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LA VIE ET LA PENSÉE CHAPITRE PREMIER. L’IDÉE GÉNÉRALE

DE LA VIE

Saint Thomas n’est pas un naturaliste ; mais sa curiosité universelle et le sens profond de la solidarité de toutes les parties de la science lui ont suggéré des recherches d’où sont sorties, en ce qui concerne l’étude de la vie, des notions de tout premier ordre. On verra que sur plus d’un point il a devancé les plus récentes conceptions, et s’est trouvé en garde contre des illusions qui, presque fatales à son époque, ont entraîné de nos jours des philosophes avertis cependant parles progrès de la science expérimentale.

Sa méthode générale n’est pas l’introspection.

Son point de départ est tout physique ; il correspond à la doctrine : Omnis cognitio a sensu. Le vivant est un corps naturel d’une certaine espèce : on cherche d’abord ce qu’est le corps naturel, et, de là, on vient aux conditions qu’il revêt dans le vivant. Si après cela un vivant se fait voir doué d’une fonction qui dépasse les pouvoirs du corps naturel, on étudiera cette fonction à part, sans oublier son point d’attache. Le traité de l’âme intellectuelle représentera ainsi comme une fuite tangentielle ; mais ce sera en fonction du cercle que, par la double méthode de similitude et de différence, on en établira la notion.

Il n’est pas sans intérêt de remarquer que l’étude des [80] substances séparées et celle de Dieu ne sont que le prolongement de cette recherche, dont l’élégante unité frappera tout penseur.

Il s’agit, au fond de tout cela, de la matière et de la forme, de la puissance et de l'acte, dont l’ascension ontologique s’établit entre deux extrêmes : l’indéterminé par absence d’acte ; l’indéterminé par absence de limitation potentielle. De telle sorte que la science, qui est fondée sur l’acte, s’établit elle-même entre deux limites : l’inconnaissable par néant et l’inconnaissable par plénitude.

Ce procédé objectif est, au fond, celui de toute la philosophie antique. Est-il mauvais ? Oui, au point de vue de l’idéalisme et des doctrines qui en procèdent ; non, au point de vue du réalisme relatif auquel s’est attaché saint Thomas. C’est donc la théorie de la connaissance, et, par là, toute la philosophie, qui seraient ici en cause.

Avouons toutefois que l’introspection devait avoir, en toute hypothèse, sa très grande part.

Quand on a l’étrange fortune de porter en soi-même l’objet de son étude, il serait curieux de s’obstiner à ne regarder jamais que du dehors.

Saint Thomas ne mérite-t-il point ce reproche, je ne saurais le dire. Il a subi la pression du temps. Il observe au dedans, mais pour ainsi dire le moins possible. L’homme est pour lui un objet, qu’il

construit en fonction des autres objets. À de rares intervalles seulement, il s’en réfère proprement au sujet et aux données relatives à lui que nous fournissent les phénomènes de conscience.

Quoi qu’il en soit, voici, dans sa doctrine, à quelles amorces le problème de la vie se rattache.

Toute existence, dans tous les ordres, se manifeste par l’action ; le bien est « diffusif de soi » ; l’être est dynamogénique. Mais l’être, se trouvant réalisé dans les natures en des formes diverses, implique aussi diverses formes d’action.

Or, relativement à notre problème, deux cas fondamentaux doivent être envisagés. Il est des actions dont le sujet est autre que ragent ; il en est qui sont reçues dans l’agent [81] même ; non pas comme tel, évidemment ; car à parler avec précision, rien ne peut se mouvoir, l’agir et le pâtir impliquant l’un affirmation, l’autre négation d’acte. Mais on veut dire que certains êtres sont doués d’une multiplicité qui leur permet d’être à la fois agents et patients sous divers rapports, et l’on dit alors qu’ils se meuvent eux-mêmes ; on dit qu’il sont vivants.

Il est nécessaire, d’ailleurs, d’écarter ici une équivoque.

