes est significativement plus élevé pour ces variables. Les résultats sont présentés au tableau 1.

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Insérer le tableau 1 ici

Des analyses de corrélations de Spearman sont effectuées afin de vérifier les relations quzentretiennent la jalousie, Γestime de soi, la satisfaction conjugale, P anxiété et la dépression (tableau 2). Des corrélations de Spearman sont choisies principalement parce que la majorité des données ne se distribuent pas normalement. Les résultats aux corrélations de Spearman indiquent que la jalousie entretient une relation positive significative avec les variables anxiété et dépression lorsque les corrélations sont calculées pour Lensemble de !,échantillon. Π semble donc que plus un individu est anxieux ou dépressif, plus il est jaloux. L'estime de soi et la satisfaction conjugale n'entretiennent pas de relation significative avec la jalousie.

Insérer le tableau 2 ici

Des corrélations de Spearman sont aussi effectuées dans le but de voir les relations que L estime de soi, la satisfaction conjugale, !,anxiété et la dépression entretiennent avec la jalousie pour les hommes et les femmes séparément (tableau 3).

Les résultats aux corrélations de Spearman indiquent que la jalousie entretient une relation positive significative avec les variables anxiété et dépression et une relation négative significative avec la variable satisfaction conjugale chez les femmes. B apparaît donc que plus une femme est anxieuse ou

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dépressive et /ou insatisfaite de sa relation, plus elle est jalouse. Chez les hommes, on observe des corrélations positives significatives entre la jalousie et les variables anxiété et dépression. Π semble que plus un homme est anxieux ou dépressif, plus il est jaloux.

Insérer le tableau 3 ici

Analyses principales

Dans le but de préciser le maximum de variance du score de jalousie qu'il est possible d'expliquer par l'ensemble des prédicteurs, le calcul d'un coefficient de corrélation multiple est effectué par le biais d'une analyse de régression pas à pas (stepwise).

Insérer le tableau 4 ici

Suite à l'analyse, une seule variable est retenue dans l'équation de régression, soit la dépression. Le pourcentage de la variance du score de jalousie expliquée par la dépression est de 9,3% (F (1,175) = 19,0; p = ,0001). Le tableau 4 présente les résultats du modèle final composant l'équation de régression.

En somme, les résultats de l'analyse de régression montrent qu'une proportion assez faible de la variance dans les scores est prédite par les variables insérées dans l'équation de régression. Seule la dépression prédit

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significativement une proportion de variance dans les scores de jalousie. Cependant la variance expliquée par cette seule variable n'est que de 9,3%.

Discussion

L'un des objectifs de cette étude consistait à examiner les relations que l'estime de soi, la satisfaction conjugale, l'anxiété et la dépression entretiennent avec la jalousie chez les jeunes adultes.

Par ailleurs, les résultats de cette recherche ne confirment pas que l'estime de soi est associée significativement à la jalousie et ce, ni pour les femmes ni pour les hommes. Ce résultat peut s'expliquer par le choix de l'instrument évaluant l'estime de soi. En effet, les études qui obtiennent des corrélations significatives entre la jalousie et l'estime de soi n'utilisent en aucun cas l'ÉES de Rosenberg (Jaremko & Lindsey, 1979; Melamed, 1991; Shackelford, 2001; Stewart & Beatty, 1985). Par contre, celles qui utilisent cette échelle n'obtiennent pas de corrélation significative entre la jalousie et l'estime de soi (Mathes & Severa, 1981; White, 1981). Comme le mentionne Mathes et Severa (1981) il est possible que l'échelle d'estime de soi de Rosenberg ne soit pas assez sensible pour trouver des corrélations significatives entre ces deux variables. Ceci peut être dû à la petite étendue de scores qu'il est possible d'obtenir à cette échelle. De plus, elle contient des items généraux qui repose sur une évaluation très globale des sentiments positifs et négatifs que peut avoir un être humain quant à sa personne en général. L'utilisation d'un instrument évaluant l'estime de soi dans un contexte de relation conjugale serait donc peut-être davantage approprié.

