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ARTS ET M ETIERS

N° 7 - E ffluents et déchets de l’industrie nucléaire.

- D eux articles sur la p ollution dans l’industrie cim entière. - Recyclage des effluents liquides en raffinerie.

- La pollution atm osphérique.

- Le recyclage économ ique des déchets m inéraux par agglom ération de bi­ tum e.

- Nouveau procédé de cassage des ém ulsions, des solutions de synthèse et des hydroxydes m étalliques.

- Captage sans com bustion des gaz sur convertisseur à oxygène. - Ces cassines en question.

- Form ation des ingénieurs en C ôte d ’ivoire.

- La photogram m étrie et le contrôle des mesures dimensionnelles. Exemple d ’utilisation : le contrôle des hélices de bateaux.

VIE FA M IL IA L E

MARIAGES

Monsieur et Madame Pierre EDOUARD née O dette C U ILLER (E F 44-48) nous annoncent le mariage de leur fils jean-Louis avec Melle Isabelle ALLIER.

Nos félicitation et nos vœ ux de bonheur.

N A IS S A N C E S

Monsieur et Madame Pierre l.DOUARD née O dette C uiller (E F 44-46), nous annoncent la naissance de Hélène le 23 mai 1977 à Nancy au foyer de leurs enfants Elisabeth et Jean-Marie PIERREL.

Nos meilleurs vœ ux de santé et de bonheur.

DECES

Madame QUIN-DESTROPPELEIRE (E F 4 6 4 8 ) nous annonce le d é cé sd e son mari Marcel QUIN le 26 novem bre 1977 dans sa 55èm e année. Les obsèques on eu lieu le m ercredi 30 novem bre 1977 en la chapelle du F unérarium à Beauvais. Une absoute a été donnée en l’Eglise de Publier (H aute Savoie) le jeu d i 1er décem bre 1977suivie de l’Inhum ation. On nous annonce le décés de Madame MONIER Denise, née LE QU ERE (D 35-37) victime d ’un accident de la ro u te près du Mans, fin août 1977.

Avec nos sincères condoléances et no tre amicale sym pathie.

NECROLOGIE

Lucien JOUHAUD

Lucien Jouhaud (B 27-29) n ’est plus. N ous avons appris avec éto n n em en t et regret sa disparition le

12 janvier au soir.

Nous le savions a tte in t d ’une cruelle m aladie depuis plusieurs années mais rien ne nous laissait supposer une fin aussi brutale.

Il savait surm onter l’inquiétude que créait en lui la m aladie pour rester jovial et toujours accueillant.

Il partageait sa retraite entre son appartem ent de Palaiseau, sa résidence de Croix de Vie et son Périgord natal.

E ntré à l’Ecole Normale de Périgueux, Monsieur Jou h au d était in stitu teu r en 1925 mais poursuivait ses études et, en 1926, il était à l’Ecole Norm ale de C hâteauroux où il préparait le concours de l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignem ent Technique. Il sortait donc de l’ENSET en 1929 avec le num éro deux.

11 accomplissait alors son service m ilitaire successivement à St-M aixent, Versailles à Bordeaux.

En 1930, il était nom m é professeur à Périgueux.

M alheuresem ent, officier, il était fait prisonnier en juin 1940 et n ’était libéré que le 6 août 1945.

En 1947, il était nom m é directeur du collège m oderne et technique de Fourm ies et le 1er août 1953 affecté à la direction de l’Ecole N ationale Professionnelle de V ierzon.

11 donnait alors dans cet établissem ent le m eilleur de lui-même. Rares o nt été les m atins où il ne s’est pas trouvé le prem ier à la salle des professeurs s’assurant que la journée se préparait bien et adressant un m ot aimable à chacun. Sous son im pulsion, l’ENP H enri Brisson, devenue LTE, connaissait la réalisation d ’un program m e de transform ations et de reconstruction q ui se poursuit encore aujourd’hui.

11 éta it fait chevalier de la légion d ’hon n eu r lors de l’inauguration des prem iers b â ti­ m ents nouveaux.

En 1967, il prenait sa retraite à Palaiseau, mais ayant laissé à Vierzon un excellent souvenir et de nom breux et fidèles amis, il revenait souvent lors de cérém onies au LTE et c’est toujours avec le m êm e plaisir q u ’il retrouvait “ son" école.

Le personnel du LTE et ses amis vierzonnais se sont donc fait un devoir de venir lui dire adieu et lui rendre un dernier hom mage lors d u passage à V ierzon du convoi m ortuaire samedi 14 janvier.

Ce n ’est que le 16 que Lucien JOUHAUD a été inhum é près de ses parents au cim etière de Périgueux.

Ses collègues et ses élèves, dont-il se souciait com m e de ses enfants, conserveront de lui le souvenir de son bon coeur, de sa grande culture et de son dévouem ent.

MARDON (B 54-57)

Marcel BAIMCHEREAU (A i 26-28)

N otre excellent cam arade Marcel B anchereau n ’est plus. C ette som bre nouvelle a surpris d o u lo u ­ reusem ent la p lupart de ses amis qui ignoraient l’agravation de son é ta t de santé.

