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Systèmes non linéaires

2.3 Méthode de Newton dans IR n

2.3.2 Variantes de la méthode de Newton

L’avantage majeur de la méthode de Newton par rapport à une méthode de point fixe par exemple est sa vitesse de convergence d’ordre 2. On peut d’ailleurs remarquer que lorsque la méthode ne converge pas, par exemple si l’itéré initialx(0)n’a pas été choisi “suffisamment proche” dex, alors la méthode diverge très vite. . .

L’inconvénient majeur de la méthode de Newton est son coût : on doit d’une part calculer la matrice jacobienne

Dg(x(k))à chaque itération, et d’autre part la factoriser pour résoudre le système linéaireDg(x(k))(x(k+1)x(k)) = −g(x(k)). (On rappelle que pour résoudre un système linéaire, il ne faut pas calculer l’inverse de la matrice, mais plutôt la factoriser sous la formeLU par exemple, et on calcule ensuite les solutions des systèmes avec matrice triangulaires faciles à inverser, voir Chapitre 1.) Plusieurs variantes ont été proposées pour tenter de réduire ce coût.

“Faux quasi Newton”

SoientgC1(IRn,IRn)etx¯ ∈IR tels quegx) = 0. On cherche à calculerx. Si on le fait par la méthode de¯ Newton, l’algorithme s’écrit :

x(0)

∈IRn,

Dg(x(k))(x(k+1)x(k)) =−g(x(k)), n≥0.

La méthode du “Faux quasi-Newton” (parfois appelée quasi-Newton) consiste à remplacer le calcul de la matrice jacobienne Dg(x(k)) à chaque itération par un calcul toutes les “quelques” itérations. On se donne une suite (ni)i∈IN, avecn0= 0etni+1> nii∈IN, et on calcule la suite(x(k))n∈INde la manière suivante :

x(0)∈IRn

Dg(x(ni))(x(k+1)

x(k)) =−g(x(k))sinik < ni+1. (2.26)

Avec cette méthode, on a moins de calculs et de factorisations de la matrice jacobienneDg(x)à effectuer, mais on perd malheureusement la convergence quadratique : cette méthode n’est donc pas très utilisée en pratique.

Newton incomplet

On suppose quegs’écrit sous la forme :

g(x) =Ax+F1(x) +F2(x), avecA∈Mn(IR)avecF1, F2C1(IRn,IRn).

L’algorithme de Newton (2.20) s’écrit alors :    x(0)∈IRn A+DF1(x(k)) +DF2(x(k)) (x(k+1)x(k)) = −Ax(k)F1(x(k))−F2(x(k)).

La méthode de Newton incomplet consiste à ne pas tenir compte de la jacobienne deF2.

x(0)∈IRn

(A+DF1(x(k)))(x(k+1)x(k)) =−Ax(k)F1(x(k))−F2(x(k)). (2.27) On dit qu’on fait du “Newton surF1” et du “point fixe surF2”. Les avantages de cette procédure sont les suivants : — La méthode ne nécessite pas le calcul deDF2(x), donc on peut l’employer siF2C(IRn,IRn))n’est pas

dérivable.

— On peut choisirF1etF2de manière à ce que la structure de la matriceA+DF1(x(k))soit “meilleure” que celle de la matriceA+DF1(x(k))+DF2(x(k)); si par exempleAest la matrice issue de la discrétisation du Laplacien, c’est une matrice creuse. On peut vouloir conserver cette structure et choisirF1etF2de manière à ce que la matriceA+DF1(x(k))ait la même structure queA.

— Dans certains problèmes, on connaît a priori les couplages plus ou moins forts dans les non-linéarités : un couplage est dit fort si la variation d’une variable entraîne une variation forte du terme qui en dépend. Donnons un exemple : Soitf deIR2 dansIR2 définie par f(x, y) = (x+ sin(10−5y),exp(x) +y), et considérons le système non linéairef(x, y) = (a, b)où(a, b) ∈ IR2 est donné. Il est naturel de penser que pour ce système, le terme de couplage de la première équation en la variableysera faible, alors que le couplage de deuxième équation en la variablexsera fort.

On a alors intérêt à mettre en oeuvre la méthode de Newton sur la partie “couplage fort” et une méthode de point fixe sur la partie “couplage faible”.

L’inconvénient majeur est la perte de la convergence quadratique. La méthode de Newton incomplet est cependant assez souvent employée en pratique en raison des avantages énumérés ci-dessus.

Remarque 2.22. SiF2 = 0, alors la méthode de Newton incomplet est exactement la méthode de Newton. Si

F1= 0, la méthode de Newton incomplet s’écrit

A(x(k+1)x(k)) =−Ax(k)F2(x(k)),

En supposantAinversible, on a alorsx(k+1)=−A−1F2(x(k)). C’est donc dans ce cas la méthode du point fixe sur la fonction−A−1F2.