Bien que les recherches effectuées jusqu'à présent obtiennent des corrélations intéressantes entre la jalousie et la satisfaction conjugale, les résultats

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obtenus dans cette étude ne permettent pas de conclure que ces deux variables sont reliées. Ce résultat peut s'expliquer par le fait que la majorité des études antérieures portaient sur des populations particulières comme des gens violents ou encore alcooliques. Toutefois, une corrélation négative significative, bien que faible, est observée entre ces deux variables auprès des femmes de !,échantillon. Ces résultats peuvent s'expliquer par le fait que les femmes se définissent davantage en fonction de leurs relations interpersonnelles et de l'intimité que les hommes (Gilligan, 1982). Ainsi, elles auraient davantage tendance à craindre le rejet et l'abandon de leur partenaire. Par conséquent, il est compréhensible que l'expérience de la jalousie soit davantage reliée à la satisfaction conjugale de la femme qu'à celle de l'homme puisque celles-ci se définissent davantage à partir de leur relation. Quant aux hommes, l'absence d'une corrélation significative entre la jalousie et la satisfaction conjugale peut s'expliquer par le fait qu'ils se définissent davantage sur le plan de l'autonomie et accordent moins d'importance aux relations interpersonnelles. De plus, il est aussi possible que les jeunes hommes considèrent normal que leur relation soit encore instable, de sorte que cela ne les empêche pas d'être satisfaits. Cependant, des recherches sont nécessaires afin de vérifier cette hypothèse.

Les résultats démontrent que l'anxiété est corrélée positivement, bien que faiblement, à la jalousie. Quant à la dépression, elle entretient une relation positive modérée avec la jalousie. Ces deux résultats rejoignent l'hypothèse postulée initialement. Cependant, une certaine prudence est de mise : Puisque les corrélations n'impliquent pas de lien causal, il est impossible de savoir si c'est une grande anxiété ou encore une humeur dépressive prononcée qui causent la jalousie ou si c'est plutôt le fait qu'une personne soit jalouse qui la mènera à ressentir davantage de symptômes anxieux ou dépressifs. Les corrélations faibles à modérées qui sont obtenues peuvent également s'expliquer par le fait que les

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gens qui sont enclins à admettre qu'ils sont jaloux le sont aussi à admettre qu'ils sont anxieux et dépressifs. Ainsi, les corrélations refléteraient des différences dans le degré de franchise plutôt que de vraies différences individuelles pures.

La corrélation positive significative obtenue entre l'anxiété et la jalousie appuie quand même l'idée de Baumeister et Tice (1990) voulant qu'une des causes premières de l'anxiété pour l'être humain est l'exclusion d'un groupe social qui est important à ses yeux. Ainsi, une personne jalouse qui sent son couple menacé, que cette menace soit réelle ou imaginaire, ressentira une certaine anxiété. Bien que Baumeister et Tice semblent croire que l'anxiété est la conséquence de l'exclusion, les résultats de cette étude ne permettent cependant pas d'affirmer si la jalousie précède ou suit les symptômes anxieux, mais il demeure que ces deux variables sont reliées.

Quant à la corrélation positive significative observée entre la dépression et la jalousie, elle appuie l'idée d'un lien entre l'exclusion, le rejet ou la perte d'un être cher et les symptômes dépressifs. Ainsi, puisque la jalousie implique la perte, ou du moins la menace de la perte d'un être cher, il est compréhensible que les gens jaloux ressentent davantage de symptômes dépressifs que ceux qui sont peu ou pas jaloux. Cependant, ici aussi, il est impossible d'affirmer si les symptômes dépressifs précèdent ou suivent la jalousie.

