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LES TRAUMATISMES EN FONCTION DE L'AGE DU JOUEUR

Il esl dassique dans l'élu<le clcs lraurnalisnH'!:i de rccher-dlt'r la fréqueuct' <le Lclk fracture ou telle luxaliou en foudiou de l'âge. Que donnera celle élude dans le <lomaiue

du rugby ·1

Au sein de la F<."<léruliou Française de Rugby, ks jout•urs son I répartis <.'Il deux catégories : les moins de

"ingl ans ou j u11 iors, les plus de viugl ans ou seuün·s.

Conslalons lout d'abord que ks acci<lculs soul beaucoup plus rares chez ks juniors. Les lraurnalismt•::; donl soul victimt•s ks jt•u1ws joueurs soul t•ssentidlemenl béui11s el sP n~sunH'nl ü quelques <.'nlorses de J'arliculalion

tibio-larsienne, qud<.1ues déchirures ou claquages musculaires.

La fracture la plus fréqucmmenl ob::;crvée csl celle de la davicuk.

Il n'esl donc pas <.•xagéré cl'atlïrmer que les lrauma -li::.nH's frappeul pres(tlll' exdusivemcnl, au rugby, k s udul-les, ks aclokscen ls élanl pral Ï<Illl'll1e11 l épargnés. A

qud-lt•'> caust·s peul-on attribuer cd étal de choses?

DetLX raisons uou::, Sl'Iu.hkul devoir èl.re rclcnucs. Lu prl'miè1·e l'st d'onlre pure111enl physiologique. La

crois-:-w11t·(• du corps hu1nai11 n'l'sl complèlernent achevée qu·au:-....

e1tviron:-; de la vi11gl-ci11quième année; c'esl à celle

épo-(jlll' <Jll<.' l'homme présenll' sou maximum de foret'. Les

n·ut·onln•s t•nlre a<loksc(.•11Ls se rapprocheront d'un s im-plt• jeu n1l'llan l <.'Il présence des h01n1ncs d'unC' morpho-logil' plus gracile, d'un poids nelll'nH.•n l inférieur et d'une lorce moindre. C'csl égakmenL pour cela que nous consi-dérou!-. comme une grave erreur d'incorporer dans dec;

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..

é(lUÏJ>l'!--. Sl'llÎ<>rs <les élé111e11ls jl111Ît>r~. I .. l•S clul>s <ll' série"

ü1ft·rieures prést•nlenl lrop souvent ck el'S t'.•quipes iniÀl<'s.

c·csl demander à dt• .i<'ll IH's organisnws un etrorl trop sou-lt•11 u qui les <.H.'cahlc; c'esl <'X poser inulikmcn l des nrl icu-lalious parliculièremen I fragilt•s, urn• c..:haqJ<'lllt' osseus

incomplèlcrne11l é<lifit'<', l'l dt•s masses musculaires encore.·

grèks, à cll's chm:s lrop rudt·s qu"clles lit' son 1 pas c•ncon·

peul difficikmenl resl<.'I' dans le juslc milieu ; il oublie que le rugby esl un jt'll el donne à la lullc une primaulé qui cnlraine parfois à <les t'xcès cl aux u.ccidcnls.

Il nous rt'stc enfin à dire qudques mols sur l'origine <le-;

lraumatisnws qui guclknl uue dernière catégorie, c01nbieu syrnpallüqu<.', de joueurs : « les véLéraus ». Lcb anciens aucune préparation pbysiquc un exercice vioknl qui. déjà,

11c répond plus du loul à kurs posiübililés physiologique.,.

D'nulre part, la dall' tardiYe de ces rcnconln•s fait que

l'.es ma lches se déroukn l l(' plus souvcn l sur un sol très dur, recouvt·rl d'un<' pdoust' insuffisante.

Nous avons assislé, il y a quatre ans, ~\ un<.' lelk r inléressuul, avant de décrire ks principaux traumaüsn1es que nous avons pu observer, ck rechercher les causes de

Yoici en effl'l qudqu('S renscignenieuls sur ks poun:cu-lagcs d'accidents que nous avons pu oblcuir auprès de deux Sociétés de Secours :\f u luds.

