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2 Traitement curatif Traitement curatif :::: Traitement curatif Traitement curatif

A base d’ATB :La dose, la voie d’administration, ainsi qu’une revue comparative

des recommandations des différentes sociétés savantes sont présentés dans le Tableau

1 (annexe 4). Les recommandations récentes de l’IDSA sont quant à elles colligées dans

les Tableau 2(annexe 5), Tableau 3 (annexe 6) . [36]

2.1- L’antibiothérapie probabiliste :

a- Choix des antibiotiques probabilistes:

L’antibiothérapie probabiliste doit être initiée le plutôt possible ; et n'importe

quelle circonstance pouvant retarder ou CI la PL, rend nécessaire son déclenchement.

Après la PL, tout LCR trouble ou purulent doit recommander immédiatement une

antibiothérapie [61] guidée sur le terrain, selon les bactéries les plus fréquemment en

cause, et leurs profils de résistance ; et selon l’activité antimicrobienne intrinsèque des

ATB, et leur diffusion méningée. [36], [41], et [87-89] Pour les patients admis en

réanimation, ils présentent des critères graves qui imposent habituellement la

prescription d'une bi-antibiothérapie [26]

Les directives de pratique clinique [88], et les recommandations des

consensus [16], [60], et [64] sont les suivantes:

• Suspicion de Streptococcus pneumoniae : C3G de préférence.

• Suspicion de PSDP et/ou signe de gravité : C3G plus vancomycine.

• Suspicion de Neisseria meningitidis : amoxicilline ou C3G.

En absence d’orientation et en présence de signes de gravité, l’association

amoxicilline et C3G en dose optimale était privilégiée. Les alternatives en cas

d'allergie aux bêtalactamines sont les phénicolés pour le pneumocoque et le

méningocoque, et le cotrimoxazole pour L.monocytogenes. [61]

Dans notre série, les C3G ont été utilisées dans 93,3%, correspondant à l’étude

française [26] , dont 3cas/28 seulement en association à la vancomycine dans notre

série contre 38cas/55. [26]. En effet, dans certains pays développés, et vue la grande

fréquence des germes résistants, la C3G en association à la vancomycine est

fréquemment recommandée en première intention. [30], [33], [59], [88], et [90-92].

Alors qu’en Afrique, L’OMS vient de recommander la Ceftriaxone, en tant

qu’antibiothérapie initiale [23].

b- Dose et voie d’administration :

Quel que soit le micro-organisme, le maintien d'un traitement par voie

intraveineuse est le seul à permettre des posologies suffisantes pour l'obtention de

concentrations élevées dans le LCR. Les doses et la voie intraveineuse étaient

communes entre notre série et les données de la littérature [26], [27] et [29].

2.3 2.32.3

2.3----Durée de l’Durée de l’Durée de l’Durée de l’antibiothérapieantibiothérapieantibiothérapieantibiothérapie ::::

Les durées usuelles du traitement des méningites bactériennes, conformément

aux recommandations sont : 7jours pour N. meningitidis et H. influenzae, 10 à 14 jours

pour S. pneumoniae, 14 à 21 jours pour S. agalactiae, 21 jours pour les bacilles à Gram

négatif et au moins 21 jours pour L. monocytogenes [27], [36], [60], [91] et [93]. La

durée prolongée de l'antibiothérapie des méningites à L. monocytogenes est justifiée

par la présence habituelle de micro abcès intra parenchymateux, et d’abcès cérébraux

sous-tentoriels, ainsi que, l'existence fréquente d'une immunodépression. [93] en plus,

chez des malades traités en moins de 14jours. Quel que soit le micro-organisme, la

durée du traitement en réanimation est difficilement appréciable par la sévérité du

tableau clinique pouvant conduire à un décès ou à la survenue d'infection nosocomiale

ce qui modifie souvent la classe antibiotique et la durée de traitement. [26]

Dans notre série, on a isolé un seul cas de méningite à méningocoque, le

malade est décédé sans que le traitement soit terminé. Le pneumocoque a été mis en

évidence dans 6cas, mais dont 5cas sont décédés avant l’arrêt du traitement

antibiotique, pour le 6ème cas la durée du traitement était de 14jours selon les données

de la littérature citées ci-dessus.

2.4-Traitement des méningites tuberculeuses :

Selon les études [64], [78], [94] et [95], Le traitement de la méningite

tuberculeuse, devrait commencer par trois antituberculeux, voir quatre ou plus si on

suspecte une résistance : Rifampicine 8-15 mg/kg/j, isoniazide 5-10mg/kg/j et

pyrazinamide 20-30 mg/kg/j .la Streptomycine et l’ethambutol peuvent être employé

s’ils sont exigées. La Rifampicine et l’isoniazide doivent être administrés pendant 12

mois, complétés par la pyrazinamide et un quatrième antituberculeux pour au moins

les 2 premiers mois, le traitement devrait être ajusté selon les résultats cliniques et la

sensibilité aux antibiotiques.

Dans notre série 3cas de méningites tuberculeuses ont été suspectés, ils étaient

traités par des schémas et des doses conformes aux données de la littérature [26], [64],

et [78]. Néanmoins, la durée du traitement n’a pas été calculée, 2cas sont morts au

cours de leur hospitalisation avant l’arrêt du traitement, et on n’a pas pu suivre

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Le traitement d’une porte d’entréeLe traitement d’une porte d’entrée.... Le traitement d’une porte d’entréeLe traitement d’une porte d’entrée

Une porte d'entrée est souvent retrouvée au cours d'une méningite grave .Donc,

sa recherche est nécessaire dans la PEC ; Afin de traiter tout foyer entretenant

l’infection. [65]

Le 17ème congrès de la SPILF [60], recommande à l'admission un examen ORL

par un spécialiste, devant une hypoacousie, otalgie, et/ou otorrhée.

• En cas d’otite moyenne, le tympanocentèse est recommandé.

•Pour la mastoïdite aiguë : les antibiotiques et le drainage de l'oreille moyenne par

tympanocentèse ; la chirurgie pourrait être exigée en cas d'évolution défavorable.

• En cas d'abcès, le drainage est indiqué.

• L'otorrhée ou la rhinorrhée du LCR peuvent guérir spontanément. En cas de

persistance, l'infraction doit être identifiée en utilisant l'endoscopie, le scanner ou

l’IRM, et doit être traitée chirurgicalement.

L'isolement respiratoire pendant 24 heures est indiqué pour des patients

présentant une infection à méningococcique suspectée. [65] et [88].

Dans notre étude, des portes d’entrée ont été suspectées sans isolement de

germes dans 7cas (3cas ORL et 3cas pulmonaires, le 7ème cas était une suspicion de

BOM sur TC). Aucune porte d’entrée n’a été documentée. Les portes d’entrée ORL et

pulmonaires présentaient aussi dans la littérature les portes d’entrée les plus

fréquemment rencontrées. [12], [26-29], et [51].Néanmoins, elles étaient plus

fréquentes que dans notre série, avec un pourcentage des germes isolés plus

important. Leur PEC n’a pas été détaillée.

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