Tous les êtres semblent doués, à certains égards, de cette autonomie de mouvement qu’on dit être caractéristique de la vie. Tout corps est lourd ou léger ; or le corps lourd tombe, le corps léger monte sans intervention extérieure. Mais il

n’y a là qu’une difficulté apparente. Les corps lourds se meuvent d’eux-mêmes, mais ils ne sont pas mus par eux-mêmes : moventur seipsis, sed non a seipsis132. L’engendrant, qui leur a donné leur nature, est cause propre du mouvement que manifeste cette nature ; car à vrai dire, ce mouvement n’est pour eux qu’un complément de génération, le corps qui se meut ainsi s’efforçant vers sa disposition naturelle133. Dès que celle-ci est obtenue, le mouvement cesse, et puisqu’il n’y a pas lieu, pour le sujet, de faire face à des circonstances intérieures, ni de suivre un plan de développement défini, la nature ne l’a doué d’aucun pouvoir d’action sur lui-même ; il ne se meut pas.

Le vivant, au contraire, tout en se trouvant dans le même cas que le grave en ce qu’il reçoit d’un autre sa nature et conséquemment les tendances fondamentales qu’elle implique, le vivant, dis-je, a ceci de particulier que les tendances reçues sont relatives à un plan de développement qu’il devra réaliser par ses moyens propres. Il devra, de lui- même, orienter ces tendances vers des applications particulières, de la même façon qu’un principe s’applique à des conséquences par l’intercalation de mineures successives. La plante procède ainsi en cc qu’elle assimile, et, par ce [82] moyen, évolue et réalise,

132 Q. XXIV, De Verit., art. 1.

133 Ia pars, q. XVIII, art. 1, ad 2m ; Cf. supra, liv. IV, ch. I, B. a.

par un travail dont elle est l'ouvrier, le plan qu’exprime sa nature. L’animal fait cela même et quelque chose de plus ; car il connaît, et par là fournit au travail qui s’opère en lui et par lui des ressources incomparablement supérieures. Enfin, l’animal raisonnable que nous sommes ajoute à ce qu’il participe de la bête et de la plante la faculté de juger ses fins, au lieu de seulement les atteindre sous l’impulsion de sa nature et des circonstances.

Par là il domine ses objets, et, au lieu d’être simplement l’agent de ses destinées, comme la plante, ou d’en être l’arbitre inconscient, comme l’animal, il en a le libre arbitre, c’est-à-dire qu’il n’obéit fatalement qu’à sa nature foncière, et que, dans le domaine laissé aux ébats de cette nature, il peut choisir sa destinée au lieu de la subir.

Il est certain que cette idée générale de la vie n’a rien à craindre de l’expérience savante ; elle pourra seulement s’y compléter et s’y préciser.

Pour nous comme pour saint Thomas, l’être vivant est bien celui « qui se meut lui-même », c’est-à-dire qui a la propriété de parcourir un cycle de changements définis, par des moyens que détermine sa nature propre. Ce qui est dit des graves, bien que faux dans la forme de précision qu’on lui donne, est vrai relativement au problème présent, et l’opposition établie, au point de vue action, entre vivants et non vivants reste inattaquable.

Il n’y a plus à dire, après cela, comment, dans le système thomiste, devront, en général, s’expliquer la formation, la conservation et l’évolution générale du vivant. Faire de celui-ci, avec les anciens ou les nouveaux « naturalistes » le résultat d’un concours accidentel de forces ; un point de concentration fortuit et momentané d’activités générales sans lien, c’est ce qui n’est pas possible. La théorie des formes et celle de la finalité, qui lui est identique, s’y opposent. La nature est intelligible et réalise de l’intelligible ; tout se fait, ici-bas, selon des plans ; tout obéit, pour l’agir comme pour l’être, à des idées de réalisation, à des « idées directrices » immanentes.

