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Titre : L’écologie des écosystèmes Objectifs spécifiques d’apprentissage

Dans le document Biologie 3 (Page 61-72)

Titre : L'écologie des communautés Objectifs spécifiques d’apprentissage

Unité 4 Titre : L’écologie des écosystèmes Objectifs spécifiques d’apprentissage

,GHQWL¿HUOHVYDULDEOHVTXLLQÀXHQWVXUOHVSURGXFWLYLWpVSULPDLUHVDTXD-tique et terrestre

(2) Expliquer le concept de niveau trophique à l’intérieur des écosystèmes (3) Décrire le processus du cycle biogéochimique des écosystèmes terrestre Résumé de l’unité

Dans cette activité d’apprentissage nous aborderons en un premier temps la no-tion de producno-tion primaire. Ensuite, nous verrons comment l’énergie capturée par la production primaire circule dans l’écosystème. Nous conclurons en nous penchant sur les cycles biogéochimiques.

4.1 Introduction au contenu:

/HV IDFWHXUV TXL LQÀXHQW VXU OD SURGXFWLRQ SULPDLUH WHUUHVWUH HW aquatique

/¶HI¿FLHQFHGHODSURGXFWLRQSULPDLUH 4.1.3 Les niveaux trophiques

4.1.4 Le cycle biogéochimique

4.2 Mise en pratique de vos connaissances. Différences dans la distribution des plantes C3, C4 et CAM

4.3 Compréhension. Comparez la production terrestre et aquatique 4.4 Compréhension. Les pyramides écologiques

4.5 Étude de cas. Les cycles de l’azote et du carbone

4.6 Mise en pratique de vos connaissances. Calcul de bilans nutritifs 4.7 Compréhension. Autoévaluation sur l’unité

Concepts-clés

La productivité primaire terrestre est en grande partie déterminée par le type photosynthétique, les facteurs environnementaux et l’herbivorie. L’herbivorie, à un niveau modéré, stimule la productivité primaire.

Les principales contraintes à la production primaire aquatique sont l’atté-nuation de la lumière et la disponibilité de nutriments. La production primaire se produit dans la zone euphotique. Le manque de nutriments est dû à la descente GXSK\WRSODQFWRQVRXVOD]RQHHXSKRWLTXHHWjODVWUDWL¿FDWLRQWKHUPDOH

Les niveaux trophiques VRQW XQH FODVVL¿FDWLRQ IRQFWLRQQHOOH GHV RUJDQLVPHV fondée sur l’acquisition de la nourriture. La structure trophique peut être repré-sentée en nombre, en biomasse ou en énergie.

Les pyramides écologiques illustrent graphiquement la structure trophique. La pyramide d’énergie donne la meilleure vue d’ensemble des relations fonction-nelles des communautés.

Les cycles biogéochimiques montrent le mouvement des nutriments dans la biosphère. Les nutriments entrent ou sortent de l’écosystème par des chemins géologiques, météorologiques ou biologiques et sont retenus temporairement dans des réservoirs.

Un bilan nutritif PRQWUHO¶RULJLQHOHVÀX[HWOHVSHUWHVG¶XQQXWULPHQWjO¶LQWp-rieur d’un écosystème.

Mots-clés

Production primaire, zone euphotique, chaîne alimentaire, niveau trophique, nutriment (de plante)

Lectures obligatoires

Wikipédia. 2009. Productivité primaire. Consulté le 8 décembre 2009 sur : http:// fr.wikipedia.org/wiki/Production_primaire

Wikipédia. 2009. Métabolisme acide crassulacéen. Consulté le 8 décembre 2009 sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Métabolisme_acide_crassulacéen

Wikipédia. 2009. Photosynthèse. Consulté le 8 décembre 2009 sur : http:// fr.wikipedia.org/wiki/Photosynthèse

Wikipédia. 2009. Niveau trophique. Consulté le 8 décembre 2009 sur : http:// fr.wikipedia.org/wiki/Niveau_trophique

Wikipédia. 2009. Cycle biogéochimique. Consulté le 8 décembre 2009 sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_biogéochimique

Wikipédia. 2009. Cycle de l’azote. Consulté le 8 décembre 2009 sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_de_l’azote

Wikipédia. 2009. Cycle du carbone. Consulté le 8 décembre 2009 sur : http:// fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_du_carbone

Lectures optionnelles

%DURQPDUN& /+DQVVRQThe biology of lakes and ponds. Oxford University Press

%HHE\$ $%UHQQDQFirst ecology. Oxford University Press

%DUERXU0*-+%XUN :'3LWWVTerrestrial Plant Ecology. The %HQMDPLQ&XPPLQJV3XEOLVKLQJ&RPSDQ\,QF

Chapman, J.L. & M.A. Reiss. (1999). Ecology : principles and applications. Cambridge University Press.