Méthode de la sécante

La méthode de la sécante est une variante de la méthode de Newton dans le cas de la dimension 1 d’espace. On suppose icin= 1etgC1(IR,IR). La méthode de Newton pour calculerx∈IRtel queg(x) = 0s’écrit :

x(0) ∈IR

g(x(k))(x(k+1)

x(k)) =−g(x(k)),n≥0.

On aimerait simplifier le calcul deg(x(k)), c’est–à–dire remplacerg(x(k))par une quantité “proche” sans calculer

g. Pour cela, on remplace la dérivée par un quotient différentiel. On obtient la méthode de la sécante :    x(0), x(1) ∈IR g(x(k))−g(x(k−1)) x(k)x(k−1) (x(k+1)x(k)) =−g(x(k)) n≥1. (2.28)

Remarquons que dans la méthode de la sécante,x(k+1)dépend dex(k)et dex(k−1): on a une méthode à deux pas ; on a d’ailleurs besoin de deux itérés initiauxx(0)etx(1). L’avantage de cette méthode est qu’elle ne nécessite pas le calcul deg. L’inconvénient est qu’on perd la convergence quadratique. On peut toutefois montrer (voir exercice 108 page 177) que sigx) = 0etgx)6= 0, il existeα >0tel que six(0), x(1)∈[¯xα.x¯+α] =Iα,x(0)6=x(1), la suite(x(k))n∈IN construite par la méthode de la sécante (2.28) est bien définie, que(x(k))n∈INIα et que

x(k)

x¯ quandn → +∞. De plus, la convergence est super linéaire,i.e.six(k)

6

= ¯xpour toutn∈IN, alors

x(k+1)x¯

x(k)x¯ → 0 quandn → +∞. On peut même montrer (voir exercice 108 page 177) que la méthode de la sécante est convergente d’ordred, oùdest le nombre d’or.

Méthodes de type “Quasi Newton”

On veut généraliser la méthode de la sécante au cas n > 1. Soient donc gC1(IRn,IRn). Pour éviter de calculerDg(x(k))dans la méthode de Newton (2.20), on va remplacerDg(x(k))parB(k)

∈Mn(IR)“proche de

Dg(x(k))”. En s’inspirant de la méthode de la sécante en dimension 1, on cherche une matriceB(k) qui,x(k)et

x(k−1)étant connus (et différents), vérifie la condition :

B(k)(x(k)

x(k−1)) =g(x(k))−g(x(k−1)) (2.29) Dans le cas oùn= 1, cette condition détermine entièrementB(k);car on peut écrire :B(k)= g(x

(k))−g(x(k−1)

x(k)x(k−1) .

Sin > 1, la condition (2.29) ne permet pas de déterminer complètementB(k). Il y a plusieurs façons possibles

de choisirB(k), nous en verrons en particulier dans le cadre des méthodes d’optimisation (voir chapitre 4, dans ce cas la fonctiongest un gradient), nous donnons ici la méthode de Broyden6. Celle-ci consiste à choisirB(k)de la manière suivante : àx(k)etx(k−1)connus, on poseδ(k) =x(k)

x(k−1)ety(k) =g(x(k))−g(x(k−1)); on supposeB(k−1)

∈Mn(IR)connue (etδ(k)

6

= 0), et on chercheB(k)

∈Mn(IR)telle que

B(k)δ(k)=y(k) (2.30)

(c’est la condition (2.29), qui ne suffit pas à déterminerB(k)de manière unique) et qui vérifie également :

B(k)ξ=B(k1)ξ,ξ∈IRntel queξδ(k). (2.31) Proposition 2.23(Existence et unicité de la matrice de Broyden).

Soienty(k)

∈ IRn,δ(k)

∈ IRn,δ(k)

6

= 0, etB(k−1)

∈ Mn(IR). Il existe une unique matriceB(k)

∈ Mn(IR) vérifiant(2.30)et(2.31); la matriceB(k)s’exprime en fonction dey(k),δ(k)etB(k−1)de la manière suivante :

B(k)=B(k1)+y

(k)

B(k−1)δ(k)

δ(k)·δ(k) (δ(k))t. (2.32)

DÉMONSTRATION– L’espace des vecteurs orthogonaux àδ(k)est de dimensionn−1. Soit(γ1, . . . , γn−1)une base de cet espace, alors(γ1, . . . , γn−1, δ(k))est une base deIRnet siB(k)vérifie (2.30) et (2.31), les valeurs prises par l’application linéaire associée àB(k)sur chaque vecteur de base sont connues, ce qui détermine l’application linéaire et donc la matriceB(k)de manière unique. SoitB(k)définie par (2.32), on a :

B(k)δ(k)=B(k1)δ(k)+y

(k)B(k−1)δ(k)

δ(k)·δ(k) (δ(k))tδ(k)=y(k),

et doncB(k)vérifie (2.30). Soitξ∈IRntel queξδ(k), alorsξ·δ(k)= (δ(k))tξ= 0et donc

B(k)ξ=B(k1)ξ+(y

(k)B(k−1)δ(k))

δ(k)·δ(k) (δ(k))tξ=B(k1)ξ,ξδ(k).

