• Aucun résultat trouvé

Le terme valeurs peut faire référence à des attributs et des perceptions qu'une personne partage avec des membres de son groupe social ou culturel ; ces valeurs sont dites parfaites et rendent désirables ainsi qu'estimables les êtres ou les comportements auxquelles elles sont attribuées. Elles peuvent orienter les actions des individus dans une société en fixant

des buts et des idéaux. Elles constituent une « morale » qui donne aux individus les moyens de juger leurs actes et de se construire une éthique personnelle.

Les valeurs correspondent à ce à quoi les gens attribuent de la valeur, de l'importance : comme le partage, l'équité, la justice, l'honneur. Elles sont à la fois subjectives, c'est-à-dire ressenties par des individus, et relativement « objectives », car partagées socialement. Elles varient selon les cultures, les générations et les sexes. Elles peuvent être renforcées par des normes sociales. Elles peuvent être explicites, proclamées dans un langage, ou implicites, motivant des pratiques. Les types de valeurs sociologiques incluent les

valeurs morales et éthiques, les valeurs idéologiques (politique) et spirituelles (religion), les croyances, les valeurs écologiques ou encore esthétiques, ouvertes, individuelles et collectives.

79

Intérêt

Le mot intérêt (du latin interest, « il importe ») a plusieurs acceptions:

L'intérêt est un sentiment de curiosité et de bienveillance à l'égard d'une personne ou d'une chose. On peut distinguer :

l'intérêt général, qui concerne le bien public ;

la communauté d'intérêt, partagé par un groupe ;

le conflit d'intérêts, intérêts personnels et professionnels contradictoires. En finance, l'intérêt

est la marque de la préférence pour la liquidité

C'est la rémunération offerte en retour de la mise à disposition d'un prêt d'argent

La Cognition

La cognition est l'ensemble des processus mentaux qui se rapportent à la fonction

de connaissance et mettent en jeu la mémoire, le langage, le raisonnement, l'apprentissage, l'intelligence, la résolution de problème, la prise de décision, la perception ou l'attention. Ces processus cognitifs ont été mis au jour par un petit groupe de psychologues de Harvard dans les années 1955-1960, notamment autour de Jerome Bruner1,2,3 et de George Miller4 dans ce qui a été désigné comme la « révolution cognitive »5,6. Critiques vis-à-vis des échecs du béhaviorisme d'alors qui interdisait toute hypothèse sur le fonctionnement mental, ils vont, au contraire, en actifs témoins de la cybernétique naissante, modéliser le fonctionnement de la pensée en termes de régulation permanente entre perceptions et actions et l'unifier, en termes d'apprentissages informatifs et adaptatifs, à l'ensemble des processus mentaux, y compris les émotions et la fonction affective, traditionnellement séparée des processus de

(re)connaissance et supposée réservée (à tort) aux uniques thèses psychanalytiques.

Aujourd'hui, le terme cognition peut également être utilisé pour désigner non seulement les processus de traitement de l'information dits « de haut niveau » tels que le raisonnement, la mémoire, la prise de décision et les fonctions exécutives en général mais aussi des processus plus élémentaires comme la perception, la motricité ainsi que les émotions. Par exemple, selon António Damásio, dans son livre L'erreur de Descartes, les émotions font partie des fonctions cognitives car le raisonnement et la prise de décision ne peuvent pas se faire sans les émotions7.

La cognition est souvent étendue au-delà du seul cadre de la cognition humaine pour inclure tous les processus « intelligents » y compris chez les animaux non-humains ou mis en œuvre au sein de systèmes artificiels, comme les ordinateurs.Les sciences cognitives rassemblent l'ensemble des domaines scientifiques consacrés à l'étude de la cognition, notamment

les neurosciences, la psychologie, la linguistique, l'intelligence artificielle, les mathématiques appliquées à la modélisation des fonctions mentales, l'anthropologie, et la philosophie de l'esprit. Cette recherche transdisciplinaire est souvent fédérée par des hypothèses relatives à la nature de la cognition, conçue comme simulation, comme manipulation formelle

80

La Compétence

Le mot compétence vient du bas latin competentia qui signifie juste rapport. La notion de compétence appartient au langage courant, au domaine du droit, et c’est également un concept scientifique particulièrement discuté1. D’un point de vue scientifique, il se développe en effet des deux côtés de l’Atlantique en linguistique, en psychologie du travail,

en ergonomie, en sciences de l’éducation, en management stratégique et en sociologie (Klarsfeld, 2000 ; Delamare Le-Deist et Winterton, 2005

En psychologie, les compétences sont les capacités d’un individu à exercer une fonction ou réaliser une tâche. On parle aussi d’habileté. Les psychologues étudient les

compétences dans de nombreux domaines de la psychologie, et parlent de compétence cognitive, émotionnelle, sociale, professionnelle, personnelle, etc. Le terme est souvent opposé à celui de performance, qui réfère à la mesure du comportement, à ce qui est observé et peut être mesuré.

En ressources humaines, la compétence représente l’aptitude d’une personne physique (voire d’une personne morale) dans le cadre d’une activité ou d’un poste déterminés :

à maîtriser l’état de l’art correspondant (par l’expérience acquise ou par la faculté de l’acquérir) ;

à mettre en œuvre le savoir-être, le savoir-faire et les ressources (hommes/matériel) nécessaires.

Wittorski2 définit la compétence ainsi : « La compétence correspond à la mobilisation dans l’action d’un certain nombre de savoirs combinés de façon spécifique en fonction du cadre de perception que se construit l’auteur de la situation ».

Le comportement

Le terme « comportement » désigne les actions d'un être vivant. Il a été introduit

en psychologie française en 1908 par Henri Piéron comme équivalent français de l'anglais-américain behavior. On l'utilise notamment en éthologie (humaine et animale) ou

en psychologie scientifique. Il peut aussi être pris comme équivalent de conduite dans l'approche psychanalytique.Le comportement d'un être vivant est la partie de son activité qui se manifeste à un observateur. Le comportement des animaux, humains et non-humains, peut être décrit comme l'ensemble des actions et réactions (mouvements,

modifications physiologiques, expression verbale, etc.) d'un individu dans une situation donnée.Les comportements animaux sont contrôlés par leur système endocrinien et

leur système nerveux. La complexité du comportement d'un animal est en étroite relation avec la complexité de son système nerveux. Plus le cerveau est complexe, plus les comportements peuvent devenir élaborés et ainsi être mieux adaptés à l'environnement. Bien que des êtres vivants sans cerveau soit parfaitement adaptés comme les bactéries. L'origine, la fonction et le développement des comportements dépendent à la fois des interactions avec

l'environnement et de l'héritage phylogénétique de l'espèce. Les principaux comportements fondamentaux sont les comportements alimentaire, sexuel, maternel, social, d'agression, de défense ou fuite et d'inhibition de l'action lorsque la lutte ou la fuite est impossible.

81 L'éthologie est la science qui étudie et décrit les comportements humain et animaux mais la « psychologie comportementale » met celui-ci au centre de ses études1 notamment via la physiologie et la neurobiologie qui étudient les phénomènes biologiques à l'origine de ces comportements. Les comportements peuvent être décrits

comme innés ou acquis, conscients ou inconscients, et volontaires ou

involontaires, automatiques ou contrôlés, etc. L'étude du comportement économique fait l'objet d'un champ de recherche particulier appelé économie comportementale.

Dans le document Recueil de thématiques sur la psychologie (Page 78-81)