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7. Stratégie d’aménagement

7.1 Valeurs, objectifs, indicateurs et cibles (VOIC)

Les fiches VOIC sont une nouveauté du nouveau régime forestier. La méthode consiste à reconnaître et documenter les principaux enjeux sur le territoire. La reconnaissance par les partenaires des enjeux propres au territoire des Laurentides est primordiale afin de bien cibler les actions futures à privilégier. À la suite de cette reconnaissance, la TGIRT doit convenir des objectifs et des cibles à atteindre, le O et le C du VOIC. Des stratégies doivent aussi être établies afin d’atteindre la cible fixée. Par contre, ce ne sont pas tous les enjeux sur le territoire qui se traduisent par une fiche VOIC. En effet, certaines cibles sont davantage au niveau opérationnel et seront traitées par le biais d’une directive opérationnelle. Par exemple, la fiche sur le bois mort qui demande de laisser le maximum de chicots sur les parterres de coupe, avec un seuil minimum de 10 chicots par hectare. Les fiches VOIC fixent des cibles à atteindre et donc elles influencent la planification forestière à différents niveaux.

Pour cette première version du PAFIT, les efforts de la TGIRT se sont concentrés sur les objectifs prioritaires pour le travail des aménagistes PAFI, soient les 7 enjeux nationaux issus du projet de SADF. Par contre, la TGIRT a tout de même travaillé sur deux autres enjeux, soit un enjeu faunique et un enjeu récréatif. Le travail va cependant se poursuivre et les solutions élaborées pour les enjeux non traités seront incorporées dans la planification forestière au fur et à mesure.

Toutes les fiches VOIC seront suivies et une reddition de compte devra être faite auprès de nos partenaires. Si une cible n’est pas atteinte, des preuves devront être déposées afin de démontrer que l’on a fait tout ce qui était raisonnable, avec les pouvoirs et les ressources dont on disposait, pour influer sur l’atteinte des résultats escomptés.

Le tableau 5 présente une synthèse des VOIC adoptés jusqu’ici. D’autres VOIC viendront s’ajouter dans une version ultérieure du PAFIT. L’annexe 3 présente les fiches VOIC.

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Valeur (Enjeu) Objectif Indicateur Cible Variance Stratégie retenue Activités d'importance Responsabilité Échéancier

Réaliser une revue de littérature afin de documenter la problématique de bois mort dans le territoire.

Responsable MRN du comité des enjeux écologiques

des Laurentides

2014

Établir des liens avec le comité des enjeux fauniques des Laurentides afin d’inclure la rétention du bois mort pour les besoins de la faune.

Responsable MRN du comité des enjeux

écologiques des Laurentides

2014

Évaluer comment prendre en compte les

perturbations naturelles avec la quantité de bois mort dans le territoire.

Inscrire dans les directives des opérations de laisser le maximum de chicots sur pied à l’hectare dans les parterres de coupe.

Aménagiste UG Avril 2013

Faire la photo-interprétation des secteurs potentiels

de récolte et des secteurs sélectionnés. Photo interprète – UG En continu

Planifier des traitements qui respectent la sylviculture de l’épinette (brassage de sol lors des opérations qui ont lieu en été ou préparation de terrain pour les secteurs où des opérations ont lieu en hiver).

Aménagiste En continu

Planifier une visite après traitement pour vérifier la régénération naturelle des secteurs récoltés dans les peuplements où la présence de l’épinette peut être problématique après traitement.

Aménagiste En continu Tableau 5

Synthèse des VOIC UA 031-53

Assurer le maintien de bois mort sur les chantiers de

récolte

Le nombre de chicots et d’arbres vivants (à valeur faunique) conservé à l’hectare

sur un chantier de coupe

Laisser le maximum de chicots (20 cm et plus au DHP) sur les parterres de coupe, avec un seuil

minimum de 10 chicots par hectare

Les arbres vivants à cavités ou avec présence de mortalité seront

traités selon les renseignements contenus dans la fiche VOIC sur la

structure interne

Aucun, à moins d’avoir moins de 10 chicots/ha sur le parterre de coupe avant les

opérations ou que les blanche et sur sa régénération, en

lien avec les changements climatiques dans la forêt

aménagée

aucune

Documenter les problématiques de l’installation de la régénération naturelle et de la survie des plants d’épinette blanche sur le territoire de l’UA 031-53 et

spécifier le type de connaissances qu’il serait souhaitable de développer.

