moyennes entreprises d'accueil dans le deVeloppement du Tourisme intra-africain. II n'est pas certain que le tourisme de ville et d'affaires soit, a I'heure actuelle, assez pufssant pour assurer trri deVeloppement durable du secteur.
II faudrait 6galement retenir que la sous-r6gion a largement besoin d'une amelioration des transports y compris I'augmentation des liaisons ae>iennes entre les diff^rentes villes^de la sous-region. Les pays sans littoral, tels que la Rgpublique centrafricaine, sont ici encore plus enclaves qu'ailleurs pour insuffisance de dessertes vers eux. Une augmentation des frequences des vols vers les yilles de J'interieuraura uri effet certain sur le developpement du tourisme dans la sous-region.
Lecas du Cameroun illustre tresbien le fait que lorsqu'un pays de cette region
satt prerjdre les mesures appropriees, le tourisme red<§marre. Les ressources potentielles dont ces pays disposent deyraient permettre la mise en place de produits
touristiques attractifs tant pour les re.ssortissants de la region que pour le tourisme ihteruEtat. les organisations sous^regionales peuvent jpuer un r6le moteur pour cette relancfc ©mcanalisant et coordonnant les actions, ,-;■■■■..■■ iiv Les produits et jeuf commercialisation
L'Afrique centrale couvre des regions ge"ographiques aussi varies que le de"sert, la savane, la foret tropicale originelle, les cOtes sabjonneuses, les fleuyes immenses
avec des chutes impressionnantes ou drainant les terres lateritiques du sahel. Les populations; ont aueours des siScJes d6velopp6 des civilisations agricoles, pastorales, eonsttuits des villes au. styles architectural soudanien , des villages accroch6s au flan
des montagnes ou dans les clairieres relies par des rivieres ou des pistes. La sous-f§gion abrite une faune sauvage abondante et des expressions artistiqu.es et variesrecoltant toutes tes cultures qui se sont developp§es la durant des millenaires. L'on
peut en conclure que les ressources ne manquent pas. Certains de ces pays sont repute's pour leurs richesses naturelles.Cependant, le tourisme tarde a se d^velopper. Le fait des guerres est certes 3 prendre en consideration mais egalement, il faut signaler que les pays de sous-r<§gion
n'ont pas encore su mettre sur le march| des Pfoduits de quaiit§ suffisamment attractifs et pour des marches 6tranger§.le tourisme intra-africain exi^tedertes, mais
sous forme de voyages d'affaires, de visites aux foyers mais les ope"rateurs, souvent des etrangers ne semblent y apporter tpute rattention requise. ,,.
Le produit present^ est essentiellement constituer par la chasse au grds dans ies pays de la savane et du sahel, les plages le lonci des cdtes et les visites de villes.
Les conditions et les coOts des voyages ne sembjent pas miiiter pour le tburf^me de masse en provenance des pays d'outre mer. Ceux des pays les mieux d0yefelpp^ de la sou-r6gion qui disposent de ressourpes pour creer les infrastructures n6cessaireg!, eonnaissent comrrie le Cameroun un regain d'intent. ,. '
La commercialisatipn est g6n§ralement effectu6e par les agents des Etats sur
les marches Strangers. Les lessources. mises a dispositipii sbrvt^ insuffisantes. Les
campagnes dependent largement de subsides fournis par I'aide internationale dans le cadre des accords bilateraux et de la Convention de Lome\ Les compagnies aeriennes nationales qui dans certains cas participent activement a la promotion des destinations traversent des pe"riodes de recession. Certaines pourraient meme §tre liquidees sinon"privatisees" dans un avenir prochain.
Les pays ayant pendant Ibngtemps priviiegie les "grands hotels internationaux"
ces riifrestructures sont entre les mains de soeietes transnationales de gestion
h8telieres.' Les r6sultats des operations etant de loin: insuffisants^ la >quality des
services s'en ressent. Ces socie"te ayant la haute main sur le commercialisation des protjluits, peu est fait pour renverser la tendance. Comme dans de nombreux gas, Hest prevu de "privatiser" ces etablissements. Au Cameroun, I'on assiste depuis des anne"es, a Emergence d' op6rateurs priv6s nationaux. Us ont construit des h6tels de moyenne capacity et des restaurants dont le dy/iamisroe parvient a drainer uneclientele qui abandonne de plus en plus les h6tels g<§n§s par la chaTnes intemationales.
