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1.2 Justification du choix de lieu de stage

2.4.1. Végétation naturelle

Le bassin sédimentaire dont fait partie la forêt classée de la Lama appartient au domaine des forêts denses semi-décidues. La forêt de la Lama est comme définie une forêt dense, basse, semi-décidue, périodiquement inondée par les eaux de pluie. De par leur abondance et leur répartition régulière, les espèces comme Dialium guineense, Diospyros mespiliformis et Mimusops andongensis impriment un visage particulier à cette formation

Végétale. Le secteur de Massi compte 1500 ha de forêt naturelle dénommé Noyau Central qui a fait l’objet d’un plan directeur d’aménagement. Le Noyau central, véritable relique de formation forestière de forêt semi décidue se compose de :

- la forêt dense humide semi-décidue typique dont la strate arborescente comporte différents étages difficiles à distinguer. Les individus de Afzelia africana et de Ceiba pentandra sont les plus grands au-dessus d’un étage plus bas composé de Dialium guineense, Diospyros mespiliformis et Mimusops andongensis. Des individus puissants de la liane Flabellaria aniculatas enroulent autour des grands arbres jusqu’aux strates supérieures. En dessous, on trouve un étage composé d’espèces plus petites de Celtis brownii, Drypetes floribunda, etc, -la forêt dense humide semi-décidue à Anogeissus leiocarpus située principalement à l’Ouest du Noyau Central. On y retrouve des parcelles de forêts caractérisées par de grands sujets d’Anogeissus leiocarpus;

- la forêt dense humide semi-décidue à Cynometra megalophylla que l’on rencontre autour des mares avec un type de végétation adaptée aux périodes prolongées d’accumulation d’eau.

Dans la strate arborée, se trouvent de volumineux sujets de Cynometra megalophylla. A l’exception de Dialium guineense et Afzelia africana, il y a une régression des espèces forestières par rapport à la forêt dense typique. Notons que la forêt classée de la Lama a subi d’importantes pressions humaines ayant entraîné sa dégradation accélérée. A la date du classement, les forêts denses couvraient près de 11 000 ha du domaine. Aujourd’hui, elles ne font plus que 1 700 ha environ. Les zones couvertes par la forêt dégradée sont caractérisées par une strate herbacée dominée par Chromolaena odorata. Ces zones se trouvent à la lisière de la forêt. Dans la strate arborée, il n’y reste que de grands sujets de Dialium guineense et de Afzelia africana et très peu d’individus de Diospyros mespiliformis, Mimusops andongensis et Drypetes floribunda (Direction technique Office National du Bois 2016).

2.4.2- Plantations forestières

La série des plantations du secteur compte un total de 3211 ha et est doté de plan d’aménagement. Le Teck est l’espèce principale plantée. Il occupe 84% des plantations. Le choix de cette espèce à Massi est dicté par son comportement dans les placettes de recherche du Centre Technique Forestier Tropical (CTFT) installées entre 1966 et 1968. Dans ces placettes, les études ont montré que l’indice moyen de productivité d’après la table de Maître est 7,1. A l’âge moyen de 17 ans, ces plantations ont une hauteur moyenne de 18 m et un diamètre moyen de 20 cm Dans les plantations du secteur, deux provenances de Teck ont été utilisées : provenance Tanzanie et provenance locale. Une étude sur le comportement de ces

précocité de la floraison : 7% pour Tanzanie contre 26% pour la provenance locale à un âge de 2 ans 4 mois. L’étude de (Azankpan, 2002), révèle que la provenance Tanzanie est plus vigoureuse, plus productive et présente une hauteur fût significativement supérieure à celle de la provenance locale (Toffo) au seuil de probabilité de 5%. Les différences de hauteur de fût varient de 2 à 5 m. Gmelina arborea occupe actuellement 12% des plantations et constitue la deuxième espèce de reboisement. L’espèce a une croissance satisfaisante, comparable à celle du Teck tout au moins durant les premières années après la plantation. Toutefois, sa résistance vis-à-vis du feu est limitée. Les autres espèces sont représentées par le Fraké (Terminalia superba), le Caïlcédrat (Khaya senegalensis), le lingué (Afzelia africana), le Cedrela (Cedrela odorata) et les espèces Autochtones (Ceiba pentandra, Pterocarpus erinaceus...). La croissance de certaines est faible notamment celle de Afzelia. Ce sont des espèces sensibles au feu. La plantation des essences autres que le Teck a été systématisée à partir de 1988 où elles sont mélangées par lignes avec le Teck dans la proportion de 20% (4 lignes de Teck pour 1 ligne des autres essences). (Direction technique Office National du Bois 2016).