L’algorithme de Broyden s’écrit donc :            Initialisation :x(0), x(1)∈IRn, x(0),6=x(1), B(0)∈Mn(IR) Itération k :x(k), x(k−1)etB(k−1)connus, on pose

δ(k)=x(k)

x(k−1)ety(k)=g(x(k))−g(x(k−1)); Calcul deB(k)=B(k−1)+y(k)δ(Bk)(·kδ(k1))δ(k)(δ(k))t,

résolution deB(k)(x(k+1)

x(k)) =−g(x(k)).

Une fois de plus, l’avantage de cette méthode est de ne pas nécessiter le calcul deDg(x), mais l’inconvénient est la perte du caractère quadratique de la convergence .

2.3.3 Exercices (méthode de Newton)

Exercice 86(Newton et logarithme). Suggestions en page 178 Corrigé en page 179

Soitfla fonction deIR+dansIRdéfinie parf(x) = ln(x).Montrer que la méthode de Newton pour la recherche dextel quef(x) = 0converge si et seulement si le choix initialx(0)est tel quex(0)

∈]0, e[.

Exercice 87(Newton pour un système linéaire). Corrigé en page 179 Soitf l’application définie surIRn par

f(x) =AxbAest une matrice inversible etb∈ IRn. Ecrire l’algorithme de Newton pour la résolution de l’équationf(x) = 0et montrer qu’il converge pour toute condition initialex0

∈IRn.

Exercice 88 (Condition initiale et Newton). Corrigé en page 180 L’algorithme de Newton pour F(x, y) = (sin(x) +y, xy)test-il bien défini pour la condition initiale(π2,0)?

Exercice 89(Newton dansIRetIR2). Corrigé en page 180Soita∈ IRtel que|a| <1et(x0, y0)∈ IR2.On définit l’application F : IR2→IR2 x y 7→ xx0ay yy0asinx .

1. Montrer qu’il existe une fonctionf : IR → IR, que l’on déterminera, telle queF(x, y) = (0,0) si et seulement six=x0+ayetf(y) = 0.

2. Montrer que pour tout triplet(a, x0, y0), il existe un unique couple(¯x,y¯)∈IR2tel queFx,y¯) = (0,0). 3. Ecrire l’algorithme de Newton pourfet montrer que l’algorithme de Newton converge au voisinage dey¯. 4. Ecrire l’algorithme de Newton pour la fonctionF. Montrer que l’algorithme converge au voisinage de(¯x,y¯). Exercice 90(Méthode de Newton pour un système2×2). Corrigé en page 180

1. Ecrire la méthode de Newton pour la résolution du système suivant :

−5x+ 2 sinx+ 2 cosy= 0, (2.33)

2 cosx+ 2 siny−5y= 0. (2.34)

et montrer que la suite définie par cet algorithme est toujours bien définie.

2. Soit(x, y)une solution du problème (2.33)-(2.34). Montrer qu’il existeε > 0 tel que si(x0, y0)est dans la bouleBεde centre(x, y)et de rayonε, alors la suite(xn, yn)n∈INconstruite par la méthode de Newton converge vers(x, y)lorsquentends vers+∞.

3. Montrer qu’il existe au moins une solution(x, y)au problème (2.33)-(2.34). Exercice 91(Méthode de Newton pour un autre système2×2).

1. Ecrire la méthode de Newton pour la résolution du système suivant :

x2+ 2xy= 0, (2.35)

xy+ 1 = 0. (2.36)

2. Calculer les solutions de ce système.

3. Soit(x, y)une solution du problème (2.35)-(2.36). Montrer qu’il existeε > 0 tel que si(x0, y0)est dans la bouleBεde centre(x, y)et de rayonε, alors la suite(xn, yn)n∈INconstruite par la méthode de Newton converge vers(x, y)lorsquentends vers+∞.

Exercice 92(Newton et les échelles. . . ). Corrigé en page 2.3.3 page 181

Soient deux échelles de longueurs respec-tives 3 et 4 m, posées contre deux murs ver-ticaux selon la figure ci-contre. On sait que les échelles se croisent à 1m du sol, et on cherche à connaître la distancedentre les deux murs.

4m

1m

3m

β

d

A M B

α

1. Montrer que le problème revient à déterminerxetytels que

16x2= (x2+ 1)(x+y)2 (2.37)

9y2= (y2+ 1)(x+y)2. (2.38)

2. Ecrire l’algorithme de Newton pour la résolution du système (2.37)-(2.38).

3. Calculer les premiers itérésx(1)ety(1)construits par la méthode de Newton en partant dex(0)= 1ety(0)= 1. Exercice 93(Newton dansM2(IR)). Corrigé en page 182

On considère l’applicationf :M2(IR)→M2(IR)définie parf(X) =X2

1 0 0 1

.L’objectif de cet exercice est de trouver les solutions def(X) =

0 0 0 0

.

