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Travaux sur la persuasion et le procès de médiation

Dans le document Td corrigé Christian PLANTIN - CNRS pdf (Page 93-113)

D. Système de la politesse et interaction argumentative

2. Travaux sur la persuasion et le procès de médiation

Les remarques qui suivent sont inspirées par deux ouvrages de psychologie sociale, l'un sur la persuasion, l'autre sur la médiation.

A. Travaux sur la persuasion

Les travaux sur la persuasion et sur la communication efficace font parfois l'objet d'une présentation sommaire, voire caricaturale, qui les résument à des recueils de recettes sur le thème “Comment manipuler tout le monde pour se faire des amis et gagner beaucoup d'argent”.

Je prendrai pour référence l'ensemble de textes publiés par V. Yzerbyt et O. Corneille sur La persuasion98. Cet ouvrage est composé d'un texte introductif et de onze traductions de textes classiques sur le thème du “changement d'attitude”, considéré comme le « concept le plus spécifique et indispensable de la psychologie sociale américaine » (p. 13)99.

L'attitude y est définie comme une empreinte (p. 17), un état mental (p. 18), mais aussi comme une propension (p. 18 ), une tendance (p. 16) à…

Cette propension se manifeste dans les variations des réponses, c'est-à-dire des modifications dans 1/ le comportement, 2/ les messages (opinions exprimées), 3/ les affects ; ces variations sont quantifiées. En amont, la manipulation des attitudes s'effectue par ces trois mêmes voies, comportements, messages, affects.

Recherches sur le non verbal

Certaines de ces recherches sur les attitudes portent sur le non verbal, par exemple les travaux touchant aux changements d'attitude obtenus par le moyen du conditionnement subliminal100, ou encore les études tendant à évaluer les effets de la distraction sur la persuasion101. Dans la mesure où l'argumentation est définie au niveau verbal, ces recherches sont externes au domaine.

Sur l'autorité

Certains travaux sur la persuasion étudient l'influence des différences de crédibilité et d'autorité des sources sur les changements d'opinion102. Ces travaux correspondent à ce qu'on peut appeler “l'autorité montrée”, pour laquelle on peut envisager une approche sémiologique.

98 La persuasion, sous la direction de V. Yzerbyt et O. Corneille, (“Textes de base en sciences sociales”), Neuchâtel : Delachaux et Niestlé, 1994.

99 Les références qui suivent se rapportent à cet ouvrage.

100 W. R. Kunst-Wilson, R. B. Robert Zajon 1980 : « La discrimination affective de stimuli qui ne peuvent être reconnus », in op. cit., Chap. 10, p. 203-209.

101 R. E. Petty, G. L. Wells, T. C. Brock, 1976 : « Distraction, traitement de l'information et persuasion » in op. cit., Chap. 8, p.150-176.

102 Carl. I Hovland, 1951 : « L'influence de la crédibilité de la source sur l'efficacité de la communication », in op. cit., Chap. 2, p. 51-69.

Recherches sur les modes d'approche du message par les cibles

Les recherches sur les mode de traitement des messages – traitement heuristique (périphérique) ou traitement systématique (central) 103 – ont pour but de déterminer l'attitude des cibles vis-à-vis des messages. Elles rappellent les discussions sur la pertinence des arguments.

Les recherches sur les caractérisations des individus cibles de la persuasion opposent les individus à « self-monitoring élevé », dont les attitudes tendent « à exprimer des croyances appropriées pour une situation sociale donnée » et les individus à « self-monitoring bas », dont les attitudes tendent à « refléter des valeurs ou des croyances personnelles »104. Ces deux types d'individus auraient des modes d'engagements différents vis-à-vis des argumentations qui leur sont présentées, et tendraient à organiser différemment leurs rapports à la source et au message.

Ces études sont en quelque sorte les symétriques des études sur l'autorité de la source.

“Le pied dans la porte”

La tactique “du pied dans la porte”105 consiste à obtenir l'accord de la “cible” sur une requête minime, puis à lui présenter une requête plus importante. Les études montrent que la requête plus importante, dite “requête maximale”, a alors plus de chances d'être acceptée par la cible que si elle lui avait été présentée ex abrupto. La séquence manipulatrice réussie est donc la suivante :

Requête minimale —> Accord sur la requête minimale —> Requête Maximale —> Accord sur la requête maximale.