2.5- Faune du noyau central de la forêt classée de la Lama 2.5.1- Mammifères

Le noyau central de la forêt classée de la Lama regorge d’une faune relativement dense et diversifiée du fait de la protection dont elle a bénéficié ces 20 dernières années. Plusieurs études ont fait l’objet d’étude de la diversité faunique dans la forêt classée de la Lama. De ces travaux nous pouvons citer ceux de Kafichoni (1987), Coubéou (1995), Assogbadjo (2000), Kassa (2001), Nobime (2002), Sinsin (2002), Worou (2002) qui ont abouti à l’élaboration d’un inventaire suffisant de la faune mammalienne de la Lama. Parmi ces espèces, nous pouvons distinguer :

- Cercopithèque mone (Cercopithecus mona)

- Cercopithèque aethiops tantale (Cercopithecus aethiopstantalus) - Singe à ventre rouge (cercopithecus erythrogaster erythrogaster) - Céphalophe bleu (Cephalophus monticola)

- Sintatunga (Tragelaphus scriptus) - Potamochères (potamochoerus porcus) - Mangouste brune (Crossarchus obscurus) - Ecureuil fouisseur (Xerus erythropus)

2.5.2- Oiseaux

L’avifaune de la forêt de la Lama jouit d’une diversité de 171 espèces d’oiseaux, dont 91 inféodés aux zones forestières, 51 aux savanes et 29 ubiquistes. Parmi les espèces aviaires inféodées à la forêt, 56 sont essentiellement inféodées à l’intérieur de la forêt. Quinze espèces aviaires n’ont été enregistrées qu’au Benin sur le plan mondial (Emrich et al. 1999). Le calao à huppe blanche (Tockus albocristatus), le merle métallique à tète pourprée (Lamprotornis purpureiceps), et des espèces du sous-bois comme le bubul moustac à queue rousse (Bleda syndactyla) et la grive akalat de puvel (Illadopsis puveli) sont des espèces du sud Bénin ne se trouvant que dans le noyau central (Emrich et al., 1999).

2.5.3- Reptiles et Amphibiens

Peu d’études ont porté sur la connaissance des reptiles et batraciens. L’inventaire d’Emrich et al. (1999) signale au total 19 spécimens de reptiles et 5 batraciens récoltés et conservés pour l’ensemble du Noyau Central. La plupart des familles de reptiles appartient à la famille des colubridés. Au nombre des espèces observées on a : Python sebae, Python regius, Naja sp.

,Crotaphopeltis hotemboeia (serpents); Kinixys belliana (tortues terrestre et végétarien) et Pelomedus asubrufa (tortues aquatique et carnivore) ; Crocodylus niloticus (crocodiles)

;Varanus niloticus, Varanus exanthematicus (varans) ; Dicloglossus occipitalis. D’une manière générale, la faune des reptiles et des amphibiens est pauvre compte tenu des variations saisonnières et de la végétation dégradée. La plupart des familles de serpents rencontrées dépendent de la physionomie du Noyau Central ainsi que la disponibilité en eau.

La sauvegarde du Noyau Central et une disponibilité permanente en eau semblent être essentielles pour le maintien de ces espèces. (Direction technique Office National du Bois 2016).

2.5.4- Poissons

Les espèces de poissons vivant dans les systèmes fluviaux du noyau central sont relativement peu connues. Dans les mares éphémères du noyau central, on note la présence de poisson-chat (Claria guariepinus) et d’un même cyprinodontidé endémique probable (Emrich et al., 1999)

2.5.5- Insectes

Les insectes jouent un rôle clé dans les écosystèmes forestiers bien équilibrés. Parmi les 83 espèces de papillon trouvées dans la forêt de la Lama, il y a 38 qui sont inféodées aux zones forestières, 22 sont inféodées aux savanes et 18 sont considérées comme ubiquistes. 38 des 83 espèces ont été signalées pour la première fois au Bénin. Le Noyau Central contribue dans

Du point de vue de la richesse spécifique des termites, le Noyau Central présente une composition plus diversifiée que les plantations de teck autour de la forêt naturelle. Sur 10 espèces échantillonnées dans les parties dégradées du noyau central (Nouhoheflin, 2006), 8 sont des termites évolués (Termitidae) dont 3 sous-familles sont représentées : les Termitinae, les Macrotermitinae et les Nasutitermitinae (Attignon et al. 2003). Il faut noter qu’une espèce de bois (Kalotermitidae) n’a pu être déterminée du fait que la dégradation de la forêt naturelle et sa conversion en champs de cultures change la structure des colonies de termites des consommateurs de bois (Kalotermitidae) en consommateurs de litière (Termitinae).

