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... Et son âme s’enfonçait en cette ivresse et s’y noyait, ratatinée, com m e le Duc de Clarence dans son ton n eau de Malvoisie.

G. F laubert

Le Duc de Clarence se relevait péniblem ent, les m em bres ankylosés, nu et couvert de ta rtre , to u t em puanti d ’alcool. Pensez donc ! Depuis cinq siècles il m acérait dans un to n n e au de malvoisie.

On dit q u ’à la suite de dém êlés avec E douard IV, il fut noyé dans un to n n e au de vin. En vérité, après avoir ingurgité de tro p nom breuses coupes de claret il avait parié avec le Roi d ’A ngleterre q u ’il se trem p erait dans une barrique pleine. Mais E douard IV l’y avait laissé, heureux de la farce, faisant reboucher le to n n eau traîtreu sem en t et le faisant descendre dans une cave du q u artier du Tem ple.

Puis, aujo u rd ’hui, abandonné dans un coin, ses douves avaient craqué et c’est pour cela que le pauvre Duc se retrouvait dans le noir, ahuri, étonné, mais pas encore apeuré et peut être pas dégrisé. A vingt n e u f ans... à m oins que ce soit cinq cent vingt neuf... on est solide et on tie n t le coup.

Il s’accota au m ur froid, tâ to n n a, b u ta sur un escalier et vit filtrer un très pâle rai de lum ière sous une grosse porte. “ Sacrebleu ! Ce n’est pas une m audite serrure de six pence qui me résistera ! ’’ et d ’un puissant effo rt il fit sauter le cadenas extérieur.

Un b ruit sourd, vaguem ent feutré, lui parvenait et l’éto n n a it : “ il y a un décès dans le quartier, on a mis de la paille sur les pavés... Est-ce m oi q u ’on va enterrer ? ’’ Affolé, il b o n d it dans une cour q u ’un soleil pâle éclairait faible­ m ent et s’arrêta, stupéfait. Pas de carrosse, mais de drôles d ’engins com m e des fourgons de tôle. S urtout, aucune vie, personne. C’est alors q u ’il réalisa q u ’il était nu et sale, mais en son tem ps la p ro p reté n ’existait pas.

Il s’engouffra dans un escalier et m onta, m onta... Il n ’y avait plus personne dans les bureaux, il se retrouva dans un grenier, trouva un coffre d ’accessoires de th éâtre et put s’habiller convenablem ent : p o u rp o in t parti vert et rouge avec m aheutres aux épaules, chausses et estiveaux, le to u t à peu près quinzièm e siècle.

Fier com m e A rtaban, il redescendit. Il faisait nuit, des b ruits bizarres venaient de la rue ; les lum ières des phares des autom obiles l’intrig u aien t et lui causaient un certain ém oi. Avant de s’engager sous le porche il avisa la loge du portier encore éclairée. Il frappa u n grand coup co n tre le carreau q u i se fêla et U hurla : “ Holà ! M anant ! On d o rt par ici ! A m oi laquais ! ’’ Le concierge so rtit en hâte et le voyant ainsi habillé, s’esclaffa à son nez, ce qui fit sortir l’épée du Duc de son fourreau. Le concierge de son côté prit un révolver dans

un tiroir et ils se firent face. Le Duc était très eto n n e de voir un dom estique lui résister et lui dem ander : “ Que faites-vous ici ? Q ui êtes-vous ?” “Je suis le Duc de Clarence.” “ Connais pas” “ Je me plaindrai au R oi E d o u ard .” “ E douard V, il est m ort depuis longtem ps.” Interloqué, le Duc com prit enfin q u ’un phénom ène extraordinaire, q u ’une m étam orphose du m onde s’était pro d u ite au to u r de lui et il dem anda: “ Où suis-je ? Q uel jo u r som m es nous ? ” d ’un air penaud. A ppre­ n an t qu il était au XX^ siecle, il se trouva mal et le po rtier dut le faire entrer chez lui et se reposer.