Ces chiffres nous paraissent un peu cxcc!:lsifs. Celle caisse d'assurances n'ayanl pas de vcntilalion par catégorie d'ac-ei<lcnt, ces pourcentages comprennent nombre de pcU ls traumatismes. souvcnl sujets à caution, el dont la nature véritable n'c'st pas l<lujours uctlcment élabLlc, comme pur l'xcmple les déchfrures musculaires.

En revanche, ks rcnscignemcu ts qui nous oul élé founüs par k ConseiJ Médical de l'Union Muluelk des Sportifs nous semblent plus inléressanls. En négligeant volontajre-mcnl les accidents mineurs dont nous venons de piuler, cctl<> aulorité estime à 5 % du nombre des praliquanls la proportion des traumatismes dus au rugby. D'après leur

Or:1bona 3

- ~4 des fautes d'ast•psit•. Sans doute faul-il trouver l'cxplica-liou daul) k fail que la Lèle csl une région perfi-cielle, l'aponévrose épicranienne n·est pas déchirée. Pnnse-menl provisoire sur le terrain. puis fermelure aux crins, qualre points, ü l'hôpital de Limoges. Pénisulfa in loto.

Sui tes normales.

Les plafos de l'arcade sourcilière, des 1èvres el des joues.

résultent d'un choc. Les parties molles, téguments ou

muqueuses, prises enlrc l'agcn l lraumalisan l el le sque-ll'lt<' ou les arcades den la ires, son l fondues sur une cerlaine longueur cl préscn ten l au lour de la plaie une zone d'attri-tion. Il est rare que ces plaies nécessitent l'inlci-venlion du médecin. Le plus souven l, le joueur reprend sa place dans l'éqnjpe après avoir reçu des soins somnrnires. Les joueurs de la ligne d'avants sont parUculièremenl exposés, surtout nu moment de la louche' courte.

LPs plait>.<; de.<; mains el <ir's gen<>u:r.

Elles n'offrenl vnum<'nt aucune particularité. Nous Je"i avons <lc'.-criles au sujet des agents traumatisants.

B. - TRAl'MATISl\fES ML.SCL'LAIRES ET TE~DINEUX

1" Déchirure mus<·u/aire.

Si on ullriliue aux tramnatismcs la définition qu'en donne YEit."\El'IL (<."tat général particulier créé de tonte J>ièce par l'action cf une vioknc<' externe sur notre orga-1üsmc). on éliminera de celle description les accidents

mineurs <le la paùlOlogie musculaire que sont la déchi-rure el le claquage pour ne parler que <les h éma-tomes. Dans notre stalisliquc, nous avons relevé 52 cas de dédiirurcs cl claquages. soil 1/5 de la lolalité des trau-matismes ohservés. C'est pourquoj, sans développer cc chapi lre, il nous a paru nécessaire d'én umércr quelqut's caractères de ces accidents.

Ceux-ci st• produisent le plus fréqucmmenl en début de saison. Les terrajns son l en cff et encore durcis par les chaleurs de l'été. Le plus souvenl, les joueurs ne sont pas encore en condilion, ayanl abandonné Loule activité phy-sique durant l'intersajson. Leurs muscles ne sont pas pré-parés ;\ l'effort demandé. Les muscles louchés sont unique-men 1 ceux des loges poslérieurcs de la cuisse C'I de la jnmJw : demi-membraneux, dcrni-tendineux. biceps cl tri-ceps sura1. LP jeu <.k rugbr nécessilan t une suite

ininter-- 3 ü douloureuse par des massages à base d'embrocalions révul-sives, habitude élevée à la hauteur d'u1H' inslil ulinn par la plupart des soigneurs de clubs. Plus valable nous

appa-raît l'emploi d'une bande élastoplaslt•. dans un hut cons-trictif.

Hémalomf' el confusion. musrlll<Lirf'.

:Malgré Je nombre el la violence dt's chocs auxqup)s sonl soumis frs joueurs de rugby. les contusions musculain·s reslenl rares. C'est principakmcnt le quadriceps crura) qui est louché. Encore n'avons-nous pl'rson 1wllemcn I observé d'hématomes ossifiants comme CA:\IPBELL C'l1 clécril

un sur son traité chez un joueur de football américain.