:iii) La cooperation sous-r6aionale
Les conffits internes ou entre voisins que la sous-r£gion traverse ont empeche
fe renforcement de \a sous-region et son integration. Au point de vue touristique, Ja mise en place de circuits inter-Etats dependant des relations entre pays voisins demeure un objectif a atteindre bien, que de nombreux projets aient 6t6 6labor6s par
les Etats individuellement, dans le cadre bilateral ou multilateral. A cet sujet signalonsles efforts fait dans ce sens par la CEPGL, de I'UDEAC et de CEEAC. It faut I'etablissement de la paix ou du moins plus de stability dans les relation intemationales
pour que ces projets deviennent op6rationnels en Afrique centrale.Outre ces conflits, signalons la mefiance parfois affichee vis avis des autres
afribaiWs vivant dans certains pays. Les principes edictes par le Traite d'Abuja tardent a etre appliques. II est, actuellement, plus facile a des hon Africains qu'a des Africains desejoumer dans ces pays. L'insuffisance des communications a 6te signaiee ci-dessus. Autre handicape a l£r cooperation sous la forme de circuits touristiques est le
manque d'infrastructure d'accueil a I'interieur des pays.En conclusion, I'ofi retiendra que I'Afrique centrale dispose de ressautces touristiques impbrtantes et variees. Cependant le contexte global defavorable provdqiie unastagnation certaine du tburisme inteir-regionale. Le tourisme intra-africain est largement dependant des facilitations et de lu mbuvement des personnes dans la
sous-region et des relations avec les autres pays africains. La sous-region souffre d'une mauvaise image tant au niveau africain qu'en dehors du contnent. Le retour de
la paix dans certains pays permettra de relancerie d6veloppement du tourisme dansces pays a cbnyrtions que des mesures adeqUates sorent prises. /
.■ .■ •.»■.
2.1.4. Sous-region de I'Afrique orientate i i) CaracteYisttqnfis particulieres
\ L'une des cjrajCt^rjstiques de cette sous-region est sa diversity. En effet, elle
^englobe des pays contmentaux et des Elats insulaires. L'impoftahce du tourisme comme facteur de developpement est reconnu, certes a des degr6s divers, mais I'o'.n
peut dire que ['ensemble des pays de sous-region ont pris des mesures pour tirer profit de leurs ressources tduristiques. Pendant longtemps le produit toufistique de la sou-region a 6te essentiellement ['exploitation de la faune sauvage. La chasse au gros
^gibiers terrestre et marin cbristituait I'objectif premier des voyageurs. Les effets n6gatifs de ('exploitation abusive de ces ressources a about! a I'interdiction totale de la chasse a I'6l6phant et au rhinoceros en particuliers. Ces mesures, excessives par ailleurs, oht abouti a I'explosion, en certains endrbits, de la population des Ipachydermes.
Depuis des ann^es, la CEA n'a cessS de pr^coniser une demarche plus active bas6e sur une approche de gestion des ressources, au lieu de celle de la cueillette
traditionnelle, du patrimoine faunique. Cette approche impliquait ggalement la
participation active des populations locales S Sexploitation des ces ressources. Le iprojet "Bourse de la faune sauvage1' avait §t6 ilabore tlans de sens. II est joint aupresent rapport afin de constituer une base de reflexion. II est a nofer cependant que se dessine actuellement, grace auxtravaux de l'UNEP,urie tendance qui est similaire
: a I'approche pr6conis6e par la CEA. ^;
I La consequence de i'approche indiqu6e ci-dessus a 6t£te peu d'importance SaccbrdSe a la co^pdsarite cCilturelie du produit touristique. Ces pays disposer* de cultures; qui oiit permis^ I'expibsion de civilisations uniques au monde, parfaitem$fit ' dynamiques et prbductrices Be ressources pouvant permettre la mise en place de
" produits touristiques attractifs et repr^sentatifs tels que le sugg6rait la Conference des