Le Duc je ta it des regards effares au to u r de lui. Les gestes du concierge étaient m ystérieux, magiques. Il appuyait sur un b o u to n et la lum ière se faisait, il parlait dans un co rn et et un co rrespondant invisible lui répondait, il faisait chaud et p o u rtan t aucun feu n ’etait allumé. Des m eubles curieux ornaient la pièce.

Dans un salon m oderne de l’hôtel, le Duc Georges de Clarence se reposait. On 1 avait lavé, on avait tro q u é ses vêtem ents d ’o p ére tte qui lui plaisaient beaucoup contre de “ vils a to u rs” du com m un qui le grattaien t, qui ne le protégeaient pas assez des courants d ’air, qui ne m e tta ien t pas sa silhouette en valeur.

Il regardait une jolie table basse couverte d ’un dessus en agglom éré vernis te n ta n t d im iter la laque chinoise. B rutalem ent, il lui asséna un violent coup de poing qui la fracassa. “ Le com pagnon qui a fabriqué c e tte horrible table devrait être p en d u .” dit-il. Il avait pris l’habitude d ’éprouver la solidité de tous les objets qu il voyait et il fau t avouer que le plastique ne résistait pas à ses violences.

Mis en face d’u n poste de télévision, il avait p aru estom aqué. Il s’était avancé, 1 image s était brouillée a ses yeux, il avait passé délicatem ent la main sur l’écran, avait regardé longtem ps sans com prendre. A la fin de la séance il avait sim plem ent déclaré ; “ De m on tem ps les danseuses étaient en chair et en os, et ma foi, après le spectacle...” sa phrase s’était étein te dans un sourire salace. Il avait pris en horreur l’éclairage électrique, tro p violent, que l’on ne p eu t pas regler et qui 1 obligeait a des deplacem ents incessants po u r manoeuvrer les interru p teu rs. ‘ O u sont les serviteurs p o rta n t les grands flam beaux qui vous guidaient dans les couloirs ? Où sont ces chandelles qui faisaient danser et vivre les m urs des cham bres ? ”

Il ne se reconnaissait plus dans Londres, trop grande ville, trop dangereuse, tro p anonym e, tro p différente de la cité de cinquante mille h abitants dans laquelle ü avait vécu. Au cours d ’une prom enade en autom obile il déclarait Dans m on carrosse on pouvait se tenir debout, et la m arche était plus réguliè­ re ; on n’était pas secoué à chaque changem ent de direction ou d ’allure.” Il aurait voulu saluer to u s les autres autom obilistes et s’arrêter où b o n lui sem blait pour leur parler. “ Mon cher ami, disait-il à son cicérone, quel plaisir avez-vous à m anœ uvrer c e tte roue et à tritu rer ces pédales ? V otre esprit ne p eu t vagabon­ der librem ent au cours de la prom enade. D ’ailleurs to u t ce que vous faîtes pour votre plaisir serait une corvée pour moi. Dire que j ’ai parcouru c e tte avenue sur un alezan, adm iré, choyé. Q u’il faisait bon en ce tem ps-là ! Cela sentait les

m arroniers en fleurs, et même l’odeur du c ro ttin frais est plus agréable que celle du pétrole de vos m achines.”

Dans ce vaste h ô pital le Duc de Clarence fû t soumis à des tests et exam ens variés. Le grand P atron pensait que l’alcool qui l’avait im bibé ex térieu rem en t et intérieu rem en t était la raison de sa conservation à l’é ta t vivable. Mais notre hom m e n ’était pas u n patien t com m ode. A peuré par les objets laqués chrom és il n ’avait aucune confiance dans leur valeur, ni dans celle des docteurs et professeurs qui les m aniaient. “ F oin de ces m édicâtres qui sont incapables de sentir la maladie par leurs propres sens. Mon Physicien était plus intelligent et plus sensible q u ’eux, et avec sa lan cette uniq u em en t il m ’a guéri souventes fois” . Il p o rta la main sur une infirm ière très peu vêtue et se fit rabrouer vertem ent.

Il n ’avait pas peur de la m o rt et se m oquait de to u te s les précautions, assu­ rances, visites et contrevisites, garanties que les gens du XX® siècle prenaient co n tre les calam ités naturelles ou non. Il dem andait sa fem m e Isabelle et s’irritait q u ’elle aussi n ’eû t pas survécu.