Les lésions des Len.dons.

Elks son l encore plus rares que les con Lusions muscu-lairC's. On pourrait même dirc cxccptionnclles. ~ous avons 1·clcvé 2 cas de ruplurC' <lu tendon <l'Achilk. Les deu-x joueurs étaient des joueurs des lignes arrières, donc sou mi,.;

à des démarrages nombreux cl rapides. C'c>sl à l'occasion d'un dépar1 que se sont produites les deux blessures.

··-ÛBSER \'.\Tl():'\ II

De L .... :\laurice, ùgè de quarante-cinq ans . . loue lrois-quarls centre. au cours d'une renconlre de vélérans. Voulant démarrer bntsqnemenl pour surprendre son Yis-à-vis. a l'impression que <iuelqu'un lui a donné un roup de pied dans el des lésions de dégénérescenee snnt évillentes

macroscopi-quemenl. La reconslilution esl obtenue par clédouble1nent el abaissement du segment supérieur. Immobilisation plâtrée pendanl quaranle-cinq jours. :\{(me acluellemenl une vie normale, mais loul effort ph~·sique un peu prolongé lui occa-sionne un œdème cle la région. Un examen fut prntiqué par le doclenr LouuET, mèclecin analomo-pathologisle. qui conclul en ces Lermes :

« On note sur ces l'rngmenls des alléralions assez

impor-lantes de la substance ronilamenlale qui app;irnissenl lout d'abord sur les colonllions haùituelles par des modifications cles affinilés Lindoriales. Le mucicarmin. de son côté. se monlre faiblement posilil' en quelques points. La mélhude

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38-de HOTCHKISS ~IAc-MA!liUS permel égalemenl de \'Oir des zones dépolymérisées. en particulier nu voisinage des fissurations.

Par ailleurs. dans le tissu fibrograisseux de Yoisinage. on relève rexislence de signes inflammatoires aYec des néoeapil-laires congestifs el un infillrat leucocytaire oli se renconlrenl en bonne proportion des polynucléaires. L'ensemble évoque donc une perturbalion de la structure de la substance

fondu-mentale en eertains territoires de ces fragments. Mais la réaction inflammatoire d'al'compagnemenl au Yoisinage est.

elle, sùrernenl eonséculive à la ruplure. \Jais il existe hien.

sur ces fragments tendineux. des signes lraduisant une modi-fkation d'ordre dégénératif de la suhslëmce fondamentale avec foyer de dépolymérisation. »

Le blessé ayant été opéré seize heures après racciden!, il semble bien que l'on ne puisse pas rendre responsable des lésions observées. lu rupture du lt'ndon. Il apparuîl donc logique de considért'r l'altéra1 ion du Len don comme bien antérieure à su rupture. Si un efforl, au demeurant violent, a pu produire une pareille lésion, c't'sl uniqut•ment il la faveur d'une dégénért'scence préexistau te. C'est pour celte raison que nous avons publié celle observalion. On ne peul pas, en effet, dire que les ruplur<.'"s de Lendons d'Achille soÜ'nt fréqul'nlcs en rughy. Elles am·aienl pu se produire it la faveur d'un autre exercice. Mais, ~\ la lumière de cet accidt'n l, apparuîl une nolion sur laquelle nous revien-drons plus loin Pn évoquant d'autrPs observalions el à laquelle nous attribuons une grande imporlance : nombre d'acciden ls son L possibles eu rugby parct' que l<>s adeptes ck cc sport sont portctu·s de lésions latentes. On pourrait presque affirm<.'r, en copiant un pcrsonnagl' fameux, que tout joueur de rugby bien portanl (dans la vie courant<') est (sur le terrain) un malade qui s'ignore !