L'argumentation par la pente glissante ou du petit doigt dans l'engrenage semble avoir été prévue pour contrecarrer ce type de manœuvre :

Si vous tolérez la dépénalisation de la consommation du haschich vous devrez bientôt accepter celle du crack, qui est inadmissible. Vous ne devez donc pas accepter la dépénalisation de la consommation de haschich.

“La-porte-au-nez”

La tactique “de la-porte-au-nez” consiste à présenter à la “cible” une requête « extrême », destinée à être refusée par la cible, puis à lui présenter une requête dite « critique ». Les études montrent que la requête critique a alors plus de chances d'être acceptée par la cible que si elle lui avait été présentée sans préalable. La séquence idéale d'événements est donc la suivante :

Requête « extrême » —> Refus —> Requête « critique » —> Acceptation de la requête maximale.

On a évidemment affaire ici à l'application d'une règle d'action sur le jeu des concessions. Nous en avons vu un cas au Chapitre 8, où l'erreur de la secrétaire, réinterprétée comme concession du Régisseur, joue le rôle de requête maximale.

Sur les références à l'argumentation

Toutes les études s'intéressant aux transformations des attitudes au moyen de messages utilisent un concept d'argumentation considéré comme une donnée d'évidence, non définie.

103 S. E. Chaiken, 1980 : « Les traitements heuristique et systématique de l'information », in op. cit., Chap. 11, p. 212-246.

104 K. G. De Bono, C. Telesca, 1990 : « Une perspective fonctionnelle de la persuasion » in op. cit., Chap. 12, p. 247-263. P 249..

105 J. L. Freedman, S. C. Fraser, 1966 : « Soumission sans pression : La technique du pied-dans-la-porte », in op. cit., Chap. 5, p. 94-116.

• L'étude de Hovland sur la crédibilité de la source repose sur un ensemble de questions auxquelles répondent des « messages » attribués alternativement à des sources « fortement » ou « faiblement » crédibles :

Doit-on continuer à vendre les médicaments antihistaminiques sans prescription médicale ? Source fortement crédible : New England Journal of Biology and Medecine.

Source faiblement crédible : Magazine A. (un magazine à grand tirage).

Dans le cadre de ces questions, sont délivrés « des messages », l'un « affirmatif » et l'autre « négatif » :

« Les versions “affirmatives” et “négatives” de chaque article présentaient un nombre égal de faits relatifs aux thèmes et utilisaient pratiquement le même matériel.

Ils se différenciaient dans l'importance accordée au thème et dans les conclusions qu'ils tiraient des faits. Puisqu'il y avait deux versions de chaque article et qu'elles étaient préparées de telle manière que l'une ou l'autre des sources ait écrit l'une ou l'autre des versions, quatre com binaisons possibles quant au contenu et à la source étaient disponibles pour chaque thème. »106

On constate que l'ensemble du complexe argumentatif question / message / conclusion est traité comme relevant de la “boîte noire” linguistique. Il serait pourtant intéressant de savoir comment a été effectué le montage amenant des conclusions opposées à partir « pratiquement du même matériel ».

• Une autre étude portant sur les effets du couplage “sources +/- attractive” avec des “cibles à self-monitoring +/- haut”, pose les arguments suivants comme « relativement forts » en faveur de l'utilisation d'une huile solaire “Bronzage sauvage” :

« On apprenait ainsi que la lotion avait été conçue de façon scientifique, avait fait ses preuves en termes de protection contre les rayons ultraviolets et contenait des ingrédients spéciaux visant à retarder le vieillissement de la peau et les rides. »

Cette même étude propose comme « arguments faibles, même douteux », en faveur du produit :

« Les participants apprenaient que la lotion était de texture soyeuse, était d'application aisée et se présentait sous la forme d'une bouteille redessinée avec une poignée facile à saisir. »107

Dans les deux cas les arguments sont déclarés forts ou faibles en fonction de la seule intuition, et il n'y a pas de mise en perspective de la notion.