1. Réécrire l’applicationf comme une applicationFdeIR4dansIR4. 2. Trouver l’ensemble des solutions def(X) = 0.

3. Ecrire le premier itéré X1 de l’algorithme de Newton pour l’application f partant de la donnée initiale

X0=

4 0 0 4

(On pourra passer par l’applicationF). Montrer que la suite(Xk)kdéfinie par cet algorithme est définie par toutket que l’on peut écrire sous la formeXk =λkIdoù(λk)kest une suite réelle dont on étudiera la convergence.

4. L’algorithme de Newton converge-t-il au voisinage deX=

−1 0 0 −1

?

Exercice 94(Recherche d’un point fixe). Corrigé détaillé en page 183 On définit la fonctionf deIRdansIRparf(x) =e(x2)−4x2.

1. Montrer quefs’annule en 4 points deIRet qu’un seul de ces points est entre0et1. 2. On poseg(x) = (1/2)√

e(x2)(pourxdansIR).

Montrer que la méthode du point fixe appliquée àg, initialisée avec un point de l’intervalle]0,1[, est convergente et converge vers le point de]0,1[annulantf.

Quel est l’ordre de convergence de cette méthode ?

3. Donner la méthode de Newton pour rechercher les points annulantf.

Entre cette méthode et la méthode de la question précédente, quelle méthode vous semble a priori la plus efficace ?

Exercice 95(Nombre d’itérations fini pour Newton). Corrigé détaillé en page 183 1. Soitf la fonction deIR dansIR définie par :f(x) =ex

−1. Pourx(0)

∈IR, on note(x(k))n∈IN la suite des itérés construits par la méthode de Newton pour la recherche d’un point oùf s’annule.

1.1 Montrer que pour toutx(0)

∈IR, la suite(x(k))n∈INest bien définie. 1.2 Montrer que six(0)

6

= 0, alorsx(k+1)

6

=x(k)pour toutn∈IN. En déduire que la méthode de Newton converge en un nombre fini d’opérations si et seulement sif(x(0)) = 0.

1.3 Montrer que :

1.3 (a) six(0)<0alorsx(1) >0.

1.3 (b) six(0)>0alors0< x(1)< x(0).

1.4 Montrer que la suite(x(k))n∈INconverge lorsquentend vers l’infini et donner sa limite.

2. SoitF : IRn→IRune fonction continûment différentiable et strictement convexe(n≥1)et dont la différen-tielle ne s’annule pas. Soitx(0)

∈IRnle choix initial (ou itéré 0) dans la méthode de Newton.

Montrer que la méthode de Newton converge en un nombre fini d’opérations si et seulement siF(x(0)) = 0. Exercice 96(Méthode de Newton pour un système2×2). Corrigé en page 184

1. On considère l’applicationf : IR→IRdéfinie parf(x) =x2. Ecrire la méthode de Newton pour calculer la solution def(x) = 0et montrer qu’elle converge quel que soit le choix initialx0∈IR.

2. On considère maintenant l’applicationF : IR2→IR2définie par

F(x, y) = x2y y2

(a) Déterminer l’ensemble des solutions deF(x, y) = (0,0).

(b) Ecrire l’algorithme de Newton pour la résolution, et montrer que l’algorithme est bien défini pour tous les couples(x0, y0)tels quex06= 0ety0>0.

(c) Soit(x0, y0) = (1,1). On note(xk, yk), k∈INles itérés de Newton. i. Expliciteryket en déduire que la suite(yk)k∈INconverge. ii. Montrer quexk≥2k

2 pour toutk∈INet en déduire quexk+1xkpour toutk∈IN. iii. En déduire que la méthode de Newton converge vers une solution deF(x, y) = (0,0). Exercice 97(Méthode de Newton pour le calcul de l’inverse). Corrigé en page 184

1. Soita >0. On cherche à calculer 1

a par l’algorithme de Newton.

(a) Montrer que l’algorithme de Newton appliqué à une fonctiong(dont1

a est un zéro) bien choisie s’écrit :

x(0)donné,

(b) Montrer que la suite(x(k))n∈INdéfinie par (2.39) vérifie lim n→+∞x(k)=    1 asix(0) ∈]0,2 a[, −∞six(0)∈]− ∞,0[∪]2 a,+∞[

2. On cherche maintenant à calculer l’inverse d’une matrice par la méthode de Newton. Soit doncAune matrice carrée d’ordreninversible, dont on cherche à calculer l’inverse.

(a) Montrer que l’ensembleGLn(IR)des matrices carrées inversibles d’ordren(oùn≥1)est un ouvert de l’ensembleMn(IR)des matrices carrées d’ordren.

(b) SoitTl’application définie deGLn(IR)dansGLn(IR)parT(B) =B−1.Montrer queTest dérivable, et queDT(B)H=−B−1HB−1.

(c) Ecrire la méthode de Newton pour calculerA−1en cherchant le zéro de la fonctiongdeMn(IR)dans Mn(IR)définie parg(B) =B−1A. SoitB(k)la suite ainsi définie.

(d) Montrer que la suiteB(k)définie dans la question précédente vérifie : Id−AB(k+1)= (Id−AB(k))2.

En déduire que la suite(B(k))n∈INconverge versA−1si et seulement siρ(Id−AB(0))<1.