Il s’est étein t le 4 octobre 1977 à 16 heures à l’h ôpital de Saint-Germains-en-Laye. Ses obsèques o n t eu lieu le 11 octobre en présence d ’une assistan­ ce ém ue, com posée de sa famille, de ses amis et de ses camarades. Il repose au cim etière de M eudon.

Né le 14 juillet 1906 à Yvoy-le-Pré, p e tit village du C her, d ’une m odeste famille de chem inots, il se distingue très tô t par sa vive intelligence. Major de sa p ro m o tio n de l’Ecole norm ale d ’in stituteurs de Bourges, il est admis à faire une quatrièm e année d ’études à l’Ecole norm ale de Versailles et un an plus tard , en 1926 il est élève-professeur à l’Ecole norm ale de l’Enseignem ent technique dans la section “ industrielle A” . Il débute, en 1928, à l’Ecole pratique de Tarare et son service m ilitaire accom pli, il est nom m é à l’Ecole nationale professionnelle de Vierzon. Chargé de l’enseignem ent de la chimie et de la m étallurgie, il s’impose rapidem ent comm e l’un des m eilleurs professeurs de l’école. Mobilisé en 1939, il revient à V ierzon un an plus tard puis, en 1941, il est m uté, avec avancem ent, à l’Ecole nationale professionnelle de Saint-O uen (qui sera transférée b oule­ vard Raspail après sa d estruction par un bom bardem ent). Il y restera pendant vingt- n e u f ans, c’est-à-dire ju sq u ’à la fin de sa carrière. Là, il a pu donner sa m esure. Tous purent apprécier le travailleur infatigable à l’esprit exigeant, rigoureux et clair, au carac­ tère calme et équilibré. Sa com pétence e t ses brillantes qualités pédagogiques lui valent l’estim e et la confiance de ses supérieurs qui le chargent de tâches ou de fonctions difficiles et délicates com m e l’enseignem ent dans les classes préparatoires aux écoles nationales d ’ingénieurs Arts-et-M étiers et les classes de M athém atiques supérieures et spéciales, dès leur créations. Conseiller pédagogique, il exerce sur les élèves de l’E.N.S.E.T. et sur les professeurs stagiaires du C.P.R. la plus heureuse influence. Il est m em bre du ju ry de nom breux exam ens et concours et en particulier admission à l’E.N .S.E.T., épreuves th é o ­ riques et pratiques du C.A.P.E.T. puis d u C.A.P.E.S... Marcel Banchereau représente les pouvoirs publics à la comm ission nationale professionnelle consultative des industries chim iques pendant de nom breuses années. Il fait des conférences aussi im portantes que rem arquées au sujet de l’organisation des salles et des laboratoires de physique et de chimie dans les écoles d ’enseignem ent technique et aussi sur la sécurité dans l’enseignement expérim ental de ces disciphnes. N otre cam arade participe à l’étude et à la rédaction de nom breux program m es, écrit des articles prédagogiques et publie plusieurs m anuels fort appréciés.

C ’était un hom m e foncièrem ent bienveillant : avec quelle gentillesse et quelle patience prodiguait-il conseils et encouragem ents ! E t quel soutien n ’apportait-il pas à ses élèves au m om ent des exam ens ! Rares sont les êtres capables, à ce p o in t, d ’apaiser les inquiétudes e t de redonner l’espoir perdu.

Voilà, brièvem ent résumée la vie pédagogique de no tre cam arade !

En 1961, la Croix de Chevalier de la Légion d ’H onneur vient récom penser ce professeur exem plaire.

Mais, plus que le brillant professeur, nous avons apprécié e t aimé l’excellent cam arade, avec sa finesse, son hum our, sa gaîté, sa gentillesse. Père de deux garçons e t h u it fois grand-père il fut un époux, un père et un grand-père adm irable, toujours soucieux de la santé des siens, inquiet dès l’apparition du m oindre p e tit malaise.

Il éta it n o tre collègue, cam arade ou ami. 11 a honoré n otre Ecole, n o tre amicale et l’en ­ seignem ent technique.

En 1970, sa retraite prochaine s’annonçait paisible et heureuse. 11 jouissait -apparem ­ m ent- d ’une excellente santé. C ’est alors q u ’un mal terrible et im pitoyable l’a terrassé en quelques années.

Nous avons p erdu l’un des meilleurs de nôtres. Pour ses parents et ses amis les plus proches, sa disparition crée un silence e t un vide pénible dans la vie q u o tidienne. Mais son souvenir ne p e u t disparaître de nos esprits et de nos coeurs.

A. BIGUENET (Ai 26-28) I m p r i m e r i e M O N O M 4 3 . a v e n u e d u C o n t r a t 9 3 4 7 0 C O U B R O N D é p ô t lé g al : 2 e t r i m e s t r e 1 9 7 8 D i r e c t r i c e d e la p u b l i c a t i o n : M . M E G E 33

G A R D E T ,

E d i t e u r ,

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A n n e c y

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