Elle est utilisée, mais pas analysée.

B. L'étude de la médiation

Le second ouvrage que je voudrais prendre pour exemple – et qui m'a paru tout à fait passionnant – est La médiation et la résolution des conflits de H. Touzard108.

Cette étude fait allusion aux arguments, mais, même constatation que précédemment, hors de toute problématisation. Le rôle central de l'argumentation dans le dispositif de négociation est clairement affirmé :

106 Carl. I Hovland, op. cit., p. 55.

107 K. G. de Bono & C. Telesca, op. cit., p. 252-253.

108 Paris : PUF, 1977.

« Apparaissent alors toutes les tactiques de persuasion et d'argumentation… les bons négociateurs sont maîtres dans l'art du discours, de la rhétorique. »109

mais la notion est toujours considérée comme une donnée primitive.

Si argument ne figure pas à l'index, l'ouvrage lui accorde cependant une bonne place. Touzard distingue en effet parmi « Les processus de persuasion » :

1. Les processus de coercition 2. Les processus de dissimulation 3. Les processus de persuasion 3. Les processus d'accomodation.110

• Aux processus de coercition, correspondent la menace, l'argumentation par la force et l'attaque ad hominem 111 (c'est-à-dire, ici, l'injure). L'usage des techniques de coercition semble être surtout le fait de négociateurs capables de manipuler théâtralement la situation.

• Comme techniques de persuasion, Touzard signale deux formes d'argumentation : – L'argumentation par la force des choses, de type démonstratif-causal :

« il n'est pas possible de faire plus, c'est dans la nature des choses »112

– L'argumentation sur les contradictions de l'adversaire113.

La conclusion insiste sur la nécessité de recherches sur le discours et le dialogue :

« il y a moins de coopération, les comportements sont moins conciliants lorsque les négociateurs centrent leurs communications sur eux-mêmes et leur auto-justification, plutôt que sur les positions elles-mêmes. »114

« Tels sont les maigres résultats obtenus jusqu'à maintenant. il nous conduisent à penser qu'une recherche systématique est indispensable en ce domaine. La négociation étant basée sur le discours et le dialogue, il est indispensable de centrer la recherche sur cette dimension privilégiée qu'est le type de communication qui s'établit entre les négociateurs. »115

109 H. Touzard, op. cit., p. 147.

110 H. Touzard, op. cit., p. 138-152 111 H. Touzard, op. cit., p. 143.

112 H. Touzard, op. cit., p. 147 113 H. Touzard, op. cit., p. 148

114 Le bilan argumentatif de notre négociation fait écho à ces résultats. Dans une interaction très peu coopérative, la Locataire et le Régisseur ont des discours « centrés sur eux-mêmes et sur leur auto-justification », plus que sur l'objet, qui a été assez vite abandonné.

115 H. Touzard, op. cit., p. 239.

Curriculum Vitæ

I - Diplômes II - Enseignement III - Travaux et publications IV - Colloques et conférences

V - Direction de thèses, participation à des jurys de thèse

I. DIPLÔMES

1973 Agrégation Lettres Modernes

(a) 1978 Doctorat de 3e Cycle en Linguistique

Oui, non, si - Étude des enchaînements dans le dialogue.

EHESS - Université de PARIS VIII.

Sous la direction de O. DUCROT.

Mention Très Bien.

1978 Inscription sur la LAFMA

ex. 16e section, Linguistique et Phonétique

(b) 1988 Doctorat en Philosophie et Lettres (Langue et linguistique)

Les Mots, les arguments, le texte. Propositions pour l'enseignement du français à l'Université.

Université de BRUXELLES, sous la direction de M. DOMINICY.

Mention : Avec la Plus Grande Distinction.

Cette thèse a obtenu une Médaille d'or de la Commission Française de la Culture de l'Agglomération de Bruxelles en 1989.

1988, Bourse de recherche Fullbright

Thème de recherche : Rhétorique et argumentation aux États-Unis

Ohio State University, Département de Rhétorique et communication, mars à juillet 1989.