Exercice 98(Méthode de Newton pour le calcul de la racine). Suggestions en page 178, corrigé en page 186 1. Soitλ∈IR+etfλla fonction deIRdansIRdéfinie parfλ(x) =x2λ.

1.1 Soitx(0)

∈IRfixé. Donner l’algorithme de Newton pour la résolution de l’équationfλ(x) = 0. 1.2 On supposex(0)>0.

(i) Montrer que la suite(x(k))k≥1est minorée par√

λ.

(ii) Montrer que la suite(x(k))k≥0converge et donner sa limite.

Soitn∈INet soitA∈Mn(IR)une matrice diagonalisable dansIR; on noteλi, i= 1, . . . , nles valeurs propres deA. On suppose queλi >0pour touti= 1, . . . , n.

2. Montrer qu’il existe au moins une matriceB ∈ Mn(IR)telle queB2 = A. Calculer une telle matriceB

dans le cas oùn= 2etA=

1 1 0 2

.

3. On suppose de plus queAest symétrique définie positive. Montrer qu’il existe une unique matrice symé-trique définie positiveBtelle queB2=A. Montrer par un contre exemple que l’unicité n’est pas vérifiée si on ne demande pas queBsoit symétrique définie positive.

SoitFl’application deMn(IR)dansMn(IR)définie parF(X) =X2A.

4. Montrer queF est différentiable en toutX ∈Mn(IR), et déterminerDF(X)H pour toutH ∈Mn(IR). Dans la suite de l’exercice, on considère la méthode de Newton pour déterminerB.

5. On suppose maintenantn ≥ 1. On note(X(k))k∈IN la suite (si elle existe) donnée par l’algorithme de Newton à partir d’un choix initialX(0)=I, oùIest la matrice identité deMn(IR).

5.1 Donner le procédé de construction deX(k+1)en fonction deX(k), pourk≥0.

5.2 On noteλ1 ≤ · · · ≤ λn les valeurs propres deA(dont certaines peuvent être égales) etP la matrice orthogonale telle queA=Pdiag(λ1,· · ·, λn)P−1.

(i) Montrer que pour toutk∈IN,X(k)est bien définie et est donné par

X(k)=Pdiag(µ1(k),· · ·, µ(nk))P1,

µ(ik)est lekieme` terme de la suite de Newton pour la résolution defλi(x) = (xλi)2 = 0 avec comme choix initialµ(0)i = 1.

(ii) En déduire que la suiteX(k)converge versBquandk→+∞. Exercice 99(Valeurs propres et méthode de Newton).

Suggestions en page 178, corrigé détaillé en page 190

SoitA∈Mn(IR)une matrice symétrique. Soientλune valeur propre simple deAetx∈IRnun vecteur propre associé t.q.x·x= 1. Pour calculer(λ, x)on applique la méthode de Newton au système non linéaire (deIRn+1 dansIRn+1) suivant :

Axλx= 0,

x·x= 1.

Montrer que la méthode est localement convergente.

Exercice 100(Modification de la méthode de Newton). Suggestions en page 178. Corrigé en page 190

Soient fC1(IRn,IRn)etx ∈ IRn t.q. f(x) = 0. On considère, pour λ > 0 donné, la méthode itérative suivante :

— Initialisation :x(0) ∈IRn. — Iterations : pourk≥0,

x(k+1)=x(k)−[Df(x(k))tDf(x(k)) +λId]1Df(x(k))tf(x(k)).

[Noter que, pourλ= 0, on retrouve la méthode de Newton.] 1. Montrer que la suite(x(k))k∈INest bien définie.

2. On suppose, dans cette question, quen= 1et quef(x)6= 0. Montrer que la méthode est localement conver-gente enx.

3. On suppose que le rang deDf(x)est égal àn. Montrer que la méthode est localement convergente enx. [Noter que cette question redonne la question précédente sin= 1.]

Exercice 101(Méthode de Newton pour un système semi-linéaire). Suggestions en page 179. Corrigé en page 196

On suppose que fC2(IR,IR) et quef est croissante. On s’intéresse au système non linéaire suivant den

équations àninconnues (notéesu1, . . . , un) :

(Au)i+αif(ui) =bii∈ {1, . . . , n},

u= (u1, . . . , un)t∈IRn, (2.40)

A∈Mn(IR)est une matrice symétrique définie positive,αi>0pour touti∈ {1, . . . , n}etbi ∈IRpour tout

i∈ {1, . . . , n}.

On admet que (2.40) admet au moins une solution (ceci peut être démontré mais est difficile). 1. Montrer que (2.40) admet une unique solution.

2. Soitula solution de (2.40). Montrer qu’il existea >0t.q. la méthode de Newton pour approcher la solution de (2.40) converge lorsque le point de départ de la méthode, notéu(0), vérifie|uu(0)

|< a.