[83]

Dans le vivant, l’idée-forme s’appelle âme, et l’âme explique tout, en ce que c’est elle qui marque la direction que prendra l’évolution vitale, la façon dont sera utilisée la collaboration du milieu, les manifestations internes et externes qui devront s’ensuivre.,

Est-ce à dire qu’un certain vitalisme, fils d’un spiritualisme excessif, et d’après lequel l’âme envisagée seule serait à proprement parler le moteur du corps, représente la vérité thomiste ? Aucunement, et c’est ici que des précisions sont nécessaires.

Pour le vitalisme, il y a, dans le vivant, une force vitale particulière, qui collabore avec les activités physico-chimiques, les enveloppe, les

contraint, au besoin les contredit et leur résiste.

D’où la définition de Bichat : « La vie est l’ensemble des fonctions qui résistent à la mort », ce que Claude Bernard traduit : « La vie est l’ensemble des propriétés vitales qui résistent aux propriétés physiques. » Or l’expérience tend de plus en plus à établir que pas un des phénomènes de la vie organique, regardé de près et dans son essence particulière, n’est irréductible aux activités cosmiques. L’autonomie du mouvement extérieur n’est qu’une apparence grossière, qui se résout, à l’analyse, en phénomènes de désassimilation et d’actions mécaniques combinées. L’idée que l’âme soulève le bras et agite les jambes par une action propre est une idée de sauvage, pareille à celle qui faisait croire mues par un animal intérieur les premières locomotives entrevues aux pays barbares.

Quant à la nutrition, base de tout, il semble bien qu’elle ne soit, à titre exécutif, que le résultat de multiples combinaisons dont on aura prochainement la formule.

On dit : La cellule se nourrit et agit pour elle-même : donc il y a là une force spéciale.

Conclusion excessive. « Pour elle-même » indique ici une finalité immanente, donc un principe immanent de cette finalité ; mais non pas une force exécutive spéciale. L’exécution s’explique ou pourra s’expliquer par les échanges d’actions physiques [84] et chimiques du milieu intérieur.

Le succès de la méthode expérimentale appliquée aux vivants prouve, étant donné les moyens de cette méthode, que la vie a pour instruments exclusifs de son action les forces physico-chimiques.

Or, saint Thomas en est d’accord. À ses yeux, il y a dans tout individu vivant un principe substantiel qui en fait l’unité, la nature propre, et, par là, les propriétés et la loi évolutive. L’être ainsi constitué tendra par sa nature même à réaliser le cycle d’opérations que nous avons reconnu être la caractéristique de la vie ; mais ce par quoi il le réalisera, ce sont les qualités élémentaires dont le complexus spécial suit à la nature de ce mixte.

Qu’on se souvienne de la théorie générale du mixte134.

Un mixte est une synthèse de substances évanouies comme telles dans l’unité nouvelle constituée, mais qui subsistent virtuellement, c’est-à-dire par la survivance, au sein de l’être nouveau, des propriétés de ses éléments, simplement

« tempérées » par leur alliance, et orientées par la forme propre du mixte vers de nouvelles manifestations.

Cette théorie s’applique ici pleinement, et dans ses deux termes. L’âme n’est pas plus un moteur organisant par une action propre des éléments doués d’autonomie ontologique et fonctionnelle, que la forme du mixte n’est le

134 Cf. supra, l. IV, ch. I, A.

moteur de soi-disant substances conservant en son sein une existence et une activité autonomes.

