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TOXICITE 67 

Dans le document en fr (Page 68-73)

Les études de toxicologie générale incluent l’étude en dose unique chez le rat et les analyses de génotoxicité in vitro. Les études de toxicologie ont été réalisées chez le rat, conformément aux recommandations de l’ICH. L'administration a été réalisée par voie intraveineuse du fait que c'est la voie d'administration prévue chez l’homme.

Le potentiel génotoxique a été testé in vitro, par l’intermédiaire de l’essai de mutation reverse sur bactéries (Ames test), selon les recommandations de l’ICH.

5.1 Toxicité par administration unique

L’étude de toxicité aigue a été réalisée chez le rat par administration de 6-DIG par voie intraveineuse (étude N ° 20080312TRP, Baugy, 26 novembre 2008). L’objectif de l’étude était de caractériser la toxicité du 6-DIG après une administration unique par voie intraveineuse chez le rat Sprague-Dawley et d’établir la dose dépourvue de signe de toxicité. L'étude a eu lieu selon le principe des bonnes pratiques de laboratoire (BPL). Le rat a été choisi en raison de l’acceptation de son caractère prédictif des effets toxiques des drogues chez l'homme et de sa reconnaissance, par des autorités réglementaires, comme espèce appropriée pour les études de toxicité. Cette étude a impliqué 20 animaux inclus dans 2 groupes de 5 mâles et de 5 femelles chacun (le groupe 1 avec le véhicule et le groupe 2 avec le 6-DIG à la dose de 100 mg/kg). En prenant en considération la dose humaine maximale, la marge de sûreté est de 1000 fois cette dose humaine. L'administration a été réalisée par voie intraveineuse car c'est la voie d'administration prévue chez l’homme. Le 6-DIG a été administré aux animaux par bolus intraveineux de quelques secondes dans la veine caudale. La mortalité a été enregistrée une fois par jour pendant 14 jours. L'animal a été pesé les jours

68 suivants: le jour de la randomisation, J1 ou J-1, J7 et J14 et au J15 de l’euthanasie. Les observations cliniques générales ont été effectuées avant la première injection puis à deux reprises le jour de l’injection : 60 minutes (± 30 minutes) après la dose et entre 3 et 4 heures après la dose (ou au pic de survenue des signes cliniques si le délai était différent). Elles ont ensuite été réalisées au moins une fois par jour pendant 14 jours. L’état général, le comportement et l'activité ont été observés à J1 (60 minutes ± 30 minutes après la dose), à J7 (et à J14 si présence de signes à J7). Les animaux ont été observés selon une batterie d'observation standardisée pour les signes cliniques généraux, les signes neurocomportementaux, neurovégétatifs, psychotropiques ou les effets neurotoxiques. La méthode est basée sur le test d’Irwin (1968) modifié en supprimant la graduation de l'intensité des signes cliniques. Les animaux seront observés individuellement dans une cage sans sciure placée dans une salle tranquille. Tous les animaux décédant pendant l’étude ou survivant à la fin du 14ème jour ont été euthanasiés et leurs principaux organes ont été observés macroscopiquement (foie, estomac, intestin grêle (duodénum, jéjunum, iléum), gros intestin (cæcum, colon, rectum), reins, gonades et organes génitaux, rate, glandes surrénales, poumons, cœur et site d’injection).

Aucun effet indésirable n’a été observé dans les différents groupes testés, y compris lors des examens macroscopiques d'organe.

5.2 Toxicité par administration réitérée

Cette étude de toxicité n’est pas nécessaire pour un radiopharmaceutique à visée diagnostique.

5.3 Carcinogénicité

Aucune donnée n’est disponible mais le 6-[123I]-DIG sera employé uniquement pour deux injections successives. Par conséquent, l’exposition de l’homme au 6-[123I]-DIG est brève et il n’est pas attendu d'accumulation de la drogue/des métabolites ou d'exposition prolongée.

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5.4 Tolérance locale, telle qu’irritation et sensibilisation

Aucune donnée disponible.

5.5 Toxicité de la reproduction et du développement

La drogue ne sera pas administrée aux femmes enceintes ou aux femmes qui allaitent.

5.6 Génotoxicité in vitro et in vivo

La génotoxicité potentielle de 6-DIG a été examinée in vitro, par l’intermédiaire de l’essai de mutation reverse sur bactéries (Ames test - MDS Pharma Services - Etude numéro: AA73451, 10 juin 2008). Cinq souches de Salmonella typhimurium dépendantes à l’histidine (TA98, TA100, TA1535, TA1537 and TA102) ont été utilisées pour évaluer le potentiel mutagène du 6-DIG, en présence et en l'absence d'un système d'activation métabolique (± S9). L'étude a été effectuée en utilisant à la fois la méthode par incorporation directe (méthode par étalement) et la méthode par pré- incubation (37 + 2 °C pendant approximativement 25 minutes sous l'agitation). Le 6-DIG a été testé en solution limpide et incolore, dans de l’eau pour préparation injectable.

Méthode d’incorporation sur plaque:

Sur la base des résultats obtenus dans l’expérimentation préliminaire, cette expérience (Test 1) a été effectuée aux doses de 52, 164, 512, 1600 et 5000 µg/plaque, en présence ou en l’absence d’activation métabolique. Aucun précipité n’a été observé aux doses allant jusqu’à la dose maximale, et ce en présence ou en l’absence d’activation métabolique.

Aucun signe de cytotoxicité en relation avec la dose n’a été observé aux doses allant jusqu’à la dose maximale testée de 5000 µg/plaque, et ce en présence ou en l’absence d’activation métabolique. Aucune augmentation biologiquement ou statistiquement significative dans le nombre de revertants n’a été observée dans les souches, que ce soit en présence ou en

70 l’absence d’activation métabolique.

Méthode par pré-incubation:

Sur la base des résultats obtenus par la méthode d’incorporation sur plaque, cette expérience (Test 2) a été effectuée aux doses de 492, 878, 1568, 2800 et5000 µg/plaque, en présence ou en l’absence d’activation métabolique. Aucun précipité n’a été observé aux doses allant jusqu’à la dose maximale de 5000 µg/plaque, et ce en présence ou en l’absence d’activation métabolique.

La drogue ne sera pas administrée aux femmes enceintes ou aux femmes qui allaitent.

Aucun signe de cytotoxicité en relation avec la dose n’a été observé aux doses allant jusqu’à la dose maximale testée de 5000 µg/plaque, et ce en présence ou en l’absence d’activation métabolique. Aucune augmentation biologiquement ou statistiquement significative dans le nombre de revertants n’a été observée dans les souches, que ce soit en présence ou en l’absence d’activation métabolique.

En conclusion, dans les conditions expérimentales et selon les critères du plan d'étude, pour des doses testées allant jusqu'au niveau de dose maximal recommandé de 5000 µg/boite, et en utilisant à la fois la méthode d’incorporation directe et la méthode de pré-incubation, le 6-DIG n'a pas induit d’augmentation significative du nombre de mutants reverses dans les cinq souches de Salmonella typhimurium utilisées (TA98, TA100, TA1535, TA1537 et TA102), que ce soit avec ou sans l'activation métabolique.

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Etude clinique

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