II. ENSEIGNEMENT

Grammaire, linguistique générale, linguistique française 1977-1979, Université d'ORAN (Algérie)

Coopérant, Fonctions de Maître-Assistant (linguistique).

1979-1983, Université de FES (Maroc)

Coopérant, Professeur agrégé (linguistique).

1983-1988, Université Libre de BRUXELLES (Belgique)

Contrat local, Assistant (Langue française).

1988-1989, Université de PARIS VII, Chargé de cours

Grammaire pour l'agrégation (Sciences des Textes & Documents)

Linguistique Générale, Lexicologie (Département de Recherches en Linguistique)

1990 - 1992, EHESS, Chargé de conférences

Grammaire, DEA Mathématiques et Linguistique.

Séminaires consacrés à la théorie de l'argumentation

1988, OHIO STATE University, Département de rhétorique et communication Séminaire de postgraduation : European Trends in Argumentation Theory

1989-90, 90-91 et 91-92, EHESS, Chargé de conférences.

Argumentation Rhétorique (CR d'enseignement joint au dossier)

Depuis 1988, Université LUMIERE - LYON II

Théorie de l'argumentation, séminaire de Maîtrise-DEA, Sciences du Langage.

III. TRAVAUX ET PUBLICATIONS

Ouvrages

1. Thèses

(1) 1978 : Oui, non, si - Étude des enchaînements dans le dialogue.

Thèse de 3e Cycle en linguistique, EHESS - Université de PARIS VIII.

(2) 1988 : Les Mots, les arguments, le texte -Propositions pour l'enseignement du français à l'Université Thèse en Philosophie et Lettres (“Langue et linguistique”), Université de BRUXELLES.

2. Livres Auteur

(3)* 1989 : Argumenter. De la langue de l'argumentation au discours argumenté

CNDP : Paris.

(4)* 1990 : Essais sur l'argumentation, Kimé : Paris. 351 p.

(5)* (sous presse) : L’argumentation, Paris : Le Seuil. 96 p.

Co-auteur

(6)* 1990 : Les domaines de l'argumentation. Textes et Analyses, CNDP : Paris

(7)* (accepté) Chapitre “A linguistic theory of argument”, Ouvrage collectif avec F. van Eemeren et al. : Handbook of argumentation theory, Hillsdale, N.-J. : Lawrence Erlbaum.

Responsabilité d'ouvrages collectifs

(8) 1993 : Lieux communs, topoi, stéréotypes, clichés Paris : Kimé.

(9) 1995 (sous presse), avec C. Kerbrat-Orecchioni : Le Trilogue Lyon : PUL.

3. Édition de numéros de revue

(10) 1985 : Numéro spécial Langage, argumentation et pédagogie Revue internationale de philosophie, 155, fasc. 4.

(11) 1987 : Documents de travail, 1, CPLF : Université de Bruxelles.

Articles

(12) 1978 :“Deux mais ”

Semantikos, II, 2-3, p. 89-93.

(13) 1981 :“Oui et non sont-ils des ‘prophrases’ ?”

Le Français moderne, 3, p. 252-265.

(14) 1985 : “La genèse discursive de l'intensité”

Langages, 80, p. 35-53.

(15) 1985 :“Nominations. La constitution des rôles dans le dialogue”

Journal of Pragmatics, 9, p. 241-260.

(16) 1985 : “Connecteurs pragmatiques”

Revue de phonétique Appliquée, Université de Mons, 76, p.397-411.

(17) 1985 : “Apprendre si”

Revue internationale de philosophie, 155, fasc. 4, p. 388-400.

(18) 1987 : “Les réactions à l'argumentation”

Documents de travail, Bruxelles : ULB / CPLF, p. 49-67.

(19) 1988 : Articles “Argumentation” “ Implicature” “Innéisme” “Mot” “Morphème”

Encyclopédie Philosophique, PUF.

(20)* 1990 : “La Cause du Brevet”

Langue Française, 86, p. 11-21.

(21)* 1991 : “Questions —> Argumentations —> Réponses”

in C. Orecchioni (éd.), 1991, La Question. Lyon : PUL.

