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4. Enquête menée auprès des académiques

4.2 Résultats du dépouillement de l’enquête

4.2.3 Usage de la bibliothèque et de ses services actuels

L’analyse de la seconde partie de l’enquête a fait ressortir un usage très variable des services existants (voir Figure 19 et Figure 20, annexe 16), dont beaucoup restent encore peu connus alors que d’autres, comme imaginé à l’origine de ce mandat, sont très utilisés (commande de documents, par exemple).

4.2.3.1 (Mé)connaissance des services

Les répondants connaissent en moyenne près de deux tiers des services sur lesquels ils étaient interrogés (M:7.5 sur 12, S:7.05). Le répondant moyen ne connaît donc assurément pas tous les services proposés. Cependant, certains profils d’académiques semblent encore moins informés des différents services :

 les nouveaux venus travaillant à l’UNIGE depuis moins d’un an, connaissent moins de services (M:6.75, S:4.45) (Figure 21, annexe 16) ;

 à la BELS, les anglophones – ou du moins les répondants ayant choisi l’anglais pour répondre au questionnaire – connaissent moins de services que les autres (Figure 22, annexe 16). Au CMU, la distinction n’est pas aussi nette.

Quelques services (guides ou tutoriels vidéos sur les LGRB, les bases de données ou les bibliographies et service InformaSciences de la BELS) semblent souffrir d’un

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tels que « page web du groupe de recherche », « autres possibilités auxquelles je ne pense pas », « moteur de recherche de publication autre que PubMed »

manque de visibilité particulier, étant connus de moins de 50% des répondants. Ceci explique le faible recours du service InformaSciences décelé lors des brainstormings.

4.2.3.1.1 Utilisation des services connus

Si certains services sont mal connus, d’autres obtiennent un franc succès, étant non seulement bien connus, mais aussi particulièrement utilisés. C’est le cas des services :

 de commande de documents (utilisé par 75% des répondants de la BCMU le connaissant, et 61% de ceux le connaissant à la BELS) ;

 de l’Archive ouverte UNIGE (à la BCMU, 75% des répondants le connaissant l’utilisent ; à la BELS, 68%).

A contrario, d’autres services ne sont que peu utilisés par les répondants alors qu’ils les connaissent. Moins de 10% des répondants au courant de leur existence utilisent :

 Les guides ou tutoriels produits par la bibliothèque (sur les LGRB, les bases de données ou les bibliographies) ;

 L’aide offerte sur demande au sujet des LGRB.

On peut se demander pourquoi ces services sont peu utilisés par les personnes les connaissant. Les guides et tutoriels, conçus au départ plutôt pour un public estudiantin, ne seraient peut-être pas adaptés ? Ils sont pourtant tout de même utilisés par certains professeurs. On peut aussi imaginer que les répondants ont rechigné à dévoiler leur ignorance quant à l’existence de ces services, répondant systématiquement avec l’option ’je n’utilise pas’ et ne cochant jamais ‘je ne connais pas’.

4.2.3.2 Communications et contacts avec la bibliothèque et ses spécialistes

4.2.3.2.1 Fréquence d’entrée en contact

Les retours des répondants (Figure 23 et Figure 24, annexe 17) confirment notre hypothèse initiale d’une faible fréquentation physique de la bibliothèque :

 le plus souvent, les répondants viennent moins d’une fois par mois ;

 un tiers (BELS) à un cinquième (BCMU) des répondants ne se rendent jamais dans leur bibliothèque. Il s’agit ici beaucoup de cliniciens et de biologistes. Les contacts avec le guichet d’accueil ou des bibliothécaires spécifiques sont encore plus sporadiques. Par contre, le site web est plus fréquemment consulté car :

 25 académiques (12%) le consultent « chaque jour ou presque » (M:20, S:5) ;

 au total, 66% des répondants en Médecine et 49% de ceux de Sciences le consultent au moins une fois par mois.

A condition de s’assurer de la facilité d’accès aux informations contenues sur le site web, ce dernier représenterait donc le meilleur outil de communication pour promouvoir

certains services auprès des académiques, bien plus qu’une affichette dans la bibliothèque ou de la publicité orale au guichet d’accueil.

Autre constat révélé par ces réponses : le contact avec les post-doctorants semble particulièrement ténu. Plus de la moitié des post-doctorants ne consulte jamais le site web, seul un a déjà contacté un spécialiste, et quatre ont systématiquement répondu « jamais » aux différents modes de contact. Dans ces conditions, comment les convaincre du potentiel de la bibliothèque ? Nous ne pouvons qu’être positivement surpris de leur participation à l’enquête et espérer que celle-ci leur aura fait découvrir les services proposés voire potentiels, ainsi que le dynamisme de la bibliothèque.

4.2.3.2.2 Contact privilégié avec le spécialiste : sujet et mode de contact

Lorsque les répondants ont recours à un bibliothécaire spécifique, c’est le plus souvent45 pour des questions d’accès : commande de document (jusqu’à 13 mentions), prêt et retour (6), acquisitions (4), adéquation de la collection aux besoins de l’enseignement (5), (non-)accès aux périodiques (2), accès ou consultation de collections précises ou d’archives (2). La réservation de salle est mentionnée une fois. C’est aussi parfois pour de l’aide à la recherche : trouver certaines ressources comme des statistiques (1), aide à la revue systématique ou avec les bases de données (2), retrouver une référence (1), ou d’autres mentions plutôt vagues (4).

Certaines réponses46 semblent indiquer que les académiques font appel au bibliothécaire parce qu’ils considèrent que celui-ci possède les compétences qui leur font défaut. Je trouve réjouissant de constater que ces répondants estiment leur bibliothécaire qualifié pour ces tâches, bien que celles-ci pourraient être encore plus variées (conseil, aide, informatique,…).

Afin de contacter leur bibliothécaire compétent en la matière, les académiques utilisent des modes de contact variés. Ici encore, l’email domine (32x), semblant véritablement être le mode de communication privilégié des répondants. Il est suivi du téléphone (21x). 13 académiques ont répondu se rendre physiquement à la bibliothèque et parler avec le bibliothécaire de vive voix. Enfin, un PO a déclaré prendre contact par l’intermédiaire de son secrétaire, une situation qui avait été mentionnée lors des brainstormings.

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Ce sont les grands thèmes qui ressortent des 36 réponses rédigées librement mais parfois de manière imprécise, ce qui m’empêche de les représenter en un graphique lisible. 46

Par exemple, « sortir un article pdf que je ne peux pas trouver moi-même », « conseil pour commander un livre d'une autre bibliothèque », « pour trouver un ouvrage ancien ou que je ne trouve pas »,…