Il y a unité réelle du vivant comme du mixte, et il y a multiplicité virtuelle du vivant comme du mixte. Tout, dans le vivant, est vital, même ce qui parait ne résulter que d’une action réciproque d’éléments laissés à eux-mêmes, et tout, dans le vivant, est le résultat de vertus élémentaires, même ce qu’on voudrait appeler exclusivement vital. L’être vivant, comme le composé chimique, est lui-même dans toutes ses parties ; l’esprit ne le résout pas en d'autres, mais en lui-même doué de dispositions diverses. Tout ce qu’il s’assimile lui est réellement assimilé, [85] et non pas seulement soumis. L'aliment subit un renouvellement intime qui atteint aux profondeurs de sa substance, jusqu’à la division de la matière et de la forme [usque ad materiam primam), c’est-à-dire qu’il perd toute détermination ontologique et fonctionnelle qui lui soit réellement propre, pour se laisser envelopper dans un être et un fonctionnement supérieurs. Mais ce fonctionnement utilisera les déterminations qualitatives laissées dans le mixte vivant par l’élaboration progressive de la matière, sous l’empire des précédentes formes.

Cette idée, si cohérente à l’ensemble du système, est en soi extrêmement profonde, et, j’ose le dire, extrêmement actuelle.

Les plus matérialistes d’une part, les cartésiens ou platoniciens attardés de l’autre y

sont amenés malgré eux, tant l’évidence des faits contraint ceux que leur système de philosophie générale rendrait ici le plus hostiles.

Tout le monde en convient aujourd’hui plus ou moins explicitement, un composé chimique est une unité dont les radicaux sont tout autre chose, une fois englobés dans cette unité, qu’ils ne seraient à l’état de substances libres. Bien plus évidemment encore, un organisme est une unité, une substance déterminée en soi, non une colonie de cellules ou d’atomes.

Hors de là, nul ne saurait tenter une explication quelque peu plausible de ce fait que le vivant peut s’assimiler son milieu pour premièrement se développer ; deuxièmement réparer ses pertes, en se régénérant d’après les données d’un plan vital toujours identique ; troisièmement se reproduire avec ses caractères spécifiques et selon les lois de l’hérédité135.

Or, de cette vérité saint Thomas a le sentiment profond. Il défend l’unité organique avec une vigueur inlassable contre les partisans de la pluralité des formes136. Il ne conçoit pas [86] qu’il puisse y avoir, en un même être, plusieurs idées de nature travaillant chacune pour son compte, sans unité immanente, sans harmonie. Ce serait là une anarchie, ce ne serait pas un être. L’être est

135 Cf. Paul VIGNON, Revue de philosophie, 1er juillet 1904 ; LE DANTEC, Hérédité, p. 8, 17, 18.

136 Cf. Opusc. de Pluralitate formarum ; in II, De Anima, lect. I, med.

avant tout idée, étant surtout forme, acte ; la matière n’étant qu’une limite et comme un non-être mêlé à l’être. Il s’ensuit que toute substance où se fait voir l’unité d’idée, réalise l’unité d’être, et c’est donc que les éléments employés à la former perdent en lui leur autonomie ontologique. Ils deviennent vivant dans le vivant, chien dans le chien, homme dans l’homme. Mais, par ailleurs, saint Thomas necesse d’affirmer que si les manifestations vitales sont orientées par la forme vivante vers un but préfixé par elle, en tant qu’idée immanente, elles sont réalisées par la collaboration des propriétés élémentaires que le milieu intérieur du vivant nous révèle, avec, pour condition, le concours actif et passif du milieu extérieur.

Pour lui, dans l’organisme, tout se passe chimiquement comme s’il n’y avait point d’âme, et tout se passe vitale- ment comme s’il n’y avait point de chimie. La forme du lit, dit-il, empruntant un exemple d’Aristote, n’est pas attribuable à la scie, mais à l’art ; et cependant, c’est la scie qui exécute. De même, l’assimilation, qui est le tout de l’animal, est à titre exécutif le résultat des qualités élémentaires, en particulier de la chaleur, mais elle n’en est pas moins attribuable à l’âme137. Celle-ci est l’art immanent qui oriente les opérations vitales ; ce n’est pas le mécanicien de Platon, ni l’esprit pur de Descartes, uni au

137 In II, De Anima, lect. VIII, in fine : q. XIV, De Verit., art. 5.

corps on ne sait comment, pour opérer en commun avec lui un travail impossible à répartir.