Selon l'hypothèse principale, ces quatre variables sont de bons prédicteurs de la jalousie chez les jeunes adultes. Les résultats de cette étude ne permettent de confirmer que partiellement cette hypothèse. Les résultats de l'analyse de régression montrent que les scores d'estime de soi, de satisfaction conjugale et d'anxiété ne prédisent aucune proportion significative de la variance observée dans les scores de jalousie. La seule variable qui prédit une proportion

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significative de la variance des scores de jalousie est la dépression. Ce résultat doit cependant être interprété avec prudence puisque le pourcentage de variance expliqué, bien que significatif/ est minime. En effet/ seulement 9,3% de la variance des scores au questionnaire est expliquée par la dépression.

Les différences entre les résultats de la présente étude et ceux des études antérieures peuvent s'expliquer par le fait que les recherches antérieures ont été effectuées dans la population générale, alors que cette étude porte seulement sur les jeunes adultes. Ainsi, les gens de 18 à 25 ans peuvent posséder des caractéristiques particulières qui font en sorte qu'ils se différencient de la population générale au niveau des variables reliées à la jalousie. Chez les jeunes adultes, l'insécurité envers la relation est prévalente à ses débuts puisque généralement aucun engagement sérieux n'est pris entre les partenaires (Buunk & Bringle, 1987). Ainsi, il paraît possible que ce soit davantage l'instabilité dans la relation et l'insécurité face à la relation qui soient reliées à la jalousie chez les jeunes adultes. Ces alternatives devraient être considérées lors d'études ultérieures.

Enfin, bien que l'anxiété corréle significativement avec la jalousie pour les hommes et les femmes et que la satisfaction conjugale corréle significativement avec la jalousie chez les femmes, ces deux variables ne se retrouvent pas dans l'équation de la droite de régression. Ceci n'infirme cependant pas que la satisfaction conjugale et l'anxiété sont reliées à la jalousie ou qu'elles la prédisent. Ces résultats peuvent s'expliquer par le fait que la variance commune partagée entre la satisfaction conjugale, l'anxiété et la dépression pour expliquer la jalousie a été attribuée à la variable dépression lors du calcul de la droite de régression. Ainsi, la satisfaction conjugale et l'anxiété perdent une certaine quantité de leur valeur prédictive en l'attribuant à la dépression. Enfin, les corrélations

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significatives obtenues dans cette étude, bien que plus faibles, sont semblables à celles observées dans les études antérieures. Par conséquent, des analyses de régressions, lors des études précédentes, auraient peut-être permis de découvrir des proportions de variance semblable à celles obtenues dans la présente étude.

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Conclusion générale

La jalousie amoureuse est un problème fréquent chez les jeunes adultes. Ces derniers mentionnent que ce problème, en plus d'être très dommageable, est le plus susceptible de survenir au sein de leur relation. La présente étude a pour but de vérifier les liens qu'entretiennent l'estime de soi, la satisfaction conjugale, l'anxiété et la dépression avec la jalousie amoureuse. Les résultats obtenus démontrent que l'anxiété et la dépression sont corrélées avec la jalousie. La satisfaction corréle significativement avec la jalousie amoureuse, mais seulement chez les femmes. Quant à l'estime de soi, elle ne semble pas entretenir de relation significative avec la jalousie.

Les résultats à l'analyse de régression démontrent que seule la variable dépression explique une proportion significative des scores au questionnaire de jalousie. Ce résultat doit cependant être considéré avec prudence puisque la dépression n'explique que 9,3% de la variance des scores au questionnaire de jalousie. D'autres variables devront être étudiées en relation avec la jalousie

amoureuse dans le but d'en préciser la plus grande variance possible.

Enfin, des études ultérieures sont nécessaires afin de mettre en relation la jalousie amoureuse avec d'autres variables chez les jeunes adultes. Ainsi, il serait intéressant de vérifier les relations que la jalousie entretient avec l'insécurité face à la relation et l'instabilité dans la relation puisque ces aspects semblent être caractéristiques de cette population. Des recherches sont aussi nécessaires afin d'éclaircir le fait que la satisfaction conjugale corréle significativement avec la jalousie, mais seulement pour les femmes. De plus, bien que des corrélations positives avec la jalousie soient observées pour les variables anxiété et dépression, la nature corrélationnelle de cette étude ne permet pas de déterminer si ces deux variables précèdent ou suivent la jalousie dans le temps. Par conséquent, des

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études longitudinales sont à envisager. Ce type d'étude pourrait aussi permettre de vérifier ce qui prédit la jalousie à long terme.