(22) 1992 : “Argumentation rhétorique”

A.-M. Jaussaud & J. Petrissans (éds), Grammaire et français langue étrangère. Grenoble : ANFLE.

(23) 1992 : “L'analyse des paralogismes : normes et structures”

Avant propos à l'ouvrage de J. Woods et D. Walton Critique de l'argumentation. Paris : Kimé, 1992, p. VII-XII.

(24)* 1993 : “Lieux communs dans l'interaction argumentative”

in C. Plantin (éd.) Lieux Communs, topoi, stéréotypes, clichés, Paris : Kimé.

(25)* 1993 : “Situation rhétorique”

Verbum, Rhétorique et sciences du langage, 1-2-3, p. 229-239 (26)* 1994 : “L'ambiguïté lexicale dans l'interaction argumentative”

D. Flament-Boistrancourt (éd.), Théories, données et pratiques en français langue étrangère, Lille : PUL, p. 143-168 (27)* 1994 : “Notes sur une composition”

Pratiques, 84, p. 77-92.

(28)* (sous presse) : “L'argument du paralogisme”

Hermès, 15-16, p. 241-258.

(29)* 1995 : “Fonctions du tiers”

in C. Orecchioni & C. Plantin, (éd.), Le Trilogue, p. 108-133.

(30)* (à paraître) : “Argumentative situation : Ordinary language and common argument”

in van Eemeren & al. Proceedings of the [1994] International Conference on Argumentation.

Comptes-rendus

(31) 1985a : J. L. Golden et al. The Rhetoric of Western Thought (2nd ed.), Kendall/Hunt.

Revue internationale de philosophie, 155, fasc. 4, p. 459-464.

(32) 1985b : R. J. Fogelin Understanding Argument (2nd ed.), Harcourt Brace Jovanovich.

id., p. 467-470.

(33) 1985c : F. Armengaud, La pragmatique, PUF.

id., p. 470-474.

(34) 1985d : T. Govier, A Practical Study of Argument. Wadsworth.

id., p. 474-476.

(35)* 1990 : Føllesdal, D. L. Walløe, J. Elster, Rationale Argumentation. Ein Grundkurs in Argumentations- und Wissenschaftstheorie, Berlin : De Gruyter

Journal of Pragmatics.

(36)* 1994 : CR. de F. H. van Eemeren, R. Grootendorst, J. A. Blair, C. A. Willard, (éds), 1991, Proceedings of the second international conference on argumentation. 2 volumes, Amsterdam : SICSAT.

L’Année sociologique

(37)* V. Lo Cascio, Grammatica dell'argomentare. Strategie e struture.

Pour le Journal of Pragmatics

(38)* O. Reboul, Introduction à la rhétorique, Paris : PUF Pour la revue Argumentation

Traductions

Traductions d'articles

(39) 1990 : J. Hoaglund, “L'enseignement de l'argumentation”, LYNX.

(40) 1990 : J. L. Golden, “Les théories rhétoriques contemporaines aux Etats-Unis”

Actes du Colloque Argumentation et signification, Cerisy La Salle, 1987.

Traductions d'ouvrages, en collaboration

(41) J. Woods & D. Walton, Critique de l'argumentation, Paris : Kimé, 1992 En préparation :

(42) F. van Eemeren & R. Grootendorst, Argumentation, Communication and Fallacies

IV- COLLOQUES ET CONFERENCES

1. Organisation de colloques

1984 : Colloque Logique, argumentation et perfectionnement en langue française, Université de Bruxelles, 1984.

1987 : Colloque International Argumentation et signification CCI de Cerisy-la-Salle, 1987

1992 : Colloque International Lieux communs, topoi, stéréotypes, clichés.

CNRS / Université Lyon II.

2. Conférences et communications

Formation permanente des enseignants du secondaire

Conférences et ateliers destinés à la formation permanente des enseignants de l'enseignement secondaire : 1991, 1992 et 1993, Académie de Lyon.

1991, 1992, 1993 et 1994, Genève, Suisse.

