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A RT ’ UR :
un nom, un visuel pour le réseau d’action culturelle des établissements agricoles publics, région Pays de la Loire ! Créé il y a tout juste 4 ans, le réseau s’est doté tout d’abord d’une charte permettant de préciser ce que représente l’action culturelle en lycées agricoles et la réalité d’un réseau.Cette réflexion a conduit naturellement le groupe de travail à imaginer un nom et un visuel.
Aidé par le CRIPT informatique et AV Pays de la Loire, art’ur est né d’échanges, de confrontations, de négociations, d’accords.
Cette phase de recherche d’identité a joué un rôle très important pour la constitution du réseau, l’implication de ses membres et la reconnaissance des partenaires.
Officialisé le 8 avril 2004 lors de la deuxième rencontre régionale d’action culturelle en réseau, il a pris tout son sens et son existence.
art’ur en couleurs c’est mieux ! une page action culturelle sur le site sillage (site internet de l’enseignement agricole public des Pays de la Loire) permet de présenter art’ur et les actions du réseau. Vous y retrouverez la charte et les rencontres régionales.
www.sillage.educagri.fr coordinatrice du réseau : Danièle Roux LEGTA Bel-Air BP 287 85205 Fontenay le Comte CD tel 02 51 50 11 44 danièle.roux@educagri.fr
« trace…je suis ses pas » un film, un outil pédagogique sur le thème des traces et sur une action du réseau art’ur.
Le réseau art’ur impulse l’action culturelle sur le territoire régional des Pays de la Loire. Les équipes des établissements d’enseignement agricole public, au cours de l’année 2002-2003, ont proposé des créations sur le thème fédérateur « trace ». Une journée de rencontre régionale a permis aux jeunes de confronter et de croiser leur regard à l’Autre (élève, artiste, spécialiste).
Cette confrontation enrichit le processus de création et donne des outils aux jeunes pour se construire. Ce film en est la trace.
Renseignements : DRAF-SRFD CRIPT SYLVESTRE AV lycée agricole Jules Reiffel 5, rue de la Syronnière 44817 Saint Herblain CD tel 02 40 94 88 96 http://cript.sylvestre.av.free.fr
j’allais dire passion mais également vigilance … Vigilance pour que ne soit pas privilégié l’aboutissement du projet au détriment de l’ensemble du processus initié…Au terme de l’action Traç’sons si je sais et défend tout le potentiel formateur qu’il y a de pouvoir amener les élèves à présenter leurs travaux, je m’interroge sur les modes à trouver pour que nous puissions rendre plus lisible en interne et sans doute plus encore à nos partenaires que l’essentiel ne réside bien souvent pas dans le produit final…qu’il peut même ne pas y avoir de produit final sans pour autant que ce soit le signe d’un échec.
C’est bien parce que depuis de nombreuses années j’initie des projets prenant souvent pour aboutissement une exposition et/ou une présentation publique qu’aujourd’hui je m’interroge.
Que signifie la perception fragmentaire glanée au cours d’une inauguration et/ou d’une présentation ? Comment mettre en place avec nos partenaires de la convention
« Agriculture-Culture » une meilleure lisibilité de la richesse formatrice qui est à l’œuvre au cours des projets avec des résidences
d’artistes ? Comment éviter à nos actions culturelles d’être le symbole d’une logique par trop institutionnelle là où elles se doivent en priorité d’être le
symbole d’un engagement professionnel éducatif et pédagogique auprès des jeunes que nous accompagnons?
Engagement qui se doit d’affirmer sans relâche l’apport essentiel de la dimension culturelle et artistique dans les formations que nos établissements proposent.
Thierry Cussonneau ESC LEGTA Nature Allée des druides
85 035 La Roche sur Yon thierry.cussonneau@educagri.fr 02 51 09 82 82
Dominique Gauvrit présentée lors de l’inauguration au lycée.
Les élèves ont à nouveau présenté cette création lors de la journée régionale d’action culturelle du réseau Art’ur en Avril 2003 au LEGTA Jules Rieffel à Nantes/st Herblain.
OÙ IL EST QUESTION D’ESSENTIEL.