C. - LES TRAl'~TATJSl\fES DES YISCÈRES ces innombrables phases de jeu con l'uses auxquelles participent les <1vanls, un coup dans la région épigaslrique : eoup de eoude ou de genou. le blessé n·a pu le prériser. Trnnsporlé en dehors du Lerrain. il reprend le jeu quelques inslanls après. ~lais il perd t·o1maissanee presque nussilôl. Des manœuvre-. inlempestiYes de réanimation sont alors prnli-quées et. tleYanl le rt'·sull<t l ni·gali

r.

le hlessè esl trnnsporlè

Injection cle tonicarcliaques. elc ... Toul lrailemenl s'est avérè inulile. L·aulopsie pntliquée le lendemain a monlré un

-- 40 ses urines. L'lwmalurie l·esse tl'ëtilleurs pour reprendre six jours plus lard. L·l;l:il gl'11~ral e<.;t allt'.·n'. La masse lombaire a :1ugmenlt' dr \'olumr. Lïnler\"C'nlion esl tlfridt.'e par le tlod<:>ur T1ssor. On lro11\'e peu dr <.":tillols mais une clislen-sit1n ('onsidêral>IP du hassinrl rempli d'urine s:tnglanle sous l" essicm. Yl;rilkalit1n rie lïntt'.·grilè ck la mie el cle l"eslonrne par incision JH'.·rilnnéalt• cle dix cenlim<'lres.

Nous nYons revu T... cieux ans pins lard t't aYon~ éluriclé le problème. 1... est en effet pensionné pour néphreclomie gaueh<.'. mais t;g:denwnl pour nrnladie polyk~·slique el hydro-néphros<' d roi lt'.

f.l'llt> ohsl'r\'ali011 1H111s JH'rnu•t de relrouY<'r encor<' la

1101 ion clt> lésion antérit'ure au lraumalisme. De rnèmC'.

Plus fréquentes sonl les contusions des orgw1Ps yénilau:t·.

Ellrs se produist•nl à l'occasion d'un plaquag<' de face, par

il pt•ul y avoir des suilcs beaucoup moins simples. comnw ce fut le cas pour "X ...

OttsEH\' '1 m\ \' I

~ ... Pierre, 2;3 ;ins . . JOllt' lroii--<piarls n•11lre. Est plaqm' dl' face nur son adversaire dired t[lli enlrt> en cunlacl :l\'CC lui.

ln lèle ln premiè.•rc. Sur le choc. N ... lll'rn t·onnaiss;\lH't' : esl lrnnsporlé dans les \'esliain•.., du 'ladt•. l .t• lendC'mnin n1:1l111.

n'a Loujour" pas pu uriner. L<• scrotum (•l l:t Yerge sont œcl<?maliés. Le leslîn11C' droit t''-I \'ol11111i11eux C'I très

du11lo11-reux nu loud1cr. L'hènrnl1111H• ,·d<•nd j11"qu·:"t l':rnus el dc'horde "lll" la rncîne de l;i n11sst• droilP. Tt·mpt'n1lu1c :l8"

lmmol>ilisalion sur platwhl'lle. l.es 111idion-.; sonl pnssihks dans la soin'e. Lt• hlessè rc-.;lern allongt' \'Ïngl jours.

He\'11 4u:llre ans plus lnrd. ?\ ... pn'q•nlP un Le-.Lkule droit :tln>phiP el un cordon dur Pl scli'retl\. <'<' qui l:ti"se it pl'nser q11C'. snu" l'adion du dw<-. peut-1;lre p:ir un plH'nomC:•nC' dc>

\'<l<ïotlilnl:llion dt>..; v:tÎ'isc:1u~. il s'est produit un \lilvul11-; du leslieule enlrninanl sl·nmcl:tirernenl l':ilrophi<• d<' 1:1 gbnde.

Ainsi~ l<'s lésions visc(•rales apparnisscnl comme des accidents heurc;-wmmen l lri·s rurl's. Les organes g?nilaux sont sans doul<' h's plus l'XJHlSt's du fait de ll•u1· position sup<.•rficiclle, mais hormis i<' <:;u; que nou<\ a\•ons ntpporlé.

ks lra unrn lismes dl' <:l'S orga lll's eonsl'f'\ en 1 lin <:nrncli•r"

hc"nin.

D. - LES TlL\t.'.\L\TlS~lE~ DE L\ Tl~TE

Les trauma de la tête sont assez fréqtH'nls <.'n rugh_,.