Stage “Jeunes chercheurs” CNRS

1994, “Argumentation et langue naturelle”

Cet exposé entrait dans le module Argumentation et discours scientifique, pour le stage “Jeunes chercheurs : ouverture interdisciplinaire”, Paris, 26 mai 1994.

Conférences sur des problèmes d'apprentissage de l'argumentation (43) 1984 : “Apprendre si”

Colloque Langages et Sciences du Langage, Bruxelles.

(44) 1984 : “Connecteurs pragmatiques et apprentissage”

Colloque Le Français, langue de culture et de communication internationales, Verviers.

(45) 1987 : “Quelle argumentation ?”

Colloque L'Enseignement de l'argumentation, Bruxelles.

(46) 1987 : “Peut-on apprendre à (bien) argumenter ?”

Communication présentée à la Société Belge de Logique et de Philosophie des Sciences, Leuven.

(47) 1987 : “Comment enseigner l'argumentation?

Table Ronde, Colloque Argumentation et signification, Cerisy-la-Salle.

(48) 1987 : “Un programme d'enseignement de l'argumentation”

Colloque de l'Association des Professeurs de Lettres, Vanves.

(49) 1988 : “L'enseignement de l'argumentation : perspectives théoriques et pratiques ” Colloque de la Fédération des Enseignants de Français, Paris.

(50) 1988 : “Les Rhétoriques contemporaines”

Université d'été de la Fédération des Enseignants de Français, Aix en Provence.

(51) 1988 : “Remarques sur l'enseignement du français aux adultes francophones”, Colloque Contexture, Université Laval à Québec.

(52) 1989 : “Argumentation Rhétorique ” Colloque ANFLE, Grenoble.

(53) 1994 : “Argumentation : le mot et les concepts”

Atelier et conférence, IUFM de Toulouse.

(54) 1994 : “L’argumentation en situation”

Colloque Didactique des langues, de la théorie à la pratique, Université de Tunis, InstitutBourguiba.

Conférence sur des questions de théorie de l'argumentation, analyses de cas (55) 1987 : “Perelman et Ducrot : une confrontation ? ”

Colloque Argumentation et discours politique, Paris.

(56) 1987 : “Argumentation et compréhension”

Communication présentée à la Société pour le Progrès des Etudes Philologiques et Historiques, Liège, Belgique

(57) 1988 : “Perspective rhétorique”

Colloque de l'ACFAS, Moncton, Canada

(58) 1990 : “Argumentation, causalité et subjectivité”

Colloque Argumentation et parti-pris, Anvers, Belgique (59) 1991 : “Analyses argumentatives”

Séminaire, Université de Lille.

(60) 1992 : “Some reflections on elementary linguistic facts about argumentation ”, Universiteit van Amsterdam, Pays-Bas.

(61) 1992 : “Les lieux communs dans l'espace argumentatif ouvert par la question”, Séminaire, Université de Genève, Suisse (62) 1993 : “Théorie de l'argumentation - Analyse de cas”

Séminaire, Université de Hanovre, RFA.

(63) 1992 : “Lieux communs et théories de l'argumentation”

Colloque Lieux communs, topoi, stéréotypes, clichés, Lyon (voir 24) (64) 1993 : “Une problématique linguistique de l'argumentation”

Séminaire interdisciplinaire de recherche Communication et appropriation des savoirs scientifiques et techniques, ENS Lyon.

(65) 1993 : “Fondements d'une recherche en argumentation”

Séminaire, Université de Neuchâtel, Suisse.

(66) 1994 : “Ordinary language and common argument”

3rd Conference on Argumentation, Amsterdam, 22 juin 1994 (voir 30) (67) 1994 : “Les arguments dans l’interaction argumentative”

Université fédérale de Rio de Janeiro, Brésil, Rencontres franco-brésiliennes d'analyse du discours.

(68) 1995 : “Présentation de recherche”, Séminaire de Cl. Chabrol, Paris X.

V. DIRECTION DE THÈSES

PARTICIPATION À DES JURYS DE THÈSE

1. Directions de thèse

Marianne DOURY, Analyse de l'argumentation dans le débat autour des parasciences

Thèse, Nouveau régime, soutenue en 1994.

