• Aucun résultat trouvé

Un fort potentiel de production d’énergies renouvelables

Dans le document PLAN CLIMAT AIR ENERGIE TERRITORIAL (Page 44-57)

Agenda 21 en 2016 et programme TECV sur le territoire du Douessin

IV. Le bilan énergétique du territoire

IV.2. Un fort potentiel de production d’énergies renouvelables

En 2016, la production d’énergie renouvelable du territoire était de 274 GWh (hors biocarburant qui est renouvelable, mais non produite sur le territoire) d’énergie primaire soit 10 % de la consommation d’énergie finale du territoire qui s’élevait à 2406 GWh. La production totale d’énergie renouvelable s’élèvait à 329 GWh valorisés sous forme de bois-énergie, biocarburants, éolien terrestre, méthanisation, pompes à chaleur, solaire photovoltaïque et solaire thermique.

L’éolien terrestre

La zone favorable au développement de l’éolien est relativement réduite du fait des enjeux paysagers majeurs liés au Val de Loire patrimoine mondial en covisibilité duquel aucun projet ne sera possible.

Cependant, l’éolien terrestre est une filière mature dont le coût de production est parmi les plus faibles et devra donc jouer un rôle majeur dans la transition énergétique.

Parc existant

Actuellement, un seul parc éolien est en fonctionnement sur le territoire. Il s’agit du parc d’Antoigné composé de 4 machines pour une production installée de 8 MW (2010) soit la moitié de l’énergie renouvelable produite sur le territoire. Il a produit 14,3 GWh en 2017.

Commune Développeur Nb

Source: BASEMIS® - Air Pays de la Loire

Parcs en projet

Des projets sont en cours de développement sur plusieurs communes : Mouliherne, Vernantes, Dénezé sous Doué, Doué en Anjou, Distré. Ce qui représente potentiellement une puissance installée de 74,4 MW pour un potentiel de production de 140 GWh.

Commune État avancement Nb éoliennes Puissance

potentielle (MW)

Doué en Anjou En cours de dvp 5 21

Dénezé-sous-Doué En cours de dvp 6 14,4

Vernantes En cours de dvp 4 12

Mouliherne En cours de dvp 3 12

Distré-Rou Marson-Courchamps —

Les Ulmes En cours de dvp 4 à 6 15

Epieds Étude de faisabilité A définir A définir

TOTAL 74,4 MW

Potentiel/opportunités

Pour atteindre les objectifs du SRCAE à l’horizon 2050, il faudrait installer une puissance de 146 MW soit l’équivalent de 10 et 15 parcs éoliens supplémentaires.

D’après une étude prospective menée à l’échelle départementale par le SIEML, le gisement brut est très important (entre 1400-1800 MW).

L’énergie solaire

L’énergie solaire est utilisée essentiellement pour deux usages : la production d’électricité (énergie solaire photovoltaïque ou énergie solaire thermodynamique) ou la production de chaleur (énergie solaire thermique). L’énergie solaire photovoltaïque transforme le rayonnement solaire en électricité grâce à des cellules photovoltaïques intégrées à des panneaux qui peuvent être installés sur des bâtiments ou posés sur le sol alors que l’énergie solaire thermodynamique produit de l’électricité via une production de chaleur. L’électricité produite peut être utilisée sur place ou réinjectée dans le réseau de distribution électrique. L’énergie solaire thermique fournit de la chaleur qui peut être utilisée pour le chauffage domestique ou la production d’eau chaude sanitaire.

Le territoire bénéficie d’un ensoleillement moyen d’environ 3 400 Wh/m²/jours. Pour le solaire photovoltaïque, le gisement n’est pas un facteur limitant de développement puisque la surface de toiture est conséquente et qu’il existe encore plusieurs sites potentiels pouvant accueillir l’installation de centrales au sol sans réduire la surface agricole.

Le solaire photovoltaïque

Parcs existants

Il y a 917 installations photovoltaïques pour une puissance totale raccordée au réseau de 15 MW

A ce jour, il existe un parc au sol :

Parc Type Commune Développeur Surface Puissance Etat

Existant Au sol Distré Quénéa 4 ha 2 MWc Mise en

service en 2011 Cette centrale, située à Distré sur l’ancien site de France Champignon, compte environ 8500 panneaux d’une puissance de 2 MW. Sur ces 4 hectares, la centrale permet de produire 2 GWh par an permettant ainsi l’alimentation de 900 foyers (source SCOT Grand saumurois).