Cette notion va d’ailleurs s’éclaircir par son application aux diverses phases de la vie animale, et tout d’abord à la génération. [87]

A. – La génération animale.

Nutrition et croissance.

Ceux qui pensent que l’âme organise par elle-même sa matière ; qu’elle assimile, qu’elle répare et qu’elle meut, sont portés logiquement à faire remonter ce travail jusqu’au moment de la première assimilation, de la première motion, qui est la génération elle-même. De là l’idée que le semen organisateur, dès sa jonction avec une matière, est doué d’une âme, et que c’est cette âme qui fabrique le corps. Or rien n’est plus éloigné de la pensée thomiste.

Saint Thomas ne pense pas que, dans le semen organisateur, il y ait aucune âme, mais seulement la vertu d’une âme, c’est-à-dire un complexus de propriétés dont l’âme de l’engendrant a fourni la formule ; qui représente donc l’espèce ; qui est

« vertu de l’espèce » ; qui travaille pour son compte, et qui provoquera ainsi, de par l’âme initiale, l’éclosion d’une autre âme. Mais lame de l’engendré n’adviendra qu’avec la disposition ultime ; car dans toute génération, la forme vient au bout de l’altération progressive qui lui donne sa matière propre. « Dans la génération, la forme n’a

de causalité que par manière de fin. » C’est la

« vertu de l’espèce » qui travaille dans le semen ; mais cette vertu s’incarne en des pouvoirs élémentaires et n’a point par elle-même d’unité.

C’est pourquoi, chacun des pouvoirs en question ne travaillant qu’à son œuvre propre, et leur collection n’ayant pas de principe immanent d’unité, on dit, selon la constante doctrine des formes, que ces pouvoirs, même collectivement pris, ne font point leur œuvre, mais l’œuvre de la substance d’où ils émanent, et, dans cette substance, l’œuvre de la forme, qui est raison intelligible, donc principe de toutes les finalités que poursuit l’être.138 [88]

C’est par là que s’expliquent, selon notre auteur, les générations par fissiparité. Car, dit-il, le degré d’organisation de certains vivants est assez restreint pour que nul organe en particulier ne soit indispensable à la vie de l’être, ou incapable d’être régénéré par la vie laissée aux autres organes. L’idée vitale se trouvant manifestée au complet ou équivalemment dans chacune des parties divisibles, séparer celles-ci, ce n’est point tuer, mais multiplier. L’âme, qui n’est autre chose que l’idée immanente de la vie, pourra donc passer de l’unité à la multiplicité, parce que, dès le début, en raison des conditions de son support, elle était multiple en puissance. Il en est, toute proportion gardée, comme du continu homogène, où la

138 Q. III, De Pot., art. 12.

division multiplie numériquement la forme, l’idée de nature que représente celle-ci se trouvant réalisée désormais en plusieurs. En toutes choses, la division, si elle ne tue pas, multiplie139.

Quoi qu’il en soit d’ailleurs de ce cas, il reste que dans le système thomiste, la fabrication du corps n’est nullement, à titre exécutif, l’œuvre de l’âme. Celle-ci, acte du corps organisé, ne peut subsister qu’en lui, et elle est, en lui, le terme de la génération, non son principe. Quant à l’âme de l’engendrant, elle répond du travail comme le chef répond de la bataille dont il a fourni le plan ; les soldats, c’est-à-dire, ici, les qualités des éléments mis en jeu par l’action génératrice, gardant l’honneur des réalisations et, par suite, la responsabilité du détail.

Que s’il en est ainsi de la génération proprement dite, il doit en être ainsi de la nutrition et de la croissance, qui sont aussi une génération d’un certain genre ; car si le tissu vivant n’y est pas engendré directement et en soi,

Que s’il en est ainsi de la génération proprement dite, il doit en être ainsi de la nutrition et de la croissance, qui sont aussi une génération d’un certain genre ; car si le tissu vivant n’y est pas engendré directement et en soi,

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