1.1 Introduction au contenu

1.1.1 Les facteurs qui influent sur la production primaire terrestre et aquatique

Production primaire terrestre

&HWWHVHFWLRQDERUGHUDFHUWDLQVIDFWHXUVTXLRQWXQHLQÀXHQFHVXUODSURGXFWLYLWp primaire terrestre, soit : le type photosynthétique, la structure de la canopée, les variables environnementales (eau, température et nutriments) et l’herbivorie. Le type photosynthétique:

,O\DWURLVPpFDQLVPHVFRQQXVGH¿[DWLRQGXGLR[\GHGHFDUERQHDXFRXUVGHOD photosynthèse : C3, C4 et CAM (de l’anglais Crassulacean Acid Metabolism, TXLVLJQL¿Hmétabolisme acide crassulacéen). C3 est le type de photosynthèse le plus répandu et on le retrouve chez les algues et la plupart des plantes vasculai-res. Les plantes C4 présentent généralement un taux élevé de photosynthèse, ont une température optimale élevée pour la photosynthèse et requièrent beaucoup de lumière pour la saturation photosynthétique. Les plantes CAM ont une pro-priété particulière qui leur permet d’assimiler le dioxyde de carbone pendant la période nocturne, celles-ci étant pourvues de stomates qui se ferment le jour et s’ouvrent la nuit.

Facteurs environnementaux:

¬O¶XQLWpQRXVDYLRQVGpMjYXOHVIDFWHXUVHQYLURQQHPHQWDX[TXLLQÀXHQWVXUOD distribution des plantes. Les variables déterminantes pour la photosynthèse sont : la lumière, l’eau, la température et les nutriments présents dans le sol.

Herbivorie

L’herbivorie dans le cadre d’un surpâturage entraîne une diminution de la pro-duction primaire. Cependant, l’impact de l’herbivorie sur la productivité primaire et sur les plantes n’est pas toujours préjudiciable. En effet, des niveaux modérés de pâturage peuvent avoir un effet stimulant sur la productivité primaire. C’est ce qu’on appèle l’optimisation du pâturage.

Production primaire aquatique

Contrairement à la production terrestre dans laquelle la production est réalisée par les macrophytes, la production aquatique est réalisée par le phytoplancton (diatomées, Scenedesmus, chlorelle, etc.) Les facteurs déterminants de la pro-duction primaire seront dans ce cas la lumière et les nutriments.

La lumière.

Toute la production primaire aquatique est réalisée dans une zone verticale illumi-née appelée zone euphotique. En traversant l’eau, la lumière subit une atténuation et plus profond elle se rendra, moins intense elle sera. Cela implique donc que la photosynthèse sera réduite proportionnellement au niveau de profondeur dans l’eau. À une certaine profondeur le taux de photosynthèse correspondra au taux de respiration (là où la lumière est réduite à environ 1% de sa totalité). Cette profondeur s’appèle point de compensation et au-dessus de celle-ci se trouve la zone euphotique.

Les nutriments.

Les phytoplanctons, tout comme les plantes dans les écosystèmes terrestres, re-tiennent une grande proportion de nutriments dans leurs squelettes et dans leurs protoplasmes. Le phytoplancton coule constamment sous la zone euphotique entraînant avec lui les nutriments, ce qui réduit la production. La perte de nutri- PHQWVGDQVOD]RQHHXSKRWLTXHHVWLQWHQVL¿pHSDUODVWUDWL¿FDWLRQGHO¶HDXHQJHQ-drée par les différences de températures, spécialement dans les eaux tropicales. La couche chaude supérieure se nomme épilimnion et elle est plus dense que la couche inférieure appelée hypolimnion. Cela empêche les eaux de ces couches de se mélanger, ce qui aurait pour conséquence d’apporter des nutriments vers la zone plus éclairée et donc déjà plus productive. Cela explique pourquoi les eaux tempérées sont plus productives que les eaux tropicales.