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Tableau 1

Différence entre les hommes et les femmes pour P âge, la scolarité, la jalousie, T estime de soi, la satisfaction conjugale, T anxiété et la dépression.

Femmes

M

ET Hommes

M

ET dl t Âge 21,55 2,21 22,02 2,25 174 -1,32 Scolarité 14,70 1,75 14,09 2,40 153 -1,78 Jalousie 132,39 30,79 119,37 34,10 175 2,59** Estime de soi 26,50 2,48 25,83 2,26 175 1,79 Satisfaction conjugale 113,98 22,90 116,97 15,97 175 -,92 Anxiété 9,90 7,60 6,89 7,44 175 2,54* Dépression 4,49 4,16 2,72 3,28 175 2,92** ** £</01. * £< ,05.

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Tableau 2

Intercorrélations entre la jalousie, T estime de soi, la satisfaction conjugale, l'anxiété et la dépression (n = 177)

EJI EES QAVC IAB QDB

ÉJS ,087 -,113 ,269** ,318**

EES — -,134 " ,202** ,284**

QAVC — — ,192* -,319**

IAB — — — -,498**

QDB — — — —

Note. ÉJS = échelle de jalousie interpersonnelle; EES = échelle d'estime de soi; QAVC = questionnaire d'adaptation à la vie conjugale; IAB = inventaire d'anxiété de Beck; QDB = questionnaire de dépression de Beck.

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Tableau 3

entretiennent avec la ialousie pour les femmes et les hommes

EES QAVC IAB QDB

ÉJS ,014 Femmes (n = 114) -,235** ,168* ,271** ÉJS ,151 Hommes (n = 62) ,128 ,304** ,214*

Note. ÉJS = échelle de jalousie interpersonnelle; EES = échelle d'estime de soi; QAVC = questionnaire d'adaptation à la vie conjugale; IAB = inventaire d'anxiété de Beck; QDB = questionnaire de dépression de Beck.

**p<,01. * P< ,05.

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Tableau 4

Régression des variables prédictives de la jalousie

Prédicteurs B ESB fi t Estime de soi -,914 1,043 -,068 ν' 03 ־< ] o \ Satisfaction conjugale -,009 ,127 O LO CO ,724 Anxiété ,415 ,344 O LO 00 1,207 Dépression 2,627 ,744 ,319 3,531* < ,001.

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(38)

ns

L’espace libre de chacun des énoncés énumérés ci-dessous fait référence au nom de votre partenaire amoureux(se) actuel (le). Utilisez l’échelle ci-dessous pour exprimer vos sentiments concernant la véracité de chaque énoncé. Par exemple, si vous trouvez que l’énoncé est "absolument faux", inscrivez 1 DEVANT L’ÉNONCÉ; si vous trouvez que l’énoncé est "définitivement faux", inscrivez 2 DEVANT L’ÉNONCÉ; etc.

1) absolument faux; en désaccord complètement 2) définitivement faux 3) faux 4) légèrement faux 5) ni vrai, ni faux 6) légèrement vrai 7) vrai 8) définitivement vrai

9) absolument vrai; complètement d’accord

Si (____)rencontrait un(e) vieil(le) ami(e) de sexe opposé et démontrait beaucoup de joie, je serais mécontent(e).

Si (____) sortait avec un(e) ami(e) de même sexe, je ne pourrais m’empêcher de vouloir savoir ce qu’il (elle) avait fait.

Si (___ ) admirait quelqu’un de sexe opposé, je me sentirais irrité(e).