Rouhaïfa MOUSSAWEL - KHODER, Etude contrastive de passages argumentatifs en arabe et en français

Thèse, nouveau régime. (co-direction)

Florence BALDY, Etude pragmatique du discours oenologique

Thèse, nouveau régime.

2. Participation à des jurys de thèse

P. de NADAI, De l'image dictionnairique au modèle systémique

Thèse, Nouveau régime, Paris VIII, 1992. Dir. : S. Delesalle.

S. MESSAOURI-DEBOUN, A study of Moroccan Arabic connectives

Doctorat en philosophie et lettres, Université Libre de Bruxelles , 1993. Dir. : M. Dominicy.

M. MARCOCCIA, Le rôle de porte-parole dans le discours politique. Etude sociopragmatique

Thèse, Nouveau régime, Université Lyon 2, 1994. Dir. : C. Kerbrat-Orecchioni.

M. G. LATELLA, Les modalités évaluatives dans l'interaction verbale : les entretiens de recrutement

Thèse, Nouveau régime, Université Lyon 2, 1994. Dir. : C. Kerbrat-Orecchioni.

M KHALOUL, Analyse de l'argumentation dans le discours judiciaire français

Thèse, Nouveau régime, Université de Strasbourg, 1994. Dir. : H. Fugier.

RESPONSABILITESSCIENTIFIQUES

Secrétaire de rédaction (Managing Editor) de la Revue Argumentation de 1987, date de sa fondation, à 1989.

Responsable de la collection “Argumentation et Sciences du Langage”, aux Editions Kimé Co-responsable de l'URA 1347 “Groupe de Recherche sur les Interactions Conversationnelles”

T

ABLEDESMATIÈRES

Présentation...3

Apprentissages...4

1. Cadres, programmes et développement de la recherche...5

A. Doctorat de 3e Cycle : Sur les mots du dialogue...5

B. Doctorat en “Langue et linguistique” : Recherche sur l'écrit argumenté...6

C. Du texte argumentatif à l'interaction argumentative ...8

2. Premier bilan de recherches : de la “Nouvelle rhétorique” aux rhétoriques américaines 10 A. Sur le Traité de l'argumentation...10

B. Recherches américaines sur la “rhétorique argumentative”...11

C. Que faire de la rhétorique ?...13

D. Présentation de cas : des interventions “d'occasion”...16

3. Second bilan de recherches : L'argumentation comme critique des paralogismes 21 A. Une approche monographique...21

B. Un filtre normatif...22

C. Exemples de filtres normatifs : Les discours contre...23

D. Présentation de cas : La fabrique du paralogisme...26

E. Un cas de problématique transférable : l'argumentation par la force...27

F. Pour un bilan des travaux sur les paralogismes...29

4. Les études d'argumentation : Histoire, topique...32

A. Pour une histoire critique des idées en argumentation...32

B. Une synthèse impossible...34

5. L'interaction argumentative...36

A. Définitions...36

B. Argumentation et analyse conversationnelle...40

D. Remarques...42

6. Contradiction, question, stase...43

A. Origine de la notion de situation argumentative dans la théorie des stases...43

B. Phénomènes liés à la question...44

C. Présentation de cas : prévenir la question...45

7. Types et les typologies des arguments...47

A. Formes argumentatives liées à l'interaction...48

B. Questions de langage...50

C. Questions d'objets...51

D. Lieux communs...52

E. Argumentation dans la langue et interactions argumentatives...53

F. La séquence “explication + argumentation” ...54

8. Dynamique de l'interaction argumentative - Méthode pour l'étude de cas...56

A. Un objet et une méthode...56

B. Métamorphoses de la question...58

Tableau des Questions - Propositions - Clôtures...62

C. Dynamique des arguments...63

D. Système de la politesse et interaction argumentative...75

9. Recherches en cours...81

Annexes 1. Enseignement de l'argumentation...84

2. Travaux sur la persuasion et le procès de médiation...86

2. Travaux sur la persuasion et le procès de médiation...86

Dans le document Td corrigé Christian PLANTIN - CNRS pdf (Page 93-113)