Ils résullenl de coups dirC'cls lP plus souvent nccidenlels, mais parfois, hélas, volonlairc•s. Conune nous l'avons clc'jù écrit clans l'élue!<' cks accidPnls Pn fonclion dt• la place du joucm· et cl<• la ph as<' ch> .it'u. l'<' so11 I les tlYa n ls qui sonl le.· plus souvc·nl allc•inls.

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- 4~

)fous nvons observe'.• des contusions de la régjon orbi taire;

u l'ccchymost' palpC:~hrnk t>sl parfoÜ> associée une ccchy-1nosc sous-l'.onjonclivak.

Des contusions du nez sans lésion du squelelle sous-jac:cn l, en Lrainan l malgré tout cks épisltL~is ahonclan ls.

Des contusions du pavillon de l'oreille (othémathome).

C'est une 1<.'.•sion spécifiqu<' du jeu d'avants. );ous avons pendant quelque l<'mps son sporl favori. L'iTrilation conli-nuelle, malgré la protection bien illusoire d'un serre-tête, finit par JH'Od uirc des cicalricrs vieiPuses el inesthétiques :

r

on•illc en «chou-fleur ».

des avanls. Il c.sl probable que bien d·aulrcs cas sonl passés inaperçus. En dfcl. la symplomalologie de celle lésüm csl suuveul fruste :

- Il y a raremeul 1>l'rll' dt• conllaissanct', à pt•ine peul-on noter une obnubilation passagère que l'expr<.'ssion popu-laire imagée de voir « lrenlc-six chancldks » lraduil

Anal01niquemcnl, ln lésion la plus communémenl ren-conlréc, ctu- le choc n\•sl quand même pas d'une violence heurte violemmenl un <'ü<.~quipie1·. Les 1leux joueurs c:ouraienl les :veux fixés sur le hallon. la tête en extension. Sous le grand spéculum de E:illian sous aneslbési.e générale au liquide de Schleich. Contentions par mèche i.mhillée d'huile

gomt'·-nofée. Guérison sans séquelle ni préjudice eslbétiquc.

:Nous avons choisi pmu- illustrer ces fraclures celte

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-obscrvatio11 parce qu'elle n'esl pas typique. Coulrain·nH·nl il cc <{lll' nous disiom •• k d10c n'csl pas <lù it un cou1> <.k coude (<.:as k plus fréqucn L). ~lais cela illuslrc parfai lc-menl le dangl•r que rcprC:·scnll' k mauque de lcdmiquc dans une équipl'. Il n'est pas rare en cffcl de voir deu~

joucu1·s porla11l ks mèmcs coukurs se disputer k ballon.

Ces catapultages sont très dangereux. De plus, fobscrvn-1 ion nous montre que, traitées immédialcrncu I, ces fr::u.:-1 ures u'offrenl auct1nl' diffkullé de réduction.

Fraclllr<' <'ll/<>Jz<'r'nu·nl du malaire.

Xous l'll avons obsl'l'\'t' 2 cas; c'csl dire qu'il :-.'agit d'une lésion cxn•ssiv<.'menl ran·. Ll·s deux joueurs étaieul deux nvanls dt• pn•mière ligne.

Üll'>FHY \ 1 10"\ \' 111

P ... lluhnl. lrenle-qualn.· ans .. loue pilier. ,\ la suite d'une plnsc de jeu n>11l1tSl'. après l<>ut'IH' jo11t~c nn1rlc. rt't,;oil un

Fw . .J. FIG.

~-Ohsl"l"\alion \·111 Il' ... ll1tlH·1·t). Enfo11n.·111cnl du 111alai1·1: gaudH·.

YÎolenl l'Oll p de genoll, Olt de pied ( Î 1 ne ra j<llll<lÎS Sll) dans la rvgion s11us-orhilaire e'\lernc gauche. coup que l'un ose espérer al·cidenlel. Perle de connaissance. S'aperçoit le soir ü son domidle d'un certain degré d'asymétrie faciale tlue ~1

l'enl'orn:emenl du malaire gaud1e el éprouve une certaine gène pour mastiquer (fig. -! el

.>).

Consul te le Docteur l\L\RSA1 qui décide dïnlervcnir. L ·opération est effectuée sous anesthésie locale. Yoie d'abord inlrnbuccalc selon la méthode de Freidcl.