(Direction technique Office National du Bois 2016).

Figure 2: Point d’observation de quelques espèces de faune dans le noyau central en 2010

Source : CEDA, 2010

2.6- Les aménagements et infrastructures

 Plantation

La forêt classée de la Lama est constituée du noyau central qui se dresse de vastes plantations. Ces dernières d’une étendue de 7000 ha et destinées à la production de bois d’œuvre ont été réalisées entre les années 1985 et 1995 essentiellement sur financement de la coopération allemande. Les peuplements forestiers ainsi mis en place regroupaient au départ 80% de teck et 20% d’autres essences forestières dénommées << essences aborigènes >>. Au sud de la forêt de la Lama, 2400 ha de plantations de bois de feu à croissance rapide ont été exécutés dans le cadre du << Projet Plantation de Bois de Feu au sud Bénin >>. Les reboisements réalisés se dressent particulièrement à la lisière de la forêt de la Lama et se retrouvent en nombre très infirme au sein du noyau central. Le reboisement des aires hautement détériorées par l’agriculture semi-itinérante sur brulis s’inscrivait dans le double objectif de conserver le noyau central et mettre en valeur l’espace forestier.

 Milieu humain et mesures socio-économique

Sur la base du recensement général de la population et de l’habitat de 2002, les arrondissements (Zogbodomey, Tanwé-Hessou et Akiza) riverains des plantations forestières de Koto comptent une population de 23840 habitants dont 52% sont de sexe féminin contre 48% de sexe masculin. Cette population est constituée majoritairement de deux groupes ethniques : les Fons et les Hollis. Les riverains Fons se retrouvent dans les villages de Koto Aivedji, Don -Zoukoutoudja, au nord du secteur forestier tandis que les Hollis venus pour la plupart de Pobè occupent les vertisols du secteur forestier et sont recasés dans le centre agro sylvicole d’Agadjaligbo d’une superficie de 374,2 ha. L’activité principale exercée par cette population est l’agriculture caractérisée par les cultures sur brûlis à laquelle s’ajoutent l’exploitation forestière (balivage, bûcheronnage, débardage), l’élevage, la chasse et le petit commerce. Les marchés d’Agadjaligbo et de Zalimè constituent les centres d’échanges commerciaux. Ces échanges portent sur les produits agricoles que sont le maïs, les bananes, la tomate, les produits manufacturés et autres. Il est à noter que les populations riveraines et recasées dans la Lama constituent une source potentielle de main-oeuvre pour l’exécution des travaux sylvicoles. (Direction technique Office National du Bois 2016).

3-MATERIEL ET METHODES

3.1-Matériel et méthodes de travail 3.1.1-Matériel utilisé

Le matériel utilisé est composé de :

-des fiches de collecte portant le questionnaire administré aux acteurs ; -une carte du secteur étudié pour une meilleure connaissance de la forêt ; - un appareil photo (numérique) pour des illustrations au besoin ;

-un GPS (Global Positionning System) pour la prise des coordonnées géographiques ; 3.1.2-Observation de la faune et utilisation du GPS dans la forêt classée de Lama

Les observations ont été effectuées en parcourant les différents layons. Aussi des signes montrant la présence des animaux dans la forêt ont fait l’objet d’observation. Grace au GPS nous avons pu géo référencié les différents endroits qui sont probablement les zones fréquentées par les braconniers pour s’approvisionner en viande de brousse

3.1.3-Observation des différentes viandes de brousse vendue sur le marché

Cette étape de l’étude à surtout consisté à des descentes matinales sur les différents sites de vente de viande de brousse pour savoir les différentes espèces fauniques qu’approvisionnent les revendeurs. A cet effet, la technique d’enquête adoptée est la collaboration avec les acteurs qui s’approvisionnent de ces viandes de brousse.

3.1.4-Identification des formes de chasse et les types d’espèces chassées dans la forêt classée de la Lama

Pour y parvenir, d’une part une enquête a été effectuée auprès des agents du service de surveillance, et d’autre part les différentes techniques de chasse pratiquées, ainsi que les types d’espèces chassées dans la forêt classée de la Lama ont été recensées. Les données concernant l’abondance saisonnière des espèces de même que les indices de braconnage enregistrées ces dernières années ont été collectées. Les périodes de chasse ont été investiguées.