Il dem anda audience à la Reine qui le reçut très sim plem ent. “ Une reine, ça, dit-il ensuite au Lord qui l’accom pagnait. Je ne suis plus éto n n é que ses m inistres com m andent à sa place. Le nom m êm e de dém ocratie sent la déca­ dence et la jacquerie. N ’avez-vous plus de fine lam e po u r b o u te r cul par dessus tê te to u s ces m anants ? ” Q uand il vit une m itrailleuse po u r la prem ière fois il fu t atterré. “ Voilà où mène votre civilisation de m alheur. Plus de com bat, plus de duel hom m e contre hom m e, loyalem ent. T o u t ce que vous faites, vous le faites contre vous... On n ’osa pas lui parler de la bom be atom ique.

Il voulut visiter une usine. Il fu t éto n n é par ces m achines merveilleuses qui travaillaient toutes seules, usinaient soigneusem ent, polissaient p arfaitem en t les objets. Il alla ju sq u ’à m anier une presse. Il s’am usa à arrêter to u te u n e chaîne en ap p u y an t sur un b o u to n rouge, ü se fit tran sp o rter par un palan. “ Les hom m es qui travaillent là so n t les esclaves des m achines. Q u ’avez-vous fait de l’artisan qui ajustait le n tem en t une belle serrure, qui m ortaisait une aum aire solide, qui serrait une roue sur un char, q u i façonnait l’étain d ’un p o t à bière harm onieux ? Lui au m oins aim ait son m étier, il m aîtrisait la m atière et le feu, il était responsable de son oeuvre, U voyait son travail s’épanouir intelligem m ent sous ses doigts. Vous parlez dans vos gazettes d ’am our du m étier, de responsa­ bilité, de connaissance et de fo rm atio n co n tin u e et to u te votre vie est en sens contraire de ces belles théories.”

Il se rem it à boire énorm ém ent et les colères q u ’ü prenait q u an d il était en é ta t d ’ébriété étaient désastreuses.

Un soir q u ’il avait tro p bu il s’égara sur les quais de la Tam ise et to m b a dans le fleuve. Com m e il s’agissait d’eau c e tte fois, q u an d les m ariniers le repêchè­ ren t, le lendem ain m atin, le Duc de Clarence était définitivem ent m ort.

BIBLIOGRAPHIE

Des C ontradictions d ’une idéologie de l’Espagne o rth o d o x e au XV IK siècle (Penseurs hétérodoxes du m onde hispanique). Sylvie Kourim-Nollet. Publications de l’Université de Toulouse — Le Mirail, 1974.

C ette rem arquable étu d e de l’une de mes plus brillantes anciennes élèves de l’ENSET (prom otion 64-67} est organisée au to u r de quatre caractéristiques essentielles des Espa­ gnols, d’après le frère bénédictin Benito de Penalosa y M ondragon : le catholicism e, la culture, le courage et la noblesse. N ous ne saurions en donner q u ’un petit aperçu.

Le processus de décadence de l’Espagne, déjà perceptible sous les règnes de Charles Q u int et de Philippe II, ne s’est vraim ent fait sentir q u ’assez tard au XVII® siècle. La Catalogne et le Portugal se révoltent en 1640. L’Espagne perd les Pays-Bas en 1648, le Roussillon et l’A rtois en 1659 et le Portugal en 1668.