Parcs en projet

Des projets sont en cours de développement sur plusieurs communes représentant un potentiellement puissance installée de 75,2 MWc.

Le tableau ci-dessous répertorie les principaux sites identifiés sur le territoire de Saumur Val de Loire (liste non exhaustive) :

Parc Type Commune Développeur Surface Puissance

Projet Au sol Saumur EDF Energies

Nouvelles 10 ha 9,7 MWc

Au sol

Montreuil-Bellay Alter Energies 8 ha 4,9 MWc

Au sol Chacé BIO 3G 4,6 ha 2,3 MWc

En toiture Chacé SEVE 700 m² 0,1 MWc

Au sol Parnay Third Step

Energy

48 ha 48 MWc

Au sol

Longué-Jumelles En cours 10 ha 8 MWc

Potentiel Au sol Doué en Anjou - Ancienne

décharge

Le solaire thermique permet de convertir le rayonnement solaire en chaleur. Ce type d’installation est plutôt adapté pour la production d’eau chaude sanitaire voire en énergie d’appoint de système de chauffage.

Potentiel/opportunités

Le solaire photovoltaïque ou thermique en toiture ou en reconquête de sols artificialisés (friche industrielle, ancienne décharge…) présente un potentiel à explorer tout en tenant compte des enjeux patrimoniaux.

Le solaire photovoltaïque permet de convertir le rayonnement solaire en électricité. Ce type d’installation peut se faire en toiture, au sol ou sur les ombrières de parking.

Concernant le solaire thermique, les cibles prioritaires sont donc les équipements ayant d’importants besoins d’eau chaude : piscine, EHPAD, station de lavage, exploitations agricoles, process industriels…

La tendance 2015-2017 est l’installation de 1,5 MW par an. Pour atteindre les objectifs régionaux ramenés au territoire de Saumur Val de Loire, il faudrait que la tendance soit de l’ordre de 3 MW par an.

Des projets de production au sol sur d’anciennes décharges sont envisagés. Pour le photovoltaïque de toiture, les nombreuses toitures agricoles sont des zones potentielles d’installation. Un travail d’information, de recensement, de facilitateur serait à mener en collaboration avec la Chambre d’Agriculture pour développer la production d’énergie ou de chaleur photovoltaïque.

Le bois énergie

La ressource régionale en bois est actuellement sous-exploitée. En effet, sur les 4,6 millions de tonnes de bois produites chaque année et seulement 50 % sont exploitées et valorisées.

Le SRCAE indique deux principales orientations concernant le bois énergie :

• Favoriser une mobilisation optimale du gisement régional afin de répondre à la demande croissante de bois énergie dans les Pays de la Loire ;

• Maîtriser la demande de bois énergie pour continuer à développer de nouveaux projets tout en améliorant la valorisation de la ressource en bois et en réduisant la pollution de l’air due à l’utilisation d’installations peu performantes notamment dans le secteur résidentiel (cheminées ouvertes, insert bois peu performant).

L’ADEME Pays de la Loire et Atlanbois, association interprofessionnelle de la filière bois en Pays de la Loire, estiment qu’il est possible de doubler le parc de chaufferies collectives et industrielles sur la région sans mettre en péril la ressource.

Comme l’indique le diagnostic du SCOT, le territoire dispose du potentiel pour faire émerger une véritable filière bois : ressource, entreprises et sites de commercialisation. Cependant, 86 % des espaces boisés sont privés et seulement 25 % sont certifiés (30 % à l’échelle nationale).

Le bois énergie peut être valorisé sous trois formes principales : bûches, granulés et bois déchiquetés (ou plaquettes).

Ces différents types de combustibles disposent de caractéristiques différentes qui permettent de toucher différentes cibles, de la maison individuelle au réseau de chaleur. Des fournisseurs de plaquettes et granulés bois existent sur le territoire Saumur Val de Loire.

Le renforcement de la filière bois apparaît comme un enjeu important pour le territoire qui dispose de forêts importantes représentant 30,6 % du boisement total du département.

Existant :

26 chaufferies industrielles et collectives dont

• Réseau de chaleur du chemin vert à Saumur fonctionnant à 74 % au bois et 26 % au gaz. La livraison totale de chaleur s’élève à 15 285 MWh et alimente 1461 équivalents logements.

• Chaufferie bois de 450 kW du centre aquatique de Doué en Anjou

L’ancien réseau de chaleur de Forge avait une chaudière de 150 kW alimentant 30 maisons .