Dans un second temps, une enquêtes (structurée et semi-structurée) a été effectuée auprès des chasseurs, collecteurs et vendeurs (nombres enquêtés 89). Le questionnaire nous a permis de recueillir des informations socio-économique, culturelle et professionnelle des participants (l’âge, le sexe, les activités menées et le groupe socio-linguistique). Le questionnaire a permis aussi de ressortir les types d’espèces animales qui font objet de chasse

circuits de distribution de la viande de brousse. Aussi ces données ont été collectées et traitées à travers les logiciels Excel et Mini TAB.

3.1.5- Hiérarchisation des problèmes recensés auprès des différents acteurs intervenant dans la filière

Une fois les différents problèmes identifiés par les différents acteurs intervenant dans la protection et l’exploitation de la viande de brousse dans la forêt classée de la Lama et appuyés par nos observations personnelles, le point du classement par ordre d’importance et/ou par niveau de priorité de résolution effectué par chacun des acteurs a été réalisé. Nous avons à cet effet utilisé la méthode des cailloux’’. Elle consiste à estimer l’importance de chaque problème grâce au nombre de cailloux qu’aura choisi l’enquêté sur 10 déposés par exemple. On le fait à tous les enquêtés (nombres enquêtés 89) pour chaque problème et on fait la moyenne. Ensuite une analyse a été calculée pour le calcul des fréquences de citation par la formule :

Fi=ni/N*100

ni : représente le nombre de fois que l’espèce i a été signalé N : le nombre total des enquêté de la filière viande de brousse

4-Résultats et Discussion

4.1-Etat de la filière selon les enquêtes

Les enquêtes menées sur le terrain ont permis de recueillir des informations sur l’état de la filière. De nos enquêtes, le noyau central étant allègrement occupé et habité autrefois par les populations riveraines, constituait une source de prélèvement alimentaire en l’occurrence faunique, de procuration et de bien d’autres éléments. Les populations qui entourent le noyau central confirment que le braconnage est pratiqué pour des fins commerciales et quelques fois alimentaires s’il s’agit des petites espèces. Suite aux travaux d’aménagement de la forêt et les dispositions mises en place pour la sécurisée de forêt, le braconnage persiste et continue d’être pratiqué par les braconniers qui sont dans les villages situés aux alentours du noyau central. Nous avons découvert à cet effet chez un chasseur un fusil et un gibier de cephalophus monticola abattu (Photo 1 et 2). Les enquêtes menées auprès des revendeurs de viande de brousse dans le village de Tègon ont révélé que la majorité de leurs produits provenaient du noyau central bien avant sa protection. Mais actuellement ces produits leur viennent des forêts telles que : kpokissa, Lokoli et Tchito. Selon les revendeurs, les espèces qu’on trouve le plus sont les aulacodes (Photo 3).

Photo 1: Cephalophus monticola abattu par un chasseur Source : Prise de vue DJAGOUN, (Juillet, 2016)

Photo 2: Fusils d’un chasseur

Sources : Prise de vue DJAGOUN, (Juillet, 2016)

Photo 3 :Viande de Thryonomys swinderianus Source : Prise de vue DJAGOUN, (Juillet, 2016) 4.2-Organisation de la filière

La filière viande de brousse autour de la forêt classée de la Lama concerne plusieurs espèces animales. On peut citer l’écureuil, la biche, l’antilope, l’aulacode, le francolin, etc.

La filière « viande de brousse » implique plusieurs types d’acteurs intervenant à divers niveaux de la filière. Elle s’étend du niveau local au niveau régional voire national. Elle intègre trois principaux types d’acteurs que sont : Les chasseurs, les revendeurs et les restaurateurs.

La figure 3 présente l’organisation générale de la filière en mettant l’accent sur les rôles de chaque acteur.

Légende : Vendue :

Transformation :

Figure 3:Organisation de la filière « viande de brousse » dans la forêt classée de la Lama Source : Enquête (2016)

4.3-Les mesures de protection mise en œuvre par l’office national du bois Les activées menées pour la protection sont :

 Suivi écologique

Un programme de suivi permanent de la faune a été prévu dans le cadre de l’aménagement intégré du Noyau Central de la Lama par la Mission Forestière Allemande et l’Office National du Bois (ONAB). Il est procédé à la mise en place d’un programme standard de suivi écologique de la forêt classée de Lama soutenu par la proposition d’un réseau de dispositifs de relevé, la détermination des espèces d’indicateur biologique et la formation technique du personnel. Notons aussi que le suivi écologique ne fonctionne plus comme tout au début de la création.