Si (___ )aidait une personne de sexe opposé dans son travail, je serais méfiant(e). Lorsque (____) aime bien un(e) de mes ami(e)s, cela me fait plaisir.

Si (____) partait pour une fin de semaine sans moi, ma seule préoccupation serait de savoir s’il (elle) avait passé une belle fin de semaine.

Si (____) était serviable envers une personne de sexe opposé, je serais jaloux(se). Lorsque (____)parle des expériences agréables de son passé, je me sens triste de ne pas en avoir fait partie.

Si (____) devenait mécontent(e) du fait queje passe du temps avec d’autres, je serais flatté(e).

Si (____) et moi allions à un party et je le (la) perdais de vue, je me sentirais mal à

l’aise.

Je veux que (____) reste ami(e) avec ses ancien(ne)s partenaires amoureux(ses). Si (____) fréquentait d’autres .personnes de sexe opposé, je serais mécontent(e). Lorsque je remarque que (____) et une autre personne de sexe opposé ont des choses en commun, je suis envieux(se).

1. 2. 4. 5. 6. 7. 9. 10. 11. 12. 13.

(39)

14. Si (____) se rapprochait beaucoup d’une personne de sexe opposé, je serais très mécontent(e) et/ou fâché(e).

15. Je voudrais que (____) me soit fidèle.

16. Je ne croirais pas être dérangé(e) par le fait que (____) flirte avec une personne de sexe opposé.

17. Si une personne de sexe opposé complimentait (____), je serais porté(e) à croire qu’il (elle) tentait de l’éloigner de moi.

18. Je me sens bien lorsque (____) se fait de nouveaux(elles) ami(e)s.

19. Si (____) passait la nuit à réconforter un(e) de ses ami(e)s de sexe opposé qui venait de vivre une expérience tragique, je serais heureux(se) de voir sa compassion pour cette personne.

20. Si une personne de sexe opposé devait porter attention à (____), je deviendrais possessif(ve) de lui (elle).

21. Si (____) devenait exubérant(e) et serrait une personne de sexe opposé dans ses bras, je serais heureux(se) de voir qu’il (elle) exprime ses sentiments ouvertement.

22. Le fait de penser que (____) embrasse une autre personne me rend fou (folle). 23־. Si une personne de sexe opposé devenait radieuse en présence de (____), je

deviendrais mal à l’aise.

24. J’aune trouver les défauts des ancien(ne)s partenaires amoureux(ses) de (____). 25. Je me sens possessif(ve) de (____).

26. Si (____) avait été marié(e) auparavant, j’éprouverais du ressentiment face à son ex-époux(se).

27. Si je voyais une photo de (____) et un(e) ancien(ne) partenaire amoureux(se), je serais malheureux(se).

28. Si () m’appelait accidentellement par un autre nom, je serais furieux(se). Guérette, A., Pronovost, M., & Verret, N. (1992). Mesure de l'influence de la personnalité sur la jalousie amoureuse. Rapport final de recherche dirigée. Université Laval, Ste-Foy. Québec.

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(41)

EES

Pour chacune des caractéristiques ou descriptions suivantes, indiquez à quel point chacune est vraie pour vous en encerclant le chiffre approprié.

Tout à fait en accord 4 Plutôt en accord 3 Plutôt en désaccord 2 Tout à fait en désaccord 1

Je pense queje suis une personne de valeur, au moins égal(e) à n'importe qui d'autre.

1.

4 Je pense queje possède un certain nombre de

belles qualités.

2.

Tout bien considéré, je suis porté(e) à me considérer comme un(e) raté(e).

3.

Je suis capable de faire les choses aussi bien que la majorité des gens.

1 2

5. Je sens peu de raison d'être fier(e) de moi.

6. J'ai une attitude positive vis-à-vis moi-même.

12 3 4 12 3 4 12 3 4

12 3 4

7. Dans l'ensemble, je suis satisfait(e) de moi.

8. J'aimerais avoir plus de respect pour moi-même.

9. Parfois je me sens vraiment inutile.

10. Il m'arrive de penser que je suis un(e) bon(ne) à

rien.

