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1 .Vérifier l’existence de la société

Dans le document La Culture-Cash, de quoi s’agit-il ? (Page 48-52)

La première chose à faire avant de conclure un contrat avec un nouveau fournisseur ou client, est de vérifier que la société ou l’entreprise en

question existe bien, et donc de vérifier son immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS).

A ce titre, « l’extrait Kbis » fait office de justificatif d’immatriculation . Ce document succinct récapitule les informations essentielles de la société :

 l’identité de la société,

 les informations juridiques (forme juridique, capital, adresse du siège, la durée, la date de création, représentant légal, date de création, date de clôture..)

 les informations sur le représentant légal,

 les informations relatives à l’activité (code APE, objet, …) L’extrait Kbis peut également faire mention d’une procédure collective en cours ce qui peut être un bon indicateur sur la santé de la société.

L’extrait Kbis peut être demandé directement au client, ou peut être obtenu auprès des greffes des tribunaux de commerce via le site infogreffe.fr.

Ce document est un document officiel qui fait foi. Pour être opposable, l’extrait Kbis doit dater de moins de 3 mois.

2. Échanger avec le tiers intéressés

Cela peut paraître surprenant, mais il n’est pas forcément déplacé d’aller chercher l’information directement auprès du client ou du fournisseur.

Intéressez-vous à la situation et aux projets en cours pour jauger le rythme d’activité. « Les réponses, claires ou floues, transparentes ou

opaques, feront émerger un premier faisceau d’indices », souligne Christian

Guibert, responsable marketing et communication de Creditsafe, fournisseur d’informations financières sur la santé des entreprises.

Sensibilisez vos équipes sur le terrain, par exemple les commerciaux, afin de faire remonter les informations dont ils disposent sur leurs clients.

Parfois des petites phrases ou des événements chez les tiers peuvent en dire long sur la situation ou le climat qui y règne.

Pour finir, l’analyse des paiements (particulièrement pour les clients) est un bon indicateur. En effet, un client qui ne paie pas systématiquement à échéance peut être un signe de difficulté de trésorerie.

3. Consulter les sites spécialisés

Ce n’est pas nouveau, internet est une mine d’informations. Des sites spécialisés en matière d’information interentreprises sont disponibles.

Attention, tous n’ont pas la même teneur.

3.1 Les bases de données privées

Il existe tout un ensemble de sites privés qui collectent les données

d’Infogreffe (greffes des tribunaux), qui les complètent et les vérifient et les mettent ensuite à disposition au publique moyennant rémunération.

Selon Thierry Asmar, de la société Altares « [ces données] sont plus fiables que celles d’Infogreffe.fr »

Ces sites proposent des systèmes d’abonnement incluant une veille permanente sur des cibles identifiées ; mais également des services

spécifiques (rapport d’analyse par exemple) qui font l’objet de facturation à l’unité.

Le recours à ces sites est pertinent mais les informations« manquent de fraîcheur », selon Christian Guibert (Creditsafe).

3.2 Les organismes spécialisés en couverture des risques; informations financières et commerciales

3.2.1 Les sociétés d’informations financières

Il existe également des sociétés spécialisées dans l’information financière et commerciale.

Selon Isabelle Le Floch du cabinet Crédit management Consulting, « les principaux intervenants du marché sont Ellisphère (anciennement Coface Services), Altares (avec Dunn & Bradstreet) et plus récemment,

CreditSafe ».

Ces sociétés se démarquent des sociétés précédemment évoquées dans le sens où outre le fait de récolter l’information via les mêmes sources, elles

réalisent un travail d’analyse très poussé. Les données récoltées sont analysées et recoupées avec d’autres sources (URSSAF, INPI, INSEE, Sociétés de recouvrement) afin de rendre l’information la plus pertinente et limpide possible.

Cela leur permet de produire une analyse de solvabilité assortie de commentaires d’experts.

La encore, ces sociétés fonctionnent à l’abonnement ou à l’unité.

Cependant, pour Christophe Duperray, de Agir Recouvrement: « Les

abonnements des sociétés spécialisées (comme Altarès) sont intéressants à partir de volumes importants. C’est pourquoi, (ces sociétés) mettent à disposition ces informations dans une offre à l’unité répondant ainsi à de nombreuses entreprises ».

3.2.2 Les compagnies d’assurance-crédit

Certaines sociétés se sont spécialisées dans la couverture des risques de défaut de paiement, en France et à l’étranger, dont les Les connues

sont Coface et Heuler-Hermès.

Isabelle Le Floch explique: « Ces assurances délivrent des garanties et indemnisent leurs clients en cas d’impayés ».

A l’heure actuelle, ces sociétés représentent l’une des sources les plus probantes en matière de solvabilité, et bien entendu en matière de

couverture des risques. Cependant, le recours à ces sociétés à un coût qui peut aller jusqu’à plusieurs centaines voir milliers d’euros. Mais pareille dépense n’est rien au regard du risque potentiel de défaillance de paiement.

Mais « au delà de l’assurance crédit il existe des outils préventifs comme la gestion du poste client (des professionnels de la relance appellent vos clients avant ou juste après l’échéance) ou curatifs comme les sociétés de recouvrement » précise Christophe Duperray.

4. La consultation des comptes annuels

Il est évident que la consultation des comptes annuels de votre client ou fournisseur est vous permettra d’avoir une bonne indication de la solvabilité de votre client.

Il n’en reste pas moins qu’avoir accès à ces documents n’est pas toujours évident. En théorie, les comptes annuels des sociétés

sont disponibles sur infogreffe.fr. Cependant, il existe différentes manières de ne pas publier ses comptes.

Il vous restera alors l’option de les demander directement à votre client ou fournisseur, sans garantie de réussite.

Conclusion

Entre le site de référence infogreffe, les sites spécialisés et les sociétés d’analyse de solvabilité, il existe mainte façon de vérifier la solvabilité de votre client ou fournisseurs. Cependant, et malgré les plus fines analyses, vous n’êtes jamais à l’abri d’un impayé. Il existe alors la solution

de l’assurance-crédit.

Pour Christophe Duperray, « Ensuite au delà de l’assurance crédit il existe des outils préventifs comme la gestion du poste client (des professionnels de la relance appellent vos clients avant ou juste après l’échéance) ou curatifs comme les sociétés de recouvrement.

L’affacturage et

Dans le document La Culture-Cash, de quoi s’agit-il ? (Page 48-52)

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