4.1.2 L’efficience de la production primaire

On s’interroge souvent sur O¶HI¿FLHQFHG¶XQHSODQWHRXG¶XQHFRPPXQDXWp

relativement à la production primaire. Seule une petite fraction des rayons solai-res sont convertis en production primaire. La plus grande partie de l’énergie se trouve dans les rayons ultraviolets et les rayons infrarouges qui ne sont pas actifs dans la photosynthèse. Il n’y a environ que 45% de l’ensemble de l’énergie du rayonnement solaire se trouvant dans le spectre (400-700 mm) qui puisse être absorbé par les pigments photosynthétiques. Il y a donc 55% de l’énergie totale qui est inutilisable.

Cela nous amène au concept de O¶HI¿FLHQFHGHODSURGXFWLRQSULPDLUH. Il s’agit du rapport entre le taux de production de matière organique et le taux de contri-bution du rayonnement solaire.

/HVHVWLPDWLRQVDXVXMHWGHO¶HI¿FLHQFHGHODSURGXFWLRQSULPDLUHVXUOHWHUUDLQYD-rient mais se retrouvent toujours autour de 2% ou moins&HVIDLEOHVHI¿FLHQFHV sont attribuées au fait que la majorité de l’énergie en provenance du Soleil et se dirigeant vers la surface de la Terre n’est tout simplement pas disponible pour la production primaire. Par exemple, une partie du rayonnement solaire atteignant la Terre réchauffe la surface, l’air et le sol sous la surface. Dans les écosystèmes terrestres, une quantité importante d’énergie s’évapore.

Intéressons-nous maintenant au cas du Cyperus papyrusHWFDOFXORQVVRQHI¿FLHQFH productive. Le papyrus est une plante très productive qui peut atteindre des taux de croissance de l’ordre de 125 g m-2 jour-12QSHXWHVWLPHUO¶HI¿FLHQFHQHWWHGH la conversion de l’énergie solaire du papyrus en mettant en relation la teneur en énergie de sa biomasse avec le rayonnement global incident au marais.

/HFRHI¿FLHQWGHFRQYHUVLRQG¶pQHUJLHVRODLUHKVXUXQHEDVHDQQXHOOHHVWFDO-culé comme suit:

h(%) = (l’énergie de la biomasse du papyrus m-2 an-1divisé par l’énergie du rayonnent global m-2 an-1) x 100

La YDOHXUFDORUL¿TXH du papyrus a été évaluée à 20MJ Kg-1.

La productivité primaire nette annuelle est de 6,61 Kg m-2 an-1dans le marais en question.

Il en résulte que la quantité d’énergie de la biomasse du papyrus est, annuellement, de 132,2 MJ m-2, c’est-à-dire 6.61 Kg m-2 an-1 x 20MJ Kg-1.

Le rayonnement solaire au-dessus de la canopée du papyrus est de 18,2 MJ m-2 jour-1.

/HFRHI¿FLHQWGHFRQYHUVLRQG¶pQHUJLHVRODLUHVHFDOFXOHUDDORUVFRPPHVXLW h = (132,2 MJ m-2 an-1 / 6643 MJ m-2 an-1 ) x 100

h = 2.0% (du rayonnement global)

&HFRHI¿FLHQWDSSOLTXpjODUpFHSWLRQG¶pQHUJLHGDQVOHVORQJXHXUVG¶RQGHGX rayonnement photosynthétiquement actif (RPA), comprise entre 400 et 700 nm et représentant 45% du rayonnement global, donne 4,4% (2x100/45).

D’où h(RPA) = 4,4%

4.1.3 Les niveaux trophiques

Vous pouvez étudier les organismes dans leurs milieux en fonction de plusieurs approches. Dans cette section nous opterons pour l’approche des relations tro-phiques. Dans cette optique, les espèces sont groupées en catégories autotrophes (ou producteurs), herbivores, carnivores, décomposeurs et omnivores. Chaque catégorie représente en fait un niveau trophique de la chaîne alimentaire. Les autotrophes (producteurs) : On retrouve ici les organismes dont la source d’énergie n’est pas faite de composés organiques. Les autotrophes peuvent être subdivisés en deux groupes : (i) les organismes phototrophes ou photosynthétiques qui tirent leur énergie du soleil; (ii) les organismes chimiotrophes qui tire leur énergie uniquement de composés chimiques par oxydation de composés réduits. Les organismes chimiosynthétiques sont limités à un seul règne, celui des Pro-caryotes (c’est le cas par exemple du Nitrosomonas et du Nitrococcus).