Mener une telle action génère plaisir, inquiétudes,
frustrations, autant de choses que tous les collègues engagés dans ce type d’actions connaissent bien. Mais après tout n’est-ce pas là les composantes de notre métier de professeur d’ESC…Initier des projets où rigueur d’organisation, travail partenarial doivent coexister avec un accompagnement pédagogique/éducatif pertinent, une exigence d’un niveau de qualité, une inscription de nos actions et des travaux réalisés sur le territoire où est implanté l’établissement…
Certains diront qu’atteindre tout cela relève de la quadrature du cercle et pourtant je ne vois pas d’autres chemins à suivre…
Des dispositifs s’initient de plus en plus avec la convention « agriculture-culture », il convient , malgré les difficultés du moment, de s’y inscrire avec volonté/désir
Traç’sons a reçu le soutien de la Région Pays de La Loire (FAIRE), la DRAC, (Direction Régionale des Affaires Culturelles) et la DRAF (Direction Régionales de l’Agriculture et de la Forêt des Pays de la Loire).
Avec le partenariat de : La ville de la roche sur Yon, Métive-UPCP Parthenay / la soulère la Roche sur Yon, RUR’ART (espace d’art du lycée agricole de Venours), Concept-plastique Blockhaus DY 10 Nantes, Les archives
départemantales de Vendée, ART’UR réseau d’action culturelle des lycées agricoles publics des Pays de loire.
DOMINIQUEGAUVRIT, musicien professionnel Téléphone : (33) 02 51 40 11 60 - Télécopie : (33) 02 51 40 11 60 Mobile : 06 86 74 13 92 dominique.gauvrit@wanadoo.fr Le Parizeau de Saint Mars - 85310 La Chaize le Vicomte FREDDYBERNARD, plasticien professionnel c/o: Concept-Plastique : 0240 89 29 70 Blockhaus DY 10 - 5 bis Bld Léon Bureau 44 200 Nante
Lycée nature
LA RENCONTRE ET LE CONTEXTE
Ce projet est né d’une rencontre entre deux hommes, un comédien et un enseignant d’éducation
socioculturelle (ESC), animés d’une passion commune pour le théâtre et mus par la même envie, celle de la faire partager
Institutionnellement, ce projet est ancré à la fois dans la convention Culture / Agriculture et dans la circulaire “éducation artistique et culturelle”, textes dans lesquels, par le biais de l’enseignement de l’ESC, les ministères de l’Agriculture et de la Culture affirment leur volonté d’œuvrer ensemble à la construction
de la démocratie culturelle à l’école.
C’est donc sur ce fondement que le lycée horticole de Ribécourt a mis en place dans un premier temps un atelier théâtre avec Fabio
Alessandrini, comédien italien inspiré par la commedia dell’arte et
pensionnaire d’un théâtre local.
Dans une seconde phase, l’expérience s’est poursuivie parallèlement par son accueil en résidence au sein de l’établissement.
L’ATELIER ET LA RÉSIDENCE
Avec cet atelier et cette résidence, l’établissement s’est inscrit dans une démarche globale de projet théâtral.
Pour l’atelier, il s’agissait de confronter l’élève à la pratique, l’objectif étant de lui faire découvrir ses propres potentialités et de l’impliquer avec d’autres.
Avec la résidence, nous n’étions plus seulement dans un rapport
pédagogique mais aussi et surtout dans un rapport de “voisinage”. Il importait de mettre en contact une population scolaire avec des artistes en train de créer.
Si les enjeux de l’atelier et de la résidence étaient distincts, ils participaient en revanche tous deux du même projet global, leur cohérence naissant de la perméabilité et du processus de “va et vient” entre les deux, chacun se nourrissant et s’enrichissant de l’expérience de l’autre.
LE THÈME DE LA RECHERCHE ET LA CRÉATION QUI EN DÉCOULA
L’idée fut de partir d’un prétexte, celui de la “diaspora” italienne, pour étudier et suivre avec le “public résident” l’état d’esprit de l’homme qui quitte tout.
Nous avons parlé de voyage, d’émigration, de migration, nous avons essayé de comprendre les difficultés liées à l’intégration, nous avons abordé les principes de tolérance, à la fois pour celui qui arrive mais aussi pour celui qui accueille.