Exercice 102(Autre démonstration de la convergence locale de Newton). Suggestions en page 178. Corrigé en page 188On se place sous les sous les hypothèses du théorème 2.19 avecgde classeC2au lieu deC3. Montrer qu’il existea, a1, a2∈IR+tels que

1. sixBx, a)alorsDg(x)est inversible etk(Dg(x))−1 k ≤a1, 2. six, yBx, a)alorskg(y)−g(x)−Dg(x)(yx)k ≤a2kyxk2.

Exercice 103(Convergence de la méthode de Newton sif(x) = 0). Suggestions en page 179, corrigé détaillé en page 192

SoientfC2(IR,IR)etx∈IRt.q.f(x) = 0.

1. Rappel du cours. Sif(x)6= 0, la méthode de Newton est localement convergente enxet la convergence est au moins d’ordre2.

2. On suppose maintenant que f(x) = 0et f′′(x) 6= 0. Montrer que la méthode de Newton est localement convergente (en excluant le casx0 =x. . . ) et que la convergence est d’ordre1. Si on supposef de classeC3, donner une modification de la méthode de Newton donnant une convergence au moins d’ordre2.

Exercice 104(Point fixe et Newton). Corrigé en page 193

SoitgC3(IR,IR)etx∈IRtels queg(x) = 0etg(x)6= 0et soitfC1(IR,IR)telle quef(x) =x. On considère l’algorithme suivant :

  x0∈IR, xn+1=h(xn), n≥0. (2.41) avech(x) =xgg(x)f(x)).

1. Montrer qu’il existeα >0tel que six0∈[xα, x+α] =Iα, alors la suite donnée par l’algorithme (2.41) est bien définie ; montrer quexnxlorsquen→+∞(on pourra montrer qu’on peut choisirαde manière à ce que|h(x)|<1sixIα).

On prend maintenantx0Iααest donné par la question 1.

2. Montrer que la convergence de la suite(xn)n∈INdéfinie par l’algorithme (2.41) est au moins quadratique. 3. On suppose de plus quef est deux fois dérivable et quef(x) = 1

2. Montrer que la convergence de la suite (xn)n∈INdéfinie par (1) est au moins cubique, c’est-à-dire qu’il existec∈IR+tel que

|xn+1x| ≤c|xnx|3,n≥1.

4. Soitβ∈IR+tel queg(x)6= 0 ∀xIβ =]xβ, x+β[; montrer que si on prendfC1(IR,IR)telle que :

f(x) =x2gg(x(x)) sixIβ,

alors la suite définie par l’algorithme (1) converge de manière cubique. Exercice 105(Variante de la méthode de Newton).

Corrigé détaillé en page 194

SoitfC1(IR,IR)etx¯ ∈ IR tel quefx) = 0.Soientx0 ∈ IR,c ∈ IR+,λ ∈ IR+. On suppose que les hypothèses suivantes sont vérifiées :

(i) x¯∈I= [x0c, x0+c], (ii) |f(x0)| ≤ 2cλ,

(iii) |f(x)−f(y)| ≤ 1

2λ, ∀(x, y)∈I2 (iv) |f(x)| ≥ 1λxI.

On définit la suite(x(k))n∈INpar :

x(0)=x0, x(k+1)=x(k)f(x (k)) f(y) , (2.42) oùyIest choisi arbitrairement.

1. Montrer par récurrence que la suite définie par (2.42) satisfaitx(k)Ipour toutn∈IN. (On pourra remarquer que six(k+1)est donné par(2.42)alorsx(k+1)

x0=x(k)

x0f(x(k))f(x0)

f′(y)

f(x0)

f′(y).)

2. Montrer que la suite(x(k))n∈IN définie par (2.42) vérifie|x(k)x¯| ≤ c

2n et qu’elle converge versx¯ de manière au moins linéaire.

3. On remplace l’algorithme (2.42) par

x(0)=x0, x(k+1)=x(k)f(x (k)) f(y(k)), (2.43)

où la suite(y(k))n∈INest une suite donnée d’éléments deI. Montrer que la suite(x(k))n∈IN converge vers ¯

xde manière au moins linéaire, et que cette convergence devient super-linéaire sif(yn)→fx)lorsque

n→+∞.

4. On suppose maintenant quen ≥ 1 et quefC1(IRn,IRn). La méthode définie par (2.42) ou (2.43) peut-elle se généraliser, avec d’éventuelles modifications des hypothèses, à la dimensionn?

Exercice 106(Méthode de Steffensen).

Suggestions en page 179, corrigé détaillé en page 197

SoientfC2(IR,IR)etx∈IRt.q.f(x) = 0etf(x)6= 0. On considère la méthode itérative suivante : — Initialisation :x(0)∈IRn. — Itérations : pourn≥0, sif(x(k)+f(x(k)))6=f(x(k)), x(k+1)=x(k)(f(x (k)))2 f(x(k)+f(x(k)))−f(x(k)), (2.44) et sif(x(k)+f(x(k))) =f(x(k)),x(k+1)=x(k).