Continuer les efforts sylvicoles afin d’assurer la présence de l’épinette blanche dans les forêts aménagées sur le territoire de l’UA 031-53.

1) Prioriser les coupes partielles, comme la coupe progressive d’ensemencement (CPE) dans les peuplements où l’épinette blanche est présente. Si

la CPE ne peut être pratiquée, prescrire la coupe avec réserve de semenciers d’épinette blanche.

2) Dans les secteurs où se trouve l’épinette blanche, prioriser la récolte pendant l’été afin d’être

en mesure de bien travailler le sol; si c’est impossible, veiller à faire un bouleversement du sol

dans les parterres de coupe.

Structure interne des peuplements et bois mort

: raréfaction de toutes formes de bois mort

Au moment d’établir la prescription, s’assurer qu’elle favorise le maintien de chicots de 20 cm et

plus sur les parterres de coupe.

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Valeur (Enjeu) Objectif Indicateur Cible Variance Stratégie retenue Activités d'importance Responsabilité Échéancier

Formation des aménagistes – Saines pratiques. Responsable suivi RNI

– Bureau régional Printemps 2013 Transmission aux entrepreneurs des exigences de la

certification (méthodes de travail, etc.)

Responsable local certification

À chaque début de saison Inspection aléatoire des ponts et ponceaux (suivis

RNI et RADF - PCR)

Responsable suivi RNI -

Unité de gestion En continu Mesure de l’indicateur en 2015 (pour les opérations

effectuées en 2014)

Responsable suivi RNI

– Bureau régional été 2015

Transmission des exigences de la certification aux entrepreneurs (méthodes de travail, etc.)

Responsable local certification

Au début de chaque saison

Mesure de l’indicateur Responsable suivi RNI

– Bureau régional Été 2015

dans les parterres de coupe totale (CPRS, CPPTM,

CPHRS et CPTDV)

Proportion des peuplements traités par la coupe à rétention

variable (CRV)

S’assurer qu’un minimum de 20 % des superficies récoltées en coupe totale (CPRS, CPPTM, CPHRS et

CPTDV) fasse l’objet d’une rétention variable minimale de 5 %

Aucune

Déterminer les peuplements qui se prêtent à la CPRS, à la CPHRS, à la CPPTM et à la CPTDV et traiter 20 % de ces superficies en CRV. Si possible, prioriser le 20 % de CRV dans les ZHV.

Inscrire le traitement de coupe à rétention variable pour 20 % des superficies prévues en coupe totale dans la programmation annuelle et dans l’entente de récolte.

Aménagiste – UG En continu

Faire une description plus détaillée du territoire et de chaque UTP-ZHV afin de cibler les actions sylvicoles qui auront les effets les plus positifs sur la structure d’âge, en fonction des caractéristiques de chaque zone.

Définir un coffre à outils d’options sylvicoles pouvant être utilisées en vue de guider les aménagistes dans la préparation des plans de restauration de la structure d’âge.

Établir un plan de restauration, avec des délais de restauration, en prenant compte des résultats de l’analyse de faisabilité technique et financière de la stratégie émanant du projet pilote de la réserve faunique des Laurentides

Travailler à la restauration en continu avec les membres des comités et de la TGIRT.

Responsable MRN du le milieu aquatique, par pont ou ponceau, sur le réseau routier utilisé pour la récolte

0 cas d’érosion par pont/ponceau

0,5 cas d’érosion par pont/ponceau avec diminution progressive (amélioration continue)

Calculer l’indicateur au moins une fois durant la période quinquennale 2013-2018 et s’assurer que les formations prévues dans le plan d’action soient données.

de coupe, la superficie du réseau routier et les

Bordure des chemins (équienne) : 0,9 %

Chemins (équienne) : 2,7 %

Total (équienne) : 3,6 % Aucune

Calculer l’indicateur au moins une fois durant la période quinquennale 2013-2018 et s’assurer que les formations prévues dans le plan d’action soient données.