Potentiel/opportunités

D’après le SCOT, le territoire dispose du potentiel pour faire émerger une véritable filière bois : ressource, entreprises et sites de commercialisation. Néanmoins, il faut être vigilant à l’effet antagoniste du bois-énergie sur les émissions de gaz à effet de serre et la qualité de l’air.

La géothermie et l’aérothermie

Le développement de la chaleur renouvelable doit permettre de réduire les émissions de GES du territoire en évitant notamment le recours aux énergies fossiles pour les besoins en chauffage et en eau chaude sanitaire des bâtiments résidentiels et tertiaires.

Les pompes à chaleur permettent de valoriser l’énergie calorifique contenue dans le sol (géothermie) ou dans l’air (aérothermie). Pour que les performances soient optimales, il est nécessaire que l’environnement dans lequel les calories sont puisées ne soit pas trop froid et que la température nécessaire pour les besoins en chaleur ne soit pas trop élevée.

Ainsi, les performances des installations en géothermie sont meilleures que celles en aérothermie et sont optimales lorsque la température des émetteurs de chauffe (radiateurs, planchers chauffants…) est la plus basse possible. Moyennant ces précautions d’usages, la géothermie et l’aérothermie peuvent s’adapter à tous types de bâtiments.

L ’ aérothermie par les cavités souterraines

Les très nombreuses caves troglodytiques du territoire constituent un formidable gisement d’air à température constante, qui permettrait de rafraîchir l’air des habitats l’été et de récupérer des calories l’hiver.

Une étude a été menée en 2015 par la Plateforme Régionale d’Innovation (PRI) « Monde Souterrain » pour quantifier et modéliser le potentiel aérothermique offert par l’inertie thermique observée dans les cavités souterraines pour refroidir ou réchauffer naturellement l’air extérieur.

Dans ce cadre, un prédiagnostic basé uniquement sur une approche cartographique a permis d’identifier les sites consommateurs potentiels (zones d’activités gérées par l’agglomération, les zones d’implantations d’entreprises, les zones à urbaniser) croisé avec la localisation des cavités connues sur le territoire. Il a été considéré qu’une distance maximale de 1 km autour des cavités pourrait, sous réserve d’une étude plus approfondie du CEREMA, être considérée comme zone de raccordement potentiel à un coût acceptable.

L’Agglomération a été associée à cette démarche de valorisation énergétique innovante. Trois actions ont été développées :

• un datacenter écologique et low cost grâce à l’environnement souterrain

• la création d’un produit touristique innovant : la Loire à Vélo souterraine

• l’exploitation énergétique d’une cavité souterraine. La PRI Monde souterrain a mené en partenariat avec les établissements publics BRGM et CEREMA, l’étude d’une installation aérothermique développée par la société de production de champignons SCSA à Dampierre-sur-Loire, qui utilise sa cave de 7 hectares pour refroidir ou réchauffer naturellement l’air extérieur destiné à son activité de production. Le rapport d’analyse de 2015 révèle que depuis l’utilisation de l’air de la cave la consommation énergétique a baissé de 10 % (environnement 250 000 kWh) et la consommation de fioul de 30 % (-52  000 L). De plus, il a été constaté une diminution de l’impact carbone de près de 20 % avec près de 130 T de CO2 évités par an (équivalent de 130 années de chauffage). Par ailleurs, l’entreprise s’est dégagée de sa dépendance vis à vis des aléas climatiques extérieurs et a donc une meilleure visibilité sur sa facture énergétique.

Ce projet à l’intérêt de mobiliser une énergie locale et renouvelable en tenant compte des enjeux économiques, de logement et de précarité énergétique. Il serait intéressant de poursuivre la réflexion et voir comment développer ce mode de chauffage/climatisation.

En termes de besoins en thermie, les territoires où la demande modélisée de chaleur apparaît la plus importante sont ceux qui recensent les structures les plus consommatrices (EHPAD, piscines, industries…) à savoir : Saumur, Doué-la-Fontaine, et Longué-Jumelles.

La géothermie

Correspond à l’exploitation de la chaleur du sous-sol. Cette exploitation peut s’effectuer à différents niveaux : la géothermie de surface (jusqu’à 100 m), la géothermie profonde (jusqu’à 2000 m), la géothermie très profonde (jusqu’à 10 000 m). Pour l’instant, il n’y a pas eu d’étude au niveau national pour évaluer le potentiel des ressources en géothermie profonde et très profonde.