A près avoir retracé à grands traits son histoire ju sq u ’aux Rois Catholiques, en insistant sur les causes de son envahissem ent par les M usulmans selon M ariana (abondance, plaisirs, vices, amollissement, etc.), sur la R econquête et les vertus d o n t le sym bole est le Cid, notam m en t la bravoure et la loyauté, car il éta it loyal envers son père, envers Chimène, ses proches, ses soldats et même son cheval Babieca, et sur Palayo, héros légendaire, notre collègue nous m ontre que la littératu re espagnole du XVII® siècle, to u t en exaltant les héros castillans, trah it la nostalgie d ’un passé brillant et exprim e l’espoir d’un grand avenir. Elle reflète aussi une réalité p lu tô t som bre. Le rom an picaresque, en particulier, révèle les défauts, les vices et les faiblesses de la société espagnole. Le picaro apparaît comm e un antihéros. Les différences qui existent entre la vie de Lazarillo de Torm es et celle du G uzm àn de Alfarache, de Mateo Alemàn, so n t n e ttem en t m arquées. Un nouveau type de personnage fait son apparition dans le Lazarillo : celui de l’hidalgo ruiné et ridicule. On le retrouve dans le D on Q uich o tte, les Suenos de Q uevedo, El Buscôn, El Alcade de Zalamea, etc. La critique de la noblesse devient virulente dans le Buscôn de Quevedo qui fustige im pitoyablem ent son im m oralité, sa co rru p tio n , son dévergondage. Un personnage de Tirso de Molina s’écrie dans El burlador de Sevilla : “ L’im pudence est devenue en Espagne l’apanage de la noblesse’’.

La dignité du paysan, par contre, est exaltée. Cette ascension morale des cultivateurs est nouvelle, et Mme Kourim nous l’explique fort clairem ent. L’honneur paysan est fondé à la fois sur la pureté de sang et sur le co n cep t chrétien de l’égalité de to u s les hom m es devant Dieu.

Au XVII® siècle, l’Espagne p araît fatiguée et désenchantée. Elle aspire à la paix. Les rois o n t perdu une bonne partie de leur prestige et de leur autorité. L’argent et la spécula­ tion prennent de plus en plus d ’im portance. Les considérations sur le vraisem blable dans le rom an picaresque, sur le réalisme chrétien du G uzm àn de Alfarache, sur l’argent né du négoce, sur le dogm atism e religieux et le conform ism e de la littératu re espagnole de cette époque-là so n t extrêm em ent originales et pertinentes.

On apprécie particulièrem ent la finesse avec laquelle est analysée l’âm e espagnole d’alors : vanité, fierté, auto-satisfaction, refus de s’adapter, aveuglem ent. C ette substan­ tielle étude constitue une excellente initiation à la psychologie du peuple espagnol et à sa littératu re du Siècle d ’Or qui brilla d’un éclat exceptionnel.

E lectronique : l ^F2, 1^F3, 1^F5, T F5. J . N iard (A l 47-49) professeur au Lycée technique de Champagne-sur-Seine, R. Merat (A l 57-60) professeur à l’Ecole N ationale de chimie, physique, biologie de Paris. N athan éd.

Les program m es des classes de 1^ F2 (électronique) et 1^ F 3 (électrotechnique) qui préparent au baccalauréat de technicien o n t servi de tram e pour la rédaction de ce liv re .

Toutefois, les n otions d’électronique contenues dans cet ouvrage conviendront fort bien aux autres étu d ian ts des Lycées Techniques (en particulier ceux des sections F5) et à tous ceux qui, après quelques années d ’activités professionnelles, éprouvent le besoin de rafraîchir ou de com pléter leurs connaissances. Ainsi, les auditeurs du Conservatoire National des A rts et Métiers, ceux de la Form ation C ontinue ou de to u te autre form e de p rom otion sociale, au ro n t entre les m ains un outil de travail à la fois simple et précis.

Ce livre, m oderne par son co n ten u e t de présentation agréable, se révèle com m e un outil de travail clair et précis.

E lectronique ; Term inale F2. J. Niard, ancien élève de l’ENSET, professeur au Lycée Technique de Champagne-sur-Seine, R. Merat, ancien élève de l’ENSET, professeur à l’école N ationale de Chimie, Physique, Biologie de Paris, Y. R enoux, ancien élève de l’ENSET, professeur au Lycée Technique Jacq u ard , Paris. N athan ed. (280 p. 44 F.)

Ce livre, qui traite le program m e d ’électronique de la classe de T F 2 , est une refo n te com plète de la précédente édition, tan t du point de vue de sa présentation que de l’esprit de sa rédaction. En effet, dès le d ébut sont mis en évidence les caractères com m uns aux différents quadripoles actifs que sont les am plificateurs à transistors. L’étude préalable des propriétés générales facilite celle des cas particuliers des chapitres q ui suivent. Pour faciliter la tâche du lecteur dans l’étude des d ifférents m ontages en basse frequence, un seul type de schéma équilalent au transistor est utilisé : celui qui correspond aux param ètres “ h ” du m ontage en ém etteur com m un.