Qualité du milieu aquatique

Faire 10 % de coupe partielle sur le territoire de l’UA 031-53. Ce pourcentage est une cible annuelle

qui sera comptabilisée sur cinq ans.

« Dans les ZHV, orienter les actions sylvicoles afin de viser le seuil d’altération peu altéré (50 %) de veilles forêts dans un délai maximum de 2 fois la période requise pour y arriver en évolution naturelle.

Par la suite, toujours orienter les actions afin de demeurer dans ce seuil.

Une description de chaque UTP-ZHV sera nécessaire pour cibler les actions sylvicoles, qui auront des effets positifs sur la structure d’âge, en fonction des caractéristiques de chaque zone. Cela

permettra de mieux connaître la nature et l’organisation de la vieille forêt dans chaque zone et

facilitera le choix des actions qui répondront le mieux aux problématiques.

Faire en sorte que la structure d’âge des forêts aménagées

s’apparente à celles qui existent dans la forêt naturelle

Pourcentage du territoire où la structure d’âge des forêts présente un degré d’altération

faible ou modéré par rapport aux états de référence de la forêt naturelle (calculé sur la base des UTP et des ZHV)

Au moins 80 % de la superficie de l’unité d’aménagement 031-53 doit présenter une structure d’âge qui diffère peu ou moyennement de la

forêt naturelle

Dans le cas où il serait impossible d’atteindre immédiatement la cible de la

SADF en raison de l’état du territoire, comme c’est actuellement le cas pour l’UA

031-53, un plan de restauration écologique devra être préparé. Le PAFI tactique devra alors comporter un engagement à respecter un délai réaliste de restauration permettant l’atteinte de la cible

de la SADF. Ce délai fera alors partie de la cible.

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Valeur (Enjeu) Objectif Indicateur Cible Variance Stratégie retenue Activités d'importance Responsabilité Échéancier

1- Pourcentage de la superficie des milieux humides d’intérêt protégés

1- 100 % des milieux humides

d’intérêt identifiés 1- Aucun

S’assurer d’intégrer les contours des MHI, des lisières boisées soustraites à l’aménagement forestier en raison des SFI et de l’OPMV « bois mort

», à la couche d’affectation actuelle.

Responsable

S’assurer qu’aucune intervention n’est prévue dans les secteurs de coupe des MHI et dans les lisières boisées soustraites à l’aménagement forestier.

Aménagiste UG En continu à compter de 2013 3- Protection des étangs

vernaux

3- Mise en place de moyens de détection sur le terrain et protection des étangs identifiés

3- Amélioration par rapport aux pratiques actuelles

Rubaner les secteurs à protéger sur le terrain s’il y a un risque d’intervention. Vérifier les rapports d’intervention pour s’assurer

qu’aucune n’a eu lieu dans les MHI et dans les lisières boisées soustraites à l’aménagement forestier.

Aménagiste En continu à compter de 2014 Nommer des personnes compétentes dans

l’identification d’étangs vernaux et former les travailleurs de terrain qui circulent dans les secteurs d’intervention.

Responsable local

certification Avril 2014

Faire une réflexion sur les milieux riverains et les besoins de certaines espèces concernant ces milieux.

Biologiste MRN 2015

Voir la possibilité d’analyser les étangs vernaux avec l’outil Lidar.

Consultant et

aménagiste UG 2015

Faire une analyse plus détaillée des peuplements dotés d’une structure irrégulière afin de mieux connaître le territoire.

Aménagistes PAFI-T et

PAFI-O En continu

Réaliser la photo-interprétation grâce à laquelle seront sélectionnés les peuplements les plus adéquats pour la coupe partielle.