Compte tenu des coûts d’exploitation ces techniques sont peu développées.

Ce sont surtout les technologies de géothermie de surface qui sont étudiées. Elles concernent l’exploitation de deux types de ressources : l’énergie naturellement présente dans le sous-sol à quelques dizaines, voire des centaines, de mètres et dans les aquifères ou dans les nappes. Ce potentiel est à évaluer sur le territoire.

La méthanisation

Une unité de méthanisation est une centrale de traitement des déchets organiques valorisant une énergie, le biogaz, actuellement perdue lors de leur entreposage à l’air libre. Les déchets organiques concernés dans la méthanisation agricole sont les effluents d’élevage (fumiers, lisiers) et les matières végétales (déchets de culture, cultures intermédiaires à vocation énergétique, couverts végétaux, etc.)

Existant

Trois unités de méthanisation sont en fonctionnement sur le territoire avec deux types de valorisation :

En cogénération (valorisation énergétique mixte : électricité + chaleur) :

• La coopérative légumière « Rosée des Champs » s’est dotée en 2015 d’une unité de méthanisation en cogénération pour valoriser ses déchets végétaux issus des épluchures (8000 tonnes) et les boues de la station d’épuration de l’entreprise (2000 tonnes). Elle utilise un cogénérateur qui fonctionne au biogaz pour produire de l’électricité (962  000 kWh/an) revendu à EDF et de la chaleur (1 196 000 kWh/an).

• Saumur Agglo a équipé en 2006 la station d’épuration « Bellevue » de Saumur d’un méthaniseur de 435 m3 permettant de traiter 5000 m3/jour d’effluent. Ce méthaniseur comprend deux cogénérateurs à moteur à gaz d’une puissance de 21 kW chacun. Ce système permet de fournir 964 984 kWh d’énergie électrique par an et de la chaleur nécessaire au fonctionnement du méthaniseur.

En combustion (valorisation thermique par brûlage du biogaz) :

• La première unité de méthanisation fut installée en 2002 par l’entreprise Lacheteau à Doué

traités par la station d’épuration de la commune. Elle a choisi la méthanisation pour les traiter. Elle fonctionne à 7000 m3 d’effluents par an. Le biogaz produit constitué de méthane est consommé sur place par une chaudière maintenant le méthaniseur à 25-30 °C.

Il fournit quotidiennement 225 kWh.

Commune Porteur du projet

/ propriétaire Mise en

service Fonctionnement Production

Doué en Anjou Lacheteau 2002 7 000 m³/an d’effluents Biogaz

consommé

• Une unité de méthanisation est en cours de construction à Chacé, portée par la société Saumur Énergies Vertes (SEVE). L’unité fonctionnera avec des déchets agroalimentaires, effluents d’élevage et résidus agricoles divers (10 000 tonnes). Le biogaz produit sera injecté directement dans le réseau GRDF. Sa mise en service est prévue pour un début d’injection en juin 2020.

• Parallèlement, SEVE vient d’ouvrir une station 100 % bioGNV à Saumur. Dans une logique d’économie circulaire, cette station bioGNV ne distribuera à terme que du bioGNV provenant de l’unité de méthanisation de Chacé ou d’unités de méthanisation situées à proximité. En attendant, la station est alimentée directement par le réseau GRDF, dans lequel est injecté le gaz vert produit dans les unités de méthanisation environnantes.

En injection (valorisation en gaz) :

• L’association « Doué Métha » regroupant 35 agriculteurs du territoire douessin a un projet d’unité de biométhane. Ils prévoient de valoriser les effluents d’élevage, principalement du fumier de bovins (33 000 tonnes). L’unité, installée à Doué en Anjou, serait raccordée au réseau de gaz naturel de Saumur.

Potentiel/opportunités

Réalisé en 2016, le schéma départemental de la méthanisation réalisé par le Conseil Départemental et la Chambre d’agriculture indique le potentiel de production de biogaz issu de la méthanisation par EPCI. Le schéma de développement de la méthanisation en Maine-et-Loire de juin 2016 indique un gisement méthanogène qui pourrait justifier l’installation a minima de l’équivalent de 2 unités de 200 Nm3/h (en injection) ou encore de 6 unités de 300 kWh (en co-génération). Une grande partie du gisement est d’origine agricole. Un tiers de ce potentiel est issu

de déjections d’élevage et un tiers de cultures à vocation énergétiques (CIVE). Cela implique une évolution des pratiques agricoles.

