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Traverser la frontière et arriver à Nampula : La « secundarização » de l’INAR dans le triage des demandeurs d’asile

De forme recourant, la région nord du Mozambique, d’un mode général, la province de Cabo Delgado, en particulier, sont vues comme les endroits sélectionnés soit par les migrants, soit par les demandeurs d’asile, en particulier, pour effectuer l’entrée dans le territoire mozambicain, mais les procédures privilégiés dans le triage de ces demandeurs d’asile sont caractérisé par l’existence de pratiques qu’indiquent la violation du principe de non refoulement- protection contre la reconduite forcée à la zone de provenance, les restrictions de l’accès au droit d’asile et la « secundarização » de l’INAR dans ce premier niveau d’intervention de l’État dans le processus de gestion des mécanismes d’entrée des exilés dans le pays.

Sur les formes d’entrée dans le pays, les données qui sont à notre disposition mettent en évidence les voies aériennes, maritimes et terrestres, comme indique le travail « In pursuit of the Southen dream : victims of necessity » dévéloppé par Cristopher Horwood par l’OIM, la façon de transporte et les voies utilisés peuvent être changés rapidement dépendant des circonstances (la flexibilité des réseaux, le pouvoir économique du migrant, l’effort des féliciteurs) d’où relève l’importance de la problématique de la corruption autour des questions migratoires au Mozambique, une question qui est souvent traitée par la presse et par les organisations de la société civile.

29 l’intérêt de la presse, surtout, la semi-officielle par la question de l’immigration illégale historiquement, commence avec l’instauration de la liberté de la presse au Mozambique, mais surtout à partir des années 2000 que la question gagne la plus part de la visibilité quand on commence à registrer des plus en plus, les cas de (i) l’introduction d’immigrants dans le territoire nationale de façon clandestine ; (ii) les détentions des immigrants venant de la région de nord du pays qu’utilise la voie terrestre en direction à la capitale où une partie voilait arriver au territoire Sud-Africaine ; (iii) les récits d’existence des réseaux criminels qui s’engagent à la retrait des demandeurs d’asile dans le camp de réfugiés de Marratane et en suite directionner les mêmes aux plusieurs destins, entre eux, le territoire sud-africain ; (iv) l’existence des cas d’immigration entre les asiatiques, où quelques uns avaient les visés d’entrée ou les passeports faux ; (v) plusieurs cas de trafique d’êtres humains.

Les phénomènes évoqués sont présents en plusieurs contextes, décrits par Claire Rodien étant le « business de la migration »59

, une réalité qui s’encadre dans le contexte plus ample de la « migration industry » discuté par Ninna Nyberg Sorensen et Thomas gammeltoft-Hense dans les travaux « The migration Industry and the commercialisation of international migration » et « The migration Industry and Future Directions for Migration Policy ».

L’occurrence de pratiques de corruption sur les questions migratoires au Mozambique motive l’apparition des organisations de la société civile telles : La Ligue des Droits Humains-LDH60, Centre de L’intégrité Politique-CIP61, qui intervient dans le sphère publique critiquant l’État dénonçant certes pratiques telles que : les détentions, les expulsions, la corruption sur le processus d’obtention de quelques documents d’identification et d’autorisation de résidence ou permanence dans le territoire national.

59

http://www.migreurop.org/article2576.html

60 Liga dos Direitos Humanos, Violação de Direitos Humanos a refugiados e requerentes de asilo, op. cit. 61

CENTRO DE INTEGRIDADE PUBLICA (CIP), Corrupção na Direcção Nacional de Migração: um

30 À cause de cette réalité au Mozambique il y a la prédominance d’un triage sécurité et la manque de crédibilité des fondements de demande d’asile, du côté des unités de forces paramilitaires (Migration, Garde Frontières, douanes), présents au niveau des différents postes frontières. Les raisons évoquées pour réduire la pertinence discursive de la sollicitation d’asile, associent la présence de ces personnes avec l’entrée illégale et exploration des recours naturels, les fragilités du contrôle des frontières dans la région nord de Mozambique ; l’accessibilité à des régions producteurs des réfugiés.

Ainsi, pour contrôler l’accès au droit d’asile au Mozambique, on privilégie la reconduite des ceux qui n’ont pas des papiers à Tanzanie, une fois qu’ils sont décrits comme violateurs des frontières immigrants illégales, clandestines, « faux » réfugiés, tous ceux qui présentent, très souvent, sans papiers à la frontières et déclarent la demande l’asile.

Comme conséquence de l’exercice du pouvoir discritionnaire du coté des forces paramilitaires en quelques cas, quand il s’agit de « sans papiers » entrer ou non dans le pays dépend plus de la volonté de ces agents de migration dans la frontière et non nécessairement de la légitime des raisons qui ont fait que cet étrangère se présente sans papiers et sollicite l’asile.

Cette situation devient problématique dû à la « secundarização » de l’INAR dans le triage des demandeurs d’asile. La « secundarização » signifie qu’en termes pratiques, le processus de « l’instruction primaire » du dossier d’asile au Mozambique est sécuritaire et non protectionniste et assistencialiste. Dans cet ordre d’idée, l’actuation des forces paramilitaires ne donne seulement pas l’impression de substituer l’INAR dans l’évaluation des demandes de l’exile mais aussi on donne l’impression de concourir pour la manque du respect des quelques fondements basiques internationalement en vigueur, de défense et de la protection de réfugiés.

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Chapitre 5. L’entrée en scène de l’INAR et la térritorisation des réfugiés dans le