Bonifier la protection de base accordée aux milieux humides et riverains par la voie du RNI et du futur RADF

Aucune intervention dans les MHI, les lisières boisées soustraites à l’aménagement et autour des

étangs vernaux de plus de 500 m2 de superficie préalablement identifiés sur le terrain.

Nécessité de bien localiser ces secteurs dans les couches d’affectation afin de pouvoir faire le lien

avec les prescriptions sylvicoles.

Sur le terrain, il faudra évaluer le risque d’intervention dans ces milieux et agir en fonction

de celui-ci.

Viser 30 % de peuplements à structure irrégulière sur le territoire

de l’UA 031-53

Aucune

Planifier des types de coupe, surtout dans les peuplements où des essences longévives, notamment les épinettes, sont présentes, de façon

à maintenir ou à restaurer l’irrégularité du peuplement.

Maintien de la structure interne des peuplements

Augmenter la présence de peuplements à structure irrégulière sur le territoire de

l’UA 031-53

Pourcentage des peuplements ayant une structure irrégulière sur le territoire de l’UA 031-53

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Valeur (Enjeu) Objectif Indicateur Cible Variance Stratégie retenue Activités d'importance Responsabilité Échéancier

Valider les contours officiels (UA, territoires

structurés). DG 03-12, DOI Hiver 2013

Réviser, valider et mettre à jour les SFI existants. DG 03-12, DEX, DOI Printemps2013 Identifier, valider et prendre en compte les SFI

potentiels provenant de sources internes et externes au Ministère.

DG 03-12, DEX, DOI Été 2013 Réviser, valider, identifier et mettre à jour des

modalités selon les avancées scientifiques. DG 03-12, DEX, DOI Été-Automne2013 Mettre à jour la couche géomatique des SFI en

utilisant les informations colligées ci-dessus et en générant le zonage (ex. : bande riveraine) pour lequel des modalités particulières seront appliquées.

DG 03-12, DOI Automne 2013

Tenir compte du dépôt à la couche d’affectation forestière (usage forestier) lors de la planification.

N. B. La fréquence de la mise à jour de l’ensemble de la couche « usage forestier » sera déterminée par le comité ministériel responsable de cette couche d’affectation.

Présenter les divers plans aux intervenants présents sur l’unité d’aménagement et à la TGIRT.

Aménagiste MRN et

coordonnateur TGIRT Annuellement Consigner les demandes d’harmonisation reçues. Aménagiste MRN Au besoin Organiser au besoin une rencontre avec le ou les

intervenants qui ont formulé une demande. Si l’harmonisation demandée est susceptible d’avoir des impacts sur d’autres utilisateurs, inviter les personnes concernées à la rencontre.

Aménagiste MRN Au besoin

Répondre à toutes les demandes avec une justification appropriée décrivant les mesures d’harmonisation retenues.

Aménagiste MRN Au besoin Transmettre les mesures d’harmonisation aux

employés qui supervisent les opérations. Aménagiste MRN Au besoin Faire un suivi auprès des intervenants afin de

s’assurer du respect des mesures d’harmonisation. Aménagiste MRN Au besoin Présenter le bilan annuel des mesures

d’harmonisation à la TGIRT.

Aménagiste MRN et

coordonnateur TGIRT Annuellement Habitats fauniques

Assurer le maintien d’habitats de qualité pour les espèces

fauniques d’intérêt

Sites fauniques d’intérêt (SFI)

Application d’un processus de

mise à jour des SFI Aucune

Prévoir un processus de mise à jour de la liste des SFI et de leurs modalités en fonction des informations disponibles dans les ministères (MRN,

MDDEFP). Les informations de sources externes seront intégrées suivant un processus de validation

et le tout sera fait pour être pris en compte lors de la planification forestière.

0

Consigner l’ensemble des demandes en tout temps. Au besoin, l’aménagiste rencontre l’intervenant, analyse la demande et la prend en

compte dans la planification. chaque PAFIO et de chaque programme annuel, avoir pris en

compte 100 % des demandes d’harmonisation

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