Vallières, E. F. & Vallerand, R.J. (1990). Traduction et validation canadiemie-française de l'échelle de l'estime de soi de Rosenberg. Revue Internationale de Psychologie, 25. 305-316.

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(43)

1. Cochez (X) sur l'échelle ci-dessous le point qui décrit le mieux le degré de bonheur que vous procure en général votre relation de couple actuelle. Le point du milieu "heureux" représente le degré de bonheur que la majorité des gens retire de leur couple; l'échelle s'étend d'un côté vers une minorité qui est vraiment malheureuse en couple et de l'autre côté vers une minorité qui connaît une joie sans borne et un bonheur parfait dans le couple.

Très Heureux Bonheur

malheureux parfait

Indiquez jusqu'à quel point vous êtes en accord ou en désaccord avec votre conjoint à propos des points suivant. Mettez un (X) dans la colonne qui correspond le mieux à votre opinion.

Toujours Presque Parfois Souvent Presque Toujours

d'accord toujours en en toujours en en

d'accord désaccord désaccord désaccord désaccord

2. Organisation du budget ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) 3. Loisirs ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) 4. Marques d'affection ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) 5. Amis ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) 6. Relations sexuelles ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) 7. Conventions sociales (bonnes manières, ce qui se fait, ce qui ne se fait pas)

( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )

8. Philosophie de la vie ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )

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réponse exacte à une question, encerclez la réponse qui vous semble la plus appropriée à votre cas. 10. Quand il y a désaccord entre vous,

a. c'est l'homme qui cède b. c'est la femme qui cède

c. vous arrivez à établir un compromis

11. Est-ce que vous et votre conjoint avez des activités ensemble en dehors de la maison ? a. toutes

b. quelques-unes c. très peu d. aucune

12. Pour occuper vos moments de loisirs, que préférez-vous généralement ?

a. des activités extérieures b. rester à la maison Votre conjoint préfère-t-il ? a des activités extérieures b. rester à la maison

13. Avez-vous déjà souhaité ne pas être en couple ? a. fréquemment

b. occasionnellement c. rarement

d. jamais

14. Si vous pouviez recommencer votre vie, pensez-vous que vous voudriez : a. vivre en couple avec la même personne

b. vivre en couple avec une autre personne c. ne pas vivre en couple

15. Vous confiez-vous à votre conjoint ?

a. presque jamais b. rarement c. très souvent d. toujours

\

Ce questionnaire a été élaboré par H. J. Locke et K. M. Wallace et traduit par John Wright et Stéphane Sabourin. Référence : Wright, J., Sabourin, S. (1985). L'intervention auprès du couple. Saint-Damase, Québec : Les Éditions Consulaction.

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Voici une liste de symptômes courants dus à l’anxiété. Veuillez lire chaque symptômes attentivement. Indiquez, en inscrivant un X dans la colonne appropriée, à quel degré vous avez été affecté(e) par chacun de ces symptômes au cours de la dernière semaine, aujourd’hui inclus.

Pas du tout Un peu

Cela ne m’a pas beaucoup dérangé Modérément C’était très déplaisant mais supportable Beaucoup Je pouvais à peine le supporter 1. Sensations d’engourdissement ou de picotement 2. Bouffées de chaleur

3. "Jambes molles", tremblements dans les

jambes

4. Incapacité de se détendre

5. Crainte que le pire ne survienne

6. Étourdissement ou vertige,

désorientation

7. Battements cardiaques marqués

8. Mal assuré(e), manque d’assurance dans

mes mouvements 9. Terrifié(e) 10. Nervosité 11. Sensation d’étouffement 12. Tremblement de mains 13. Tremblements, chancelant(e)

14. Crainte de perdre le contrôle

15. Respiration difficile

16. Peur de mourir

17. Sensation de peur, "avoir la frousse"

18. Indigestion ou malaise abdominal

19. Sensation de défaillance ou

d’évanouissement

20. Rougissement du visage

21. Transpiration (non associée à la chaleur)

Traduit avec la permission de l’auteur par Mark Freeston. © Tous droits réserves, Université Laval, Québec, 1989. Freeston, M.H., Ladouceur, R., Thibodeau, N., Gagnon, F., & Rhéaume, J. (1992). L’inventaire d’Anxiété de Beck : Propriétés psychométriques d’une traduction française. L’Encéphale, 20, 47-55.