Les décomposeurs : Les décomposeurs sont les deuxièmes plus importants après les producteurs car sans eux les nutriments, dont le carbone et les nitrates, s’accumuleraient dans certains endroits et s’épuiseraient. La communauté la plus simple pouvant se perpétuer serait donc constituée au minimum d’organismes autotrophes et décomposeurs. La décomposition des détritus est importante dans les écosystèmes terrestres et elle est fonction de facteurs physiques et biologiques (elle est plus rapide dans les forêts tropicales car le climat chaud et humide est favorable aux décomposeurs).

Les herbivores et les carnivores%LHQTXHODGLVWLQFWLRQHQWUHOHVGHX[WHUPHV

puissent sembler évidente, la frontière qui les différencie ne l’est pas toujours. Certains écologistes considéreront un herbivore comme prédateur s’il consomme la plante en entier (Chapman and Reiss, 1999). Les prédateurs sont considérés comme étant un élément important régulant la taille des populations de proies. Omnivores : Il s’agit des organismes qui se nourrissent à la fois de plantes et d’animaux. C’est le cas de l’homme.

Chaînes alimentaires et réseaux trophiques

Le processus de circulation linéaire unidirectionnelle de l’énergie à travers un écosystème est connu sous le nom de ÀX[G¶pQHUJLH /HÀX[G¶pQHUJLHGDQVO¶pFR-système est déterminé par la chaîne alimentaire : des producteurs au début de la chaîne aux herbivores, aux carnivores et aux omnivores qui tirent leur énergie GHVFHVSURGXFWHXUV(Q¿QGHFKDvQHVHWURXYHQWOHVGpFRPSRVHXUV¬FKDTXH transfert, une grande quantité ou proportion d’énergie est perdue sous forme de chaleur (80 à 90%), ce qui limite le nombre de liens possibles.

Un réseau alimentaire ou trophique décrit un ensemble de chaînes alimentaires LQWHUFRQQHFWpHVLOOXVWUDQWOHÀX[G¶pQHUJLHGHODFRPPXQDXWp/HVUpVHDX[WURSKL-ques, contrairement aux chaînes alimentaires, sont plus réalistes et nous montrent la position des organismes parasites et omnivores. Malgré leur réalisme, les ré-seaux trophiques présentent un inconvénient : ils ne permettent pas de démontrer l’importance relative des différentes chaînes alimentaires.

Structures trophiques et pyramides écologiques

(a) L’interaction entre les phénomènes de la chaîne alimentaire et les relations au niveau du métabolisme pourvoient les communautés d’une structure WURSKLTXH ELHQ Gp¿QLH &HWWH VWUXFWXUH SHXW VH PHVXUHU HW rWUH GpFULWH VHORQODUpFROWHVXUSLHGRXVHORQO¶pQHUJLH¿[pHSDUXQLWpWHUULWRULDOH par unité de temps, aux niveaux trophiques successifs.

(b) Pyramides écologiques. Elles dépeignent graphiquement les structures trophiques et leurs fonctions. Le premier niveau qui en constitue la base est celui des producteurs, et les suivants sont composés des niveaux trophiques subséquents jusqu’au sommet de la pyramide. Les pyrami-des écologiques peuvent être de trois types différents : (i) pyramide pyrami-des nombres; (ii) pyramide de la biomasse et; (iii) pyramide d’énergie.

4.1.4 Le cycle biogéochimique

Parmi la centaine d’éléments qui se retrouvent dans la croûte terrestre, plus d’une trentaine sont essentiels à l’organisme pour son métabolisme normal. Les éléments ont tendance à circuler dans la biosphère en empruntant des chemins caractéristiques appelés cycles biogéochimiques. Ce modèle général du cycle des nutriments présente trois caractéristiques importantes:

(a) À l’intérieur des écosystèmes, les nutriments se retrouvent dans des compartiments ou réservoirs tels l’atmosphère, le sol ou le réservoir organique.

(b) Les nutriments circulent d’un compartiment à l’autre le long de chemins caractéristiques tels l’assimilation de nutriments et la décomposition de matière organique.

(c) Le cycle biogéochimique d’un écosystème donné est lié aux cycles biogéochimiques d’ordre supérieur par des vecteurs météorologiques, géologiques et biologiques qui déplacent les nutriments vers et à l’exté-rieur de l’écosystème.