 Unité de surveillance de la forêt :

L’unité de surveillance de la forêt est dirigée par le commandant de la brigade forestière et les Bata gnon Commando Parachutiste (BCP) qui consiste à des activités d’embuscade, de perquisition et d’opération araignée pour la surveillance de la forêt et des périmètres de reboisement sous gestion de l’Office National du Bois.

Chasseur

Revendeur

Particulier Restaurateur

Consommateur

Capture/Abattage

Transformation

 Éco-tourisme :

La promotion de l’écotourisme ou tourisme écologique est envisagée dans le cadre de l’amélioration de la conservation en collaboration avec les populations riveraines.

Développer l’écotourisme revient à développer les connaissances sur la culture et sur l’environnement.

 Ceinturassions du noyau central :

Elle consiste a transformé des portions de la forêt en contact direct avec les villages (plantations de teck ou Gmélina) en plantation avec des espèces autochtones cible de la conservation.

4.4-Filière viande de brousse : Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces

Notre analyse s’est basée sur la méthode FFOM « Forces-Faiblesses-Opportunités-Menaces » ou SWOT « Strenghts-Weakness-Opportunities-Threats ». Suite aux analyses internes et externes, nous avons identifié les forces et faiblesses ainsi que les opportunités et menaces liées à la gestion durable de ses ressources fauniques. Les résultats sont présentés sous forme de matrice dans le tableau 1

Tableau 1: Matrice d’analyse FFOM ou SWOT

Forces Faiblesse

internes - Biodiversité du noyau central ; - Existence de la gestion participative de la forêt ;

- Forte participation de la population riveraine dans les activités de reboisement

;

- Richesse en flore et en faune dans le Noyau Central ;

- Disponibilité d’un plan d’aménagement participatif ;

- Formations des élèves, lycéens et étudiants

- Statut de forêt classée

-Excitante d’une structure de gardiennage d’énorme SGP-PPT

-Les patrouilles et embuscades organisées ;

- La non diversification des opportunités de métiers alternatif ;

- L’absence de cours d’eau permanant et l’assèchement des mares à l’intérieur du noyau central notamment au cours de la saison sèche constitue une des raisons poussant les animaux à en sortir ;

-L’inondation incontrôlée qui fait sortir les animaux pour l’habitat et l’alimentation

- L’insuffisance du système de surveillance et de dissuasion ;

- La limitation opérationnelle des dispositions de protection contre les feux dans le Noyau Central ;

- La situation géographique contigüe des deux premiers centres de recasement avec le Noyau

faune au Benin ;

-Disponibilité d’un plan d’aménagement participatif ;

-Lois et règlements ayant un impact sur la conservation et le développement des forêts ;

-La Forêt Classée de la Lama, est régie par l’Arrêté de classement N° 05574/SE du 24 Décembre 1946, qui dispose qu’elle communautés villageoises locales à chasser ; -Manque de dispositif de protection ;

- Manque d’équipement aux gardiens ;

- Déficit de communication entre la population et l’ONAB ;

- Faible niveau intellectuel de la population ;

Opportunités Menaces

Facteurs externes

- Existence d’un écotourisme à proximité du noyau central ;

- Contrat avec les opérateurs privés sur la protection de ses ressources fauniques ; -Disponibilité des techniciens qualifiés de l’ONAB pour l’aménagement le ; -Suivi et le contrôle de protection de ses ressources fauniques ;

- Ingérence politique dans la gestion ; -La disparition des espèces faunique ; - Le braconnage dans le noyau central ; -Hydomorphie du sol ;

-Diminution de l’espèce endémique ;

- Changement climatique agissant sur l’écosystème des espèces ;

-Forte influence de l’Homme ;

Source : Enquête de terrain (2016)

4.5-Problèmes liés à la gestion des ressources fauniques de la forêt de la Lama

En saison pluvieuse, la forêt étant recouverte d’eau en raison de la texture du sol les espèces ne sachant pas où aller sont obligé de migrer vers les plantations et les cultures de la population environnante dans la quête d’un habitat descend et de quoi se nourrir. La population ayant placé des pièges dans les cultures arrive à se procurée de ses espèces

En saison pluvieuse, la forêt étant recouverte d’eau en raison de la texture du sol les espèces ne sachant pas où aller sont obligé de migrer vers les plantations et les cultures de la population environnante dans la quête d’un habitat descend et de quoi se nourrir. La population ayant placé des pièges dans les cultures arrive à se procurée de ses espèces

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