Pour le territoire de Saumur Val de Loire, en plus des 2 unités déjà en fonctionnement, le gisement de méthanisation serait suffisant pour développer 4 projets supplémentaires à horizon 2030. À noter également que la station d’épuration de Saumur pourrait étudier l’injection de la production de biogaz dans le réseau plutôt de n’en valoriser qu’une partie en chaleur.

Le cumul entre les unités en fonctionnement et le potentiel de production identifié est de 43 GWh soit 75 % des objectifs territorialisé du SRCAE. Il sera donc nécessaire de développer de nouveaux projets voire de nouveaux procédés de production de biogaz (gazéification, méthanation,…) pour atteindre les objectifs.

D’après GRDF, sur le territoire Saumur Val de Loire, le gisement du potentiel technique mobilisable en méthanisation en 2050 est estimé à 476 GWh. Soit 1,7 fois la consommation de gaz du territoire en 2017 (pour rappel consommation de gaz en 2017 : 277,6 GWh). Par ailleurs, c’est le potentiel le plus important du département. D’ici 2050, le territoire pourrait potentiellement compter 28 unités de méthanisation (unité moyenne environ 180 Nm3/h) pour produire les 476 GWh potentiels de biométhane.

En 2016, le Conseil régional a mené une étude sur la mobilité au Gaz Naturel Véhicule (GNV). Cette étude propose un maillage en stations d’avitaillement permettant de dynamiser le développement de la motorisation GNV des véhicules de transport de marchandises et de personnes en Pays de la Loire. En 2030, 86 stations d’avitaillement GNV pourraient ainsi être mises en service à l’échelle régionale dont 9 sur le Maine-et-Loire. Ce schéma prévoyait également l’émergence d’une station à proximité de Saumur d’ici 2025. Une station 100 % bioGNV verra le jour à Saumur en 2019. Le projet d’unité de méthanisation à Chacé en cours pourra à terme alimenter la station bioGNV de Saumur.

Exemple de capacités supplémentaires à installer d’ici 2050 sur le territoire par filière pour atteindre un taux de couverture d’EnR de 100 % soit produire 1203 GWh :

• Éolien : + 140 MW (46 éoliennes de 3 MW)

• Biogaz : + 160 GWh/an (soit 30 % du gisement brut de méthanisation)

Source : GRDF

État de la production d’énergie renouvelable et gisement potentiel

70 sites pollués et artificialisés Pas de prise en compte des autres potentiels qui est à affiner sur le territoire : plan d’eau, bord de routes, foncier de l’armée… méthanisation maximum avec utilisation des CIVE.

Deux process de production existent : pyrogazéification et power-to-gas (encore stade expérimental)

TOTAL PRODUCTION 214 GWh 242 GWh 456 GWh 3 386 GWh

PART DANS LA

CONSO EN 2050 ** 16 % 19 % 35 % 267 %

* Seules les sources de production d’énergie quantifiables dont nous disposons de l’information sont présentées

En synthèse : la production d’énergies renouvelables

Le défi de la transition énergétique pour le territoire consiste à transformer les dépenses liées aux consommations d’énergies, qui profitent à des acteurs extérieurs au territoire, en des investissements dont les retombées économiques seront bénéfiques pour les habitants du territoire. D’où la pertinence d’utiliser les ressources énergétiques locales en développant les énergies renouvelables exploitables localement.

LES GRANDS DÉFIS À RELEVER identifiés par le comité technique multiacteurs du 8 mars Les participants ont exprimé un objectif à terme qui est de tendre vers l’autoconsommation du territoire (réseau de chaleur, mobilité…)

DÉFI 1 : Développer le mix de production

– Développer une filière bois énergie (de la ressource à la consommation en circuit local) – Développer la filière méthanisation locale (agriculture, STEP, déchets verts…)

– Développer la production d’électricités renouvelables (PV, éolien)

– Valoriser le patrimoine et le réseau souterrain en développant l’aérothermie (recherche et développement)

DÉFI 2 : Améliorer l’acceptabilité des projets (impacts sur le paysage)

DÉFI 3 : Portage local et territorial des projets

– Avoir une charte de développement de l’énergie renouvelable – Labelliser le territoire (Cit'ergie, TEPOS...)

– Mobiliser les acteurs (appels à projets)

- Mobiliser les financements (FEDER, investissements participatifs et citoyens…)

Dans le document PLAN CLIMAT AIR ENERGIE TERRITORIAL (Page 44-57)