Processus d’entrée et de sortie

Les nutriments peuvent entrer dans l’écosystème de trois manières différentes, décrites ci-dessous:

géologique : la matière dissoute ou particulaire peut être amenée dans un écosys-WqPHSDUO¶HDXTX¶LOV¶DJLVVHG¶HDX[GHUXLVVHOOHPHQWRXG¶LQ¿OWUDWLRQ

météorologique : les nutriments entrent également entrer dans l’écosystème par l’atmosphère; cela entraîne un ajout de matière gazeuse dissoute ou de matière particulaire dans les précipitations, ainsi qu’une certaine quantité de particules de poussière.

Biologique : Il s’agit de l’entrée de matières fécales dans l’écosystème; ce phé-nomène est particulièrement important dans les savanes africaines car elles sont caractérisées par une forte concentration de la vie sauvage et du bétail près des VRXUFHVG¶HDX/¶DIÀX[GHQXWULPHQWVSDUO¶LQWHUPpGLDLUHGHODPDWLqUHIpFDOHGDQV FHVV\VWqPHVHVWWUqVVLJQL¿FDWLI

Les nutriments sortent de l’écosystème d’une manière similaire à leur entrée. Bilans nutritifs

Nous venons de voir que dans tout cycle biogéochimique il y a un transfert des nutriments d’un réservoir à l’autre. Les réservoirs ne libèrent pas tous les nutri-ments à un rythme égal. Certaines nutrinutri-ments peuvent demeurer plus longtemps GDQVFHUWDLQVUpVHUYRLUVHWQHSDVrWUHGLVSRQLEOHVSRXUFLUFXOHU$¿QGHPLHX[ comprendre le cycle biogéochimique, il nous faut connaître les caractéristiques liées à la source, aux ÀX[ et aux pertes des nutriments. Ce faisant, nous dres-sons alors le bilan nutritif$YDQWGHSRXUVXLYUHLOFRQYLHQWGHGp¿QLUFHUWDLQV termes.

Le WDX[GHYDULDWLRQGHÀX[ décrit la quantité de matière passant d’un réservoir à un autre, par unité de temps, par unité territoriale ou par volume.

Le taux de renouvellement est une portion de la quantité totale d’une substance relâchée d’un réservoir, dans un intervalle de temps donné.

Le temps de renouvellement est le temps nécessaire pour remplacer entièrement une substance donnée dans un réservoir donné.

Voyons maintenant un exemple simple d’un écosystème, un lac de 4 ha, à partir duquel nous dresserons un bilan nutritif.

La quantité de phosphore comprise dans l’eau du lac représente un réservoir. La quantité de phosphore comprise dans les sédiments représente un autre réservoir. Il y a également deux autres réservoirs de phosphore, l’un représentée par les producteurs (tels le phytoplancton) et l’autre par les organismes hétérotrophes (tels le zooplancton). Tous ces réservoirs sont interreliés par les processus de transfert de nutriments d’un réservoir à un autre.

Prenons par exemple le cas du transfert de phosphore du réservoir eau à celui des producteurs (eau ® producteurs). Alors:

D/HWDX[GHYDULDWLRQGHÀX[ XQLWpVMRXU-1 / 4 ha = 5 unités ha-1 jour-1

(b) Le taux de renouvellement = 20 unités jour-1 / 100 = 0,2

/¶LQÀXHQFHGXF\FOHK\GURORJLTXHVXUOHELODQQXWULWLI

Les bilans nutritifs des écosystèmes terrestres sont fortement déterminés par le F\FOHK\GURORJLTXHTXHO¶RQVLPSOL¿HUDFRPPHVXLW

P = E + T + R + I

où P = précipitations, E = évaporation, T = transpiration, R= eau de ruissellement HW, LQ¿OWUDWLRQDUULYpHG¶HDXGDQVOHVRO/HVELODQVQXWULWLIVVRQWGRQFIRUWHPHQW liés au cycle hydraulique car les précipitations amènent des nutriments en solution, OHVHDX[GHUXLVVHOOHPHQWHWG¶LQ¿OWUDWLRQVRXVWUDLHQWGHVQXWULPHQWVGXV\VWqPH et la transpiration ainsi que l’évaporation d’eau induisent la concentration et la conservation des nutriments. Certains facteurs tels que l’érosion, la destruction de la végétation et le surpâturage vont déstabiliser l’équilibre hydrologique et auront, par conséquent, un impact certain sur le bilan nutritif.