1. Montrer qu’il existeα >0tel que six(k)

B(x, α), alorsf(x(k)+f(x(k)))6=f(x(k))six(k)

6

=x. En déduire que six0B(x, α), alors toute la suite(x(k))n∈INvérifie (2.44) pourvu quex(k)

6

=xpour toutn∈IN. 2. Montrer par des développements de Taylor avec reste intégral qu’ il existe une fonction a continue sur un

voisinage dextelle que six0B(x, α), alors

x(k+1)

x=a(x(k))(x(k)

x), pour toutn∈INtel quex(k)

6

=x. (2.45)

3. Montrer que la méthode est localement convergente enxet la convergence est au moins d’ordre2. Exercice 107(Méthode de Newton-Tchebycheff). Corrigé en page 2.3.3 page 199

1. SoitfC3(IR,IR)et soitx¯∈IRtel quex¯=fx)etfx) =f′′x) = 0. Soit(xn)n∈INla suite définie par :

x0∈IR,

xn+1=f(xn). (P F)

(a) Justifier l’appellation “(P F)” de l’algorithme.

(b) Montrer qu’il existea >0tel que si|yx| ≤aalors|f(y)| ≤ 1 2. (c) Montrer par récurrence surnque six0Bx, a)alorsxnBx, a

2n).

(d) En déduire que la suite construite par(P F)converge localement, c’est–à–dire qu’il existe un voisinageV

(e) Montrer que la vitesse de convergence de la suite construite par(P F)est au moins cubique (c’est-à-dire qu’ il existeβ ∈IR+tel que|xn+1x¯| ≤β|xnx¯|3) si la donnée initialex0est choisie dans un certain voisinage dex¯. (On pourra utiliser un développement de Taylor-Lagrange.)

2. SoitgC3(IR,IR), et soit ¯x ∈ IR tel que gx) = 0etgx) 6= 0. Pour une fonction hC3(IR,IR)à déterminer, on définitfC3(IR,IR)parf(x) = x+h(x)g(x). Donner une expression dehx)ethx)en fonction degx)et deg′′x)telle que la méthode(P F)appliquée à la recherche d’un point fixe def converge localement versx¯avec une vitesse de convergence au moins cubique.

3. SoitgC5(IR,IR), et soitx¯∈IRtel quegx) = 0etgx)6= 0. On considère la modification suivante (dûe à Tchebychev) de la méthode de Newton :

xn+1 =xngg((xxn)

n)−g′′(xn)[g(xn)] 2

2[g(xn)]3 . (2.46)

Montrer que la méthode (2.46) converge localement et que la vitesse de convergence est au moins cubique. [On pourra commencer par le cas oùgne s’annule pas].

Exercice 108(Méthode de la sécante). Corrigé en page 2.3.3 page 200

SoientfC2(IR,IR)etx∈IR t.q.f(x) = 0etf(x)6= 0. Pour calculerx, on considère la méthode itérative suivante (appelée “méthode de la sécante”) :

— Initialisation :x0, x1∈IR.

— Itérations : pourn≥1,xn+1=xnff((xxn)(xnxn1)

n)−f(xn−1) sif(xn)6= 0etxn+1=xnsif(xn) = 0. Si la suite(xn)n∈INest bien définie par cette méthode, on poseen =|xnx|pour toutn∈IN.

1. Montrer qu’il existeε >0t.q. pourx0, x1 ∈]xε, x+ε[,x0 6=x1, la méthode de la sécante définit bien une suite(xn)n∈INet l’on aen+1 ≤(1/2)enpour toutn≥1. [Raisonner par récurrence : on supposexn, xn−1∈ ]xε, x+ε[,xn 6=xn−1etxn =6 x. Montrer, grâce à un choix convenable deε, quef(xn)6=f(xn−1)et que

f(xn)6= 0. En déduire quexn+1est bien défini etxn 6=xn+1. Puis, toujours grâce à un choix convenable deε, queen+1≤(1/2)en. Conclure.]

Dans les questions suivantes, on suppose quex0, x1∈]xε, x+ε[,x06=x1(εtrouvé à la première question) et que la suite(xn)n∈IN donnée par la méthode de la sécante vérifiexn 6= xpour toutn∈IN. On posed = (1 +√

5)/2et on démontre que la convergence est en général d’ordred.

2. Pourx6=x, on définitµ(x)comme la moyenne defsur l’intervalle dont les extrémités sontxetx. (a) Montrer queen+1=enen−1Mn, pour toutn≥1, avecMn=|µ(xn)µ(xn−1)

f(xn)f(xn−1)|.

(b) Montrer que la fonctionµest dérivable surIR\ {x}. Calculerlimxxµ(x).

(c) Calculer la limite de la suite(Mn)n≥1lorsquen→ ∞. En déduire que la suite(Mn)n≥1est bornée. 3. SoitM >0,MMnpour toutn≥1(Mndonné à la question précédente). On posea0=M e0,a1=M e1

etan+1=anan−1pourn≥1.

(a) Montrer queM enanpour toutn∈IN.

(b) Montrer qu’il existeε1∈]0, ε]t.q. la suite(an)n≥1tend en décroissant vers 0 lorsquen→+∞, six0, x1∈ ]xε1, x+ε1[.