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QDB

Ce questionnaire contient des groupes d'énoncés. Lisez attentivement tous les énoncés pour chaque groupe, puis entourez la lettre correspondant à l'énoncé qui décrit le mieux la façon dont vous vous êtes senti(e) au cours des sept derniers jours, aujourd'hui compris. Veuillez vous assurer d'avoir lu tous les énoncés de chaque groupe avant d'effectuer votre choix.

1. a) Je ne me sens pas triste.

b) Je me sens triste

c) Je suis tout le temps triste et je ne peux m'en sortir d) Je suis si triste queje ne peux le supporter

2. a) Je ne suis pas particulièrement découragé(e) par l'avenir

b) Je me sens découragé(e) par l'avenir

c) J'ai l'impression de n'avoir aucune attente dans la vie

d) J'ai l'impression que l'avenir est sans espoir et que les choses ne peuvent s'améliorer

3. a) Je ne me considère pas comme un(e) raté(e)

b) J'ai l'impression d'avoir subi plus d'échecs que le commun des mortels c) Quand je pense à mon passé, je ne vois que des échecs

d) J'ai l'impression d'avoir complètement échoué dans la vie

4. a) Je retire autant de satisfaction de la vie qu'auparavant

b) Je ne retire plus autant de satisfaction de la vie qu'auparavant c) Je ne retire plus de satisfaction de quoi que ce soit

d) Tout me rend insatisfait ou m'ennuie

5. a) Je ne me sens pas particulièrement coupable

b) Je me sens coupable une bonne partie du temps c) Je me sens coupable la plupart du temps

d) Je me sens continuellement coupable

6. a) Je n'ai pas l'impression d'être déçu(e) de moi

b) Je suis déçu(e) de moi c) Je suis dégoûté(e) de moi d) Je me haïs

7. a) Je ne pense aucunement à me suicider

b) J'ai parfois l'idée de me suicider, mais je n'irais pas jusqu'à passer aux actes c) J'aimerais me suicider

d) J'aimerais me suicider si j'en avais l'occasion

8. a) Je n'ai pas perdu mon intérêt pour les gens

b) Je suis moins intéressé(e) par les gens qu'autrefois c) J'ai perdu la plupart de mon intérêt pour les gens d) J'ai perdu tout intérêt pour les gens

(49)

9. a) Je prends des décisions aussi facilement qu'avant b) Je remets des décisions beaucoup plus qu'auparavant

c) J'ai beaucoup plus de difficulté à prendre des décisions qu'auparavant d) Je ne peux plus prendre de décisions

10. a) Je n'ai pas l'impression que mon apparence soit pire qu'auparavant

b) J'ai peur de paraître vieux (vieille) ou peu attrayant(e)

c) J'ai l'impression qu'il y a des changements qui me rendent peu attrayant(e) d) J'ai l'impression d'être laid(e)

11. a) Je peux travailler aussi bien qu'avant

b) Il faut queje fasse des efforts supplémentaires pour commencer quelque chose c) Je dois me secouer très fort pour faire quoi que ce soit

d) Je ne peux faire aucun travail

12. a) Je ne me sens pas plus fatigué(e) qu'à l'accoutumé

b) Je me fatigue plus facilement qu'auparavant c) Je me fatigue pour un rien

d) Je suis trop fatigué(e) pour faire quoi que ce soit

13. a) Mon appétit n'est pas pire que d'habitude

b) Mon appétit n'est pas aussi bon qu'il était c) Mon appétit a beaucoup diminué

d) Je n'ai plus d'appétit du tout

Bourque, P., & Beaudette, D. (1982). Etude psychométrique du questionnaire de dépression de Beck auprès d'un échantillon d'étudiants universitaires francophones. Revue Canadienne des Sciences du Comportement 14,211.