4.2 Mise en pratique de vos connaissances : Différences dans la distribution des plantes C3, C4 et CAM

Le type de photosynthèse détermine les conditions dans lesquelles les plantes sont le plus adaptées. Vous pouvez trouver davantage d’informations sur le sujet sur les sites suivants:

Wikipedia. 2009. Métabolise acide crassulacéen. Consulté le 15 décembre 2009 sur: http://fr.wikipedia.org/wiki/Métabolisme_acide_crassulacéen

Wikipedia. 2009. Plantes C4. Consulté le 15 décembre 2009 sur: http:// fr.wikipedia.org/wiki/Plantes_C4

Wikipedia. 2009. Photosynthèse. Consulté le 15 décembre 2009 sur:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Photosynth%C3%A8se#Les_diff.C3.A9rents_ty-SHVBGHB¿[DWLRQBGXBFDUERQH

4XHVWLRQV

En fonction de propriétés données de plantes C3, C4 et CAM, dans quel type de conditions climatiques s’attend-on à retrouver chacune de ces catégories de plantes en Afrique? Expliquez.

4.3 Compréhension : Comparez la production terrestre et aquatique Consultez le site suivant:

Wikipedia. 2009. Production primaire. Consulté le 15 décembre 2009 sur: http://fr.wikipedia.org/wiki/Production_primair

Rédigez un court texte (600-800 mots) établissant la comparaison entre la pro-duction terrestre et la propro-duction aquatique.

4.4 Compréhension : Les pyramides écologiques

Chacun des trois types de pyramides écologiques s’avère utile d’une manière distincte des autres dans la description de sa nature fonctionnelle d’une commu-nauté. Penchez-vous sur ces différences.

Wikipedia. 2009. Pyramide écologique. Consulté le 15 décembre 2009 sur: http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyramide_écologique

$XWRpYDOXDWLRQ

1. Pourquoi la pyramide des nombres est-elle la moins descriptive? À titre d’exemple, comparez une forêt avec un écosystème aquatique.

2. Laquelle des trois pyramides décrit le mieux les relations fonctionnelles d’un écosystème?

4.5 Étude de cas : Les cycles de l’azote et du carbone

Il vous est demandé de rédiger un court texte (600-800 mots) sur deux nutriments majeurs, soit l’azote et le carbone.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_biogéochimique http://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_de_l’azote http://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_du_carbone

$XWRpYDOXDWLRQ

1. Décrivez brièvement la manière par laquelle le carbone est pris dans l’atmosphère et relâché de nouveau dans celle-ci.

2. Comment le carbone est-il transféré à l’intérieur de la biosphère? 3. Décrivez les manières par lesquelles l’azote atmosphérique est converti

4.6 Mise en pratique de vos connaissances : Calcul de bilans nutritifs À partir de l’exemple 4.1.4 sur le cycle biogéochimique d’un lac, complétez le tableau suivant (souvenez-vous que la taille du lac est de 4 ha).

Transfert

(source ® destination) Taux de variation de flux (Unités ha-1 jour-1) Taux de renouvellement (Unité jour-1 / 1000) Temps de renouvellement (jours) Eau ® Producteurs 5 0,2 50 Producteurs ® Sédiments 4 0,16 6,25 Producteurs ® Hétérotrophes 1 0,04 25 Hétérotrophes ® Sédiments A B C Sédiments ® Eau D E F &DOFXOH]OHVYDOHXUVGH$%&'(HW) 4.7 Compréhension : Autoévaluation sur l’unité

1. La masse de la matière organique sur le sol forestier de la forêt tropicale du Congo a été mesurée à 2 tonnes par hectare alors que celle de la brousse, à 85 tonnes par hectare. Expliquez pourquoi.

2. Quelles sont les différences entre ÀX[G¶pQHUJLHet cycle biogéochimi-que?

3. Exposez brièvement les grandes lignes du modèle du cycle biogéochi-mique.

4. Nommez et décrivez les trois chemins d’entrée et de sortie des nutri-ments.

([SOLTXH]ODGLIIpUHQFHHQWUHWDX[GHYDULDWLRQGHÀX[HWWDX[GHUHQRX-vellement.

Titre : La protection des ressources naturelles

Dans le document Biologie 3 (Page 61-72)

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