(c) Dans cette question, on prendx0, x1 ∈]xε1, x+ε1[. Montrer qu’il existeα >0etβ ∈]0,1[t.qM en

anα(β)dn

pour toutn∈IN(ceci correspond à une convergence d’ordre au moinsd). [On pourra utiliser la relation de récurrencelnan+1= lnan+ lnan−1pourn≥1].

(d) (Question plus difficile) Sif”(x) 6= 0,en+1 = enen−1Mn, montrer queMnM, quandn→ ∞, avec

M > 0. En déduire qu’il existeγ >0t.q. en+1

(en)dγ quandn→ ∞(ceci signifie que la convergence est exactement d’ordred). [Considérer, par exemple,βn= lnen+1dlnenet montrer queβnconverge dansIR quandn→ ∞.]

(e) Comparer l’ordre de convergence de la méthode de la sécante à celui de la méthode de Newton. Exercice 109(Algorithme de Newton pour calculer une racine cubique).

Soientn≥1etA∈Mn(IR)une matrice symétrique définie positive. On note{e1, . . . , en}une base orthonormée deIRnformée de vecteurs propres deA. On a doncAei=λiei, avecλi>0,ei·ej = 0pouri6=jetei·ei= 1. PourB∈Mn(IR), on poseF(B) =B3

A.

1. Montrer que la matriceXdéfinie parXei=µieipouri= 1, . . . , n, avecµ3

i =λi, est une racine cubique deA

(c’est-à-dire une solution deF(X) = 0). Montrer queX est symétrique.

Dans la suite de l’exercice, on s’intéresse à l’algorithme de Newton pour calculerX.

2. SoitB ∈ Mn(IR). La différentielle deF au pointB, notéeDF(B), est donc une application linéaire de Mn(IR)dansMn(IR). Donner, pour toutH ∈Mn(IR), l’expression deDF(B)H.

3. Montrer queDF(X)est une application inversible.

[On pourra, par exemple, calculerDF(X)Hei·ejet montrer queDF(X)H = 0impliqueH= 0.] 4. Donner l’algorithme de Newton pour calculerX et montrer que l’algorithme de Newton donne une suite

convergente versX si l’initialisation de l’algorithme est faite avec une matrice suffisamment proche deX. Suggestions

Exercice 86 page 170 (Newton et logarithme) Etudier les variations de la fonctionϕdéfinie par :ϕ(x) =

xxlnx.

Exercice 98 page 173 (Méthode de Newton pour le calcul de la racine) 1.1 (ii) Montrer que la suite(x(k))k≥1 est décroissante.

4. Ecrire la définition de la différentiel en faisant attention que le produit matriciel n’est pas commutatif. 5. Ecrire l’algorithme de Newton dans la base des vecteurs propres associés aux valeurs propres deA. Exercice 102 page 174 (Autre démonstration de la convergence locale de Newton)

SoitS=Dgx)−1(Dg(x)−Dgx)).Remarquer que

Dg(x) =Dgx)−Dgx) +Dg(x) =Dgx)(Id+S)

et démontrer quekSk<1.

En déduire queDg(x) =Dgx)(Id+S)est inversible, et montrer alors l’existence deaet dea1= 2kDgx)−1 k tels que sixBx, a)alorsDg(x)est inversible etkDg(x)−1

k ≤a1.

Pour montrer l’existence dea2, introduire la fonctionϕC1(IR,IRn)définie par

ϕ(t) =g(x+t(yx))−g(x)−tDg(x)(yx).

Exercice 99 page 174 (Valeurs propres et méthode de Newton) Écrire le système sous la formeF(x, λ) = 0 oùFest une fonction deIRn+1dansIRn+1et montrer queDF(λ, x)est inversible.

Exercice 100 page 174 (Modification de la méthode de Newton) 1. Remarquer que siA∈Mn(IR)etλ >0, alorsAtA+λIdest symétrique définie positive.

2. En introduisant la fonctionϕdéfinie parϕ(t) =f(txn+ (1−t)x), montrer quef(xn) = (xnx)g(xn), où

g(x) =R1

0 f(tx+ (1−t)x)dt. Montrer quegest continue. Montrer que la suite(xn)n∈INvérifiexn+1x=an(xnx), où

an= 1−ff((xxn)g(xn)

n)2+λ,

et qu’il existeαtel que sixnB(x, α), alorsan ∈]0,1[. Conclure.

3. Reprendre la même méthode que dans le casn = 1pour montrer que la suite (xn)n∈INvérifiexn+1x =

D(xn)(xnx), oùD∈C(IRn,Mn(IR)). Montrer queD(x)est symétrique et montrer alors quekD(x)k2<1 en calculant son rayon spectral. Conclure par continuité comme dans le cas précédent.

Exercice 103 page 175 (Convergence de la méthode de Newton sif(x) = 0) Supposer par exemple que

f′′(x)>0et montrer que six0est “assez proche” dexla suite(xn)n∈INest croissante majorée ou décroissante minorée et donc convergente. Pour montrer que l’ordre de la méthode est 1, montrer que

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