Est également abordé l’étude som m aire de dispositifs qui ne sont pas encore explicite­ m ent au programme de baccalauréat : l’am plification par T .E.C ., l’am plificateur différen­ tiel et l’am plificateur opérationnel.

Les nom breux exercices et problèm es de chaque chapitre et les problèm es de révision qui, pour la plupart, o n t été donnés à des exam ens, p e rm e ttro n t un co n trô le perm anent des connaissances et assureront peu à peu la m aîtrise parfaite des techniques de calcul des circuits de l’électronique.

Electricité. Term inale F. Tome 4. Régime sinusoïdal : utilisation du calcul com plexe. P. F ondanèche et B. R oulet. N athan éd.

Cet ouvrage qui com plète les tom es précédem m ent parus étudie les réseaux linéaires à l’aide du calcul com plexe. Il se com pose de deux parties. D ans les prem ières leçons sont rappelées les définitions et les propriétés des nom bres com plexes aussitôt appliquées à l’étude des grandeurs électriques et aux lois générales des réseaux linéaires. La distinction fondam entale entre sources indépendantes et sources com m andées est in tro d u ite à ce propos. Le théorèm e de Kennelly est proposé à titre d ’exercice.

Une leçon est consacrée à l’étu d e énergétique des dipôles et quadripoles : les im por­ tan tes n otions de coefficient de qualité et d ’ad ap tatio n d ’im p é ^ n c e s y sont mises en évidence. C ette première partie se term ine par une leçon consacrée aux m esures en régime sinusoïdal, objet de nom breux TP.

Dans la deuxièm e partie o nt été résum és un certain nom bre de questions q ui apparais­ sent dans les program m es de façon éparse, soit en étude théorique, soit en étude expéri­ m entale. P ourtant ces questions sont liées entre elles par la n o tion de fonction de transfert. Les auteurs o n t ten té, là aussi, une étude unitaire et évité les calculs algébriques trop longs, que les élèves ne savent pas m ener ju sq u ’au bou t. L’étude des fonctions de transfert, menée géom étriquem ent à partir de leur diagramm e dans le plan com plexe, justifie les

abaques fournis, et perm et de calculer le m odule et l’argum ent d ’une fonction de transfert en s’affranchissant des form ules théoriques. De plus cette m éthode est généralisa- ble, et conduira ultérieurem ent à la m éthode des pôles et au calcul de Laplace. Dans cette o p tiq u e, o n t été étudiés les circuits RLC parallèles couplés par capacité. C ette approche du problèm e est beaucoup mieux acceptée par les élèves que l’étude directe du couplage par induction m utuelle.

Cours de sciences appliquées. Tom e 1. P. Thom as (B 25-27) et C. Perraudin (A ” l 62-66). E dition de la Capitelle.

Nos cam arades viennent de faire p araître le prem ier tom e de leur cours de sciences appliquées à l’usage des candidats aux Brevets d ’études professionnelles des professions industrielles.

Il s’agit de la mécanique. Les auteurs o n t réussi à être simples to u t en restan t rigoureux; les notions de force, de m ouvem ent, de travail, puissance et masse sont in tro d u ite sur des exem ples simples, parlants et précis.

Les deux conditions d ’équilibre d ’un solide {résultante et m ouvem ent) sont données sous une form e générale (peut-être aurait-on pu aller ju sq u ’à suggérer l’énoncé du théorè­ me ? ).

C ertains détails un peu dépassés (unités hors systèm e, force centrifuge) sont vigoureu- seum ent rejetés.

S u rto u t, l’accent est mis à chaque occasion sur les applications de to u tes les lois ou principes dégagés et ces applications con stitu en t une bonne partie de l’ouvrage.

En résumé, voilà un livre intéressant pour des candidats d o n t l’intelligence concrète nécessite une approche particulière de la m écanique.

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