Trailement complémentaire, pénicilline cl slreplomycine, lugo-culcium. Suiles opéraloires normales. Pas de préjrnlice eslhétique.

3" Truu mal is111t•s céré/1rmL1-.

Nom. t'll avous personnelkrncul ohs<:'rvé 22 cas. Ih soul généralement bénins. Ce son l <les cu1nmoüons qui évolue.nt favoraLlemenl, lraduisanl lllll' verlurhalion passagère de la vaso-mol ri ci Lé cérébrale : lu perle de connaissaucc.

~ous avons vu que n01nhrc de lraumalismcs cle la face pouvaien I déll'l'lll iner Ulll' perle de cuunaissancc. C'est k mème prohlè111<.> CJlll' les «K.O.» ck la box<.'. :\lais bcaucot11>

plus dangt'rt'UX uous panùss<.•nl ks lraumalis1ncs c:ér6-hraux qui se produist·nl lors d'un plaquage de.' face. Il n'csl pas n1n· qrn· la lèle du défrnst'llr vienne h<.•url(•r UIH' p~u-lil' osseuse de l'allaquanl. l<· plus souvl'lll le genou. Yoici d'aHkurs l'ohsl'L"\'alion d'un a~cidenl récl'nl qui illuslrl' pa rf ai ll' nwn l cdll' cll'rllit'lT rl'nrnrqu.e.

onl disparu. l'artériographie carolichennc bilatérale pratiquée ne monlre aucun déplacement de l'arbre Yasculaire. Le

- 4G camaradt•rÏl' ou d'esprit d"<'.·quipt', compromettre ln vie d un individu. Au moins cda nous épargnera pcut-èlrc lt-speclack pénible d'un joueur incouscien l, complèlcmcnl obnubilé, erranl sur le ll'rrain pour, dil-on, douLler in<lirec.lc augmcnlunl la courbure coslak. Notons que nous n'avons jamais observé ck Lels acciclcn Ls dans ks équipes juniors. Enfin, il s'agil en général d'une. fracture d'un\.' ::.cule côlc, les plus louchées étanl les plus basses.

Exceplionnelkmenl, un lraumalismc lhoraciquc peul t•agcndrer des lésions viscérales ; il peut s'agir d'une

com-plicalion d'une fraclurc de côte ou d'une lésion isolée.

~(HIS en avons observé 2 cas.

- -

-- -

-ÜBSEH.YATION X

Appareil respiraloire: all nlveall <le l'hémithorux gauche, hypersonorilé. abolition du murmure vésiculaire. abolition des vibrations vocales.

Tous les aulres examens clinjques sont négatifs.

Orabona 4

• l

r1r.. G.

Ohscn·at ion XI l ~F... :\la11ricc ). - Pucumo-thnr<ix ~audu· cl ima~l' sUSJH:clc. 1•11lo11rél•

d"unc :t.tlllt' 1ratélcdasie dans la région <.lu

loue :-upéricur-.

l .

F1G. 7.

Ohsl'nalion XII lF ... )lanricL'). - Tomugraphic i1 9 em.

- 5à

-Examen radiologique : pneumolhornx gauche inléressanl le sommel el la région longitudinale exlernc el monlranl dans de réactions péribroucho-vasculaires aYec épaississcmen t cl élargissement dc-s images habüuclles qui évoquent del>

engorgements lymphatiques inlersliliels décrits par Léon BERNAHD, et qui indiqucraicnl l'cnvahissl'menl lymph~i­

tiquc inlcrcléidohilairc gauche. Ces images cl la réaction

(1) Nous remercions le Docleur FAHRE. i\Iédcdn ùcs Hôpitaux, de l'analyse des documents de cette ohscrvation. due à l'obligca11cc !111

~lédccin-Colonel MAUVAIS, Médecin-Chef de l'Hôpilal l\Iilitaire lfobcrl-Picqué, et du Docteur FRÉCHlNOS, de "Malemort.

faiblement posilive ne permcllenl pas d'assurer le carac-Lèrc évolutif <le la tuberculisation de ce sujet. Par contre, il

faiblement posilive ne permcllenl pas d'assurer le carac-Lèrc évolutif <le la tuberculisation de ce sujet. Par contre, il

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