(50)
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Questionnaire d'informations générales ans Age_ Homme Femme Autre Études Anglais 1. 2. 3. 4. 5. 6.

7. Depuis combien de temps vivez-vous une relation amoureuse avec votre partenaire

?____________________________

8. Vivez-vous dans la même maison (ou appartement) que votre partenaire ?

En union de fait Célibataire Langue maternelle : Français______

Occupation principale : Travail______

Autre______

Dernière année de scolarité complétée :_______

État civil : Marié(e)______ Séparé(e)

Remarié(e) Divorcé(e)

non oui

non Avez-vous un ou plusieurs enfant(s) ? oui

Si OUI, répondez aux sous-questions suivantes. Nombres d'enfants :

Âge : ans Sexe M F

Âge : ans Sexe M F

À combien estimez-vous votre revenu annuel (avant impôt) ?

Moins de $4,999 $30,000 à $39,999 ______ $40,000 à $49,9999 ______ $50,000 à $59,999 ______ $60,000 et plus $5,000 à $9,999 $10,000 à $19,999 10. $20,000 à $29,999

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LABORATOIRE SUR LES RELATIONS INTERPERSONNELLES ET CONJUGALES Jean-Marie Boisvert, professeur responsable

Université Laval

Tel. : 656-2131 #2109

FORMULAIRE DE CONSENTEMENT

Je, soussigné(e)____________________________ , consens librement à participer à ce projet de recherche portant sur la jalousie auprès des jeunes. Sa nature et ses procédures m'ont été expliquées.

1. La recherche a pour but d'évaluer si la satisfaction conjugale, l’estime de soi, l’anxiété et la dépression sont des prédicteurs de la jalousie chez les 18-25 ans.

2. Ma participation implique de remplir des questionnaires relatifs à mon niveau de jalousie et de satisfaction conjugale à l’intérieur de mon couple, à l’estime que j’ai de moi-même, à mon niveau d’anxiété général et à l’intensité de mes pensées dépressives. Je consens également à fournir certains renseignements tels que : âge, sexe, langue, occupation, scolarité, état civil, durée de la relation amoureuse, salaire annuel, nombre d'enfants et si je cohabite ou non avec mon partenaire. La durée de cette tâche est d’environ 30 minutes.

3. Ma participation à cette étude comporte plusieurs avantages. Premièrement, j'aurai la satisfaction personnelle de contribuer à l'avancement des connaissances scientifiques visant une meilleure compréhension de la jalousie chez les jeunes. De plus, cette recherche m'amènera à mieux me connaître et à mieux comprendre certains aspects de ma relation de couple. Comme inconvénient, il me faudra remplir certains questionnaires. Par conséquent, il se peut queje ressente une certaine fatigue. Enfin, il se peut queje découvre certains aspects de ma personnalité qui me déplaisent.

4. Toutes les informations obtenues lors de cette étude seront traitées de façon strictement confidentielle. Mon nom ne figurera dans aucun document. Un code numérique sera utilisé pour assurer la confidentialité des renseignements recueillis. N'auront accès aux résultats que les chercheurs directement impliqués dans l'étude. Les chercheurs de ce laboratoire

s'engagent à ranger les informations me concernant dans un classeur fermé à clé et à les détruire une fois toutes les étapes de la recherche complétées.

5. Ma participation à cette recherche est volontaire. Je demeure libre de me retirer de l'étude en tout temps. Ceci n'entraînera aucun préjudice et ne m'empêchera pas de participer à d'autres études proposées par le laboratoire sur les relations interpersonnelles et conjugales.

Date Participant

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